Rapport sur les résultats ministériels 2023-2024 du ministère des Finances Canada
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Message du ministre des Finances et du Revenu national

L'honorable Dominic LeBlanc, C.P., c.r., député
Ministre des Finances et du Revenu national
Le ministère des Finances a joué un rôle essentiel tout au long de l'exercice 2023-2024 pour mettre en œuvre le plan économique du gouvernement fédéral, qui jette les bases d'un avenir plus prospère pour l'ensemble des Canadiennes et des Canadiens.
Grâce à des mesures audacieuses et à des investissements stratégiques, nous bâtissons un Canada où chaque génération peut s'épanouir.
Le Ministère a joué un rôle déterminant dans l'élaboration de programmes transformateurs du gouvernement, comme le système pancanadien d'apprentissage et de garde des jeunes enfants à 10 $ par jour, le Régime canadien de soins dentaires, la première phase d'un régime national universel d'assurance médicaments, et la nouvelle Prestation canadienne pour les personnes en situation de handicap.
Le Ministère a également été au premier plan des efforts consentis par notre gouvernement pour faire croître l'économie et rendre la vie plus abordable pour les Canadiennes et les Canadiens. On n'a qu'à penser aux nouveaux et importants crédits d'impôt à l'investissement dans l'économie, aux mesures visant à offrir 3,87 millions de nouveaux logements d'ici 2031, ou encore aux efforts déployés pour sévir contre les frais indésirables et limiter les frais bancaires. Tout au long de l'année, nous avons travaillé avec nos partenaires internationaux pour accroître la lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes.
Notre plan économique a pour objectifs d'accroître la capacité économique du Canada, de favoriser la croissance à long terme et de faire en sorte que nous demeurons résilients face à l'incertitude. Malgré les défis posés par la récession attribuable à la pandémie et l'un des cycles de resserrement de la politique monétaire mondiale les plus synchronisés depuis des décennies, l'économie canadienne a fait preuve d'une résilience remarquable. Une gestion budgétaire responsable a contribué à créer les conditions propices pour que la Banque du Canada puisse rapprocher son taux directeur plus près du niveau neutre, ce qui en a fait la première banque centrale du Groupe des Sept (G7) à abaisser son taux directeur en juin dernier.
Ce plan fonctionne. En fait, nous constatons déjà les résultats positifs de nos efforts. L'économie canadienne continue de croître et notre marché du travail demeure vigoureux. La reprise de l'emploi a été la plus rapide parmi les pays du G7. C'est 1,7 million de Canadiennes et de Canadiens de plus qu'avant la pandémie qui ont aujourd'hui un emploi. En outre, le Fonds monétaire international (FMI) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) prévoient tous deux que le Canada sera bon deuxième parmi les pays du G7 pour ce qui est de la croissance économique en 2025.
Le Canada devrait également afficher les ratios du déficit et de la dette nette au PIB (produit intérieur brut) les plus faibles du G7 cette année et l'année prochaine, comme en fait foi notre cote de crédit triple A. Ce constat témoigne de l'engagement continu du gouvernement en faveur d'une gestion budgétaire responsable qui est essentielle pour gérer les défis économiques tant nouveaux et qu'imprévus.
Au cours de l'année à venir, nous construirons davantage de logements, réduirons les coûts pour les Canadiennes et les Canadiens et ferons croître notre économie de sorte que toutes et tous en profitent.
Ensemble, nous ouvrirons la porte de la classe moyenne à un plus grand nombre de Canadiennes et de Canadiens, et nous renouvellerons la promesse de faire de notre pays un endroit où il fait bon vivre.
Résultats : Nos réalisations
Responsabilités essentielles et services internes
Responsabilité essentielle 1 : Politiques économique et budgétaire
Description
Le ministère des Finances Canada (le Ministère) est déterminé à élaborer le budget fédéral et l'Énoncé économique de l'automne, de même qu'à fournir des analyses et des conseils au gouvernement du Canada sur la politique économique, budgétaire et sociale, les relations fédérales-provinciales, y compris les paiements de transfert et d'impôt, le secteur financier, la politique fiscale, ainsi que les finances et les échanges internationaux.
Progrès à l'égard des résultats
Cette section présente les mesures prises par le Ministère pour atteindre les résultats et les cibles relativement aux politiques économique et budgétaire. Les renseignements sont présentés par résultat ministériel.
Cibles et résultats relativement aux politiques économique et budgétaire
Les tableaux 1 à 7 fournissent un résumé des cibles et des résultats atteints pour chaque indicateur associé aux sept résultats ministériels liés à la responsabilité essentielle du Ministère – politiques économique et budgétaire.
Indicateurs de résultat ministériel |
Cible |
Date d'atteinte de la cible |
Résultats réels |
---|---|---|---|
1.1 Produit intérieur brut (PIB) par habitant (classement parmi les pays de l'OCDE) |
Se classe parmi les 15 premiers pays de l'OCDE ayant le PIB par habitant le plus élevé |
Mars 2024 |
2021-2022 : 15e rang parmi les 38 pays de l'OCDE (année civile 2021) |
1.2 Taux d'emploi parmi la population âgée de 15 à 64 ans (classement parmi les pays de l'OCDE) |
Se classe parmi les 15 premiers pays de l'OCDE ayant le taux d'emploi le plus élevé |
Mars 2024 |
2021-2022 : 14e rang parmi les 38 pays de l'OCDE (année civile 2021) |
1.3 Revenu réel disponible dans l'ensemble des groupes de revenu1 |
Croissance globale à l'échelle des groupes de revenu2 |
Mars 2024 |
2021-2022 : Atteinte3 |
1.4 Quantité d'émissions annuelles de gaz à effet de serre du Canada (équivalent de MtCO2) |
Réduction de 40 à 45 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 20306 |
Mars 20247 |
2021-2022 : 686 Mt d'équivalent CO2 en 2020. 9,9 % sous le niveau de 2005. |
Texte explicatif du tableau 1
1 L'indicateur 1.3 permet de mesurer la croissance du revenu disponible des ménages corrigée en fonction de l'inflation, selon la moyenne des cinq années précédentes, dans cinq groupes de revenu allant de la tranche inférieure de 20 % à la tranche supérieure de 20 %. Le revenu du ménage est corrigé en fonction de sa taille, en divisant le revenu par la racine carrée de la taille.
2 La cible de cet indicateur est atteinte si la croissance annuelle du revenu disponible réel est positive pour l'ensemble des cinq quintiles de revenu.
3 D'après les données les plus récentes disponibles, les taux de croissance du revenu pour le rapport de 2021-2022 étaient les suivants : tranche inférieure de 20 % : croissance de 5,3 %; deuxième tranche de 20 % : croissance de 2,9 %; tranche médiane de 20 % : croissance de 1,8 %; quatrième tranche de 20 % : croissance de 1,6 %; tranche supérieure de 20 % : croissance de 0,7 %.
4 D'après les données les plus récentes disponibles, les taux de croissance du revenu pour le rapport de 2022-2023 étaient les suivants : tranche inférieure de 20 % : croissance de 3,5 %; deuxième tranche de 20 % : croissance de 2,6 %; tranche médiane de 20 % : croissance de 1,8 %; quatrième tranche de 20 % : croissance de 1,5 %; tranche supérieure de 20 % : croissance de 1,3 %.
5 D'après les données les plus récentes disponibles, les taux de croissance du revenu pour le rapport de 2023-2024 étaient les suivants : tranche inférieure de 20 % : croissance de 1,4 %; deuxième tranche de 20 % : croissance de 1,7 %; tranche médiane de 20 % : croissance de 1,2 %; quatrième tranche de 20 % : croissance de 0,9 %; tranche supérieure de 20 % : croissance de 0,9 %.
6 Niveau de référence : 761 Mt d'équivalent CO2 en 2005.
7 La cible du Canada en matière d'émissions de gaz à effet de serre doit être atteinte d'ici 2030. Toutefois, le Ministère rend compte annuellement de ses progrès vers l'atteinte de cette cible.
Indicateurs de résultat ministériel |
Cible |
Date d'atteinte de la cible |
Résultats réels |
---|---|---|---|
2.1 Ratio de la dette fédérale au produit intérieur brut (PIB) |
Stable à moyen terme (défini comme la fin de la période de projection de 5 ans pour le budget) |
Mars 2024 |
2021-2022 : Atteinte8 |
2.2 Le budget fédéral annuel comprend une évaluation des répercussions des nouvelles dépenses et mesures afférentes aux revenus sur les divers groupes de personnes |
9 Présence d'un énoncé clair relatif aux genres dans le document annuel du budget, lequel présente les répercussions des mesures budgétaires dans une perspective relative aux genres |
Mars 2024 |
2021-2022 : Atteinte, voir le Rapport sur les répercussions du budget de 2022 |
2.3 Ratio de la dette nette de l'ensemble des administrations publiques au PIB10 |
Faible en fonction des normes internationales définies par rapport aux pays du G7 |
Mars 2024 |
2021-2022 : Atteinte |
Texte explicatif du tableau 2
8 Le ralentissement économique provoqué par la pandémie et l'importante intervention stratégique du gouvernement fédéral ont entraîné une forte augmentation ponctuelle du ratio de la dette fédérale au PIB entre 2019-2020 et 2020-2021, estimé à 16,3 points de pourcentage du PIB. À mesure que la pandémie s'est atténuée et que l'économie s'est rétablie, les programmes de soutien ont été réduits. Par conséquent, le ratio de la dette fédérale au PIB devrait passer de son sommet de 47,5 % en 2020-2021 à 39,0 % du PIB en 2028-2029, soit la fin de l'horizon prévisionnel du budget de 2024.
9 Les budgets de 2022, 2023 et 2024 comprennent chacun un « énoncé clair relatif aux genres » appelé Énoncé et rapport sur les répercussions sur le genre, la diversité et l'inclusion, dans lequel les répercussions des mesures budgétaires sont présentées à la fois dans une perspective d'égalité des genres et de diversité.
10 Les « administrations publiques » d'un pays comparables à l'échelle internationale comprennent les gouvernements nationaux, infranationaux et locaux, ainsi que les caisses de sécurité sociale. Dans le cas du Canada, il s'agit des gouvernements fédéral, provinciaux ou territoriaux, ainsi que les administrations locales et autochtones, auxquels s'ajoutent le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec.
Indicateurs de résultat ministériel |
Cible |
Date d'atteinte de la cible |
Résultats réels |
---|---|---|---|
3.1 Impôts sur le revenu du travail |
Inférieur à la moyenne du G7 |
Mars 2024 |
2021-2022 : Atteinte |
3.2 Taux d'imposition sur les nouveaux investissements des entreprises |
Inférieur à la moyenne du G7 |
Mars 2024 |
2021-2022 : Atteinte |
Texte explicatif du tableau 3
11 Pour les huit types de familles retenus par l'OCDE, l'écart fiscal moyen du Canada (en % des coûts de main-d'œuvre) était inférieur à la moyenne du G7 en 2023 :
Type de famille (% des revenus moyens) |
Écart fiscal moyen Canada/G7 |
---|---|
Personne célibataire (67 %) sans enfant | 30,3/34,1 |
Personne célibataire (100 %) sans enfant | 31,9/38,0 |
Personne célibataire (167 %) sans enfant | 35,4/42,9 |
Personne célibataire (67 %) avec deux enfants | 6,4/17,5 |
Couple à un seul salaire (100 %/0 %) avec deux enfants | 21,5/28,8 |
Couple à deux salaires (100 %/67 %) avec deux enfants | 28,8/32,5 |
Couple à deux salaires (100 %/100 %) avec deux enfants | 30,7/35,0 |
Couple à deux salaires (100 %/67 %) sans enfant | 31,2/36,3 |
12 Le taux effectif marginal d'imposition du Canada sur les nouveaux investissements des entreprises pour 2023 était de 13 %, un pourcentage inférieur à la moyenne du G7, qui se situait à 23 %.
Indicateurs de résultat ministériel |
Cible |
Date d'atteinte de la cible |
Résultats réels |
---|---|---|---|
4.1 Pourcentage de grandes organisations internationales et d'agences de notation qui octroient une cote favorable au cadre de politique financière du Canada13 |
100 % |
Mars 2024 |
2021-2022 : 100 % |
4.2 Cotation du secteur financier du Canada dans le Rapport sur la compétitivité mondiale du Forum économique mondial |
Supérieur à la moyenne du G7 |
Mars 2024 |
2021-2022 : Données non disponibles |
Texte explicatif du tableau 4
13 Selon les principaux énoncés récapitulatifs issus des publications courantes des principales organisations internationales et des principales agences de notation, publiées au cours de l'exercice.
14 Le Forum économique mondial a suspendu, depuis 2020, les classements comparatifs des pays sur l'indice de compétitivité mondiale. Le Ministère envisage d'utiliser un autre indicateur pour les prochains rapports.
Indicateurs de résultat ministériel |
Cible |
Date d'atteinte de la cible |
Résultats réels |
---|---|---|---|
5.1 Pourcentage des exigences d'emprunt du gouvernement qui ont été comblées au cours de l'exercice |
100 % |
Mars 2024 |
2021-2022 : 100 % |
5.2 La cote souveraine du Canada |
Égale ou supérieure à la moyenne du G7 |
Mars 2024 |
2021-2022 : le Canada était au 2e rang du G7, à égalité avec les États-Unis |
Indicateurs de résultat ministériel |
Cible |
Date d'atteinte de la cible |
Résultats réels |
---|---|---|---|
6.1 La mesure dans laquelle des programmes de transfert législatifs du gouvernement fédéral exécutés en temps opportun aident et appuient les gouvernements provinciaux et territoriaux dans le cadre de la prestation de services publics importants, y compris des soins de santé accessibles et de qualité |
5 (tous les paiements examinés étaient exacts; tous les paiements aux gouvernements provinciaux et territoriaux avaient été effectués dans les délais prévus)15 |
Mars 2024 |
2021-2022 : 5 |
6.2 La mesure dans laquelle les enjeux reliés aux paiements qui sont identifiés relativement aux accords fiscaux avec les provinces, les territoires et les gouvernements autochtones sont abordés |
2 au maximum (les enjeux sont réglés la plupart du temps)16 |
Mars 2024 |
2021-2022 : Sans objet17 |
Texte explicatif du tableau 6
15 L'unité de mesure est une échelle composée de cinq niveaux : 1 – Inférieur ou égal à 96 % du temps; 2 – 97 % du temps; 3 – 98 % du temps; 4 – 99 % du temps; 5 – 100 % du temps. Pour que la cible de cet indicateur soit atteinte, il faut avoir obtenu le niveau 5 (100 % du temps) pour chacun des éléments suivants :
1) Pourcentage de paiements examinés qui étaient exacts.
2) Pourcentage des paiements qui ont été versés aux gouvernements provinciaux et territoriaux dans les délais exigés.
16 L'unité de mesure est une échelle normative composée de quatre niveaux : 1) Entièrement réglés, 2) Réglés la plupart du temps, 3) Partiellement réglés et 4) Non réglés.
17 Les données de cet indicateur sont présentées tous les trois ans pour les enjeux liés aux paiements survenus durant la période précédente de trois ans. Cet indicateur a été présenté pour la dernière fois en 2022-23 dans le cadre de périodes de rapport 2018-2019 à 2020-2021. Les résultats des exercices 2021-2022 et 2022-2023 seront inclus dans la prochaine période de rapport de trois ans.
Indicateurs de résultat ministériel |
Cible |
Date d'atteinte de la cible |
Résultats réels |
---|---|---|---|
7.1 La note globale du Canada sur les indicateurs de facilitation des échanges de l'OCDE18 |
Note de 1,7 ou plus19 |
Mars 2024 |
2021-2022 : Données non disponibles |
7.2 Mesure dans laquelle les priorités canadiennes sont reflétées par le véhicule de financement institutionnel des institutions financières internationales auquel le ministère des Finances a fourni des ressources |
Note de 4 ou plus21 |
Mars 2024 |
2021-2022 : Atteinte |
Texte explicatif du tableau 7
18 Cet indicateur est mis à jour périodiquement, mais pas annuellement. Le Ministère envisage d'utiliser un autre indicateur pour étayer ses rapports annuels.
19 L'indicateur global est composé de 11 indicateurs de la facilitation des échanges (TFI), tels que la disponibilité de l'information, les droits et frais et les procédures d'appel. Chaque TFI est évalué sur une échelle de 0 à 2, 2 désignant le meilleur rendement pouvant être atteint. Les 11 indicateurs de la facilitation des échanges (TFI) nécessaires pour déterminer la valeur de cet indicateur de résultats ministériels sont mis à jour périodiquement, mais pas annuellement.
20 Selon les données disponibles les plus récentes (2022).
21 La note est une évaluation selon une échelle de rendement normative de 1 à 5, où : 1 indique une priorité qui n'est pas reflétée par l'instrument de financement institutionnel auquel les ressources ont été fournies; 5 indique une priorité qui est entièrement reflétée par l'instrument de financement institutionnel auquel les ressources ont été fournies. Chaque institution financière internationale (IFI) (ou instrument de financement institutionnel au sein d'une IFI) à laquelle le ministère des Finances a fourni des ressources obtient une note moyenne. La note finale correspond à la moyenne de toutes les notes des institutions/instruments de financement évaluées.
22 En 2023-2024, des IFI auxquelles le ministère des Finances a fourni des ressources ont mis en œuvre certaines mesures qui correspondent aux priorités internationales du Canada, notamment : un soutien accru à l'Ukraine; des mesures renforcées visant à soutenir les pays en développement dans l'atténuation des changements climatiques et l'adaptation à leurs effets; des mesures pour déployer leur capital existant de façon plus efficace.
Des renseignements supplémentaires sur les résultats détaillés et l'information sur le rendement pour le répertoire des programmes du ministère des Finances Canada figurent dans l'InfoBase du GC.
Renseignements sur les résultats
La section suivante décrit les résultats obtenus relativement aux politiques économique et budgétaire en 2023-2024 en les comparant aux résultats prévus dans le Plan ministériel du Ministère pour l'exercice.
Priorité 1 : Saine gestion des finances publiques
En 2023-2024, le ministère s'est donné comme objectif de parvenir à une saine gestion budgétaire mesurée par les trois résultats ministériels suivants :
- Les finances publiques du Canada sont saines, viables et inclusives.
- Le Canada dispose d'un régime fiscal équitable et concurrentiel.
- Les exigences d'emprunt du gouvernement du Canada sont comblées à un coût faible et stable pour appuyer une gestion efficace de la dette fédérale au nom des Canadiens
Résultats atteints :
Tout au long de 2023-2024, les travaux du Ministère étaient axés sur les efforts visant à appuyer la transition du Canada vers la relance économique à la suite de la récession causée par la pandémie. Toutefois, les défis mondiaux émergents, dont la hausse de l'inflation, les répercussions climatiques comme les feux de forêt et les inondations, la poursuite de l'invasion de l'Ukraine, les problèmes liés aux chaînes d'approvisionnement et les pénuries de main-d'œuvre, sont venus compliquer les choses. Malgré ces défis, le gouvernement est demeuré responsable sur le plan budgétaire et a maintenu la position du Canada en ce qui a trait au ratio de la dette nette au produit intérieur brut (PIB), qui est le plus faible parmi les pays du G7.
Dans ce contexte, le Ministère a :
- Élaboré l'Énoncé économique de l'automne de 2023, qui fournit une mise à jour sur l'état de l'économie canadienne et les perspectives budgétaires du gouvernement.
- Établi de nouveaux objectifs de planification budgétaire pour guider la préparation du budget de 2024, qui s'appuie sur le point d'ancrage budgétaire du gouvernement consistant à réduire le ratio de la dette fédérale au PIB à moyen terme, et qui comprend le maintien d'un ratio du déficit au PIB inférieur à 1 % en 2026-2027 et dans les années suivantes.
- Présenté le budget de 2024, dans lequel figurent des mesures visant à construire des logements plus abordables et à réduire le coût de la vie au quotidien, à stimuler la croissance économique grâce aux investissements des entreprises et à une main-d'œuvre solide, à améliorer l'équité fiscale et à continuer de recentrer les dépenses publiques sur les principales priorités.
- A confirmé son engagement continu, comme en témoignent ces mesures, en ce qui a trait à son point d'ancrage budgétaire et à sa gestion budgétaire dans le cadre d'un plan économique solide.
Le Ministère a également veillé à ce que les coûts d'emprunt restent faibles. Ce faisant, le gouvernement a pu procéder aux investissements économiques nécessaires tout en protégeant le faible ratio de la dette nette au PIB du Canada. Plus précisément, le Ministère a :
- Réduit les futurs besoins annuels en refinancement de la dette et accru la prévisibilité des frais de service de la dette en maintenant l'accent à long terme sur l'émission. En conséquence, malgré des taux d'intérêt plus élevés, les frais de la dette publique demeurent près de leurs creux historiques.
- Géré efficacement le portefeuille de réserves de liquidités du Canada en atteignant les objectifs clés de préservation du capital et en maintenant de fortes liquidités, tout en optimisant prudemment les rendements.
- Mis en œuvre des changements au programme de gestion de la dette afin de mieux répondre à la demande du marché pour les obligations à long terme et aux besoins d'emprunt du gouvernement, tout en réduisant au minimum les répercussions sur les taux d'emprunt des gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux du Canada.
- Soutenu la transparence continue du gouvernement dans le cadre du programme de gestion de la dette en publiant de nombreux rapports, notamment le Rapport sur la gestion de la dette de décembre 2023, la stratégie de gestion de la dette annuelle et les calendriers trimestriels des obligations sur le site Web de la Banque du Canada.
- Consulté les principaux courtiers de la dette du gouvernement sur l'élaboration d'un cadre d'obligations durables, et mis à jour le cadre des obligations vertes du Canada de façon à y inclure l'énergie nucléaire, faisant du Canada le premier émetteur de dette durable souverain à le faire. Par la suite, une obligation verte de 4 milliards de dollars a été émise à un coût de financement inférieur à celui de la dette traditionnelle du gouvernement.
- Conçu la mise à jour de la stratégie de gestion de la dette dans le budget de 2023 et dans l'Énoncé économique de l'automne de 2023, en répartissant et en réduisant au minimum de manière optimale les coûts d'émission pour le gouvernement et tous les émetteurs canadiens.
- Mis en œuvre le programme d'achat des Obligations hypothécaires du Canada dans l'Énoncé économique de l'automne de 2023, ce qui permet au gouvernement d'amasser des millions de dollars pour financer des initiatives de logement abordable partout au Canada.
- A optimisé les revenus de placements du gouvernement en prodiguant des conseils financiers et stratégiques au gouvernement sur les projets du secteur privé et les investissements de l'État.
En outre, le Ministère a formulé des conseils sur l'amélioration de l'équité et de l'efficacité du régime fiscal canadien. À cette fin, le Ministère a :
- Soutenu les travaux sur le plan à deux piliers pour la réforme fiscale internationale convenu par les membres du Cadre inclusif de l'OCDE et du G20 sur l'érosion de la base d'imposition et le transfert de bénéfices. Ces travaux comprenaient la mise en œuvre de la Loi sur l'impôt minimum mondial (deuxième pilier) pour s'assurer que les grandes entreprises multinationales paient leur juste part d'impôt et sont soumises à un taux d'imposition effectif minimal dans chaque pays dans lequel elles mènent leurs activités.
- Continué à collaborer avec des partenaires internationaux sur une approche du premier pilier – pour s'assurer que les plus grandes entreprises mondiales qui s'avèrent les plus rentables, y compris les grandes sociétés numériques, paient leur juste part d'impôt dans les pays où se trouvent leurs utilisateurs et leurs clients; le Ministère a également soutenu la mise en œuvre d'une nouvelle taxe sur les services numériques jusqu'à ce qu'un accord international pour mettre en œuvre le premier pilier soit conclu.
- Soutenu l'instauration d'une taxe de 2 % sur les rachats d'actions par des entreprises publiques et certaines fiducies et sociétés de personnes cotées en bourse, ce qui a fait augmenter les recettes fédérales, tout en encourageant ces entités à réinvestir dans leur main-d'œuvre et leurs entreprises.
- Soutenu l'élaboration de nouvelles mesures d'équité fiscale pour le budget de 2024, notamment une augmentation du taux d'inclusion, qui est passé d'une demie à deux tiers sur la portion des gains en capital réalisés au cours d'une année excédant 250 000 $ pour les particuliers, et sur la totalité des gains en capital réalisés par les entreprises et la plupart des types de fiducies.
- A assuré la coordination avec les provinces et territoires participants pour aider à réduire les taux de vapotage chez les jeunes en signant des accords fiscaux bilatéraux avec l'Ontario, le Québec, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut afin de mettre en œuvre un droit d'accise supplémentaire sur les produits de vapotage.
Priorité 2 : Croissance économique inclusive et durable
En 2023-2024, le Ministère visait à atteindre les deux résultats suivants pour assurer une croissance économique inclusive et durable. Plus de détails à ce sujet sont présentés ci-après :
- Les Canadiennes et les Canadiens profitent d'une croissance économique plus forte, plus durable et inclusive qui contribue à un niveau de vie supérieur.
- Le Canada dispose d'un secteur financier solide et efficace.
Résultats atteints :
Tout au long de l'exercice 2023-2024, le Ministère a maintenu son engagement de soutenir l'économie canadienne, l'aidant ainsi à éviter la récession que prédisaient de nombreux analystes, en affichant un rendement économique meilleur que prévu. En 2023-2024, le marché du travail canadien est demeuré robuste. Au-delà de 1,1 million de personnes de plus occupaient un emploi par rapport à avant la pandémie, ce qui constitue la reprise d'emploi la plus rapide du G7. L'inflation est passée de son sommet de 8,1 %, en juin 2022, à 2,9 % en mars 2024, et la croissance des salaires a dépassé l'inflation pendant les 14 mois consécutifs qui se sont terminés à cette date, ce qui signifie, en moyenne, une augmentation du pouvoir d'achat pour la population canadienne.
Parallèlement à cela, en 2023-2024, les Canadiennes et les Canadiens ont continué de faire face à des défis économiques : les principaux éléments qui ont une incidence sur le coût de la vie, comme l'épicerie et le logement, demeurent élevés, et l'on craint de plus en plus que les jeunes n'atteignent pas le même niveau de vie que les générations précédentes.
Pour relever ces défis, le Ministère a aidé le gouvernement dans l'élaboration du plan présenté dans le budget de 2024, qui vise à construire plus de logements, plus rapidement, à réduire le coût de la vie et à faire croître l'économie pour chaque génération à progresser. Cette aide comprenait un plus grand soutien à la recherche, en y injectant 1,8 milliard de dollars supplémentaires en financement de subventions de recherche fondamentale, un investissement de 351,2 millions de dollars en 2025-2026 pour la Stratégie emploi et compétences jeunes, afin de créer 90 000 possibilités de stage et de soutien à l'emploi, et l'annonce du nouveau Plan pour l'usage de terrains publics à des fins résidentielles pour permettre de mettre sur le marché 250 000 nouveaux logements d'ici 2031.
Pour favoriser la croissance économique à long terme et bâtir une économie verte, équitable et forte, le Ministère a :
- Mené des analyses fondées sur des données probantes, notamment en collaborant avec d'autres ministères, le secteur privé et d'autres experts, afin d'assurer l'efficacité des politiques et des programmes pour bâtir une économie verte, équitable et forte.
- Réalisé des recherches économiques pour éclairer les politiques, ce qui comprend des évaluations de la conjoncture au Canada, du marché du logement, du rendement en matière de productivité, de l'emploi et de la participation au marché du travail, ainsi que de la sécurité financière des ménages canadiens et des groupes vulnérables.
- Poursuivi sa collaboration avec de nombreux ministères pour soutenir l'avancement des priorités du gouvernement en ce qui a trait au marché du travail, y compris, sans s'y limiter, la formation axée sur les compétences, la participation et l'inclusion au marché du travail, la reconnaissance des titres de compétences étrangers et la mobilité de la main-d'œuvre.
- Poursuivi sa collaboration avec de nombreux ministères pour soutenir l'avancement des priorités gouvernementales en ce qui a trait à l'immigration, y compris la prestation de conseils stratégiques pour éclairer la décision de stabiliser l'immigration permanente et temporaire ainsi que des mesures pour soutenir les volumes historiquement élevés de demandeurs d'asile.
Parmi les autres domaines de travail clés, notons l'appui des objectifs stratégiques du gouvernement en matière d'économie et de réconciliation. Le Ministère a notamment participé au projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain en :
- Assurant une supervision continue du projet d'agrandissement du réseau de Trans Mountain. Une fois le projet achevé, au deuxième trimestre 2024, le rôle du gouvernement passera de la supervision de la construction à la supervision des activités.
- Élaborant des mécanismes financiers et stratégiques pour soutenir la participation économique des Autochtones au projet de Trans Mountain, notamment un accès accru à du capital abordable.
- Poursuivant le dialogue avec des groupes autochtones sur la mise en commun des avantages économiques du pipeline Trans Mountain, y compris le lancement d'un programme de financement des participants pour soutenir les discussions.
Dans le respect du thème de la croissance économique, d'importants nouveaux investissements ont été annoncés dans le budget de 2024 et l'Énoncé économique de l'automne de 2023 pour attirer des projets créateurs d'emplois dans le but de s'assurer que le Canada demeure concurrentiel à l'échelle mondiale, tout en progressant vers les objectifs de réduction des émissions et une économie carboneutre d'ici 2050. Pour soutenir ces objectifs, le Ministère a :
- Assuré la supervision et le soutien de la Corporation de développement des investissements du Canada dans la conclusion d'accords avec le Fonds de croissance du Canada, lui permettant de réaliser ses investissements initiaux conformes à son mandat, qui consiste à attirer des capitaux du secteur privé pour bâtir l'économie propre du Canada.
- Continué à soutenir la mise en œuvre des principaux crédits d'impôt à l'investissement dans l'économie du gouvernement, notamment les travaux visant à mettre en œuvre les crédits d'impôt à l'investissement dans les technologies propres, dans la fabrication de technologies propres, dans l'hydrogène propre et dans le captage, l'utilisation et le stockage du carbone.
- Poursuivi des travaux de développement sur la mise en œuvre du crédit d'impôt pour investissement dans l'électricité propre, en plus de prodiguer des conseils sur l'instauration d'un nouveau crédit d'impôt à l'investissement dans la chaîne d'approvisionnement de véhicules électriques annoncé dans le budget de 2024.
- Fourni des conseils sur l'élargissement proposé de l'admissibilité aux crédits d'impôt à l'investissement dans les technologies propres et l'électricité propre afin d'appuyer l'utilisation des résidus de la biomasse pour produire de la chaleur et de l'électricité, comme on peut le lire dans l'Énoncé économique de l'automne de 2023.
- Formulé des conseils visant à mettre en œuvre des exigences en matière de main-d'œuvre afin que les entreprises versent à leurs travailleuses et à leurs travailleurs les salaires en vigueur et offrent des possibilités de formation pour les apprentis, pour ainsi être en mesure de tirer le meilleur parti de bon nombre de ces crédits d'impôt à l'investissement.
- Prodigué des conseils au gouvernement pour promouvoir l'expansion et la croissance des entreprises, ainsi que des conseils sur les politiques et les mesures de dépenses visant à soutenir le perfectionnement des talents, la découverte et la commercialisation de nouvelles idées et l'adoption de technologies améliorant la productivité.
- Fourni des conseils au gouvernement sur les stratégies visant à accroître les investissements et la compétitivité dans tous les secteurs, y compris celui des ressources naturelles.
Le Ministère a également continué de fournir des analyses et prodiguer des conseils pour soutenir un cadre stratégique efficace visant à atteindre une croissance durable et inclusive à long terme en appliquant l'analyse comparative entre les sexes plus et le Cadre de qualité de vie comme outils pour les prises de décision et de budgétisation gouvernementales qui tiennent compte des répercussions des politiques sur le bien-être de l'ensemble de la population canadienne. Cette approche élargit la portée des objectifs stratégiques du gouvernement au-delà du PIB pour inclure la santé, la société, l'environnement et un bon gouvernement, tout en examinant la répartition des résultats à l'échelle du Canada. Les conseils et le soutien du Ministère ont permis au Canada d'obtenir la cote globale la plus élevée dans le rapport La budgétisation sensible au genre dans les pays de l'OCDE 2023, et de plus, le Ministère met activement en commun son expertise avec d'autres pays.
De plus, le Ministère a continué de prodiguer des conseils stratégiques afin de veiller au bon fonctionnement d'un secteur financier qui répond aux besoins de la population canadienne. Il a notamment :
- Continué à soutenir le recours à des stratégies fondées sur les assurances pour combler les lacunes relativement à la protection contre les catastrophes naturelles, notamment en collaborant avec d'autres ministères sur les assurances contre les inondations, ainsi qu'en collaborant avec le secteur en matière d'assurance contre les tremblements de terre.
- Accordé la priorité à des mesures visant à promouvoir un système de financement du logement stable et efficace pour la population canadienne, notamment l'instauration de la charte hypothécaire canadienne pour soutenir les Canadiennes et les Canadiens qui ont de la difficulté à faire leurs paiements hypothécaires, en fournissant des conseils sur les modifications des règles hypothécaires pour contribuer à l'augmentation de l'offre de logements et en maintenant le taux minimal d'admissibilité aux prêts hypothécaires assurés, et en réexaminant ce taux, afin de soutenir des normes de souscription de prêts hypothécaires prudentes.
La charte hypothécaire canadienne a été élaborée pour la première fois dans le cade de la préparation de l'Énoncé économique de l'automne de 2023, et a été davantage améliorée dans le cadre du budget de 2024. Elle s'appuie sur les directives existantes du gouvernement sur la façon dont les institutions financières doivent collaborer avec les Canadiennes et les Canadiens pour offrir un allègement hypothécaire personnalisé et garantir que les paiements hypothécaires sont raisonnables pour les personnes qui empruntent. La charte énonce les attentes suivantes à l'égard des prêteurs :
- Communiquer avec les propriétaires au moins 24 mois avant le renouvellement de leur hypothèque pour les informer de leurs options de renouvellement et de refinancement.
- Permettre des prolongations temporaires de la période d'amortissement pour les titulaires d'hypothèques à risque et, s'il y a lieu, des prolongations permanentes de la période d'amortissement dans les cas qui remplissent les critères supplémentaires.
- Fournir des renseignements sur les intérêts supplémentaires que les titulaires de prêts hypothécaires paieront, sur la durée totale de l'hypothèque, à la suite d'une prolongation de l'amortissement.
- Renoncer aux frais et aux coûts qui auraient autrement été facturés pour les mesures d'allègement ou lorsque les titulaires d'hypothèques prennent des mesures, comme l'augmentation des paiements, pour réduire un amortissement prolongé à mesure que leur situation financière s'améliore.
- Ne pas exiger des titulaires d'hypothèques assurés qu'ils établissent de nouveau leur admissibilité en fonction du taux minimal d'admissibilité assuré lorsqu'ils changent de partie prêteuse au moment du renouvellement de l'hypothèque.
- Donner aux personnes qui ont des emprunts à risque la possibilité de verser des paiements forfaitaires, sans pénalités pour paiement anticipé, pour éviter un amortissement négatif ou de vendre leur résidence principale.
- Ne pas facturer d'intérêts sur les intérêts dans le cas où les mesures d'allègement hypothécaire donnent lieu à une période temporaire d'amortissement négatif.
- Demander aux propriétaires, aux banques, aux agences d'évaluation du crédit et aux entreprises de technologie financière de veiller à ce que l'historique des paiements de loyer soit pris en compte dans la cote de crédit des Canadiennes et des Canadiens.
- Accorder une période d'amortissement des prêts hypothécaires pouvant aller jusqu'à 30 ans pour les acheteurs d'une première propriété nouvellement construite.
Le Ministère a tenu un rôle primordial dans le cadre de l'élaboration de la charte et continue de surveiller de près la mise en œuvre par les institutions financières de mesures d'allègement adéquates, ainsi que le respect de ces mesures, en collaboration avec des organismes fédéraux du secteur financier. Ces efforts permettent de s'assurer que les Canadiennes et les Canadiens sont informés de l'allègement hypothécaire juste, raisonnable et ponctuel auquel ils peuvent avoir accès auprès de leurs institutions financières.
- Continué de faire progresser la modernisation des paiements en publiant la version définitive du Règlement sur les activités associées aux paiements de détail pour le nouveau cadre de surveillance des paiements de détail et en apportant des modifications à la Loi canadienne sur les paiements afin d'élargir l'admissibilité à l'adhésion à Paiements Canada à l'intention des entités nouvellement réglementées.
- Achevé et publié des détails de nouveaux accords avec Visa et Mastercard qui réduiront jusqu'à 27 % les frais de transaction par carte de crédit pour plus de 90 % des entreprises qui font des transactions par carte de crédit au Canada, ce qui permettra de réaliser des économies estimées à 1 milliard de dollars sur cinq ans.
- Renforcé la capacité du Canada à lutter contre les crimes financiers en proposant des modifications à la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes et à son règlement, y compris une série de mesures importantes mises en œuvre dans le budget de 2023 et dans l'Énoncé économique de l'automne de 2023.
- Apporté des modifications au Code pénal pour faire passer le taux d'intérêt criminel à un taux annualisé de 35 %. Les modifications devraient entrer en vigueur en 2025. Parallèlement à cela, des règlements entreront en vigueur pour plafonner le coût des prêts sur salaire à 14 $ par tranche de 100 $ empruntés et exempter certains prêts du taux d'intérêt criminel de 35 %.
- Présenté les éléments fondamentaux du Cadre canadien des services bancaires pour les gens par l'intermédiaire de la Loi sur les services bancaires axés sur les consommateurs, y compris la portée, les normes techniques et la gouvernance. Le cadre comprend l'accréditation et des règles communes. Le Ministère a également apporté des modifications à la Loi sur l'Agence de la consommation en matière financière du Canada, qui ont élargi le mandat de l'Agence pour y inclure la surveillance du cadre.
- Continué d'évaluer la numérisation de la monnaie des cryptomonnaies, notamment en faisant progresser les exigences de divulgation liées aux institutions financières et aux régimes de retraite sous réglementation fédérale et en collaborant avec des organismes de réglementation fédéraux et provinciaux pour surveiller cet espace.
- Continué de renforcer le cadre des régimes de retraite sous réglementation fédérale et d'améliorer la sécurité de la retraite pour les participantes et les participants ainsi que les retraités du régime, en proposant des modifications à la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension et à la Loi sur les régimes de pension agréés collectifs afin d'autoriser les rentes viagères à versements variables.
- Fait progresser l'élaboration d'une taxonomie de la finance durable alignée sur l'objectif de la carboneutralité d'ici 2050 ainsi que l'élaboration d'options pour rendre la divulgation des informations financières liées au climat obligatoire pour les entreprises privées.
Priorité 3 : Cadre de politique sociale solide
En 2023-2024, le Ministère s'est fixé pour objectif d'atteindre le résultat ministériel suivant en exerçant sa responsabilité relative au cadre de politique sociale solide. Des détails sont présentés ci-après.
- Le gouvernement du Canada appuie de façon efficace les provinces, les territoires et les gouvernements autochtones.
Résultats atteints :
Les priorités en matière de politique sociale sont demeurées au premier plan des travaux du Ministère tout au long de 2023-2024, notamment son soutien continu au déploiement de programmes comme le système pancanadien de garde des jeunes enfants à 10 $ par jour, le Régime canadien de soins dentaires et la première phase du régime national et universel d'assurance-médicaments.
De plus, le Ministère a soutenu les priorités en matière de politique sociale annoncées dans le budget de 2024, comme le financement d'une nouvelle prestation canadienne pour les personnes handicapées afin d'améliorer la qualité de vie des personnes en situation de handicap à revenu faible et en âge de travailler, dans le cadre du Plan d'action pour l'inclusion des personnes en situation de handicap. Le financement est constitué de 6,1 milliards de dollars sur six ans, à compter de 2024-2025, et de 1,4 milliard de dollars par année par la suite à la nouvelle prestation canadienne pour les personnes handicapées, ce qui comprend les coûts associés au versement de la prestation. Le budget de 2024 a également prévu un financement de 243 millions de dollars sur six ans, à compter de 2024-2025, et de 41 millions de dollars par an par la suite, pour couvrir les coûts associés à la demande du crédit d'impôt pour personnes handicapées.
Le budget de 2024 poursuit également sur la lancée des travaux continus du gouvernement fédéral pour soutenir les voies vers l'autodétermination et un meilleur bien-être des communautés autochtones, notamment en fournissant 275 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2024-2025, pour soutenir les programmes de gouvernance et de capacité des Autochtones et le renforcement des capacités.
Pour soutenir ces initiatives et d'autres initiatives de politique sociale, le Ministère a :
- Appuyé l'élaboration et la publication des documents Résoudre la crise du logement : Plan du Canada sur le logement et Plan pour l'usage de terrains publics à des fins résidentielles, et a prodigué des conseils au gouvernement sur des mesures comme l'octroi de financement au Fonds pour le logement abordable, sur l'annonce d'un nouveau Fonds canadien de protection des loyers, sur des investissements dans des infrastructures favorisant le logement et sur d'autres mesures visant à accroître l'offre de logements.
- Appuyé l'élaboration et la mise en œuvre d'un remboursement temporaire intégral de la taxe sur les produits et services sur les nouveaux logements construits expressément pour la location et l'application élargie du remboursement aux coopératives d'habitation et aux nouvelles résidences étudiantes.
- Appuyé les discussions du ministre des Finances et du Revenu national avec les ministres des Finances provinciaux et territoriaux, notamment sur la croissance économique et l'investissement, les questions fiscales, l'examen triennal 2022-2024 du Régime de pensions du Canada (RPC) et la proposition de l'Alberta de se retirer du RPC.
- Soutenu les efforts du gouvernement et collaborer au lancement de la nouvelle prestation canadienne pour les personnes handicapées d'ici juillet 2025, à la suite de la sanction royale de la Loi sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées en juin 2023.
- Poursuivi sa collaboration avec l'ensemble des ministères pour soutenir l'avancement des priorités gouvernementales dans un certain nombre de domaines, notamment la sûreté, la sécurité et le bien-être de la population canadienne, ainsi que la réconciliation avec les peuples autochtones et les droits de ces derniers.
- Soutenu l'engagement du gouvernement dont il est question dans le budget de 2024, soit le lancement du Programme de garantie de prêts pour les Autochtones, qui fournira jusqu'à 5 milliards de dollars en garanties de prêt afin de faciliter l'accès au capital des communautés autochtones, de créer des débouchés économiques et de soutenir le développement économique des Autochtones.
- A continué à collaborer avec d'autres ministères et partenaires autochtones pour soutenir l'autodétermination et la capacité financière des gouvernements autochtones en faisant progresser des accords de financement durables qui soutiennent l'autodétermination et le développement économique des Autochtones.
Sur la base d'une étroite collaboration avec les organisations autochtones et les communautés autochtones intéressées, dans le budget de 2024, le gouvernement a annoncé son intention de proposer des mesures législatives pour mettre en place un cadre à adhésion volontaire pour la perception de taxes de vente à valeur ajoutée sur les ventes de carburant, d'alcool, de cannabis, de tabac et de produits de vapotage. Le cadre proposé offrira une option de compétence fiscale supplémentaire aux gouvernements autochtones et générera des revenus importants pour les communautés autochtones. Ce cadre contribuera à établir des relations budgétaires solides et à promouvoir l'autodétermination.
Priorité 4 : Mobilisation internationale efficace
En 2023-2024, le Ministère a visé à atteindre le résultat suivant en faisant progresser la priorité d'une mobilisation internationale efficace. Des détails sont présentés ci-après.
- Le Canada maintient son leadership et sa participation dans le monde et renforce ses relations commerciales.
Résultats atteints :
Les effets des pressions inflationnistes à l'échelle internationale et la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine ont continué à nuire aux travaux du Ministère sur la scène mondiale. Les ministres des Finances du G7 et du G20 reconnaissent le besoin de rester vigilants et de conserver une politique macroéconomique agile et souple dans un contexte d'incertitude accrue quant aux perspectives économiques mondiales. Ils se sont engagés à mettre en œuvre un ensemble de politiques macroéconomiques stables et axées sur la croissance, qui soutiennent la viabilité budgétaire et la stabilité des prix à moyen terme. Pour assurer une reprise économique mondiale coordonnée, en 2023-2024, le Ministère a :
- Suivi l'évolution de l'économie et des politiques mondiales et a fourni des conseils stratégiques au gouvernement sur les répercussions et les risques connexes. Il s'agissait notamment de prodiguer des conseils concernant les effets de la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine sur l'économie mondiale et la sécurité alimentaire et énergétique, ainsi que les options stratégiques visant à soutenir le développement et la reconstruction en Ukraine.
- Collaboré avec le G7, le G20 et d'autres partenaires internationaux, ainsi qu'avec des institutions financières internationales et des banques multilatérales de développement dans le but de promouvoir et de défendre les intérêts stratégiques du Canada et de renforcer la collaboration mondiale.
- Collaboré avec le G7 et d'autres partenaires internationaux pour promouvoir la résilience économique des chaînes d'approvisionnement mondiales essentielles, protéger nos valeurs communes et préserver l'efficacité économique en défendant le système multilatéral libre, juste et fondé sur des règles.
- Collaboré avec des partenaires internationaux partageant les mêmes idées pour optimiser les bilans des banques multilatérales de développement, dont le Canada est membre, afin de leur permettre d'augmenter le volume des prêts à leurs pays membres emprunteurs, ce qui a généré une capacité de prêt supplémentaire estimée à 215 milliards de dollars américains dans les principales banques multilatérales de développement.
- Travaillé à l'amélioration de la viabilité et de la transparence de la dette dans l'ensemble du système international en soutenant les initiatives du G20 et du Club de Paris visant à remédier aux vulnérabilités en matière d'endettement des pays dans le besoin, et a plaidé en faveur de traitements coordonnés, opportuns et transparents de la dette.
- Collaboré avec des partenaires internationaux pour encourager une plus grande utilisation des clauses de dette résiliente au changement climatique. Ces clauses soutiennent la résilience des pays emprunteurs en reportant les paiements de la dette en cas d'événements extérieurs inévitables, ce qui libère les ressources essentielles nécessaires pour répondre à une crise immédiate.
En 2023-2024, le Canada est resté uni à ses alliés alors que la Russie poursuivait sa guerre d'agression contre l'Ukraine. Pour soutenir la réponse continue du gouvernement à l'invasion, le Ministère a notamment :
- Continué de mettre en œuvre son engagement de fournir une aide financière importante à l'Ukraine. Cette aide comprenait un nouveau prêt de 2,0 milliards de dollars, ce qui porte l'aide financière directe totale du Canada à l'Ukraine à plus de 7,4 milliards de dollars depuis l'invasion russe en février 2022 – le montant par habitant le plus élevé de tous les pays du G7.
- Continué de coordonner étroitement ses efforts avec ses partenaires du G7 et d'autres alliés pour aider à répondre aux besoins de financement urgents de l'Ukraine, notamment dans le cadre du programme de financement continu du Fonds monétaire international de l'Ukraine, conformément aux assurances de financement fournies par le Canada et d'autres.
- Renouvelé sa politique commerciale relativement à la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine en promulguant dans la loi la révocation du statut de nation la plus favorisée de la Russie et en prolongeant l'exonération temporaire des droits de douane ainsi que des droits de douane sur les importations en provenance d'Ukraine.
- Collaboré avec le G7 et d'autres partenaires internationaux pour examiner d'autres façons d'utiliser les actifs souverains russes immobilisés au profit de l'Ukraine.
Les travaux se sont également poursuivis pour appuyer les priorités commerciales du gouvernement du Canada, dans le cadre desquels le Ministère a :
- Collaboré avec Affaires mondiales Canada pour diriger les négociations en cours sur les accords de libre-échange et a promu la mise en œuvre efficace d'accords commerciaux existants, y compris l'Accord de libre-échange Canada-Ukraine modernisé.
- Maintenu des politiques d'importation réactives et concurrentielles, y compris le renouvellement des programmes de préférences tarifaires unilatérales du Canada pour les pays en développement, et a accordé un allègement adéquat sur les marchandises importées.
- Collaboré avec l'Agence des services frontaliers du Canada pour renforcer le système de recours commerciaux, ce qui a débouché sur l'annonce de la création d'une unité de surveillance du marché chargée de veiller à ce que les mesures de recours commerciaux soient à jour et efficaces.
- Soutenu l'engagement du gouvernement dans le budget de 2023 consistant à acheter des biens et des services auprès de pays qui accordent aux entreprises canadiennes un accès similaire à leurs marchés publics, en publiant l'Énoncé de politique sur l'obtention d'un traitement réciproque pour les entreprises canadiennes à l'étranger.
- Continué de renforcer, d'élaborer et de faire progresser des outils de politique commerciale pour répondre aux mesures protectionnistes et soutenir l'ambition climatique du Canada et sa préparation plus générale pour s'adapter à l'évolution du contexte mondial.
Enfin, le Ministère a apporté les contributions suivantes aux travaux internationaux visant à faire progresser l'action climatique et d'autres priorités. Il a notamment :
- Participé à des négociations multilatérales sur le financement aux exportations soutenu par les gouvernements afin de moderniser les règles de l'Arrangement sur les crédits à l'exportation bénéficiant d'un soutien public de l'OCDE, de promouvoir de solides pratiques environnementales, sociales et de gouvernance et d'harmoniser les flux financiers des organismes de crédit à l'exportation sur les objectifs climatiques.
- Soutenu les efforts du G7 et des partenaires internationaux pour lutter contre les flux financiers illicites, en faisant ce qui suit :
- Diriger l'adhésion du Canada au Groupe d'action financière, organisme international de normalisation en matière de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, et en être le vice-président.
- Coprésider le Groupe Asie/Pacifique sur le blanchiment d'argent, groupe qui rassemble plus de 81 pays membres et observateurs et qui se donne comme objectif de développer les capacités régionales.
Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus
Le tableau 8 : Aperçu des ressources requises pour les politiques économique et budgétaire
Ressources |
Prévues |
Réelles |
---|---|---|
Dépenses |
128 889 898 527 |
135 453 747 899 |
Équivalents temps plein |
677 |
639 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes du ministère des Finances Canada se trouvent dans l'InfoBase du GC.
Priorités pangouvernementales connexes
Analyse comparative entre les sexes Plus
L'analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) est un processus analytique utilisé pour évaluer les inégalités systémiques et déterminer l'incidence du genre et d'autres facteurs d'identité divers sur l'accès aux programmes et services. Ce processus, qui va au-delà du sexe et du genre, reconnaît que les groupes de personnes ne sont pas homogènes et que les expériences sont influencées par des facteurs identitaires croisés comme l'âge, l'origine ethnique, l'orientation sexuelle, les handicaps et la géographie. L'ACS Plus est un outil fondamental de l'approche de budgétisation sensible aux genres du gouvernement du Canada qui contribue à garantir que les politiques et les initiatives gouvernementales améliorent l'égalité et la diversité au Canada.
Le ministère a joué un rôle de premier plan en 2023-2024 dans le cadre de l'avancement de l'approche de budgétisation sensible aux genres du Canada. Comme l'exige la Loi canadienne sur la budgétisation sensible aux sexes, cette approche de budgétisation a continué de veiller à ce que les répercussions sur le genre et la diversité de toutes les nouvelles mesures budgétaires soient signalées. À cette fin, le Ministère s'est assuré que le contenu de l'ACS Plus figurant dans les propositions budgétaires est adéquat et appuyé par une analyse solide. Le Ministère a eu recours au modèle de résumé ministériel de l'ACS Plus et aux documents d'orientation pour les propositions budgétaires, dans le but de recueillir des données et de soutenir une analyse qui tenait compte à la fois des personnes qui sont touchées par une proposition budgétaire (ACS Plus) et de la façon dont elles sont touchées (domaines de qualité de vie). Ce processus a éclairé la prise de décision pour le budget de 2024 et a soutenu la publication de résumés sur les répercussions pour plus de 250 mesures budgétaires, dans une perspective d'égalité des genres et de diversité.
Le Ministère a également mis à la disposition du public son analyse des répercussions des dépenses fiscales en matière de genre et de diversité. Ainsi, en 2023-2024, une sixième étude annuelle a été publiée, dans le cadre du Rapport de 2024 sur les dépenses fiscales fédérales. Cette étude analyse les répercussions sur le genre et la diversité des dépenses fiscales fédérales au titre de l'impôt sur le revenu des particuliers, plus particulièrement en ce qui a trait aux régimes de retraite et d'épargne-retraite.
Le Canada est considéré comme un chef de file mondial en matière de budgétisation sensible au genre et a obtenu la cote globale la plus élevée dans le rapport La budgétisation sensible au genre dans les pays de l'OCDE 2023. En 2023-2024, le Ministère a fourni cette expertise à l'échelle internationale, avec d'autres pays, notamment en présidant le 7e forum du Gender Budgeting Network (réseau de budgétisation sensible au genre) de l'OCDE à Dublin (Irlande).
Des renseignements détaillés sur les activités du Ministère liées à l'ACS Plus, y compris les stratégies de collecte de données, sont accessibles dans le Tableau de renseignements supplémentaires sur l'ACS Plus.
Programme de développement durable à l'horizon 2030 et Objectifs de développement durable des Nations Unies
En septembre 2015, le Canada et 192 autres États membres des Nations Unies ont adopté le Programme de développement durable à l'horizon 2030, un cadre mondial de 15 ans axé sur 17 objectifs de développement durable (ODD). Le gouvernement du Canada contribue aux progrès des ODD par l'intermédiaire de sa Stratégie fédérale de développement durable. La Stratégie fédérale de développement durable présente les objectifs et les cibles de développement durable du gouvernement, comme l'exige la Loi fédérale sur le développement durable. Il s'agit de la première Stratégie fédérale de développement durable fondée sur les 17 ODD du Programme 2030 de l'ONU. Elle offre un point de vue équilibré des dimensions environnementale, sociale et économique du développement durable.
Le Ministère appuie les objectifs énoncés dans la Stratégie fédérale de développement durable par l'intermédiaire des activités décrites dans ses stratégies ministérielles de développement durable. En 2023-2024, le Ministère a publié une nouvelle Stratégie ministérielle de développement durable (SMDD) pour les années de déclaration de 2023-2027. Le rapport sur la SMDD de 2023-2024, la première mise à jour annuelle des progrès, est disponible sur la page d'accueil de la Stratégie de développement durable du Ministère, ainsi que de plus amples renseignements sur les contributions du Ministère au Plan fédéral de mise en œuvre du Programme à l'horizon 2030 du Canada et à la Stratégie fédérale de développement durable.
Répertoire des programmes
Les politiques économique et budgétaire sont soutenues par les programmes suivants :
- Politique et législation fiscales
- Transfert canadien en matière de santé
- Politiques économique et budgétaire, planification et prévisions
- Arrangements fiscaux avec les provinces et les territoires
- Politique de développement économique
- Accords de perception fiscale et d'administration fiscale
- Relations fédérales-provinciales et politique sociale
- Engagements envers les organisations financières internationales
- Politique du secteur financier
- Dette contractée sur les marchés et gestion des réserves de change
- Politique des finances et échanges internationaux
Des renseignements supplémentaires sur le répertoire des programmes pour les politiques économique et budgétaire se trouvent à la page de résultats de l'InfoBase du GC.
Services internes
Description
Les services internes sont les services fournis au sein d'un ministère afin qu'il puisse respecter ses obligations et exécuter ses programmes. Les dix catégories de services internes sont les suivantes :
- services de gestion et de surveillance
- services de communications
- services juridiques
- services de gestion des ressources humaines
- services de gestion des finances
- services de gestion de l'information
- services de technologie de l'information
- services de gestion des biens immobiliers
- services de gestion du matériel
- services de gestion des acquisitions
Progrès à l'égard des résultats
Le Ministère est un organisme axé sur le savoir déterminé à bâtir et à maintenir en poste un effectif diversifié et inclusif ayant un haut rendement. En 2023-2024, les responsables des services internes du Ministère ont :
- fourni aux Canadiennes et aux Canadiens l'accès à des renseignements factuels, non partisans et en langage simple sur les politiques et les programmes du gouvernement du Canada conçus pour créer une économie canadienne saine et inclusive.
- Fait progresser l'engagement du Ministère à éliminer et à prévenir de manière proactive les entraves à la création d'un milieu de travail inclusif et sans obstacle en ajoutant une évaluation des préjugés et des obstacles dans les mesures de dotation et en mettant en œuvre des objectifs d'embauche de personnes issues de groupes méritant l'équité.
- Renforcé la responsabilisation, la transparence et la culture éthique au sein du Ministère par la création d'un groupe de travail sur les valeurs et l'éthique, la consultation du personnel ainsi que la révision et la mise à jour des politiques et de la documentation du Ministère dans une perspective de valeurs et d'éthique.
Le ministère a pris des mesures importantes en 2023-2024 pour moderniser son approche du recrutement et de la gestion des talents. Les principales initiatives entreprises ont été les suivantes :
- Moderniser le programme d'intégration du Ministère en simplifiant le processus d'intégration en simplifiant le processus d'intégration et en favorisant un environnement de travail plus axé sur le soutien et plus inclusif.
- Lancer de nouveaux programmes de formation en langues officielles qui offrent au personnel des séances de tutorat et un accès en tout temps à une plateforme en ligne.
- Élaborer un nouveau cadre de perfectionnement des services administratifs (SA) pour soutenir le perfectionnement et l'avancement de carrière du personnel des SA.
- Mettre en œuvre le programme de perfectionnement en leadership pour les nouvelles et futures personnes candidates, qui met l'accent sur les compétences fondamentales en leadership nécessaires pour former des dirigeantes et des dirigeants compétents, émotionnellement intelligents et stratégiques.
- Élaborer le programme de mentorat du ministère des Finances pour favoriser l'apprentissage et soutenir une main-d'œuvre diversifiée et inclusive, dans le but de perfectionner les dirigeantes et les dirigeants d'aujourd'hui et de demain. Le programme sera mis en œuvre en 2024-2025.
- Renforcé la sécurité des environnements réseaux et en nuage du Ministère grâce à une collaboration avec Services partagés Canada et mis à l'essai des technologies d'intelligence artificielle pour simplifier les solutions de travail.
- Poursuivi la gestion efficace des ressources financières du Ministère grâce à un suivi courant du rendement financier et au renforcement des contrôles et de la surveillance dans les domaines de l'établissement des coûts, de la budgétisation et des achats.
Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus
Le tableau 9 : Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus en ce qui a trait aux services internes pour l'exercice
Le tableau 9 présente un résumé des dépenses prévues et réelles et des équivalents temps plein nécessaires pour atteindre les résultats.
Ressources |
Prévues |
Réelles |
---|---|---|
Dépenses |
47 181 155 |
57 703 034 |
Équivalents temps plein |
253 |
316 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes du ministère des Finances Canada se trouvent dans l'InfoBase du GC.
Marchés attribués à des entreprises autochtones
Les ministères du gouvernement du Canada doivent, chaque année, respecter la cible de 5 % de la valeur totale des marchés en ce qui concerne l'attribution de marchés à des entreprises autochtones. Cet engagement doit être entièrement mis en œuvre d'ici la fin de l'exercice 2024-2025.
Résultat du ministère des Finances Canada pour 2023-2024
Tableau 10 : Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones¹
Comme il est indiqué dans le tableau, le Ministère a attribué 17,96 % de la valeur totale de tous ses marchés à des entreprises autochtones pour l'exercice.
Indicateurs de rendement liés à l'attribution de marchés |
Résultats 2023-2024 |
---|---|
Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones2 (A) |
1 643 792 $ |
Valeur totale des marchés attribués aux entreprises autochtones3 (B) |
9 150 461 $ |
Valeur des exceptions approuvées par l'administrateur général (C) |
0 $ |
Pourcentage de marchés attribués à des entreprises autochtones [A / (B−C) × 100] |
17,96 % |
1 Pour mesurer le rendement par rapport à la cible minimale de 5 % pour l'exercice 2023-2024, les données présentées dans ce tableau reposent sur la façon dont Services aux Autochtones Canada définit une « entreprise autochtone », c'est-à-dire une entreprise dont le propriétaire exploitant est un Aîné, un conseil de bande ou un conseil tribal et qui est inscrite au Répertoire des entreprises autochtones ou à une liste d'entreprises bénéficiaires d'un traité moderne. 2 Comprend des modifications de marchés conclus avec des entreprises autochtones ainsi que des marchés conclus avec des entreprises autochtones au moyen de cartes d'achat de plus de 10 000 $, et pourrait inclure des marchés de sous-traitance conclus avec des entreprises autochtones. 3 Comprend des modifications de marchés conclus et des marchés conclus au moyen de cartes d'achat de plus de 10 000 $. |
Dans son Plan ministériel 2024-2025, le Ministère prévoyait que, d'ici la fin de l'exercice 2023-2024, il aurait attribué 5 % de la valeur totale de ses marchés à des entreprises autochtones. Au 31 mars 2024, 17,96 % de la valeur totale des marchés du Ministère avaient été attribués à des entreprises autochtones, ce qui dépasse l'objectif minimal obligatoire de plus de 12 %. La plupart de ces marchés concernaient des investissements en matériel informatique, conformément au plan de renouvellement du ministère, ainsi que l'achat de mobilier de bureau et de services de traduction. Des outils et des ressources ont été mis au point pour faciliter la sélection des entreprises autochtones inscrites auprès de Services aux Autochtones Canada. Les progrès vers l'objectif minimal ont fait l'objet d'un suivi au cours de l'année et des mises à jour courantes ont été communiquées lors de réunions du comité de gouvernance.
Dépenses et ressources humaines
-
Dans la présente section
Dépenses
Cette section présente un aperçu des dépenses réelles et prévues du Ministère de 2021-2022 à 2026-2027.
Sommaire du rendement budgétaire
Le tableau 11 : Dépenses réelles au cours de trois exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)
Le tableau 11 indique la somme d'argent que le ministère des Finances Canada a dépensé au cours des trois derniers exercices pour s'acquitter de ses responsabilités essentielles et assurer la prestation de ses services internes.
Responsabilités essentielles et services internes |
Budget principal des dépenses 2023–2024 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2023–2024 |
Dépenses réelles de trois exercices (autorisations utilisées) |
---|---|---|---|
Politiques économique et budgétaire |
128 889 898 527 |
135 539 401 000 |
|
Services internes |
47 181 155 |
57 892 663 |
|
Total |
128 937 079 682 |
135 597 293 663 |
|
Analyse des dépenses des trois derniers exercices
La hausse cumulative nette des dépenses de 29,1 milliards de dollars de 2021-2022 à 2023-2024 est principalement attribuable à ce qui suit :
- Une augmentation des intérêts sur la dette non échue en raison de la hausse des besoins d'emprunt et des révisions des taux d'intérêt (19,6 milliards de dollars);
- Des programmes de paiements de transfert liés aux arrangements fiscaux avec les provinces et les territoires (7,9 milliards de dollars);
- Des paiements à la Banque de l'infrastructure du Canada (1,3 milliard de dollars);
- Un paiement unique pour le transfert conditionnel des intérêts sur les bénéfices nets du projet Hibernia et des revenus accessoires d'intérêts sur les bénéfices nets à Terre-Neuve-et-Labrador (0,3 milliard de dollars).
Des renseignements financiers d'exercices précédents se trouvent dans la section Finances de l'InfoBase du GC.
Le tableau 12 : Dépenses prévues au cours de trois exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)
Le tableau 12 indique la somme d'argent que le ministère des Finances Canada prévoit dépenser au cours des trois prochains exercices pour s'acquitter de ses responsabilités essentielles et assurer la prestation de ses services internes.
Responsabilités essentielles et services internes |
Dépenses prévues 2024-2025 |
Dépenses prévues 2025-2026 |
Dépenses prévues 2026–2027 |
---|---|---|---|
Politiques économique et budgétaire |
143 000 447 717 |
149 065 931 906 |
155 651 598 680 |
Services internes |
49 721 131 |
49 619 638 |
49 432 142 |
Total |
143 050 168 848 |
149 115 551 544 |
155 701 030 822 |
Analyse des dépenses des trois prochains exercices
La hausse cumulative des dépenses prévues de 12,7 milliards de dollars de 2024-2025 à 2026-2027 est principalement attribuable aux postes législatifs suivants :
- Des augmentations projetées et prévues par la loi au titre du Transfert canadien en matière de santé (5,3 milliards de dollars) et des programmes de paiements de transfert liés aux arrangements fiscaux avec les provinces et les transferts aux territoires (2,3 milliards de dollars).
- Une augmentation des intérêts sur la dette non échue en raison de la hausse des besoins d'emprunt et des révisions des taux d'intérêt (3,1 milliards de dollars).
- Une augmentation des autorisations approuvées pour les dépenses de capital et de fonctionnement de la Banque de l'infrastructure du Canada (1,8 milliard de dollars).
Des renseignements sur l'harmonisation des dépenses du ministère des Finances Canada avec les dépenses et les activités du gouvernement du Canada se trouvent dans l'InfoBase du GC.
Financement
Cette section présente un aperçu du financement voté et législatif du Ministère par rapport à ses responsabilités essentielles et à ses services internes. Pour en savoir plus sur les autorisations de financement, consulter les budgets et dépenses du gouvernement du Canada.
Financement approuvé (législatif et voté) sur une période de six ans
Le graphique 1 résume le financement voté et législatif approuvé du Ministère de 2021-2022 à 2026-2027.
Analyse du financement voté et prévu par la loi sur une période de six ans
L'augmentation des dépenses réelles et prévues de 2021-2022 à 2026-2027 est principalement liée aux postes législatifs, qui comprennent les augmentations législatives et prévues du Transfert canadien en matière de santé, les arrangements fiscaux avec les programmes de paiements de transfert des provinces et des territoires et une augmentation des intérêts sur la dette non échue en raison de besoins d'emprunt plus élevés et de révisions des taux d'intérêt, comme le souligne l'analyse des tableaux 11 et 12.
Pour en savoir plus sur les dépenses votées et les dépenses législatives du ministère des Finances Canada, consultez les Comptes publics du Canada.
Faits saillants des états financiers
Les états financiers (non audités) du ministère des Finances Canada pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024 sont affichés sur le site ministériel.
Le tableau 13 : État condensé des résultats (audité ou non) pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024 (en dollars)
Le tableau 13 résume les charges et les revenus pour 2023-2024 qui ont une incidence sur le coût de fonctionnement avant le financement du gouvernement et les transferts.
Renseignements financiers |
Résultats réels 2023–2024 |
Résultats prévus 2023-2024 |
Différence (résultats réels moins résultats prévus) |
---|---|---|---|
Total des dépenses |
130 035 495 959 |
126 085 044 159 |
3 950 451 800 |
Total des revenus |
472 |
- |
472 |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts |
130 035 495 487 |
126 085 044 159 |
3 950 451 328 |
Les renseignements sur les résultats prévus pour 2023-2024 sont fournis dans l'État des résultats prospectifs et les notes de 2023-2024 du ministère des Finances Canada.
Le tableau 14 résume les charges et les revenus réels ayant une incidence sur le coût de fonctionnement avant le financement du gouvernement et les transferts.
Renseignements financiers |
Résultats réels 2023-2024 |
Résultats réels 2022-2023 |
Différence (2023-2024 moins 2022-2023) |
---|---|---|---|
Total des dépenses |
130 035 495 959 |
120 990 918 172 |
9 044 577 787 |
Total des revenus |
472 |
25 800 |
(25 328) |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts |
130 035 495 487 |
120 990 892 372 |
9 044 603 115 |
Le tableau 15 : État condensé de la situation financière (audité ou non) pour l'exercice se terminant le 31 mars 2024 (en dollars)
Le tableau 15 fournit un résumé des passifs (ce qu'il doit) et des actifs (ce qu'il possède) du Ministère, qui aident à déterminer sa capacité à mettre en œuvre des programmes et des services.
Renseignements financiers |
Exercice en cours (2023-2024) |
Exercice précédent (2022-2023) |
Différence (2023-2024 moins 2022-2023) |
---|---|---|---|
Total du passif net |
1 465 584 409 025 |
1 346 489 544 421 |
119 094 864 604 |
Total des actifs financiers nets |
312 838 731 627 |
281 617 083 427 |
31 221 648 200 |
Dette nette du Ministère |
(1 152 745 677 398) |
(1 064 872 460 994) |
(87 873 216 404) |
Total des actifs non financiers |
7 334 649 |
8 207 133 |
(872 484) |
Situation financière nette du Ministère |
(1 152 738 342 749) |
(1 064 864 253 861) |
(87 874 088 888) |
Ressources humaines
Cette section présente un aperçu des ressources humaines réelles et prévues du Ministère de 2021-2022 à 2026-2027.
Le tableau 16 : Ressources humaines réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes
Le tableau 16 présente un sommaire sur les ressources humaines, en équivalents à temps plein (ETP), pour les responsabilités essentielles du ministère des Finances et pour ses services internes au cours des trois précédents exercices.
Responsabilités essentielles et services internes |
ETP réels 2021-2022 |
ETP réels 2022-2023 |
ETP réels 2023-2024 |
---|---|---|---|
Politiques économique et budgétaire |
589 |
602 |
639 |
Services internes |
310 |
322 |
316 |
Total |
899 |
924 |
955 |
Analyse des ressources humaines des trois derniers exercices
L'utilisation accrue d'équivalents temps plein de 2021-2022 à 2023-2024 est principalement attribuable au financement reçu pour appuyer les travaux sur les grandes priorités du gouvernement dans des domaines tels que la politique fiscale, la politique du secteur financier et le développement économique.
Le tableau 17 : Sommaire de la planification des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services internes
Le tableau 17 présente des renseignements sur les ressources humaines, en équivalents à temps plein (ETP), pour chacune des responsabilités essentielles du ministère des Finances et pour ses services internes prévus au cours des trois prochains exercices. Les ressources humaines pour l'exercice en cours sont prévues en fonction du cumul de l'année.
Responsabilités essentielles et services internes |
ETP prévus 2024-2025 |
ETP prévus 2025-2026 |
ETP prévus 2026-2027 |
---|---|---|---|
Politiques économique et budgétaire |
671 |
668 |
665 |
Services internes |
251 |
250 |
250 |
Total |
922 |
918 |
915 |
Renseignements sur le ministère
Profil du ministère
Ministre de tutelle :
L'honorable François-Philippe Champagne, C.P., député
Administrateur général :
Chris Forbes, sous-ministre
Portefeuille ministériel :
ministre des Finances et du Revenu national
Instruments habilitants :
https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/organisation/lois-reglements/liste-lois-reglements.html
Année de constitution ou de création :
1867
Coordonnées du ministère
Adresse postale :
Ministère des Finances Canada
15e étage
90, rue Elgin
Ottawa (Ontario) K1A 0G5
Numéro de téléphone :
613-369-3710
Téléimprimeur (ATS ) :
613-995-1455
Numéro de télécopieur:
613-369-4065
Adresse courriel :
Site(s) Web :
Tableaux de renseignements supplémentaires
Les tableaux de renseignements supplémentaires ci-dessous se trouvent sur le site Web du ministère des Finances :
- Détails sur les programmes de paiements de transfert
- Analyse comparative entre les sexes Plus
- Réponse aux comités parlementaires et aux audits externes
Dépenses fiscales fédérales
Il est possible de recourir au système fiscal pour atteindre des objectifs de politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d'imposition, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût de ces mesures dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédérales. Ce rapport fournit aussi des renseignements détaillés sur les dépenses fiscales, dont des descriptions, des objectifs, des données historiques et des renvois aux programmes de dépenses fédérales connexes ainsi qu'aux évaluations et aux résultats de l'ACS Plus liés aux dépenses fiscales.
Définitions
Liste de termes
- analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) (gender-based analysis plus [GBA Plus])
- Outil analytique servant à soutenir l'élaboration de politiques, de programmes et d'autres initiatives et à évaluer les répercussions des politiques, des programmes et des initiatives sur divers ensembles de femmes, d'hommes et de personnes de diverses identités de genre. L'ACS Plus est un processus permettant de comprendre qui est touché par l'occasion ou l'enjeu évalué par l'initiative, d'établir comment l'initiative pourrait être adaptée pour répondre aux divers besoins des personnes les plus touchées ainsi que de déterminer et de réduire tout obstacle à l'accès ou au bénéfice de l'initiative. L'ACS Plus est une analyse intersectionnelle qui va au-delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre) pour tenir compte d'autres facteurs, comme l'âge, les handicaps, l'éducation, l'ethnicité, la situation économique, la géographie (y compris la ruralité), la langue, la race, la religion et l'orientation sexuelle.
- cadre ministériel des résultats (departmental results framework)
- Cadre qui établit un lien entre les responsabilités essentielles et les résultats ministériels ainsi que les indicateurs de résultat ministériel d’un ministère.
- cible (target)
- Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’un ministère, un programme ou une initiative prévoit d’atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.
- crédit (appropriation)
- Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.
- dépenses budgétaires (budgetary expenditures)
- Recettes et décaissements nets au titre de prêts, d'investissements et d'avances qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.
- dépenses législatives (statutory expenditures)
- Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.
- dépenses non budgétaires (non budgetary expenditures)
- Autorisations non budgétaires comprenant des opérations sur l'actif et le passif pour des prêts, des placements et des avances ou des comptes à fins déterminées, établis en vertu de lois particulières ou d'autorisations non législatives dans le budget des dépenses et ailleurs. Les opérations non budgétaires sont des dépenses et des rentrées liées aux créances du gouvernement envers des tiers et à ses obligations à l'égard de ces derniers. Les opérations non budgétaires incluent l'ensemble des opérations portant sur les prêts, les investissements et les avances de fonds; en comptant et en comptes débiteurs; en fonds publics reçus ou perçus à des fins admises; et tout autre actif et responsabilité. Les autres biens ou obligations, qui ne sont pas définis de façon précise dans les codes d'autorisations G à P, doivent être enregistrés sous un code R, qui est le code d'autorisation résiduel pour tous les autres biens et obligations.
- dépenses prévues (planned spending)
- En ce qui a trait aux plans ministériels et aux rapports sur les résultats ministériels, les dépenses prévues s’entendent des montants présentés dans le budget principal des dépenses. Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son Plan ministériel et son Rapport sur les résultats ministériels.
- dépenses votées (voted expenditures)
- Dépenses approuvées annuellement par le Parlement au moyen d’une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.
- entreprise autochtone (Indigenous business)
- Organisation qui, aux fins de l’Annexe E – Procédures obligatoires pour les marchés attribués aux entreprises autochtones de la Directive sur la gestion de l’approvisionnement ainsi que de l’engagement du gouvernement du Canada d’attribuer obligatoirement au moins 5 % de la valeur totale des marchés à des entreprises autochtones, correspond à la définition et aux exigences définies dans le Répertoire des entreprises autochtones.
- équivalent temps plein (full‑time equivalent)
- Mesure utilisée pour représenter une année‑personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, le nombre d’équivalents temps plein représente le rapport entre le nombre d’heures travaillées par une personne, divisé par le nombre d’heures normales prévues dans sa convention collective.
- indicateur de rendement (performance indicator)
- Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’un ministère, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.
- indicateur de résultat ministériel (departmental result indicator)
- Mesure quantitative des progrès réalisés par rapport à un résultat ministériel.
- initiative horizontale (horizontal initiative)
- Initiative dans le cadre de laquelle deux organisations fédérales ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.
- plan (plan)
- Exposé des choix stratégiques qui montre comment un ministère entend respecter ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous‑tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.
- Plan ministériel (Departmental Plan)
- Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires au cours d’une période de trois ans. Les Plans ministériels sont habituellement présentés au Parlement au printemps.
- priorité ministérielle (departmental priority)
- Plan ou projet qu’un ministère a choisi de cibler et dont il rendra compte au cours de la période de planification. Il s’agit de ce qui importe le plus ou ce qui doit être réalisé en premier pour obtenir les résultats ministériels attendus.
- priorités pangouvernementales (government-wide priorities)
- Aux fins du Rapport sur les résultats ministériels 2023-2024, les priorités pangouvernementales correspondent aux thèmes de haut niveau qui décrivent le programme du gouvernement dans le discours du Trône du 23 novembre 2021 : bâtir un présent et un avenir plus sains, faire croître la croissance d’une économie plus résiliente, mener une action climatique audacieuse, travailler plus fort pour rendre les collectivités sécuritaires, défendre la diversité et l’inclusion, avancer plus rapidement sur la voie de la réconciliation et lutter pour un monde plus sûr, plus juste et plus équitable.
- programme (program)
- Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein d’un ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de service.
- rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)
- Rapport qui présente les réalisations réelles d’un ministère par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le Plan ministériel correspondant.
- rendement (performance)
- Utilisation qu’un ministère a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que le ministère souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons ont été dégagées.
- répertoire des programmes (program inventory)
- Compilation de l’ensemble des programmes d’un ministère et description de la manière dont les ressources sont organisées pour contribuer aux responsabilités essentielles et aux résultats du ministère.
- responsabilité essentielle (core responsibility)
- Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.
- résultat (result)
- Conséquence attribuable en partie à un ministère, une politique, un programme ou une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’un ministère, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence du ministère.
- résultat ministériel (departmental result)
- Conséquence ou résultat qu’un ministère cherche à atteindre. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats des programmes.