Plan de gestion de la réserve nationale de faune de l’Île Portage

Table des matières

Information sur le document

Remerciements :

Ce plan de gestion a été rédigé par Colin MacKinnon, du Service canadien de la faune d’Environnement Canada. Le Service canadien de la faune souhaite remercier les personnes suivantes qui ont apporté leur aide aux relevés antérieurs sur la réserve nationale de faune de l’île Portage : Krista Baker, Peter Barkhouse, Sean Blaney, Dave Cartwright, Don Colpitts, Jocelyn Gauvin, Hinrich Harries, Ron Hounsell, Randy Hicks, Jason Hudson, Bruce Johnson, Andrew Kennedy, Lance Laviolette, Mike Malone, Adam Macpherson, Julie McKnight, Dave Morrow et Al Smith. Helen Whitman a été des plus utiles lors de la sélection des premières cartes des terres de la Couronne sur l’île Portage. Merci également aux employés du Service canadien de la faune qui ont participé à l’élaboration ou à la révision du document : Kevin Davidson, Al Hanson, Andrew Kennedy, Matthew Horseman et David Boivin.

Des exemplaires de ce plan de gestion sont disponibles aux adresses suivantes :

Environnement Canada
Informathèque
10, rue Wellington, 23e étage
Gatineau (Québec) K1A 0H3

Téléphone : 819-997-2800
Ligne sans frais : 1-800-668-6767 (au Canada seulement)
Télécopieur : 819-994-1412
Appareil de télécommunication pour sourds (ATS) : 819-994-0736

EnviroInfo courriel

Environnement Canada - Service canadien de la faune
Région de l’Atlantique
17, chemin Waterfowl
Sackville (Nouveau-Brunswick) E4L 1G6

Site Web d’Environnement Canada - Aires Protégées.

Comment citer ce document :

Environnement Canada. 2014. Plan de gestion de la réserve nationale de faune de l’Île Portage. Environnement Canada, Service canadien de la faune, Région de l’Atlantique, 50 pages.

À moins d'avis contraire, il est interdit de reproduire le contenu de cette publication, en totalité ou en partie, à des fins de diffusion commerciale sans avoir obtenu au préalable la permission écrite de l'administrateur du droit d'auteur d’Environnement Canada. Si vous souhaitez obtenir du gouvernement du Canada les droits de reproduction du contenu à des fins commerciales, veuillez demander l'affranchissement du droit d'auteur de la Couronne en communiquant avec :

Environnement Canada
Informathèque
10, rue Wellington, 23e étage
Gatineau (Québec) K1A 0H3

Téléphone : 819-997-2800
Ligne sans frais : 1-800-668-6767 (au Canada seulement)
Télécopieur : 819-994-1412
ATS : 819-994-0736

Enviroinfo Courriel

À propos des aires protégées d’Environnement Canada et des plans de gestion

Qu’est-ce qu’une aire protégée d’Environnement Canada?

Environnement Canada établit des réserves nationales de faune terrestres et marines à des fins de conservation, de recherche et d’interprétation. Les réserves nationales de faune sont créées afin de protéger les oiseaux migrateurs, les espèces en péril ainsi que d’autres espèces sauvages et leurs habitats. Les réserves nationales de faune sont établies aux termes de la Loi sur les espèces sauvages du Canada et visent principalement la protection des espèces sauvages. Des refuges d’oiseaux migrateurs sont établis aux termes de la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs et offre un refuge pour les oiseaux migrateurs dans le contexte marin et terrestre.

Quelle est la superficie du réseau d’aires protégées d’Environnement Canada?

Le réseau d’aires protégées comprend 54 réserves nationales de faune (RNF) et 92 refuges d’oiseaux migrateurs (ROM) couvrant plus de douze millions d’hectares dans toutes les régions du Canada.

Qu’est-ce qu’un plan de gestion?

Un plan de gestion procure un cadre de décision en matière de gestion. Il guide la prise de décision par le personnel d’Environnement Canada, notamment en ce qui concerne la délivrance de permis. La gestion s’effectue de façon à maintenir l’intégrité écologique de l’aire protégée et des attributs pour lesquels celle-ci a été désignée. Environnement Canada élabore un plan de gestion pour chaque aire protégée en consultation avec les Premières Nations et d’autres parties intéressées.

Un plan de gestion précise les activités autorisées et celles qui ne peuvent être menées qu’en vertu d’un permis. Il peut aussi décrire les améliorations qu’il faut apporter à l’habitat et préciser à quel endroit et à quelle période ces améliorations doivent être faites. Un plan de gestion doit identifier les droits des Autochtones et les pratiques admissibles au titre des accords sur les revendications territoriales. De plus, les mesures prises en vue de la conservation des espèces ne doivent pas être incompatibles avec la législation provinciale applicable sur la protection de la faune de la province où se trouve l’aire protégée.

En quoi consiste la gestion d’une aire protégée?

Les activités de gestion comprennent la surveillance des espèces sauvages, la conservation et l’amélioration des habitats fauniques, des inspections régulières, l’application des règlements ainsi que l’entretien des installations et des infrastructures. La recherche est également une importante activité réalisée dans les aires protégées; par conséquent, le personnel d’Environnement Canada effectue ou coordonne des activités de recherche dans certains sites.

Série de Plans de gestion

Toutes les réserves nationales de faune doivent avoir un plan de gestion. Tous les plans de gestion seront initialement réexaminés cinq ans après leur approbation initiale et, par la suite, tous les 10 ans.

Pour en savoir plus

Pour en savoir plus sur les aires protégées d’Environnement Canada, veuillez visiter Site Web d’Environnement Canada - Aires Protégées ou communiquez avec le Service canadien de la faune.

Réserve nationale de faune de l’Île Portage

La réserve nationale de faune (RNF) de l’Île Portage, dans la baie Miramichi, au Nouveau-Brunswick, fait partie d’une chaîne d’îles côtières, de cordons littoraux et de dunes bordant la côte est de la province. La RNF de l’Île Portage est un exemple unique d’île-barrière qui possède un habitat varié : dunes sans végétation, milieux humides intérieurs et dunes boisées. La RNF abrite une faune diversifiée, dont le Pluvier siffleur, qui est en voie de disparition.

L’île Portage consiste en une série de plages côtières de sable et de gravier et en un système dunaire de cordons et d’étangs peu profonds ou de creux interdunaires. Les plus vieux cordons de sable de l’île sont couverts de communautés dunaires suivant une certaine progression : ammophiles (Ammophila breviligulata) au sud, et lichen et forêt arbustive au nord. Les cordons dunaires du côté est de l’île et la frange bordant la baie protégée sont couverts d’espèces végétales favorisant les marais salés. Des marais d’eau saumâtre et des marécages se forment au centre des creux interdunaires.

Les eaux peu profondes entourant la RNF de l’Île Portage et sa baie protégée constituent une halte de repos et de migration pour la sauvagine. Les étangs des dunes et du centre de l’île offrent également un certain habitat à la sauvagine et aux oiseaux de marais nicheurs. Les plages et les plats de sable sont utilisés par les oiseaux de rivage migrateurs, et plusieurs couples de Balbuzards pêcheurs (Pandion haliaetus) nichent sur l’île.

Composée presque entièrement de sable, l’île Portage possède une géomorphologie très dynamique. Au cours des siècles, la forme de l’île a constamment changé. L’érosion a causé une perte radicale d’une grande superficie du côté est de l’île; en même temps, une accumulation de sable a entraîné une expansion vers le sud. Les changements climatiques et l’élévation prévue du niveau de la mer rendront ce système plus dynamique au fil du temps.

La Garde côtière canadienne a établi un phare sur l’île Portage en 1869. Celui-ci a été automatisé en 1970, et l’île a ensuite été déclarée propriété excédentaire. Son administration a été officiellement transférée au Service canadien de la faune (SCF) le 3 novembre 1970, et l’île a été désignée « réserve nationale de faune » le 8 novembre 1979.

Il n’y a ni routes ni bâtiments désignés dans la RNF de l’Île Portage. Le personnel du SCF visite l’île tous les deux ans pour la gestion des activités, dont la surveillance sommaire de l’effectif et de la diversité des oiseaux, le signalement des observations fauniques, l’inspection de l’utilisation par le public, l’examen de l’étendue des changements de l’habitat et la maintenance des panneaux de réglementation.

Il est entendu que le présent plan de gestion ne porte pas atteinte à la protection des droits existants - ancestraux ou issus de traités - des peuples autochtones du Canada découlant de leur reconnaissance et de leur confirmation au titre de l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982.

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