Canal du Nord

Des Canadiens construisent un pont sur le canal du Nord. Progression à l’est d’Arras. Septembre 1918.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada (No MIKAN 3194494)

Première Guerre mondiale

Date

27 septembre — 1er octobre 1918

Paramètres géographiques

Route Banteux — Gouzeaucourt (exclu) — Fins (exclu) — Ytres — Lagnicourt — Quéant — Cagnicourt — Récourt — Lécluse (exclu) : de là, la rivière Sensée

Contexte

Honneur de bataille intégrant l’incident tactique « Prise du bois de Bourlon », qui est officiellement appelé « Bataille du canal du Nord » et qui fait lui-même partie de la campagne nommée « Les batailles de la ligne Hindenburg ».Note de bas de page 1

Description

La construction du canal du Nord a été interrompue par le déclenchement de la guerre en 1914. Lorsque le Corps canadien (lieutenant-général sir A.W. Currie) s’en approche à l’automne de 1918, il se rend compte que l’obstacle est infranchissable. En effet, aux alentours du canal, on trouve des zones marécageuses, des ponts démolis et de redoutables positions de défense allemandes appelées « ligne de défense du canal du Nord ». Le commandant du Corps canadien, sir Arthur Currie, effectue une reconnaissance locale. Il constate qu’à la droite des lignes canadiennes s’étend une section sèche du canal, en face du village d’Inchy-en-Artois. Avec l’autorisation du feld-maréchal Haig, la frontière du territoire occupé par le Corps canadien est prolongée de 2 600 verges au sud afin d’intégrer cette parcelle de terrain. Currie planifie ensuite une traversée sur un front de trois brigades extrêmement étroit. Une fois l’obstacle franchi, le Corps transiterait par l’étroit passage pour ensuite se déployer sur la rive opposée dans le but de prendre les lignes allemandes par l’arrière. Dans la nuit du 26 au 27 septembre, le franchissement d’assaut est exécuté avec succès. Des structures de pont préconstruites et prépositionnées sont ensuite placées sur le canal tandis que l’artillerie et les forces d’infanterie de deuxième échelon traversent dans le sillage des brigades d’assaut. Le lendemain, la 4e Division canadienne (major-général sir D. Watson) s’empare de la colline escarpée que couronnent les chênes vénérables du bois de Bourlon, lequel domine les abords de la ville de Cambrai.

Lieutenant-général Currie, commandant du Corps canadien en France, et ADC. Lieu inconnu. Juin 1917.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada PA 001370 (No MIKAN 3191901)

Major-général Watson, commandant de la 4e Division canadienne. Lieu inconnu. Octobre 1917.
Source : Canada. Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada (No MIKAN 3222150)

Attribution :

Unités actuellement en service

Unités inscrites sur l’ordre de bataille supplémentaire

Unités dissoutes

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