Guide sur les syndromes associés aux ITS: Ulcérations anogénitales
Ce guide fournit un aperçu de la prise en charge et du traitement empirique d’ulcérations anogénitales associées aux infections transmissibles sexuellement (ITS). Les ulcérations anogénitales se caractérisent par des lésions anogénitales vésiculeuses, pustuleuses, érosives, ulcéreuses ou croûteuses accompagnées ou non d’une lymphadénopathie régionale.
Sur cette page :
- Importance en santé publique
- Étiologie courante associée aux ITS
- Manifestations cliniques
- Tests diagnostiques
- Traitement empirique et prise en charge
- Suivi
- Déclaration et notification aux partenaires
- Références
Importance en santé publique
Une étude américaine a démontré que plus de la moitié des ulcérations génitales étaient attribuables au virus Herpes simplex de type 1 ou 2 (VHS-1 ou VHS-2)Note de bas de page 1. L'herpès génital est une infection chronique caractérisée par des épisodes récurrents et une élimination asymptomatique du virus. Le VHS-1 et VHS-2 peuvent se transmettre verticalement au cours de la grossesse ou lors de l'accouchementNote de bas de page 2Note de bas de page 3 et l’herpès néonatal peut causer une morbidité grave (y compris des séquelles neurologiques ou sur le plan du développement à long terme) et est associé à un taux élevé de mortalitéNote de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6.
La syphilis peut provoquer des ulcérations anogénitales au site d’inoculation. Si elle n’est pas traitée, la syphilis entraîne de nombreuses complications graves. La syphilis peut être transmise verticalement pendant la grossesse et la syphilis congénitale peut avoir des conséquences graves, voire fatales, pour les nouveau-nésNote de bas de page 7. Même après un traitement pour la syphilis, le risque d’issues défavorables de la grossesse reste significativement plus élevé que pour les grossesses sans infectionNote de bas de page 8.
Les personnes atteintes d’ulcérations anogénitales ont un risque accru de contracter ou de transmettre le VIHNote de bas de page 9Note de bas de page 10.
Étiologie courante associée aux ITS
Les infections transmissibles sexuellement (ITS) associées aux ulcérations anogénitales comprennent :
- Le virus Herpes simplex de type 1 ou 2 (VHS-1 ou VHS-2)
- Treponema pallidum causant la syphilis
- Chlamydia trachomatis (CT) génotypes L1, L2 ou L3 causant la lyphogranulomatose vénérienne (LGV)
- Haemophilus ducreyi causant le chancre mou
- Klebsiella granulomatis causant le granulome inguinal (donovanose)
- Le virus de la mpoxNote de bas de page 11
Les ulcérations anogénitales chez les jeunes personnes sexuellement actives sont le plus souvent associées à une infection transmissible sexuellement (ITS)Note de bas de page 1.
Le VHS-1 et VHS-2 représentent plus de la moitié des cas d'ulcérations anogénitales associées aux ITSNote de bas de page 1Note de bas de page 12.
Les taux de syphilis infectieuse sont en augmentation au Canada depuis quelques années et des éclosions ont été déclarées dans la plupart des provinces et territoires depuis 2017. Envisagez un diagnostic de syphilis chez les personnes présentant des ulcérations anogénitales.
La lymphogranulomatose vénérienne (LGV) devrait également être envisagée comme cause possible d'ulcérations anogénitales. Depuis 2004, des éclosions de LGV sont survenues au Canada, principalement chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH).
Envisagez la mpox comme une cause possible d'ulcérations anogénitalesNote de bas de page 13. Entre le 28 avril 2022 et le 29 septembre 2023, 1 515 cas de mpox ont été signalés au Canada, affectant de manière disproportionnée les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH)Note de bas de page 14Note de bas de page 15Note de bas de page 16.
Envisagez le chancre mou (Haemophilus ducreyi) et le granulome inguinal (Klebsiella granulomatis) chez les personnes ayant eu des relations sexuelles lors d'un voyage dans une région endémique, chez les personnes dont le partenaire sexuel est originaire d'une région endémique, et dans un contexte d'éclosionNote de bas de page 17Note de bas de page 18Note de bas de page 19Note de bas de page 20Note de bas de page 21Note de bas de page 22. Le chancre mou est une cause majeure d'ulcérations anogénitales en Afrique subsaharienne et dans de nombreuses régions de l'Asie du Sud-Est et de l'Amérique latineNote de bas de page 23. Le granulome inguinal est endémique dans certaines régions tropicales et en développement, y compris l’ Inde, la Papouasie, la Nouvelle-Guinée, les Caraïbes, l’Australie centrale et l’Afrique australeNote de bas de page 24.
Les ulcérations génitales peuvent également être attribuables à des infections fongiques, virales ou bactériennes non transmissibles sexuellement, ainsi qu'à des affections non infectieuses de la peau et des muqueusesNote de bas de page 17Note de bas de page 18Note de bas de page 19Note de bas de page 20Note de bas de page 21Note de bas de page 22.
Il est possible d'identifier plus d'une étiologie lors de l'évaluationNote de bas de page 25.
Même après une évaluation diagnostique complète, au moins 25 % des personnes avec des ulcérations anogénitales n'ont aucun diagnostic confirmé par analyse de laboratoireNote de bas de page 26.
Manifestations cliniques
ITS | Apparence d'ulcération(s) |
Site | Autres caractéristiques |
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Chancre mou |
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Granulome inguinal |
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La mpox |
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Tests diagnostiques
Dans les cas d'ulcérations anogénitales, un test de détection pour le VHS-1 et VHS-2 et pour la syphilis devait faire partie des examens essentielsNote de bas de page 26. Vous référez aux Guides sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang propres à l'étiologie pour de l'information sur les tests diagnostiques et l'interprétation des résultats.
VHS-1 et VHS-2
- Effectuez un écouvillonnage des ulcérations ou des vésicules pour détecter le VHS-1 et VHS-2 par tests d'amplification des acides nucléiques (TAAN) ou culture virale (si possible).
Syphilis
- Effectuez un écouvillonnage des ulcérations ou des vésicules pour détecter la syphilis par des épreuves directes (non-sérologiques) tels que le TAAN ou le test d'immunofluorescence directe (IFA). Consultez le laboratoire local pour les options d'épreuves directes.
- Effectuez une sérologie pour la syphilis peu importe le stade d'infection suspecté.
Autres tests
- Les échantillons positifs pour Chlamydia trachomatis (CT) provenant de personnes présentant des symptômes compatibles avec la LGV et de partenaires sexuels de personnes ayant reçu un diagnostic de LGV devrait être acheminés à un laboratoire de santé publique provincial ou territorial ou au Laboratoire national de microbiologie (LNM) aux fins de génotypage de la LGV.
- En cas de suspicion de mpox, le liquide des lésions et/ou les croûtes, les galles et les écouvillons cutanés peuvent être soumis aux tests de réaction en chaîne de la polymérase (PCR). Consultez votre laboratoire de santé publique provincial ou territorial ou le LNM pour obtenir des instructions concernant la manipulation et le transport des échantillons avant de les soumettreNote de bas de page 31. Si la mpox est suspectée, il est recommandé de prendre des précautions contre la transmission par voie aérienne, par gouttelettes et par contactNote de bas de page 16.
- Envisagez des tests de détection de Haemophilus ducreyi (chancre mou) et de Klebsiella granulomatis (granulome inguinal) chez les personnes présentant un risque accru d'exposition.
- Pour toutes les ulcérations vulvaires, demandez des biopsies, des cultures, des frottis et une sérologie, le cas échéant.
- Offrez un test de dépistage du VIHNote de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38Note de bas de page 39Note de bas de page 40
Traitement empirique et prise en charge
La décision de traiter de façon empirique ou d'attendre les résultats des tests doit être fondée sur :
- La gravité de l'état clinique;
- La probabilité qu'une infection soit présente;
- Les facteurs de risque d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) décelés chez la personne;
- La disposition de la personne à s'abstenir de toute activité sexuelle et à revenir pour obtenir les résultats des tests ou faire l'objet d'un suivi.
Envisagez un traitement empirique pour l'herpès génitalNote de bas de page 26Note de bas de page 41Note de bas de page 42. Les objectifs principaux du traitement sont d'accélérer la guérison, de prévenir les complications et de réduire le risque de transmissionNote de bas de page 43. Consultez le Guide sur l'herpès génitale pour connaître les recommandations pour le traitement.
Chez les personnes ayant des facteurs de risque pour la syphilis ou la LGV et un tableau clinique compatible, envisagez un traitement empirique lorsque le suivi est incertain. Consultez les guides sur la Chlamydia et LGV ou la syphilis pour connaître les recommandations pour le traitement, le cas échéant.
Les soins de soutien sont un élément central de la prise en charge de la mpox, car les données sur l'efficacité clinique de traitements précis pour les cas de mpox chez l'humain sont limitéesNote de bas de page 16. Il convient de consulter un médecin spécialisé en maladies infectieuses pour tout cas suspect ou confirmé afin de discuter des options thérapeutiquesNote de bas de page 16.
Certains traitements existants de la variole, comme TPOXX (capsules de técovirimat monohydraté), pourraient jouer un rôle dans certains casNote de bas de page 16. Le médicament TPOXX est un antiviral administré par voie orale qui est indiqué pour le traitement de la variole humaine chez les adultes et les enfants pesant au moins 13 kg. À l'heure actuelle, son utilisation n'est pas approuvée par Santé Canada pour le traitement de la mpox ou d'autres infections à orthopoxvirusNote de bas de page 16. Toutefois, les recommandations concernant son utilisation hors indication se trouvent à l'adresse suivante : CADTH Health Technology Review on Tecovirimat (Tpoxx): Update (PDF) (en anglais seulement).
Envisagez de consulter un collègue expérimenté si le chancre mou ou le granulome inguinal est suspecté.
Suivi
Prévoyez un suivi pour fournir les résultats des tests, effectuez une réévaluation et confirmez le diagnostic.
L'indication pour le test de contrôle dépend de l'agent pathogène confirmé par les analyses de laboratoire. Dans le cas d'une infection suspectée ou confirmée d'herpès génital, de LGV ou de syphilis, consultez les Guides sur les ITSS propres à l'étiologie pour connaître les recommandations pour le suivi et le test de contrôle.
Envisagez de consulter un collègue expérimenté pour la prise en charge, le traitement et le suivi lorsque le chancre mou ou le granulome inguinal est suspecté.
Les cas suspects ou confirmés de mpox et leurs contacts devraient suivre les recommandations d'isolement de votre autorité de santé publique provinciale, territoriale ou locale.
Répétez le dépistage du VIH si le test de dépistage initial a été réalisé pendant la période fenêtre.
Déclaration et notification aux partenaires
Lorsqu'un traitement pour une ITS est indiqué, il convient d’informer, d'évaluer, de dépister et de traiter (le cas échéant) les partenaires sexuels. Consultez les guides propres à l'étiologie pour connaître les recommandations sur la déclaration obligatoire et la notification aux partenaires.
Pour les cas suspects ou confirmés de mpox, consultez les exigences de déclaration et les recommandations des autorités de santé publique provinciales, territoriales ou locales pour les contacts. Pour des directives actualisées sur la vaccination préexposition et postexposition contre la mpox, consultez le Guide canadien d'immunisation ou les calendriers et directives de vaccination provinciaux et territoriaux.
Consultez l'autorité de santé publique locale pour connaître les exigences de déclaration obligatoire et de notification aux partenaires pour le chancre mou et le granulome inguinal.
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