IV. La réalisation de cette vision : les capacités adéquates pour le Canada

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Le matelot de 1re classe Andrew Henderson prépare le navire de débarquement en vue de sa mise à l’eau afin de ramener les membres d’équipage du NCSM Harry Dewolf à terre à Pond Inlet, au Nunavut, au cours de l’opération NANOOK, le 11 septembre 2023.

En dernière analyse, la mission des Forces armées canadiennes consiste à défendre le Canada et à assurer la sécurité et la prospérité des Canadiens, en tout temps et en tout lieu. Le résultat de cette politique de défense sera des Forces armées canadiennes dotées des outils nécessaires pour accomplir le travail difficile qu'exige la défense du Canada et des Canadiens.

De nouveaux investissements dans nos forces armées permettront aux Forces armées canadiennes de faire face à l'évolution rapide du climat et à son impact sur l'Arctique canadien, aux tentatives éhontées de déstabiliser le monde et à l'accélération de l'innovation technologique.

Pour répondre à l'évolution du monde qui nous entoure, le Canada réalisera des investissements dans les Forces armées canadiennes afin de :

  • Faire en sorte que le Canada dispose, au moment et à l'endroit voulu, d'une force dont la taille, la composition, la conception, l'équipement et l'infrastructure sont adéquats pour participer à une gamme d'opérations militaires, de l'aide humanitaire et des secours aux sinistrés à la guerre conventionnelle de haute intensité;
  • Protéger et promouvoir les intérêts du Canada dans le monde, tout particulièrement en ce qui touche la défense nationale et continentale, l'Arctique et le Nord, la région euro-atlantique et la région de l'Indo-Paifique;
  • Se préparer à entreprendre des opérations de la taille et de la rapidité requises en cas de crise, et à soutenir ces opérations pendant toute leur durée;
  • Maintenir une Force de réserve qui offre un bassin important de personnel au niveau tactique, opérationnel et stratégique;
  • Renforcer le leadership et l'efficacité opérationnelle en étant inclusif et en reflétant la société unique, diverse et multiculturelle du Canada.
Photo aérienne du NCSM MARGARET BROOKE prise depuis l’hélicoptère Westland Lynx MK 90B, N-978 de la marine danoise au cours de l’opération NANOOK, au nord de Terre Neuve et Labrador (Canada), dans l’océan Atlantique, le 6 août 2022.

Après une analyse détaillée de ses besoins militaires, le Canada a décidé d'investir dans les capacités adaptées à ses besoins actuels et futurs. Ces capacités permettront d'abord et avant tout au Canada de protéger son territoire arctique et nordique et d'affirmer sa souveraineté. Elles aideront aussi les Forces armées canadiennes à défendre les côtes du Canada, à détecter et neutraliser les menaces aéroportées et maritimes, à prévenir les menaces pour l'Amérique du Nord et à déployer la force militaire dans notre territoire arctique avec plus de ténacité. En fin de compte, la protection de la souveraineté du Canada dans un environnement de sécurité disputé et plus instable reposera sur ces investissements.

Défendre le Canada

Le rôle le plus important des Forces armées canadiennes est de défendre le Canada et les Canadiens.

Nos forces armées doivent être capables d'entreprendre un large éventail de missions, notamment d'affirmer la souveraineté du Canada, de mener des opérations de recherche et de sauvetage et d'aider les autorités civiles en cas de besoin. Les Forces armées canadiennes doivent également disposer d'une capacité accrue pour surveiller l'étendue de notre masse terrestre, de notre espace aérien et de nos zones maritimes, pour nous défendre contre les menaces qui pèsent sur le Canada dès qu'elles se présentent, et pour pouvoir se déployer rapidement et efficacement dans tout le pays, en particulier dans des environnements éloignés comme l'Arctique et le Nord, ou pour aider les Canadiens confrontés à des incendies de forêt, à des inondations ou à d'autres catastrophes d'origine climatique.

Pour contrer les nouvelles menaces qui visent l'Arctique et le Nord, qui s'y trouvent ou qui les traversent, nous donnerons la priorité à la détection et à la compréhension des menaces dans tous les domaines militaires, à l'augmentation de la présence, de la mobilité et de la capacité de réaction de notre armée dans l'Arctique, et à la fermeté de notre réaction face aux menaces au moment et à l'endroit où elles se concrétisent. Grâce à ces éléments, nous pourrons aussi réduire les obstacles à la sécurité des communautés autochtones et nordiques.

Nous effectuerons des investissements afin de garantir que le Canada reste bien défendu. Collectivement, ces capacités permettront de relever les plus grands défis dans l'Arctique et dans le Nord. Elles permettront de couvrir une zone plus large et de disposer de fournitures et d'équipements prépositionnés dans la région, d'avoir de bien meilleurs yeux et oreilles dans l'espace, dans les airs, au sol et sous l'eau, de disposer d'une puissance de frappe pour prévenir les menaces loin de nos côtes et d'être en mesure de se rendre sur les lieux d'un incident et de le régler plus rapidement.

Nous élargirons notre capacité à surveiller nos approches et à détecter et prévenir les menaces avant qu'elles n'atteignent le Canada, et à partager ces informations en toute sécurité avec nos alliés.

Nous nous engageons à améliorer considérablement la capacité des Forces armées canadiennes à surveiller et à contrôler nos approches sous-marines et maritimes. Nous étudierons les possibilités de renouvellement et d'expansion de notre flotte de sous-marins pour que la Marine royale canadienne continue d'agir comme élément de dissuasion sur les trois côtes grâce aux sous-marins à propulsion classique capables de naviguer sous la glace. Les sous-marins permettent au Canada de détecter discrètement les menaces maritimes et constituent un moyen de dissuasion. Ils permettent aussi au Canada de contrôler ses approches maritimes et de projeter sa puissance et sa capacité de frappe loin de ses côtes à une époque où les sous-marins russes sondent largement les océans Atlantique, Arctique et Pacifique, et où la Chine développe rapidement sa flotte sous-marine.

Pour surveiller et évaluer les menaces sous-marines le long des trois côtes, nous ferons l'acquisition de capteurs maritimes spécialisés. Ces capteurs peuvent être rapidement déployés sur les navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique de la classe Harry DeWolf afin de surveiller les océans. Ils serviront à surveiller les approches maritimes du Canada, y compris dans l'Arctique et le Nord, et constitueront un élément essentiel de la capacité des Forces armées canadiennes à défendre le Canada contre une gamme croissante et sophistiquée de menaces sous-marines, y compris les missiles lancés par des navires, les systèmes sous-marins, les navires et les sous-marins.

Pour que les Forces armées canadiennes soient capables de déployer des moyens et de transmettre rapidement et sans discontinuité des informations provenant de systèmes spatiaux de renseignement, surveillance et reconnaissance, nous construirons une nouvelle station terrestre de satellite dans l'Arctique. Cette station terrestre améliorera notre capacité à détecter et à prévenir les activités malveillantes, à y répondre. Elle nous permettra aussi de communiquer rapidement ces menaces à nos partenaires les plus fidèles.

Nous étendrons notre présence, grâce à de nouvelles capacités permettant d'accroître la portée, la résilience et l'accessibilité de zones étendues et éloignées.

Afin de fournir aux Forces armées canadiennes la vitesse et la capacité de transport aérien nécessaires pour affirmer la souveraineté du Canada et répondre aux catastrophes naturelles et aux situations d'urgence sur l'ensemble du territoire, nous ferons l'acquisition d'hélicoptères tactiques plus modernes, plus mobiles et plus efficaces. Cette capacité pourra être constituée d'une combinaison d'aéronefs avec et sans équipage, ce qui permettra au Canada de disposer d'aéronefs modernes pour contribuer aux opérations internationales avec les alliés, y compris contre les menaces que représentent les armées dotées de capacités avancées.

Le caporal Chris Duffney, opérateur de détecteurs électroniques aéroportés, est hissé à bord de l’hélicoptère CH-148 Cyclone embarqué du NCSM Ottawa lors d’un entraînement au treuillage au cours de l’exercice annuel (AnnualEx) dans la mer du Japon le 11 novembre 2023.

Nous sommes déterminés à améliorer la mobilité et la présence au sol des Forces armées canadiennes dans l'Arctique et le Nord. Nous examinerons les options qui se présentent pour acquérir de nouveaux véhicules adaptés à la glace, à la neige et à la toundra. Ces véhicules tout-terrain polyvalents seront en mesure de fonctionner efficacement sur tous les terrains et dans toutes les conditions climatiques de l'Arctique. Ils permettront à l'armée de rester vigilante dans les régions éloignées et le long de l'ensemble du littoral canadien, et de mieux intervenir contre les activités non autorisées.

Nous nous engageons à étendre le rayon d'action des Forces armées canadiennes dans les eaux arctiques. Nous étudierons les possibilités de permettre à nos navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique d'embarquer et d'utiliser nos hélicoptères maritimes en mer. Les Forces armées canadiennes seront ainsi plus aptes à affirmer la souveraineté du Canada dans l'Arctique et le Nord et à mener des opérations de surveillance, de reconnaissance, de recherche et de sauvetage, et mieux préparées à répondre à la gamme croissante et de plus en plus sophistiquée de menaces maritimes.

Afin d'accroître la présence et la capacité de réaction des Forces armées canadiennes dans l'Arctique et le Nord, nous établirons des carrefours de soutien opérationnel du Nord. Ces carrefours, composés de bandes d'atterrissage, d'installations et d'équipements logistiques et de stocks de pièces détachées, permettront à nos forces armées de mieux affirmer la souveraineté du Canada en établissant une présence militaire plus importante tout au long de l'année dans l'Arctique et dans le Nord. Ils augmenteront la capacité de réaction militaire et permettront aux FAC de mieux répondre aux besoins des régions nordiques éloignées avec un préavis plus court et pour des périodes plus longues, le cas échéant. Ces carrefours offriront d'importantes possibilités d'établir des infrastructures polyvalentes qui serviront aux Forces armées canadiennes, aux gouvernements territoriaux, aux partenaires autochtones, aux communautés nordiques et à d'autres partenaires fédéraux, dans la mesure du possible. Tout au long du processus de conception et de mise en œuvre de ces carrefours, nous consulterons les peuples autochtones et les communautés nordiques conformément au principe « rien ne se fera pour nous sans nous », du Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord du Canada.

Deux chasseurs CF-18 Hornet du 401e Escadron d’appui tactique de Cold Lake en Alberta s’approchent d’un Airbus CC-150 Polaris du 437e Escadron de transport de Trenton en Ontario pour effectuer des opérations de ravitaillement en vol au-dessus de l’Arctique canadien pendant l’exercice AMALGAM DART 21-2 du NORAD, le 23 mars 2021.

Pour soutenir le rythme requis de l'entraînement, des opérations et des activités militaires quotidiennes, nous investirons dans les infrastructures de défense actuelles et nouvelles d'un océan à l'autre. Il s'agira notamment d'effectuer l'entretien et la réparation continus des biens, ainsi que l'amélioration d'autres installations militaires, telles que les jetées et les pistes d'atterrissage. Les biens de la Défense seront aussi entretenus adéquatement, équipés de matériel numérique et carboneutres. Le renouvellement de nos infrastructures sera essentiel pour soutenir l'efficacité opérationnelle et organisationnelle et contribuer à la disponibilité opérationnelle de nos forces armées ainsi qu'à leur résilience face aux effets causés par les changements climatiques.

Nous maximiserons l'efficacité du Canada dans le cyberespace.

Afin d'améliorer la capacité des Forces armées canadiennes à mener des cyberopérations, nous mettrons en place le Cybercommandement des Forces armées canadiennes. Nous mettrons également sur pied une capacité interorganismes canadienne avec le Centre de la sécurité des télécommunications, qui intégrera les forces propres à chaque organisation pour créer une équipe unie qui mènera des cyberopérations actives visant à protéger les intérêts des Canadiens. Les forces armées seront ainsi capables de mettre sur pied et d'employer des cyberforces ainsi que d'autres capacités spécialisées sur court préavis et de contribuer à la promotion des intérêts canadiens ainsi qu'à la protection de l'armée canadienne et des forces alliées et partenaires sur le territoire national et à l'étranger. Ces cyberopérations militaires des Forces armées canadiennes sont approuvées par le gouvernement en fonction de chaque mission, conformément à l'utilisation de tous les autres moyens militaires.

Défendre l'Amérique du Nord

Le NCSM OTTAWA effectue des manœuvres d’entraînement lors de sa traversée du Pacifique, le 2 septembre 2023.

Si tous les investissements susmentionnés contribueront aussi directement à la défense du continent, le Canada fera des investissements supplémentaires explicitement destinés à dissuader les adversaires de faire peser des menaces sur le continent.

Le Canada s'appuiera sur les 38,6 milliards de dollars annoncés en 2022 pour la modernisation du NORAD et effectuera les investissements supplémentaires suivants, qui contribueront à consolider la sécurité de l'Amérique du Nord. Ces capacités permettront de rétablir la dissuasion dans le Nord en coopération avec les États-Unis et de répondre à des besoins non abordés dans le cadre de la modernisation du NORAD.

Pour détecter et gérer les menaces aériennes, nous ferons l'acquisition d'avions de détection aérienne avancée. Ces avions détectent les aéronefs et les missiles sur de longues distances, en temps réel et à une distance bien plus grande que les radars au sol, puis gèrent l'espace de bataille en réponse à une menace. Ils amélioreront considérablement la capacité de l'Aviation royale canadienne à détecter, suivre et hiérarchiser les menaces aériennes plus rapidement, à réagir plus vite et à mieux coordonner notre réponse avec les États-Unis, le cas échéant. Ils permettront au Canada de continuer à apporter des contributions concrètes au NORAD tout en soutenant nos alliés et nos partenaires dans le monde entier.

Nous nous engageons à contribuer davantage à la défense aérienne et antimissile intégrée du Canada et de l'Amérique du Nord. Compte tenu de la variété et de la sophistication croissantes des menaces - des drones aux missiles de croisière avancés en passant par les armes hypersoniques - nous veillerons à ce que nos nouveaux avions d'alerte et de contrôle aéroportés et les plateformes déjà annoncées, telles que les navires de combat de surface canadiens, puissent contribuer à cette capacité au fur et à mesure de leur mise en service. Nous étudierons aussi les possibilités d'acquisition de défenses aériennes basées au sol pour défendre les infrastructures essentielles contre un large éventail d'attaques aériennes, y compris les drones, les missiles et l'artillerie. Cette approche plus robuste à l'égard de la défense aérienne et antimissile intégrée pourrait avoir des avantages importants qui se feront sentir dans tous les théâtres où le Canada mène des opérations et augmentera notre contribution à la sécurité collective.

Nous ferons l'acquisition de missiles à longue portée pour l'Armée de terre. Ces missiles seront déployés pour permettre à nos forces de tirer à des distances supérieures à celles de nos adversaires au combat. Nous nous engageons aussi à ce que la Marine royale canadienne et l'Aviation royale canadienne disposent également de la puissance de frappe nécessaire pour prévenir les menaces à une distance appropriée et nous envisagerons la possibilité d'acquérir des missiles longue portée à lanceur aérien ou maritime.

Faire avancer les intérêts et les valeurs mondiales du Canada

Pour mieux soutenir les opérations des FAC à l'étranger et mettre à profit les leçons retenues de la lutte de l'Ukraine pour se défendre, nos investissements seront axés sur la neutralisation des menaces qui pèsent sur la sécurité de nos troupes à l'étranger et sur leur efficacité opérationnelle, c'est-à-dire leur capacité à contribuer à l'atteinte des objectifs du Canada et de nos alliés. Ces investissements seront particulièrement axés sur la préparation à des conflits éventuels avec des adversaires évolués et sur la réponse à la sophistication croissante des menaces aériennes et maritimes qui pèsent sur nos forces. Ils permettront d'accroître le bassin de personnel opérationnel et la capacité de soutien de ce personnel, ainsi que la capacité de frapper à des distances plus longues que celles de nos adversaires.

Nous nous engageons à doter les Forces armées canadiennes de la capacité nécessaire pour frapper avec précision des cibles avec un plus grand effet à une plus grande distance. Nous étudierons les possibilités d'améliorer les capacités de notre artillerie pour augmenter considérablement la protection de notre personnel déployé en lui donnant la capacité de frapper les positions ennemies de plus loin et dans un plus grand nombre de directions.

Des membres des Forces armées canadiennes attendent les ordres à bord de leur char de combat principal Leopard 2 au cours de l’exercice CRYSTAL ARROW, dans le secteur d’entraînement du Camp Adazi, en Lettonie, le 9 mars 2024.

Afin de maintenir la capacité des Forces armées canadiennes à contribuer aux opérations actuelles et futures, nous améliorerons le soutien de nos flottes navales. Il s'agira notamment de prolonger la durée de vie des frégates de la classe Halifax et de préserver la capacité provisoire de ravitaillement en mer de la Marine. Ces investissements aideront le Canada à maintenir une flotte navale déployable à l'échelle mondiale et capable de soutenir l'OTAN et de participer, entre autres, à des opérations, des exercices, des entraînements et des activités de diplomatie de défense avec des alliés et des partenaires clés. La maintenance en temps voulu et les mises à niveau régulières renforceront la capacité de la Marine royale canadienne à répondre rapidement à des événements imprévus.

Nous nous engageons à équiper l'Armée de terre afin qu'elle puisse suivre l'évolution de la demande quant aux opérations terrestres. Nous étudierons les possibilités de modernisation ou de remplacement de nos parcs de chars et de véhicules blindés légers. Même si les nouvelles technologies et techniques prolifèrent, les chars de combat principaux continuent d'avoir un effet décisif sur le champ de bataille moderne et demeurent essentiels pour mener des opérations terrestres contre des armées conventionnelles dotées de capacités de pointe. De même, le parc de véhicules blindés légers de l'Armée de terre est essentiel pour permettre au Canada de respecter ses engagements opérationnels, notamment vis-à-vis de l'OTAN, et de conserver un parc robuste sur le territoire national pour l'entraînement et les opérations nationales. Le Canada envisagera d'établir un programme de production de véhicules blindés légers pour reconstituer son parc. Ce programme permettrait aussi à l'industrie d'investir dans une capacité de production de défense durable pour soutenir le Canada et nos alliés au sein de l'OTAN.

Nous nous engageons à faire en sorte que les Forces armées canadiennes puissent effectuer une surveillance persistante à longue portée et lancer des frappes de précision. Nous étudierons les possibilités d'acquisition d'une série de drones de surveillance et de frappe, ainsi que d'une capacité de lutte anti-drones. Cette dernière permettra aux Forces armées canadiennes de neutraliser les drones qui menacent nos forces déployées, ainsi que celles de nos alliés et de nos partenaires. Grâce à ces deux systèmes, le Canada sera bien équipé pour protéger ses forces contre la prolifération de la technologie des drones, qui fait désormais partie intégrante des opérations militaires modernes.

Pour permettre aux Forces armées canadiennes de communiquer de manière sûre et fiable avec nos forces déployées, nos alliés et nos partenaires, nous nous doterons d'une capacité globale de communication par satellite à l'échelle mondiale. En collaboration avec nos alliés, nous développerons conjointement un accès actualisé aux constellations de satellites qui permettent aux forces armées d'opérer efficacement dans le monde entier, notamment en défendant mieux leurs communications contre le brouillage ou les perturbations causés par des adversaires lors de déploiements.

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