Mots d’ouverture et reconnaissance des terres
Le Groupe consultatif de la ministre de la Défense nationale sur le racisme systémique et la discrimination reconnaît respectueusement la relation que les Premières Nations, les Inuits et les Métis du Canada entretiennent avec les terres sur lesquelles tous les Canadiens et toutes les Canadiennes vivent et dont ils et elles profitent.
Chaque réunion hebdomadaire du Groupe consultatif commence par une ouverture officielle. Suivant une tradition appréciée de nombreux peuples des Premières Nations, Inuits et Métis, nous utilisons une forme abrégée de l’Ohenten Kariwatekwen des HaudenosauneeNote de bas de page 1, expression qui signifie les « mots prononcés avant tous les autres ». Cette pratique nous aide à faire le vide dans notre esprit, à honorer la création et à nous rappeler nos responsabilités envers la terre, ses habitants et habitantes et notre mission. Plus important encore, elle permet à nos esprits de se détacher de nos différents chemins et de se réunir afin que nous puissions cheminer ensemble pendant un court moment. Notre collègue du Groupe consultatif, Aronhia:nens Derek Montour, nous a gentiment guidés dans cette pratique de la gratitude, nous permettant de diriger nos pensées « vers la Terre mère et sa belle robe, vers les océans, les mers et les rivières et toutes les créatures qui y vivent, vers la végétation et les créatures qui aiment la terre ainsi que celles qui volent dans le ciel, et vers les Quatre Vents, notre Frère aîné le Soleil, nos Grands-pères les êtres du tonnerre, notre Grand-mère la Lune, et notre Créateur, quel qu’il soit ».
Nous tenons à exprimer notre gratitude à Aronhia:nens Derek Montour pour nous avoir offert ce merveilleux rituel qui, chaque semaine, nous permet de nous recentrer et de réunir nos esprits. Ce rituel nous rappelle également que chacune des 634 communautés des Premières Nations, les 53 communautés inuites et les 8 établissements métis a un lien historique, culturel, spirituel et environnemental unique avec la terre que leurs peuples et leurs ancêtres habitent depuis des temps immémoriaux.
Nous encourageons les Canadiens et les Canadiennes ainsi que toutes les personnes qui visitent ces terres à s’informer sur la relation historique et actuelle entre les terres non cédées sur lesquelles nous vivons et travaillons et les Premières Nations, les Inuits et les Métis, et à la reconnaître régulièrement. Nous encourageons également les Canadiens et les Canadiennes à réfléchir à la manière dont chacun et chacune peut contribuer personnellement à la réconciliation du Canada avec les peuples autochtones.
Une version française complète de l’Ohenten Kariwatekwen est jointe à l’annexe A.
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