Rapport sur les résultats ministériels pour l’exercice 2019 à 2020

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Message des ministres

Nous sommes heureux de présenter le Rapport sur les résultats ministériels de 2019à 2020 d’Emploi et Développement social Canada (EDSC). Le présent rapport décrit les résultats obtenus et les progrès réalisés dans le cadre du mandat du ministère, qui consiste à bâtir un pays plus fort et plus inclusif. Il s’agit notamment d’aider les gens à mener une vie productive et gratifiante et de fournir un grand nombre de services du gouvernement du Canada qui touchent les Canadiens tout au long de leur vie.

Parmi les principaux faits marquants, nous tenons à souligner les efforts déployés par le ministère pour aider la population pendant la pandémie de COVID-19.

Lorsque la pandémie a paralysé l’économie canadienne au printemps dernier, le gouvernement du Canada est intervenu rapidement pour soutenir la population. Un des éléments clés de notre soutien a été la Prestation canadienne d’urgence. Le ministère a élaboré cette nouvelle prestation temporaire de soutien du revenu en collaboration avec l’Agence du revenu du Canada. La prestation a été conçue et mise en œuvre en quelques semaines. EDSC a recentré ses objectifs par rapport au régime traditionnel d’assurance-emploi pour soutenir des millions de Canadiens qui avaient perdu soudainement leur emploi en raison de la pandémie. Après avoir fermé les centres de Service Canada partout au pays, EDSC a rapidement réagi et assuré la prestation de services, pendant que plus de 25 000 employés commençaient à travailler à domicile.

EDSC offre plusieurs autres formes de soutien aux particuliers, aux parents, aux familles, aux organisations, aux travailleurs et aux entreprises du Canada. Nous tenons à remercier sincèrement tous les employés d’EDSC pour leur contribution soutenue. La collaboration interministérielle, l’innovation et le dévouement du ministère au service de la population canadienne ont de nouveau été reconnus cette année : en 2019, EDSC a été nommé l’un des 100 meilleurs employeurs au Canada et l’un des meilleurs employeurs en matière de diversité. Cela témoigne des vastes talents et compétences de notre main-d’œuvre.

Aujourd’hui plus que jamais, nous constatons l’importance de notre mandat quand il s’agit d’aider les Canadiens, en particulier ceux qui sont les plus vulnérables. En 2019, nous avons lancé Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance. Ce programme communautaire contribue à la réalisation des objectifs de la Stratégie nationale sur le logement. Il permet de maintenir des logements sûrs, stables et abordables, et réduira de 50 % l’itinérance chronique à l’échelle du pays d’ici 2028. Nous déployons beaucoup d’efforts pour améliorer le niveau de vie de la population canadienne. C’est pourquoi nous nous sommes efforcés de sortir les Canadiens de la pauvreté grâce à des investissements et à des initiatives. Pour assurer une reddition de comptes continue en ce qui concerne la réduction de la pauvreté, le ministère a formé le Conseil consultatif national sur la pauvreté. Ce dernier jouera un rôle consultatif et fera rapport sur les progrès annuels en matière de réduction de la pauvreté.

Nous continuons d’améliorer la qualité de vie des aînés au Canada. Par le biais du programme Nouveaux Horizons pour les aînés, nous avons lancé des projets communautaires qui favorisent les liens, réduisent l’isolement et aident les aînés à maintenir un réseau de soutien social. De plus, nous avons pris des mesures pour accroître la sécurité financière des aînés en bonifiant l’exemption sur les gains du Supplément de revenu garanti et nous avons inscrit de façon proactive les aînés admissibles au Régime de pensions du Canada. Pour aider les aînés à faire face à des coûts plus élevés pendant la pandémie, nous avons prévu des versements uniques, non imposables, avec un soutien supplémentaire pour les personnes ayant les revenus les plus faibles. Afin de garantir que ces aînés continuent à recevoir les prestations dont ils dépendent, nous avons temporairement prolongé les versements du Supplément de revenu garanti et des allocations pour ceux qui ne pouvaient pas fournir leurs renseignements sur le revenu à temps.

Le gouvernement du Canada demeure déterminé à faire en sorte que les parents aient plus d’argent pour assumer les coûts engagés pour élever des enfants. Depuis 2018, l’Allocation canadienne pour enfants est indexée annuellement en fonction de l’inflation afin de tenir compte du coût de la vie. En juillet 2019, la prestation maximale annuelle a de nouveau été augmentée. Au cours des 3 dernières années, EDSC a collaboré avec les provinces et les territoires pour créer des places en garderie plus abordables partout au pays. Ainsi, chaque enfant aura un meilleur départ dans la vie. De nouvelles ententes bilatérales sont en voie d’être conclues pour appuyer davantage le secteur de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants. Nous renforçons également les programmes d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones. En 2019, les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis ont reçu de nouveaux fonds versés dans le cadre d’ententes communautaires et par les ministères fédéraux partenaires.

Pour aider les jeunes à participer au marché du travail, nous avons modernisé la Stratégie emploi et compétences jeunesse. Nous avons aussi bonifié le Programme de stages pratiques pour étudiants de manière à ce qu’un plus grand nombre d’entre eux aient accès à des possibilités d’apprentissage. Nous avons fait la promotion des métiers spécialisés comme carrière de premier choix. Nous avons réduit les taux d’intérêt sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis. Nous avons mis en place de nouvelles mesures pour permettre aux emprunteurs qui ont des prêts en souffrance de régulariser leur situation. En outre, nous avons facilité l’accès des étudiants ayant une invalidité permanente à des fonds supplémentaires lorsqu’ils retournent aux études. Comme il a été annoncé dans le budget de 2019, nous avons instauré un congé sans intérêt et sans paiement pour les emprunteurs du Programme canadien de prêts aux étudiants. Ainsi, les emprunteurs peuvent interrompre temporairement leurs études pour des raisons médicales ou parentales, y compris un congé pour maladie mentale. Le soutien aux étudiants était également une priorité dès le début de la pandémie de COVID‑19. Nous avons accordé un allègement financier supplémentaire aux emprunteurs en interrompant temporairement le remboursement de leurs prêts d’études canadiens.

Nous avons continué d’améliorer le régime d’assurance-emploi pour qu’il tienne compte de l’évolution du marché du travail. Dans le cas d’une transition d’emploi, comme une perte d’emploi, une maladie ou un congé de maternité ou parental, un soutien financier est disponible pour les travailleurs canadiens.

Les Canadiens ont droit à des milieux de travail justes, équitables et sains. Nous avons apporté d’importantes modifications au Code canadien du travail afin d’adapter les normes du travail fédérales au XXIe siècle. De nouvelles pauses, de nouveaux congés et le droit de demander des conditions de travail souples ont été ajoutés au Code. Les milieux de travail modernes ont l’égalité entre les sexes et l’inclusivité comme objectifs. Les travailleurs des milieux sous réglementation fédérale s’attendent aujourd’hui à ce que l’on veille à leur offrir à tous un salaire égal pour un travail de valeur égale. C’est la meilleure façon reconnaître les contributions apportées au milieu de travail par tout un chacun. À cette fin, nous avons poursuivi la mise en œuvre de la Loi sur l’équité salariale. Nous avons nommé le tout premier commissaire fédéral à l’équité salariale. Par ailleurs, nous allons de l’avant avec de nouvelles mesures de transparence salariale dans le secteur privé sous réglementation fédérale. Nous visons à combler les écarts salariaux touchant non seulement les femmes, mais aussi les Autochtones, les personnes en situation de handicap et les minorités visibles. Ces résultats s’appuient sur de vastes et longues consultations qui ont permis d’améliorer les choses pour les travailleurs comme pour les employeurs.

La création de collectivités, de milieux de travail et de services qui permettent à tous de participer pleinement et sans obstacle constitue une autre priorité du Gouvernement du Canada. En juillet 2019, la toute première Loi canadienne sur l’accessibilité est entrée en vigueur. La loi a établi un cadre pour créer un Canada exempt d’obstacles grâce à la reconnaissance proactive, à l’élimination et à la prévention des obstacles à l’accessibilité dans les secteurs de compétence fédérale.

Il est essentiel que les services gouvernementaux soient fiables, précis, sécuritaires et accessibles à tous, y compris ceux qui vivent dans des régions éloignées. En multipliant les services mobiles, le ministère est en mesure de mieux aider les populations vulnérables et marginalisées. EDSC a réalisé des progrès en lien avec sa stratégie de service, atteignant et dépassant nombre de ses objectifs. Nous avons modernisé les systèmes de technologie de l’information du ministère, en plus d’améliorer la qualité de l’expérience client et des résultats en matière de service à la clientèle. Nous avons veillé à ce que tous les Canadiens admissibles aient accès à nos services. Par conséquent, le ministère est mieux outillé pour s’adapter aux nouveaux défis à mesure qu’ils se présentent. Nous l’avons prouvé dans les premiers temps de la pandémie de COVID-19, quand le ministère a pris des mesures rapides et efficaces pour adapter ses services et en assurer la continuité pour l’ensemble des Canadiens, tout en préservant la sécurité de ces derniers.

Les Canadiens doivent être assurés que nous continuerons d’évaluer et d’adapter nos priorités. À cet égard, la santé, la sécurité et la sécurité financière de la population canadienne demeureront au premier plan. Le rapport de l’an prochain relatera plus en détail comment la COVID-19 aura affecté nos vies, nos familles et notre travail. Nous continuerons de prouver qu’ensemble, nous surmonterons cette épreuve et nous bâtirons un Canada meilleur, plus inclusif et plus fort.

Nous vous invitons à lire le rapport complet pour plus de détails. Vous y découvrirez les nombreuses autres réalisations du ministère au cours de la dernière année.

Ministre de l’Emploi, du Développement de la main‑d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Carla Qualtrough

Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Ahmed Hussen

Ministre du Travail, Filomena Tassi

Ministre des Aînés, Deb Schulte

Coup d’œil sur les résultats et contexte opérationnel

Contexte opérationnel

Le contexte opérationnel pour l’exercice 2019 à 2020 peut être divisé en 2 périodes très distinctes. Tout d’abord, il y a eu la période avant la pandémie de COVID‑19, qui a duré d’avril 2019 à février 2020. Ensuite, il y a eu le mois de mars. Le ministère y a été considérablement touché par la pandémie de COVID‑19 et le ralentissement économique mondial qui en a résulté.

D’avril 2019 à février 2020, le ministère a mené ses activités dans un environnement caractérisé par :

  • une économie et un marché du travail vigoureux, avec plus d’emplois créés et plus d’argent dépensé par les consommateurs;
  • un marché de l'habitation vigoureux;
  • une économie mondiale en croissance;
  • des investissements importants du gouvernement dans les ressources humaines et l’infrastructure;
  • un soutien important du gouvernement en faveur des familles avec enfants et des aînés.

En 2019, le Canada a connu la deuxième plus forte croissance en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) parmi les pays du G7. Son taux de croissance du PIB était supérieur à celui de l’Union européenne.

Le taux de chômage annuel de 5,7 % en 2019 était le plus bas jamais enregistré. L’emploi a affiché une progression de près de 400 000 par rapport à son niveau de 2018, ce qui représente la plus forte croissance depuis 2007. Par conséquent, le nombre de prestataires d’assurance-emploi touchant des prestations régulières a diminué, atteignant son niveau le plus bas en plus de 20 ans. Parallèlement, le pourcentage de Canadiens âgés de 15 à 64 ans qui avaient un emploi a atteint un sommet historique.

L’augmentation du nombre des différends commerciaux et les pressions croissantes sur les compétences continuent de poser des risques pour l’économie canadienne. De plus, les nouvelles technologies ont continué de changer la façon dont les Canadiens font leur travail. Ces changements profitent aux employeurs et aux employés de bien des façons. Ils ont permis d'augmenter la productivité, la vitesse et la facilité de communication. Cela a également permis de mettre en lumière les domaines dans lesquels certains Canadiens devront peut-être suivre une nouvelle formation à l’avenir.

Les difficultés d’embauche sont demeurées un problème et le pourcentage d’entreprises qui ont déclaré des postes vacants est demeuré plus élevé que la moyenne historique. On a observé un resserrement du marché du travail dans de nombreuses provinces, industries et professions. Malgré cela, certains groupes ont continué d’éprouver des difficultés sur le marché du travail. Citons notamment les immigrants récents, les Autochtones, les Canadiens noirs et les membres d’autres minorités visibles. Ces groupes incluent aussi les personnes handicapées, les jeunes et les personnes ayant un faible niveau de scolarité.

Le ministère a continué de répondre aux attentes des Canadiens en ce qui concerne la prestation des services gouvernementaux en ligne, par l’entremise des centres d’appels et en personne. Nous reconnaissons que les Canadiens s’attendent à recevoir des services de grande qualité, faciles d’accès, simples et sûrs qui répondent à leurs besoins.

La conception et la prestation de services en fonction du client et l’amélioration de l’expérience client sont demeurées d’importantes priorités du ministère. Ce dernier a écouté les besoins et les attentes des Canadiens et y a répondu en améliorant la prestation de services en ligne. Le ministère a aussi donné suite aux préoccupations en matière de sécurité et de protection des renseignements personnels. Il s’est efforcé d’assurer un accès complet aux programmes gouvernementaux pour les Canadiens vulnérables.

Les Canadiens veulent que le versement de leurs prestations soit fiable. Le ministère a donc continué d’investir dans l’amélioration et la modernisation de ses systèmes de versement des prestations. Ces systèmes appuient l’exécution des programmes d'assurance-emploi, du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV). La pandémie a mis en évidence l’importance cruciale pour le ministère de miser sur une infrastructure numérique fiable et de confiance, afin d'assurer le versement de prestations aux Canadiens en temps opportun.

Le contexte opérationnel du ministère a changé très soudainement et de façon spectaculaire en mars 2020 en raison de la pandémie. Tous les ordres de gouvernement ont commencé à mettre en œuvre des mesures de distanciation physique et sociale pour limiter la propagation de la COVID‑19. Le taux de chômage est passé de 5,6 % en février 2020 à 7,8 % en mars. Plus d’un million d’emplois ont été perdus ce mois-là. De plus, le nombre de personnes ayant un emploi, mais n’ayant pas travaillé, a presque quadruplé, passant de 565, 500 en février à 2 085 000 en mars. Le nombre de personnes ayant un emploi, mais ayant travaillé moins de la moitié de leurs heures régulières, a lui aussi presque quadruplé, passant de 242 000 en février à 943 000 en mars (après ajustement saisonnier). Il s’agissait d’événements imprévus auxquels le ministère n’avait jamais fait face auparavant. Dans certains cas, ces événements ont empêché le ministère d’atteindre les résultats escomptés, car il a dû concentré ses efforts sur d’autres aspects. Les répercussions sur le ministère du début de la pandémie, en mars 2020, sont décrit plus en détails dans la suite du rapport.

Principales réalisations en matière de politiques

Le ministère a continué de bâtir un Canada plus fort et plus inclusif au cours de l’exercice 2019 à 2020. Il a continué d’aider les Canadiens à mener une vie productive et gratifiante et d’améliorer leur qualité de vie. Le ministère a concentré son attention et ses ressources sur le soutien de la croissance à l'avantage de tous les Canadiens et sur la transformation de ses services. Le présent rapport décrit les principales initiatives que le ministère a entreprises pour s’acquitter de son mandat, notamment :

Le ministère a lancé la Stratégie emploi et compétences jeunesse renouvelée pour aider tous les jeunes à participer au marché du travail. La Stratégie aide les jeunes à accéder aux mesures de soutien et à la formation dont ils ont besoin pour intégrer le marché du travail. Le ministère a introduit le programme Droit au but afin d'aider les jeunes de moins de 15 ans à terminer leurs études secondaires et à faire la transition vers les études postsecondaires.

Le ministère a lancé Vers un chez-soi : Stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance pour aider les Canadiens en situation d’itinérance ou à risque de le devenir. Faisant partie de la Stratégie nationale sur le logement, Vers un chez-soi contribuera à réduire de 50 % l’itinérance chronique d’ici l’exercice 2027 à 2028. Vers un chez-soi fournit du financement à des organismes communautaires pour les aider à prévenir et à réduire l’itinérance.

Le ministère a appuyé les modifications au Code canadien du travail visant à améliorer l’admissibilité des employés aux congés médicaux, de maternité et parentaux. D’autres modifications donnent aux employés qui travaillent dans un milieu de travail sous réglementation fédérale le droit de demander des conditions de travail souples et de nouveaux types de congés payés. Ces nouveaux types de congés incluent des congés pour raisons personnelles prescrites, pour les victimes de violence familiale, pour l’exercice de pratiques autochtones traditionnelles, pour un deuil et un congé pour les membres de la réserve des Forces armées canadiennes.

En juillet 2019, le ministère a appuyé l’adoption de la Loi canadienne sur l’accessibilité. Cette loi établit un cadre pour créer un Canada exempt d’obstacles grâce à l’identification, à l’élimination et à la prévention proactives des obstacles à l’accessibilité dans les domaines de compétence fédérale.

Le ministère a financé plus de 2 800 projets dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés. Ces projets ont aidé à faire en sorte que les aînés jouissent d’une bonne qualité de vie dans leur collectivité et y contribuent. Au moins 848 700 Canadiens ont bénéficié de ces projets.

Le ministère a commencé à travailler sur les éléments fondamentaux d’une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale. La stratégie vise à renforcer la capacité des collectivités à élaborer, à financer et à adapter de nouvelles solutions aux problèmes sociaux et environnementaux persistants que l'on retrouve au Canada. Le premier pilier de la stratégie, le Programme de préparation à l’investissement, a été lancé en juin 2019 pour aider les organismes communautaires à se préparer à recevoir du financement social.

Principales réalisations en matière de services

Conformément à sa Stratégie de service, le ministère a poursuivi son ambitieux programme de services et l’a mis en œuvre dans le cadre du Plan de transformation des services. Les efforts déployés par le ministère pour assurer l’excellence du service à la clientèle sont regroupés en 3 grands volets :

  1. poursuivre sur la lancée de la modernisation des systèmes ministériels de TI, qui sous-tendent la prestation de services en ligne;
  2. continuer d'améliorer l’expérience du service à la clientèle et les résultats;
  3. s'assurer que tous les Canadiens admissibles aient accès à nos services, de sorte que personne ne soit laissé pour compte dans la foulée de la transformation numérique.

De nombreuses améliorations ont été apportées aux services au cours de l’exercice, avant la crise. Ces améliorations ont contribué à la mise en œuvre rapide et efficace des mesures de soutien gouvernementales en réponse à la pandémie. Elles ont également contribué au maintien de la prestation ininterrompue des services aux Canadiens.

Modernisation de la technologie et des systèmes

Les Canadiens s’attendent à ce que les services du gouvernement soient fiables, exacts, sécurisés et, de plus en plus, accessibles en ligne. De plus, les services doivent être suffisamment souples pour s’adapter rapidement aux changements lorsque cela est nécessaire. Tout cela exige une modernisation constante de l’infrastructure des services et des investissements continus. Dans le cadre de ses efforts de modernisation de 2019 à 2020, le ministère a réalisé des progrès et a obtenu des résultats très concrets, notamment :

  • il a terminé la migration du centre d’appels des pensions (Régime de pensions du Canada et Sécurité de la vieillesse) et des centres d’appels de l’assurance-emploi vers une nouvelle plateforme. La nouvelle plateforme technologique améliore grandement l’accès des Canadiens aux services automatisés et aux fonctions libre-service. Cette migration a éliminé des limites technologiques qui empêchaient les centres d’appels d’être entièrement accessibles aux clients. C’était là une préoccupation majeure découlant de l’audit des centres d’appels effectué par le Bureau du vérificateur général;
  • il a poursuivi la conception du système de réponse vocale interactive utilisé pour le Régime de pensions du Canada et la Sécurité de la vieillesse. Cette nouvelle version introduira des fonctions de libre-service supplémentaires, qui seront offertes aux clients au cours de l’exercice 2020 à 2021;
  • d'importants progrès ont été réalisés en vue de la migration des données actuelles et antérieures sur la pension de la Sécurité de la vieillesse vers la plateforme plus moderne du Régime de pensions du Canada. Une fois la mise en œuvre terminée, cela créera une solution simplifiée et fiable pour les 2 programmes de pension afin de mieux servir les Canadiens;
  • il a conçu, testé et lancé un outil permettant de saisir les données biométriques des ressortissants étrangers et de les transmettre à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Entre le 3 décembre 2019 et le 17 mars 2020, les Centres Service Canada ont fixé environ 141 000 rendez-vous de collecte de données biométriques à partir du système de prise de rendez-vous en ligne de Service Canada, ce qui leur ont permis de réaliser environ 95 000 collectes de données biométriques;
  • il a fait progresser de manière significative la planification du programme de modernisation du versement des prestations, notamment sur les plans de l’état futur, des exigences et des besoins en matière d’approvisionnement. Cette initiative, qui s’échelonnera sur 10 ans, transformera la prestation des services pour les 3 principaux programmes du ministère, soit l'Assurance-emploi, la Sécurité de la vieillesse et le Régime de pensions du Canada. Dans le cadre de ce programme, le ministère adoptera une plateforme technologique moderne qui simplifiera le traitement des prestations. Cela permettra également d'offrir de nouveaux services numériques et de renforcer la capacité du ministère à gérer ses services.

Amélioration de l'expérience du service à la clientèle et des résultats

La modernisation des services et les investissements dans la technologie sont, en bout de ligne, un moyen d’améliorer l’expérience du service à la clientèle. En tant qu’organisation axée sur les citoyens, le ministère a apporté des améliorations concrètes pour les clients. Voici quelques exemples dignes de mention :

  • il a optimisé ses pages Web pour les rendre plus accessibles aux personnes qui utilisent la recherche vocale pour accéder à du contenu de confiance. Les résultats des recherches vocales ont ainsi augmenté de 20 % et ceux des recherches Web d’environ 50 %;
  • il a simplifié la présentation de demandes de subventions et de contributions par les organismes. Les organismes peuvent faire un suivi de l'état de leurs demandes, signer des ententes, gérer des projets actifs, soumettre des documents et des données à l’appui et examiner en ligne leurs projets antérieurs;
  • il a simplifié le langage des sites Web, des formulaires et des lettres aux clients émis par le Tribunal de la sécurité sociale du Canada. Le tribunal a également embauché des agents-pivots pour aider les appelants à mieux comprendre le processus et à se préparer à une audience;
  • il a rationalisé les processus de demande et amélioré es services aux aînés canadiens admissibles en mettant en œuvre des stratégies d’amélioration des services. Cela inclut notamment le traitement automatisé du Régime de pensions du Canada, de la bonification du Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse;
  • il a harmonisé les processus relatifs aux demandes de réexamen des demandes d’assurance-emploi. Cela a permis d’améliorer l’efficacité du processus décisionnel et de rendre des décisions plus rapidement. Cela a aussi permis de fournir aux clients des renseignements quant à leurs droits de manière plus opportune;
  • il a soutenu la coordination des services à la clientèle fournis en ligne, en personne et par téléphone grâce à la mise en œuvre de la Stratégie de gestion intégrée des modes de prestation. Cette coordination a permis d'accroître l'uniformité de l’expérience du service à la clientèle et de mieux gérer la charge de travail;
  • il a augmenté le nombre d’options de libre-service mises à la disposition des étudiants pour leur permettre de gérer leur financement au moyen de presque n’importe quel appareil. Cela comprend le suivi de l’état du financement et un « conseiller en remboursement virtuel », ainsi que des outils et des conseils en matière de littératie financière.

Faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte

Le ministère reconnaît que les services gouvernementaux doivent être accessibles à tous, en particulier aux Canadiens vulnérables. Ainsi, le ministère a pris plusieurs mesures et initiatives pour renforcer l’accessibilité de ses services aux populations vulnérables, notamment :

  • il a étendu ses efforts pour rejoindre les populations des régions éloignées et des collectivités nordiques et autochtones;
  • il a rejoint des Canadiens vulnérables qui peinent à accéder aux services en ligne en offrant des services de sensibilisation communautaire virtuelle. À cette fin, il a communiqué avec des organismes communautaires qui servent des clients ayant des problèmes de connectivité à Internet. Le ministère leur a fourni de l’information sur les programmes et les services, y compris la façon dont les clients peuvent accéder aux services. Cette solution permanente permettra d’offrir un accès égal aux services et aux prestations à tous les Canadiens, quel que soit leur lieu de résidence;
  • il a soutenu les anciens combattants et leurs familles grâce à la prestation de services d’information. Le ministère a répondu à plus de 1 600 demandes de renseignements, et effectué environ 50 renvois à des employés d’Anciens Combattants Canada (ACC). Il a également aidé à répondre à environ 250 demandes de programmes et services d’ACC. Le ministère a également appuyé ACC en lançant le programme Pensions pour la vie en avril 2019. Il s’est assuré que l’information était à jour et disponible dans l’ensemble de son réseau de prestation de services.
Figure 1 : Aperçu des résultats
Figure 1 : Aperçu des résultats
Description textuelle de la figure 1 :
  • Les centres d’appels spécialisés de Service Canada ont répondu à plus de 7 millions d’appels.
  • Les agents de la ligne de renseignements généraux 1 800 O-Canada ont répondu à 1,77 million d’appels.
  • Il y a eu 396,8 millions de visites sur le site Canada.ca adapté aux appareils mobiles.
  • Le ministère a délivré 2,34 millions de passeports.
  • 24,6 millions de demandes de renseignements ont été traitées au moyen du système de réponse vocale interactif.
  • Nombre de paiements émis :
    • Assurance-emploi : 20 767 190 paiements.
    • Régime de pensions du Canada : 71,6 millions de paiements.
    • Sécurité de la vieillesse : 77,9 millions de paiements.
  • Nombre de demandes traitées :
    • Assurance-emploi : 3 325 534 demandes.
    • Régime de pensions du Canada : 738 048 demandes.
    • Sécurité de la vieillesse : 1 092 392 demandes.
  • Service Canada a effectué 94 000 collectes de renseignements biométriques dans les sites destinés à cette fin.
  • 8,6 millions de personnes se sont rendus dans des Centres Service Canada ou sur les sites de services mobiles réguliers.
  • Service Canada a effectué 1 287 visites dans 646 collectivités autochtones, donnant lieu è 14 000 demandes de service.

Réponse à la COVID‑19

En mars 2020, le ministère a commencé à prendre des mesures pour appuyer la réponse pangouvernementale du Canada à l’éclosion de COVID‑19. Ces mesures s’inscrivent dans un plan exhaustif visant à soutenir tous les Canadiens. Le ministère a concentré ses efforts sur les travailleurs, les familles, les étudiants, les aînés, les personnes handicapées, les personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir, et les Autochtones. Les employés du ministère de partout au pays ont participé à cet effort collectif. Ils ont travaillé fort pour servir le plus grand nombre possible de Canadiens, que ce soit par la prestation directe de services ou en assumant un rôle de soutien.

L'intervention initiale du ministère en réaction à la crise pandémique a été mise en œuvre en seulement quelques semaines. Elle comprenait de lancer de nouvelles initiatives, d’apporter des ajustements aux programmes existants et de trouver de nouvelles façons de fournir des services aux Canadiens. Voici un aperçu des mesures prises à l'appui de la réponse du gouvernement à la pandémie, qui ont été mises en œuvre au cours de l’exercice 2019 à 2020.

Nouvelles initiatives

La Prestation canadienne d’urgence (PCU) a été la principale initiative mise en place par le ministère. EDSC a collaboré avec l’Agence du revenu du Canada pour concevoir et instaurer ce nouveau soutien du revenu temporaire en quelques semaines seulement. La PCU a procuré aux travailleurs Canadiens qui ont cessé de travailler en raison de la COVID-19 un revenu imposable de 2 000 $ par mois. Depuis mars 2020, près de 9 millions de personnes ont reçu des prestations de la PCU. Comme le mentionnait le magazine MacLean’s, le 4 mai 2020 : « L’ampleur et la rapidité des efforts déployés pour mettre en place la PCU sont sans précédent. C’est réellement un moment historique pour la fonction publique. »

Modifications aux programmes existants

À mesure que les répercussions de la pandémie évoluaient, le ministère a travaillé d’arrache-pied pour adapter ses programmes en tenant compte de cette nouvelle réalité. Il a cerné des mesures visant à améliorer le plus rapidement possible le soutien aux Canadiens. Il a notamment apporté des modifications au régime d’assurance-emploi et augmenté la souplesse des pensions publiques.

De nombreux Canadiens ont dû cesser de travailler ou ont perdu leur emploi à cause de la COVID-19. Pour soutenir ces travailleurs, le ministère a apporté d’importants changements au régime d’assurance-emploi :

  • il a annulé le délai de carence d’une semaine pour les personnes en quarantaine ou qui avaient reçu la consigne de s’isoler volontairement et qui demandaient des prestations de maladie de l’assurance-emploi;
  • il a prolongé la durée maximale du programme de travail partagé, la faisant passer de 38 à 76 semaines, pour les employeurs subissant un ralentissement en raison de la COVID-19 et leurs employés. Cette mesure a procuré un soutien du revenu aux employés admissibles à l’assurance-emploi qui acceptaient de réduire leurs heures normales de travail en raison de circonstances échappant au contrôle de leur employeur.

Les changements apportés aux programmes publics de pensions ont facilité l’accès aux prestations par les bénéficiaires. Cela a également permis de réduire les obstacles à l'accès découlant de la pandémie. Voici certains des changements apportés aux processus :

  • donner aux bénéficiaires du Supplément de revenu garanti, de l'Allocation et de l’Allocation au survivant jusqu’au 1er octobre 2020 (au lieu du 1er juin 2020) pour transmettre les renseignements sur leurs revenus. Le ministère utilise cette information aux fins du renouvellement des prestations. La période a été prolongée en raison du report de la date limite pour la production des déclarations de revenus de 2019. Les prestations seront rajustées avec effet rétroactif à juillet 2020. Ainsi, les bénéficiaires continueront de recevoir des prestations sans interruption jusqu’en décembre 2020;
  • simplifier diverses exigences, comme éliminer la nécessité d'obtenir une signature manuscrite ou de produire certaines preuves documentaires et créer des boîtes de courriel génériques.

Le ministère a obtenu 157,5 millions de dollars supplémentaires pour aider les personnes en situation d’itinérance ou à risque d’itinérance à la suite de la crise de la COVID‑19. Le programme Vers un chez-soi : Stratégie canadienne de lutte contre l’itinérance utilisera ces fonds au cours de l’exercice 2020 à 2021 pour aider les collectivités à adapter la prestation des services et à mettre en place des mesures d’urgence pour tenter de réduire le risque de transmission de la COVID‑19 chez les Canadiens qui vivent ou risquent de vivre dans l’itinérance et ceux qui les servent.

Le ministère a également pris des mesures pour soutenir les étudiants et les apprentis dans le cadre du Programme canadien de prêts aux étudiants et du Programme canadien de prêts aux apprentis. Il a instauré une période d’exemption d’intérêts de 6 mois pour les prêts canadiens aux étudiants et les prêts canadiens aux apprentis, du 30 mars au 30 septembre 2020.

Modifications à la prestation des services

Après la fermeture temporaire de ses Centres Service Canada, le 26 mars, pour protéger les clients et les employés, le ministère s’est réinventé pour faire en sorte que les Canadiens aient accès aux services. Il a notamment :

  • élaboré une nouvelle approche en matière de prestation de services avec le lancement de Service Canada en ligne, qui a débuté parallèlement à la première mise en quarantaine le 7 février 2020. Grâce à ce service, les clients peuvent demander de l’aide en ligne, puis être contactés par un agent des services aux citoyens dans un délai de 2 jours ouvrables;
  • mis sur pied le nouveau centre d’appels de la Prestation canadienne d’urgence en 9 jours seulement. Le ministère a réaffecté environ 1 500 employés pour y travailler. À son apogée, le centre d’appels traitait plus de 30 000 appels par jour.

Le ministère a contribué, par plusieurs moyens, à tenir les Canadiens informés durant cette période difficile, notamment en :

  • collaborant avec Santé Canada pour veiller à ce que les Canadiens disposent toujours des renseignements les plus fiables et les plus à jour sur la COVID‑19. Pour ce faire, il a :
    • tenu à jour le site Web Canada.ca/coronavirus, qui fournit des ressources d’information aux Canadiens;
    • créé la ligne d’information sur le coronavirus du gouvernement du Canada (1-833-784-4397), accessible de 7 h à minuit (HNE), 7 jours sur 7. La ligne était prise en charge par le centre de contact 1-800 O Canada;
  • créant des pages Web sur la Prestation canadienne d’urgence pour le site Canada.ca, en collaboration avec l’Agence du revenu du Canada. Ces pages ont été lancées au début d’avril (plus de 2,5 millions de visiteurs les ont consultées le 6 avril seulement). Elles comprenaient un outil de triage novateur pour acheminer les Canadiens vers les ressources pertinentes de l’Agence du revenu du Canada ou de Service Canada;
  • créant l'Assistant virtuel au sujet de la COVID-19 en moins de 48 heures afin d'aider les Canadiens à trouver les renseignements les plus récents sur le site Canada.ca. Au 31 mars, l'assistant avait permis de répondre à plus de 490 000 demandes.
  • travaillant avec les employeurs sous compétence fédérale et leurs employés afin de fournir des services essentiels aux Canadiens de manière sécuritaire et efficiente. Cela inclut les industries du transport routier, de l’alimentation, du transport ferroviaire, des ports, des aéroports et de nombreuses autres.

Le ministère a continué d’appuyer la réponse du gouvernement à la pandémie au-delà de mars 2020. Alors que les répercussions sur la vie des Canadiens se précisaient, le ministère s’est efforcé d’instaurer des programmes ou d’en adapter pour mieux réagir à la crise. Voici des mesures supplémentaires que le ministère a mises en place en réaction à la pandémie :

  • il a fourni un montant supplémentaire pouvant atteindre 300 $ par enfant, en vertu de la Prestation canadienne pour enfant, pour l’année de prestation 2019 à 2020;
  • il a versé un paiement unique, non imposable, de 300 $ aux aînés admissibles à la Sécurité de la vieillesse et un paiement additionnel de 200 $ aux aînés admissibles au Supplément de revenu garanti. Les aînés admissibles à l’Allocation ou à l’Allocation au survivant ont aussi reçu un paiement de 500 $;
  • il a versé un paiement forfaitaire pouvant atteindre 600 $ en reconnaissance des dépenses encourues par les personnes handicapées pendant la pandémie de COVID-19;
  • il a créé, en 10 jours ouvrables, un nouveau formulaire électronique de demande de numéro d’assurance sociale (NAS) pour les clients souhaitant obtenir ou renouveler un NAS. Ce formulaire a éliminé la nécessité de remplir des documents papier et de les soumettre par la poste ou en personne. Détenir un NAS valide permet aux clients d’obtenir un emploi et d’importantes prestations;
  • il a lancé plus de 1 000 projets locaux supplémentaires pour les aînés dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés. Ces projets contribueront à réduire l’isolement des aînés et à améliorer leur qualité de vie en plus de les aider à maintenir un réseau de soutien social;
  • il a créé, au cours de l’exercice 2020 à 2021, le Fonds d’urgence pour l’appui communautaire, dans le cadre du Programme de partenariats pour le développement social. Ce fonds octroiera 350 millions de dollars pour soutenir des organismes communautaires qui servent des Canadiens vulnérables pendant la crise de la COVID-19;
  • il a adapté le Fonds pour l’accessibilité des personnes handicapées de manière à permettre aux organismes d’obtenir du financement plus rapidement avec moins de paperasserie. Les changements incluent l’instauration d’un modèle à taux forfaitaire et le double du temps, dans le cadre de la composante des petits projets, pour permettre aux organismes de compléter leurs activités;
  • il a apporté des changements temporaires au programme Emplois d’été Canada, pour permettre aux employeurs de recevoir une subvention salariale accrue. Il a aussi reporté la date de fin d’emploi au 28 février 2021 et a permis l’embauche à temps partiel.

Les impacts économiques et socio-économiques à long terme qu'aura la COVID‑19 sur le Canada restent à déterminer. À mesure que la pandémie évoluera, le ministère continuera de mettre l'accent sur le soutien aux Canadiens et de s'assurer que les citoyens aient accès à des renseignements et des services gouvernementaux exacts qui répondent à leurs besoins.

Pour en savoir plus sur les plans, les priorités et les résultats d’Emploi et Développement social Canada, consulter la section « Résultats : ce que nous avons accompli » du présent rapport.

Résultats : ce que nous avons accompli

Développement social

Description

Améliorer l’inclusion et les possibilités de participation des Canadiens dans leurs collectivités.

Résultats

Au cours de l’exercice 2019 à 2020, le ministère a entrepris les initiatives suivantes pour faire progresser cette responsabilité essentielle :

Le ministère a contribué à prévenir et à réduire l’itinérance

Le 1er avril 2019, le ministère a lancé Vers un chez-soi : la stratégie canadienne de lutte contre l'itinérance . Ce programme communautaire vise à prévenir et à réduire l’itinérance. Pour ce faire, il fournit un soutien financier direct aux collectivités désignées, aux collectivités autochtones et aux collectivités rurales et éloignées partout au Canada. Vers un chez-soi est l'un des éléments de la Stratégie nationale sur le logement  et il concourt à l’atteinte de l'objectif de cette stratégie consistant à réduire de 50 % l’itinérance chronique d’ici l’exercice 2027 à 2028. Au cours de l’exercice 2019 à 2020, Vers un chez-soi a versé environ 189 millions de dollars à des collectivités partout au pays.

Dans le cadre de Vers un chez-soi, le ministère a instauré des processus d’accès coordonné. L’accès coordonné aide les collectivités à identifier les personnes qui ont besoin d’aide et à les jumeler à un logement et à des services appropriés de façon plus rationalisée. Vers un chez-soi met également davantage l’accent sur la lutte contre l’itinérance chez les Autochtones. Cela tient compte des besoins uniques des Premières Nations, des Métis et des Inuits.

Le ministère a également étendu Vers un chez-soi à 6 autres collectivités désignées par l'entremise d'un processus ouvert et transparent. Ainsi, Abbotsford, le district de Cochrane (Timmins), le comté de Lambton, la vallée de Cowichan, Chilliwack et Kenora sont maintenant financés dans le cadre du volet Collectivités désignées.

Le ministère a œuvré pour réduire la pauvreté

Le ministère a formé le Conseil consultatif national sur la pauvreté  Il s'agissait de l'un des engagements clé de l'initiative Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté du Canada. Statistique Canada et Emploi et Développement social Canada ont procédé à un examen exhaustif de la Mesure du panier de consommation (MPC), le seuil officiel de pauvreté du Canada. Cela permettra de s'assurer que la MPC tient compte du coût à jour des biens et services représentant un niveau de vie de base modeste.

Le ministère a aidé des organismes sans but lucratif, des collectivités et d’autres groupes à accroître leur capacité de régler des problèmes sociaux
Personnes handicapées

Le ministère a financé 81 projets dans le cadre du volet Personnes handicapées du Programme de partenariats pour le développement social. 8 de ces projets ont été achevés au cours de l’exercice 2019 à 2020 et ont pu obtenir des investissements supplémentaires de plus de 1,8 million de dollars de divers partenaires. Le ministère a également lancé 4 nouveaux appels de propositions pour les personnes handicapées visant à améliorer la sécurité financière, le leadership des jeunes, les partenariats Pour un Canada accessible et le leadership pour les Autochtones. Ces projets devraient commencer au cours de l’exercice 2020 à 2021.

Le ministère a également appuyé l’inclusion sociale des personnes handicapées en :

  • favorisant la contribution de la collectivité canadienne des personnes handicapées aux fins de l'élaboration de :
    • la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées;
    • la Loi canadienne sur l’accessibilité;
  • élaborant, mettant à l’essai et cernant des pratiques et des outils prometteurs pour promouvoir l’inclusion sociale des personnes handicapées;
  • appuyant le renforcement des capacités au sein des organismes œuvrant pour les personnes handicapées qui encouragent les partenariats et la collaboration entre les organismes. Cela leur permet d’améliorer leurs activités, d’accroître leur impact et d’améliorer leur viabilité. 6 organisations ont su régler leurs problèmes de capacité organisationnelle et ont reçu de l’aide pour recruter des membres au sein de leur conseil d'administration et de leur direction. Elles ont également fourni un apport au niveau de la promotion, de l’image de marque, du marketing et de la communication, et elles ont surmonté des obstacles juridiques qui se dressaient sur leur chemin, notamment en lien avec la propriété intellectuelle ou la structure organisationnelle.

Le ministère a également facilité la production et la distribution de publications en médias substituts pour aider les Canadiens ayant des difficultés de lecture des textes imprimés.

Enfants et familles

Le ministère a financé des projets qui ont permis d'aider directement 512 724 Canadiens vulnérables (enfants, jeunes et adultes) dans le cadre du volet Enfants et familles du Programme de partenariats pour le développement social. Ces fonds ont permis aux organismes communautaires de recueillir une somme supplémentaire de 0,78 $ auprès de partenaires non fédéraux pour chaque dollar reçu du programme.

Communautés noires

Dans le budget de 2019, le gouvernement a consacré 25 millions de dollars en reconnaissance de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine des Nations Unies. Ce financement, qui a débuté pendant l’exercice 2019 à 2020, servira à établir l’Initiative Appuyer les communautés noires du Canada. Cette initiative contribuera à bâtir des infrastructures fondamentales au sein des communautés noires. Elle favorisera aussi la sensibilisation aux réalités des communautés noires au sein du gouvernement. Dans le cadre du Programme de partenariats pour le développement social, le ministère a financé un projet initial dans le cadre de l’initiative Appuyer les communautés noires du Canada. L'organisme Caribbean African Canadian Social Services a été financé pour mener une étude de faisabilité et élaborer un document conceptuel. Ces travaux aideront à planifier la création d’un Institut canadien pour les personnes d’ascendance africaine. L’Institut se consacrera à régler les problèmes sociaux auxquels font face les communautés noires du Canada.

Organismes communautaires

Le ministère a lancé le Programme de préparation à l’investissement. Ce programme pilote de 50 millions de dollars sur 2 ans vise à aider les organismes à vocation sociale à participer au marché de la finance sociale. Le ministère a établi 24 partenariats pour appuyer la mise en œuvre du programme.

D’ici la fin du projet pilote, on s’attend à ce que les fonds aient été redistribués à 300 à 500 organismes à vocation sociale par 5 partenaires de soutien à la préparation. 2 de ces partenaires offrent des services axés sur les Autochtones et un autre des services axés sur les femmes. Grâce à ce financement, les organismes à vocation sociale seront mieux préparés à accéder aux possibilités de financement social et à accroître leur capacité de s’attaquer aux problèmes sociaux persistants. Ils auront accès à de l’expertise pour se préparer aux possibilités de financement.

Dans le cadre de ce programme, le ministère a également appuyé le développement de l’écosystème de la finance sociale au Canada en finançant des projets qui permettront :

  • d'élargir et de renforcer l’écosystème de la finance sociale en mobilisant les groupes sous-représentés, comme les organisations qui représentent les Autochtones et les Noirs, et les organisations dirigées par des femmes ou axées sur elles;
  • de combler des lacunes systémiques sur le marché du financement social, notamment en élargissant la portée de l’approche commune en matière de mesure de l’impact.
Le ministère a contribué à améliorer la qualité de vie des aînés et à mieux promouvoir leur participation et leur inclusion dans leur collectivité

Le ministère a financé au moins 2 831 projetsNote de bas de page 1 à l'échelle du Canada dans le cadre du volet communautaire du programme Nouveaux Horizons pour les aînés. Ces mesures ont aidé les aînés à profiter de la qualité de vie offerte dans leurs collectivités et à y contribuer en participant à des activités sociales et en menant une vie active. La plupart des organismes financés ont signalé une augmentation de leur capacité :

  • d’offrir des activités aux aînés;
  • de recruter des bénévoles;
  • d’établir des partenariats;
  • d’améliorer les installations qui rendent possible le déroulement des initiatives destinées aux aînés dans leur collectivité.

Selon les estimations, plus de 848 700 membres des collectivités ont bénéficié de ces projets au cours de l’exercice 2019 à 2020.

Le ministère a dépassé son objectif de financement pour l’exercice 2019 à 2020, qui était d’au moins 1 850 projets. Cela est en partie attribuable à un investissement supplémentaire de 100 millions de dollars sur 5 ans dans le programme Nouveaux Horizons pour les aînés. Ces fonds supplémentaires ont permis de financer 666 autres projets communautaires pendant l’exercice 2019 à 2020.

Le ministère a également financé des projets pluriannuels d’une durée maximale de 5 ans dans le cadre du volet pancanadien du programme Nouveaux Horizons pour les aînés. Ces projets utilisent des approches novatrices pour traiter diverses questions touchant les aînés et comprennent :

  • le financement de 22 organisations à l'appui de l’élaboration et de la mise en œuvre de plans d’impact collectif. Ces projets, qui regroupent des organismes issus de différents secteurs au sein d’une collectivité, sont axés sur l’établissement de réseaux communautaires durables. L’objectif est de répondre aux besoins sociaux croissants des aînés en mettant l’accent sur la lutte contre l’isolement social de ces derniers;
  • l’octroi de 250 000 dollars à United Way Lower Mainland pour augmenter la capacité et l’efficacité des organismes communautaires de services aux aînés. Le projet aide les organismes à mieux communiquer, coordonner et collaborer. Il les aide également à apprendre les uns des autres au sujet de moyens efficaces de promouvoir et soutenir le vieillissement en santé et d’aborder les défis croissants associés à une population vieillissante. Cela se concrétisera à travers l’élaboration et la mise en place d’un carrefour d’information national en ligne;
  • le financement de l’Association canadienne pour la santé mentale – Ontario pour appuyer la viabilité de partenariats établis dans le cadre du plan d’impact collectif de Toronto, intitulé « ENRICHES ». Ce projet permet un transfert accru des connaissances sur les programmes élaborés et davantage de formation d’aînés à titre de leaders pairs pour diverses activités.
Le ministère a appuyé le Conseil national des aînés dans la mise en œuvre de son mandat de 3 ans

Ce mandat comprend un plan de travail visant à fournir des conseils sur les façons de renforcer la lutte contre les crimes et torts financiers causés aux aînés. Il comprend aussi une stratégie nationale pour les aînés, des initiatives pour soutenir le vieillissement en santé et l’identification de mesures pour contrer l’âgisme. Il vise également à renforcer l’attention accordée aux besoins en logement des aînés et à la valeur d’une stratégie nationale pour les aînés. Le ministère a fourni au Conseil un soutien administratif et logistique. Ces mesures ont aidé le Conseil à contribuer à la mobilisation des aînés, des aidants naturels et des intervenants communautaires.

Le ministère a contribué à éliminer les obstacles à l’accessibilité pour les personnes handicapées

Le ministère a commencé à appliquer la Loi canadienne sur l’accessibilité, laquelle est entrée en vigueur le 11 juillet 2019. Il a notamment participé au lancement de Normes d’accessibilité Canada, un nouvel organisme d’élaboration de normes, et commencé à élaborer des règlements fondamentaux.

Le ministère a signé un protocole d’entente quinquennal avec Statistique Canada en vue d’élaborer une nouvelle stratégie de mesure et de données sur l’accessibilité. Cette collaboration a donné lieu à un cadre d’indicateurs de rendement et à un plan de mise en œuvre. Ces outils aideront à mesurer et à surveiller les progrès réalisés à l'égard de la loi, sur le plan de l’élimination des obstacles à l’accessibilité pour les Canadiens. Le ministère a également mené des recherches sur l'opinion publique. Ces recherches permettront de recueillir des renseignements sur les attitudes à l’égard de l’accessibilité et sur les expériences des personnes handicapées à l’égard des obstacles à l’accessibilité.

Par l'entremise du volet Personnes handicapées du Programme de partenariats pour le développement social, le ministère a :

  • appuyé 13 projets dans le cadre de la Semaine nationale de l’accessibilité 2019. Ces projets comportaient des activités telles que des festivals de films, des expositions d’art, des ateliers, des modules de formation et des campagnes dans les médias sociaux. Cela a contribué à sensibiliser les gens à l’importance de l’accessibilité et de l’inclusion dans différents secteurs et collectivités;
  • appuyé des façons novatrices de cerner les obstacles et les pratiques exemplaires pour faire en sorte que le processus d'élaboration des règlements soit accessible. Le ministère a également facilité la participation des intervenants œuvrant auprès des personnes handicapées aux processus réglementaires.

Le ministère a dirigé un projet visant à mieux comprendre les obstacles associés aux terminaux de paiement électronique. Le projet a également permis de proposer des options pour améliorer l’accessibilité.

Dans le cadre du Fonds pour l’accessibilité, le ministère a financé 376 projets. Le nombre de projets financés a été moins élevé que prévu, une partie des fonds ayant été transférée au volet Personnes handicapées du Programme de partenariats pour le développement social. Ces fonds ont été transférés afin de respecter l’engagement pris dans le budget de 2019 de contribuer à la production de nouveau matériel de lecture accessible. Toutefois, le ministère a financé plus du double du nombre de projets dirigés par des jeunes par rapport à l’année précédente. Ces projets ont amélioré l’accès aux programmes, aux services et aux possibilités d’emploi pour les Canadiens handicapés.

Le ministère a également financé 504 projets sur 2 ans dans le cadre du plan Investir dans le Canada. Le programme a maintenant atteint 27 % de son objectif de soutenir 1 800 projets supplémentaires d’ici 2028.

Le ministère a accru l’accès à l’apprentissage et à la garde des jeunes enfants

Le gouvernement s’était donné comme objectif de créer jusqu’à 40 000 places en garderie au Canada au plus tard en mars 2020. Le ministère a soutenu le gouvernement dans ses négociations d’ententes bilatérales avec les provinces et les territoires. Les résultats des exercices 2017 à 2018 et 2018 à 2019 montrent que 38 000 places en garderie abordables ont été créées grâce à des investissements fédéraux, ce qui représente 95 % de l’objectif. Les résultats définitifs pour l’exercice 2019 à 2020 seront disponibles à l’automne 2020, une fois que les provinces et les territoires auront soumis leurs rapports d’étape annuels.

Le ministère a également versé 16,4 millions de dollars à diverses organisations pour explorer des méthodes novatrices de prestation de services d’apprentissage et de garde de jeunes enfants (AGJE). En voici quelques exemples :

  • créer des environnements simulés et du matériel de formation pour les professionnels de l’éducation et de la garde des jeunes enfants;
  • relier les utilisateurs aux ressources et aux services dans la collectivité;
  • faciliter l’accès aux ressources pour les parents.
Le ministère a contribué à la réalisation des objectifs et des priorités des peuples autochtones énoncés dans le Cadre d’apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones

Le ministère a fourni de nouveaux fonds aux collectivités des Premières Nations, des Inuits et des Métis dans le cadre d’ententes avec ces collectivités et d’autres ministères fédéraux partenaires. Au cours de l’exercice de 2019 à 2020, ces ententes ont renforcé les services aux familles autochtones et ont donné lieu aux résultats suivants : 

  • les 634 Premières Nations ont reçu de nouveaux fonds pour répondre à un éventail de besoins en matière d’apprentissage et de garde de jeunes enfants; 
  • un financement accru pour appuyer l’amélioration des services existants en matière d’apprentissage et de garde de jeunes enfants dans 73 collectivités inuites;
  • de nouveaux programmes, services et mesures de soutien en matière d’apprentissage et de garde de jeunes enfants, axés sur les Métis.  

De plus, le Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques a reçu un soutien accru pour transformer l’apprentissage et la garde de jeunes enfants chez les Autochtones. Cette initiative de transformation a également permis de financer des projets d’amélioration de la qualité à l’appui des pratiques exemplaires axées sur les Autochtones. Ces projets visent à faire progresser les éléments fondamentaux de l’apprentissage et de la garde de jeunes enfants autochtones.

Le ministère s’est assuré que les clients reçoivent en temps opportun des services efficaces et de grande qualité qui répondent à leurs besoins, et pour ce faire :
  • il a atteint l'objectif établi pour la norme de service du service prioritaire du programme de développement social. Il a traité les paiements des programmes de subventions et de contributions dans les délais prescrits :
    • 90 % des paiements de contribution ont été traités dans les 28 jours civils suivant la réception d’une demande dûment remplie;
    • 90 % des paiements de subventions ont été traités dans les 15 jours civils suivant la date de début approuvée du projet de subvention;
  • plusieurs projets pilotes ont été mis en œuvre pour faciliter la présentation des demandes de subventions et de contributions. Ces projets comprenaient un formulaire de demande de subvention simplifié et une promotion ciblée pour l’appel de propositions de 2019 dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés. Les résultats de ces projets serviront à améliorer d’autres programmes;
  • le ministère a interrogé des demandeurs du Fonds pour l’accessibilité afin de recueillir leurs commentaires sur l'expérience qu'ils ont vécue en présentant leur demande dans le cadre du programme. Les résultats de ces entrevues ont aidé à cerner les domaines où des améliorations pourraient être apportées à la prestation des services pour ce programme et d’autres programmes. Cela comprend la rationalisation des documents et la simplification des exigences à l'égard des demandeurs.
Le ministère a contribué à l'avancement du Programme de développement durable d'ici 2030 des Nations Unies et de ses 17 objectifs de développement durable (ODD)

À la suite de consultations nationales, le ministère a publié Vers la Stratégie nationale du Canada pour le Programme 2030 en juin 2019. Il s’agit d’une étape importante vers l’établissement des structures, des processus et des activités nécessaires à l'avancement du Programme 2030. Dans le contexte de la pandémie, les objectifs de développement durable sont particulièrement importants pour aider à rebâtir des collectivités plus inclusives, résilientes et durables.

Le ministère a également versé 4,6 millions de dollars en subventions à des initiatives de 50 organismes sans but lucratif, collectivités et autres groupes partout au pays. Ces initiatives ont aidé à sensibiliser davantage le public aux objectifs de développement durable. Elles ont également favorisé la collaboration entre les secteurs ainsi que la réalisation de progrès vers l’atteinte d’objectifs multiples visant à améliorer les résultats pour les Canadiens. Ces initiatives visent notamment à améliorer la qualité de vie des collectivités autochtones et des populations vulnérables et marginalisées.

Enfin, le ministère a élaboré une première ébauche du Cadre d'indicateurs canadien. Le cadre permettra de suivre les progrès réalisés à l’échelle nationale relativement aux 17 objectifs de développement durable et d’en rendre compte.

Analyse comparative entre les sexes plus

La présente section met en relief certaines des principales réalisations liées à l’ACS+ relativement à cette responsabilité essentielle. Pour en savoir plus sur les initiatives d’ACS+ au ministère, consultez le tableau de renseignements supplémentaires sur l’Analyse comparative entre les sexes plus.

Le programme Nouveaux Horizons pour les aînés (PNHA) finance divers projets visant à favoriser le bien-être social et la vitalité communautaire des aînés du Canada. Dans le cadre de son volet de projets communautaires, le programme a financé des projets ciblés, axés sur les populations d’aînés les plus vulnérables. Le PNHA mobilise pour la première fois ces populations vulnérables, dans un effort de rapprochement concerté, dans le cadre de l’appel de propositions en cours. Ces populations d’aînés incluent les personnes isolées socialement, les personnes à faible revenu, les personnes handicapées, les minorités visibles, les personnes isolées géographiquement, les nouveaux immigrants, les minorités ethnoculturelles, les Autochtones, les femmes et les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer et bispirituelles (LGBTQ2 ).

Figure 2 : Proportion de projets du volet des projets communautaires ciblant un groupe d’aînés vulnérables, par type d’aînés vulnérables
Figure  2 : Proportion de projets du volet des projets communautaires ciblant un  groupe d’aînés vulnérables, par type d’aînés vulnérables
Description textuelle de la figure 2 :
  • Isolés géographiquement : 26 %
  • Isolés socialement : 82 %
  • Faible revenu : 67 %
  • Membres de la communauté LGBTQ2 : 9 %
  • Nouveaux immigrants : 22 %
  • Membres de groupes ethnoculturels : 20 %
  • Personnes handicapées : 49 %
  • Membres de minorités visibles : 27 %
  • Francophones hors Québec : 8 %
  • Anglophones vivant au Québec : 5 %
  • Autochtones : 15 %

À la suite d'un appel de propositions de 2015, le volet pancanadien a financé 48 projets d’impact collectif au Canada, qui ont été achevés pendant l’exercice 2019 à 2020. Environ 187 400 des aînés qui ont participé à ces projets ont signalé une réduction de leur isolement social, dont 71 % étaient des femmes.

Figure 3 : Population cible des projets pancanadiens du PNHA dont les aînés ont signalé une réduction de l’isolement social
Figure  3 : Population cible des projets pancanadiens du PNHA dont les aînés ont  signalé une réduction de l’isolement social
Description textuelle de la figure 3 :
  • Sans abri : 5 %
  • Membres de la communauté LGBTQ2 : 25 %
  • Personnes handicapées : 58 %
  • Vivant en milieu rural ou éloigné : 25 %
  • Aidants naturels : 53 %
  • Faible revenu : 93 %
  • Membres de minorités visibles : 53 %
  • Nouveaux arrivants : 60 %
  • Immigrants : 55 %
  • Francophones hors Québec : 10 %
  • Anglophones vivant au Québec : 3 %
  • Autochtones : 20 %

Lors du dernier appel d'énoncés de projet, les organismes demandeurs devaient élaborer une approche à partenaires multiples, appelée « Impact collectif », pour accroître l’inclusion sociale des aînés au sein d’une collectivité donnée. L’approche axée sur l’impact collectif devait s'attaquer aux obstacles systémiques qui contribuent à l’exclusion sociale des aînés. Les organismes devaient élaborer une stratégie pour répondre aux besoins insatisfaits des sous-populations vulnérables d’aînés. Ces sous-populations comprenaient les femmes, les membres de la communauté LGBTQ2+, les personnes handicapées, les Autochtones, les personnes à faible revenu, les immigrants, les minorités visibles et les membres de communautés de langue officielle en situation minoritaire.

22 initiatives d’impact collectif ont été approuvées, toutes axées sur les sous-populations vulnérables d’aînés. Un projet en particulier est axé sur les aînés de la communauté LGBTQ2+.

Le Gilbert Centre for Social and Support Services dirigera l’initiative d’impact collectif intitulée « Georgian 2SLGBTQ Seniors Project ». Il travaillera en collaboration avec des organismes communautaires sans but lucratif afin d’accroître l’inclusion sociale des aînés LGBTQ2+ à Barrie, Sudbury et North Bay. Le projet s’attaquera à l’isolement social, à la discrimination et aux obstacles systémiques auxquels peuvent faire face les aînés LGBTQ2+. Pour ce faire, la capacité organisationnelle sera augmentée grâce au programme « Safer Spaces ». Il s’agira notamment d’élaborer une stratégie de mobilisation communautaire fondée sur des activités de soutien par les pairs et de renforcer les capacités individuelles par l'entremise de réseaux sociaux.

Expérimentation

Le Secrétariat à l’accessibilité et le Lab d’innovation du ministère ont dirigé un projet visant à élaborer conjointement des documents d’orientation avec les personnes handicapées et les membres de l’industrie, afin d’appuyer la mise en œuvre de la Loi canadienne sur l’accessibilité. Ces documents d’orientation éclaireront l’élaboration de plans d’accessibilité et de processus de rétroaction et renforceront l’accessibilité pour l’industrie. Les ateliers étaient entièrement accessibles et coanimés par des personnes handicapées. Le projet a permis de regrouper diverses perspectives au sein de l’industrie et chez les personnes handicapées en ce qui a trait aux pratiques exemplaires liées à la réduction des obstacles pour un Canada plus accessible.

Une expérience a été lancée dans le cadre du Fonds pour l’accessibilité. Cette expérience visait à mettre à l'essai une méthode pour mobiliser les jeunes chefs de file de l'accessibilité, afin qu'ils participent davantage à la résolution des problèmes d’accessibilité dans leur collectivité. Ces bénévoles devaient cerner les problèmes d’accessibilité dans leur collectivité et collaborer avec des organismes pour présenter une proposition en vue du financement d’une solution. Au cours des 2 premières années du volet jeunesse, peu de jeunes ont travaillé de concert avec des organismes en vue de présenter des demandes de projets complètes. D’après les commentaires des participants, l'établissement d'un mentorat et de liens avec de jeunes chefs de file de l'accessibilité d'hier et d'aujourd'hui pourrait les aider à mener à bien leurs projets. Le ministère a ensuite testé une nouvelle plateforme en ligne pour mobiliser les jeunes et augmenter le nombre de projets présentés. Bien que seulement 14 % des jeunes aient utilisé la plateforme et que seulement 3 % aient aidé à soumettre des propositions de projet, le taux de participation des jeunes était à son meilleur.

Résultats atteints

Résultat ministériel : Prévention et réduction de l’itinérance

Indicateur de rendement : Réduction du nombre estimé de clients des refuges qui sont en situation d’itinérance chronique Voir la note 1

Cible : 31 % Voir la note 2

Date d’atteinte de la cible : Mars 2024

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : Non disponible (2019)

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : Non disponible (2018)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : Hausse de 8,7 % comparativement au niveau de référence de 2016 Voir la note 3

Résultat ministériel : Les organisations sans but lucratif, les collectivités et les autres groupes ont une capacité accrue pour aborder une gamme de problèmes sociaux, tels que l’inclusion sociale des personnes handicapées, la participation des aînés et le soutien aux enfants et aux familles

Indicateur de rendement : Montant investi par des partenaires non fédéraux pour chaque dollar investi dans le cadre de projets du Programme de partenariats pour le développement social Voir la note 4

Cible : 0,30 $

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 :

  • Composante Enfants et famille : 0,78 $.
  • Composante Personnes handicapées : 0,39 $.

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 :

  • Composante Enfants et famille : 0,78 $.
  • Composante Personnes handicapées : 0,39 $.

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 :

  • Composante Enfants et famille : 1,02 $.
  • Composante Personnes handicapées : 0,22 $.

Résultat ministériel : Les obstacles à l’accessibilité pour les personnes handicapées sont éliminés

Indicateur de rendement : Nombre d’espaces communautaires et de milieux de travail qui sont plus accessibles qu’auparavant en raison du financement octroyé par le Fonds pour l’accessibilité

Cible : 400 Voir note 5

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 376 Voir la note 6

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 473

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 609

Résultat ministériel : L’accès à l’apprentissage et à la garde des jeunes enfants est accru

Indicateur de rendement 1 sur 2 : Nombre d’enfants ayant une place dans un service réglementé de garde d’enfants ou participant à des programmes d’apprentissage

Cible : 40 000 Voir la note 7

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Indicateur de rendement 2 sur 2 : Nombre d’enfants bénéficiant de subventions ou autres incitatifs financiers

Cible : À déterminer

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : Non disponible Voir la note 8

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 38 000 (total combiné pour les deux indicateurs pour les exercices 2017 à 2018 et 2018 à 2019)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 21 205 (total combiné pour les deux indicateurs)

Résultat ministériel : Les clients reçoivent des services de grande qualité et efficaces en temps opportun, qui répondent à leurs besoins Voir la note 9

Indicateur de rendement : La cible établie pour la norme de service du service prioritaire du programme de développement social, telle que définie par la Politique sur les services du gouvernement du Canada, a été respectée

Cible : 90 % Voir la note 10

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 94 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 1 sur 1

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 1 sur 1

Remarques :

  1. Cet indicateur est fondé sur l’année civile. Il y a un décalage de 3 ans pour l’obtention de ces données. Les résultats pour 2018 devraient être disponibles en 2021. Les résultats pour 2019 devraient être disponibles en 2022.
  2. Objectif pour l’exercice 2027 à 2028 : 50 % (date limite pour atteindre l’objectif : mars 2028). Niveau de référence estimatif : 26 900 (2016).
  3. Le résultat de 2017 s’appuie sur une méthodologie améliorée pour le nettoyage et le traitement des données sur les refuges. L’approche utilisée en 2017 tient davantage compte des expériences individuelles d’itinérance chronique et accroît l’exactitude des estimations.
  4. Les organisations sont encouragées à utiliser le financement du Programme de partenariats pour le développement social afin obtenir des investissements en espèces et en nature d’autres organisations non fédérales. Cela permet d’accroître la réserve de capitaux pour l'utiliser à des fins précises. Toutefois, il n’est plus obligatoire d’obtenir des fonds d’autres sources complémentaires au financement du Programme de partenariats pour le développement social. L’accroissement des partenariats, au moyen de contributions en espèce ou en nature, renforce l’impact du financement du programme, ainsi que la capacité des bénéficiaires du financement à acquérir des connaissances, à comprendre et à régler des problèmes sociaux complexes, ou encore à perfectionner ces connaissances et habiletés.
  5. Cet objectif était fondé sur le nombre prévu de projets pour l’exercice 2019 à 2020.
  6. En raison d’un engagement pris dans le budget de 2019, le Fonds pour l’accessibilité a transféré 1 million de dollars au volet Personnes handicapées du Programme de partenariats pour le développement social. Cette somme visait à faciliter la production de nouveau matériel de lecture accessible. Bien que le nombre de projets financés ait été légèrement inférieur aux prévisions, le Fonds pour l’accessibilité a tout de même atteint son objectif à 94 %.
  7. Au moment de la publication du Plan ministériel de l’exercice 2019 à 2020, l’objectif était le suivant : à déterminer.
  8. Les résultats pour la dernière année des ententes bilatérales seront disponibles à l’automne 2020, dès que les rapports d'étape annuels provinciaux et territoriaux seront publiés.
  9. Les normes de service sont publiées sur le web.
  10. L'objectif de cet indicateur a été converti en pourcentage pour l’exercice 2019 à 2020. Le fait d'exprimer l'objectif en pourcentage (plutôt qu’en nombre) est conforme aux normes de service applicables. Comme l’objectif (pour l’exercice 2019 à 2020) est exprimé en pourcentage, le résultat réel (pour l’exercice susmentionné) est également exprimé en pourcentage.

Ressources financières budgétaires (en dollars)

Catégorie de dépenses Budget principal des dépenses pour l’exercice 2019 à 2020* Dépenses prévues pour l’exercice 2019 à 2020* Autorisations totales pouvant être utilisées pour l’exercice 2019 à 2020 Dépenses réelles (autorisations utilisées) pour l’exercice 2019 à 2020 Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) pour l’exercice 2019 à 2020
Dépenses brutes 759 435 703 759 435 703 943 816 344 921 816 281 162 380 578
Dépenses dans des comptes à fins déterminées  0 0 0 0 0
Recettes affectées aux dépenses  0 0 0 0 0
Dépenses nettes  759 435 703 759 435 703 943 816 344 921 816 281 162 380 578

Explication de l’écart : L’écart peut être expliqué par les nouveaux programmes et les nouveaux fonds reçus; par conséquent, les dépenses réelles ont été plus élevées que prévu.

Remarques :

*Les montants indiqués ne tiennent pas compte de la mise en œuvre des mesures annoncées dans le budget de 2019, incluses dans le Budget principal des dépenses d’Emploi et Développement social Canada pour l’exercice 2019 à 2020.

Les « dépenses prévues » peuvent différer des chiffres du Budget principal des dépenses, car elles comprennent les dépenses anticipées se rapportant aux comptes à fins déterminées (ce qui inclut les comptes de l’assurance-emploi et du Régime de pensions du Canada). Ces montants englobent les prestations versées aux clients et les montants associés au versement de ces prestations.

Les « dépenses nettes » excluent les dépenses se rapportant aux comptes à fins déterminées.

On trouvera, à la section sur le cadre financier, une description complète du profil financier du ministère, y compris une explication des dépenses brutes réelles et prévues.

Ressources humaines (équivalents temps plein)

Nombre d’équivalents temps plein prévus pour l’exercice 2019 à 2020 : 526

Nombre d’équivalents temps plein réels pour l’exercice 2019 à 2020 :457

Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) pour l’exercice 2019 à 2020 : (69)

Explication de l’écart : L’écart entre les ETP rend compte des changements au sein du programme ainsi que dans d’autres domaines de la politique de développement social. Il peut comprendre des retards dans la dotation, des congés avec étalement du revenu, des congés non payés et des départs imprévus.

Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes d’Emploi et Développement social Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GC.

Régimes de pensions et prestations

Description

Aider les Canadiens à conserver un revenu à la retraite et verser une aide financière aux survivants, aux personnes handicapées et à leur famille.

Résultats

Au cours de l’exercice 2019 à 2020, le ministère a entrepris les initiatives suivantes pour contribuer à l'avancement de cette responsabilité essentielle.

Le ministère s'est assuré de faire en sorte que les aînés disposent d’un soutien du revenu pour la retraite

La Loi sur la sécurité de la vieillesse comprend ce qu’on appelle l’exemption des gains aux fins du Supplément de revenu garanti. Cette exemption permet aux bénéficiaires qui travaillent d'obtenir une exemption sur une partie de leurs gains aux fins du calcul de leurs prestations. Depuis juillet 2020, une exemption de gains majorée est appliquée aux fins du calcul des revenus d’emploi et de travail indépendant. Cela permet de bénéficier d'une exemption complète sur un maximum de 5 000 $ de gains annuels, ainsi que d'une exemption de 50 % sur les 10 000 $ de gains suivants. Ainsi, les aînés à faible revenu qui travaillent peuvent conserver une plus grande part de leurs prestations du Supplément de revenu garanti.

Le ministère a également apporté des modifications législatives afin d’inscrire de façon proactive au Régime de pensions du Canada (RPC) les aînés admissibles qui n’ont pas présenté de demande de prestations de retraite. Cette modification est entrée en vigueur en 2020 et s’applique aux cotisants au RPC âgés de 70 ans et plus.

Le ministère a pris des mesures pour mieux soutenir les personnes handicapées et leur famille, grâce au Programme canadien pour l’épargne-invalidité
  • un élargissement des activités de sensibilisation pour mieux faire connaître le Régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) et accroître le taux de participation.
  • des améliorations ont été apportées au REEI en éliminant l’exigence de fermer un REEI lorsque le bénéficiaire n’est plus admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées. Cela permettra aux bénéficiaires de conserver leurs Subventions canadiennes pour l’épargne-invalidité et leurs Bons canadiens pour l’épargne-invalidité dans leur REEI. Autrement, ces montants auraient dû être remboursés au gouvernement.
  • une exemption des REEI de la saisie en cas de faillite afin de mieux protéger l’épargne à long terme des personnes handicapées. Ce changement est entré en vigueur le 1er novembre 2019. 
Le ministère a continué d’améliorer le Programme de prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada (PPIRPC) afin de mieux répondre aux besoins des Canadiens qui souffrent d’une invalidité grave et prolongée

Le ministère a mis en œuvre le programme d'assurance de la qualité des évaluations médicales. Ce programme fournit des renseignements sur le processus que suivent les évaluateurs médicaux pour décider d'accorder ou de refuser des prestations. Les résultats de ce programme permettront au ministère de formuler des recommandations pour améliorer l’élaboration des politiques et la formation.

Le ministère a également commencé à mettre en œuvre une nouvelle stratégie pour régler les problèmes entourant la qualité des données du PPIRPC, renforcer l’analyse fondée sur des données probantes et améliorer les résultats du programme.

Le ministère a étendu ses efforts de mobilisation externe pour inclure les organismes sans but lucratif œuvrant auprès des personnes handicapées et les programmes publics d’autres administrations. Cela comprend les provinces, les territoires et l’Association internationale de la sécurité sociale. Il a également tenu des consultations sur les façons d’améliorer le PPIRPC dans le cadre de la table ronde des clients et des intervenants du PPIRPC.

Il a également amorcé un examen et une analyse des mesures de soutien actuelles offertes aux prestataires du PPIRPC lorsqu’ils tentent de retourner au travail.

Le ministère s'est assuré que les clients reçoivent en temps opportun des services efficaces et de grande qualité qui répondent à leurs besoins

Le ministère a continué de moderniser le versement des prestations du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV). Ainsi, les clients recevront les prestations auxquelles ils ont droit en temps opportun et avec exactitude. Cette modernisation comprenait :

  • la mise en œuvre d'un nouveau service électronique pour la pension de la SV et le Supplément de revenu garanti (SRG) en novembre 2019. Cet outil en ligne combine les demandes de pension de la SV et de SRG. Il est ainsi plus facile pour certaines des personnes les plus vulnérables du Canada de demander ces prestations;
  • le lancement d'un outil de demande en ligne du PPIRPC pour permettre aux clients de présenter une demande en ligne au moyen de Mon dossier Service Canada. Cet outil en ligne a été élaboré en consultation avec des intervenants internes et externes et permet de raccourcir le processus de demande et d'améliorer la compréhension des critères d'admissibilité. Il donne également à certaines des personnes les plus vulnérables du Canada la confiance nécessaire pour remplir la demande à leur propre rythme;
  • la prestation d'un éventail d’outils et de fonctions électroniques pour aider les clients à obtenir de l’information et à présenter une demande. Ceux-ci se sont avérés populaires, comme en témoignent les résultats suivants :
    • la fonction « Afficher l'état de ma demande » a été utilisée environ 186 000 fois par les clients de la SV;
    • environ 18 000 clients ont téléchargé la version interactive de la trousse d’outils sur la SV et 12 000 clients ont téléchargé la version imprimable;
    • environ 17 000 clients ont téléchargé la version interactive de la Boîte à outils des Prestations d’invalidité du RPC et 13 000 clients ont téléchargé la version imprimable;
    • l'application en ligne Ma retraite du RPC a été utilisée environ 120 000 fois.

Le ministère a automatiquement inscrit environ 200 000 clients de la SV, qui n’ont pas eu à présenter de demande pour recevoir leurs prestations.

Analyse comparative entre les sexes plus

La présente section met en relief certaines des principales réalisations liées à l’ACS+ relativement à cette responsabilité essentielle. Pour en savoir plus sur les initiatives d’ACS+ au ministère, consultez le tableau de renseignements supplémentaires sur l’Analyse comparative entre les sexes plus.

En moyenne, les femmes canadiennes vivent plus longtemps que les hommes, ce qui les rend surreprésentées dans la population des aînés, particulièrement dans les groupes d’âges plus avancés. Les femmes ont également en moyenne des gains inférieurs aux hommes au cours de leur vie, de sorte qu’elles sont plus susceptibles d’avoir un revenu moins élevé. Les femmes âgées vivant seules représentent la majorité des aînés à faible revenu au pays.

Les programmes de sécurité du revenu sont conçus pour soutenir les aînés à faible revenu et les autres Canadiens vulnérables. Les données montrent que les femmes ont recouru de façon disproportionnée à ces programmes.

Les pensions de la Sécurité de la vieillesse (SV) procurent un revenu aux aînés de 65 ans et plus et constituent un soutien financier important, surtout pour ceux qui ne peuvent plus travailler. Au cours de l’exercice 2019 à 2020, 54 % des bénéficiaires de la SV étaient des femmes, 57 % avaient un revenu inférieur à 30 000 $ et 85 % avaient un revenu inférieur à 50 000 $.

Le Supplément de revenu garanti (SRG) fournit une aide financière supplémentaire et grandement nécessaire à certains des aînés à faible revenu les plus vulnérables. La prestation complémentaire au SRG procure un revenu supplémentaire de la SV aux aînés vivant seuls dont le revenu annuel est inférieur à 18 600 $ ou aux couples dont le revenu combiné est inférieur à 24 576 $. Au cours de l’exercice 2019 à 2020, 60 % des bénéficiaires du SRG étaient des femmes et 52 % avaient plus de 75 ans.

De plus, l’Allocation et l’Allocation aux survivants viennent en aide aux époux, aux conjoints de fait et aux survivants à faible revenu des prestataires du SRG. Au cours de l’exercice 2019 à 2020, 86 % des bénéficiaires de l'Allocation et de l’Allocation aux survivants étaient des femmes.

Expérimentation

Le ministère a mené à bien 3 projets pilotes dans le cadre du Programme de prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada. Le ministère analyse actuellement les données de ces projets pilotes afin de finaliser les résultats et de formuler des recommandations.

  • Le premier projet pilote utilisait l’analyse prévisionnelle pour repérer les dossiers qui nécessitaient de plus amples informations avant de rendre une décision. L’objectif était d’obtenir les renseignements nécessaires plus tôt dans le processus et de réduire le temps requis pour prendre une décision.
  • Le deuxième projet pilote portait sur l’échange de renseignements de tiers payeurs de prestations d’invalidité ayant un lien avec les demandeurs de prestations d’invalidité du RPC. Le but était de déterminer si le fait de disposer de renseignements complets plus tôt dans le processus de détermination réduirait le temps requis pour prendre une décision.
  • Le troisième projet examinait des façons de réduire le temps requis pour finaliser un appel d’une décision relative aux prestations d’invalidité du RPC.

Le ministère a mis en application la science du comportement pour encourager un plus grand nombre de Canadiens à présenter une demande en ligne de prestations du Régime de pensions du Canada. Par conséquent, le nombre de Canadiens qui présentent leur demande en ligne, plutôt que sur papier, a doublé.

Le ministère a effectué d’importantes recherches auprès des utilisateurs à distance, par l'entremise d'un groupe d’utilisateurs tiers. Cela lui a permis de mener des recherches auprès d'utilisateurs de partout au Canada et dans le monde. Cela a également réduit considérablement le temps requis pour recruter et mener à bien cette recherche. Cette nouvelle approche accroît la capacité du ministère de mener des recherches auprès des utilisateurs et des tests de convivialité. Elle permet également de diversifier le bassin de participants par rapport aux méthodes traditionnelles et d'élever l’approche axée sur le client au niveau de la conception et de la prestation de services.

Grâce à son Centre d’accélération, le ministère a continué de promouvoir la réflexion conceptuelle et les méthodes agiles dans l’élaboration de solutions pour les clients. Le Centre d’accélération fournit aux équipes de conception de programmes un espace leur permettant d’expérimenter et de tester de nouvelles options de conception de programmes et de services. Il a servi à orienter la conception et le prototypage rapide de nombreuses solutions, dont le Manuel pour une Politique axée sur les clients et le Modèle de liaison et d'approche communautaires.

Le Lab d’innovation du ministère a codirigé un projet visant à mieux comprendre la participation des aînés à faible revenu au Supplément de revenu garanti. L’objectif était d’analyser les raisons pour lesquelles des aînés admissibles au Supplément de revenu garanti ne présentent pas de demande. Le ministère visait à accroître la participation au SRG des aînés qui reçoivent une lettre de sollicitation tous les ans. Ces lettres sont postées aux aînés à faible revenu potentiellement admissibles pour les encourager à présenter une demande. Le projet a aidé le ministère à déterminer si ces lettres annuelles sont utiles. Il a également permis de déterminer les facteurs qui empêchent ou incitent les aînés à faible revenu à présenter une demande de SRG. Au moyen des résultats et des principales constatations du projet, le ministère a déterminé de nouvelles approches pour communiquer avec les clients et les intervenants. Il a également simplifié les procédures de demande et renforcé les services de sensibilisation auprès des secteurs vulnérables.

Résultats atteints

Résultat ministériel : Les aînés disposent d’un soutien du revenu pour la retraite

Indicateur de rendement 1 sur 4 : Pourcentage d’aînés qui reçoivent la pension de la Sécurité de la vieillesse par rapport au nombre total estimé d’aînés admissibles

Cible : 97 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 97,2 % (2017) Voir la note 1

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 97 % (2016)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 97 % (2015)

Indicateur de rendement 2 sur 4 : Pourcentage d’aînés qui reçoivent le Supplément de revenu garanti par rapport au nombre total estimé d’aînés admissibles

Cible : 90 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 91,1 % (2017) Voir la note 1

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 91 % (2016)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 91 % (2015)

Indicateur de rendement 3 sur 4 : Pourcentage de cotisants au Régime de pensions du Canada qui ont plus de 70 ans et qui reçoivent des prestations de retraite

Cible : 99 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : Non disponible (2018) Voir la note 2

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 99 % (2017)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 99 % (2016)

Indicateur de rendement 4 sur 4 : Pourcentage d’aînés vivant dans une situation de faible revenu

Cible : Sans objet Voir la note 3

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 :3,5 % (2018) Voir la note 2

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 4,3 % (2017)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 4,7 % (2016)

Résultat ministériel : Les personnes handicapées et leur famille reçoivent un soutien financier

Indicateur de rendement 1 sur 3 : Pourcentage de cotisants au Régime de pensions du Canada qui sont admissibles au Programme de prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada, du fait de leurs cotisations, et qui pourraient ainsi avoir accès à un soutien financier dans l’éventualité d’une invalidité grave et prolongée

Cible : 66 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 65 % (2018) Voir les notes 2 et 4

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 63 % (2017)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 66 % (2016)

Indicateur de rendement 2 sur 3 : Pourcentage de Canadiens admissibles au crédit d’impôt pour personnes handicapées qui détiennent un régime enregistré d’épargne-invalidité pour encourager les épargnes privées

Cible : 33 %

Date d’atteinte de la cible : Décembre 2019

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : Les données de 2019 ne sont pas encore disponibles

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 34 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 31 %

Indicateur de rendement 3 sur 3 : Pourcentage de Canadiens handicapés admissibles au régime enregistré d’épargne-invalidité ayant reçu une subvention ou un bon pour les aider, eux et leur famille, à épargner pour assurer leur sécurité financière à long terme

Cible : 84 %

Date d’atteinte de la cible : Décembre 2019

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 84 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 83 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 85 %

Résultat ministériel : Les clients reçoivent des services de grande qualité et efficaces en temps opportun, qui répondent à leurs besoins

Indicateur de rendement : Nombre de cibles établies pour les normes de service des services prioritaires des régimes de pensions et autres prestations, telles que définies par la Politique sur les services du gouvernement du Canada, qui sont respectées

Cible : 10

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 5 sur 10 Voir la note 5

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 5 sur 10

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 3 sur 10

Mesure principale 1 sur 3 : Pourcentage de prestations de retraite du Régime de pensions du Canada versées dans le premier mois suivant l’établissement de l’admissibilité

Cible : 90 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 97 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 96 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 96 %

Mesure principale 2 sur 3 : Pourcentage de décisions relatives aux demandes de prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada rendues dans les 120 jours civils

Cible : 80 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 54 % Voir la note 6

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 63 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 77 %

Mesure principale 3 sur 3 : Pourcentage des pensions de base de la Sécurité de la vieillesse versées dans le premier mois suivant l’établissement de l’admissibilité

Cible : 90 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 91 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 92 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 87 %

Remarques :

  1. Il y a un décalage de 3 ans pour l’obtention de ces données ;
  2. Il y a un décalage de 2 ans pour l’obtention de ces données ;
  3. Le ministère utilise des indicateurs contextuels comme celui-ci pour faire un suivi des tendances sociales générales et éclairer l’élaboration des politiques ; Il ne vise pas de résultats précis dans les domaines mesurés par ces indicateurs ; Cet indicateur contextuel se fonde sur le seuil de faible revenu après impôt ; Les données sont recueillies par Statistique Canada au moyen de l’Enquête canadienne sur le revenu, effectuée chaque année ; Il y a un décalage de 2 ans pour l’obtention de ces données ;
  4. Cet indicateur contextuel est influencé par la situation économique et la situation de l’emploi ; Le résultat peut s’expliquer par l’augmentation du nombre de résidents non-permanents en 2018 et la diminution des taux de participation chez les personnes âgées de 25 ans et moins ;
  5. 2 des 5 objectifs non atteints sont liés aux changements apportés aux centres d’appels des pensions ; La migration de ces centres d’appels vers une nouvelle plateforme téléphonique en mai 2019 a grandement amélioré l’accessibilité (près de 100 % après la migration) ; Cela a permis à un plus grand nombre de Canadiens d’attendre et de parler à un agent ; Toutefois, une augmentation du nombre d’appelants en attente de parler à un agent a également donné lieu à une augmentation des temps d’attente ; Au cours de l’exercice 2019 à 2020, 96 % des clients qui ont communiqué avec un centre d’appels des pensions ont pu parler à un agent ; De ce nombre, 48 % des appelants ont pu parler à un agent dans un délai de 10 minutes ; En moyenne, les clients ont attendu environ 12 minutes avant de parler à un agent ; Les 3 autres objectifs se rapportaient au traitement des demandes de prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada (voir la note 6 pour plus de détails) ;
  6. La cible n’a pas été atteinte. Pour les demandes initiales, le temps moyen pour rendre une décision était de 125 jours. L’augmentation du nombre de demandes à traiter a obligé Service Canada à déterminer un juste équilibre entre le traitement des demandes les plus anciennes et le traitement prioritaire des demandes relatives à des personnes gravement malades et à des personnes en phase terminale. À titre de référence, des améliorations ont été observées par rapport à l'an dernier quant à l'atteinte des objectifs de prise de décisions concernant les demandes de prestations liées aux maladies graves ou en phase terminale. Les demandes liées aux maladies graves ont été traitées à temps dans 92 % des cas, comparativement à 84 % au cours du dernier exercice. Les demandes de prestations liées aux maladies en phase terminale ont été traitées à temps dans 92 % des cas, comparativement à 91 % l’année précédente.

Ressources financières budgétaires (en dollars)

Catégorie de dépenses Budget principal des dépenses pour l’exercice 2019 à 2020* Dépenses prévues pour l’exercice 2019 à 2020* Autorisations totales pouvant être utilisées pour l’exercice 2019 à 2020 Dépenses réelles (autorisations utilisées) pour l’exercice 2019 à 2020 Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) pour l’exercice 2019 à 2020
Dépenses brutes 57 353 008 462 107 075 411 089 106 395 627 770 106 337 930 425 (737 480 663)
Dépenses dans des comptes à fins déterminées  0 49 722 402 627 48 993 263 077 48 993 263 077 (729 139 550)
Recettes affectées aux dépenses  183 696 846 183 696 846 292 251 678 260 029 836 76 139 990
Dépenses nettes  57 169 311 616 57 169 311 616 57 110 113 015 57 084 637 513 (84 674 103)

Explication de l’écart : Aucun écart significatif

Remarques :

*Les montants indiqués ne tiennent pas compte de la mise en œuvre des mesures annoncées dans le budget de 2019, incluses dans le Budget des dépenses principal d’Emploi et Développement social Canada pour l’exercice 2019 à 2020.

Les « dépenses prévues » peuvent différer des chiffres du Budget principal des dépenses, car elles comprennent les dépenses anticipées se rapportant aux comptes à fins déterminées (ce qui inclut les comptes de l’assurance-emploi et du Régime de pensions du Canada). Ces montants englobent les prestations versées aux clients et les montants associés au versement de ces prestations.

Les « dépenses nettes » excluent les dépenses se rapportant aux comptes à fins déterminées.

On trouvera, à la section sur le cadre financier, une description complète du profil financier du ministère, y compris une explication des dépenses brutes réelles et prévues.

Ressources humaines (équivalents temps plein)

Nombre d’équivalents temps plein prévus pour l’exercice 2019 à 2020 : 3 902

Nombre d’équivalents temps plein réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 5 665

Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) pour l’exercice 2019 à 2020 : 1 763

Explication de l’écart : L’augmentation des ETP reflète des investissements supplémentaires dans les activités de traitement pour s’assurer que les aînés reçoivent rapidement leurs prestations.

Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes d’Emploi et Développement social Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GC.

Apprentissage, développement des compétences et emploi

Description

Aider les Canadiens à accéder aux études postsecondaires, à obtenir les compétences et la formation nécessaires pour participer à un marché du travail en évolution et offrir une aide aux personnes qui sont temporairement sans emploi.

Résultats

Le ministère a aidé les Canadiens à avoir accès à l’éducation, à la formation et à l’apprentissage continu leur permettant d’acquérir les compétences et l’expérience de travail dont ils ont besoin
Soutenir les étudiants postsecondaires pour faciliter leur transition sur le marché du travail

Le ministère a élargi le programme de stages pratiques pour étudiants afin qu'un plus grand nombre d'étudiants puissent avoir accès à des possibilités d'apprentissage intégré au travail. Grâce à de nouveaux partenaires, le programme propose maintenant aux étudiants des stages dans des domaines autres que les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM), ainsi que les affaires. En effet, le programme offre désormais des stages aux étudiants en arts, en sciences humaines, en beaux-arts, en design, en gestion de l'hébergement et du tourisme, en droit et issus de nombreux autres domaines.

Le ministère a appuyé la création de 8 707 stages en milieu de travail pour les étudiants de niveau postsecondaire partout au Canada, dans une vaste gamme de disciplines. Il s’agit d’une augmentation importante par rapport aux 2 453 stages de l’année précédente.

Procurer aux Canadiens les outils dont ils ont besoin pour réussir dans le monde du travail en évolution

Le ministère a continué d’aider les provinces et les territoires à mettre en œuvre les Ententes sur le développement du marché du travail (EDMT) et les Ententes sur le développement de la main-d’œuvre (EDMO) modifiées. Ces ententes leur permettent d’aider les Canadiens, y compris les personnes handicapées, à suivre une formation, à perfectionner leurs compétences et à acquérir une expérience de travail. Le ministère a transféré aux provinces et aux territoires environ 2,3 milliards de dollars au titre des EDMT et 872 millions de dollars en au titre des EDMO. Il leur a également versé un financement ciblé supplémentaire de 45,5 millions de dollars dans le cadre des EDMT. Ces fonds supplémentaires visaient à aider les travailleurs des industries saisonnières et les travailleurs touchés par les droits de douane américains sur les produits d'acier et d’aluminium.

Le ministère a consulté les Canadiens au sujet de l'Allocation canadienne pour la formation au cours de l’été 2019. Ces consultations sont venues éclairer la conception et la mise en œuvre du programme.

Dans le cadre du programme Compétences futures, le ministère a nommé les membres du Conseil des Compétences futures. Il a également mis sur pied un Centre de recherche sur les compétences futures pancanadien et indépendant. Le Conseil des Compétences futures a mené de vastes activités de mobilisation dans les secteurs public, privé, syndical et sans but lucratif à l’échelle nationale. Ces consultations visaient à éclairer l’élaboration d’un rapport qui sera publié au cours de l’exercice 2020 à 2021. Le rapport mettra en relief des moyens d’aider les Canadiens à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour prospérer dans un marché du travail en évolution. Le Centre des compétences futures a complété 2 appels de propositions ouverts et a financé 46 projets d’innovation. Ces projets mettront à l’essai de nouvelles approches en matière de perfectionnement des compétences pour les Canadiens.

Le ministère a dirigé les efforts nationaux visant à aider les Canadiens adultes à améliorer leur niveau de littératie et leurs compétences essentielles par l'entremise de 46 projets au total. Ces projets ont appuyé la mise à l’essai, la reproduction et l’expansion de modèles de formation efficaces et novateurs. Ces modèles comblent les écarts et contribuent à la prestation de formations et de services qui répondent davantage aux besoins des travailleurs et des employeurs.

Appuyer la formation des apprentis et l’accès aux métiers spécialisés

Dans le cadre du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical, le ministère a appuyé la formation des apprentis en milieu syndical, l’innovation et l’enrichissement des partenariats au niveau des métiers désignés Sceau rouge. Le programme a permis de financer 38 projets de partage des coûts d’équipement supplémentaires au cours de l’exercice 2019 à 2020. Au total, 128 projets de partage des coûts d’équipement et 19 projets d’innovation ont été approuvés dans le cadre du Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical.

Le Fonds pour les femmes en construction administré par le ministère a financé des organismes qui s’appuient sur des modèles éprouvés pour attirer les femmes dans les métiers. Le programme a financé un nouveau projet au cours de l’exercice 2019 à 2020 visant à favoriser la participation et le perfectionnement des femmes dans les métiers spécialisés. Au total, 4 projets sont en cours dans le cadre du Fonds pour les femmes en construction.

Le gouvernement continuera d’aider les Canadiens à exercer les métiers spécialisés au moyen du Programme de sensibilisation et de préparation aux métiers spécialisés. À ce jour, le programme a financé un total de 12 projets, dont 2 nouveaux au cours de l’exercice 2019 à 2020.

Le ministère a également soutenu l’apprentissage par la pratique au moyen du Prêt canadien aux apprentis. Ce prêt fournit une aide financière supplémentaire aux apprentis dans les métiers désignés Sceau rouge pendant les périodes de formation technique. Cela les aide à terminer leur apprentissage. Il encourage également un plus grand nombre de Canadiens à envisager une carrière dans les métiers spécialisés.

Le ministère a versé 3 035 Subventions incitatives aux apprentis pour les femmes, dont le montant total s'élève à 9 millions de dollars.

Il a également transféré 10 millions de dollars à Compétences Canada. Cela a permis à l’organisme de promouvoir les métiers spécialisés et les technologies auprès des jeunes au moyen de concours de compétences.

Le ministère a appuyé la création d’une campagne nationale visant à promouvoir les métiers spécialisés auprès des jeunes comme carrière de premier choix. À ce jour, le gouvernement a annoncé les coprésidents de la campagne et a mis sur pied un comité consultatif. Ce comité a pour mandat de fournir à la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées des conseils sur les critères d’une campagne réussie. Les membres du Comité ont fourni leurs conseils à la ministre en février 2020. Ces conseils éclaireront la conception et la mise en œuvre de la stratégie.

Aider les étudiants à accéder à de plus amples possibilités de formation

Le ministère a collaboré avec Universités Canada et Collèges et instituts Canada à l’élaboration d’un programme de mobilité pour aider les étudiants universitaires de premier cycle et collégiaux à étudier ou à travailler à l’extérieur du Canada. Ce programme s'inscrit dans la nouvelle Stratégie en matière d’éducation internationale  du gouvernement. Une fois mise en œuvre, la priorité sera accordée aux étudiants qui n’auraient pas autrement la possibilité de poursuivre leurs études ou de travailler à l’extérieur du Canada. Cela inclut notamment les étudiants handicapés, les étudiants autochtones et les étudiants de familles à faible revenu. Ces expériences internationales devraient mieux préparer les étudiants au marché du travail. Elles les aideront à acquérir des compétences générales, à développer des compétences interculturelles et à se constituer des réseaux internationaux. Compte tenu des préoccupations relatives aux voyages et à la sécurité à l’étranger pendant la pandémie, le gouvernement a suspendu le programme. Le programme reprendra lorsque les restrictions de voyage seront levées et que les étudiants pourront voyager en toute sécurité.

Le Ministère a signé une entente avec Indspire, un organisme sans but lucratif, afin de faciliter l’accès des étudiants autochtones aux études postsecondaires. Les fonds seront principalement versés sous forme de bourses d’études et de perfectionnement, mais ils serviront aussi à financer d'autres activités. Ces activités comprennent le mentorat et des événements annuels pour les jeunes et les enseignants. Elles contribuent à promouvoir la compétence culturelle et les possibilités pour les étudiants autochtones.

Le ministère a surveillé et évalué le projet pilote triennal Action Compétences. Ce projet met à l’essai de nouvelles approches conçues pour faciliter l’admissibilité des apprenants adultes à un soutien financier. Près de 65 000 apprenants adultes ont touché le supplément de la bourse canadienne pour étudiants à temps plein pendant l’exercice 2018 à 2019. Cela a dépassé le nombre de participants prévu, qui était d'environ 43 000 pour la première année. Au 31 mars 2020, environ 95 700 étudiants au total avaient bénéficié de ce supplément. Le projet pilote devrait prendre fin en juillet 2021. Les perspectives découlant de la surveillance et de l’évaluation orienteront les décisions futures concernant l’amélioration des mesures de soutien aux apprenants adultes.

Le ministère s'est assuré que les Canadiens participent à un marché du travail inclusif et efficient
Améliorer les compétences et les résultats sur le marché du travail des peuples autochtones

En avril 2019, le ministère a mis en œuvre le Programme de formation pour les compétences et l’emploi destiné aux Autochtones (PFCEA). Le programme comporte 4 volets distincts pour répondre aux besoins particuliers des Premières Nations, des Inuits, des Métis et des Autochtones en milieu urbain ou non affiliés. Le programme les aidera à accroître leurs compétences et les mettre à niveau en plus d’améliorer leur participation à la population active. Le ministère a élaboré conjointement des éléments stratégiques clés du programme avec des partenaires autochtones. Ces éléments comprennent des modalités souples pour les différents volets. Ils comprennent également les affectations de fonds et un nouveau modèle d’évaluation des risques. Ces nouvelles approches ont permis aux organisations autochtones de disposer d’une plus grande marge de manœuvre pour répondre aux besoins des clients.

  • Au cours de l’exercice 2019 à 2020, le ministère a conclu 109 ententes pluriannuelles avec des organismes autochtones. Ces organismes offrent des programmes et des services de perfectionnement des compétences et de formation professionnelle, qui ont aidé 41 600 clients partout au pays. Ainsi, le programme a aidé 15 284 Autochtones à trouver un emploi et 3 753 à retourner aux études.Note de bas de page 2  
  • Le ministère a aussi attribué des fonds à 52 projets à même le Fonds pour les compétences et les partenariats. Ces projets appuient des activités de perfectionnement des compétences et de formation professionnelle qui répondent aux besoins du marché du travail local. Au cours de l’exercice 2019 à 2020, les projets du Fonds pour les compétences et les partenariats ont aidé 5 324 nouveaux clients autochtones à accéder à de la formation. De ce nombre, 1 784 ont trouvé un emploi et 285 sont retournés aux études.
Augmenter les possibilités pour les jeunes

Le ministère a lancé la Stratégie emploi et compétences jeunesse. La stratégie comprend des programmes d’emploi et de perfectionnement des compétences pour les jeunes offerts par EDSC et 10 autres ministères fédéraux partenaires. Elle englobe aussi les initiatives Droit au but et Emplois d’été Canada. La stratégie vise à aider tous les jeunes, y compris ceux qui font face à des obstacles, à participer pleinement à un marché du travail inclusif. Pour ce faire, elle propose une combinaison de mesures de soutien souples et adaptées permettant d'acquérir des compétences et une expérience de travail utiles. Cela inclut, par exemple, des possibilités de formation, des stages pratiques rémunérés et d’autres mesures de soutien individuelles, comme le mentorat, les services de garde d’enfants et l’accès aux services de santé mentale. Au cours de l’exercice 2019 à 2020, le ministère a servi 91 086 jeunes dans le cadre de la Stratégie emploi et compétences jeunesse.

Le ministère a également instauré l'initiative Droit au but. Ce nouveau volet de financement vise à rejoindre les jeunes à risque de quitter l’école à un plus jeune âge (moins de 15 ans). Le but est de les aider à terminer leurs études secondaires et à faire la transition vers les études postsecondaires. Dans sa première année, le ministère s’est associé à des organismes de services aux jeunes pour soutenir plus de
2 500 jeunes.

Le ministère a élargi les critères d’admissibilité au programme Emplois d’été Canada afin d'inclure tous les jeunes, et non seulement les étudiants. Les nouveaux critères ont amélioré l’accès aux possibilités d’emploi pour les jeunes qui font face à des obstacles particuliers quand ils essaient de trouver un emploi. Au total, le programme a appuyé la création de 79 279 emplois d’été pour les jeunes.

Par l’entremise du Service jeunesse Canada, le ministère a appuyé 6 675 placements de jeunes et financé 1 624 projets dirigés par des jeunes au moyen de microcontributions.

Augmenter les possibilités d’emploi pour les personnes handicapées

Le ministère a soutenu 4 242 personnes handicapées au moyen d'activités d’emploi et de formation offertes dans le cadre du Fonds d’intégration pour les personnes handicapées.

Il a également soutenu les employeurs, en particulier les petites et moyennes entreprises, dans le cadre de 92 projets. Ces projets comprenaient notamment des activités comme le jumelage d’emplois et l’aide à l’élaboration de stratégies de recrutement et de maintien en poste inclusives pour les personnes handicapées.

Le Fonds d’intégration a commencé à verser 12 millions de dollars sur 3 ans à l’Association canadienne pour l’intégration communautaire, en partenariat avec l’Alliance canadienne des troubles du spectre autistique. Ce financement est destiné au programme Prêts, disponibles et capables, qui vise à améliorer les résultats d’emploi des personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre autistique.

Le ministère a continué de soutenir un marché du travail efficace

Des améliorations ont été apportées aux services offerts aux employeurs dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires :

  • le ministère a renforcé sa capacité de traitement des demandes d’étude d'impact sur le marché du travail et testé une plateforme en ligne relativement à ce processus de demande;
  • en décembre 2019, il a lancé un projet pilote de 3 ans visant à réduire les délais de traitement et les coûts pour les employeurs. Ce projet pilote porte la durée maximale d’une étude d’impact sur le marché du travail à 2 ans. Cela ne s’applique qu’aux postes du volet à faible salaire du programme;
  • en juillet 2019, le volet des talents mondiaux a été établi en tant que volet permanent du Programme des travailleurs étrangers temporaires. Le ministère pourra ainsi continuer d’aider les entreprises canadiennes novatrices à accéder rapidement à des talents hautement qualifiés;
  • le ministère continue de mettre à l'essai le Réseau de soutien aux travailleurs migrants en Colombie-Britannique, en vue d’offrir de meilleurs soutiens aux travailleurs migrants. Le réseau renseigne également les travailleurs et les employeurs sur leurs obligations et leurs droits.

Les améliorations suivantes ont été apportées au Guichet-Emplois :

  • un nouvel outil a été ajouté pour permettre aux chercheurs d’emploi de trouver du soutien à l’emploi en personne dans leur province ou territoire;
  • un outil de téléversement de documents a été ajouté pour permettre aux employeurs de soumettre les documents demandés directement par l’entremise du Guichet-Emplois;
  • 2 nouveaux partenariats ont été établis et 2 partenariats existants avec des sites d’emplois privés ont été renouvelés. Ceci ajoute en tout temps 2 000 offre d’emplois à celles affichés sur le site Web;
  • depuis le printemps 2019, toutes les possibilités d’emplois d’Emplois d’été Canada, sont désormais affichées.

Par l’entremise du Programme d’appui aux initiatives sectorielles, le ministère a élaboré des outils à l’intention des chercheurs d’emploi, des enseignants et des employeurs. L’un de ces outils est une norme professionnelle nationale en matière de cybersécurité qui comprend des descriptions professionnelles, des exigences en matière de compétences et des niveaux de scolarité. Cela permet aux employeurs de trouver des employés potentiels qui possèdent des compétences en demande et d’aider les éducateurs, les apprenants et les chercheurs d’emploi à développer ces compétences.

Le ministère a également fait la promotion de la participation des Inuits au marché du travail du Nunavut en :

  • effectuant une analyse de la population active chez les Inuits du Nunavut;
  • participant au projet pilote du programme de perfectionnement professionnel Nunavut Sivuniksavut, qui vise à préparer les étudiants inuits à occuper des emplois en administration publique au Nunavut.
Le ministère s'assure que les Canadiens reçoivent une aide financière durant les transitions d’emplois telles qu’une perte d’emploi, une maladie, un congé de maternité ou parental

Le ministère a continué d’apporter des améliorations au programme d’assurance-emploi pour qu’il continue de répondre aux besoins d’un marché du travail en pleine évolution. Cela comprend :

  • de surveiller la mise en œuvre et les résultats préliminaires du projet pilote sur les travailleurs saisonniers de l’assurance-emploi, qui a été lancé en août 2018. Ce projet offre aux travailleurs saisonniers admissibles dans 13 régions économiques ciblées de l’assurance-emploi jusqu’à 5 semaines supplémentaires de prestations régulières d’assurance-emploi. Les données préliminaires pour l’exercice 2019 à 2020 comprennent le nombre de bénéficiaires, l’admissibilité à l’assurance-emploi et les taux d’épuisement des prestations d’assurance-emploi. Ces données seront disponibles dans le Rapport de contrôle et d’évaluation de l’assurance-emploi, qui sera publié en 2021;
  • de commencer à surveiller les résultats de la prestation parentale partagée d'assurance-emploi, dont la mise en œuvre a eu lieu en mars 2019. Cette surveillance englobe la participation aux prestations parentales d'assurance-emploi selon le sexe. Les données préliminaires pour l’exercice 2019 à 2020 seront disponibles dans le Rapport de contrôle et d’évaluation de l’assurance-emploi, qui sera publié en 2021. La prestation parentale partagée devrait promouvoir l’égalité entre les sexes. Elle encourage les pères à partager les joies et les responsabilités de s'occuper d'un nouveau-né ou d’un enfant nouvellement adopté. La prestation parentale partagée devrait se traduire par une augmentation de la participation des hommes aux prestations parentales d’assurance-emploi.
Le ministère a aidé un plus grand nombre d’étudiants issus de familles à revenu faible ou moyen à poursuivre des études postsecondaires
Promouvoir l’utilisation des régimes enregistrés d’épargne-études (REEE) et accroître la participation au Bon d’études canadien (BEC) et à la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE)

Le ministère a apporté des modifications à la Loi canadienne sur l’épargne-études. Ces modifications permettent à l’époux ou au conjoint de fait qui habite avec le principal responsable de demander le BEC et la SCEE supplémentaire. Par conséquent, plus de 115 000 bénéficiaires ont reçu un total de 59 millions de dollars au titre du BEC et de la SCEE supplémentaire.

Le ministère a financé des organismes communautaires pour lancer 12 projets visant à accroître la sensibilisation et l’adhésion au BEC. D’ici 2021, le ministère aura affecté 5 millions de dollars à ces projets, qui visent à explorer des approches nouvelles et novatrices afin de rejoindre des bénéficiaires potentiels.

Le ministère a élaboré une stratégie pluriannuelle de sensibilisation pour orienter les efforts visant à accroître la participation au BEC et à la SCEE. La stratégie permettra de sensibiliser les collectivités de l'ensemble du Canada au moyen d’événements, des médias sociaux et de lettres personnalisées aux familles admissibles.

Le ministère a également continué de travailler avec le gouvernement de l’Ontario dans le cadre du Service de référence pour l’épargne-études en ligne. Cette initiative vise à mettre les parents de nouveau-nés en contact avec des institutions financières partenaires, afin de les encourager à ouvrir un régime enregistré d’épargne-études (REEE). Le Service de référence pour l’épargne-études offre un service homogène et moderne pour ouvrir un REEE et demander des incitatifs à l’épargne-études. Cela a permis à de nombreux parents de commencer à épargner tôt pour les études postsecondaires d’un enfant. Le ministère envisage maintenant des initiatives semblables avec d’autres administrations.

En collaboration avec Statistique Canada, le ministère a contribué à l’élaboration de l'Enquête sur les approches en matière de planification des études de 2020. Cette enquête s’est déroulée de février à juin 2020. Le ministère examinera les résultats du sondage afin de mieux comprendre les défis auxquels font face les populations vulnérables pour accéder au BEC.

Faciliter l’accès au soutien financier

Le ministère a réduit les taux d’intérêt sur les prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis; Il a également éliminé les intérêts sur les prêts pour les 6 premiers mois suivant la fin des études.

Il a instauré une nouvelle mesure pour aider les emprunteurs de prêts d’études canadiens et de prêts canadiens aux apprentis à assurer le retour en règle de leurs prêts en défaut de remboursement. Ces emprunteurs peuvent maintenant ajouter les intérêts impayés au solde du principal de leurs prêts. Les emprunteurs peuvent se prévaloir de cette option une seule fois au cours de leur vie et cela élimine un obstacle financier important associé au remboursement de leur prêt. Cette option devrait rendre le remboursement plus abordable pour les emprunteurs en défaut de paiement. Environ 40 % des prêts en défaut qui sont revenus en règle entre le 1er janvier et le 31 mars 2020 ont utilisé cette option.

Le ministère a pris des mesures visant à faire en sorte que les étudiants ayant une invalidité permanente aient plus facilement accès à des mécanismes de financement additionnels pour reprendre les études :

  • accroître la limite de la bourse canadienne servant à l’achat d’équipement et de services pour étudiants ayant une incapacité permanente à 20 000 $;
  • étendre l’admissibilité à la Disposition applicable aux étudiants ayant une invalidité grave et permanente, afin qu’un plus grand nombre d’étudiants emprunteurs qui ont une invalidité grave et permanente aient droit à une exonération du remboursement de leur prêt;
  • planifier et mettre en œuvre un congé sans intérêt et sans paiement jusqu’à concurrence de 18 mois.

Cette nouvelle mesure s’appliquera aux emprunteurs qui interrompent temporairement leurs études pour des raisons parentales ou médicales, y compris pour des raisons de santé mentale.

Le ministère a pris les mesures suivantes pour s'assurer que les clients reçoivent en temps opportun des services efficaces et de grande qualité qui répondent à leurs besoins
  • il a rendu disponibles d’autres fonctions de libre-service adaptées aux appareils mobiles pour aider les emprunteurs à gérer leurs prêts d'études en ligne. Ces fonctions permettent notamment aux clients de voir l’état de leur financement et de mettre à jour leurs renseignements bancaires et leur profil. Les clients peuvent également remplir leur entente de prêt en ligne, y compris celles concernant des études à temps partiel. Ils peuvent aussi effectuer des paiements ponctuels, recevoir des détails sur le remboursement dans leur boîte de réception sécurisée et personnaliser le montant de leurs paiements dans le cas des prêts d’études à temps plein.
  • il a continué d’améliorer les communications adaptées et proactives pour aider les clients pendant les périodes de transition critiques. Le ministère a créé un « conseiller en remboursement virtuel » et a mis en œuvre des outils et des conseils en matière de littératie financière. Ces outils permettent de mieux faire connaître des sujets importants comme le crédit et la dette, l’épargne et les services bancaires. Ces mesures ont aidé les clients à prendre des décisions éclairées au sujet de leurs prêts et de leur remboursement.
  • le ministère a lancé un projet pilote en ligne relativement à la présentation d'études d’impact sur le marché du travail. Cela permet aux employeurs du Programme des travailleurs étrangers temporaires et aux organismes tiers de présenter leurs demandes au moyen d’un système en ligne sécurisé. Cela leur permet aussi de disposer d'un processus de demande simple et moderne où ils peuvent obtenir des mises à jour sur leur demande et gérer facilement leurs activités tout au long du processus de demande. Le ministère travaille en étroite collaboration avec les utilisateurs pour s’assurer que le projet pilote réponde à leurs besoins et déterminer d'éventuelles améliorations.

Analyse comparative entre les sexes plus

La présente section met en relief certaines des principales réalisations liées à l’ACS+ relativement à cette responsabilité essentielle. Pour en savoir plus sur les initiatives d’ACS+ au ministère, consultez le tableau de renseignements supplémentaires sur l’Analyse comparative entre les sexes plus.

Le ministère a lancé une communauté de pratique de l’ACS+ axée sur les programmes de compétences. Cette communauté appuie les activités de partage des connaissances et de renforcement des capacités en matière d’ACS+ en vue d'en arriver à une analyse plus ciblée en matière d’ACS+ pour les programmes de compétences. Une analyse contextuelle des données administratives et des autres données existantes au titre des programmes de compétences en lien avec l’ACS+ a permis de cerner les lacunes et les défis connexes, ce qui éclairera l’élaboration d’initiatives concrètes pour combler ces lacunes et relever ces défis à l’avenir.

Le Programme canadien de prêts aux étudiants a utilisé l’ACS+ pour éclairer les changements proposés visant à améliorer la réceptivité, l’efficacité et les résultats des initiatives clés. Bien que le ministère ait utilisé les outils et processus de données existants pour évaluer les principales répercussions sur le sexe et la diversité, les répercussions directes et les résultats des mesures mises en œuvre au cours de l’exercice 2019 à 2020 ne sont pas encore disponibles. Toutefois, les résultats de l’ACS+ initiale sont les suivants :

  • la réduction des taux d’intérêt sur les prêts canadiens aux étudiants et les prêts canadiens aux apprentis et l’élimination des intérêts pendant 6 mois après l’obtention du diplôme devraient profiter principalement aux femmes. Cela est particulièrement vrai dans la population des étudiants ayant des personnes à charge;
  • l’augmentation des mesures de soutien destinées aux étudiants handicapés et l’élargissement de l’admissibilité à la Disposition applicable aux étudiants ayant une invalidité grave et permanente devraient profiter principalement aux jeunes femmes ayant une invalidité permanente. Ces mesures de soutien proposent davantage de possibilités pour les étudiants ayant une invalidité permanente d’obtenir du financement supplémentaire pour retourner aux études. L’élargissement de l’admissibilité à la Disposition applicable aux étudiants ayant une invalidité grave et permanente (DEIGP) aidera un plus grand nombre d’étudiants ayant une invalidité grave et permanente à obtenir une exonération du remboursement de leur prêt;
  • le fait d'offrir un congé sans intérêts et sans remboursement pendant un maximum de 18 mois pour des raisons médicales ou parentales devrait profiter principalement aux femmes.

Expérimentation

Le Lab d’innovation du ministère a élaboré une série d’ateliers axés sur la compréhension des expériences humaines. Ces ateliers ont constitué des occasions de repenser l’apprentissage pour les jeunes qui sont sous-représentés dans certains groupes éducatifs. Ils ont également permis de tester différentes options stratégiques et recommandations à l’appui de l’élaboration des programmes, ainsi que de cerner des possibilités d'élargissement des programmes actuels d'éducation des jeunes.

Résultats atteints

Résultat ministériel : Les Canadiens ont accès à l’éducation, à la formation et à l’apprentissage continu leur permettant d’acquérir les compétences et l’expérience de travail dont ils ont besoin

Indicateur de rendement 1 sur 4 : Nombre de Canadiens qui reçoivent une formation ou qui bénéficient de mesures de soutien à l’emploi (par programme)

Cible :

  • Programmes offerts par le gouvernement fédéral : 132 460 Voir la note 1
  • Les provinces et territoires fixent leurs propres cibles annuelles pour leurs programmes

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 :

  • Programmes offerts par le gouvernement fédéral : 157 591 Voir la note 2
  • Les provinces et territoires fixent leurs propres cibles annuelles pour leurs programmes : Non disponible Voir la note 3

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 :

  • Programmes offerts par le gouvernement fédéral : 148 228
  • Les provinces et territoires fixent leurs propres cibles annuelles pour leurs programmes : 670 431

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 :

  • Programmes offerts par le gouvernement fédéral : 140 771
  • Les provinces et territoires fixent leurs propres cibles annuelles pour leurs programmes : 695 911

Indicateur de rendement 2 sur 4 : Nombre de personnes ayant obtenu un emploi ou étant retournées aux études à la suite d’une formation ou d’une mesure de soutien (par programme)

Cible :

  • Programmes offerts par le gouvernement fédéral : 95 774 Voir la note 1
  • Les provinces et territoires fixent leurs propres cibles annuelles pour leurs programmes

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 :

  • Programmes offerts par le gouvernement fédéral : 106 980 Voir la note 4
  • Les provinces et territoires fixent leurs propres cibles annuelles pour leurs programmes : Non disponible Voir la note 5

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 :

  • Programmes offerts par le gouvernement fédéral : 115 155
  • Les provinces et territoires fixent leurs propres cibles annuelles pour leurs programmes : 190 717

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 :

  • Programmes offerts par le gouvernement fédéral : 110 536
  • Les provinces et territoires fixent leurs propres cibles annuelles pour leurs programmes : 177 335

Indicateur de rendement 3 sur 4 : Pourcentage de Canadiens âgés de 18 à 24 ans qui sont inscrits à l’université ou au collège

Cible : Sans objet Voir la note 6

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 43,9 % (2019)

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 43,8 % (2018)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 43,5 % (2017)

Indicateur de rendement 4 sur 4 : Différence dans le pourcentage de Canadiens âgés de 25 à 64 ans qui sont inscrits à l’université ou au collège

Cible : Sans objet Voir la note 7

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : Hausse de 5 % (2019)

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : Hausse de 3,2 % (2018)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : Baisse de 1,2 % (2017)

Résultat ministériel : Les Canadiens participent à un marché du travail inclusif et efficient Voir la note 8

Indicateur de rendement 1 sur 10 : Taux d’emploi des Canadiens

Cible : Sans objet

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 74,1 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 73,9 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 73,4 %

Indicateur de rendement 2 sur 10 : Taux d’emploi des Autochtones vivant hors des réserves

Cible : Sans objet

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 63,4 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 62,7 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 62,8 %

Indicateur de rendement 3 sur 10 : Taux d’emploi des Autochtones vivant dans les réserves Voir la note 9

Cible : Sans objet

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : Non disponible

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : Non disponible

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : Non disponible

Indicateur de rendement 4 sur 10 : Taux d’emploi des immigrants récents Voir la note 10

Cible : Sans objet

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 70,9 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 70,6 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 68 %

Indicateur de rendement 5 sur 10 : Taux d’emploi des personnes handicapées Voir la note 11

Cible : Sans objet

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : Non disponible

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : Non disponible

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 59,3 % (2017)

Indicateur de rendement 6 sur 10 : Taux d’emploi des jeunes Voir la note 12

Cible : Sans objet

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 56,9 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 56,4 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 56,7 %

Indicateur de rendement 7 sur 10 : Taux d’emploi des femmes

Cible : Sans objet

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 72,2 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 71,1 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 70,7 %

Indicateur de rendement 8 sur 10 : Taux d’emploi des Canadiens âgés Voir la note 13

Cible : Sans objet

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 36 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 35,8 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 35,9 %

Indicateur de rendement 9 sur 10 : Taux d’emploi des parents seuls Voir la note 10

Cible : Sans objet

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 75,3 % (2019)

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 73,3 % (2018)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 72,9 % (2017)

Indicateur de rendement 10 sur 10 : Ratio chômeurs-postes vacants Voir la note 14

Cible : Sans objet

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 1,98

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 2,08

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 2,50

Résultat ministériel : Les Canadiens reçoivent une aide financière durant les transitions en matière d’emploi, telles qu’une perte d’emploi, une maladie, un congé de maternité ou un congé parental

Indicateur de rendement 1 sur 2 : Pourcentage de travailleurs ayant perdu leur emploi au cours de l’année précédente qui étaient admissibles à l’assurance-emploi

Cible : 83,7 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : Non disponible (2019) Voir la note 15

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 87,4 % (2018)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 84,3 % (2017)

Indicateur de rendement 2 sur 2 : Pourcentage de prestataires de l’assurance-emploi qui se trouvent un emploi avant la fin de leur période de prestations

Cible : 73 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : Non disponible (2019) Voir la note 16

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 65,1 % (2018)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 66,3 % (2017)

Résultat ministériel : Un plus grand nombre d’étudiants de familles à revenu faible ou moyen ont accès à des études postsecondaires et y participent

Indicateur de rendement 1 sur 3 : Proportion des jeunes adultes canadiens issus de familles à revenu faible ou moyen qui poursuivent des études postsecondaires Voir la note 17

Cible : 53 %

Date d’atteinte de la cible : Sans objet Voir la note 18

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 52 % (2016) Voir la note 19

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 52,1 % (2015)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 52 % (2014)

Indicateur de rendement 2 sur 3 : Pourcentage de bénéficiaires d’un régime enregistré d’épargne-études ayant effectué un retrait qui ont déjà reçu un montant supplémentaire au titre de la Subvention canadienne pour l’épargne-études (la SCEE supplémentaire) ou le Bon d’études canadien, lesquels sont offerts seulement aux enfants des familles à revenu faible ou moyen, comparativement au nombre total de bénéficiaires ayant fait un retrait dans un REEE

Cible : Sans objet Voir la note 20

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 27 % (2018)

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 25 % (2018)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 23 % (2017)

Indicateur de rendement 3 sur 3 : Pourcentage d’étudiants (de tous âges) inscrits à temps plein qui ont reçu une aide financière du gouvernement fédéral afin de les aider à financer leurs études postsecondaires

Cible : Sans objet Voir la note 21

Date d’atteinte de la cible : Sans objet

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 59 % (tous âges)

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 60 % (tous âges); auparavant 55 % (âgés de 15 à 29 ans)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 57 % (tous âges); auparavant 53 % (âgés de 15 à 29 ans)

Résultat ministériel : Les clients reçoivent des services de grande qualité et efficaces en temps opportun, qui répondent à leurs besoins Voir la note 22

Indicateur de rendement 1 sur 4 : Nombre de cibles établies pour les normes de service des services prioritaires, tels que définis par la Politique sur les services du gouvernement du Canada, pour les programmes d’apprentissage, de développement des compétences et d’emploi qui sont respectées

Cible : 23 sur 23

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 13 sur 23

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 16 sur 23

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : Non disponible

Indicateur de rendement 2 sur 4 : Pourcentage des paiements ou des avis de non-paiement des prestations d’assurance-emploi émis dans les 28 jours suivant le dépôt de la demande

Cible : 80 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 80 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 80 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 82 %

Indicateur de rendement 3 sur 4 : Pourcentage de demandes de réexamen de l’assurance-emploi traitées dans les 30 jours suivant le dépôt de la demande

Cible : 70 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 76 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 71 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 67 %

Indicateur de rendement 4 sur 4 : Pourcentage de numéros d’assurance sociale demandés par l’entremise du Service d’enregistrement des nouveau-nés émis dans les 10 jours ouvrables

Cible : 95 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 100 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 100 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 100 %

Remarques :

  1. La cible de référence pour l’exercice 2019 à 2020 n’a pas été établie pour le programme de la Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ) modernisée.
  2. Ces résultats tiennent compte des participants aux programmes fédéraux suivants : Formation pour les compétences et l’emploi destinée aux Autochtones (FCEA), Fonds pour les compétences et les partenariats (FCP), Fonds d’intégration pour les personnes handicapées (FIPH), Programme de stages pratiques pour étudiants (PSPE), Programme de la Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ) – ce qui exclut les initiatives Droit au but et Emplois d'été Canada (EEC), Stratégie emploi et compétences jeunesse – Droit au but et Stratégie emploi et compétences jeunesse – Emploi d’été Canada. L'initiative Droit au but dans le cadre de la Stratégie emploi et compétences jeunesse (SECJ-DB) est un nouveau volet de financement qui a été introduit au cours de l’exercice 2019 à 2020.
  3. Ces résultats relatifs aux programmes exécutés par les provinces et les territoires ont trait aux EDMT uniquement et n'incluent donc pas les ententes sur le développement de la main-d’œuvre. Les résultats des EDMT pour l’exercice 2019 à 2020 seront disponibles au printemps de 2021 lors de la publication du rapport de contrôle et d’évaluation du Régime d’assurance-emploi pour l’exercice 2019 à 2020. Les résultats relatifs aux Ententes sur le développement de la main-d’œuvre, qui regroupent les EFCE, les EMTPH et l'ICTA ne sont pas disponibles. Dans le cadre des EDMO, les provinces et les territoires travaillent à la mise en œuvre intégrale de la nouvelle stratégie de mesure du rendement d’ici l’exercice 2020 à 2021. D’ici là, les provinces et les territoires fournissent des renseignements sur les clients servis en vertu de ces ententes dans des rapports qui sont transmis à Emploi et Développement social Canada à l’automne de l’exercice suivant. Le rapport contenant les données de l’exercice 2019 à 2020 devrait être disponible à l’automne ou à l’hiver 2020.
  4. Ces résultats comprennent le nombre de participants aux programmes fédéraux suivants qui retournent au travail ou aux études : FCEA, FCP, FIPH, PSECJ et SECJ-EEC.
  5. Les résultats relatifs aux programmes exécutés par les provinces et les territoires ont trait aux EDMT uniquement et n'incluent donc pas les ententes sur le développement de la main-d’œuvre. Les résultats incluent seulement les retours au travail. Les résultats des EDMT pour l’exercice 2019 à 2020 seront disponibles au printemps de 2021 lors de la publication du rapport de contrôle et d’évaluation du Régime d’assurance-emploi pour l’exercice 2019 à 2020. Les résultats des ententes sur le développement de la main-d’œuvre, qui regroupent les ECFE, les EMTPH et l’ICTA, ne sont pas disponibles. Dans le cadre des EDMO, les provinces et les territoires travaillent à la mise en œuvre intégrale de la nouvelle stratégie de mesure du rendement d’ici l’exercice 2020 à 2021. D’ici là, les provinces et les territoires fournissent des renseignements sur les clients desservis en vertu de ces ententes dans des rapports qui sont transmis à Emploi et Développement social Canada à l’automne de l’exercice suivant. Le rapport contenant les données de l’exercice 2019 à 2020 devrait être disponible à l’automne ou à l’hiver 2020.
  6. Cet indicateur contextuel sert à mesurer des aspects de la demande pour l’éducation postsecondaire. Il se fonde sur des calculs internes utilisant les données de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada. Ces données, recueillies chaque mois par Statistique Canada, sont annualisées à l’interne pour obtenir des résultats annuels pour les besoins du cycle de production de rapports du ministère.
  7. Cet indicateur contextuel vise à saisir l’intérêt à l’égard de l’apprentissage continu. Il se fonde sur des calculs internes utilisant les données de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada. Ces données, recueillies chaque mois par Statistique Canada, sont annualisées à l’interne pour obtenir des résultats annuels pour les besoins du cycle de production de rapports du ministère.
  8. Ces indicateurs contextuels sont les taux d’emploi pour des groupes de personnes données. Ils représentent le nombre de personnes occupant un emploi, exprimé en pourcentage de la population, à moins d’indication contraire. Ces taux sont le résultat de calculs internes utilisant les données de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada. Ils reflètent les moyennes annuelles d’observations mensuelles correspondant aux exercices financiers du ministère, à moins d’indication contraire. Sauf indication contraire, les cibles stratégiques conceptuelles de ces indicateurs contextuels ont été établies dans le Plan ministériel pour l’exercice 2019 à 2020 en fonction du groupe d'âge des 15 à 64 ans.
  9. Les données les plus récentes disponibles au moment de la publication ont été extraites du recensement de 2016. Cette enquête est menée tous les 5 ans. En conséquence, l’information n’est pas disponible chaque année. Le prochain résultat sera disponible après la publication du recensement de 2021.
  10. Parmi ceux âgés de 15 ans et plus.
  11. Le taux d'emploi parmi les personnes handicapées âgées de 25 à 64 ans a été calculé à partir des données de l'Enquête canadienne sur l'incapacité de 2017. Cette enquête est menée tous les 5 ans. En conséquence, l’information n’est pas disponible chaque année.
  12. Parmi ceux âgés de 15 à 24 ans.
  13. Parmi ceux âgés de 55 ans et plus.
  14. D’après des calculs internes d’Emploi et Développement social Canada utilisant les taux de chômage publiés dans l’Enquête sur la population active (Statistique Canada) pour les travailleurs de 15 à 64 ans et les taux de postes vacants tirés de l’Enquête sur les postes vacants et les salaires (Statistique Canada).
  15. Les données seront disponibles en décembre 2020.
  16. Les données seront disponibles en avril 2021.
  17. Il y a un décalage de 3 ans dans l’obtention des données. Les données pour cet indicateur découlent des données fiscales annuelles. Cela peut entraîner un retard au niveau de la présentation des données pouvant aller jusqu’à un an. Ainsi, les résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 sont fondés sur les données de 2016. Par conséquent, les résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 sont fondés sur les données de 2015, et les résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 sont fondés sur les données de 2014.
  18. Les résultats réels pour 2019 seront disponibles aux fins de production de rapports en décembre 2022.
  19. Le résultat réel était inférieur de 1 point de pourcentage à la cible établie et est donc considéré comme se situant dans une fourchette acceptable même s’il est inférieur à la cible. Les résultats réels pour 2016 et les années subséquentes seront calculés au moyen de la Banque de données administratives longitudinales (DAL) de Statistique Canada.
  20. Cet indicateur contextuel se fonde sur des calculs internes utilisant la base de données administratives d'EDSC. Les données sont extraites chaque année et l’indicateur est calculé d’après les transactions de l’année civile.
  21. Cet indicateur contextuel est destiné à mesurer certains aspects de la demande relative à l’aide financière aux étudiants du gouvernement fédéral. Il se fonde sur des calculs internes utilisant les données de la base de données administratives du Programme canadien de prêts aux étudiants et du rapport sur le Programme canadien de prêts aux étudiants du Bureau de l'actuaire en chef. Avant le présent rapport, cet indicateur était le pourcentage d’étudiants à temps plein (de 15 à 29 ans) qui avaient utilisé une aide financière fédérale pour les étudiants afin de financer leur participation à des études postsecondaires.
  22. EDSC et Service Canada utilisent leurs ressources afin d’offrir les meilleurs services possibles et de respecter leurs normes de service, en priorisant plus particulièrement de commencer le versement des prestations aux clients le plus tôt possible. Les normes de service sont publiées sur le web.

Ressources financières budgétaires (en dollars)

Catégorie de dépenses Budget principal des dépenses pour l’exercice 2019 à 2020* Dépenses prévues pour l’exercice 2019 à 2020* Autorisations totales pouvant être utilisées pour l’exercice 2019 à 2020 Dépenses réelles (autorisations utilisées) pour l’exercice 2019 à 2020 Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) pour l’exercice 2019 à 2020
Dépenses brutes 6 629 816 970 27 402 184 747 33 874 524 018 33 778 359 238 6 376 174 491
Dépenses dans des comptes à fins déterminées    0 20 772 367 777 21 767 753 884 21 767 753 884 995 386 107
Recettes affectées aux dépenses  805 565 446 805 565 446 1 006 117 284 962 248 816 156 683 370
Dépenses nettes    5 824 251 524 5 824 251 524 11 100 652 850 11 048 356 538 5 224 105 014

Explication de l’écart : L’écart entre les dépenses brutes prévues et réelles est principalement attribuable à la Prestation canadienne d'urgence (PCU) pour un montant de 6 517 millions de dollars pour l’exercice 2019 à 2020, qui est partiellement compensé par une diminution de 706 millions de dollars des paiements de prestations régulières d’assurance-emploi et de 229 millions de dollars des paiements de prestations parentales.

Remarques :

*Les montants indiqués ne tiennent pas compte de la mise en œuvre des mesures annoncées dans le budget de 2019, incluses dans le Budget principal des dépenses d’Emploi et Développement social Canada pour l’exercice 2019 à 2020.

Les « dépenses prévues » peuvent différer des chiffres du Budget principal des dépenses, car elles comprennent les dépenses anticipées se rapportant aux comptes à fins déterminées (ce qui inclut les comptes de l’assurance-emploi et du Régime de pensions du Canada). Ces montants englobent les prestations versées aux clients et les montants associés au versement de ces prestations.

Les « dépenses nettes » excluent les dépenses se rapportant aux comptes à fins déterminées.

On trouvera, à la section sur le cadre financier, une description complète du profil financier du ministère, y compris une explication des dépenses brutes réelles et prévues.

Ressources humaines (équivalents temps plein)

Nombre d’équivalents temps plein prévus pour l’exercice 2019 à 2020 : 9 066

Nombre d’équivalents temps plein réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 10 954

Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) pour l’exercice 2019 à 2020 : 1 888

Explication de l’écart : La hausse du nombre d’ETP s’explique principalement par l’augmentation du personnel embauché pour traiter les demandes de prestations d’assurance-emploi et pour améliorer l’accessibilité des centres d’appels.

Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes d’Emploi et Développement social Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GC.

Conditions et relations de travail

Description

Faire la promotion de conditions de travail sûres, saines, équitables et inclusives et de relations de travail fondées sur la coopération.

Résultats

Le ministère a entrepris plusieurs initiatives pour faire en sorte que les milieux de travail soient sécuritaires et sains

Le ministère a adopté de nouveaux règlements pour aider les employeurs à prévenir les incidents de harcèlement et de violence. Ces règlements aideront les employeurs à intervenir efficacement en cas d'incident et à offrir un soutien aux employés touchés.

Le ministère a également établi le Fonds pour la prévention du harcèlement et de la violence en milieu de travail. Le Fonds appuiera le changement de culture nécessaire pour réduire le harcèlement et la violence en milieu de travail. Il fournira un soutien financier aux industries et aux milieux de travail sous réglementation fédérale (voir la liste des industries et milieux de travail sous réglementation fédérale) pour les aider à élaborer des outils et des ressources. Le ministère a tenu une tribune pour permettre aux partenaires de présenter leurs projets sur la prévention du harcèlement et de la violence. Cela a permis aux parties de se familiariser avec des initiatives dans différents secteurs.

Le ministère a mis en place de nouvelles mesures en vertu du Code canadien du travail afin d’améliorer la conformité aux normes du travail, en particulier chez les récidivistes.

Des modifications ont été apportées à la partie XII du Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail. Ces modifications prévoient des mesures visant à améliorer l’utilisation du matériel, de l’équipement, des dispositifs et des vêtements de sécurité.

Le ministère a réalisé des progrès dans le processus de réglementation visant à établir un régime de sanctions administratives pécuniaires. Ce régime prévoit des pénalités en vertu des parties II et III du code. L’objectif est de faire en sorte que les employés des industries sous réglementation fédérale subissent moins d’accidents et de blessures au travail. La version finale du règlement devrait être publiée dans la partie II de la Gazette du Canada au cours de l’exercice 2020 à 2021.

Le ministère s'est assuré que les conditions de travail soient équitables et inclusives

Le ministère a apporté des modifications à la Loi sur le Programme de protection des salariés. Ces modifications ont amélioré l’admissibilité au Programme de protection des salariés. Elles ont aussi permis de hausser le paiement maximal de 4 à 7 semaines de la rémunération assurable maximale en vertu de la Loi sur l’assurance-emploi. En outre, elles ont permis de procéder au transfert des fonctions décisionnelles au Conseil canadien des relations industrielles.

Le ministère a appuyé la mise en œuvre de modifications au Code canadien du travail. Ces modifications ont permis d'instaurer de nouvelles mesures pour améliorer la conformité aux normes du travail, ce qui a contribué à :

  • améliorer l’admissibilité des employés aux prestations (par example, congé de maladie, congé de maternité et congé parental);
  • améliorer le congé autorisé pour les membres de la réserve des Forces armées canadiennes;
  • améliorer la conciliation travail-vie personnelle.

Le ministère a mené des consultations sur des règlements pour appuyer la mise en œuvre des récentes modifications législatives. Ces modifications permettront de faire en sorte que :

  • les personnes occupant un emploi précaire soient rémunérées et traitées équitablement et aient accès aux normes du travail;
  • les employés reçoivent un préavis et une rémunération suffisants lorsque leur emploi prend fin.

La partie III de la Loi sur les relations de travail au Parlement traite de la santé et de la sécurité au travail dans les milieux de travail parlementaires. Conformément au projet de loi C-65, le ministère l’a modifiée pour y intégrer les dispositions de la partie II du Code canadien du travail.

Le ministère a élaboré des modifications réglementaires qui donnent aux employés dans les milieux de travail sous réglementation fédérale le droit de demander des conditions de travail souples. Ces modifications prévoient également de nouveaux types de congés payés. De plus, elles améliorent l’accès et l’admissibilité aux types existants de congés payés et non payés.

Le ministère a apporté des modifications à la Loi sur l’équité en matière d’emploiafin d’introduire de nouvelles mesures de transparence salariale. Ces mesures dévoileront et combleront les écarts salariaux chez les travailleurs des groupes désignés. Elles fourniront également aux Canadiens plus de renseignements sur les pratiques de rémunération des employeurs du secteur sous réglementation fédérale.

Le ministère a rédigé des règlements qui limiteront les stages non rémunérés à ceux associés à un programme d’études. Ces règlements viendront également élargir la portée de certaines normes du travail aux étudiants stagiaires.

En mai 2019, le ministère a organisé et tenu un symposium de 2 jours sur les femmes et le milieu de travail. Le symposium visait à encourager et à fournir aux employeurs canadiens des outils pour régler les problèmes auxquels font face les femmes en milieu de travail. Il réunissait des conférenciers et des participants de l’ensemble du secteur privé. Ces personnes ont fourni de l’information et partagé des expériences d’apprentissage sur l’amélioration et la promotion de la diversité en milieu de travail. Plus particulièrement, des outils ont été fournis aux employeurs pour réduire les écarts salariaux et le harcèlement.

En juin 2019, le gouvernement a publié un rapport résumant les conclusions des consultations publiques sur une politique moderne sur les salaires équitables. Emploi et Développement social Canada a tenu ces consultations en collaboration avec le ministère des Services publics et de l’Approvisionnement et le Secrétariat du Conseil du Trésor. Il a consulté les intervenants sur les façons dont une politique moderne sur les salaires équitables pourrait aider à faire en sorte que les travailleurs contractuels du gouvernement soient rémunérés équitablement.

Le 16 octobre 2019, le gouvernement a nommé un nouveau membre à temps plein de la Commission canadienne des droits de la personne. Ce membre assumera le rôle de commissaire à l’équité salariale à compter de la date d’entrée en vigueur de la loi. Le Programme du travail a commencé à fournir son appui à ce nouveau membre en participant à la rédaction d’un guide législatif. Ce guide aidera les parties en milieu de travail à comprendre la loi. Le ministère préparera aussi d’autres documents éducatifs.

Le ministère a abordé des questions d’importance nationale en collaborant avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, ainsi qu’avec des pays partenaires

Le ministère a aidé les pays partenaires à améliorer le respect des normes internationales du travail. Pour ce faire, il a pris des initiatives multilatérales et négocié et mis en œuvre des dispositions relatives au travail dans le cadre d'accords de libre-échange.

Le ministère a rédigé des dispositions relatives au travail en vue d’un accord sur les améliorations à apporter à l’Accord Canada-États-Unis-Mexique. Il a également rédigé un nouveau chapitre sur le travail pour l’Accord de libre-échange Canada-Israël modernisé, qui est entré en vigueur le 1er septembre 2019.

Le ministère a participé activement aux négociations et à l’élaboration de la Déclaration du centenaire pour l’avenir du travail de l’Organisation internationale du travail. Il a également collaboré avec l’organisation en lien avec diverses mesures relatives au travail forcé, aux inspections du travail et à la violence et au harcèlement. Cela a mené à l’adoption de nombreuses déclarations officielles par l’organisation.

À la suite de consultations avec des intervenants vietnamiens, le ministère et l’Organisation internationale du travail (OIT) ont conclu une entente de financement. L’objectif consiste à financer un projet visant à établir des pratiques efficaces en matière de relations industrielles au Vietnam. Cette initiative est conforme à la Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail. Elle est également conforme aux exigences du chapitre sur le travail de l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste.

Le ministère a appuyé la publication du rapport d’un groupe d’experts sur 5 enjeux clés relativement aux normes du travail fédérales modernes. Ces 5 enjeux clés sont :

  • le salaire minimum fédéral;
  • les protections prévues par les normes du travail pour les travailleurs atypiques;
  • la déconnexion des communications électroniques en dehors des heures de travail (le « droit à la déconnexion »);
  • l'accès aux prestations et la transférabilité de celles-ci;
  • une voix collective pour les travailleurs non syndiqués.

Le rapport contenait 39 recommandations couvrant ces 5 enjeux. Il soulevait également 3 enjeux transversaux que le groupe d'experts souhaitait mettre en relief : l’application de la loi et la conformité; les données; et la surveillance et l’examen.

Le ministère a lancé des initiatives visant à favoriser des relations de travail axées sur la collaboration

Par l’entremise du Service fédéral de médiation et de conciliation, le ministère a offert à ses clients des services de prévention des conflits et de développement relationnel. Ces services comprennent la médiation de griefs, la formation conjointe, la facilitation des problèmes en milieu de travail et d'autres initiatives syndicales-patronales conjointes. Le ministère a effectué un total de 109 interventions au cours de l’exercice 2019 à 2020.

Afin de faciliter les discussions et d’appuyer les négociations entre les parties, il a également nommé 55 médiateurs et 128 conciliateurs au cours de l’année.

Une consultation préliminaire a également été menée sur une proposition visant à étendre les dispositions sur l'égalité en matière de rémunération figurant dans le Code canadien du travailà un plus grand nombre de travailleurs dans les aéroports canadiens.

Le ministère a veillé à ce que les clients reçoivent des services rapides, efficaces et de grande qualité

Le ministère a constamment respecté ses normes de service et fourni aux Canadiens et aux employeurs des services fiables en temps opportun tout au long de l’année.

Le ministère a poursuivi la mise en œuvre de son Système intégré du Programme du travail. Ce système modernisera les services ministériels et les interventions pour répondre aux attentes des clients, en regroupant les fonctions actuellement prises en charge par des applications distinctes. Cela permettra d’accroître l’efficacité, d’offrir des services en ligne et d’aider les employés à gérer efficacement les relations avec la clientèle.

Analyse comparative entre les sexes plus

La présente section met en relief certaines des principales réalisations liées à l’ACS+ relativement à cette responsabilité essentielle. Pour en savoir plus sur les initiatives d’ACS+ au ministère, consultez le tableau de renseignements supplémentaires sur l’Analyse comparative entre les sexes plus.

Le ministère dépose chaque année son rapport annuel sur la Loi sur l’équité en matière d’emploi au Parlement. Le rapport de 2019 comprenait une analyse des données sur l’emploi et les salaires des employés selon les 4 groupes désignés. Ces groupes sont les femmes, les Autochtones, les personnes handicapées et les membres de minorités visibles. L’analyse a donné lieu à des travaux continus en vue de mettre en œuvre des mesures de transparence de la paye au moyen de modifications proposées aux Règlements sur l’équité en matière d’emploi. Une fois ces mesures en vigueur, les employeurs devront déclarer les écarts salariaux et indiquer s’il existe des différences entre les 4 groupes désignés. Cela contribuera à mieux informer les Canadiens au sujet des inégalités démographiques dans les pratiques de rémunération des employeurs.

Expérimentation

Le ministère a mené 2 expériences pour accroître son efficacité et obtenir de meilleurs résultats. La première expérience visait à déterminer si une lettre et un processus simplifiés permettraient d’améliorer le taux de réponse à l’Enquête annuelle auprès des organisations syndicales du Canada. Le ministère a mené un essai aléatoire contrôlé au printemps 2019 pour tester de nouveaux concepts de sondage. Ces concepts (en ligne et par la poste) reposaient sur les principes de l'économie comportementale. Toutes les options mises à l’essai ont donné lieu à des taux de réponse similaires et n’étaient pas très différentes du modèle de référence. À la lumière des commentaires de certains participants, le ministère envisage de réaliser d’autres expériences. Ces expériences complémentaires engloberaient les sciences du comportement et exploreraient d’autres améliorations à apporter aux futures enquêtes en ligne.

La deuxième expérience s’est déroulée de 2017 à 2020. Elle portait sur l’utilisation d’un modèle statistique pour établir des inspections proactives en matière de santé et de sécurité au travail dans les milieux de travail à risque élevé. Le modèle mesurait l’efficacité de ces inspections pour prévenir les blessures en milieu de travail. L’étude a révélé que ces inspections proactives avaient une certaine incidence sur la réduction des blessures. Le ministère a également constaté une augmentation du nombre de plaintes et de demandes du comité de santé et sécurité au travail à la suite d’inspections proactives. Dans une étude indépendante, on a constaté que ces types de demandes et de plaintes réduisent considérablement le nombre de blessures. Compte tenu du succès du projet, le ministère examine des options afin de tirer parti des leçons tirées de cette première étape. Ces leçons seront prises en compte dans la conception des expériences futures, en collaboration avec les intervenants de l’ensemble du ministère.

Résultats atteints

Résultat ministériel : Les milieux de travail sont sécuritaires et sains

Indicateur de rendement : Nombre d’infractions en matière de santé et de sécurité signalées en vertu du Code canadien du travail (partie II), par 1 000 employés sous réglementation fédérale

Cible : 9 ou moins Voir la note 1

Date d’atteinte de la cible : Mars 2021

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 12,6

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 11,1

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 9,6

Résultat ministériel : Les conditions de travail sont équitables et inclusives

Indicateur de rendement 1 sur 3 : Pourcentage d’employeurs du Programme légiféré d’équité en matière d’emploi dont la représentation correspond à la disponibilité sur le marché du travail canadien ou y est supérieure pour au moins 2 groupes désignés ou qui ont démontré des progrès concernant leur représentation depuis la période de rapport précédente

Cible : 65 %

Date d’atteinte de la cible : 1er septembre 2019

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 73 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 68 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 63 %

Indicateur de rendement 2 sur 3 : Nombre moyen, sur 3 ans, d’infractions démontrées signalées en vertu du Code canadien du travail (partie III), par 1 000 employés sous réglementation fédérale

Cible : 4 ou moins Voir la note 1

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 2,9 (2017 à 2020)

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 2,9 (2016 à 2019)

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 2,6 (2015 à 2018)

Indicateur de rendement 3 sur 3 : Pourcentage d’activités ou d’instruments visant à renforcer le respect des normes internationales du travail qui ont obtenu les résultats escomptés

Cible : 95 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 100 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 100 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 95 %

Résultat ministériel : Les relations de travail sont fondées sur la coopération

Indicateur de rendement : Pourcentage de conflits de travail réglés conformément à la partie I du Code canadien du travail sans arrêt de travail grâce à l’aide des agents du Programme du travail

Cible : 95 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 93 % Voir la note 2

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 97 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 94 %

Résultat ministériel : Les clients reçoivent des services de grande qualité et efficaces en temps opportun, qui répondent à leurs besoins Voir la note 3

Indicateur de rendement : Nombre de cibles établies pour les normes de service des services prioritaires, tels que définis par la Politique sur les services du gouvernement du Canada, du programme des conditions de travail et des relations de travail qui sont respectées

Cible : 4 sur 4 Voir la note 4

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 4 sur 4

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 2 sur 4

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : Non disponible

Mesure principale 1 sur 4 : Pourcentage de cas de santé et sécurité au travail pour chaque exercice qui sont réglés dans un délai de 120 jours (à l’exclusion des poursuites, des appels, et des relevés techniques)

Cible : 70 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2021

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 83 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 79 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 80 %

Mesure principale 2 sur 4 : Pourcentage de plaintes pour congédiement injuste qui sont réglées dans un délai de 180 jours

Cible : 75 %

Date d’atteinte de la cible : Mares 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 80 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 73 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 70 %

Mesure principale 3 sur 4 : Pourcentage des conciliateurs attribués, en vertu du Code canadien du travail, dans les 15 jours civils suivant la réception de demandes qui sont conformes au Règlement du Canada sur les relations industrielles

Cible : 100 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 100 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 100 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 100 %

Mesure principale 4 sur 4 : Pourcentage des premiers paiements pour le Programme de protection des salariés et des avis de non-paiement émis dans les 35 jours civils

Cible : 80 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 98 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 73 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 97 %

Remarques :

  1. Compte tenu des changements législatifs apportés, particulièrement en raison de la conformité et de l’application de la loi, cet indicateur fluctuera. Il augmentera très probablement à court terme. C'est parce qu'à mesure que le ministère améliore sa prestation de services, il peut joindre un plus grand nombre d’employeurs.
  2. Pour l’exercice 2019 à 2020, le résultat réel était légèrement inférieur à la cible de 95 %. Le Service fédéral de médiation et de conciliation aide activement les parties à négocier en leur offrant une aide en matière de conciliation et de médiation. Toutefois, il existe plusieurs facteurs qui peuvent avoir une incidence sur l'issue des négociations collectives et qui échappent au contrôle du ministère.
  3. Les normes de service sont publiées sur le web.
  4. La cible consiste à respecter la totalité des 4 normes liées aux services prioritaires des programmes associés à la responsabilité essentielle Conditions et relations de travail.

Ressources financières budgétaires (en dollars)

Catégorie de dépenses Budget principal des dépenses pour l’exercice 2019 à 2020* Dépenses prévues pour l’exercice 2019 à 2020* Autorisations totales pouvant être utilisées pour l’exercice 2019 à 2020 Dépenses réelles (autorisations utilisées) pour l’exercice 2019 à 2020 Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) pour l’exercice 2019 à 2020
Dépenses brutes 298 909 369 298 909 369 175 463 200 169 857 913 (129 051 456)
Dépenses dans des comptes à fins déterminées     0 0 0 0 0
Recettes affectées aux dépenses  125 900 000 125 900 000 900 000 685 012 (125 214 988)
Dépenses nettes  173 009 369 173 009 369 174 563 200 169 172 901 (3 836 468)

Explication de l’écart : Pour les dépenses nettes, aucun écart significatif. L’écart au niveau des revenus est attribuable à un changement dans la présentation, car le poste affiché a été présenté au brut à titre d’autorisation législative, plutôt qu'au net, comme c’était le cas l’année précédente.

Remarques :

*Les montants indiqués ne tiennent pas compte de la mise en œuvre des mesures annoncées dans le budget de 2019, incluses dans le Budget principal des dépenses d’Emploi et Développement social Canada pour l’exercice 2019 à 2020.

Les « dépenses prévues » peuvent différer des chiffres du Budget principal des dépenses, car elles comprennent les dépenses anticipées se rapportant aux comptes à fins déterminées (ce qui inclut les comptes de l’assurance-emploi et du Régime de pensions du Canada). Ces montants englobent les prestations versées aux clients et les montants associés au versement de ces prestations.

Les « dépenses nettes » excluent les dépenses se rapportant aux comptes à fins déterminées.

On trouvera, à la section sur le cadre financier, une description complète du profil financier du ministère, y compris une explication des dépenses brutes réelles et prévues.

Ressources humaines (équivalents temps plein)

Nombre d’équivalents temps plein prévus pour l’exercice 2019 à 2020 : 691

Nombre d’équivalents temps plein réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 690

Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) pour l’exercice 2019 à 2020 : (1)

Explication de l’écart : Aucun écart significatif

Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes d’Emploi et Développement social Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GC.

Diffusion d’information et prestation de services au nom d’autres ministères

Description

Diffuser de l’information au public sur les programmes du gouvernement du Canada et du ministère, et offrir des services au nom d’autres ministères.

Résultats

Le ministère a entrepris les initiatives suivantes pour faire progresser cette responsabilité essentielle :

Le ministère a pris des mesures pour fournir aux clients de l’information et des services du gouvernement de façon rapide et précise, de grande qualité, qui répondent à leurs besoins

Le ministère a continué de rendre son contenu Web plus convivial, facile à comprendre, mobile et accessible à tous les utilisateurs en :

  • veillant à ce que ses 150 pages les plus visitées (90 %) soient rédigées pour un niveau de lecture de 8e année;
  • formant plus de 175 employés des programmes sur la façon de rédiger pour le Web. Cela permettra d'améliorer l’intelligibilité, l’accessibilité et la qualité générale du contenu Web du ministère;
  • améliorant les pages Web du Régime de pensions du Canada (RPC) et du régime d’assurance-emploi, ce qui comprend la mise à l’essai de techniques de recherche vocale en lien avec le contenu relatif au RPC;
  • optimisant le contenu des pages Web des programmes de prestations d’invalidité du RPC, de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti. Ces changements faciliteront la recherche et l’utilisation de l’information sur les sites Web du gouvernement du Canada. La publication de ces pages Web aura lieu pendant l’exercice 2020 à 2021 en raison des pressions exercées par la pandémie sur le Web et les fonctions de programme.

Le ministère a trouvé des solutions pour appuyer la prestation de services dans les collectivités où l’accès à Internet est limité ou inexistant. Il s’agit d’un obstacle important si l'on veut servir ces collectivités. Les travaux comprenaient l’acquisition et la mise à l’essai de technologies de connectivité satellite et cellulaire. Cette solution permettra d’offrir un accès égal aux services et aux prestations à tous les Canadiens.

Le ministère a collaboré avec des agents des services gouvernementaux des territoires pour offrir du soutien à 2 418 clients de Service Canada dans 15 collectivités éloignées des Territoires du Nord-Ouest. De ces clients, 464 ont été servis dans une langue autochtone. Ces clients ont affirmé être totalement satisfaits (100 %) du service reçu dans leur collectivité.

Le ministère s'est assuré que les normes de service soient complètes et utiles, et qu'elles soient publiées régulièrement sur le site Canada.ca. Il a également publié en temps réel les temps d’attente du 1 800 O-Canada à compter du 1er avril 2019. Cela a permis aux clients de savoir exactement à quoi s’attendre avant d'appeler. Cela a amélioré l’expérience des clients et les a aidés à faire un meilleur usage de leur temps.

Le ministère a continué de mettre à jour les messages enregistrés pour la ligne 1 800 O-Canada et les services d’information personnalisés afin de répondre à certaines questions fréquemment posées. En gérant activement les messages enregistrés, le ministère a relayé des renseignements pertinents et exacts aux appelants sans qu'ils aient à attendre de parler à un agent.

Le ministère a aidé les Canadiens à obtenir un passeport au Canada en temps opportun

Le ministère a collaboré avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) pour fournir au personnel de Service Canada un accès direct aux systèmes de technologie de l’information du Programme de passeport. Cela a permis de mieux servir les Canadiens.

Il a également collaboré étroitement avec IRCC à la modernisation du Programme de passeport. Cela comprend le Projet de prochaine génération de passeport électronique, qui vise l'installation de nouvelles imprimantes de passeport et la création d'un nouveau modèle de livret en 2022. Cela inclut également l’élaboration d’un nouvel outil de réception des demandes qui sera mis à l’essai en 2021. Cet outil sera intégré à une solution sécurisée de traitement et de gestion des cas.

Le ministère a mis en œuvre plusieurs mesures en vue d’améliorer constamment ses services aux Canadiens

Le ministère a mené un deuxième sondage sur l'expérience des clients, lequel a révélé que 85 % des clients demeurent satisfaits de l’expérience en matière de services. Ils ont trouvé qu’il était facile de présenter une demande (85 %) et ont indiqué qu’ils avaient franchi en douceur les étapes permettant d'accéder aux programmes et aux services (84 %). L’expérience de la prestation de services répondait aux besoins des jeunes, des aînés et des personnes moins scolarisées. Les taux de satisfaction à l’égard de l’expérience de service étaient de 86 % chez les jeunes, de 87 % chez les aînés et de 85 % chez les personnes moins scolarisées. Les clients qui avaient des restrictions au moment d’accéder aux services et les clients handicapés étaient les moins satisfaits de leur expérience de service. Les taux de satisfaction étaient de 79 % chez les personnes ayant des restrictions et de 62 % chez les clients handicapés. Ces résultats serviront à orienter l’amélioration des services.

Le ministère utilise également les résultats du Sondage sur l’expérience des clients pour éclairer les initiatives de sensibilisation, comme les Services de liaison et d'approche communautaires. Ces activités concrétisent l’engagement du ministère d’offrir aux Canadiens vulnérables un accès complet aux programmes et aux services du gouvernement fédéral.

Le ministère a lancé le projet pilote de collecte de données en personne, mais le projet a été suspendu suite à la fermeture des centres de Service Canada en raison de la pandémie. La collecte régulière de données sur l’expérience des clients permet au ministère de répondre aux besoins changeants des clients dans le but d’améliorer le niveau de service. D’autres activités de collecte de données sont prévues pour l’exercice 2020 à 2021.

Le projet pilote de robot conversationnel pour répondre aux demandes générales du Programme de passeport a été réactivé en novembre 2019. Le robot conversationnel a été utilisé près de 2 000 fois par semaine. Plus de 30 % de ces séances ont eu lieu en dehors des heures normales de bureau des centres de Service Canada et du service
1 800 O-Canada. Le robot conversationnel a permis de répondre aux questions des appelants dans 70 % des cas, avant que ceux-ci soient réacheminés au
1 800 O-Canada.

Le ministère a également pris des mesures pour améliorer l’accessibilité des centres de Service Canada. Il a installé des appareils pour aider les personnes ayant une déficience visuelle à s'y retrouver dans les grands centres de Service Canada. Cette mesure a été prise suite aux recommandations de l’Institut national canadien pour les aveugles. L’installation a été achevée dans 6 des 13 centres désignés avant la fermeture du réseau de services en raison de la pandémie. L’installation dans les autres centres sera planifiée dès leur réouverture.

Le ministère a également commencé à offrir des services d’interprétation gestuelle par vidéoconférence aux clients ayant une déficience auditive. Il a également installé des systèmes en boucle au comptoir dans 145 centres de Service Canada. Ces appareils amplifient la voix, tout en éliminant le bruit de fond, et la transmettent directement aux appareils auditifs. Cela a été fait en collaboration avec les Services canadiens de l’ouïe.

Le ministère a apporté d’autres améliorations en matière d’accessibilité sur ses 2 800 postes d'accès aux services des citoyens. Toutes ces activités visant à améliorer l’accessibilité reprendront, à mesure que les conditions régionales le permettront.

Bureaux régionaux

Les bureaux régionaux de Service Canada contribuent au respect des principaux engagements du gouvernement et répondent aux besoins particuliers des citoyens en matière de prestation de services dans les régions qu’ils servent.

Région de l’Ouest canadien et des territoires

Dans le cadre de sa Stratégie pour le Nord, la région a commencé à promouvoir les visites sur les pages Facebook des communautés respectives. L'utilisation de nouvelles façons de communiquer a permis d'améliorer les visites aux collectivités éloignées. Ainsi, les Canadiens les plus vulnérables ont pu profiter des services offerts par Service Canada et recevoir les prestations auxquelles ils ont droit.

La région s'est également procuré 7 récepteurs d’accès Internet par satellite portatifs pour le Nord. Cela a permis aux clients et aux équipes de sensibilisation d’avoir accès à Internet dans les régions éloignées, ainsi que d'obtenir un accès plus rapide aux prestations.

Grâce à un partenariat avec le gouvernement du Nunavut et Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, la région a fourni des services de photographie de passeport dans 3 collectivités du Nunavut. Les clients de Taloyoak, Arviat et Pond Inlet ont pu faire prendre leur photo de passeport par des agents de liaison formés du gouvernement du Nunavut. Ces clients ont ainsi économisé environ 4 000 $ chacun en frais de déplacement potentiels.

La portée des services de clavardage vidéo dans la région de l’Ouest canadien et des territoires a été élargie, rendant du même coup ces services plus accessibles aux clients. Le clavardage vidéo (assistant numérique) permet aux clients de recevoir une aide virtuelle immédiate d’un agent situé dans un autre centre de Service Canada. Au cours de l’exercice 2019 à 2020, 10 sites « virtuels » dans la région ont fourni un soutien à la clientèle à partir de 6 sites « hôtes » au moyen de Skype dans le cadre du projet pilote d'assistant numérique.

Les employés de la région de l’Ouest canadien et des territoires ont presque doublé leur nombre de visites de sensibilisation dans les collectivités autochtones éloignées par rapport à l’année précédente. Ils ont visité 1 600 collectivités, desquelles ont émané 11 435 demandes de service qui ont pu être traitées, par rapport à 10 500 demandes l’an dernier. Dans le cadre de plus de 550 de ces visites, les membres du personnel régional étaient accompagnés d’agents issus d’un partenaire de prestation de services. L’Agence du revenu du Canada était le partenaire le plus fréquent (461). Ces visites augmentent l’accès aux prestations fédérales chez les personnes qui n'ont aucun moyen de se rendre facilement à nos bureaux.

Région de l’Ontario

La région a embauché 8 Autochtones locaux, qui ont fourni des services dans 28 collectivités éloignées. Cela a facilité l’accès à des offres de services améliorées et à de l’information sur les programmes et services gouvernementaux. De plus, ces services étaient offerts en langues autochtones traditionnelles par des membres de la collectivité.

Elle a également lancé des méthodes novatrices de prestation de services au Centre Service Canada phare de Toronto-North York, comme l’interprétation vidéo à distance. Ce service de traduction gestuelle sur demande aide les clients par clavardage vidéo.

La région a continué de miser sur les Services de liaison et d'approche communautaires en effectuant 41 visites dans des collectivités accessibles par avion. Elle s’est également efforcée d’élargir la portée de ces services pour joindre les Canadiens au moyen de services numériques. Elle a notamment fait le nécessaire pour se préparer aux nouvelles initiatives suivantes qui seront lancées au cours de l’exercice 2020 à 2021 :

  • le service de liaison et d'approche communautaires en ligne propose des services de sensibilisation communautaire pour aider les personnes qui ont de la difficulté à accéder aux services en ligne. Par exemple, une personne-ressource peut être affectée aux organismes communautaires qui ont des problèmes de connectivité à Internet pour obtenir des renseignements sur les programmes et les services;
  • le service virtuel de liaison avec les partenaires du marché du travail offre des services aux employeurs, aux syndicats et aux associations en période de réaménagement des effectifs. Par exemple, le ministère offre des séances d’information sur les mesures de soutien gouvernementales comme l’assurance-emploi, ainsi que des renseignements sur le marché du travail. Les employeurs, les syndicats et les associations peuvent communiquer avec Service Canada par téléphone ou par courriel, en écrivant à la boîte aux lettres générale régionale, pour obtenir une réponse intergouvernementale coordonnée.

La région a également élargi la portée des services virtuels communautaires en utilisant une méthode de prestation de services numériques. Cette méthode permet de jumeler les clients au prochain agent de services aux citoyens disponible par clavardage vidéo, ce qui permet à la région de servir un plus grand nombre de clients. Elle a été testée au Centre Service Canada de Kingston et elle est maintenant offerte à London, Barrie, Sudbury et North Bay. Cette approche fait en sorte que les clients (y compris les membres vulnérables) reçoivent un service rapide et homogène de la part d'un personnel qui comprend et peut prévoir leurs besoins.

Région du Québec

La région a tenu des cliniques mobiles dans 11 universités et collèges pour attribuer des numéros d’assurance sociale à des étudiants étrangers. À compter de l’hiver 2020, les clients pouvaient prendre rendez-vous, ce qui a facilité l’accès au service et a réduit les temps d’attente. Au total, la région a émis 3 639 numéros d’assurance sociale dans le cadre de cette initiative, soit 24 % de plus que pendant l’exercice précédent.

Elle a également mis en place de nombreuses activités pour aider les populations vulnérables, y compris les victimes des inondations du printemps 2019, à accéder aux programmes et services. Lorsque la situation s'y prêtait, la région a offert des séances de sensibilisation adaptées à des publics particuliers, comme les Autochtones, les anglophones en situation minoritaire et les membres de la communauté LGBTQ2.

En novembre 2019, la région a participé à la deuxième journée portes ouvertes sur les services gouvernementaux destinés aux Premières Nations et aux Inuits. Cet événement, qui a eu lieu à Montréal, réunissait 15 organismes gouvernementaux et non gouvernementaux, dont Service Canada, qui offrent des services directement aux Autochtones.

Le ministère a mis en œuvre plus de 7 initiatives visant à améliorer le réseau du Programme de passeport dans la région. Dans certains cas, ces initiatives ont permis de réduire les délais de traitement à moins de 10 jours. Elles ont également permis de raccourcir les temps d’attente pour les citoyens dans nos centres de services en personne.

Les centres de traitement des passeports de Mississauga (Ontario) et de Gatineau (Québec) ont élaboré une nouvelle stratégie de redistribution des demandes de passeport provenant des centres de Service Canada de partout au pays. Cette collaboration visait à équilibrer la charge de travail et à améliorer les délais de traitement à l’échelle nationale.

Région de l’Atlantique

Le personnel régional a mené à bien le projet pilote d’imagerie des relevés d’emploi, ce qui a donné lieu à des recommandations en vue d’une mise en œuvre complète à l’échelle du pays. Les gains d'efficience réalisés grâce à la nouvelle procédure ont permis d'améliorer la rapidité des services.

Un nouveau bureau des Services nationaux d’identité à St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador) a ouvert ses portes plus tôt que prévu. Pour la première fois, les nouveaux employés de ce service ont reçu leur formation par voie virtuelle.

La région a continué d’améliorer l’accès aux services en élargissant les activités de sensibilisation dans les collectivités autochtones de la côte nord-est du Labrador. En partenariat avec le gouvernement du Nunatsiavut, le personnel régional a utilisé des services comme des visites en personne et des appels téléphoniques. Il a également exploré d’autres services virtuels.

La région de l’Atlantique a mis à l’essai un modèle mensuel de prestation de services virtuels à Grand Manan, au Nouveau-Brunswick, en collaboration avec Service Nouveau-Brunswick. On envisage d'adopter les recommandations tirées du projet pilote comme solution permanente.

Le personnel régional a amorcé des conversations et mis sur pied des groupes de travail avec Anciens Combattants Canada en vue d'examiner des initiatives conjointes et des possibilités d’amélioration des services.

Réseau de services en personne

Le ministère a mis à la disposition des Canadiens un vaste réseau de bureaux de services en personne. Au 15 mars 2020, les Canadiens avaient accès à nos services dans 606 points de service en personne partout au pays. Il y avait 317 centres de Service Canada, 247 sites de services mobiles réguliers, 27 sites de services de passeport dans les centres de Service Canada et 15 sites partenaires de prestation de services. Des services de passeport étaient offerts dans 316 centres de Service Canada et dans les 27 centres de Service Canada offrant des services de passeport. Dans les 15 sites partenaires de prestation de services, des employés du gouvernement des Territoires du Nord‑Ouest fournissent des services au nom de Service Canada.

Le nombre de sites de services de passeport dans les centres de Service Canada a diminué en raison du regroupement des bureaux de Calgary Sundance, St. John’s, Fredericton, Victoria et Halifax.

Figure 4 : Réseau de service en personne de Service Canada
Figure  4 : Réseau de service en personne de Service Canada
Description textuelle de la figure 4 :

Centres Service Canada

  • Ouest canadien et territoires : 98
  • Ontario : 88
  • Québec : 74
  • Atlantique : 57
  • Total : 317

Sites de services mobiles réguliers

  • Ouest canadien et territoires : 127
  • Ontario : 75
  • Québec : 18
  • Atlantique : 27
  • Total : 247

Centres Service Canada – Service de passeport

  • Ouest canadien et territoires : 8
  • Ontario : 13
  • Québec : 6
  • Atlantique : 0
  • Total : 27

Partenaires en prestation de services

  • Ouest canadien et territoires : 15
  • Ontario : 0
  • Québec : 0
  • Atlantique : 0
  • Total : 15

Analyse comparative entre les sexes plus

La présente section met en relief certaines des principales réalisations liées à l’ACS+ relativement à cette responsabilité essentielle. Pour en savoir plus sur les initiatives d’ACS+ au ministère, consultez le tableau de renseignements supplémentaires sur l’Analyse comparative entre les sexes plus.

Le Service téléphonique de renseignements généraux du gouvernement du Canada est conçu pour fournir des services à tous les Canadiens, y compris les clients appartenant à des groupes vulnérables. Ces clients comptent davantage sur le téléphone pour accéder aux programmes du ministère et du gouvernement du Canada (GC). Ainsi, ce service fait en sorte que tous les clients aient un accès égal à l’information.

Les aînés, les personnes ayant un faible niveau de scolarité, les clients des régions rurales et éloignées, les clients autochtones, les ménages à faible revenu et certains clients handicapés continuent d'accéder aux prestations et aux services du gouvernement par téléphone. Le service téléphonique aide également les clients qui ont de la difficulté à accéder à nos services par Internet.

L'approche à l’égard des partenariats pour la prestation de programmes d’autres ministères tient compte des principales considérations liées à l’ACS+. Le ministère confirmera avec les partenaires s’ils ont évalué les répercussions d’un programme proposé sur le genre (ou d’autres facteurs). Ainsi, tous les partenariats de prestation de services seront mis en œuvre de manière équitable entre les genres. 

Les partenaires seront responsables de leurs programmes. Cela comprend l’harmonisation du programme avec les piliers et les objectifs du Cadre des résultats relatifs aux genres et l’établissement d’indicateurs et de cibles de rendement en conséquence. Les partenaires devront également rendre compte des résultats obtenus, ainsi que de l’incidence du programme sur le genre et les facteurs interreliés. Le ministère exécutera le programme du partenaire à la lumière des résultats de son ACS+. Il fournira les données sur les services demandés afin d’aider le partenaire à satisfaire aux exigences en matière d’ACS+. Il veillera également à ce que les services soient offerts de manière équitable entre les genres.

Le ministère a testé l’expérience des utilisateurs pour améliorer le contenu Web. Dans le cadre de cette mise à l’essai, le ministère a fait appel à un groupe de participants représentatif du public élargi qui accède au programme. Les membres de groupes vulnérables et en quête d’équité pouvaient participer s’ils satisfaisaient aux caractéristiques d’un test donné. Des membres de ces groupes ont également pu être expressément recrutés pour tester du contenu Web qui les cible directement.

Expérimentation

Le ministère a collaboré avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada à la mise en œuvre d’un projet pilote sur le site Canada.ca. Ce projet permettra de présenter au citoyen un contenu spécifique selon son emplacement géographique. Il s’agit d’une première étape pour offrir un contenu plus personnalisé.

Le ministère a mené des projets pilotes dans 6 emplacements au pays afin de mieux comprendre les besoins des collectivités autochtones en milieu urbain. Les résultats serviront à éclairer l'expansion des efforts de prise de contact avec d’autres populations urbaines vulnérables, y compris les aînés et les Canadiens victimes de racisme.

La région du Québec a dirigé un projet pilote sur le traitement des demandes de passeport dans le secteur de Québec-Chaudière-Appalaches-Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le projet pilote s’est déroulé d’août 2018 à mars 2020. Les demandes reçues dans les centres de Service Canada situés dans ces secteurs ont été acheminées aux bureaux des passeports de Québec et de Saguenay. Après avoir examiné les demandes, les préposés aux passeports étaient en mesure de mieux repérer les incohérences, car ils avaient une certaine idée du secteur de résidence des demandeurs. Ce projet pilote a eu des répercussions positives pour les clients puisque les demandes ont été traitées plus rapidement par le bureau local des passeports. Les 2 bureaux des passeports ont été en mesure de traiter toutes les demandes reçues des centres de Service Canada, en plus de leurs propres cas.

Résultats atteints

Résultat ministériel : Les clients reçoivent de l’information et des services du gouvernement de façon rapide et précise, de grande qualité, qui répondent à leurs besoins

Indicateur de rendement 1 sur 3 : Évaluation de l’intégralité, de la pertinence et de l’exactitude de l’information fournie au moyen du numéro 1-800 O-Canada

Cible : 85 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 91 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 93 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 94 %

Indicateur de rendement 2 sur 3 : Pourcentage de clients servis en personne ayant obtenu de l’aide en moins de 25 minutes

Cible : 80 %

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 84 %

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 85 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 79 %

Indicateur de rendement 3 sur 3 : Nombre de services des programmes qui atteignent leurs cibles concernant les normes de service

Cible : 5

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 4 Voir la note 1

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 4

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 5

Résultat ministériel : Les Canadiens peuvent obtenir un passeport au Canada en temps opportun

Indicateur de rendement : Pourcentage de documents de voyage et d’autres services de passeport traités dans le respect des normes

Cible : 90 % Voir la note 2

Date d’atteinte de la cible : Mars 2020

Résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 100 % Voir la note 3

Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 : 100 %

Résultats réels pour l’exercice 2017 à 2018 : 100 %

Remarques :

  1. La seule norme de service dont l'objectif n'a pas été atteint a été la suivante : « Pourcentage d’appels généraux traités par un agent de la ligne 1 800 O-Canada dans un délai de 18 secondes » (Objectif = 80 %). La cible a été atteinte jusqu’à la fin de février, mais elle n’a pas été atteinte pour le mois de mars, à cause des répercussions de la pandémie sur le service téléphonique de demande de renseignements du ministère. Le volume extraordinaire et imprévu d’appels pour ce mois a fait en sorte qu'au final, cette norme de service a été atteinte à 70 % pour l'ensemble de l'exercice.
  2. Cette cible est définie dans un protocole d’entente entre le ministère et Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
  3. Les données ont été arrondies au nombre entier le plus proche, dans ce cas-ci 100 %. Le résultat réel est 99,7 %

Ressources financières budgétaires (en dollars)

Catégorie de dépenses Budget principal des dépenses pour l’exercice 2019 à 2020* Dépenses prévues pour l’exercice 2019 à 2020* Autorisations totales pouvant être utilisées pour l’exercice 2019 à 2020 Dépenses réelles (autorisations utilisées) pour l’exercice 2019 à 2020 Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) pour l’exercice 2019 à 2020
Dépenses brutes 225 074 106 225 074 106 228 604 364 228 440 413 3 366 306
Dépenses dans des comptes à fins déterminées      0 0 0 0 0
Recettes affectées aux dépenses    0 0 0 0 0
Dépenses nettes  225 074 106 225 074 106 228 604 364 228 440 412 3 366 306

Explication de l’écart : Aucun écart significatif

Remarques :

*Les montants indiqués ne tiennent pas compte de la mise en œuvre des mesures annoncées dans le budget de 2019, incluses dans le Budget principal des dépenses d’Emploi et Développement social Canada pour l’exercice 2019 à 2020.

Les « dépenses prévues » peuvent différer des chiffres du Budget principal des dépenses, car elles comprennent les dépenses anticipées se rapportant aux comptes à fins déterminées (ce qui inclut les comptes de l’assurance-emploi et du Régime de pensions du Canada). Ces montants englobent les prestations versées aux clients et les montants associés au versement de ces prestations.

Les « dépenses nettes » excluent les dépenses se rapportant aux comptes à fins déterminées.

On trouvera, à la section sur le cadre financier, une description complète du profil financier du ministère, y compris une explication des dépenses brutes réelles et prévues.

Ressources humaines (équivalents temps plein)

Nombre d’équivalents temps plein prévus pour l’exercice 2019 à 2020 : 2 507

Nombre d’équivalents temps plein réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 2 086

Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) pour l’exercice 2019 à 2020 : (421)

Explication de l’écart : L’écart est principalement attribuable à la diminution du volume.

Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes d’Emploi et Développement social Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GC.

Services internes

Description

Les services internes sont des groupes d’activités et de ressources connexes que le gouvernement fédéral considère comme des services de soutien aux programmes ou qui sont requis pour respecter les obligations d’une organisation. Les services internes renvoient aux activités et aux ressources de 10 services distincts qui soutiennent l’exécution de programmes dans l’organisation, sans égard au modèle de prestation des services internes d’un ministère. Les services en question sont les suivants : services de gestion et de surveillance, services de communication, services juridiques, services de gestion des ressources humaines, services de gestion des finances, services de gestion de l’information, services des technologies de l’information, services de gestion des biens immobiliers, services de gestion du matériel et services de gestion des acquisitions. Les faits saillants des résultats du ministère au chapitre des Services internes figurent ci-après, de même que les principaux risques ministériels et les mesures d’atténuation connexes.

Résultats

Gestion des ressources humaines – Afin de renforcer son effectif, le ministère a mis en œuvre un certain nombre de mesures :

Le ministère a mis en œuvre la dernière année de sa Stratégie de l’effectif quinquennale et son Plan d’action de l’effectif pour l’exercice 2019 à 2020. Ces mesures ont aidé le ministère à s’assurer qu’il disposait des bonnes personnes, au bon endroit et au bon moment. Cela a également facilité le perfectionnement des employés et favorisé un milieu de travail productif.

Le ministère a poursuivi l’élaboration d’un modèle de gestion des talents et investi dans l’élaboration de diverses solutions. Cela comprend la création d'un marché de la gestion des talents et de plans de gestion des talents pour les employés admissibles autres que les cadres supérieurs. Ces solutions aideront les employés à progresser dans leur carrière.

Le ministère a contribué à l'avancement du programme de gestion des talents pour les cadres supérieurs. Ainsi, l’équipe de direction disposera des bonnes aptitudes et compétences pour évoluer en fonction des besoins opérationnels du ministère.

Il a également été l’hôte du Forum sur le leadership 2019 à 2020. Le but était d’aider les cadres supérieurs des ministères à mieux outiller leurs équipes pour l’excellence et à créer une expérience positive pour les employés.

Le ministère a également examiné de nouvelles idées et des technologies novatrices dans des domaines clés des ressources humaines. Il s'est notamment penché sur un logiciel d’intelligence artificielle et de vidéo qui lui permettrait d'accroître sa capacité de recrutement.

Prix : le ministère a été reconnu comme étant l’un des meilleurs employeurs au cours de l’exercice 2019 à 2020. EDSC a été reconnu comme étant l’un :

  • des 100 meilleurs employeurs au Canada;
  • des meilleurs employeurs pour les jeunes au Canada;
  • des meilleurs employeurs pour la diversité au Canada;
  • des meilleurs employeurs respectueux de la famille au Canada;
  • des meilleurs employeurs de la région de la capitale nationale.

Pour tirer le meilleur parti de ces marques de reconnaissance, le ministère en a profité pour mettre en évidence son statut de « Meilleur employeur » dans ses communications ministérielles et ses offres d’emploi, afin d’attirer des candidats et de maintenir en poste ses employés.

Pour favoriser un milieu de travail sain, respectueux et inclusif, le ministère a obtenu les résultats suivants :

Le ministère a mis en œuvre la deuxième année de son Plan d’action sur la santé mentale en milieu de travail 2018 à 2020. Ce plan vise à mobiliser, responsabiliser et éduquer les employés dans le domaine de la santé psychologique en milieu de travail.

Il a également mis en œuvre la phase I de sa campagne de sensibilisation et de prévention du harcèlement. Le ministère a également pris des mesures pour mieux lutter contre le harcèlement et la violence en milieu de travail, conformément aux nouvelles lois et aux nouveaux règlements.

De plus, le ministère a mis en œuvre la troisième année du Plan d'action sur la diversité et l'équité en matière d'emploi. Il a également collaboré avec des réseaux de personnes handicapées et des programmes gouvernementaux pour accroître l’embauche de personnes handicapées.

Cela inclut la promotion du recrutement, du perfectionnement et du maintien en poste des peuples autochtones, à l’appui de l’engagement du gouvernement du Canada envers la réconciliation. Le ministère a également collaboré à des initiatives pangouvernementales visant à fournir des outils aux étudiants des Premières Nations, Inuits et Métis, ainsi qu'à offrir une formation axée sur les Autochtones à tous les employés.

Il a également révisé les Lignes directrices sur l’obligation de prendre des mesures d’adaptation en vue de promouvoir une culture de collaboration et d’inclusivité en milieu de travail.

Services de gestion de l’information – Le ministère a poursuivi la mise en œuvre de sa Stratégie de données et obtenu les résultats suivants :

Le ministère a élaboré la première politique ministérielle sur les données. Cette politique fournit une orientation et des directives sur la façon de mieux utiliser les données pour servir les citoyens et de moderniser la protection des renseignements personnels.

Il a élargi la portée des projets pilotes de gérance des données afin d'améliorer la gouvernance des données, la recherche de données et l’accès aux données.

Le ministère a également élaboré sa première stratégie d’intelligence artificielle. Cela l'aidera à comprendre ce qu’est l’intelligence artificielle et comment elle fonctionne. Cette stratégie appuiera l’exploration des usages éthiques de l’intelligence artificielle.

De plus, le ministère a poursuivi l’élaboration et la mise en œuvre de son plan de littératie en matière de données. Ce plan permettra aux employés d’avoir les compétences et les outils nécessaires pour utiliser les données tout en protégeant les renseignements personnels des Canadiens. Le ministère a amorcé la mise en œuvre du plan, qui se poursuivra au cours de l’exercice 2020 à 2021.

Services de technologie de l’information – Le ministère a entrepris diverses initiatives pour améliorer la gestion de l’information et la technologie de l’information :

Le ministère a réalisé des progrès dans la mise en œuvre de sa stratégie et de sa feuille de route en matière de gestion de l’information. Il a également élaboré sa Politique sur la gestion de l’information conformément à la nouvelle Politique sur les services et le numérique du gouvernement.

Le ministère a mené à bien des projets visant à faciliter l’accès aux nouvelles technologies. Ces projets comprennent la création d’une équipe de recherche et développement chargée de faire un suivi des technologies émergentes et de les mettre à l'essai. De plus, le ministère a créé un programme d’innovation fondamentale pour faciliter la création et la mise en œuvre de solutions de TI modernes. Il a également fait des progrès dans l’acquisition de services d’informatique en nuage, lesquels ont été utilisés pour les applications « Chercheur de prestations » et « Liste blanche ».

Le ministère a mis en œuvre Microsoft Teams. Cette application a permis à tous les employés d’avoir accès à des outils modernes qui augmentent la collaboration au sein du ministère et à l’échelle du gouvernement du Canada.

Le ministère a amélioré les capacités de mobilité et de télétravail grâce à l’optimisation des connexions et à la distribution à grande échelle d'ordinateurs portables pour les employés de partout au pays. Cela a permis au ministère de demeurer opérationnel et de réagir rapidement pour continuer de soutenir les Canadiens, tout en assurant la sécurité de ses employés.

Le ministère a collaboré avec Bibliothèque et Archives Canada pour moderniser sa façon d'éliminer les renseignements et les documents dont il n'a plus besoin.

En outre, le ministère a augmenté la vitesse et la stabilité du réseau et a amélioré ses outils de collaboration en ligne. Cela lui a permis d’accroître la capacité d’accès à distance pour offrir des services essentiels aux Canadiens pendant la fermeture des bureaux.

Le ministère a mis en place un accès infonuagique aux environnements virtuels. Cela permet une mise en œuvre plus rapide et plus efficace de solutions à l'appui des Canadiens.

Le ministère a également jeté les bases en vue de relier son environnement infonuagique à celui des centres de données du gouvernement du Canada. Ainsi, son environnement de données sera plus sécurisé.

Le ministère a fait la promotion d’un milieu de travail sécuritaire pour ses employés en améliorant son programme de sécurité et en favorisant une solide culture de sécurité qui protège l’intégrité, la sécurité, les biens et l’information des employés

À cette fin, le ministère a commencé à actualiser sa politique de sécurité et à l’harmoniser avec la Politique sur la sécurité du gouvernement révisée. La nouvelle politique tient compte de l’évolution du paysage de la sécurité et des environnements dans lesquels le ministère exerce ses activités, qui sont de plus en plus modernes et mobiles.

Il a regroupé la planification de la continuité des activités, de l'évacuation d’urgence des immeubles, de la technologie de l’information, de la reprise après sinistre et de la gestion des urgences en un seul logiciel infonuagique.

Le ministère a élaboré des outils et des processus internes pour surveiller l'état de préparation aux situations d’urgence, les activités de gestion et les exigences ministérielles et en rendre compte. Ces outils comprennent l’entretien et des exercices relatifs aux plans de continuité des activités.

Il a établi le plan de sensibilisation à la sécurité, de communication, d’éducation et d’approche (SATEO), qui décrit comment les employés seront mobilisés et formés. Le SATEO indique également de quelle façon les renseignements clés sur la sécurité seront communiqués pour promouvoir une solide culture de sécurité à l’échelle du ministère. Par conséquent, les employés ont reçu des messages de sécurité, des produits de sensibilisation et de la formation tout au long de l’année. Au fil du temps, la formation sur la sécurité sera adaptée à des fonctions et à des profils de risque spécifiques, et deviendra de plus en plus pertinente pour les employés.

Pour répondre aux situations d'urgence (par exemple, la pandémie), le ministère a mis l’accent sur la collaboration et la consultation avec des partenaires externes. Cela vient renforcer la capacité du ministère à prévenir les catastrophes, à s’y préparer, à y réagir et à s’en remettre. Cela lui permet également de le faire tout en continuant d'assurer la prestation des programmes et des services essentiels aux Canadiens.

Gestion des biens immobiliers et des projets – Le ministère a renforcé sa gestion de projet et sa planification des investissements de diverses façons

Le ministère a conçu diverses politiques, directives et lignes directrices afin d’aiguiller les ressources vers les priorités stratégiques et les secteurs les plus importants pour les Canadiens.

Il a continué de donner suite au Programme de perfectionnement des compétences en gestion de projet en vue d’améliorer les capacités de sa communauté de gestion des projets.

Il a également élaboré un cadre et un modèle opérationnel qui harmonisent la planification, la gestion du portefeuille, la gestion des risques et la gestion des avantages. Ces outils mesurent l’efficacité de diverses stratégies d’atténuation des risques à l’échelle du ministère. Ils aident également à renforcer les processus de gestion des risques dans l’ensemble de l’organisation.

Le ministère a par ailleurs reçu l’approbation du Conseil du Trésor concernant un régime de protection des prix du loyer. Ce régime permettra au ministère d’ajuster ses niveaux de référence pour réagir aux fluctuations des hausses de loyer pour les biens immobiliers.

En outre, le ministère a élaboré des stratégies et des plans durables et uniformes à l’échelle nationale en matière de biens immobiliers. Ces stratégies ont permis d’améliorer l’utilisation des locaux existants, de réaliser des gains d’efficience, de réduire les coûts et d’accroître la souplesse pour répondre aux besoins opérationnels.

Le ministère a également continué de collaborer avec l’Agence du revenu du Canada en vue de moderniser les processus et les systèmes opérationnels existants. Cela comprend l'amélioration de l’intégrité et de la qualité des données sur les comptes débiteurs du ministère. Les mesures mises en place en réponse à la pandémie ont retardé la mise en œuvre du Système ministériel des comptes débiteurs jusqu’en avril 2021.

Principaux risques et stratégies d’atténuation

Prise de risques

Le ministère est conscient que l’un des plus grands risques auxquels il est confronté est celui de ne pas prendre de risques. En conséquence, il a continué à faire preuve d’innovation et a expérimenté de nouvelles approches. Cela lui a permis d’apprendre des réussites et des échecs qui découlent de la mise à l’essai d’approches nouvelles et différentes. Par exemple, le Lab d’innovation du ministère a fait participer des groupes de Canadiens et d’organisations d’intervenants à l’élaboration conjointe de solutions. Ces expériences ont mené à des améliorations pour la Stratégie emploi jeunesse, à des séances d’information sur l’assurance-emploi et à l’élaboration de documents d’orientation sur la Loi canadienne sur l’accessibilité

Technologies de l’information

Les systèmes de technologie de l’information sont fondamentaux pour permettre au ministère de satisfaire aux demandes des Canadiens à l’égard de la prestation de services. Le ministère a continué de travailler à des initiatives visant à moderniser ses systèmes de TI existants pour atténuer le risque de défaillance. Il a pris les mesures suivantes pour atténuer les répercussions possibles sur le versement des prestations et la prestation des services aux Canadiens :

  • il a établi et financé l’initiative de remédiation de la dette technique, en juillet 2019. Cette initiative vise à combler les écarts et à atténuer les risques associés au vieillissement de l’infrastructure de TI du ministère; 
  • il a fait progresser l’établissement d’un environnement de TI moderne au moyen de l'infonuagique; 
  • il a continué de détecter et de surveiller les incidents de cybersécurité au sein du ministère;
  • il a accru la collaboration avec le Centre canadien pour la cybersécurité, l’Agence du revenu du Canada et Services partagés Canada en vue de la réalisation et du partage des évaluations de sécurité;
  • il a continué de travailler à la consolidation des centres de données existants en de nouveaux centres plus modernes. Ces nouveaux centres ont une capacité beaucoup plus grande, des capacités automatisées de reprise après sinistre et sont conçus pour ne jamais tomber en panne. Il a aussi continué d'assurer un entretien continu pour améliorer la stabilité et la fiabilité des systèmes; 
  • il a fait d’importants progrès sur le plan de la continuité des services de TI en cas de catastrophe. Ainsi, le ministère peut se remettre plus rapidement d’une perturbation, ce qui atténue le risque de perte de données.
Protection des renseignements personnels

Le ministère détient un volume élevé de renseignements. Étant donné que les cyberattaques sont de plus en plus nombreuses et sophistiquées, le ministère est confronté à un réel risque d'atteinte à la sécurité de ces renseignements. Ce risque est atténué au moyen d’un éventail de stratégies. Cela comprend l’éducation et la formation, ainsi que des examens obligatoires de la conformité des programmes aux exigences en matière de protection des renseignements personnels. Ces stratégies créent une culture de respect de la vie privée au sein de l'effectif. Cette année, par exemple, le ministère a :

  • apporté des améliorations au guide visant à aider les employés à s’assurer que les mesures minimales de protection de la vie privée sont adéquates. Le guide est facilement accessible à tous les employés sur l’intraWeb du ministère;
  • continué d’exiger que tous les employés participent à la formation obligatoire sur la protection de l’information;
  • tenu divers événements promotionnels, comme la Semaine de sensibilisation à la protection de la vie privée et la Journée de la protection des données;
  • continué d’évaluer les répercussions sur la protection de la vie privée que peuvent avoir les initiatives et les programmes ministériels qui font intervenir des renseignements personnels;
  • effectué près de 500 examens pour s'assurer que les initiatives et les programmes ministériels nouveaux ou modifiés sont conformes aux exigences en matière de protection des renseignements personnels.
Gestion de l’information

Il existe un risque que les pratiques de gestion de l’information créent des obstacles à l’accès aux données et à l’information. Cela pourrait nuire involontairement à l’élaboration de politiques, de programmes et de services adaptés. Pour atténuer ce risque, les employés doivent bien comprendre quelles sont leurs responsabilités en matière de gestion de l’information. Ils doivent également appliquer de saines pratiques de gestion de l’information de façon uniforme à l’échelle du ministère. Les stratégies spécifiques d'atténuation des risques comprenaient les mesures suivantes :

  • continuer de mettre en œuvre une stratégie de gestion de l’information pour le ministère, incluant l’élaboration d’une politique sur la gestion de l’information;
  • élaborer des documents de communication pour sensibiliser davantage les employés à l’importance de la gestion de l’information, y compris une formation obligatoire.
Fraude

Le ministère fait également face à un risque de fraude, d’acte répréhensible et d’erreur dans le cadre de ses programmes, services et activités. Il est primordial de disposer de mécanismes pour partager l’information entre les ministères et les autres compétences afin de protéger l’intégrité des programmes du ministère.

Au cours de l’exercice 2019 à 2020, le ministère a élaboré une entente de partage de renseignements avec l’Agence des services frontaliers du Canada. Cette initiative vise à atténuer les risques de fraude liés aux prestations d’assurance-emploi et de la Sécurité de la vieillesse pour les Canadiens qui se rendent aux États-Unis.

Par ailleurs, le risque de fraude augmente dans les situations d’urgence. Par conséquent, lorsque la pandémie de COVID-19 a surgi, le ministère a grandement accru ses activités de partage de renseignements avec d’autres ministères et compétences. Ces efforts supplémentaires visaient notamment le Programme des travailleurs étrangers temporaires et l’élaboration de la Prestation canadienne d’urgence (PCU). Le ministère était conscient que les circonstances entourant la mise en œuvre de la PCU pouvaient entraîner de la fraude à l’endroit du programme. Il a donc collaboré avec l’Agence du revenu du Canada pour instaurer un plan visant à faire en sorte que les Canadiens reçoivent les prestations dont ils avaient besoin et auxquelles ils avaient droit. Le plan visait aussi à protéger l’identité des Canadiens et leur vie privée.

Perturbation des activités

Le ministère fait face à des menaces externes pour ce qui est de garder ses installations ouvertes et ses systèmes essentiels en ligne. Ces risques sont indépendants de sa volonté et peuvent comprendre des catastrophes naturelles, des cyberattaques, des cas de violence en milieu de travail et des actes de terrorisme. En mars 2020, la pandémie s'est ajoutée à cette liste de risques qui échappent au contrôle du ministère. Compte tenu de la nature incontrôlable de ces menaces, il est essentiel, pour en atténuer les risques, de se préparer à intervenir et à reprendre nos activités. Cela inclut la mise en place de procédures testées et connues. Il faut également veiller à ce que les employés reçoivent une formation adéquate et disposent des outils et des ressources nécessaires pour réduire les risques.

Ces risques ont été atténués au moyen de diverses stratégies de réaction aux risques, notamment :

  • tester et valider régulièrement les plans d’urgence. Le ministère a également créé un répertoire centralisé de tous les exercices de gestion des urgences prévus et effectués au cours de l’année;
  • sensibiliser et former les employés en matière de sécurité, tout en mettant à l’essai de nouveaux concepts de formation et en améliorant les communications internes;
  • moderniser le programme de formation obligatoire sur la sécurité pour les employés;
  • communiquer les pratiques exemplaires en matière de sécurité pendant le télétravail et sensibiliser les employés à la nécessité de signaler les incidents de sécurité qui surviennent lorsqu’ils travaillent à domicile;
  • surveiller et signaler les incidents de sécurité, puis prendre des mesures pour prévenir les incidents futurs.
Ressources humaines

La gestion des ressources humaines a une influence sur tous les objectifs stratégiques du ministère. Elle constitue un enjeu et une source de risque pour toutes les directions générales et régions. En outre, des changements sont survenus sur le plan démographique et en ce qui concerne les ensembles de compétences requis. Par conséquent, il y a un risque que l’effectif du ministère ne dispose pas des capacités requises et ne soit pas réparti adéquatement pour répondre aux besoins actuels et futurs. Plus particulièrement, le ministère a cerné un manque de compétences en gestion de projets dans son effectif. Il s’agit d’un risque, car cela pourrait empêcher le ministère de respecter ses engagements. Pour atténuer ce risque, le ministère a élaboré un certain nombre de stratégies. Celles-ci visent à attirer et maintenir en poste des gens, à perfectionner les compétences des employés et à les aider à progresser dans leur carrière. Ces stratégies comprenaient des mesures précises visant à minimiser les problèmes de paye et à renforcer les compétences en matière de gestion de projets. Plus précisément, le ministère a :

  • continué d’utiliser des plans d’action annuels pour mettre en œuvre les objectifs relatifs à l’effectif et en surveiller les progrès. Il a également continué de recourir à des comités de gouvernance pour assurer la gestion stratégique des ressources humaines;
  • priorisé le développement des capacités en matière de gestion de projets;
  • accru sa capacité de comprendre, de prévenir et de régler les problèmes de paye;
  • mis en place des services de rémunération dédiés pour les employés et élaboré des outils pour les aider à mieux comprendre leurs données de rémunération.
Saine gestion des ressources financières

Le ministère fournit toute une gamme de programmes et de prestations. Il se peut donc qu'il commette des erreurs dans l'affectation des ressources financières aux projets, des actifs et des services acquis nécessaires à la prestation des programmes. Il se peut donc que le financement soit insuffisant pour réaliser le programme de transformation du ministère. Pour atténuer ce risque, le ministère a mis en œuvre diverses stratégies, qui comprennent notamment les mesures suivantes :

  • améliorer la gestion des investissements en :
    • mettant sur pied un comité d’examen chargé de surveiller la façon dont les décisions sont prises au sujet des investissements et d’assurer une utilisation adéquate des ressources;
    • mettant davantage l’accent sur la démonstration des résultats des projets et la gestion des risques connexes;
    • renforçant la gouvernance et la surveillance de ces investissements.
  • mettre en œuvre des initiatives de modernisation de l’approvisionnement pour assurer des services rapides et accessibles aux Canadiens.

Ressources financières budgétaires (en dollars)

Catégorie de dépenses Budget principal des dépenses pour l’exercice 2019 à 2020* Dépenses prévues pour l’exercice 2019 à 2020* Autorisations totales pouvant être utilisées pour l’exercice 2019 à 2020 Dépenses réelles (autorisations utilisées) pour l’exercice 2019 à 2020 Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) pour l’exercice 2019 à 2020
Dépenses brutes 841 778 820 841 778 820 1 033 721 094 1 019 312 762 177 533 942
Dépenses dans des comptes à fins déterminées       0 0 0 0 0
Recettes affectées aux dépenses  556 276 194 556 276 194 652 472 403 642 973 282 86 697 088
Dépenses nettes  285 502 626 285 502 626 381 248 691 376 339 480 90 836 854

Explication de l’écart : L’écart dans les dépenses brutes peut s’expliquer par l’inscription des coûts temporaires des trop-payés liés aux problèmes de paye de Phénix et les augmentations des dépenses en innovation, information et technologie à l’appui des activités des programmes.

Remarques:

*Les montants indiqués ne tiennent pas compte de la mise en œuvre des mesures annoncées dans le budget de 2019, incluses dans le Budget principal des dépenses d’Emploi et Développement social Canada pour l’exercice 2019 à 2020.

Les « dépenses prévues » peuvent différer des chiffres du Budget principal des dépenses, car elles comprennent les dépenses anticipées se rapportant aux comptes à fins déterminées (ce qui inclut les comptes de l’assurance-emploi et du Régime de pensions du Canada). Ces montants englobent les prestations versées aux clients et les montants associés au versement de ces prestations.

Les « dépenses nettes » excluent les dépenses se rapportant aux comptes à fins déterminées.

On trouvera, à la section sur le cadre financier, une description complète du profil financier du ministère, y compris une explication des dépenses brutes réelles et prévues.

Ressources humaines (équivalents temps plein)

Nombre d’équivalents temps plein prévus pour l’exercice 2019 à 2020 : 4 462

Nombre d’équivalents temps plein réels pour l’exercice 2019 à 2020 : 4 855

Écart (nombre d’équivalents temps plein réels moins nombre d’équivalents temps plein prévus) pour l’exercice 2019 à 2020 : 393

Explication de l’écart : Aucun écart significatif

Analyse des tendances en matière de dépenses et de ressources humaines

Cette section présente un aperçu des dépenses générales et en ressources humaines du ministère pour l’exercice 2019 à 2020 et une comparaison avec les années précédentes.

Cette section comporte les sous-sections suivantes :

  • dépenses réelles;
  • ressources humaines réelles;
  • dépenses par crédit voté;
  • états financiers et faits saillants des états financiers.

Dépenses réelles

Tendances en matière de dépenses au ministère

Les dépenses d’EDSC relatives aux programmes et aux services pour l’exercice 2019 à 2020 se chiffrent à 144,4 milliards de dollars. De ce montant, 136,0 milliards de dollars (plus de 94 %) ont bénéficié directement aux Canadiens dans le cadre de l’Assurance-emploi, du Régime de pensions du Canada (RPC), de la Sécurité de la vieillesse (SV), de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et d’autres programmes de paiements de transfert législatifs. Les subventions et contributions votées du ministère ont totalisé 3,0 milliards de dollars et les dépenses de fonctionnement brutes, 3,5 milliards de dollars.

Les dépenses de fonctionnement brutes du ministère ont représenté moins de 3 % de son budget. Une aussi faible proportion démontre l’efficience et l’efficacité du ministère. Elle illustre aussi l’accent mis sur le soutien aux Canadiens, et plus particulièrement, ceux qui en ont le plus besoin. Dans le cadre de ses activités, le ministère a distribué bien au-delà de 100 milliards de dollars aux Canadiens dans le besoin et à leurs familles. Cela a permis d’améliorer leur situation, de réduire des inégalités et d’accroître le produit intérieur brut (PIB) en augmentant le revenu disponible et les dépenses des Canadiens.

Figure 5 : Dépenses en programmes et services
Figure  5 : Dépenses en programmes et services
Description textuelle de la figure 5 :

TOTAL CONSOLIDÉ : 144 409,2 M$

Total consolidé : 144 409,2 millions de dollars

  • Sécurité de la vieillesse, Supplément de revenu garanti, Allocations : 56 270 millions de dollars (39 %).
  • Régime de pensions du Canada : 48 993,3 millions de dollars (33,9 %).
  • Assurance-emploi et Prestation canadienne d’urgence : 26 489,7 millions de dollars (18,3 %).
  • Prêts canadiens aux étudiants, Subvention canadienne pour l’épargne-études, autres postes législatifs : 4 215,9 millions de dollars.
  • Coûts bruts de fonctionnement : 3 506,5 millions de dollars (2,4 %).
  • Subventions et contributions votées : 2 980,3 millions de dollars (2,1 %).
  • Autres dépenses : 1 953,5 millions de dollars (1,4 %).
Figure 6 : Dépenses brutes et paiements de transfert législatifs
Figure  6 : Dépenses brutes et paiements de transfert législatifs
Description textuelle de la figure 6 :

DÉPENSES BRUTES

Budgétaires

Coûts nets de fonctionnement : 1 640,6 millions de dollars

Ajouter les sommes recouvrées au titre des rubriques suivantes:

  • Compte des opérations de l’assurance-emploi : 1 478,4 millions de dollars;
  • Régime de pensions du Canada : 386,8 millions de dollars;
  • Autres : 0,7 million de dollars;
  • Total des sommes recouvrées : 1 865,9 millions de dollars.

Coûts bruts de fonctionnement : 3 506,5 millions de dollars

Subventions et contributions votées : 2 980,3 millions de dollars

Total des dépenses brutes : 6 486,8 millions de dollars

Autres – Coûts et montants recouvrés du Compte d’assurance-emploi et du RPC : 1 953,5 millions de dollars

PAIEMENTS DE TRANSFERT LÉGISLATIFS

Subventions et contributions :

  • Programme de la Sécurité de la vieillesse : 42 706,5 millions de dollars;
  • Supplément de revenu garanti : 13 007,9 millions de dollars;
  • Allocations : 555,6 millions de dollars;
  • Prestation canadienne d’urgence : 4 739,2 millions de dollars.
  • Autres paiements législatifs :
    • Programme canadien de prêts et bourses aux étudiants : 2 447,5 millions de dollars;
    • Subvention canadienne pour l’épargne-études : 969,4 millions de dollars;
    • Programme canadien pour l’épargne-invalidité : 508,4 millions de dollars;
    • Bon d’études canadien : 216,2 millions de dollars;
    • Programme de protection des salariés : 54,1 millions de dollars;
    • Prestation universelle pour la garde d’enfants : 3,0 millions de dollars;
    • Total des autres paiements législatifs : 4 198,6 millions de dollars.
  • Sous-total des subventions et contributions : 65 207,8 millions de dollars

Prestations du Régime de pensions du Canada : 48 993,3 millions de dollars

Prestations d’assurance-emploi :

  • Partie I – Prestations de chômage : 17 512,9;
  • Partie II – Prestations d’emploi et service national de placement : 2 476,2 millions de dollars;
  • Partie VIII.4 – Prestation d’assurance-emploi d’urgence : 1 761,4 millions de dollars;
  • Total des prestations d’assurance-emploi : 21 750,5 millions de dollars.

Autres comptes à fins déterminées : 17,3 millions de dollars (voir la note)

Total des paiements de transfert législatifs : 135 968,9 millions de dollars

Note : Ce montant comprend les paiements relatifs au Compte des rentes sur l’État et au Fonds d’assurance de la fonction publique.

Sommaire des dépenses réelles (en dollars)
Responsabilités essentielles et services internes Dépenses brutes réelles pour l’exercice 2019 à 2020 Moins : dépenses brutes réelles dans des comptes à fins déterminées pour l’exercice 2019 à 2020 Moins : recettes réelles affectées aux dépenses pour l’exercice 2019 à 2020 Dépenses nettes réelles pour l’exercice 2019 à 2020
Responsabilité essentielle 1 : Développement social 921 816 281 0 0 921 816 281
Responsabilité essentielle 2 : Régimes de pensions et prestations 106 337 930 426 48 993 263 077 260 029 836 57 084 637 513
Responsabilité essentielle 3 : Apprentissage, développement des compétences et emploi 33 778 359 238 21 767 753 884 962 248 816 11 048 356 538
Responsabilité essentielle 4 : Conditions et relations de travail 169 857 914 0 685 012 169 172 902
Responsabilité essentielle 5 : Diffusion d’information et prestation de services au nom d’autres ministères 228 440 412 0 0 228 440 412
Total partiel 141 436 404 271 70 761 016 961 1 222 963 664 69 452 423 646
Services internes 1 019 312 762 0 642 973 282 376 339 480
Autres coûts Voir la note 1 953 487 716 1 953 487 716 0 0
Total 144 409 204 749 72 714 504 677 1 865 936 946 69 828 763 126

Remarque :

Consulter le cadre financier d’EDSC pour obtenir une description complète du profil financier du ministère, incluant une explication des dépenses brutes prévues.

Les autres coûts comprennent les coûts administratifs d’autres ministères imputés au Compte des opérations de l’assurance-emploi et au Régime de pensions du Canada. Cela comprend aussi les créances douteuses de l’assurance-emploi et les recouvrements D’autres ministères.

Cadre financier d’EDSC

La structure financière du ministère est complexe. Elle repose sur divers mécanismes de financement pour permettre au ministère de remplir son mandat. Le ministère est financé à partir de 4 principales sources de fonds :

  1. des fonds affectés par le Trésor;
  2. le Compte des opérations de l’assurance-emploi;
  3. le Régime de pensions du Canada;
  4. d’autres ministères et sociétés d’État.

Certaines dépenses sont exclues du Budget principal des dépenses et du Budget supplémentaire des dépenses du ministère ainsi que des dépenses nettes prévues et réelles. Ce sont les dépenses qui ne sont pas soumises au vote du Parlement. Ces dépenses sont les suivantes :

  • les dépenses réelles imputées au Compte des opérations de l’assurance-emploi et au Régime de pensions du Canada;
  • les dépenses prévues qui sont recouvrées auprès d'autres ministères et de sociétés d’État en contrepartie de l’exécution de programmes et de la prestation de services en leur nom.

Les prestations d’assurance-emploi et du RPC, et les coûts administratifs connexes, sont imputés aux recettes placées dans des comptes à fins déterminées à titre de recettes affectées aux dépenses au ministère.

Les frais pour le ministère liés à l’exécution des programmes et services au nom d’autres ministères sont également déclarés sous forme de revenus affectés aux dépenses ministérielles. Ces frais sont principalement pour les services de passeport et l’administration de la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État.

Ces éléments sont inclus dans les dépenses brutes réelles et prévues du ministère. Cela permet de fournir aux lecteurs un aperçu du coût total des programmes et services du ministère. On peut en outre donner ainsi un portrait complet des ressources gérées par le ministère dans l'exécution de son mandat. Cependant, ces dépenses seront en fin de compte consignées dans des entités juridiques distinctes.

En juin 2018, le gouvernement a modifié la Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement social. L’objectif était d’élargir le mandat du ministère afin d’y incorporer la capacité de fournir des services au public au nom de partenaires, notamment d’autres organismes gouvernementaux. En conséquence, les frais pour le ministère liés à l’exécution des programmes et services au nom d’autres ministères ont été imputés à une autorisation législative. On peut mentionner l'exemple des services de passeport, les ressources en question étant déclarées à titre de revenus affectés aux dépenses du ministère.

Voici les sources de fonds, y compris les comptes à fins déterminées, pour chacune des responsabilités essentielles du ministère :

Responsabilité essentielle 1 : Développement social

  • Trésor

Responsabilité essentielle 2 : Régimes de pensions et prestations

  • Trésor
  • Compte du Régime de pensions du Canada (dépenses brutes réelles uniquement pour les prestations du Régime de pensions du Canada et les frais administratifs connexes)

Responsabilité essentielle 3 : Apprentissage, développement des compétences et emploi

  • Trésor
  • Compte des opérations de l’assurance-emploi (dépenses brutes réelles uniquement pour les prestations d’assurance-emploi et les frais administratifs connexes)

Responsabilité essentielle 4 : Conditions et relations de travail

  • Trésor
  • Sociétés d’État et autres ministères (dépenses brutes réelles uniquement pour l’administration de la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État)

Responsabilité essentielle 5 : Diffusion d’information et prestation de services au nom d’autres ministères

  • Trésor
  • Autres ministères (dépenses brutes réelles, principalement pour les services de passeport)

Services internes

  • Trésor
  • Régime de pensions du Canada (dépenses brutes réelles uniquement pour les frais administratifs du Régime de pensions du Canada)
  • Compte des opérations de l’assurance-emploi (dépenses brutes réelles uniquement pour les frais administratifs du régime d’assurance-emploi)
  • Autres ministères (dépenses brutes réelles, principalement pour les services de passeport)

Faits saillants financiers

Le ministère est responsable de l’exécution directe de programmes comme la Sécurité de la vieillesse (SV), le Régime de pensions du Canada (RPC), l’assurance-emploi et d’autres programmes de paiements de transfert législatifs. Ces programmes peuvent être touchés par des écarts dans le nombre moyen de bénéficiaires et les taux moyens des prestations. C’est le cas pour la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti (SV/SRG) ainsi que pour le RPC. En ce qui a trait à l’assurance-emploi, les dépenses peuvent être influencées par plusieurs facteurs comme le nombre de personnes admissibles qui présentent une demande de prestations d’assurance-emploi. Ce chiffre varie selon l’économie, les taux de prestations et la mise en œuvre de toute nouvelle initiative. L’effet combiné de ces programmes explique la majeure partie de l’augmentation des dépenses législatives, à quoi s’ajoute la PCU et la prestation d’assurance-emploi d’urgence.

Au cours de l’exercice 2019 à 2020, les dépenses brutes réelles totales ont été de 14,1 milliards de dollars supérieures à celles de l’exercice 2018 à 2019. Cela est principalement attribuable à une augmentation des paiements législatifs et aux mesures de lutte contre la COVID-19.

Les paiements législatifs comprennent une augmentation des prestations d’assurance‑emploi de 2,9 milliards de dollars de l’exercice 2018 à 2019 à l’exercice 2019 à 2020. Cette augmentation est principalement attribuable à la prestation d’assurance-emploi d’urgence (1,8 milliard de dollars). De plus, les prestations d’assurance-emploi de la partie I ont augmenté de 0,9 milliard de dollars. Cela découle de l’augmentation des prestations régulières (492,1 millions de dollars) et des prestations parentales (201,5 millions de dollars). Les dépenses au titre des prestations d’emploi et des mesures de soutien ont augmenté de 168 millions de dollars à la suite de nouveaux investissements dans le contexte des ententes sur le développement du marché du travail.

Les dépenses législatives ont suivi leur tendance normale au cours de l’exercice 2019 à 2020. Des augmentations ont touché les paiements de la SV et du SRG (2,9 milliards de dollars) ainsi que le RPC (près de 2,5 milliards de dollars), compte tenu du vieillissement de la population et du changement des prestations mensuelles moyennes. Il y a eu une augmentation de la pension mensuelle maximale de la SV attribuable à l’indexation. Le montant mensuel maximal de la pension de la SV était en moyenne de 608,99 $ pendant l’exercice 2019 à 2020, ce qui représente une augmentation de 2,0 % par rapport au montant versé pendant l’exercice précédent. Le nombre moyen de pensionnés de la SV a également augmenté. Ce nombre est passé de 6,2 millions pour l’exercice 2018 à 2019 à 6,4 millions pour l’exercice 2019 à 2020. Par ailleurs, les mesures de la PCU ont eu une incidence supplémentaire sur les paiements législatifs de l’ordre de 4,7 milliards de dollars.

Il y a eu d’autres augmentations de dépenses pour les programmes de subventions et de contributions (crédit 5) et d’autres programmes législatifs de l’exercice 2018 à 2019 à l’exercice 2019 à 2020. Ces augmentations sont principalement liées aux ententes sur le perfectionnement de la main-d’œuvre (291 millions de dollars), au Programme canadien pour l’épargne-études (subventions et bons) (109 millions de dollars), à l’Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones (108 millions de dollars) et à la Stratégie emploi et compétences jeunesse (73 millions de dollars).

Ce graphique illustre la tendance des dépenses ministérielles de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2020 à 2021. Au cours de l’exercice 2019 à 2020, les dépenses nettes du ministère pour atteindre les résultats attendus ont été de 69,9 milliards de dollars. Les dépenses prévues pour la période allant de l’exercice 2020 à 2021 à l’exercice 2022 à 2023 correspondent aux dépenses prévues dans le Plan ministériel pour l’exercice 2020 à 2021.

Sommaire des responsabilités essentielles et services internes (chiffres bruts)
Responsabilités essentielles et services internes Budget principal des dépenses de l’exercice 2019 à 2020 Voir la note 1 Dépenses prévues de l’exercice 2019 à 2020 Dépenses prévues de l’exercice 2020 à 2021 Voir la note 2 Dépenses prévues de l’exercice 2021 à 2022 Voir la note 2 Autorisations totales pouvant être utilisées pour l’exercice 2019 à 2020 Dépenses réelles (autorisations utilisées) pour l’exercice 2019 à 2020 Dépenses réelles (autorisations utilisées) pour l’exercice 2018 à 2019 Dépenses réelles (autorisations utilisées) pour l’exercice 2017 à 2018 Voir la note 3
Responsabilité essentielle 1 : Développement social 759 435 703 759 435 703 953 560 319 603 256 887 943 816 344 921 816 281 716 719 128 695 357 869
Responsabilité essentielle 2 : Régimes de pensions et prestations 57 353 008 462 107 075 411 089 113 898 809 509 120 348 679 461 106 395 627 769 106 337 930 426 100 963 229 259 96 051 202 359
Responsabilité essentielle 3 : Apprentissage, développement des compétences et emploi 6 629 816 970 27 402 184 747 28 487 016 224 29 632 393 590 33 874 524 018 33 778 359 238 25 597 959 995 26 086 783 929
Responsabilité essentielle 4 : Conditions et relations de travail 298 909 369 298 909 369 306 797 291 308 138 072 175 463 201 169 857 914 320 589 879 262 029 434
Responsabilité essentielle 5 : Diffusion d’information et prestation de services au nom d’autres ministères 225 074 106 225 074 106 260 513 398 249 094 389 228 604 364 228 440 412 203 136 512 228 253 902
Total partiel 65 266 244 610 137 761 075 014 143 906 696 741 151 141 562 399 141 618 035 696 141 436 404 271 127 801 634 773 123 323 627 493
Services internes 841 778 820 841 778 820 908 717 800 881 519 360 1 033 721 094 1 019 312 762 897 483 438 925 244 173
Autres coûts Voir la note 4 0 1 690 372 657 1 873 588 211 1 849 321 030 1 953 272 728 1 953 487 716 1 564 951 081 1 380 064 755
Recettes nettes en vertu d’un crédit (1 671  438 486) 0 0 0 0 0 0 0
Total partiel (1 671 438 486) 1 690 372 657 1 873 588 211 1 849 321 030 1 953 272 728 1 953 487 716 1 564 951 081 1 380 064 755
Grand total 64 436 584 944 138 293 166 491 146 689 002 752 153 872 402 789 144 605 029 518 144 409 204 749 130 264 069 292 125 628 936 421

Consulter le cadre financier d’EDSC pour obtenir une description complète du profil financier du ministère, incluant une explication des dépenses brutes réelles et prévues.

Notes :

  1. Les montants indiqués ne tiennent pas compte de la mise en œuvre des mesures annoncées dans le budget de 2019, incluses dans le Budget principal des dépenses d’Emploi et Développement social Canada pour l’exercice 2019 à 2020.
  2. Les dépenses prévues d’EDSC pour les exercices 2020 à 2021 et 2021 à 2022 sont présentées telles que dans le Plan ministériel de l’exercice 2020 à 2021.
  3. Aux fins de comparaison, les dépenses réelles de l’exercice 2017 à 2018 ont été réalignées afin d’être présentées selon le cadre ministériel des résultats de l’exercice 2019 à 2020.
  4. Les autres coûts comprennent les coûts administratifs d’autres ministères imputés au Compte des opérations de l’assurance-emploi et au Régime de pensions du Canada. Cela comprend aussi les créances douteuses de l’assurance-emploi et les recouvrements d’autres ministères dont les recouvrements d’indemnisation des accidentés du travail et la prestation des services de passeport.

Les dépenses brutes réelles ont augmenté de 18,8 milliards de dollars de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2019 à 2020. Cette hausse est principalement attribuable à la PCU versée à la fin de mars 2020. Elle découle aussi d’une hausse des prestations du RPC et de la SV, causée par le vieillissement de la population et la variation des prestations mensuelles moyennes.

Pour la responsabilité essentielle 1 (Développement social), il y a eu une augmentation de 0,2 milliard de dollars des dépenses réelles de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2019 à 2020. Cela s’explique principalement par l’instauration de la nouvelle Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones, qui a été mise en œuvre au cours de l’exercice 2018 à 2019.

On note une augmentation brute globale de 10,3 milliards de dollars des dépenses réelles au titre de la responsabilité essentielle 2 (Régimes de pensions et prestations) de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2019 à 2020. Celle-ci s’explique principalement par l’augmentation du nombre de bénéficiaires et par la bonification des prestations mensuelles moyennes qui ont été versées dans le cadre de la Sécurité de la vieillesse (4,2 milliards de dollars), du Supplément de revenu garanti (1,3 milliard de dollars) et du Régime de pensions du Canada (4,5 milliards de dollars).

Dans le cas de la responsabilité essentielle 3 (Apprentissage, développement des compétences et emploi), il y a eu une augmentation de 7,7 milliards de dollars des dépenses réelles de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2019 à 2020. Cela est principalement attribuable aux dépenses réelles associées à la Prestation d’urgence du Canada (PCU) à la fin de mars 2020 (4,7 milliards de dollars) et au paiement des prestations de l’assurance‑emploi versées aux personnes touchées par la COVID-19 (1,8 milliard de dollars) au cours de l’exercice 2019 à 2020.

On note une diminution de 92 millions de dollars des dépenses réelles brutes liée à la responsabilité essentielle 4 (Conditions et relations de travail) de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2019 à 2020. Ceci est principalement attribuable aux revenus, en raison d’un changement de présentation. Par conséquent, les revenus liés à la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État ont été déduits des dépenses liées à la prestation de ce programme et aux fins de présentation.

De plus, les dépenses réelles du Programme de protection des salariés (PPS) pour l’exercice 2019 à 2020 se sont élevées à 54 millions de dollars. Ceci représente une augmentation de 38 millions de dollars par rapport à l’exercice 2017 à 2018. Cette hausse est en grande partie attribuable à 2 facteurs. D’abord, le budget de 2018 a fait passer le paiement maximum du PPS de 3 977 $ à 7 148 $. Cette augmentation a été appliquée rétroactivement à compter du 27 février 2018. De plus, Sears Canada a été mis sous séquestre, et par conséquent, près de 10 000 anciens employés de Sears Canada ont reçu un paiement du PPS pendant l’exercice 2018 à 2019. En tout, 18 165 Canadiens ont reçu un paiement du PPS pendant l’exercice 2018 à 2019. Il s’agit du double du nombre total de bénéficiaires du PPS pour l’exercice précédent (2017 à 2018).

L’augmentation de 0,2 million de dollars de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2019 à 2020 des dépenses réelles au titre de la responsabilité essentielle 5 (Prestation d’information et services pour d’autres ministères du gouvernement) n’est pas significative.

Les dépenses réelles pour les Services internes ont augmenté de 93,9 millions de dollars de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2019 à 2020. Cela peut s’expliquer par l’ajout de coûts temporaires relatifs à des trop payés liés aux problèmes de paie causés par le système Phénix et par l’augmentation des dépenses en innovation, en information et en technologie pour soutenir les programmes.

Les dépenses réelles au titre des autres coûts ont augmenté de 573 millions de dollars de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2019 à 2020 au titre de la responsabilité essentielle 5 - Services internes. Cela est principalement attribuable aux revenus liés à la Loi sur l’indemnisation des agents de l’État. Ceux-ci ont été déduits des dépenses pour la prestation de ce programme et aux fins de présentation. L’écart découle aussi de l’augmentation des frais d’autres ministères imputés au RPC. Enfin, l’écart est aussi dû à la modification de la Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement socialen juin 2018. En conséquence, les frais pour le ministère liés à l’exécution des programmes et services au nom d’autres ministères ont été imputés à une autorisation législative.

Sommaire du rendement budgétaire pour les responsabilités essentielles et services internes (en dollars)
Responsabilités essentielles et services internes Budget principal des dépenses de l’exercice 2019 à 2020 Voir la note 1 Dépenses prévues de l’exercice 2019 à 2020 Dépenses prévues de l’exercice 2020 à 2021 Voir la note 2 Dépenses prévues de l’exercice 2021 à 2022 Voir la note 2 Autorisations totales pouvant être utilisées pour l’exercice 2019 à 2020 Voir la note 3 Dépenses réelles (autorisations utilisées) pour l’exercice 2019 à 2020 Dépenses réelles (autorisations utilisées) pour l’exercice 2018 à 2019 Voir la note 4 Dépenses réelles (autorisations utilisées) pour l’exercice 2017 à 2018 Voir la note 4
Responsabilité essentielle 1 : Développement social 759 435 703 759 435 703 953 560 319 603 256 887 943 816 344 921 816 281 716 719 128 695 357 869
Responsabilité essentielle 2 : Régimes de pensions et prestations 57 169 311 616 57 169 311 616 60 680 473 422 64 283 806 547 57 110 113 015 57 084 637 513 54 181 915 121 51 362 618 315
Responsabilité essentielle 3 : Apprentissage, développement des compétences et emploi 5 824 251 524 5 824 251 524 6 263 128 549 6 209 350 804 11 100 652 850 11 048 356 538 5 773 734 933 5 416 434 813
Responsabilité essentielle 4 : Conditions et relations de travail 173 009 369 173 009 369 180 897 291 182 238 072 174 563 200 169 172 902 175 398 724 126 251 634
Responsabilité essentielle 5 : Diffusion d’information et prestation de services au nom d’autres ministères 225 074 106 225 074 106 260 513 398 249 094 389 228 604 364 228 440 412 74 870 918 78 751 918
Total partiel 64 151 082 318 64 151 082 318 68 338 572 979 71 527 746 699 69 557 749 773 69 452 423 646 60 922 638 824 57 679 414 549
Services internes 285 502 626 285 502 626 303 172 409 296 956 539 381 248 691 376 339 480 279 511 995 291 833 073
Grand total 64 436 584 944 64 436 584 944 68 641 745 388 71 824 703 238 69 938 998 464 69 828 763 126 61 202 150 819 57 971 247 622

Consulter le cadre financier d’EDSC pour obtenir une description complète du profil financier du ministère, incluant une explication des dépenses brutes réelles et prévues.

Notes :

  1. Les montants indiqués ne tiennent pas compte de la mise en œuvre des mesures annoncées dans le budget de 2019, incluses dans le Budget principal des dépenses d’Emploi et Développement social Canada pour l’exercice 2019 à 2020.
  2. Les dépenses prévues d’EDSC pour les exercices 2020 à 2021 et 2021 à 2022 sont présentées telles que dans le Plan ministériel de l’exercice 2020 à 2021.
  3. Les autorisations totales pouvant être utilisées pour l’exercice 2019 à 2020 n’incluent pas les autorisations restantes du vote de mise en œuvre des mesures budgétaires d’un montant de 44 472 878 $.
  4. Aux fins de comparaison, les dépenses réelles de l’exercice 2017 à 2018 ont été réalignées afin d’être présentées selon le cadre ministériel des résultats de l’exercice 2019 à 2020.

Tendances relatives aux dépenses du ministère : dépenses nettes totales consolidées (en dollars)

Ce graphique illustre la tendance des dépenses ministérielles de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2020 à 2021. Au cours de l’exercice 2019 à 2020, les dépenses nettes du ministère pour atteindre les résultats attendus ont été de 69,9 milliards de dollars. Les dépenses prévues pour la période allant de l’exercice 2020 à 2021 à l’exercice 2022 à 2023 correspondent aux dépenses prévues dans le Plan ministériel pour l’exercice 2020 à 2021.

Figure 7 : Tendances des dépenses de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2022 à 2023
Figure  7 : Tendances des dépenses de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2022 à  2023
Description textuelle de la figure 7 :

Dépenses réelles

  • 2017 à 2018
    • Postes législatifs : 54 607 489 480
    • Crédits votés (voir la note) : 3 363 758 142
    • Total : 57 971 247 622
  • 2018 à 2019
    • Postes législatifs : 57 839 469 633
    • Crédits votés : 3 362 681 186
    • Total : 61 202 150 819
  • 2019 à 2020
    • Postes législatifs : 65 760 590 856
    • Crédits votés : 4 068 172 270
    • Total : 69 828 763 126

Dépenses prévues

  • 2020 à 2021
    • Postes législatifs : 64 817 042 155
    • Crédits votés : 3 824 703 233
    • Total : 68 641 745 388
  • 2021 à 2022
    • Postes législatifs : 68 363 332 748
    • Crédits votés : 3 461 370 490
    • Total : 71 824 703 238
  • 2022 à 2023
    • Postes législatifs : 72 081 966 061
    • Crédits votés : 3 458 702 857
    • Total : 75 540 668 918

Note : Les crédits votés incluent les radiations des dettes pour les exercices 2017 à 2018, 2028 à 2019 et 2019 à 2020.

Ressources humaines réelles

Sommaire des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les Services internes (équivalents de temps plein [ETP])
Responsabilités essentielles et services internes ETP réels pour l’exercice 2017 à 2018 Voir la note 1 ETP réels pour l’exercice 2018 à 2019 ETP prévus pour l’exercice 2019 à 2020 ETP réels pour l’exercice 2019 à 2020 ETP prévus pour l’exercice 2020 à 2021 Voir la note 2 ETP prévus pour l’exercice 2021 à 2022 Voir la note 2
Responsabilité essentielle 1 : Développement social 349 382 526 457 559 544
Responsabilité essentielle 2 : Régimes de pensions et prestations 5 076 5 333 3 902 5 665 5 530 4 357
Responsabilité essentielle 3 : Apprentissage, développement des compétences et emploi 10 600 10 779 9 066 10 954 10 263 9 654
Responsabilité essentielle 4 : Conditions et relations de travail 651 668 691 690 782 780
Responsabilité essentielle 5 : Diffusion d’information et prestation de services au nom d’autres ministères 2 316 2 036 2 507 2 086 2 513 2 411
Total partiel 18 992 19 198 16 692 19 852 19 647 17 746
Services internes 4 114 4 598 4 462 4 855 4 745 4 552
Grand total 23 106 23 796 21 154 24 707 24 392 22 298

Notes :

  1. Aux fins de comparaison, les ETP réels de l’exercice 2017 à 2018 ont été réalignés afin d’être présentés selon le cadre ministériel des résultats de l’exercice 2019 à 2020.
  2. Les ETP prévus pour les exercices 2020 à 2021 et 2021 à 2022 sont présentés tels que dans le Plan ministériel de l’exercice 2020 à 2021.

L’augmentation globale de 1 601 équivalents temps plein (ETP) de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2019 à 2020 s’explique principalement par les éléments suivants :

  • pour la responsabilité essentielle Régimes de pensions et prestations, on note une augmentation globale de 589 ETP de l’exercice 2017 à 2018 à l’exercice 2019 à 2020. Cela s’explique essentiellement par l’utilisation de fonds et de ressources humaines supplémentaires pour atténuer la charge de travail du RPC et de la SV. L’écart entre les nombres prévu et réel d’ETP pour l’exercice 2019 à 2020 a augmenté. Cela est principalement attribuable au financement supplémentaire reçu pour l’investissement dans les activités liées au traitement. Celles-ci font en sorte que les aînés aient rapidement accès aux prestations de la SV. Ce financement a été approuvé au cours de l’exercice. Il n’a donc pas été pris en compte dans la prévision du nombre d’ETP pour l’exercice 2019 à 2020;
  • pour la responsabilité essentielle Apprentissage, développement des compétences et emploi, il y a eu une augmentation globale de 354 ETP entre l’exercice 2017 à 2018 et l’exercice 2019 à 2020. Celle-ci est principalement attribuable aux mesures prises dans le cadre du programme d’assurance-emploi en vue de répondre à l’augmentation de la charge de travail et à d’autres besoins liés à l’assurance-emploi. Il y a un écart entre les nombres prévu et réel d’ETP pour l’exercice 2019 à 2020. Cet écart est attribuable au financement supplémentaire approuvé au cours de l’exercice. Ce financement n’a pas été pris en compte au moment de prévoir le nombre d’ETP pour l’exercice 2019 à 2020. Ce financement supplémentaire visait à soutenir la transformation et les mesures d’assurance-emploi tels que les changements aux prestations spéciales et le soutien à la bonification des normes de service dans les centres d’appel;
  • en ce qui concerne les Services internes, il y a eu une augmentation de 741 ETP entre l’exercice 2017 à 2018 et l’exercice 2019 à 2020. Cette augmentation s’explique principalement par l’accroissement des responsabilités de la Direction générale des politiques stratégiques et de service. Cette direction générale doit donner des conseils sur les politiques stratégiques et horizontales pour appuyer le mandat d’EDSC. L’augmentation des EPT découle aussi de l’accroissement des responsabilités de la Direction générale de l’innovation, de l’information et de la technologie afin de soutenir l’exécution des programmes.

Budget des dépenses par crédit voté

Pour obtenir de l’information sur les crédits organisationnels et les dépenses législatives d’Emploi et Développement social Canada, consulter les Comptes publics du Canada de 2019 à 2020.

Dépenses et activités du gouvernement du Canada

Des renseignements sur l’harmonisation des dépenses d’Emploi et Développement social Canada avec les activités et dépenses du gouvernement du Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GC.

États financiers et faits saillants des états financiers

Les faits saillants des états financiers ont pour but de fournir une vue d’ensemble de la position et des activités financières d’Emploi et Développement social Canada (EDSC).

Les états financiers condensés consolidés présentés ci-dessous ont été préparés conformément aux principes comptables du gouvernement. Ces principes sont fondés sur les normes comptables du secteur public canadien. Ils diffèrent donc de l’information présentée selon l’utilisation des autorisations parlementaires dans le reste du présent rapport. La note 3 des états financiers ministériels consolidés présente un rapprochement entre les autorisations utilisées et le coût de fonctionnement net.

Ces états financiers consolidés incluent les transactions du Compte des opérations de l’assurance-emploi, une sous-entité qui est sous le contrôle d’EDSC. Les comptes de cette sous-entité ont été consolidés avec ceux d’EDSC et toutes les opérations et soldes inter-organisationnels ont été éliminés. Le Régime de pensions du Canada (RPC) est exclu du périmètre comptable d’EDSC, car il est géré conjointement par le gouvernement fédéral et les provinces. Les changements au RPC nécessitent l’accord des 2 tiers des provinces qui représentent au moins 2 tiers de la population de l’ensemble des provinces.

États financiers

Les états financiers (non audités) d’Emploi et Développement social Canada pour l’exercice se terminant le 31 mars 2019 se trouvent sur le site Web du ministère.

Faits saillants des états financiers
État condensé consolidé des opérations (non audité) pour l’exercice se terminant le 31 mars 2020 (en dollars)
Renseignements financiers Résultats prévus pour l’exercice 2019 à 2020 Voir la note Résultat réels pour l’exercice 2019 à 2020 Résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019 Écart (résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 moins résultats prévus pour l’exercice 2019 à 2020) Écart (résultats réels pour l’exercice 2019 à 2020 moins résultats réels pour l’exercice 2018 à 2019)
Total des dépenses 87 760 048 887 94 183 295 515 82 531 201 906 6 423 246 628 11 652 093 609
Total des revenus 23 184 304 891 23 105 015 386 23 284 835 475 (79 289 505) (179 820 089)
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts 64 575 743 996 71 078 280 130 59 246 366 431 6 502 536 134 11 831 913 699

Note : L’état des résultats prospectifs (non audité) est disponible en ligne sur le site web d’EDSC.

Figure 8 : Dépenses par responsabilité essentielle
Figure 8 : Dépenses par responsabilité  essentielle
Description textuelle de la figure 8 :
  • Régimes de pensions et prestations : 57 346,4 millions de dollars (61,0 %).
  • Apprentissage, développement des compétences et emploi : 34 511,7 millions de dollars (36,6 %).
  • Services internes : 981,2 millions de dollars (1,0 %).
  • Développement social : 931,9 millions de dollars (1,0 %).
  • Autres : 412,1 millions de dollars (0,4 %).

Résultats réels contre résultats prévus

Les dépenses pour l’exercice 2019 à 2020 étaient de 6 423,2 millions de dollars supérieures aux prévisions. L’écart est principalement attribuable à la Prestation canadienne d’urgence (PCU).

Résultats réels sur 12 mois

Le total des dépenses pour l’exercice 2019 à 2020 s’élève à 94 183,3 millions de dollars. C’est une augmentation de 11 652,1 millions de dollars comparativement au total des dépenses de l’exercice précédent qui s’élevait à 82 531,2 millions de dollars. Cette augmentation des dépenses est principalement attribuable à :

  • une augmentation de 8 373,1 millions de dollars des dépenses pour la responsabilité essentielle Apprentissage, développement des compétences et emploi. Elle s’explique principalement par l’instauration de la Prestation canadienne d’urgence. À cela s’ajoute des augmentations aux prestations régulières et spéciales de l’assurance-emploi;
  • une augmentation de 2 937,8 millions de dollars des dépenses pour la responsabilité essentielle Régimes de pensions et prestations. Celle-ci est principalement attribuable à la croissance de la population admissible à la SV et au SRG, causée par le vieillissement de la population. L’augmentation des dépenses découle aussi de l’augmentation de la prestation mensuelle maximale.
Figure 9 : Revenus par type
Figure 9 : Revenus par type
Description textuelle de la figure 9 :
  • Assurance-emploi : 22 713,7 millions de dollars (98 %).
  • Autres revenus : 391,3 millions de dollars (2 %).

Résultats réels contre résultats prévus

Les revenus pour l’exercice 2019 à 2020 étaient de 79,3 millions de dollars inférieurs aux prévisions. L’écart s’explique principalement par une diminution des intérêts reçus sur les prêts pour étudiants. Celle diminution s’explique par une réduction du taux préférentiel ainsi que par l’élimination des intérêts courus pendant la période de grâce de 6 mois.

Résultats réels sur 12 mois

Le total des revenus pour l’exercice 2019 à 2020 s’élève à 23 105,0 millions de dollars. C’est soit une diminution de 179,8 millions de dollars comparativement au total des revenus de l’exercice précédent qui s’élevait à 23 284,8 millions de dollars. La majorité de la diminution peut être expliquée par : 

  • une diminution des revenus d’intérêts sur les prêts aux étudiants. Celle diminution s’explique par une réduction du taux préférentiel ainsi que par l’élimination des intérêts courus pendant la période de grâce de 6 mois;
  • une réduction des revenus de cotisations à l’assurance-emploi. Celle-ci découle principalement de la baisse du taux de cotisation de 2020 comparativement au taux de 2019.
État condensé de la situation financière (non audité) au 31 mars 2020 (en dollars)
Renseignements financiers Exercice 2019 à 2020 Exercice 2018 à 2019 Écart (exercice 2019 à 2020 moins exercice  2018 à 2019)
 Total des actifs financiers nets  26 618 268 081 22 588 197 082 4 030 070 999
 Total des passifs nets  9 333 970 307 3 291 795 610 6 042 174 697
 Actifs financiers nets du ministère  17 284 297 773 19 296 401 472 (2 012 103 699)
 Total des actifs non financiers  301 056 088 254 441 007 46 615 081
 Situation financière nette du ministère 17 585 353 861 19 550 842 479 (1 965 488 618)
Figure 10 : Actifs par type
Figure 10 : Actifs par type
Description textuelle de la figure 10 :
  • Prêts à recevoir : 17 822,2 millions de dollars (66,2 %).
  • Comptes débiteurs et avances : 4 677,0 millions de dollars (17,4 %).
  • Montant à recevoir du Trésor : 4 119,0 millions de dollars (15,3 %).
  • Autres actifs : 301,1 millions de dollars (1,1 %).

Le total des actifs (incluant les actifs financiers et non financiers) s’élève à 26 919,3 millions de dollars au 31 mars 2020. C’est une augmentation de 4 715,9 millions de dollars comparativement au total des actifs de l’exercice précédent qui s’élevait à 22 203,4 millions de dollars. Cette augmentation des actifs est principalement attribuable à l’augmentation du montant à recevoir du Trésor. Ce montant est directement lié à la Prestation canadienne d’urgence. Le montant à recevoir du Trésor représente l’écart temporaire entre le moment où une opération est chargée aux autorisations parlementaires et le moment où les paiements sont effectués.

Figure 11 : Passifs par type
Figure 11 : Passifs par type
Description textuelle de la figure 11 :
  • Comptes créditeurs et charges à payer : 8 746,9 millions de dollars (93,7 %).
  • Dû au Régime de pensions du Canada : 278,6 millions de dollars (3,0 %).
  • Compte des rentes sur l’État : 114,8 millions de dollars (1,2 %).
  • Indemnités de vacances et congés compensatoires : 99,3 millions de dollars (1,1 %).
  • Avantages sociaux futurs : 79,0 millions de dollars (0,8 %).
  • Comptes en fiducie : 15,4 millions de dollars (0,2 %).

Le total des passifs s’élève à 9 334,0 millions de dollars au 31 mars 2020. C’est une augmentation de 6 681,4 millions de dollars comparativement au total des passifs de l’exercice précédent qui s’élevait à 2 652,6 millions de dollars. L’augmentation est principalement attribuable à une augmentation des charges à payer aux individus pour la Prestation canadienne d’urgence.

Renseignements supplémentaires

Profil organisationnel

Ministres de tutelle

L’honorable Carla Qualtrough

L’honorable Ahmed Hussen

L’honorable Filomena Tassi

L’honorable Deb Schulte

Portefeuille ministériel

Ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées

Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social

Ministre du Travail

Ministre des Aînés

Instrument habilitant

Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement social (L.C. 2005, ch. 34); on trouvera d’autres renseignements sur les lois et les règlements sur le site Web d’Emploi et Développement social Canada.

Année d’incorporation ou de création

2005

Autres

Pour plus d’information sur le rôle du ministère, veuillez consulter le site Web d’Emploi et Développement social Canada.

Raison d’être, mandat et rôle : Qui nous sommes et ce que nous faisons

La section « Raison d’être, mandat et rôle : Qui nous sommes et ce que nous faisons » est accessible sur le site Web d’Emploi et Développement social Canada.

Pour plus de renseignements sur les engagements organisationnels, consulter les lettres de mandat des ministres.

Cadre de présentation de rapports

Le Cadre ministériel des résultats et le Répertoire des programmes officiels d’Emploi et Développement social Canada pour l’exercice 2019 à 2020 sont indiqués ci-dessous.

Responsabilité essentielle 1 : Développement social

Description : Améliorer l’inclusion et les possibilités de participation des Canadiens dans leurs collectivités.

Résultat ministériel 1 sur 5 : Prévention et réduction de l’itinérance.

Indicateur : Réduction du nombre estimé de clients des refuges qui sont en situation d’itinérance chronique.

Résultat ministériel 2 sur 5 : Les organisations sans but lucratif, les collectivités et les autres groupes ont une capacité accrue pour aborder une gamme de problèmes sociaux, tels que l’inclusion sociale des personnes handicapées, la participation des aînés et le soutien aux enfants et aux familles.

Indicateur : Montant investi par des partenaires non fédéraux pour chaque dollar investi dans le cadre de projets du Programme de partenariats pour le développement social.

Résultat ministériel 3 sur 5 : Les obstacles à l’accessibilité pour les personnes handicapées sont éliminés.

Indicateur : Nombre d’espaces communautaires et de milieux de travail qui sont plus accessibles qu’auparavant en raison du financement octroyé par le Fonds pour l’accessibilité.

Résultat ministériel 4 sur 5 : L’accès à l’apprentissage et à la garde des jeunes enfants est accru.

Indicateur 1 sur 2 : Nombre d’enfants ayant une place dans un service réglementé de garde d’enfants ou participant à des programmes d’apprentissage.

Indicateur 2 sur 2 : Nombre d’enfants bénéficiant de subventions ou autres incitatifs financiers.

Résultat ministériel 5 sur 5 : Les clients reçoivent des services de grande qualité et efficaces en temps opportun, qui répondent à leurs besoins.

Indicateur : La cible établie pour la norme de service du service prioritaire du programme de développement social, telle que définie par la Politique sur les services du gouvernement du Canada, a été respectée.

Répertoire des programmes :

  • Vers un chez-soi.
  • Programme de partenariats pour le développement social.
  • Programme Nouveaux Horizons pour les aînés.
  • Fonds pour l’accessibilité.
  • Apprentissage et garde des jeunes enfants.
  • Initiative de transformation de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones.
  • Allocation canadienne aux parents de jeunes victimes de crimes.
  • Initiative Accessibilité Canada.
  • Programme de financement des objectifs de développement durable.

Responsabilité essentielle 2 : Régimes de pensions et prestations

Description : Aider les Canadiens à conserver un revenu à la retraite et verser une aide financière aux survivants, aux personnes handicapées et à leur famille.

Résultat ministériel 1 sur 3 : Les aînés disposent d’un soutien du revenu pour la retraite.

Indicateur 1 sur 4 : Pourcentage d’aînés qui reçoivent la pension de la Sécurité de la vieillesse par rapport au nombre total estimé d’aînés admissibles.

Indicateur 2 sur 4 : Pourcentage d’aînés qui reçoivent le Supplément de revenu garanti par rapport au nombre total estimé d’aînés admissibles.

Indicateur 3 sur 4 : Pourcentage de cotisants au Régime de pensions du Canada qui ont plus de 70 ans et qui reçoivent des prestations de retraite.

Indicateur 4 sur 4 : Pourcentage d’aînés vivant dans une situation de faible revenu.

Résultat ministériel 2 sur 3 : Les personnes handicapées et leur famille reçoivent un soutien financier.

Indicateur 1 sur 3 : Pourcentage de cotisants au Régime de pensions du Canada qui sont admissibles au Programme de prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada, du fait de leurs cotisations, et qui pourraient ainsi avoir accès à un soutien financier dans l’éventualité d’une invalidité grave et prolongée.

Indicateur 2 sur 3 : Pourcentage de Canadiens admissibles au crédit d’impôt pour personnes handicapées qui détiennent un régime enregistré d’épargne-invalidité pour encourager les épargnes privées.

Indicateur 3 sur 3 : Pourcentage de Canadiens handicapés admissibles au régime enregistré d’épargne-invalidité ayant reçu une subvention ou un bon pour les aider, eux et leur famille, à épargner pour assurer leur sécurité financière à long terme.

Résultat ministériel 3 sur 3 : Les clients reçoivent des services de grande qualité et efficaces en temps opportun, qui répondent à leurs besoins.

Indicateur : Nombre de cibles établies pour les normes de service des services prioritaires des régimes de pensions et autres prestations, telles que définies par la Politique sur les services du gouvernement du Canada, qui sont respectées.

Principale mesure 1 sur 3 : Pourcentage de prestations de retraite du Régime de pensions du Canada versées dans le premier mois suivant l’établissement de l’admissibilité.

Principale mesure 2 sur 3 : Pourcentage de décisions relatives aux demandes de prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada rendues dans les 120 jours civils.

Principale mesure 3 sur 3 : Pourcentage des pensions de base de la Sécurité de la vieillesse versées dans le premier mois suivant l’établissement de l’admissibilité.

Répertoire des programmes :

  • Sécurité de la vieillesse;
  • Régime de pensions du Canada;
  • Programme canadien pour l’épargne-invalidité.

Responsabilité essentielle 3 : Apprentissage, développement des compétences et emploi.

Description : Aider les Canadiens à accéder aux études postsecondaires, à obtenir les compétences et la formation nécessaires pour participer à un marché du travail en évolution et offrir une aide aux personnes qui sont temporairement sans emploi.

Résultat ministériel 1 sur 5 : Les Canadiens ont accès à l’éducation, à la formation et à l’apprentissage continu leur permettant d’acquérir les compétences et l’expérience de travail dont ils ont besoin.

Indicateur 1 sur 4 : Nombre de Canadiens qui reçoivent une formation ou qui bénéficient de mesures de soutien à l’emploi (par programme).

Indicateur 2 sur 4 : Nombre de personnes ayant obtenu un emploi ou étant retournées aux études à la suite d’une formation ou d’une mesure de soutien (par programme).

Indicateur 3 sur 4 : Pourcentage de Canadiens âgés de 18 à 24 ans qui sont inscrits à l’université ou au collège.

Indicateur 4 sur 4 : Différence dans le pourcentage de Canadiens âgés de 25 à 64 ans qui sont inscrits à l’université ou au collège.

Résultat ministériel 2 sur 5 : Les Canadiens participent à un marché du travail inclusif et efficient.

Indicateur 1 sur 10 : Taux d’emploi des Canadiens.

Indicateur 2 sur 10 : Taux d’emploi des Autochtones vivant hors des réserve.

Indicateur 3 sur 10 : Taux d’emploi des Autochtones vivant dans les réserves.

Indicateur 4 sur 10 : Taux d’emploi des immigrants récents.

Indicateur 5 sur 10 : Taux d’emploi des personnes handicapées.

Indicateur 6 sur 10 : Taux d’emploi des jeunes.

Indicateur 7 sur 10 : Taux d’emploi des femmes.

Indicateur 8 sur 10 : Taux d’emploi des Canadiens âgés.

Indicateur 9 sur 10 : Taux d’emploi des parents seuls.

Indicateur 10 sur 10 : Ratio chômeurs-postes vacants.

Résultat ministériel 3 sur 5 : Les Canadiens reçoivent une aide financière durant les transitions en matière d’emploi, telles qu’une perte d’emploi, une maladie, un congé de maternité ou un congé parental.

Indicateur 1 sur 2 : Pourcentage de travailleurs ayant perdu leur emploi au cours de l’année précédente qui étaient admissibles à l’assurance-emploi .

Indicateur 2 sur 2 : Pourcentage de prestataires de l’assurance-emploi qui se trouvent un emploi avant la fin de leur période de prestations.

Résultat ministériel 4 sur 5 : Un plus grand nombre d’étudiants de familles à revenu faible ont accès à des études postsecondaires et y participent.

Indicateur 1 sur 3 : Proportion des jeunes adultes canadiens issus de familles à revenu faible ou moyen qui poursuivent des études postsecondaires.

Indicateur 2 sur 3 : Pourcentage de bénéficiaires d’un régime enregistré d’épargne-études ayant effectué un retrait qui ont déjà reçu un montant supplémentaire au titre de la Subvention canadienne pour l’épargne-études (la SCEE supplémentaire) ou le Bon d’études canadien, lesquels sont offerts seulement aux enfants des familles à revenu faible ou moyen, comparativement au nombre total de bénéficiaires ayant fait un retrait dans un REEE.

Indicateur 3 sur 3 : Pourcentage d’étudiants (de tous âges) inscrits à temps plein qui ont reçu une aide financière du gouvernement fédéral afin de les aider à financer leurs études postsecondaires.

Résultat ministériel 5 sur 5 : Les clients reçoivent des services de grande qualité et efficaces en temps opportun, qui répondent à leurs besoins.

Indicateur 1 sur 4 : Nombre de cibles établies pour les normes de service des services prioritaires, tels que définis par la Politique sur les services du gouvernement du Canada, pour les programmes d’apprentissage, de développement des compétences et d’emploi qui sont respectées.

Indicateur 2 sur 4 : Pourcentage des paiements ou des avis de non-paiement des prestations d’assurance-emploi émis dans les 28 jours suivant le dépôt de la demande.

Indicateur 3 sur 4 : Pourcentage de demandes de réexamen de l’assurance-emploi traitées dans les 30 jours suivant le dépôt de la demande.

Indicateur 4 sur 4 : Pourcentage de numéros d’assurance sociale demandés par l’entremise du Service d’enregistrement des nouveau-nés émis dans les 10 jours ouvrables.

Répertoire des programmes :

  • Assurance-emploi;
  • Ententes sur le développement du marché du travail;
  • Ententes sur le développement de la main d'œuvre;
  • Fonds d’intégration pour les personnes handicapées;
  • Guichet-Emplois;
  • Stratégie emploi jeunesse;
  • Fonds pour les compétences et les partenariats;
  • Alphabétisation et compétences essentielles;
  • Programme de formation pour les compétences et l’emploi destinée aux Autochtones;
  • Programme de stages pratiques pour étudiants;
  • Programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical;
  • Programme d’appui aux initiatives sectorielles;
  • Programme des travailleurs étrangers temporaires;
  • Programme de reconnaissance des titres de compétences étrangers;
  • Fonds d'habilitation pour les communautés de langue officielle en situation minoritaire;
  • Programme canadien de prêts aux étudiants et Prêt canadien aux apprentis;
  • Programme canadien pour l’épargne-études;
  • Subventions aux apprentis;
  • Métiers spécialisés et apprentissage (programme du Sceau rouge);
  • Service jeunesse Canada;
  • Programme de sensibilisation et de préparation aux métiers spécialisés;
  • Compétences futures.

Responsabilité essentielle 4 : Conditions et relations de travail

Description : Faire la promotion de conditions de travail sûres, saines, équitables et inclusives et de relations de travail fondées sur la coopération.

Résultat ministériel 1 sur 4 : Les milieux de travail sont sécuritaires et sains.

Indicateur : Nombre d’infractions en matière de santé et de sécurité signalées en vertu du Code canadien du travail (partie II), par 1 000 employés sous réglementation fédérale.

Résultat ministériel 2 sur 4 : Les conditions de travail sont équitables et inclusives.

Indicateur 1 sur 3 : Pourcentage d’employeurs du Programme légiféré d’équité en matière d’emploi dont la représentation correspond à la disponibilité sur le marché du travail canadien ou y est supérieure pour au moins 2 groupes désignés ou qui ont démontré des progrès concernant leur représentation depuis la période de rapport précédente.

Indicateur 2 sur 3 : Nombre moyen, sur 3 ans, d’infractions démontrées signalées en vertu du Code canadien du travail (partie III), par 1 000 employés sous réglementation fédérale.

Indicateur 3 sur 3 : Pourcentage d’activités ou d’instruments visant à renforcer le respect des normes internationales du travail qui ont obtenu les résultats escomptés.

Résultat ministériel 3 sur 4 : Les relations de travail sont fondées sur la coopération.

Indicateur : Pourcentage de conflits de travail réglés conformément à la partie I du Code canadien du travail sans arrêt de travail grâce à l’aide des agents du Programme du travail.

Résultat ministériel 4 sur 4 : Les clients reçoivent des services de grande qualité et efficaces en temps opportun, qui répondent à leurs besoins.

Indicateur : Nombre de cibles établies pour les normes de service des services prioritaires, tels que définis par la Politique sur les services du gouvernement du Canada, du programme des conditions de travail et des relations de travail qui sont respectées .

Principale mesure 1 sur 4 : Pourcentage de cas de santé et sécurité au travail pour chaque exercice qui sont réglés dans un délai de 120 jours (à l’exclusion des poursuites, des appels, et des relevés techniques).

Principale mesure 2 sur 4 : Pourcentage de plaintes pour congédiement injuste qui sont réglées dans un délai de 180 jours .

Principale mesure 3 sur 4 : Pourcentage des conciliateurs attribués, en vertu du Code canadien du travail, dans les 15 jours civils suivant la réception de demandes qui sont conformes au Règlement du Canada sur les relations industrielles.

Principale mesure 4 sur 4 : Pourcentage des premiers paiements pour le Programme de protection des salariés et des avis de non-paiement émis dans les 35 jours civils.

Répertoire des programmes :

  • Relations de travail;
  • Service fédéral d’indemnisation des accidentés du travail;
  • Santé et sécurité au travail;
  • Équité en matière d’emploi;
  • Normes du travail;
  • Programme de protection des salariés;
  • Affaires internationales du travail.

Responsabilité essentielle 5 : Diffusion d’information et prestation de services au nom d’autres ministères

Description : Diffuser de l’information au public sur les programmes du gouvernement du Canada et du ministère, et offrir des services au nom d’autres ministères.

Résultat ministériel 1 sur 2 : Les clients reçoivent de l’information et des services du gouvernement de façon rapide et précise, de grande qualité, qui répondent à leurs besoins.

Indicateur 1 sur 3 : Évaluation de l’intégralité, de la pertinence et de l’exactitude de l’information fournie au moyen du numéro 1-800 O-Canada.

Indicateur 2 sur 3 : Pourcentage de clients servis en personne ayant obtenu de l’aide en moins de 25 minutes.

Indicateur 3 sur 3 : Nombre de services des programmes qui atteignent leurs cibles concernant les normes de service.

Résultat ministériel 2 sur 2 : Les Canadiens peuvent obtenir un passeport au Canada en temps opportun.

Indicateur : Pourcentage de documents de voyage et d’autres services de passeport traités dans le respect des normes.

Répertoire des programmes :

  • Services téléphoniques de renseignements généraux du gouvernement du Canada;
  • Présence du gouvernement du Canada sur Internet;
  • Points de service en personne;
  • Passeport;
  • Programmes d’autres ministères.

Renseignements connexes sur le Répertoire des programmes

Les renseignements sur les ressources financières, les ressources humaines et le rendement liés au Répertoire des programmes d’Emploi et Développement social Canada sont accessibles dans l’InfoBase du GC.

Tableaux de renseignements supplémentaires

Les tableaux de renseignements supplémentaires qui suivent sont disponibles sur le site Web d’Emploi et Développement social Canada :

Dépenses fiscales fédérales

Il est possible de recourir au régime fiscal pour atteindre des objectifs de politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’imposition, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût de ces mesures dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédérales. Ce rapport donne aussi des renseignements généraux détaillés sur les dépenses fiscales, y compris les descriptions, les objectifs, les renseignements historiques et les renvois aux programmes des dépenses fédéraux connexes. Les mesures fiscales présentées dans ce rapport relèvent du ministre des Finances.

Coordonnées de l’organisation

140 promenade du Portage Portage IV

Gatineau QC;  K1A 0J9

Téléphone : 1-800-622-6232

Sans frais : 1-800-622-6232

Site Web : /content/canadasite/fr/emploi-developpement-social.html

Courriel : NC-SPR-PSR-CPMD-DPMG-GD@hrsdc-rhdcc.gc.ca

Annexe : définitions

Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) (gender-based analysis plus [GBA+])

Processus analytique utilisé pour évaluer l’effet des politiques, des programmes et des services sur divers groupes de femmes, d’hommes et de personnes allosexuelles en fonction de multiples facteurs, notamment la race, l’ethnie, la religion, l’âge et l’incapacité physique ou mentale.

Cadre ministériel des résultats (Departmental Results Framework)

Un cadre qui relie les responsabilités essentielles du ministère à ses résultats ministériels et à ses indicateurs de résultats ministériels.

Cible (target)

Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’une organisation, un programme ou une initiative prévoit atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.

Crédit (appropriation)

Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.

Dépenses budgétaires (budgetary expenditures)

Dépenses de fonctionnement et en capital; paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des organisations ou à des particuliers; et paiements à des sociétés d’État.

Dépenses législatives (statutory expenditures)

Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.

Dépenses non budgétaires (non-budgetary expenditures)

Recettes et décaissements nets au titre de prêts, de placements et d’avances, qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.

Dépenses prévues (planned spending)

En ce qui a trait aux plans ministériels et aux rapports sur les résultats ministériels, les dépenses prévues s’entendent des montants présentés dans le budget principal des dépenses.

Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son plan ministériel et son rapport sur les résultats ministériels.

Dépenses votées (voted expenditures)

Dépenses approuvées annuellement par le Parlement par une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.

Équivalent temps plein (full-time equivalent)

Mesure utilisée pour représenter une année-personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, le nombre d’équivalents temps plein représente le rapport entre le nombre d’heures travaillées par une personne, divisé par le nombre d’heures normales prévues dans sa convention collective.

Expérimentation (experimentation)

La tenue d’activités visant à étudier, à mettre à l’essai et à comparer les effets et les répercussions de politiques et d’interventions afin d’étayer la prise de décisions fondée sur des éléments probants, et à améliorer les résultats pour les Canadiens en apprenant ce qui fonctionne, pour qui et dans quelles circonstances. L’expérimentation est liée à l’innovation (l’essai de nouvelles approches), mais en est différente, car elle comporte une comparaison rigoureuse des résultats. À titre d’exemple, le fait d’utiliser un nouveau site Web pour communiquer avec les Canadiens peut être un cas d’innovation; le fait de conduire des essais systématiques du nouveau site Web par rapport aux outils existants de sensibilisation ou un ancien site Web pour voir celui qui permet une mobilisation plus efficace est une expérimentation.

Indicateur de rendement (performance indicator)

Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’une organisation, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.

Indicateur de résultat ministériel (Departmental Result Indicator)

Une mesure quantitative du progrès réalisé par rapport à un résultat ministériel.

Initiative horizontale (horizontal initiative)

Initiative dans le cadre de laquelle 2 organisations fédérales ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.

Plan (plan)

Exposé des choix stratégiques qui montre comment une organisation entend réaliser ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.

Plan ministériel (Departmental Plan)

Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires. Les plans ministériels couvrent une période de 3 ans et sont habituellement présentés au Parlement au printemps.

Priorité ministérielle (departmental priority)

Plan ou projet qu’un ministère a choisi de cibler et dont il rendra compte au cours de la période de planification. Il s’agit de ce qui importe le plus ou qui doit être fait en premier pour appuyer la réalisation des résultats ministériels souhaités.

Priorités pangouvernementales (government-wide priorities)

Aux fins du Rapport sur les résultats ministériels de 2019 à 2020, les thèmes de haut niveau qui présentent le programme du gouvernement issu du discours du Trône de 2019 (c’est-à-dire lutter contre les changements climatiques, renforcer la classe moyenne, parcourir le chemin de la réconciliation, assurer la santé et la sécurité des Canadiens et placer le Canada en position favorable pour assurer sa réussite dans un monde incertain.

Production de rapports sur le rendement (performance reporting)

Processus de communication d’information sur le rendement fondée sur des éléments probants. La production de rapports sur le rendement appuie la prise de décisions, la responsabilisation et la transparence.

Programme (Program)

Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des 2, qui sont gérés ensemble au sein du ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de services.

Rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)

Rapport qui présente de l’information sur les réalisations réelles par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le plan ministériel correspondant.

Rendement (performance)

Utilisation qu’une organisation a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que l’organisation souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons apprises ont été cernées.

Répertoire des programmes (Program Inventory)

Compilation de l’ensemble des programmes du ministère et description de la manière dont les ressources sont organisées pour contribuer aux responsabilités essentielles et aux résultats du ministère.

Responsabilité essentielle (Core Responsibility)

Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.

Résultat (result)

Conséquence externe attribuable en partie aux activités d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’une organisation, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence de l’organisation.

Résultat ministériel (Departmental Result)

Conséquence ou résultat qu’un ministère cherche à atteindre. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats du niveau des programmes.

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