Conseil consultatif
Conformément à la Loi sur la Commission du droit du Canada, le Conseil consultatif de la CDC est composé de 12 à 24 membres, chacun étant nommé par la Commission pour un mandat maximal de trois ans, avec une possibilité de renouvellement. Le ou la sous-ministre de la Justice est membre ex officio du Conseil consultatif. Le Conseil donne à la Commission des conseils, entre autres, sur ses orientations stratégiques, son programme d'études à long terme et l'évaluation de ses performances.

Membres du Conseil consultatif de la CDC
David Asper
David Asper est avocat et homme d'affaires. Il a pratiqué le droit pénal pendant de nombreuses années avant de rejoindre Canwest Global Communications en tant que membre du conseil d'administration et cadre supérieur. Après avoir obtenu une maîtrise en droit à l'Université de Toronto, il a été pendant quatre ans professeur adjoint à la Faculté de droit l'Université du Manitoba et, en 2020/21, il a également été doyen par intérim. M. Asper s'intéresse activement à l'entrepreneuriat et a cofondé Amenity Health Care, une société de regroupement de pharmacies dans l'ouest du Canada. Il est propriétaire et président de l'équipe de basketball professionnelle Winnipeg Sea Bears et président de Funding Change, une entreprise de tirage au sort numérique 50-50 qui soutient la collecte de fonds pour des œuvres de bienfaisance. Il a été président du conseil de police de Winnipeg et est actuellement président de la commission de police du Manitoba. M. Asper a été nommé conseiller du roi (C.R.) au Manitoba et a reçu un doctorat honorifique en droit de l'Université du Manitoba
John Borrows
John Borrows, B.A., M.A., J.D., LL.M. (Toronto), Ph.D. (Osgoode Hall Law School), LL.D. (Hons., Dalhousie, York, SFU, Queen’s & Law Society of Ontario), D.H.L, (Hons., Toronto), D.Litt. (Hons., Waterloo), F.R.S.C., O.C., est le titulaire de la Chaire Loveland en droit Autochtone à la Faculté de droit de l’Université de Toronto. Ses publications incluent « Recovering Canada », « The Resurgence of Indigenous Law » (Prix Donald Smiley pour meilleur livre en science politique canadienne, 2002), « Canada’s Indigenous Constitution » (Prix du meilleur livre 2011 de l’Association Canadienne Droit et Société), « Drawing Out Law : A Spirit’s Guide » (2010), « Freedom and Indigenous Constitutionalism » (Prix Donald Smiley pour meilleur livre en science politique canadienne, 2016), « The Right Relationship » (avec Michael Coyle, éd.), « Resurgence and Reconciliation » (avec Michael Asch, Jim Tully, éds.), « Law’s Indigenous Ethics » (Prix 2020 pour meilleur livre subséquent de la Native American and Indigenous Studies Association, Prix W. Wesley Pue 2020 de l’Association Canadienne Droit et Société). Il est le récipiendaire du Prix Killam en sciences sociales de 2017, le Prix Molson du Conseil des Arts du Canada de 2019, e Prix du Gouverneur général pour l’innovation de 2020, et le Prix du Président de l’Association du barreau canadien de 2021. Il a été nommé Officier de l’Ordre du Canada en 2020. John est membre des Chippewa of the Nawash First Nation en Ontario.
Camille Cameron
Camille est née et a grandi en Nouvelle-Écosse. Elle a commencé sa carrière dans un cabinet d'avocats d'affaires à Halifax, se spécialisant dans le contentieux civil. Après dix ans de pratique du droit, elle a entamé une carrière universitaire. Elle a occupé des postes dans des universités au Canada, en Australie et à Hong Kong, et est actuellement professeur à la Schulich School of Law de l’Université Dalhousie. Son intérêt pour le droit comparé et les institutions juridiques dans les sociétés post-conflit l'a conduite au Cambodge en 1996 où elle a travaillé avec un groupe de défense des droits de la personne pour former des défenseurs pénaux non professionnels et des juges. Depuis, elle a travaillé comme consultante sur des projets similaires au Cambodge, au Vietnam, au Laos, en Mongolie, en Chine, en Thaïlande et en Indonésie. Ses recherches actuelles portent sur l'administration de l'accès à la justice civile, les litiges liés au changement climatique et le financement des litiges par des tiers. Camille a occupé divers postes de direction, de conseil et de consultation, notamment en tant que présidente du Conseil canadien des doyens des facultés de droit, membre du Conseil consultatif indépendant sur les nominations judiciaires à la Cour suprême du Canada, et membre du conseil d'administration du refuge Hiatus House pour les femmes et les enfants à Windsor (Ontario), de l'Access to Justice and Law Reform Commission of Nova Scotia et du Fairview Community Resource Centre à Halifax.
Brent Cotter
W. Brent Cotter, C.R. est professeur émérite et ancien doyen de la faculté de droit de l'université de Saskatchewan. Il a récemment pris sa retraite du Sénat du Canada, où il a présidé le comité des affaires juridiques et constitutionnelles et a été vice-président du comité sur l'éthique et les conflits d'intérêts.
Avant son passage à l'université de la Saskatchewan et au Sénat, Brent a été professeur de droit et doyen associé de la Dalhousie Law School à Halifax. Il a également été sous-ministre au sein du gouvernement de la Saskatchewan, occupant successivement les postes de sous-ministre de la justice et de procureur général adjoint, de sous-ministre des affaires intergouvernementales et autochtones, de secrétaire provincial adjoint et de sous-ministre des affaires municipales.
Il a également coprésidé le comité ad hoc du président de l'université chargé d'élaborer une nouvelle vision, une nouvelle mission et de nouvelles valeurs pour l'université de Saskatchewan, présidé la Commission des plaintes du public de Saskatchewan, chargée d'enquêter sur les allégations de mauvaise conduite à l'encontre des agents de la police municipale, présidé l'Association canadienne de surveillance civile de la police et conseillé le Conseil canadien de la magistrature dans le cadre de la modernisation de ses Principes de déontologie judiciaire.
Brent Cotter est l'un des principaux universitaires canadiens dans le domaine de l'éthique juridique. Il est l'un des membres fondateurs de l'Association canadienne d'éthique juridique (« CALE »), dont il a présidé le conseil d'administration pendant plusieurs années.
Shirley Cuillierrier
Shirley Cuillierrier est fière membre la Nation Mohawk de Kahnesatake. Au cours des quatre dernières décennies, elle s'est efforcée de créer des communautés plus sécuritaires et plus inclusives dans tout le pays. Commissaire adjointe à la retraite de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), elle apporte une riche expérience, en particulier dans les domaines de la violence sexiste, de la traite des êtres humains et de l'action policière auprès des communautés autochtones. Elle a longtemps plaidé en faveur d'une meilleure représentation autochtone et d'une meilleure prise de conscience de l'impact de la police sur les communautés autochtones. Elle a été nommée conseillère principale de la GRC en matière de réconciliation afin de promouvoir les principes de la Commission de vérité et de réconciliation. Shirley est connue comme une leader qui a reconnu la nécessité d'un changement transformationnel pour remédier aux inégalités systémiques auxquelles les populations vulnérables sont confrontées lorsqu'elles sont impliquées dans le système de justice pénale. Shirley est actuellement membre de la Table de sécurité des femmes autochtones d'Ottawa et de la Table de responsabilisation de l'Association des femmes autochtones de l'Ontario pour donner suite aux recommandations de la FFADA. Elle siège au conseil d'administration des Commissionnaires Ottawa et est membre de l'Association des anciens de la GRC. En hommage à son leadership et à ses services exceptionnels, Shirley a été nommée membre de l'Ordre du mérite des corps policiers par la gouverneure générale et a été la première policière canadienne à recevoir le Prix de la gouverneure générale en commémoration de l'affaire « personne » pour avoir fait progresser l'égalité des sexes dans les services de police. Pour célébrer l'excellence autochtone, le prix Indspire 2023 a été décerné à Shirley pour son dévouement au service public pendant des années. Elle a reçu les médailles du jubilé d'or et de diamant de la reine Élisabeth II et la médaille du couronnement du roi Charles III.
Shalene Curtis-Micallef
Shalene Curtis-Micallef a été nommée sous-ministre de la Justice et sous-procureure générale du Canada le 13 février 2023. Elle occupait le poste de sous-ministre déléguée du ministère de la Justice du Canada depuis le 1er septembre 2021.
Shalene Curtis-Micallef a, au cours de sa carrière, occupé divers postes au sein de Justice Canada. Elle a notamment été sous-ministre adjointe du Portefeuille des services du droit fiscal, sous-ministre adjointe déléguée du Secteur des politiques et directrice exécutive et avocate générale principale des Services juridiques de Santé Canada et des Services juridiques d’agriculture et d’inspection des aliments. Au cours de sa carrière au ministère de la Justice, Shalene a touché à divers domaines du droit, principalement le droit réglementaire et le droit international. Au fil des années, elle a eu l’occasion de contribuer à l’avancement d’importantes réformes législatives, notamment en ce qui concerne la légalisation et la réglementation du cannabis, la lutte contre le tabagisme, la modernisation des programmes liés à la salubrité des aliments et la santé publique. Elle a commencé sa carrière au ministère de la Justice en tant qu’avocate du contentieux des affaires fiscales, Portefeuille des services du droit fiscal.
Shalene a fait ses études à la Faculté de droit Osgoode Hall et est membre du Barreau de l’Ontario. Elle est également titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de l’Université d’Ottawa.
Elobaid Elobaid
Dr. Elobaid est actuellement professeur auxilliaire à l'Université Georgetown et expert en justice internationale et en droits de l'homme. Jusqu'à la fin de 2023, il a travaillé avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) en tant que conseiller principal sur les droits de la personne des travailleurs migrants, en se concentrant sur les pays du CCG. Il a été représentant du HCDH pour le Yémen (2017-2020) et fondateur du Centre de formation et de documentation des Nations unies sur les droits de l'homme pour l'Asie du Sud-Ouest et la région arabe (2011-2017). Il est titulaire d'une licence en droit de l'Université de Khartoum, d'une maîtrise de l'Université de la Saskatchewan et d'un doctorat en droit international des droits de la personne de l'Université McGill. Sa thèse de doctorat portait sur la relation entre les droits de la personne et la diversité culturelle dans l'Afrique musulmane. Il a travaillé comme juriste au ministère soudanais des affaires étrangères et a également enseigné le droit international des droits de la personne, la protection internationale des minorités, le droit international public et le droit islamique à l'Université McGill avant de rejoindre les Nations unies en 2004. Il a également travaillé comme conseiller expert en matière de gouvernance et de réforme juridique et judiciaire pour le gouvernement canadien (ACDI), les Nations unies, le gouvernement américain (USAID) et diverses autres institutions en relation avec le Yémen, l'Éthiopie, le Soudan, le Maroc, le Mali, le Niger, le Rwanda, les pays du Conseil de coopération du Golfe, etc.
Hadley Friedland
Hadley Friedland est professeure agrégée à la Faculté de droit de l'Université de l'Alberta. Elle mène des recherches et enseigne dans les domaines des traditions juridiques autochtones, du droit autochtone, de la justice pénale, du droit de la famille et du droit de la protection de l'enfance. Elle est directrice académique de la Wahkohtowin Law and Governance Lodge, une unité de recherche spécialisée qui a été créée pour défendre le droit autochtone en soutenant la recherche menée par la communauté. Mme Friedland a eu l'honneur de travailler avec des communautés autochtones à travers le Canada pour identifier et articuler leurs propres lois. Outre la publication de nombreux articles universitaires et la production en collaboration de ressources juridiques autochtones accessibles, elle est l'auteur du livre « The Wetiko Legal Principles : Cree and Anishinabek Responses to Violence and Victimization » (University of Toronto Press, 2018).
Derek Green
Derek Green est l'ancien juge en chef de Terre-Neuve-et-Labrador (2009-2017). Au cours de sa carrière judiciaire de 30 ans, il a également été juge en chef de la section de première instance de la Cour suprême de Terre-Neuve-et-Labrador, juge d'appel et juge puîné de première instance, et juge de la Cour d'appel de la cour martiale du Canada. Il a fait ses études universitaires à l'Université Memorial de Terre-Neuve, à l'Université Dalhousie et à l'Université d'Oxford en tant que boursier Rhodes. Avant de se joindre à la magistrature, il a pratiqué le droit at St-Jean. Il a été président de la Commission de réforme du droit de Terre-Neuve, président de la Law Society of Newfoundland et conseiller juridique de plusieurs commissions d'enquête. Plus tard, en tant que juge, il a présidé la Review Commission into Constituency Allowances and Related Matters concernant les pratiques de dépenses inappropriées des membres de la Chambre d'assemblée de Terre-Neuve-et-Labrador, formulant quatre-vingts recommandations, qui ont toutes été promulguées. Il a plaidé en faveur d'installations judiciaires plus sûres et plus fonctionnelles et de la simplification des procédures judiciaires afin d'améliorer l'accès à la justice. Il a mis en place un programme régulier de formation continue pour les juges et a commencé à réformer les structures administratives des tribunaux. Lorsqu'il était juge, il a également participé à des projets internationaux de réforme judiciaire en Chine, en Ukraine et aux Maldives. Aujourd'hui à la retraite, il consacre son temps à la défense des intérêts sociaux et à la recherche historique juridique sur les débuts du système judiciaire de Terre-Neuve-et-Labrador.
Lisa Gruschcow
La rabbin Lisa Grushcow a obtenu son baccalauréat de l’Université McGill en 1996. Elle a ensuite été nommée boursière Rhodes et a passé trois ans à l’Université d’Oxford, où elle a obtenu une maîtrise en judaïsme et christianisme dans le monde gréco-romain, puis un doctorat. Elle a été ordonnée rabbin en 2003 au Hebrew Union College-Jewish Institute of Religion de New York, où elle a étudié en tant que Wexner Graduate Fellow.
Après avoir obtenu son diplôme, le rabbin Grushcow a rejoint la Congrégation Rodeph Sholom à New York, où elle a été rabbin associé. Elle a occupé ce poste jusqu’au 1er juillet 2012, date à laquelle elle a assumé le rôle de rabbin principal du Temple Emanu-El-Beth Sholom à Montréal. Le rabbin Grushcow est l’auteur de Writing the Wayward Wife et l’éditeur de The Sacred Encounter: Jewish Perspectives on Sexuality. Elle contribue également à The Torah : A Women’s Commentary, The Mussar Torah Commentary et à d’autres publications imprimées et en ligne.
Depuis la conférence judéo-chrétienne-musulmane de Bendorf, en Allemagne, le rabbin Grushcow a une longue histoire de rapprochement interconfessionnel. En tant que Hartman Senior Rabbinic Fellow et ancienne présidente du Conseil des rabbins de Montréal, elle est également activement engagée dans le pluralisme juif et le dialogue intraconfessionnel. En 2015, le Jewish Daily Forward a nommé le rabbin Grushcow parmi les 33 rabbins les plus inspirants d’Amérique.
Arlene Hache
Arlene Hache est une femme de terrain qui a connu le sans-abrisme et les impacts traumatiques de la violence dans l'enfance. Elle est titulaire d'une maîtrise en leadership de l'Université Royal Roads et est actuellement coprésidente de la Women's National Housing and Homelessness Network (réseau national des femmes pour le logement et le sans-abrisme).
Arlene a fondé et dirigé pendant deux décennies un centre de ressources familiales en milieu urbain qui apportait un soutien aux femmes marginalisées et à leurs familles, dont la majorité était autochtone. Elle est bien connue dans le nord du Canada comme défenseur du changement social et, en reconnaissance de son travail, elle a été décorée de l'Ordre du Canada en 2009, puis du Jubilé de diamant de la reine Élisabeth II en 2012. Tout aussi important, Arlene a été honorée par une cérémonie de la couverture étoilée guidée par les gardiens de la sagesse et organisée par Keepers of the Circle, un centre autochtone du nord-est de l'Ontario.
Arlene est une auteure publiée et a participé à plusieurs équipes de recherche qui donnent la parole à des personnes ayant une expertise vécue. Elle a également siégé à plusieurs conseils territoriaux, nationaux et internationaux qui s'intéressent à l'inégalité entre les sexes, à la trahison institutionnelle et aux réponses systémiques à la maladie mentale et à l'itinérance. Elle vit à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest.
Daniel Jutras
Daniel Jutras, recteur de l'Université de Montréal depuis le 1er juin 2020, est diplômé en droit de l'Université de Montréal et de l'Université Harvard. De 1985 à 2020, il a enseigné le droit à l'Université McGill, où il a occupé la Chaire Wainwright en droit civil pendant 10 ans et a été doyen de la faculté de droit de 2009 à 2016. Il a également été conseiller principal de la juge en chef de la Cour suprême du Canada, la très honorable Beverley McLachlin, de 2002 à 2005. Il a été nommé Officier de l'Ordre du Canada en 2019 et a été honoré à deux reprises par le Barreau du Québec. Daniel Jutras a grandi sur la Rive-Sud de Montréal, dans une famille qui valorisait grandement les études supérieures, même si aucun de ses parents n'était allé à l'université. Ses mentors à l'Université de Montréal et à McGill l'ont orienté vers le monde des idées et ont nourri une carrière consacrée à l'enseignement supérieur, à la recherche juridique et au service public. Lui et sa conjointe sont les parents de deux filles adultes qui œuvrent dans le réseau de la santé au Québec. Il est un lecteur passionné, un skieur et un marin, un grand-père enthousiaste, et il est se prête parfois à de la moto.
Bianca Kratt
Bianca Kratt, c.r. est née et a grandi à Saint-Raymond, au Québec, et est membre de la Première nation Huron-Wendat. Bianca est associée chez Borden Ladner Gervais LLP à Calgary, en Alberta. Elle est membre de la Law Society of Alberta et du Barreau du Québec.
Outre la gestion d'une pratique active, Bianca a été présidente de l'Association du Barreau canadien, section Alberta, en 2022, où elle s'est attachée à améliorer l'accès à la justice, à protéger la primauté du droit et l'importance de l'indépendance et de l'impartialité du système judiciaire. Elle est présidente nationale élue de l'Association du Barreau canadien (2025). Bianca présente régulièrement des exposés à la Legal Education Society of Alberta et à la Toronto Law Conference of the International Council of Shopping Centres. Bianca est très impliquée dans les projets communautaires, consacrant son temps au bénévolat communautaire avec l'Association des juristes d'expression française de l'Alberta (AJEFA) visant à promouvoir l'accès à la justice en français, et avec le comité consultatif du chapitre canadien de la International Association of Women Judges, pour sensibiliser aux inégalités auxquelles les femmes sont confrontées dans la profession juridique et pour renforcer les capacités des femmes dans des rôles de leadership.
Lisa LaFlamme
Lisa LaFlamme est à l'avant-garde du journalisme canadien depuis plus de 35 ans, s'attaquant à certains des plus grands problèmes de notre époque, des zones de guerre aux catastrophes naturelles en passant par l'évolution du climat politique dans le monde.
Officier de l'Ordre du Canada et de l'Ordre de l'Ontario, Mme LaFlamme a reçu 14 prix Écrans canadiens, dont le prix Gordon Sinclair pour l'excellence en journalisme de radiodiffusion, des prix RTDNA consécutifs ainsi qu'un prix pour l'ensemble de ses réalisations journalistiques.
Cette journaliste de renommée internationale a été la première femme à présenter le journal télévisé national de CTV, un rôle qu'elle a occupé - en tant que présentatrice en chef et rédactrice en chef - pendant plus d'une décennie.
Passionnée par la démocratie, Mme LaFlamme est ambassadrice de Journalists For Human Rights et de Plan International Canada. Elle est également bénévole pour Canadian Women for Women in Afghanistan et membre du conseil d'administration du Samara Centre for Democracy.
Audrey Macklin
Audrey Macklin est professeure en droit et Chaire en droits de la personne à l’Université de Toronto. Elle effectue des recherches, enseigne et publie dans le domaine du droit des migrations, de la citoyenneté et des réfugiés, du droit administratif et des droits de la personne. Elle a été membre de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada (1994-1996) et a également participé à un large éventail d'initiatives de défense des droits de la personne, notamment en représentant des intervenants devant la Cour suprême du Canada. Elle est boursière Trudeau et membre de l'Institut canadien pour l'avancement de la recherche (CIFAR) et commente fréquemment dans les médias au Canada et à l'étranger.
Raji Mangat
Raji Mangat est une dirigeante d'organismes à but non lucratif et une avocate praticienne qui a 20 ans d'expérience dans l'amélioration de l'accès à la justice et de l'équité pour les communautés moins desservies. Elle est présentement directrice générale de West Coast LEAF, une organisation juridique dont le mandat est de promouvoir une justice inclusive et intersectionnelle en matière de genre par le biais de la réforme du droit, de l'éducation juridique du public et de stratégies de contentieux. En dehors de son travail, elle siège aux conseils d'administration de la bibliothèque publique de Vancouver et de Health Justice. Elle est conseillère auprès de la Federation of Asian Canadian Lawyers - BC et siège au comité national de l'Association canadienne des libertés civiles. Raji enseigne un cours sur les libertés civiles et la Charte à la Faculté de droit de l'Université de Victoria. Diplômé de l'Université de Colombie-Britannique (B.A., 1993), de l'Université Carleton (M.A., 1999) et de l'Université de Victoria (J.D., 2003), Raji a été auxilliaire juridique auprès de l'honorable juge Frank Iacobucci à la Cour suprême du Canada (2003-2004). Raji est né et a grandi sur les terres du Traité 8 (Grande Prairie, Alberta) et réside actuellement sur les terres non cédées de Musqueam, Squamish et Tseil-Waututh (Vancouver, C.-B.).
Camille Nelson
Camille Nelson a été nommée doyenne de la William S. Richardson School of Law de l'Université d'Hawaï à Mānoa en 2020. Elle a précédemment été doyenne de l'American University Washington College of Law et de la Suffolk University Law School. Mme Nelson a également été professeur de droit à la Maurice A. Deane School of Law de l'Université Hofstra, chercheur du doyen en résidence et professeur de droit invité à la Washington University in St. Louis School of Law, et professeur de droit à la Saint Louis University School of Law. À Saint Louis, elle a été nommée professeur de l'année et a reçu le prix d'excellence de la faculté de l'université. La doyenne Nelson est titulaire d'une licence en administration de l'Université de Toronto, d'un J.D. de la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa et d'un LL.M. de la Columbia Law School. Sa carrière a été marquée par un enseignement d'excellence, des travaux d'érudition à fort impact et des récompenses pour ses services et son leadership dans l'enseignement supérieur. Pendant son temps libre, la doyenne Nelson aime voyager, s'adonner à l'art culinaire, à la danse et au tennis. Elle s'est engagée à promouvoir l'excellence dans l'éducation afin que davantage de personnes soient inspirées pour transformer les vies et les communautés grâce à la primauté du droit et à la justice sociale.
Serge Rousselle
Serge Rousselle est professeur (titulaire) à la Faculté de droit de l'Université de Moncton depuis 1992. Il en a été, entre autres, le vice-doyen, puis le doyen. Il possède un baccalauréat (« summa cum laude ») en sciences sociales et un J.D. (« summa cum laude ») de l'Université d'Ottawa, une maîtrise en droit de l'Université Cambridge et un doctorat en droit de l'Université McGill. Il a énormément publié en droit linguistique et en droit des peuples autochtones. Au fil des ans, il a occupé diverses fonctions dont la direction du Bureau des Amériques de l'Agence universitaire de la francophonie, du Centre international de la commun law en français, du Centre de traduction et de terminologie juridiques, ainsi que la présidence de l'Association des juristes d'expression française du Nouveau-Brunswick (AJEFNB) et du Conseil des doyennes et des doyens des facultés de droit du Canada, en plus d'avoir été ministre de l'Éducation et de la Petite enfance, ministre de l’Environnement et des Gouvernements locaux, ainsi que Procureur général du Nouveau-Brunswick. Il a reçu de nombreuses distinctions, dont la médaille d’or de l’Université d’Ottawa, le prix littéraire France-Acadie et le prix du juriste de l’année de l’AJEFNB, tout en ayant été élevé au titre de conseiller du Roi et membre de l’Ordre des francophones d’Amérique.
Carl Stychin
Carl Stychin est directeur de la Institute of Advanced Legal Studies et professeur de droit à la School of Advanced Study de l'Université de Londres. Il est diplômé de l'université d'Alberta (B.A., 1985), de l'université de Toronto (J.D., 1988) et de la Columbia Law School (LL.M., 1992). Il a été l'auxilliaire juridique du juge en chef de la Cour suprême du Canada Brian Dickson (1989-1990). Le professeur Stychin a commencé sa carrière universitaire à l'Université de Keele en 1992 et a obtenu un poste de professeur à l'Université de Reading en 1998. À Reading, il a occupé divers postes de direction : Directeur de la Faculté de droit, doyen de la Faculté des sciences économiques et sociales et pro-vice-chancelier (entreprise). L'université lui a décerné le titre de docteur en droit en 2009. Le professeur Stychin a été doyen de la City Law School entre 2012 et 2018. Il est membre de la Academy of Social Sciences.
Wendy Wong
La Dr. Wendy H. Wong est professeur de sciences politiques et titulaire de la Chaire de recherche principale à l'Université de la Colombie-Britannique (UBC). Elle a récemment été nommée "2024 Researcher of the Year" (Chercheur de l'année 2024) du campus Okanagan de UBC. Chercheuse reconnue en relations internationales, elle est spécialisée dans la gouvernance mondiale, les droits de la personne, la société civile et l'IA/le « Big Data ». Son dernier ouvrage, « We, the Data : Human Rights in the Digital Age » (MIT Press 2023), a été classé parmi les "livres préférés" de 2023 du Journal of Democracy et a été finaliste pour le prix Lionel Gelber 2024. La Dr. Wong est l'auteur de deux autres ouvrages primés sur la société civile mondiale, de dizaines d'articles et de chapitres universitaires, et contribue à des publications telles que CBC, The Globe and Mail et The Conversation. Auparavant, elle travaillait à l'Université de Toronto, où elle était professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la gouvernance mondiale et la société civile.
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