Rapport d’étape 2023-2024 sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang

Table des matières

• Avant-propos
• Glossaire des acronymes
  • Pleins feux : Plan d'action renouvelé du gouvernement du Canada sur les ITSS (2024-2030)
• Priorité n^o 1 : Vers la vérité et la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis
• Priorité n^o 2 : Stigmatisation et discrimination
  • Lutter contre la stigmatisation et la discrimination en lien avec les ITSS : Plan d'action sur les ITSS 2024-2030
• Priorité n^o 3 : Innovation communautaire - Mettre l'accent sur la prévention
  • Pleins feux : La Conférence nationale sur la syphilis congénitale
• Priorité n^o 4 : Rejoindre les personnes non diagnostiquées - accroître l'accès aux tests de dépistage des ITSS
• Priorité n^o 5 : Assurer la prévention, le traitement et les soins aux populations qui reçoivent des services de santé ou la couverture des prestations de soins de santé du gouvernement fédéral
• Priorité n^o 6 : Mettre à profit les connaissances actuelles et orienter les recherches futures
• Priorité n^o 7 : Mesurer l'impact - Assurer le suivi et rendre compte des tendances et des résultats
  • Principes de souveraineté des données autochtones : Les principes de PCAP des Premières Nations
  • Pleins feux : Réalisations clés du Plan d'action sur les ITSS 2019-2024
• Postface

Avant-propos

Le gouvernement du Canada demeure dévoué à réduire le fardeau des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) chez les personnes vivant au Canada. Le Canada s'engage à accélérer les efforts et à atteindre les objectifs stratégiques établis par l'Organisation mondiale de la Santé et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida.

Le plan du gouvernement du Canada, Accélérer notre intervention : plan d'action quinquennal du gouvernement du Canada sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang (« Plan d'action quinquennal ») ainsi que le Cadre d'action pancanadien sont des documents clés qui mettent en lumière la façon dont le Canada prévoit aborder les ITSS. Ces deux documents définissent les principes directeurs, les priorités et les domaines d'action qui font progresser les objectifs du Canada pour réduire les ITSS, améliorer l'accès aux tests, au traitement et aux soins ainsi qu'au soutien continus, réduire la stigmatisation et la discrimination qui créent des vulnérabilités aux ITSS.

Pour accélérer les efforts, le Plan d'action quinquennal (2019-2024) adopte une approche pangouvernementale et s'appuie sur le Cadre d'action pancanadien publié par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de la Santé en 2018.

Comme indiqué dans le Plan d'action quinquennal, le gouvernement du Canada s'engage à présenter des rapports d'étape annuellement afin de mettre en évidence les mesures que le Canada a prises pour atteindre ses buts et ses cibles. À ce titre,, ce présent rapport d'étape est le dernier de sa série; des rapports annuels ont été publiés pour 2019-2020, 2020-2022, 2022-2023. Similairement au Plan d'action quinquennal et aux rapports d'étape précédents, le présent Rapport d'étape 2023-2024 est organisé par sept domaines prioritaires :

Le Rapport d'étape 2023-2024 décrit les activités entreprises par neuf ministères fédéraux du 1^er avril 2023 au 31 mars 2024 (exercice financier 2023-2024) et met en lumière des activités clés, telles que le Plan d'action renouvelé du gouvernement du Canada sur les ITSS (2024-2030), la Conférence nationale sur la syphilis congénitale et les réalisations clés du Plan d'action quinquennal 2019-2024.

Glossaire des acronymes

Priorité n^o 1 : Vers la vérité et la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis

Le Plan d'action 2019-2024 a réitéré l'engagement du gouvernement du Canada à mettre en œuvre les appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation par une approche pangouvernementale afin de s'assurer que les iniquités structurelles et les déterminants sociaux de la santé sont pris en compte dans la riposte ITSS parmi les communautés autochtones. Pour contribuer à la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis, le gouvernement du Canada :

• A investi dans des approches intégrées multidisciplinaires culturellement sécuritaires élaborées et dirigées par des organisations autochtones pour réduire les iniquités en santé, la stigmatisation et la discrimination à travers :
  • Le soutien du CAAN : Communautés, alliances et réseaux pour organiser les événements de la Semaine de sensibilisation au sida chez les Autochtones en décembre 2023.
  • A travaillé à rendre le Modèle de programme correctionnel intégré plus adapté sur le plan culturel et plus réceptif aux peuples autochtones vivant dans les établissements correctionnels.
  • A soutenu tous les pavillons de ressourcement pour encourager et faciliter l'accès au traitement par agonistes opioïdes.
  • A soutenu le dialogue continu avec les partenaires des pavillons de ressourcement pour assurer que les services de santé offerts dans les pavillons sont adaptés sur le plan culturel.
  • A appuyé le programme « Connaissez votre statut » (an anglais seulement) - un modèle intégré de soins comprenant trois services de base : le dépistage, la réduction des méfaits et le soutien pour des soins infirmiers et des services de sensibilisation spécialisés pour relier les gens au traitement et aux soins.
    • En 2023-2024, parmi les 75 communautés autochtones, 43 communautés ont accès aux trois services de base ou au programme complet « Connaissez votre statut » et 32 communautés ont accès au programme partiel « Connaissez votre statut » (un ou deux services de base).
  • Dirigeant le premier des quatre appels de financement en 2023-2024, ces initiatives ont permis de financer les autotests du VIH, d'autres dépistages d'ITSS, des soins culturellement sécuritaires et la réduction des méfaits.
  • A soutenu la programmation décentralisée et fondée sur les distinctions dans le dépistage communautaire dirigé par les autochtones.
• A augmenté les connaissances des fournisseurs de soins qui desservent les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis :
  • A animé conjointement un webinaire sur les autotests du VIH avec l'Autorité de santé intertribale du Nord.
  • A collaboré avec l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux pour créer un webinaire sur la syphilis basé sur le guide d'utilisation optimal récemment mis à jour.
  • A organisé une Conférence nationale sur la syphilis congénitale avec un atelier dirigé par des partenaires Autochtones sur les obstacles à l'accès aux soins de santé, en particulier les soins prénataux pour les ITSS pour les communautés du Nord, éloignées ou isolées.
  • A développé conjointement des ressources pour sensibiliser à la syphilis et I=I avec des leaders de la communauté autochtone. Les ressources ont été traduites dans plusieurs langues autochtones. A publié des vidéos de sensibilisation au VIH mettant en vedette des récits autochtones, pour assurer la pertinence culturelle et l'accessibilité.
  • A mis à jour la Directive médicale sur les infections transmissibles sexuellement pour créer une nouvelle directive médicale sur la syphilis, permettant aux infirmières de réaliser des tests et d'administrer la première dose de traitement pour la syphilis.
  • A collaboré avec l'équipe nationale d'épidémiologie d'urgence et les soins primaires pour élaborer un outil de suivi des cas d'ITSS et un cadre pour les communautés.
• A investi 2,6 millions de dollars pour répondre au besoin urgent de science de la mise en œuvre et de recherche sur les interventions de la syphilis en évolution rapide et pour améliorer la mobilisation des connaissances pour la recherche sur la syphilis.
  • Tous les projets devaient inclure la prise en compte des peuples autochtones dans leurs propositions. Un financement dédié était disponible pour les demandes menées par des communautés autochtones, avec un projet axé sur des femmes autochtones dans la réponse aux éclosions de syphilis infectieuse et congénitale, qui touchent de manière disproportionnée les communautés autochtones. Cela représentait un investissement de 379 000 $.
• A établi des relations significatives en faisant appel aux dirigeants communautaires, aux autorités sanitaires autochtones, aux conseils tribaux et aux membres de la communauté :
  • A collaboré avec les autorités sanitaires des Premières Nations, les communautés autochtones et les partenaires de la Direction générale du Laboratoire national de microbiologie (DGLNM) pour mettre en œuvre les tests sur échantillons de sang séché (ESS) et les tests de dépistage aux points de services (DPS) dans la communauté.
• A fourni 5 millions de dollars dans le cadre du Fonds de réduction des méfaits (2022-2027) pour soutenir cinq projets dirigés par des Autochtones.
  • Un tel projet, « Élargir une approche décolonisée de la réduction des méfaits » à Regina, en Saskatchewan, mené par All Nations Hope, propose des navigateurs culturels/de santé autochtones. Ces navigateurs offrent des services de réduction des méfaits, de sensibilisation et de soutien aux personnes vivant avec le VIH et aux personnes qui utilisent et partagent du matériel de consommation de substances. Depuis sa création, le projet a touché plus de 170 personnes.
• A lancé une Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances (SCDAS) renouvelée et a introduit le principe d'équité, aux côtés des principes de compassion, de collaboration et d'exhaustivité, pour guider les actions fédérales visant à aborder la crise des surdoses et les facteurs complexes qui contribuent aux préjudices liés aux substances, y compris les liens avec la santé mentale, le logement, l'insécurité économique et la douleur chronique, entre autres.

Priorité n^o 2 : Stigmatisation et discrimination

La stigmatisation et la discrimination entraînent des répercussions directes et négatives sur la santé de toutes les personnes touchées par les ITSS et vulnérables à celles-ci. Elles peuvent créer de nombreuses barrières qui restreignent l'accès au dépistage, aux traitements et aux soins efficaces pour les ITSS. Pour réduire la stigmatisation et la discrimination liées aux ITSS, le gouvernement du Canada :

• A contribué aux efforts visant à lutter contre la stigmatisation liée à la consommation de substances:
  • A continué de collaborer avec les ministères, les provinces et les territoires et d'autres partenaires pour promouvoir et appuyer les efforts de réduction de la stigmatisation, notamment par la diffusion de ressources sur les meilleures pratiques, le développement de partenariats et l'intensification du travail de réduction de la stigmatisation.
  • A continué d'établir des relations et à communiquer régulièrement avec des individus et des organismes qui représentent des personnes ayant diverses expériences vécues passées ou présentes en lien avec la consommation de substances.
  • A financé et appuyé des organismes, y compris les organismes dirigés par des personnes ayant diverses expériences vécues passées ou présentes, qui travaillent à réduire la stigmatisation au moyen du Programme sur l'usage et les dépendances aux substances (PUDS). Ces initiatives comprennent :
    • Financement de l'Association communautaire d'entraide par les pairs contre les addictions pour lutter contre la stigmatisation liée à la consommation de substances à travers le projet « Diriger le changement des systèmes qui perpétuent la stigmatisation entourant la consommation de substances : passer de la mobilisation à l'action. » Au cours du projet :
      • 7 012 personnes ont participé aux possibilités d'apprentissage offertes par l'organisme;
      • 3 941 intervenants ont eu accès à des ressources de sensibilisation sur la réduction de la stigmatisation;
      • 103 intervenants à l'échelle du système ont suivi la formation « La stigmatisation prend fin avec moi » afin de mieux comprendre la stigmatisation et ses obstacles en lien avec les professionnels de la santé, ce qui a permis à 94 % des participants interrogés de se sentir confiants dans l'utilisation d'un langage axé sur la personne lorsqu'ils communiquent sur l'usage de substances et les personnes qui en font usage.
    • Financement du projet « Pratiques tenant compte des traumatismes et de la résilience » en collaboration avec Fraser Health Authority afin de réduire les préjugés et améliorer les soins en enseignant aux professionnels de la santé et des services sociaux l'autocompassion et la pratique axée sur les traumatismes.
      • L'organisme a pu offrir 138 occasions d'apprentissage à plus de 1 178 participants au cours du projet.
    • Financement du projet « Youth for Change » (Jeunesse pour le changement) géré par les services communautaires de Midaynta. Ce projet visait à réduire les obstacles, y compris la stigmatisation, auxquels sont confrontés les jeunes et les familles de la communauté noire pour accéder aux services de toxicomanie et à accroître la disponibilité de services culturellement appropriés.
      • Au cours du projet, 14 produits de connaissance ont été créés et distribués pour répondre aux besoins spécifiques de la communauté noire, ainsi que 49 occasions d'apprentissage pour soutenir les jeunes et les parents dans la gestion des problèmes liés à la consommation de substances et à la santé mentale.
  • La nouvelle Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances a continué de soutenir les efforts d'éducation du public afin de sensibiliser aux méfaits liés aux substances, de promouvoir la recherche d'aide et de réduire la stigmatisation, ainsi que les initiatives communautaires visant à prévenir, retarder et réduire la consommation de substances et les méfaits qui y sont associés chez les jeunes. Parmi les activités menées en 2023 et 2024, on compte :
    • La poursuite du programme de sensibilisation des jeunes « Soyez Au Fait sur les opioïdes », destiné aux jeunes et aux jeunes adultes afin de les informer sur les réalités entourant les opioïdes, les moyens de réduire les risques et les méfaits liés à la stigmatisation de l'usage de substances.
    • La poursuite de la campagne d'éducation publique « Allégeons le fardeau », qui cible les hommes occupant des emplois physiquement exigeants et qui vise à réduire la stigmatisation liée à la demande d'aide.
• A soutenu des activités et interventions communautaires visant à réduire la stigmatisation et la discrimination et à promouvoir la diversité.
  • A investi plus de 599 000 $ du 28 mars 2022 au 30 juin 2024 pour soutenir un projet de la Société du Centre de recherche communautaire intitulé « Combler l'écart : Renforcer la compétence des professionnels de la santé envers les personnes aux deux esprits, lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers, intersexuées et autres personnes qui s'identifient comme faisant partie des communautés de sexes et de genres divers (2ELGBTQI+) au Canada. »
    • Le projet visait à renforcer les connaissances et les compétences des prestataires de soins primaires afin d'offrir des services de santé et des soutiens affirmatifs, pertinents et à jour aux personnes 2ELGBTQI+.
  • A investi plus de 579 000 $ du 17 janvier 2023 au 31 mars 2024 pour soutenir le projet de CAAN : Communautés, Alliances et Réseaux intitulé « Se souvenir : Histoires de 2 esprits du mouvement autochtone de lutte contre le VIH au Canada ».
    • Ce projet visait à augmenter la capacité de CAAN : communautés, alliances et réseaux à prévenir ou à combattre la violence fondée sur le genre envers les femmes, les filles ou les personnes autochtones 2ELGBTQI+ en remettant en question les hypothèses, en mettant au premier plan les récits et perspectives des personnes 2ELGBTQI+ et en célébrant leurs contributions en documentant les façons dont elles ont remis en cause le statu quo et exigé une réponse adaptée au VIH pour les communautés autochtones à travers le Canada.
  • A investi plus de 538 000 $ du 29 octobre 2021 au 31 mars 2024 pour soutenir le projet du Réseau juridique VIH intitulé « Une place à la table : centrer les expériences de violence fondée sur le genre des femmes criminalisées ».
    • Ce projet visait à aider à mettre fin à la violence fondée sur le genre chez les femmes et les personnes de divers genres qui vendent/échangent des services sexuels, consomment des drogues ou vivent avec le VIH à travers le Canada.
  • A financé la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le VIH/sida (COCQ-SIDA) pour une campagne provinciale Indétectable = Intransmissible (I=I) visant à encourager le dépistage du VIH pour une meilleure connaissance de son statut sérologique, renforcer la rétention dans les soins pour améliorer les résultats de santé et atteindre la suppression virale, tout en réduisant la stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH.
  • A financé la Société canadienne du sida pour fournir aux organismes communautaires des ressources leur permettant de développer des outils et du matériel d'information sur I=I, afin de promouvoir le bien-être des personnes vivant avec le VIH et réduire la stigmatisation.
  • A financé le projet du Réseau juridique VIH intitulé « Améliorer la santé et les droits de la personne : Créer un environnement favorable ». Cette initiative comprend l'élaboration d'analyses intersectionnelles, le développement de ressources culturellement adaptées et la mise en œuvre d'activités de traduction et d'échange des connaissances avec les décideurs/leaders pour améliorer les résultats en matière de santé des personnes vivant avec le VIH.
• A abandonné la politique du ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada concernant la notification automatique aux partenaires pour les personnes demandant un parrainage dans la catégorie des familles parrainées et des réfugiés à charge ayant obtenu un résultat positif au test de dépistage du VIH.
• A fourni des renseignements à jour pour sensibiliser et réduire la stigmatisation entourant les ITSS.
  • A élaboré deux stratégies de mobilisation des connaissances sur I=I et la syphilis, visant à accroître la sensibilisation et à réduire la stigmatisation afin d'encourager le dépistage et le traitement du VIH et de la syphilis. Ces stratégies ont été élaborées en collaboration avec plus de 250 partenaires multisectoriels, incluant des ministères fédéraux, des représentants provinciaux et territoriaux, des leaders autochtones, des professionnels de la santé, des chercheurs, des leaders communautaires, des populations clés et des membres du grand public. Elles ont permis de mettre en place :
    • Des campagnes publicitaires payantes ciblant la population générale en mettant l'accent sur l'engagement des communautés autochtones et des professionnels de la santé. Les publicités I=I ont atteint plus de 41 millions de personnes, dont près de cinq millions de professionnels de la santé. Les annonces sur la syphilis ont atteint plus de 10 millions de personnes, dont plus de 1 million de professionnels de la santé. Les deux campagnes ont utilisé des plateformes modernes telles que YouTube, TikTok, Tinder et Grindr, qui ont été essentielles pour engager un public plus jeune et ceux qui utilisent fréquemment les médias numériques, élargissant ainsi la portée et l'impact des messages de santé.
    • Des pages de campagne sur Canada.ca dédiées à I=I et à la syphilis pour fournir des renseignements et des ressources accessibles en langage clair pour compléter les campagnes publicitaires et soutenir les efforts continus de sensibilisation.
    • Un programme d'ambassadeurs de marque engageant des étudiants dans 30 campus postsecondaires au Canada, distribuant plus de 4 200 ressources sur la syphilis dans le but de sensibiliser à la syphilis, de lutter contre la stigmatisation et de normaliser les conversations sur la santé sexuelle et les ITSS.
    • Des témoignages vidéo et des épisodes de baladodiffusions mettant en lumière les expériences de personnes vivant avec le VIH, dans le but d'offrir des perspectives de vie réelles en lien avec le VIH et de favoriser une meilleure compréhension et plus d'empathie au sein de la communauté.
    • Une ressource pour les prestataires de services et les professionnels de la santé sur les soins centrés sur la personne et tenant compte des traumatismes, afin de réduire la stigmatisation et d'améliorer la qualité des soins fournis aux personnes touchées par la syphilis et d'autres ITSS.
    • Un ensemble de ressources pour les professionnels de la santé et les communautés, contenant des conseils pour communiquer efficacement la notion Indétectable = Intransmissible (I=I) sans perpétuer la stigmatisation.
    • Un ensemble de ressources sur la syphilis pour les organismes communautaires, y compris des traductions dans 15 langues autochtones et non officielles, pour assurer l'accessibilité, la pertinence culturelle, et pour aider à lutter contre la stigmatisation et la discrimination en promouvant des documents inclusifs.
    • Une conférence nationale dédiée à la lutte contre la syphilis congénitale, qui comprenait des séances sur la réduction de la stigmatisation, rassemblant plus de 75 délégués de six secteurs distincts, dont des professionnels de la santé, des leaders communautaires et des partenaires.
  • Les communications continues, notamment au moyen de campagnes de sensibilisation, de publications sur les médias sociaux, de déclarations, d'un article de blogue et d'autres publications axées sur l'élimination de la stigmatisation liée aux ITSS en normalisant la santé sexuelle, en positionnant la santé sexuelle comme faisant partie de la santé globale, en encourageant un dialogue ouvert et positif sur la sexualité.
    • À l'occasion de la Journée mondiale du sida 2023, le Conseil des médecins hygiénistes en chef a publié une déclaration de soutien pour I=I et a encouragé les professionnels de la santé à intégrer I=I dans leurs échanges avec les patients.
    • Durant la Semaine de sensibilisation à la santé sexuelle 2024, l'administratrice en chef de la santé publique du Canada a publié une déclaration sur la syphilis pour mettre en lumière les risques graves pour la santé posés par la syphilis au Canada.
  • Continuer à mettre à jour la page de surveillance des ITSS de Canada.ca et les guides sur les ITSS à mesure que de nouveaux renseignements deviennent disponibles.
    • Mises à jour des recommandations de dépistage de la chlamydia et de la gonorrhée pendant la grossesse pour refléter les recommandations publiées.
    • Mise à jour des recommandations de dépistage de la syphilis pour les adultes et les personnes adolescentes non enceintes, en fonction des recommandations récemment publiées.
    • Les recommandations consolidées sur le dépistage et la gestion des verrues anogénitales externes causées par le virus de papillome humain (VPH).
• A poursuivi la mise en œuvre du Plan d'action fédéral 2ELGBTQI+, lancé en août 2022, qui vise à faire progresser les droits et l'égalité pour les personnes aux deux esprits, lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer, intersexuées et les autres personnes qui s'identifient comme faisant partie de communautés de sexes et de genres divers (2ELGBTQI+) au Canada.
• A investi dans la recherche pour comprendre la stigmatisation et la discrimination chez les personnes 2ELGBTQI+ en :
  • Faisant progresser les travaux sur plusieurs initiatives de recherche dans le cadre du Plan d'action fédéral pour les personnes 2ELGBTQI+.
    • En 2023-2024, Femmes et Égalité des genres Canada a lancé/clôturé un appel de propositions pour la recherche communautaire basée sur les 2ELGBTQI+. Cinq projets de recherche communautaire pluriannuels débuteront en 2024-2025, dont un sur l'accès aux soins de santé sexuelle et reproductive pour les personnes 2ELGBTQI+ au Canada.
    • À partir de 2023-2024, en collaboration avec Statistique Canada, Femmes et Égalité des genres mène une étude pour évaluer la faisabilité de la collecte de données spécifiques aux personnes intersexuées au Canada. Le rapport interne final sera produit d'ici la fin de l'exercice 2024-2025.
  • Poursuite des travaux sur une enquête nationale 2ELGBTQI+ participative en :
    • Menant des séances de mobilisation avec le Comité des directeurs généraux sur les enjeux 2ELGBTQI+ et le Comité de partenariat communauté-gouvernement du Canada sur les thèmes et sous-thèmes de l'enquête à l'automne/hiver 2024-2025.
    • Finalisant une approche pour mandater une organisation tierce chargée de mener l'enquête en 2024-2025.
  • Fournissant plus de 234 000 $ pour soutenir l'enquête du Réseau des lesbiennes du Québec sur l'invisibilité des femmes lesbiennes, bisexuelles et queers au sein de la communauté 2ELGBTQI+ au Canada et l'organisme de la conférence pancanadienne sur les femmes+.
  • Contribuant plus de 184 000 $ au financement de la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu universitaire de l'Université du Québec à Montréal pour son projet sur le consentement sexuel et les stéréotypes de genre chez les jeunes Québécois, en particulier les personnes 2ELGBTQI+.
• Soutenant plus de 70 projets dans le cadre du Fonds d'initiatives communautaires en matière de VIH et d'hépatite C et du Fonds pour la réduction des méfaits pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination vécues par les populations clés. En voici quelques-uns :
  • Association canadienne de santé publique : fournit des ressources pour aider à renforcer les capacités des organismes de santé et de services sociaux à mettre en œuvre des formations et des interventions de réduction de la stigmatisation qui réduiront les obstacles aux services liés aux ITSS.
    • A offert un cours en ligne accrédité aux médecins de famille et autres professionnels de la santé sur la prestation de services pour les ITSS culturellement adaptés et sécuritaires, qui a permis de former près de 300 prestataires de soins cliniques à compter de 2023-2024.
  • Action Canada pour la santé et les droits sexuels, qui développe une campagne de marketing social visant à surmonter les barrières d'attitude et de motivation rencontrés par les jeunes marginalisés et qui influent sur les taux de dépistage au sein de ces populations.
    • En 2023-2024, la campagne de marketing social a généré plus de 5 millions d'impressions publicitaires sur TikTok (3 millions), Snapchat (1 million) et Meta (1 million).
  • Alliance nationale contre le racisme anti-noir en tant que cause fondamentale, les connaissances africaines, caribéennes et noires dans la lutte contre le VIH/sida (qui est composée de quatre organismes partenaires à travers le Canada) : développe des outils et des compétences et offre un soutien pour les organismes de lutte contre le VIH afin d'évaluer leurs services selon un indice de racisme anti-noir et de développer de nouvelles pratiques et politiques pour réduire le racisme anti-noir au sein de leurs organismes.
    • En 2023-2024, 65 % des répondants de la clientèle cible ont déclaré avoir mis en place un changement de politique ou de pratique, soit personnellement, soit au sein de leur organisation, pour améliorer la nature adaptée sur le plan culturel et exempte de stigmatisation des services de dépistage, de prévention, de traitement, de soins continus et de soutien en matière d'ITSS.
  • L'Unity Health Toronto : développe et met en œuvre des interventions pilotes pour réduire la stigmatisation et améliorer le bien-être global des personnes vivant avec le VIH. La fondation Toronto People with AIDS appuie davantage l'initiative santé d'Unity Health Toronto en abordant les intersections de la race, de l'orientation sexuelle, du statut d'immigration, du genre et d'autres identités vécues qui rendent ces communautés plus vulnérables au racisme, à la stigmatisation et à la discrimination, à l'acquisition d'ITSS, à de moins bons résultats en matière de santé physique et mentale, à l'itinérance et à la pauvreté, entre autres.

Priorité n^o 3 : Innovation communautaire - Mettre l'accent sur la prévention

Les initiatives communautaires jouent un rôle crucial dans la capacité du Canada à atteindre les objectifs mondiaux, à réduire les obstacles et à aborder les iniquités systémiques qui affectent la vulnérabilité des personnes aux ITSS de manière culturellement appropriée. Pour s'assurer que les communautés sont soutenues, le gouvernement du Canada :

• A répondu à la crise des surdoses dans les communautés en :
  • Élargissant le programme d'échange de seringues en prison (PESP) et le service de prévention des surdoses dans des sites à travers le Canada.
  • Accordant des exemptions en vertu de classe 56(1) sous la Loi réglementant certaines drogues et autres substances pour autoriser l'établissement des sites de consommation supervisées des sites de Besoins urgents en santé publique et des sites de contrôle des substances.
    • En particulier, des exemptions en vertu de classe 56(1) fut accordées pour soutenir la mise en œuvre des différent types de site de consommation supervisées afin d'atteindre de divers populations, y compris des services autonomes, des unités mobiles, des sites co-localisés avec les centres de santé communautaire, des sites pour patients en milieu hospitalier ou ambulatoire, des refuges et des structures de soutien pour sans-abri et des structures de logement avec services de soutien.
• A appuyé les efforts communautaires visant à rejoindre les personnes non diagnostiquées et à les orienter vers la dépistage, les traitements et les soins :
  • Fournissant 1,5 million de dollars en financement à durée limitée pour soutenir des interventions communautaires visant à lutter contre l'augmentation des taux de syphilis infectieuse et congénitale parmi les populations clés touchées de manière disproportionnée.
    • Le financement a soutenu une réponse nationale aux hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, ainsi que des réponses locales qui ont rejoint les populations touchées dans les provinces des prairies.
  • A fourni un financement pour le renforcement des capacités au RÉZO, un organisme basé à Montréal, qui offre des services d'éducation et de prévention pour le VIH et d'autres activités liées aux ITSS, telles que la surveillance des défis et des obstacles rencontrés par les communautés.
  • A investi 450 000 $ pour soutenir la « Toronto People With AIDS Foundation » dans la création d'un centre communautaire sur le VIH et les ITSS afin de promouvoir la santé et l'égalité sociale des membres de la communauté noire, autochtone, racialisée et d'autres groupes marginalisés 2ELGBTQI+ vivant avec le VIH/sida et d'autres ITSS à Toronto.
  • A lancé le nouveau programme « prévention de l'usage de substances chez les jeunes », qui vise à réduire les méfaits liés à la consommation de substances chez les jeunes dans les communautés à travers le Canada.
    • Le 26 juin 2024, la ministre de la Santé mentale et des toxicomanies et ministre déléguée de la Santé ont annoncé un financement de plus de 3,1 millions de dollars pour des projets à travers le pays qui s'attaqueront aux causes fondamentales de la consommation de substances chez les jeunes.
  • La Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances renouvelée continue de soutenir les efforts d'éducation du public pour sensibiliser aux méfaits liés aux substances, encourager le recours à l'aide et réduire la stigmatisation, ainsi que les efforts communautaires visant à prévenir, retarder et réduire la consommation de substances et les méfaits qui y sont liés chez les jeunes.
    • Un exemple est le lancement de la campagne d'éducation publique sur la consommation de plusieurs substances, « Qui dit vrai? », conçue pour les élèves de la 4e à la 6e année, afin d'éduquer les élèves sur les risques liés à l'alcool, au cannabis, au tabac et aux produits de vapotage.
• Facilité la mobilisation des intervenants clés et les parties prenantes pour partager des connaissances, des renseignements et des interventions efficaces visant à aborder les ITSS au Canada.
  • Fournit 3,9 millions de dollars annuellement (2022-2027) pour soutenir le rôle de CATIE en tant que courtier national de connaissances sur les ITSS.
    • CATIE est un organisme national fondé sur des données probantes qui vise à renforcer la réponse du Canada au VIH et à l'hépatite C en faisant le lien entre la recherche et la pratique. CATIE connecte les prestataires de soins de première ligne et les organismes communautaires avec les dernières avancées scientifiques et promeut les bonnes pratiques pour les programmes de prévention et de traitement afin d'aider à soutenir une approche cohérente et fondée sur des preuves pour aborder les ITSS au Canada.
    • Dans l'ensemble, en 2023-2024, 99 % des répondants des publics cibles (les prestataires de soins de première ligne, les éducateurs et les organismes communautaires, les professionnels de la santé publique et des soins de santé ainsi que les décideurs des politiques et des programmes) ont signalé une augmentation de leurs connaissances sur les mesures de prévention efficaces et fondées sur des données probantes contre le VIH, l'hépatite C ou les ITSS connexes.
  • Organisé des webinaires en partenariat avec des organismes communautaires financées et d'autres intervenants en ITSS pour partager les leçons apprises et les pratiques exemplaires avec les participants à travers le Canada, cela comprend :
    • Un webinaire organisé avec Action Canada pour la santé et les droits sexuels mettait l'accent sur la façon dont les professionnels de la santé peuvent parler de santé sexuelle dans le cadre global de la santé et du bien-être.
    • Un webinaire organisé avec le Réseau canadien de l'hépatite B sur l'importance de l'hépatite B au Canada à travers une présentation d'études du réseau.
    • Un webinaire, animé par CATIE, s'est concentré sur l'histoire de la syphilis au Canada, la situation actuelle et ce qui peut être fait pour faire face à l'augmentation des taux de syphilis.
    • Deux webinaires ont été organisés sur la gestion des antimicrobiens pour les infirmières au Canada. Le premier webinaire mettant en vedette l'Association des infirmières et infirmiers du Canada et le Cadre de compétences en matière de gestion des antimicrobiens pour les infirmières et infirmiers canadiens, et le deuxième webinaire, avec Vancouver Coastal Health, portaient sur les obstacles et les occasions en matière de gestion des antimicrobiens chez les infirmières canadiennes.
    • Services aux Autochtones Canada ont lancé une séance ouverte sur les ITSS avec des présentateurs de Fostering Open eXpression among Youth (FOXY) ( Favoriser l'expression ouverte chez les jeunes) et Strength, Masculinities and Sexual Health (SMASH) (Force, masculinité et santé sexuelle), ainsi que du Centre du festin traditionnel de recherche autochtone sur les ITSS.
    • CATIE et Services aux Autochtones Canada ont collaboré pour proposer un webinaire intitulé « Renforcement des capacités des professionnelles de la santé en matière de conversations sur la santé sexuelle et le VIH » et des cours autodirigés sur la prévention du VIH.

Priorité n^o 4 : Rejoindre les personnes non diagnostiquées - accroître l'accès aux tests de dépistage des ITSS

Le dépistage des ITSS permet aux personnes d'accéder aux soins, au traitement et au soutien, et peut finalement réduire la transmission des infections. L'élargissement des stratégies novatrices de dépistage des ITSS augmente la capacité d'atteindre les personnes non diagnostiquées. Pour améliorer l'accès au dépistage des ITSS, le gouvernement du Canada :

• A développé et déployé une technologie qui soutient l'accès équitable aux tests :
  • A collaboré avec la DGLNM et Services aux Autochtones Canada pour développer des options innovantes pour les tests DPS dans la communauté, y compris la formation, la dépistage et la surveillance de la qualité.
    • Huit technologies différentes de tests DPS étaient disponibles au cours de l'exercice financier 2023-2024 (test moléculaire GeneXpert pour le VIH, le VPH, le virus de l'hépatite C [VHC], Chlamydia trachomatis/Neisseria gonorrhoeae, tests rapides INSTI pour le VIH [DPSou autotest] et le VIH/syphilis, ainsi que le test rapide Oraquick pour le VHC.
    • Les tests de dépistage du VIH, du VHC, de l'hépatite B et de la syphilis sont disponibles. La formation sur la collecte d'échantillons de sang séché (ESS) pour les tests continue de s'étendre dans les communautés à travers les régions - sept provinces ont des activités de collecte d'ESS pour soutenir les communautés dans la réponse aux besoins de dépistage des ITSS.
  • A collaboré avec les Services aux Autochtones Canada et la DGLNM pour coordonner les soutiens en matière de dépistage communautaire pour diverses ITSS identifiées comme des priorités par les communautés.
    • Les approches fondées sur les distinctions pour le dépistage communautaire décentralisé et mené par les Autochtones s'alignent avec les priorités identifiées par les dirigeants communautaires.
    • Toutes ces méthodes aident à renforcer et à maintenir la capacité de dépistage rapide tout en réduisant les obstacles à l'accès aux services de santé pour les ITSS.
    • Jusqu'à maintenant, 2095 tests pour Chlamydia trachomatis/Neisseria gonorrhoeae, le VHC, le VPH et le VIH ont été fournis en vue de leur utilisation dans les communautés, ainsi que 6 472 tests multiplex pour le VIH et la syphilis. Vingt et un sites ont reçu une formation (en personne ou virtuelle) pour améliorer la dépistage communautaire. À l'heure actuelle, 235 communautés ont la capacité d'effectuer des tests moléculaires pour les ITSS.
    • Travailler avec les partenaires communautaires pour identifier les possibilités de renforcement des capacités afin de favoriser les approches culturellement appropriées pour soutenir les membres de la communauté, y compris les ressources de formation qui soutiennent les professionnels autres que les professionnels de la santé.
  • A développé des ressources de formation en français et en anglais (vidéos, guides rapides et sessions en direct, virtuelles ou en personne) qui peuvent être utilisées et adaptées selon les besoins des communautés pour répondre aux besoins individuels de manières culturellement approprié et sécuritaires.
  • A animé des séances pour présenter les options de dépistage (ESS, moléculaire, tests rapides) aux communautés intéressées.
  • A approvisionné une petite réserve de divers tests pour le VIH, le VHC, le test multiplex pour le VIH/VHC, le VPH et Chlamydia trachomatis/Neisseria gonorrhoeae, qui peuvent être déployés rapidement dans les communautés afin d'atténuer le risque ou la menace d'éclosion, avec le soutien de la DGLNM pour la formation et la surveillance de la qualité.
• A initié, organisé, financé et administré un essai clinique (sous l'approbation de la Direction des instruments médicaux de Santé Canada) pour évaluer un test de DPS pour la syphilis à Vancouver, en Colombie-Britannique, le test de dépistage des anticorps Reveal^®TP (Syphilis) (MedMira, Inc., Halifax, Nouvelle-Écosse). Ce travail, mené par DGLNM, répondait à la demande des dirigeants communautaires pour un produit détectant que la syphilis, en raison de la stigmatisation liée au VIH. Deux autres essais cliniques avec des produits DPS différents ont été planifiés pour des travaux futurs.
• A facilité la disponibilité de nouvelles technologies de test sur le marché canadien.
  • A joué un rôle dans l'accès aux nouvelles technologies de dépistage des ITSS en continuant de permettre aux professionnels de la santé d'avoir accès à des dispositifs médicaux non homologués par l'entremise du Programme d'accès spécial, y compris des tests de dépistage du VHC, de la syphilis et du VIH pour des applications cliniques où les dispositifs homologués existants n'étaient pas disponibles ou n'étaient pas adaptés, améliorant ainsi les soins globaux aux patients liés aux ITSS.
• A investi un montant supplémentaire de 8,6 millions de dollars pour l'achat et la distribution de trousses d'autotests du VIH, s'ajoutant à un investissement initial de 8 millions de dollars en 2022-2023. Jusqu'à la fin de mars 2024 :
  • Près de 240 000 trousses de dépistage ont été distribuées à plus de 450 groupes communautaires à travers le Canada.
  • Ces organisations communautaires ont distribué près de 150 000 trousses à plus de 60 000 personnes dans chaque province et territoire.
  • Près de la moitié (46 %) de tous les destinataires de trousses de dépistage qui ont rempli un sondage démographique ont indiqué qu'ils n'avaient jamais été testés pour le VIH auparavant.
• A investi dans les possibilités d'apprentissage pour les professionnels de la santé :
  • A collaboré avec l'Université de la Colombie-Britannique pour financer le développement d'un cours de formation médicale continue accrédité sur I=I pour les professionnels de la santé.
    • Ce cours a fourni aux professionnels de la santé les connaissances et les outils nécessaires pour intégrer le message I=I dans leur pratique tout en offrant des soins des manières culturellement appropriés et sécuritaires dans des environnements sûrs et non stigmatisants.
  • A développé et diffusé des produits de sensibilisation et de connaissance sur le VIH et la syphilis adaptés pour les professionnels de la santé, y compris des fiches d'information, des guides de communication, des fiches de conseils en prévention et en soins, des infographies et des affiches de sensibilisation.
  • A animé un kiosque intitulé « Let's talk about sexually transmitted infections: Spotlight on syphilis », pour diffuser des ressources sur les ITSS à l'intention des professionnels de la santé lors du Forum en médecine familiale 2023.

Priorité n^o 5 : Assurer la prévention, le traitement et les soins aux populations qui reçoivent des services de santé ou la couverture des prestations de soins de santé du gouvernement fédéral

Le gouvernement du Canada fournit des services de santé ou une protection en matière de soins de santé à des populations spécifiques, y compris aux Premières Nations inscrites et aux Inuits admissibles, aux membres des Forces armées canadiennes, aux personnes incarcérées dans des établissements correctionnels fédéraux et à certaines populations immigrantes afin de s'assurer qu'elles reçoivent des services de soins et de traitement des ITSS efficaces et culturellement appropriés. Pour améliorer la prestation et le soutien à la prévention, au dépistage et au traitement des ITSS, le gouvernement du Canada :

Premières Nations et Inuits

• A fourni l'accès aux antiviraux à action directe (AAD) pour le traitement du VHC chronique, par l'entremise du Programme des services de santé non assurés et d'autres régimes d'assurance-médicaments publics à travers le Canada.
  • Entre les exercices 2015-2016 et 2023-2024, le nombre de clients recevant des traitements antiviraux à action directe pour le traitement de l'infection par le VHC chronique a augmenté de façon significative, avec une augmentation globale de 163 %.
  • Le Programme des services de santé non assurés a simplifié le processus d'approbation préalable pour les antiviraux à action directe utilisés dans le traitement de l'infection chronique par le VHC afin de faciliter un accès plus rapide au traitement.
• Le Programme des services de santé non assurés répertorie les produits pour le traitement de la PPE du VIH, de la PrEP du VIH et le traitement du VIH.

Membres des Forces armées canadiennes (FAC)

• A offert des tests de dépistage des ITSS sans rendez-vous dans chaque clinique militaire.
• A offert gratuitement des vaccins contre le VPH aux membres des FAC à temps plein, sans restriction démographique.
• A continué d'offrir des services complets de soins préventifs et cliniques dans le cadre du spectre de soins des FAC et de l'engagement de l'entreprise envers la santé des membres.
• A continué d'intégrer les initiatives de santé publique provinciales/régionales sur les bases.
• A prévu la prochaine itération de l'Enquête sur la santé dans les Forces armées canadiennes. Cette enquête transversale recueille des données auprès des membres des FAC afin de donner un aperçu de l'état de santé actuel des membres.
  • Les données recueillies dans le cadre de l'enquête aideront à orienter les politiques de santé ainsi que les programmes sur les ITSS.

Personnes incarcérées dans des établissements correctionnels fédéraux :

• A fourni des ressources sur la PPrE/PPE du VIH aux particuliers et des conseils sur les ITSS.
• A offert des tests de dépistage des ITSS tout au long de l'incarcération et à toutes les personnes détenues lors de leur admission.
• A offert un traitement pour le VIH, le VHC et d'autres ITSS pour toutes les personnes incarcérées qui en ont besoin, dans tous les établissements.
  • Toutes les personnes atteintes du VIH, du VHC et d'autres ITSS sont dirigées vers un médecin spécialiste indépendant pour un traitement.
• A continué d'offrir une série de vaccins pour les personnes incarcérées.
• A développé des tableaux de bord disponibles aux professionnels de la santé pour suivre la progression aux échelons locaux et nationaux.
• A fourni un dossier de santé électronique solide, qui permet aux professionnels de la santé d'accéder aux tests, aux résultats et aux traitements afin d'améliorer la continuité des soins.
• En plus des lignes directrices révisées, le secteur des services de santé de Service correctionnel Canada révise une série de documents de promotion et de sensibilisation de la santé afin d'encourager le dépistage.
• A continué de fournir du matériel de promotion de la santé aux personnes vivant dans des établissements correctionnels, lequel est régulièrement examiné afin d'inclure les informations les plus récentes.
• A établi quatre sites de prévention des surdoses et établi 12 endroits où le Programme d'échange de seringues en prison est offert. Un calendrier de mise en œuvre pour les nouveaux sites est dans ses dernières phases de consultation.
• A collaboré avec l'Université d'Ottawa et l'Université McGill sur l'évaluation des programmes et la recherche afin d'améliorer et de renforcer continuellement les programmes.
• A examiné le Guide de l'utilisateur de la trousse de naloxone à emporter afin qu'une trousse soit offerte à toutes les personnes à leur sortie, sans aucun critère.

Immigrants et réfugiés

• A continué de fournir des soins et une couverture des produits et services liés aux ITSS pour les bénéficiaires, y compris les réfugiés réinstallés, les demandeurs d'asile et certains autres groupes (victimes de la traite humaine, les victimes de violence familiale, les ressortissants étrangers détenus en vertu de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, et certaines personnes réinstallées au Canada sur les propres initiatives du ministre en raison de politiques publiques ou de considérations d'ordre humanitaire) au cours de la période d'admissibilité par l'entremise du Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI).
  • Les prestations du PFSI sont alignées sur celles offertes dans le cadre des programmes provinciaux et territoriaux d'assurance-maladie et de leurs formules de médicaments.
  • Les bénéficiaires admissibles au titre du PFSI bénéficient d'une protection pour leur examen médical aux fins de l'immigration, qui comprend des tests de diagnostic de la syphilis et du VIH, ainsi que des conseils après-test pour le VIH. La consultation après-test est un service couvert en vertu du PFSI.
  • Les réfugiés sélectionnés pour une réinstallation au Canada bénéficient d'une couverture pour certains services médicaux avant le départ dans le cadre du Programme fédéral de santé intérimaire, y compris le coût de leur examen médical d'immigration et de tout traitement de suivi pour des conditions qui pourraient les rendre inadmissibles au Canada pour des raisons de santé publique, y compris la syphilis non traitée.
• A rejoint les personnes non diagnostiquées grâce aux examens médicaux d'immigration et a fourni des renseignements sur la santé aux ressortissants étrangers et aux résidents permanents au Canada et à l'étranger.
• A fourni chaque mois des avis aux provinces et territoires participants concernant les nouveaux arrivants au Canada, qui ont reçu un diagnostic de VIH lors de l'examen médical d'immigration, afin de faciliter leur accès aux soins et aux traitements.

Priorité n^o 6 : Mettre à profit les connaissances actuelles et orienter les recherches futures

La recherche se poursuit pour faire avancer et améliorer les connaissances sur les ITSS, les conditions qui favorisent la vulnérabilité, ainsi que le développement et la mise en œuvre d'interventions innovantes en santé publique. Pour soutenir la recherche sur les ITSS, le gouvernement du Canada :

• A soutenu la prochaine génération de chercheurs sur le VIH/sida et les ITSS en :
  • Investissant 6,6 millions de dollars pour soutenir dix chercheurs sur le VIH/sida ou sur les ITSS, qui s'identifient comme étant des personnes noires (quel que soit leur sexe) ou femmes racisées, afin de faciliter la transition vers des postes de professeurs de recherche indépendants dans des établissements universitaires, des systèmes de santé et des établissements de recherche canadiens.
  • Investissant 1,15 million de dollars sur six ans pour soutenir un chercheur en santé publique en milieu de carrière, qui travaille dans la recherche sur l'intervention en santé de la population, en ce qui a trait au développement de modèles stratégiques pour les ITSS en intégrant les meilleures données probantes sur l'efficacité, la sécurité, le coût et les préférences des patients.
  • Investissant 570 000 $ dans quatre candidats à la recherche qui se concentrent principalement sur la recherche sur le VIH et les ITSS au niveau post-doctoral ou post-diplômé en santé et en investissant 315 000 $ pour soutenir trois étudiants au doctorat qui se concentrent principalement sur la recherche sur le VIH et les ITSS.
  • Contribuant au 33e Congrès annuel canadien de recherche sur le VIH/sida en appuyant l'atelier pour les nouveaux chercheurs de l'Association canadienne de recherche sur le VIH.
  • Contribuant au 32e Congrès annuel canadien sur la recherche sur le VIH/sida en organisant un symposium intitulé « Utiliser les innovations en matière de prévention et de traitement pour rejoindre les communautés ».
  • Offrant 42 000 $ pour soutenir 14 bourses de voyage pour les chercheurs en début de carrière et les boursiers postdoctoraux de fin de stage ou les associés de recherche dont la recherche est principalement axée sur le VIH/sida et les ITSS pour assister au Forum des nouveaux chercheurs de l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires (IMII) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) en 2024.
• A fait avancer des projets de recherche axés sur le VIH/sida et les ITSS en :
  • Investissant 8,2 millions de dollars pour soutenir jusqu'à cinq projets visant à inspirer un changement de paradigme dans la recherche en santé, où la diversité biologique, comportementale, sociale et environnementale ainsi que les déterminants structurels de la santé sont pris en compte et intégrés. Les domaines d'intérêt comprennent la santé et la prévention de la population en matière de VIH/sida et d'ITSS, les co-infections et les comorbidités, ainsi que l'amélioration des résultats pour les populations autochtones.
  • Investissant 25 millions de dollars sur cinq ans dans un réseau de recherche sur les essais cliniques pancanadiens pour le VIH/sida et les ITSS.
    • L'occasion de financement du Réseau pancanadien pour des essais cliniques sur le VIH/sida et autres ITSS vise à s'appuyer sur les contributions et les efforts importants de l'équipe du Réseau pour des essais cliniques précédemment financée et à établir une infrastructure de recherche qui fait progresser des essais cliniques innovants centrés sur la communauté.
    • Ces essais auront une portée élargie pour la recherche sur les ITSS au-delà du VIH, en mettant l'accent sur d'autres problèmes de santé existants, les co-infections et les disparités en matière de santé et de bien-être des populations clés touchées de manière disproportionnée par les ITSS au Canada.
    • Organisant un atelier hybride à Ottawa en novembre 2023 afin de soutenir les personnes inscrites à renforcer leur proposition dans le cadre de possibilité de financement.
  • Fournissant 240 000 $ pour appuyer douze subventions sur une année destinées à fournir un soutien aux activités de planification ou de diffusion (virtuelles ou en personne) conformes au mandat des IRSC et pertinentes à l'Initiative de recherche sur le VIH/sida et autres ITSS des IRSC.
  • Investissant 1,3 million de dollars pour financer sept subventions sur une année et deux subventions sur trois ans dans le cadre d'annonces de priorités au printemps et à l'automne 2023. Ces subventions sont principalement axées sur le VIH, le VHC, l'hépatite B, la chlamydia, la gonorrhée, la syphilis et le VPH.
  • Soutenant la recherche sur les ITSS d'importance pour la santé publique, y compris, sans s'y limiter, la chlamydia, la gonorrhée, la syphilis, l'hépatite B et le VPH en accordant 1,1 million de dollars sur un an pour soutenir onze projets de subvention catalyseur et 4,5 millions de dollars sur trois ans pour soutenir dix projets de subventions de fonctionnement.
  • Investissant 2,4 millions de dollars pour soutenir un projet visant à améliorer les résultats en matière de santé des personnes vivant avec des maladies chroniques ou à risque de les développer en faisant progresser la réaffectation, le développement et l'optimisation d'interventions novatrices. Les interventions doivent cibler les déclencheurs biologiques, environnementaux, sociaux et comportementaux des voies inflammatoires communes à deux maladies chroniques ou plus et doivent être pertinentes pour l'infection par le VIH ou d'autres ITSS, qui comprennent des éléments d'inflammation chronique, y compris, mais sans s'y limiter le VHC.
  • Investissant 2 millions de dollars sur cinq ans pour financer une subvention relative à l'intégration des soins de santé primaires et d'autres secteurs au sein ou au-delà des soins de santé, qui répond aux besoins des personnes vivant avec le VIH/sida ou à risque d'être atteintes du VIH/sida ou d'autres ITSS.
• A soutenu la recherche communautaire et la recherche communautaire autochtone en :
  • Investissant 1,7 million de dollars pour financer quatre subventions de fonctionnement sur trois ans, et 1,1 million de dollars pour financer onze subventions catalyseur sur un an. Les projets financés par ces subventions devraient favoriser la création et la diffusion de nouvelles connaissances pertinentes pour les collectivités touchées par le VIH et d'autres ITSS au Canada et établir des partenariats entre les chercheurs et les collectivités touchées.
  • Lançant une opportunité de financement de 22,5 millions de dollars pour soutenir jusqu'à 15 projets visant à renforcer la capacité de recherche communautaire pour une diversité de populations clés touchées de manière disproportionnée par les ITSS, y compris 6 millions de dollars dédiés aux demandes pertinentes pour les peuples autochtones et des fonds pour soutenir des approches fondées sur les distinctions.
• Mettant à jour des orientations nationales en matière de prévention et de soins des ITSS, y compris des politiques qui guident la surveillance et la déclaration au niveau de la population, ainsi que la prestation de programmes d'éducation et de prévention.
• Mobilisant le Forum sur la santé de McMaster pour élaborer des synthèses de données vivantes sur l'efficacité et les implications de la résistance aux antimicrobiens de la prophylaxie des infections bactériennes transmissibles sexuellement (Doxy PEP/PrEP).
• Continuant à collaborer avec le Programme canadien de surveillance pédiatrique sur le projet de syphilis congénitale.

Priorité n^o 7 : Mesurer l'impact - Assurer le suivi et rendre compte des tendances et des résultats

Sous cette priorité, le gouvernement du Canada dirige un processus visant à élaborer des indicateurs des ITSS adaptés au contexte canadien et à s'assurer que les données permettent de mesurer les progrès réalisés par rapport aux priorités du Plan d'action. Pour soutenir l'évaluation régulière et la présentation de rapports au public sur les progrès et les résultats, le gouvernement du Canada :

• A collaboré avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour élaborer un cadre national d'indicateurs des ITSS et des objectifs nationaux.
  • En novembre 2023, le Comité directeur des maladies transmissibles et infectieuses a approuvé les quatre phases de cette initiative, y compris les indicateurs de priorité proposés à recueillir dans les phases 2 et 3 du projet.
  • L'ensemble initial d'indicateurs fédéraux, initialement prévu pour être lancé à l'automne 2023, a été publié en janvier 2024 dans le cadre de la phase 1 du projet.
  • Il y aura un travail continu avec les provinces et les territoires pour évaluer la faisabilité de la collecte des indicateurs prioritaires des phases 2 et 3.
• A animé des discussions sur la collecte de données conformément aux principes de Propriété, de Contrôle, d'Accès et de Possession (PCAP).
  • A travaillé à l'élaboration d'un système intégré de gestion des cas, de recherche des contacts et de données de surveillance à utiliser aux échelons communautaire et régional.
    • Ce système de données spécifique aux maladies améliorera la rapidité et la précision de la surveillance des ITSS et la disponibilité des données sur les résultats des maladies pour les décideurs communautaires et régionaux.
    • Un résultat anticipé de ce projet est la production de visualisations améliorées du fardeau des ITSS, de même que la cartographie interactive des zones à forte charge et la superposition de renseignements descriptifs précieux.
• A investi dans l'automatisation de la déclaration annuelle des maladies transmissibles, y compris la création d'un tableau de bord sur les ITSS pour le partage de données avec les partenaires.
• A commencé l'évaluation de l'Initiative de recherche sur le VIH/sida et autres ITSS des IRSC.
• A mené une enquête approfondie auprès de plus de 3 000 Canadiens pour déterminer les lacunes en matière de connaissances et les obstacles à l'accès aux tests de dépistages, aux traitements et aux soins pour les ITSS.
  • Cette recherche a fourni des renseignements fondés sur des données probantes, qui ont éclairé le développement de stratégies de connaissances à la pratique, améliorant ainsi leur efficacité et garantissant qu'elles répondaient aux besoins réels des Canadiens.
• A mené des recherches d'opinion publique pour déterminer des niveaux de sensibilisation actuels, les perceptions, les lacunes en matière de connaissances et les obstacles aux soins liés au VIH et aux ITSS.
• A organisé trois tables rondes de discussion avec des populations clés et des professionnels de la santé pour recueillir des renseignements qualitatifs sur les expériences liées au VIH et à la syphilis.
  • Ces discussions ont fourni un contexte et une profondeur précieux aux résultats de l'enquête, améliorant la compréhension des défis et des besoins des personnes touchées par les ITSS.
• A diffusé des produits de surveillance de routine des ITSS :
  • Chlamydia, gonorrhée et syphilis infectieuse au Canada : Mise à jour des données de surveillance de 2021 (infographie)
  • Syphilis infectieuse et syphilis congénitale au Canada, 2022 (infographie)
  • Hépatite B au Canada : Mise à jour des données de surveillance de 2021 (infographie)
  • Hépatite C au Canada : Mise à jour des données de surveillance de 2021 (infographie)
  • Le VIH au Canada : Les points saillants de la surveillance pour 2022 (infographie)
  • Le VIH au Canada, Rapport de surveillance en date du 31 décembre 2021.
• A diffusé une série de rapports et de ressources, notamment :
  • A diffusé : Tendances de l'utilisation de la prophylaxie préexposition au VIH [VIH-PPrE] dans 9 provinces canadiennes, 2019-2022
  • A publié une communication rapide dans le numéro de novembre/décembre 2023 du Rapport sur les maladies transmissibles au Canada (CCDR) intitulée Risque de transmission sexuelle du VIH dans le contexte de la suppression de la charge virale
• A entrepris un examen des données probantes disponibles sur le fardeau des ITSS chez les personnes transgenres au Canada.
• A soutenu la réponse du gouvernement du Canada à la mpox en améliorant les efforts de surveillance :
  • Mises à jour des définitions de cas;
  • Modifications apportées au formulaire de surveillance des rapports de cas;
  • Surveillance continue et partage de données avec les partenaires provinciaux et territoriaux, et l'Organisation mondiale de la Santé.

Postface

Le Rapport d'étape 2023-2024 sert d'aperçu complet des initiatives entreprises pour remplir les engagements énoncés dans le Plan d'action 2019-2024 en matière d'ITSS. Il met en valeur les efforts de collaboration de neuf ministères fédéraux, soulignant leur rôle crucial dans l'amélioration de la prévention des ITSS, l'amélioration de l'accès équitable au dépistage, au traitement et aux soins, et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination associées aux ITSS.

Avec le Plan d'action sur les ITSS (2024-2030) renouvelé, le gouvernement fédéral s'est engagé à améliorer l'approche du Canada en matière d'ITSS en mettant l'accent sur la prévention, le diagnostic précoce et le traitement efficace.

Le Plan d'action 2024-2030 vise à réduire l'impact des ITSS, à améliorer les résultats en matière de santé publique et à favoriser la santé et le bien-être en général. Toutefois, cela ne peut être réalisé sans la collaboration de diverses parties prenantes, notamment les organisations communautaires, les chefs de file autochtones, les provinces et des territoires, les chercheurs, les cliniciens, les professionnels de la santé publique et les personnes ayant une expérience vécue ou actuelle des ITSS.