Rapport sur les résultats ministériels de l'Agence de la santé publique du Canada 2018-2019 : Tableaux de renseignements supplémentaires

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Organisation : Agence de la santé publique du Canada
Date publiée : 2020
Table des matières
- Stratégie ministérielle de développement durable
- Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars ou plus
- Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (PAPACUN)
- Programme canadien de nutrition prénatale (PCNP)
- Stratégie canadienne sur le diabète (SCD)
- Plan d'action communautaire pour les enfants (PACE)
- Initiative du Plan d'action économique 2015 - la santé du cerveau
- Fonds pour la promotion de modes de vie sains (FPMVS)
- Fonds d'initiatives communautaires en matière de VIH et d'hépatite C (FIC)
- Stratégie d'innovation (SI)
- Centres de collaboration nationale en santé publique (CCNSP)
- Renforcement de la Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances (Fonds pour la réduction des méfaits)
- Analyse comparative entre les sexes plus
- Initiatives horizontales
- Réponse aux comités parlementaires et aux audits externes
Stratégie ministérielle de développement durable
1. Contexte de la Stratégie ministérielle de développement durable
La Stratégie fédérale de développement durable 2016-2019 (SFDD) :
- établit les priorités du gouvernement du Canada en matière de développement durable ;
- établit les objectifs et les cibles ; et
- indique les mesures à prendre à cet égard, comme l'exige la Loi fédérale sur le développement durable.
Conformément aux objectifs de la Loi qui visent à rendre le processus décisionnel en matière d'environnement plus transparent et plus responsable envers le Parlement, l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) appuie la production de rapports sur la mise en œuvre de la SFDD et de sa Stratégie ministérielle de développement durable, ou un document équivalent, au moyen des activités décrites dans le présent tableau de renseignements supplémentaires.
2. Le développement durable au sein de l'ASPC
La Stratégie ministérielle de développement durable de 2017 à 2020 de l'ASPC décrit les mesures prises par l'ASPC afin d'atteindre les trois des treize objectifs à long terme identifiés dans la SFDD suivants : des mesures efficaces pour lutter contre les changements climatiques, de l'eau potable propre et un gouvernement à faible émission de carbone. Ce rapport d'étape présente les résultats disponibles de l'ASPC associés aux mesures ministérielles connexes aux trois objectifs. Le rapport d'étape lie également la mesure prise par le ministère à la cible correspondante des objectifs de développement durable des Nations Unies appuyée par cette mesure.
3. Rendement du Ministère en fonction de l'objectif de la SFDD
Les tableaux suivants présentent des renseignements sur les résultats des mesures prises par le Ministère à l'appui des objectifs de la SFDD énoncés à la section 2.
Contexte de l'objectif de la SFDD : Mesure relative aux changements climatiques
Une économie à faible émission de carbone contribue à maintenir l'augmentation de la température mondiale bien en dessous de 2 degrés Celsius et à mener des efforts encore plus poussés pour limiter l'augmentation de la température à 1,5 degré Celsius.
Le programme sur les maladies infectieuses et les changements climatiques (PMICC) de l'ASPC contribue à la mise en place du Cadre pancanadien en matière de croissance propre et de changement climatique. Le programme vise à tenir compte de l'effet des changements climatiques sur la santé humaine en assurant et en améliorant l'accès aux données, l'éducation et la sensibilisation sur les maladies infectieuses. L'accent est mis sur la préparation des Canadiens aux maladies infectieuses liées à la variabilité climatique, qu'elles soient zoonotiques (maladies transmissibles par les animaux et les insectes aux humains), d'origine alimentaire ou hydrique, et leur protection face à ces maladies.
Cible de la SFDD | Mesure de contribution de la SFDD | Actions spécifiques du Ministère qui appuient la cible | Appui à une cible des objectifs de développement durable des Nations Unies | Points de départ, cibles et mesures de rendement pour les actions spécifiques du Ministère | Résultats atteints |
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D'ici 2030, réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) totales du Canada par rapport aux niveaux d'émissions de 2005. | Établir une base solide de recherche scientifique et d'analyse sur les changements climatiques. | Contribuer à la mise en place du Cadre pancanadien en matière de croissance propre et de changement climatique (plus précisément le sous-thème 4.3.1 - Protéger contre les risques pour la santé posés par les changements climatiques) par l'élaboration et la mise sur pied d'un nouveau programme sur les maladies infectieuses et les changements climatiques (PMICC), qui comprend un fonds de subventions et de contributions et qui réduit les risques associés aux maladies infectieuses liées à la variabilité climatique. | Cible des objectifs de développement durable des Nations Unies 13: (13.1, 13.2, 13.3) | Point de départ : Indicateurs à moyen terme - 3 à 5 ans (2020-2021 et au-delà). Indicateur de rendement : Nombre de partenariats et de collaborations avec des organisations, dont la nation métisse, sur les changements climatiques et les nouvelles maladies infectieuses. Nombre de systèmes et/ou d'outils nouveaux ou améliorés. Remarque : Les données de référence seront établies d'ici 2020-2021 et les tendances des données seront évaluées au fil du temps. Les cibles à fixer pour les indicateurs de rendement après l'établissement des données de référence. |
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Contexte de l'objectif de la SFDD : Eau potable
Tous les Canadiens ont accès à une eau potable saine et, en particulier, les défis importants auxquels les collectivités autochtones font face sont résolus.
Cible de la SFDD | Mesure de contribution de la SFDD | Actions spécifiques du Ministère qui appuient la cible | Appui à une cible des objectifs de développement durable des Nations Unies | Points de départ, cibles et mesures de rendement pour les actions spécifiques du Ministère | Résultats atteints |
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D'ici le 31 mars 2019, 60 % et, d'ici le 31 mars 2021, tous les avis à long terme concernant la qualité de l'eau potable touchant les systèmes de distribution d'eau potable des Premières Nations qui bénéficient du soutien financier des Services aux Autochtones Canada doivent avoir été résolus. | Utiliser des règlements pour garantir l'accès à l'eau potable. | Appliquer le « Règlement sur l'eau potable à bord des trains, bâtiments, aéronefs et autocars » (Règlement sur l'eau potable), y compris effectuer des inspections et des évaluations à bord des avions, des trains, des bateaux de croisières, des traversiers et des autobus internationaux et interprovinciaux afin de protéger la santé et la sécurité des voyageurs et de s'assurer que les manquements graves seront corrigés rapidement. Cette mesure correspond à l'objectif général de la SFDD en matière d'eau potable pour tous les Canadiens, et elle n'est pas liée précisément à l'eau potable des Premières Nations. |
Cible des objectifs de développement durable des Nations Unies 3 : (3.9) | Point de départ : 88 % des opérateurs de transport des passagers inspectés ont respecté les exigences en matière de santé publique en 2013-2014. Cible / Indicateur de rendement : Pourcentage des opérateurs de transports des passagers inspectés qui satisfont aux exigences de santé publique. |
94 % des opérateurs de transport des passagers inspectés ont respecté les exigences en matière de santé publique au cours de l'exercice 2018-2019. |
Contexte de l'objectif de la SFDD : Un gouvernement à faible émission de carbone
Le gouvernement du Canada prêche par l'exemple en réduisant les émissions de carbone de ses opérations.
Cible de la SFDD | Mesure de contribution de la SFDD | Actions spécifiques du Ministère qui appuient la cible | Appui à une cible des objectifs de développement durable des Nations Unies | Points de départ, cibles et mesures de rendement pour les actions spécifiques du Ministère | Résultats atteints |
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Réduire les émissions de GES des immeubles et des parcs automobiles du gouvernement fédéral de 40 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici à 2030, avec l'ambition d'atteindre cette cible d'ici 2025. | Améliorer l'utilisation de l'énergie et l'efficacité énergétique de nos immeubles et nos opérations | Adopter des approches et des activités qui réduisent la consommation énergétique de Santé Canada (SC) et de l'ASPC, lorsque possible sur le plan opérationnel, et améliorer la performance environnementale globale des bâtiments appartenant au Ministère. L'objectif est que les bâtiments « écologiques » nécessitent moins d'énergie pour fonctionner, réduisent les émissions et les polluants, conservent l'eau, génèrent moins de déchets solides et les coûts liés à leur fonctionnement et à leurs travaux d'entretien s'en voient réduits. | Indicateur de rendement : Tous les projets de réaménagement, d'améliorations et de grands investissements des bâtiments existants dont le Ministère a la garde ainsi que les nouveaux projets de construction auront atteint un niveau de performance environnementale élevé reconnu par l'industrie. Indicateur de rendement : D'ici le 31 mars 2019, les ententes de rendement des gestionnaires des biens immobiliers et des chefs fonctionnels chargés des projets de construction, de location ou d'exploitation dans des bâtiments existants comporteront des clauses portant sur les facteurs environnementaux. D'ici le 31 mars 2019, l'ASPC aura réduit les émissions de GES des installations de 5 % comparativement à la valeur de référence de 2013-2014 et elle présentera les données suivantes :
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Atteints : Tous les aménagements, les réfections, les investissements majeurs et les nouveaux projets de construction de tous les immeubles ont atteint un niveau de rendement environnemental élevé reconnu par l'industrie. Atteints : Les ententes de rendement des gestionnaires des biens immobiliers et des chefs fonctionnels chargés des projets de construction, de location ou d'exploitation dans des bâtiments existants comportent des clauses portant sur les facteurs environnementaux. Atteints : En 2013-2014, les émissions de GES des installations de l'ASPC étaient de 9 170 kt CO2 éq. D'ici le 31 mars 2019, l'ASPC a réduit les émissions de GES des installations de 9% comparativement à la valeur de référence de 2013-2014 et elle présente les données suivantes :
Remarque : En 2018-2019, SC et l'ASPC ont géré conjointement les bâtiments dont le Ministère a la garde. En 2019-2020, l'ASPC commencera à utiliser systématiquement la technologie RETscreen pour analyser les données, pour prévoir les possibilités de réduction des émissions de GES et pour planifier des stratégies de réduction efficaces. |
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Moderniser notre parc de véhicules |
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Point de départ : En 2005-2006, les émissions de GES de SC et de l'ASPC étaient de 3,06 kt CO2 éq. D'ici le 31 mars 2019, SC et l'ASPC réduiront les émissions de GES du parc de véhicules de 42 % comparativement à la valeur de référence de 2005-2006 et ils présenteront les données suivantes :
Remarque : SC gère l'ensemble du parc de véhicules dans le cadre de l'accord du Partenariat de services partagés; la cible pour cet indicateur de rendement sera déclarée par SC. Indicateur de rendement : D'ici le 31 mars 2019, une étude de faisabilité sur le déploiement de bornes de recharge de véhicules électriques à proximité des bâtiments appartenant à l'ASPC sera réalisée. |
Retard sur l'échéancier : En 2018-2019, les émissions de GES du parc de véhicules étaient de 2,17 kt CO2 éq, avec une consommation globale de carburant de 936 288 litres équivalents d'essence (Le). Il s'agit d'une réduction de 28 % par rapport à la base de référence de 2005-2006, ce qui indique des progrès par rapport à l'objectif de réduction de 40 % du gouvernement du Canada d'ici 2030. Remarque : Les résultats sur le rendement de 2018-2019 pour cet indicateur comprennent des véhicules de Santé Canada, de l'ancienne Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) de Santé Canada qui a été transférée de manière permanente à Services aux Autochtones Canada, ainsi que de l'ASPC. Une étude de faisabilité sur le déploiement de bornes de recharge de véhicules électriques à proximité des bâtiments appartenant à l'ASPC a été réalisée. Les recommandations découlant de cette étude seront évaluées en 2019-2020. |
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Soutenir la transition vers une économie à faible émission de carbone grâce aux pratiques d'achat écologiques. | Favoriser la durabilité de l'environnement en intégrant des facteurs de performance environnementale au processus d'approvisionnement ministériel, notamment la planification, l'achat, l'utilisation et l'élimination, et en s'assurant de donner la formation nécessaire et de sensibiliser afin de soutenir l'approvisionnement écologique. | Cible des objectifs de développement durable des Nations Unies 12 : (12.7) | Indicateur de rendement : D'ici le 31 mars 2019, tous les spécialistes de l'approvisionnement et de la gestion du matériel auront suivi le cours sur l'approvisionnement écologique de l'École de la fonction publique du Canada ou un cours équivalent, ou l'auront ajouté à leur plan d'apprentissage afin de le suivre au cours de l'année. Indicateur de rendement : D'ici le 31 mars 2019, toutes les évaluations du rendement des gestionnaires de l'approvisionnement et de la gestion du matériel continueront de comprendre une discussion au sein de leurs ententes de rendement 2018-2019 sur la façon dont ils ont appuyé les pratiques d'approvisionnement écologique du Ministère et comment ils y ont contribué. Indicateur de rendement : D'ici le 31 mars 2019, 80 % des achats de fournitures de bureau continueront de comprendre des critères visant à réduire les répercussions environnementales liées à la production, l'acquisition, l'utilisation et l'élimination de ces fournitures. Indicateur de rendement : D'ici le 31 mars 2019, 92 % des achats de matériel de technologie de l'information (TI) continueront de comprendre des critères visant à réduire les répercussions environnementales liées à la production, l'acquisition, l'utilisation et l'élimination de ce matériel. Remarque : Cet exercice est mené avec Services partagés Canada à titre de responsable des achats des TI. |
Atteints : Le 31 mars 2019, tous les spécialistes de l'approvisionnement et de la gestion du matériel avaient suivi le cours sur l'approvisionnement écologique de l'École de la fonction publique du Canada ou l'avaient ajouté à leur plan d'apprentissage afin de le suivre au cours de l'année. Atteints : Le 31 mars 2019, toutes les évaluations du rendement des gestionnaires de l'approvisionnement et de la gestion du matériel comprenaient une discussion sur la façon dont ils appuyaient les pratiques d'approvisionnement écologique du Ministère et comment ils y contribuaient. Atteints : Le 31 mars 2019, 80 % des achats de fournitures de bureau comprenaient des critères visant à réduire les répercussions environnementales liées à la production, l'acquisition, l'utilisation et l'élimination de ces fournitures. Atteints : Le 31 mars 2019, 97 % des achats de matériel de TI comprenaient des critères visant à réduire les répercussions environnementales liées à la production, l'acquisition, l'utilisation et l'élimination de ces fournitures. |
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Promouvoir des pratiques de transports durables | Encourager et faciliter l'utilisation des pratiques de travail écoresponsables. | Cible des objectifs de développement durable des Nations Unies 13 : (13.2) | Indicateur de rendement : D'ici le 31 mars 2019, quatre activités de communication/sensibilisation sur les activités écologiques en milieu de travail, y compris les pratiques de transport, auront été entreprises. |
Atteints : En 2018-2019, les messages et les communications dans les médias sociaux à propos des pratiques de travail et des évènements écoresponsables ont été transmis aux employés par courrier électronique provenant du champion du développement durable (DD), ainsi que par l'entremise des Nouvelles diffusées et de la communauté de pratiques sur les activités écologiques en milieu de travail de l'Agence (c.-à-d. l'Équipe verte) sur GCconnex. Par exemple, par le biais de 21 billets de blogue, l'Équipe verte a partagé ses connaissances et encouragé la discussion sur une gamme de sujets : freiner la pollution plastique; conserver la consommation d'énergie durant une vague de chaleur; et la consultation publique d'ECCC : Direction : zéro déchet de plastique au Canada. |
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Comprendre les impacts des changements climatiques et renforcer la résilience | Examiner les biens (bâtiments, parc de véhicules, etc.) pour s'assurer que les sources d'émissions de GES sont répertoriées et que tout impact sur les changements climatiques est quantifié. | Cible des objectifs de développement durable des Nations Unies 13 : (13.2) | Indicateur de rendement : Les biens (bâtiments, et parc de véhicules) continueront d'être examinés sur une base régulière pour s'assurer que les sources d'émissions de GES sont suivies et que les impacts sur les changements climatiques sont quantifiés. En 2018-2019, l'accent sera principalement mis sur la définition des paramètres pour les mesures (en plus des bâtiments et du parc de véhicules) réalisée conjointement avec les ministères fédéraux pour permettre la comparabilité. |
Atteints : Les biens (bâtiments, et parc de véhicules) continuent d'être examinés sur une base régulière afin de s'assurer que les sources d'émissions de GES sont suivies et que les impacts sur les changements climatiques sont quantifiés. |
Autres activités et initiatives ministérielles | Appui à une cible des objectifs de développement durable des Nations Unies | Points de départ, cibles et mesures de rendement | Résultats atteints |
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En 2012, Santé Canada et l'ASPC ont créé le Partenariat sur les services partagés du portefeuille de la Santé qui permet à l'ASPC de déléguer les fonctions liées à l'écologisation des activités du gouvernement à Santé Canada. En vertu de ce Partenariat, Santé Canada et l'ASPC ont établi conjointement une norme de gestion du parc de véhicules qui comprend des achats écologiques et des exigences opérationnelles écologiques. Les cibles de réduction des émissions du parc de véhicules sont décrites dans le tableau ci-dessus (veuillez consulter la mesure de contribution « Moderniser notre parc de véhicules »). |
Veuillez consulter la mesure de contribution « Moderniser notre parc de véhicules » pour connaître les points de départ, les cibles, les indicateurs de rendement et les résultats atteints. | Veuillez consulter la mesure de contribution « Moderniser notre parc de véhicules » pour connaître les points de départ, les cibles, les indicateurs de rendement et les résultats atteints. SC et l'ASPC continueront de collaborer sur la norme de gestion du parc de véhicules établie conjointement dans le cadre du Partenariat sur les services partagés du portefeuille de la Santé. SC a également désigné un gestionnaire du parc automobile national pour aider à la fois le Ministère et l'ASPC à gérer les parcs de manière écoresponsable et à élaborer des stratégies de réduction des émissions de GES. |
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Dans le cadre du Partenariat sur les services partagés, l'ASPC continuera d'effectuer des vérifications annuelles de l'eau potable afin de trouver les occasions d'améliorer les pratiques de gestion des eaux. | Cible des objectifs de développement durable des Nations Unies 6 | Effectuer une vérification annuelle de l'eau potable pour chaque laboratoire dont le Ministère a la garde (trois) d'ici le 31 mars 2019. | Le Ministère a entrepris des analyses mensuelles de l'eau potable dans les trois laboratoires dont le Ministère a la garde, et ce, avant le 31 mars 2019 L'ASPC continue d'effectuer des vérifications annuelles de l'eau potable ainsi que des examens internes de l'utilisation de l'eau dans ses laboratoires dont le Ministère a la garde. L'ASPC continue également d'étudier et de mettre en œuvre des moyens pour réduire cette utilisation. |
Dans le cadre du Partenariat sur les services partagés, la collecte, le détournement et l'élimination des déchets dans les bâtiments appartenant à l'ASPC continueront d'être gérés de manière écoresponsable. Il s'agit d'une activité continue. | S.O. Il s'agit d'activités établies qui s'inscrivent dans le cycle de vie de l'entretien des immeubles. Aucun progrès de l'application n'est à signaler, car celles-ci sont déjà en place. |
S.O. Il s'agit d'activités établies qui s'inscrivent dans le cycle de vie de l'entretien des immeubles. Aucun progrès de l'application n'est à signaler, car celles-ci sont déjà en place. L'ASPC continue de gérer les déchets solides de manière écoresponsable. |
4. Rapport sur l'intégration du développement durable
Rapport sur l'Évaluation environnementale stratégique
Au cours du cycle de production des rapports de 2017-2018, l'ASPC a pris en considération les effets sur l'environnement des propositions assujetties à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes (la Directive du Cabinet), dans le cadre de ses processus décisionnels.
L'ASPC a appliqué le processus d'évaluation environnementale stratégique (EES) à toutes les propositions menées par l'ASPC qui devaient faire l'objet d'analyses préliminaires conformément à la Directive du Cabinet : six présentations au Conseil du Trésor, six mémoires au Cabinet et sept autres propositions stratégiques. Il a été constaté que deux propositions menées par l'ASPC pourraient contribuer directement de façon positive à l'objectif de la SFDD 2016-2019 : mesure efficace pour lutter contre les changements climatiques. L'une des propositions menées par l'ASPC a également été identifiée comme pouvant contribuer indirectement de façon positive à l'objectif de la SFDD sur l'eau potable. L'ASPC n'a ni réalisé d'initiatives nécessitant une EES détaillée ni publié de déclaration publique liée à ce sujet.
En 2018-2019, l'ASPC a continué à renforcer la conformité de l'Agence à la Directive du Cabinet. À l'exception de deux propositions réalisées rapidement, l'ASPC a mis en œuvre l'intégration précoce des répercussions possibles sur l'environnement dans les propositions menées par l'ASPC assujetties à la Directive du Cabinet.
En date du mois d'octobre 2018, l'ASPC a également mis en œuvre une nouvelle exigence du Secrétariat du Conseil du Trésor, la Liste de contrôle obligatoire : Considérations relatives aux effets environnementaux importants, à propos des présentations au Conseil du trésor menées par l'ASPC. La Liste de contrôle obligatoire doit désormais accompagner l'analyse préliminaire de l'EES de l'ASPC à titre de document complémentaire.
Intégration du développement durable
Le champion du DD de l'ASPC et le Bureau du développement durable (BDD) mènent des activités de sensibilisation auprès de la haute direction et des employés dans le but de faire progresser les engagements en matière de développement durable, de soutenir la conformité à la Directive du Cabinet, d'améliorer les connaissances et de renforcer les capacités à l'égard de l'application des principes de développement durable dans l'élaboration des politiques et des programmes ainsi que dans les processus de planification. De façon plus générale, au niveau des entreprises, le champion du DD et le BDD communiquent à propos du développement durable et en font la promotion au sein de l'ASPC. Ils font également progresser l'intégration des facteurs environnementaux, économiques et sociaux, tout en intégrant les engagements de la SFDD et de la SMDD dans les politiques, les programmes et les plans de l'ASPC.
L'ASPC continue d'appuyer les initiatives de milieux de travail durables existantes et les pratiques de travail écoresponsables. Simultanément, l'ASPC a joué un rôle de chef de file en lançant de nouvelles initiatives de milieux de travail durables : la communauté de pratiques sur les activités écologiques en milieu de travail - l'Équipe verte de l'ASPC - constitue la tribune utilisée par les employés pour échanger des idées ainsi que pour discuter et collaborer relativement à des activités, à des pratiques exemplaires et à des initiatives qui encouragent un milieu de travail plus écologique et assurent la mise en place de mesures durables dans le milieu de travail.
En 2018-2019, l'ASPC a continué à appuyer l'échange de connaissances concernant la recherche sur le DD. Les séries de séminaires internes de l'Agence comprenaient des présentations sur Une seule santé et les Premières Nations ainsi que les risques pour la santé environnementale et publique. L'ASPC a publié en ligne des articles de revues scientifiques sur la santé, les changements climatiques et les questions liées au DD (le Relevé des maladies transmissibles au Canada et Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada : Recherche, politiques et pratiques).
Renseignements sur les programmes de paiements de transfert de 5 millions de dollars ou plus
Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (PAPACUN)
Renseignements généraux
Nom du programme de paiements de transfert : Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (voté)
Date de mise en œuvre : 1995-1996
Date d'échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Crédits alloués annuellement dans le Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2016-2017
Lien au Répertoire des programmes du Ministère : Promotion de la santé
Description
Objectif(s) : Donner aux enfants autochtones d'âge préscolaire vivant dans des milieux urbains et nordiques le goût d'apprendre, les encourager à avoir une bonne estime de soi et leur offrir la possibilité de s'épanouir pleinement comme jeunes citoyens.
Pourquoi ce programme de paiements de transfert (PPT) est nécessaire : Les enfants autochtones courent un risque plus élevé de présenter de faibles résultats en ce qui concerne leur développement et leur santé comparativement aux enfants non autochtones. D'importants éléments de preuve appuient le rôle atténuant des programmes communautaires de développement de la petite enfance dans la vie des enfants qui font face à des risques semblables.
Méthode(s) d'intervention : Les projets financés doivent intégrer les six éléments de programmes essentiels (la promotion de la santé, la nutrition, l'éducation, les cultures et les langues autochtones, la participation des parents et le soutien social) dans leur conception de programmes. Dans le contexte de cette uniformité pancanadienne, des centres sont localement adaptés aux besoins et aux actifs de leurs collectivités.
Contributions remboursables : Non.
Résultats atteints
En 2017-2018, l'exercice pour lequel les résultats les plus récents sont disponibles, le PAPACUN a fourni des services à plus de 4 000 enfants autochtones ainsi qu'à leur famille dans 134 centres répartis dans 117 communautés à travers le Canada. Voici certains des résultats principaux :
- Le PAPACUN a réussi à joindre sa population cible : 82 % des enfants inscrits étaient âgés de trois à cinq ans.
- Les sites du PAPACUN font progresser plusieurs des priorités de l'ASPC en matière de santé publique, y compris la promotion de la santé mentale (81 % des sites), une alimentation et un poids sains (98 % des sites), la prévention des blessures (94 % des sites) et la santé et le développement de l'enfant (98 % des sites).
- La viabilité du PAPACUN a été démontrée grâce à la mise à profit de collaborations. En général, 80 % des sites du PAPACUN ont collaboré avec plus de trois types de partenaires différents, principalement des organismes de santé (81 % des sites), des centres de services à la petite enfance (81 % des sites) et des organisations autochtones (67 % des sites).
Le PAPACUN a contribué à enrichir les connaissances et les compétences des parents et des fournisseurs de soins, ce qui a permis d'appuyer la santé des mères, des enfants et des familles. Grâce au programme, en 2015 :
- 68 % des parents et des fournisseurs de soins ont déclaré que leurs compétences parentales se sont améliorées ;
- 84 % des parents et des fournisseurs de soins ont déclaré que la santé et le bien-être de leur enfant se sont améliorés ;
- 76 % des parents et des fournisseurs de soins ont déclaré en savoir davantage sur la façon d'assurer la bonne santé de leur enfant ;
- 71 % des parents et des fournisseurs de soins ont déclaré que leur enfant a davantage pris conscience des cultures autochtones ;
- 89 % des parents et des fournisseurs de soins ont déclaré que leur enfant est plus à même de mieux s'exprimer ;
- 79 % des parents et des fournisseurs de soins ont déclaré avoir une meilleure relation avec leur enfant grâce au PAPACUN.
De plus, le PAPACUN a constaté que les parents et les fournisseurs de soins sont mobilisés et soutenus en tant que principaux enseignants et fournisseurs de soins pour leurs enfants. Grâce au programme :
- 87 % des répondants à l'enquête ont déclaré faire plus d'activités avec leur enfant afin de lui permettre d'apprendre ;
- 71 % des répondants ont déclaré préparer des collations et des repas plus sains pour leur famille ;
- 81 % des répondants ont déclaré prendre le temps de lire à leur enfant plus souvent ;
- 61 % des répondants ont déclaré que leur famille prend part à davantage d'activités traditionnelles et autochtones.
L'information tirée de l'enquête indique que le programme a une incidence positive non seulement sur la santé et le bien-être des enfants qui y participent, mais également sur leur famille.
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Achevé : Audit de la gestion des subventions et contributions à l'Agence de la santé publique du Canada (2018-2019)
Sommaire des conclusions :
La vérification a conclu que les processus de conception, de planification et de mise en œuvre des programmes ainsi que la surveillance des bénéficiaires étaient efficaces. Des possibilités d'amélioration ont été soulevées, y compris l'amélioration de la détermination et de la surveillance des risques de programme, le renforcement des contrôles pour gérer les montants recouvrables et l'amélioration des pratiques de gestion du changement liées au système de gestion des subventions et contributions.
Prévu : S.O.
Résultats d'évaluations achevés en 2018-2019
Dernière évaluation achevé : Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques de 2011-2012 à 2015-2016 (2016-2017)
Sommaire des conclusions :
L'évaluation a fait ressortir les avantages économiques qui découlent des investissements dans les programmes de développement de la petite enfance (DPE), avec un retour sur l'investissement pouvant atteindre 17 $ pour chaque dollar dépensé. Le PAPACUN a permis aux enfants inscrits, y compris ceux ayant des besoins particuliers, de tirer des avantages accrus au chapitre du développement et des avantages à long terme de leur exposition aux cultures et aux langues autochtones. L'évaluation a également conclu qu'il était possible de renforcer les efforts de collaboration et de définir clairement les rôles. Elle a également conclu que le programme devrait continuer d'appuyer la formation, surtout celle sur les besoins particuliers, et le financement du transport. Pour répondre à l'évaluation, l'ASPC s'est engagée à clarifier les rôles et les responsabilités et à partager cette information avec les sites des projets, ainsi qu'attribuer des fonds pour le transport et la formation sur les besoins particuliers.
Prévu : Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (2021-2022)
Mobilisation des demandeurs et des bénéficiaires en 2018-2019
Les bénéficiaires sont mobilisés dans le cadre de processus de sollicitation ciblée. Les bénéficiaires financés doivent offrir des programmes de développement de la petite enfance exhaustifs et appropriés du point de vue culturel, qui sont conçus et supervisés à l'échelle locale et destinés aux enfants autochtones d'âge préscolaire et à leurs familles. Ces programmes favorisent également le développement et l'échange des connaissances à l'échelle communautaire, provinciale, territoriale et nationale grâce à divers types de formation et réunions. Nous avons également un Conseil national du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones, lequel est représenté par 13 fournisseurs de services du PAPACUN de chaque province et de chaque territoire du Canada. Ces derniers sont nommés par leurs comités régionaux afin de formuler des conseils et des directives.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2016-2017 |
Dépenses réelles 2017-2018 |
Dépenses prévues 2018-2019 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2018-2019 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2018-2019 |
Écart (dépenses réelles en 2018-2019 moins dépenses prévues en 2018 2019) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des contributions | 32 479 550 | 44 118 458 | 32 134 000 | 37 974 399 | 35 107 539 | 2 973 539 |
Total des autres types de paiements de transfert | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des subventions | 32 479 550 | 44 118 458 | 32 134 000 | 37 974 399 | 35 107 539 | 2 973 539 |
Explications sur les écarts | L'écart entre les montants réels et les dépenses prévues était principalement attribuable au financement reçu afin de soutenir le cadre d'éducation préscolaire et de garde des jeunes enfants autochtones. |
Programme canadien de nutrition prénatale (PCNP)
Renseignements généraux
Nom du programme de paiements de transfert : Programme canadien de nutrition prénatale (voté)
Date de mise en œuvre : 1994-1995
Date d'échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Crédits alloués annuellement dans le Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2017-2018
Lien au Répertoire des programmes du Ministère : Promotion de la santé
Description
Objectif(s) : Atténuer les inégalités en santé chez les femmes enceintes et les nourrissons, améliorer la santé maternelle et infantile, augmenter les taux de poids santé à la naissance, ainsi que promouvoir et appuyer l'allaitement. Le PPT cherche également à promouvoir la création de partenariats au sein des collectivités et à renforcer la capacité des collectivités d'augmenter le soutien aux femmes enceintes vulnérables et aux nouvelles mamans.
Pourquoi ce PPT est nécessaire : Les faits montrent que la nutrition maternelle, de même que le niveau de soutien social et affectif fourni à une mère et à son enfant, peuvent avoir une incidence sur la santé prénatale et du nourrisson, ainsi que sur le fonctionnement physique, cognitif et affectif à long terme chez l'adulte. Ce programme sensibilise les intervenants à l'égard d'une intervention uniforme fondée sur des données probantes en vue de répondre aux besoins des enfants et des familles vulnérables à l'échelle locale et nationale, et leur procure une aide à cet égard. Il favorise également le développement et l'échange des connaissances sur les pratiques de santé publique prometteuses relatives à la santé de la mère et de l'enfant pour les familles vulnérables, les organismes communautaires et les praticiens.
Méthode(s) d'intervention : Les services offerts dans l'ensemble du pays comprennent le counseling en matière de nutrition, la fourniture de vitamines prénatales, d'aliments et de coupons alimentaires, les cours sur le rôle parental, le soutien social, l'éducation sur la santé prénatale, les soins du nourrisson, le développement de l'enfant et les modes de vie sains.
Cotisations remboursables : Non.
Résultats atteints
En 2017-2018, le PCNP a offert des programmes à plus de 47 000 participants, dont des femmes enceintes, des femmes venant tout juste d'accoucher, des parents et des fournisseurs de soins.
Selon les données recueillies en 2015, le PCNP a contribué à renforcer les connaissances et les compétences des participants au programme afin de favoriser la santé des mères, des enfants et des familles. Par exemple, grâce au programme :
- 86 % des répondantes à l'enquête ont déclaré mieux comprendre les effets de la consommation d'alcool pendant la grossesse sur leur bébé ;
- 83 % des répondantes ont déclaré être plus à même de gérer le stress ;
- 85 % des répondantes ont déclaré faire des choix alimentaires plus sains ;
- 92 % des répondantes ont déclaré en savoir davantage sur l'importance de l'allaitement ;
- 89 % des répondantes ont déclaré avoir commencé à allaiter. Ceci est d'une importance particulière, puisque les participantes du PCNP sont susceptibles d'être touchées par des facteurs de risque connus comme diminuant le taux d'allaitement.
De plus, la viabilité du PCNP a été démontrée grâce au développement de collaborations et de la mise à profit de sources de financement. Par exemple :
- 89 % des projets ont collaboré avec plus de trois types de partenaires différents en 2017-2018 ;
- 64 % des projets ont été en mesure de tirer parti de fonds provenant d'autres sources telles que les gouvernements provinciaux, territoriaux, régionaux ou municipaux en 2015-2016.
Au fil des années, ces chiffres sont demeurés constants. En 2017-2018, le PCNP a collaboré plus fréquemment avec des organismes de santé comme des bureaux de santé publique, des centres et des cliniques de santé communautaire, des centres de ressources pour les familles, des centres de services à la petite enfance, des garderies et des organismes communautaires.
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Achevé : S.O.
Prévu : Audit de surveillance (2019-2020)Résultats d'évaluations achevés en 2018-2019
Dernière évaluation achevé : Programme d'action communautaire pour les enfants, du Programme canadien de nutrition prénatale et des activités connexes 2010-2011 à 2014-2015 (2015-2016)
Sommaire des conclusions :
En ce qui concerne les organismes financés par le Programme d'action communautaire pour les enfants et le PCNP, l'évaluation a conclu que les partenariats communautaires ont permis d'améliorer l'exécution des programmes. Ce faisant, les participants ont davantage accès aux réseaux locaux de santé et de services sociaux. Les investissements consacrés à la santé maternelle et infantile se sont traduits par des partenariats multisectoriels et pluri gouvernementaux qui, en retour, ont facilité la conception et la présentation de plusieurs activités utiles au chapitre du développement et de l'échange de connaissances. Un éventail de produits de connaissances a été mis au point ; l'évaluation a toutefois recommandé de donner un caractère officiel à un plan stratégique sur le développement et l'échange de connaissances et de le mettre en œuvre afin de garantir que les ressources de l'ASPC sont complémentaires et utilisées de façon optimale. L'évaluation a également conclu que le financement offert grâce au PACE et au PCNP a aidé les organismes à avoir des répercussions positives sur la santé à court terme et le bien-être des participants et de leur famille. On a toutefois constaté que la composition des organismes financés dans le cadre du PACE et du PCNP est stable depuis une vingtaine d'années et qu'il se peut que la portée des programmes comporte des lacunes (distribution géographique, listes d'attente, etc.). Il se pourrait que l'on procède à d'autres analyses d'une variété de sources de données afin d'explorer les lacunes et de tirer pleinement parti de la portée des programmes. Le Programme s'est engagé à élaborer un plan de développement et d'échange de connaissances, une analyse de la conjoncture, une cartographie SIG et la collecte de données démographiques sur les participants.
Prévu : Les programmes pour enfants (le PACE, le PCNP et le TSAF) (2020-2021)
Mobilisation des demandeurs et des bénéficiaires en 2018-2019
Les bénéficiaires sont mobilisés dans le cadre de processus de sollicitation ciblée. Les bénéficiaires financés doivent offrir des programmes de développement de la petite enfance exhaustifs et appropriés du point de vue culturel, qui sont conçus et supervisés à l'échelle locale et destinés aux femmes enceintes, aux nouvelles mères, à leurs enfants et aux familles qui vivent dans des situations à risque à travers le Canada.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2016-2017 |
Dépenses réelles 2017-2018 |
Dépenses prévues 2018-2019 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2018-2019 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2018-2019 |
Écart (dépenses réelles en 2018-2019 moins dépenses prévues en 2018 2019) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des contributions | 25 593 868 | 26 209 733 | 27 189 000 | 26 363 307 | 26 214 057 | (974 943) |
Total des autres types de paiements de transfert | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des subventions | 25 593 868 | 26 209 733 | 27 189 000 | 26 363 307 | 26 214 057 | (974 943) |
Explications sur les écarts | S.O. |
Stratégie canadienne sur le diabète (SCD)
Renseignements généraux
Nom du programme de paiements de transfert : Stratégie canadienne sur le diabète (voté)
Date de mise en œuvre : 2005-2006
Date d'échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Crédits alloués annuellement dans le Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2009-2010
Lien au Répertoire des programmes du Ministère : Prévention des maladies chroniques
Description
Objectif(s) : Promouvoir les partenariats multisectoriels et les approches innovatrices axées sur la promotion d'une vie saine et active, contribuant ainsi à réduire le risque de développer le diabète et d'autres maladies chroniques.
Pourquoi ce PPT est nécessaire : Chaque année, près de 200 000 Canadiens reçoivent un diagnostic de diabète, et environ 90 % sont des cas de diabète de type 2. À l'heure actuelle, environ trois millions de Canadiens vivent avec un diabète diagnostiqué. En raison de la croissance et du vieillissement de la population canadienne, le nombre de personnes atteintes de diabète au Canada devrait continuer d'augmenter au cours des années à venir.
Méthode(s) d'intervention : Le PPT appuie le leadership fédéral en favorisant des partenariats multisectoriels entre les gouvernements, les organisations non gouvernementales, ainsi que le secteur privé afin de veiller à ce que les ressources soient déployées le plus efficacement possible.
Contributions remboursables : Non.
Résultats atteints
Depuis son lancement en 2013, le programme Partenariats plurisectoriels pour promouvoir les modes de vie sains et prévenir les maladies chroniques de l'ASPC a investi 112 millions de dollars et a tiré parti de 92 millions de dollars en financement non gouvernemental pour appuyer les initiatives qui favorisent la saine alimentation, l'activité physique et le mieux-être ainsi que pour traiter les facteurs de risque communs qui sous-tendent les maladies chroniques importantes, y compris le diabète. La Stratégie canadienne de diabète (SCD) compte parmi plusieurs fonds qui appuient cette approche. Elle comprend les trois exemples suivants :
Jouer pour la prévention
Le projet a pour but d'utiliser l'approche fondée sur des activités d'autonomisation des jeunes de Right to Play pour répondre aux besoins en matière de prévention du diabète des populations autochtones des Premières Nations, des Inuits et des Métis vivant dans des communautés urbaines, en mettant l'accent sur l'information et la sensibilisation pour promouvoir des modes de vie sains ; en renforçant les compétences en leadership chez les jeunes Autochtones ; en fournissant des outils et des ressources appropriés sur le plan culturel ; et en favorisant le développement et la durabilité des collectivités. Des mentors communautaires formés planifient et dirigent des activités qui ont permis, au cours des trois dernières années, à environ 4 300 enfants et jeunes (âgés de 6 à 21 ans) issus de 15 centres urbains de l'Ontario, de la Colombie-Britannique, de l'Alberta et du Manitoba d'adopter un mode de vie sain et actif. Ce projet a permis de former les jeunes sur la prévention du diabète et des ressources et outils adaptés à la culture ont été créés.
Préparons la réussite de nos enfants (BOKS)
Boks, un programme qui a su prouver son efficacité dans de nombreuses régions, est un programme d'activité physique offert avant l'école pour les enfants du primaire qui a pour but d'améliorer leur santé physique, nutritionnelle et mentale ainsi que leur confiance en soi et leur bien-être. Depuis le début du projet, 1 211 écoles dans l'ensemble des provinces et des territoires ont participé activement à Boks et plus de 55 000 enfants ont suivi le programme de 12 semaines donné par des bénévoles formés. Le projet a permis d'améliorer la santé générale des participants par l'activité physique et de préparer ceux-ci s'investir davantage dans leur éducation au quotidien. Des ressources bilingues ont également été créées.
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Achevé : S.O.
Prévu : Audit et vérification mixtes des Partenariats plurisectoriels (2019-2020); Audit de surveillance (2019-2020)
Résultats d'évaluations achevés en 2018-2019
Dernière évaluation achevé : Activités de prévention des maladies chroniques de l'Agence de la santé publique du Canada 2009-2010 à 2014-2015 (2014-2015).
Sommaire des conclusions :
En général, l'évaluation a permis d'observer des changements de comportement précoces (c.-à-d. une augmentation de l'activité physique) par suite des initiatives financées. Les intervenants ont utilisé les renseignements sur la surveillance conçus par l'ASPC, même si certaines difficultés demeurent, notamment le caractère opportun des produits de surveillance et le faible niveau de promotion des produits et plateformes. L'évaluation a recommandé au Centre de prévention des maladies chroniques (Centre) de veiller à communiquer les priorités aux intervenants et d'intégrer les activités de prévention des maladies chroniques au sein du Centre et dans d'autres secteurs de la direction générale. Elle a aussi recommandé d'examiner le contenu des pratiques exemplaires. En réponse aux défis et aux recommandations soulevés dans cette évaluation, l'ASPC s'est engagée à peaufiner et à mettre à jour le Portail des pratiques exemplaires, à réviser l'information Web de l'ASPC pour clarifier les rôles des partenaires du gouvernement du Canada et à fournir une liste des prochaines publications traitant de la surveillance sur une plateforme accessible en ligne.
Prévu : Audit et vérification mixtes des Partenariats plurisectoriels (2019-2020).
Mobilisation des demandeurs et des bénéficiaires en 2018-2019
Des appels ouverts publiés sur le site Web de l'ASPC ainsi que des appels ciblés sont utilisés afin de trouver des demandeurs. Des réunions en personne ou par téléconférence avec les bénéficiaires sont organisées afin de promouvoir la collaboration, l'évaluation et la synthèse des connaissances ainsi que d'appuyer l'élaboration d'études de cas dans le but de mettre en commun les connaissances acquises des projets financés.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2016-2017 |
Dépenses réelles 2017-2018 |
Dépenses prévues 2018-2019 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2018-2019 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2018-2019 |
Écart (dépenses réelles en 2018-2019 moins dépenses prévues en 2018 2019) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 0 | 0 | 1 227 000 | 0 | 0 | (1 227 000) |
Total des contributions | 4 864 643 | 6 629 664 | 5 051 000 | 6 446 080 | 6 293 344 | 1 242 344 |
Total des autres types de paiements de transfert | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des subventions | 4 864 643 | 6 629 664 | 6 278 000 | 6 446 080 | 6 293 344 | 15 344 |
Explications sur les écarts | S.O. |
Plan d'action communautaire pour les enfants (PACE)
Renseignements généraux
Nom du programme de paiements de transfert : Plan d'action communautaire pour les enfants (voté)
Date de mise en œuvre : 1993-1994
Date d'échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Crédits alloués annuellement dans le Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2017-2018
Lien au Répertoire des programmes du Ministère : Promotion de la santé
Description
Objectif(s) : Financer les groupes et les coalitions communautaires pour concevoir et mettre en œuvre des programmes de prévention et d'intervention précoce exhaustifs et appropriés du point de vue culturel, visant à promouvoir la santé et le développement social des enfants de 0 à 6 ans et des familles qui vivent dans des situations à risque et d'atténuer leurs risques en matière de santé. Le PPT cherche également à promouvoir l'établissement de partenariats au sein des collectivités et à renforcer les capacités de la collectivité à mieux soutenir les enfants vulnérables et leurs familles.
Pourquoi ce PPT est nécessaire : Des données probantes montrent que les facteurs de risque qui ont une incidence sur la santé et le développement des enfants peuvent être atténués au cours de la vie grâce à des investissements dans les services d'intervention précoce qui traitent des besoins de toute la famille.
Méthode(s) d'intervention : Les programmes offerts à l'échelle du pays peuvent comprendre l'éducation relative à la santé, à la nutrition, au développement de la petite enfance, au rôle parental, aux modes de vie sains et au soutien social.
Contributions remboursables : Non.
Résultats atteints
En 2017-2018,Footnote 1 le PACE a offert des services à plus de 231 000 participants.
Comme mentionné dans l'Évaluation du PACE, du PCNP et des activités connexes (2016), une part importante des participants du PACE vivent dans des conditions à risque. De plus, il a été indiqué que les familles du PACE vivent dans des conditions à risque plus élevé que la population générale.
Le PACE a réussi à contribuer à l'atténuation des inégalités en matière de santé chez les participants au programme.
Par exemple, le PACE a contribué à renforcer les connaissances et les compétences des parents et des fournisseurs de soins, ce qui favorise la santé des mères, des enfants et des familles. Une enquête menée auprès des participants en 2015 a révélé qu'à la suite de leur participation au PACE :
- 86 % des répondants ont déclaré avoir amélioré leurs compétences parentales ;
- 90 % des répondants ont déclaré que la santé et le bien-être de leur enfant s'étaient améliorés ;
- 85 % des répondants ont déclaré en savoir davantage sur la façon de garder leur enfant en bonne santé ;
- 83 % des répondants ont déclaré que leur enfant était plus en mesure de s'exprimer.
Des données probantes ont démontré que 87 % des répondants à l'enquête ont déclaré avoir une meilleure relation avec leur enfant ; 91 % des répondants ont déclaré faire plus d'activités avec leur enfant pour l'aider à apprendre ; et 90 % des répondants ont déclaré avoir accès à plus de personnes vers qui se tourner lorsqu'ils ont besoin d'aide grâce à leur participation au PACE.
Puisqu'il s'agissait là de la première fois que ce type de données était recueilli, il n'existe pas de données comparatives qui permettent de déterminer les tendances au fil du temps. Les données démontrent que les parents et les fournisseurs de soins croient que le programme a une incidence positive sur leurs compétences et leurs connaissances parentales et sur la santé et le bien-être de leur enfant.
La viabilité du PACE a été démontrée grâce au développement de collaborations et à la mise à profit de sources de financement. Par exemple :
- 87 % des projets du PACE ont collaboré avec plus de trois types de partenaires différents en 2017-2018 ;
- 73 % des projets ont réussi à tirer parti de fonds provenant d'autres sources telles que des gouvernements provinciaux, territoriaux, régionaux ou municipaux en 2015-2016.
Au fil des ans, ces données sont demeurées constantes. En 2017-2018, le PACE a collaboré fréquemment avec des organismes de santé tels que des bureaux de santé publique, des centres et des cliniques de santé communautaire, des organismes communautaires et des établissements d'enseignement.
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Achevé : S.O.
Prévu : Audit de surveillance (2019-2020)
Résultats d'évaluations achevés en 2018-2019
Dernière évaluation achevé : Programme d'action communautaire pour les enfants, du Programme canadien de nutrition prénatale et des activités connexes 2010-2011 à 2014-2015 (2015-2016)
Sommaire des conclusions :
En ce qui concerne les organismes financés par le PACE et le PCNP, l'évaluation a conclu que les partenariats communautaires ont permis d'améliorer l'exécution des programmes. Ce faisant, les participants ont davantage accès aux réseaux locaux de santé et de services sociaux. Les investissements consacrés à la santé maternelle et infantile se sont traduits par des partenariats multisectoriels et plurigouvernementaux qui, en retour, ont facilité la conception et la présentation de plusieurs activités utiles au chapitre du développement et de l'échange de connaissances. Un éventail de produits de connaissances a été mis au point ; l'évaluation a toutefois recommandé de donner un caractère officiel à un plan stratégique sur le développement et l'échange de connaissances et de le mettre en œuvre afin de garantir que les ressources de l'ASPC sont complémentaires et utilisées de façon optimale. Le financement offert grâce au PACE et au PCNP a aidé les organismes à avoir des répercussions positives sur la santé à court terme et le bien-être des participants et de leur famille. On a toutefois constaté que la composition des organismes financés dans le cadre du PACE et du PCNP est stable depuis une vingtaine d'années et qu'il se peut que la portée des programmes comporte des lacunes (distribution géographique, listes d'attente, etc.). Il se pourrait donc que l'on procède à d'autres analyses d'une variété de sources de données afin d'explorer les lacunes et de tirer pleinement parti de la portée des programmes. Le Programme s'est engagé à élaborer un plan de développement et d'échange de connaissances, une analyse de la conjoncture, une cartographie SIG et la collecte de données démographiques sur les participants.
Prévu : Les programmes pour enfants (le PACE, le PCNP et le TSAF) (2020-2021)
Mobilisation des demandeurs et des bénéficiaires en 2018-2019
Les bénéficiaires sont mobilisés dans le cadre de processus de sollicitation ciblée. Les bénéficiaires financés doivent offrir des programmes exhaustifs et appropriés du point de vue culturel, qui sont conçus et supervisés à l'échelle locale et destinés aux enfants vulnérables âgés de 0 à 6 ans et aux familles exposées à des risques dans l'ensemble du Canada.Note de bas de page 2
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2016-2017 |
Dépenses réelles 2017-2018 |
Dépenses prévues 2018-2019 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2018-2019 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2018-2019 |
Écart (dépenses réelles en 2018-2019 moins dépenses prévues en 2018 2019) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des contributions | 55 172 571 | 54 214 932 | 53 400 000 | 54 225 693 | 54 169 724 | (769 724) |
Total des autres types de paiements de transfert | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des subventions | 55 172 571 | 54 214 932 | 53 400 000 | 54 225 693 | 54 169 724 | (769 724) |
Explications sur les écarts | S.O. |
Initiative du Plan d'action économique 2015 - la santé du cerveau
Renseignements généraux
Nom du programme de paiements de transfert : Initiative du Plan d'action économique 2015 - la santé du cerveau (voté)
Date de mise en œuvre : 2015-2016
Date d'échéance : 2019-2020
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Crédits alloués annuellement dans le Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2015-2016
Lien au Répertoire des programmes du Ministère : Données probantes liées à la promotion de la santé et à la prévention des maladies chroniques et des blessures
Description
Objectif(s) : Soutenir Baycrest Health Sciences à l'égard de la mise en place du Centre d'innovation canadien sur la santé du cerveau et le vieillissement (CICSCV) et de son fonctionnement. Le CICSCV sera un pôle national d'organismes de premier plan qui se consacre à la mise au point, à la validation, à la commercialisation, à la diffusion et à l'adoption de technologies et de services axés sur la santé du cerveau et le vieillissement.
Pourquoi ce PPT est nécessaire : Il faut améliorer les résultats pour la santé et la qualité de vie des personnes atteintes de démence et d'autres troubles neurologiques, en particulier en l'absence de traitements ou de remèdes facilement accessibles. Grâce à la facilitation de l'utilisation des technologies, des interventions et des travaux de recherche les plus récents par le biais à des partenariats et à des collaborations entre de multiples secteurs, les Canadiens pourront tirer profit des toutes dernières innovations en matière de produits, de services et de soins qui auront des effets mesurables sur l'amélioration des résultats pour la santé cognitive, psychologique et physique d'une population vieillissante.
Méthode(s) d'intervention : Le PPT facilite l'établissement de partenariats avec des fournisseurs de soins et des organismes offrant des soins aux personnes âgées, des chercheurs et des partenaires de l'industrie, des organisations sans but lucratif et des gouvernements afin d'accélérer la mise au point, la validation, la diffusion et l'adoption de produits, de pratiques et de services novateurs conçus pour soutenir la santé du cerveau et le vieillissement.
Contributions remboursables : Non.
Résultats atteints
Le Centre d'innovation canadien sur la santé du cerveau et le vieillissement (CICSCV) soutient, par l'entremise de ses programmes de financement, l'innovation qui permet de relever les défis que posent la démence et d'autres maladies neurodégénératrices. Le CICSCV aide les innovateurs à accéder à des groupes d'utilisateurs clés en vue de mettre à l'essai, développer, valider et accélérer leur solution dans le domaine du vieillissement et de la santé cérébrale. En 2018-2019, le Centre a indiqué avoir évalué 196 propositions de projets, approuvé et lancé 73 nouveaux projets, appuyé le lancement de 89 produits, pratiques et services aux fins d'utilisation et soutenu la création de 247 nouveaux emplois.
Voici des exemples de projets menés en 2018-2019 :
- Traitement virtuel des plaies pour des clients en résidences de soins de santé - des médecins effectuent des visites virtuelles avec leurs patients au moyen d'appels vidéo. Un système de formulaire électronique pour les renvois de patient a également été conçu.
- Le modèle Oasis Aging-in-Place, instauré dans trois immeubles en Ontario, offre un milieu de vie positif aux aînés d'une collectivité de retraités.
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Achevé : S.O.
Prévu : Audit de surveillance (2019-2020)
Résultats d'évaluations achevés en 2018-2019
Achevé : S.O.
Prévu : Programme du Centre d'innovation canadien sur la santé du cerveau et le vieillissement (2019-2020)
Mobilisation des demandeurs et des bénéficiaires en 2018-2019
Dans le budget de 2015, Baycrest Health Sciences a été désigné en tant que bénéficiaire du financement afin d'appuyer la mise en place du CICSVC.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2016-2017 |
Dépenses réelles 2017-2018 |
Dépenses prévues 2018-2019 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2018-2019 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2018-2019 |
Écart (dépenses réelles en 2018-2019 moins dépenses prévues en 2018 2019) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des contributions | 6 000 000 | 10 000 000 | 12 000 000 | 12 000 000 | 12 000 000 | 0 |
Total des autres types de paiements de transfert | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des subventions | 6 000 000 | 10 000 000 | 12 000 000 | 12 000 000 | 12 000 000 | 0 |
Explications sur les écarts | S.O. |
Fonds pour la promotion de modes de vie sains (FPMVS)
Renseignements généraux
Nom du programme de paiements de transfert : Fonds pour la promotion de modes de vie sains (voté)
Date de mise en œuvre : 2005-2006
Date d'échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Crédits alloués annuellement dans le Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2013-2014
Lien au Répertoire des programmes du Ministère : Prévention des maladies chroniques
Description
Objectif(s) : Soutenir les partenariats multisectoriels et les approches innovatrices axées sur la promotion d'un mode de vie sain et actif, réduisant ainsi le risque de maladie chronique.
Pourquoi ce PPT est nécessaire : Les solutions uniques élaborées en vase clos ne peuvent venir à bout des enjeux complexes en santé publique. En mobilisant divers secteurs de la société, les partenaires peuvent tirer parti des connaissances, de l'expertise, du champ d'action et des ressources de chacun, pour que chaque intervenant puisse ainsi se concentrer sur ses forces afin d'atteindre un objectif commun, soit d'améliorer la santé des Canadiens.
Méthode(s) d'intervention : Le PPT mobilise plusieurs secteurs et leur offre un financement, et forme des partenariats entre les gouvernements, les organisations non gouvernementales et d'autres secteurs, incluant le secteur privé. Il cherche aussi à éclairer le processus décisionnel quant aux politiques et aux programmes.
Contributions remboursables : Non.
Résultats atteints
Depuis leur lancement en 2013, les Partenariats plurisectoriels pour promouvoir les modes de vie sains et prévenir les maladies chroniques de l'ASPC ont investi 112 millions de dollars et ont tiré parti de 92 millions de dollars supplémentaires de fonds non gouvernementaux afin de mettre à l'essai ou à niveau les interventions de prévention primaires les plus prometteuses. Ces interventions provoqueront et changeront des comportements qui auront une incidence positive, grâce à l'activité physique, à une saine alimentation, à l'abandon du tabac ou à la création de milieux sociaux et physiques positifs, ainsi qu'à réduire les maladies chroniques importantes, y compris le diabète. Le FPMVS compte parmi plusieurs fonds qui appuient cette approche et comprend les exemples de projets suivants :
FoodFit : Promouvoir une saine alimentation et une bonne condition physique dans les collectivités à faible revenu
Le projet, parrainé par les Community Food Centres Canada (CFCC), vise à soutenir les membres de collectivités à faible revenu qui sont motivés à faire des changements sains, mais pour qui les obstacles sociaux jouent un rôle dans l'atteinte de la santé et du bien-être. Le programme FoodFit, d'une durée de douze semaines, est offert par des animateurs formés et des bénévoles du programme à des groupes de dix à quinze participants à faible revenu. Les participants se réunissent une fois par semaine pour une séance de trois heures qui comprend trois domaines clés : une activité physique de groupe de 30 minutes, un module de connaissances sur l'alimentation saine ou l'activité physique et une séance d'habiletés culinaires suivie d'un repas de groupe partagé. Pour les participants qui ont terminé le programme, les animateurs peuvent offrir une réunion mensuelle du groupe des anciens de FoodFit afin d'encourager un changement de comportement durable. La plupart des programmes FoodFit sont offerts par des centres d'alimentation communautaires et des centres de saine alimentation admissibles qui reçoivent une subvention FoodFit de 40 000 $ sur deux ans des CFCC pour la mise en œuvre du programme. En tout, 58 programmes FoodFit ont été offerts à 1 664 participants de 21 collectivités à faibles revenus à l'échelle nationale au cours des trois dernières années. Parmi les participants, 89 % ont amélioré au moins une compétence alimentaire, 72 % ont augmenté leur consommation quotidienne de portions de fruits et légumes, 63 % ont augmenté leur nombre de pas quotidien, 49 % ont réduit leur consommation de boissons sucrées et 44 % ont augmenté leur fréquence de préparation de repas à la maison. De plus, les CFCC se sont associés aux services de santé de la communauté Six Nations à Ohsweken, en Ontario, pour appuyer l'adaptation du programme FoodFit afin de créer et de marquer conjointement un programme à l'intention d'une communauté autochtone. Bien que la structure du programme demeure la même, l'adaptation culturelle comprend l'adaptation des recettes pour y intégrer des aliments traditionnels. Les recettes et les activités sont également adaptées aux quatre saisons.
Dansons ensemble
Dirigé par l'École nationale de ballet du Canada, ce projet met à l'essai et à niveau un programme de danse de douze semaines pour les jeunes et les aînés afin de favoriser un mode de vie plus sain et plus actif. Les participants, qui peuvent ne pas être motivés par d'autres formes organisées d'exercice, s'adonnent à la danse comme principale forme d'activité physique. Le projet vise à augmenter les niveaux d'activité physique, à améliorer les compétences en savoir-faire physique, à prévenir les blessures, à accroître la confiance en soi, à améliorer la qualité de vie et à promouvoir une attitude positive du public envers la danse en tant que forme saine et accessible d'activité physique. Jusqu'à présent, le projet a été mis à l'essai dans divers milieux : les communautés marginalisées, les centres pour personnes âgées, les clubs de jeunes, les communautés ethnoculturelles et les lieux publics. Après la phase pilote, l'intervention a été entièrement déployée. Au cours de la dernière année, plus de 5 000 personnes (enfants, jeunes et aînés) ont eu accès à des programmes de danse de qualité qui comprenaient des instructeurs et des animateurs formés, des ressources en ligne gratuites, y compris des vidéos et des routines de danse pour appuyer le programme Dansons ensemble, et un spectacle communautaire multi générationnel annuel à l'occasion de la « journée Dansons ensemble ». Les participants au programme ainsi que des instructeurs et des animateurs formés ont eux-mêmes indiqué que les « journées Dansons ensemble » pour les enfants et pour les aînés avaient été efficaces afin d'améliorer l'activité physique, la santé physique, le mieux-être, la mobilisation sociale et l'expression créative.
Je cours, j'écrase
La Société canadienne du cancer (SCC) et le Coin des coureurs ont conçu et mis en œuvre un programme d'abandon du tabagisme qui intégrait la consommation de tabac et l'activité physique en tant que stratégies d'abandon du tabac. Le programme se fondait sur un projet pilote antérieur mené à Ottawa, qui avait donné lieu à des taux positifs d'abandon du tabac et à une augmentation de l'activité physique. Au cours de ses quatre premières années, le projet pilote « Je cours, j'écrase » a permis de faire participer 9 202 personnes (y compris 1 042 participants en personne, 665 participants virtuels et 7 495 participants par l'entremise de concours de type « faites-le vous-mêmes »). Parmi les participants en personne, trois sur quatre étaient des femmes. Au cours des trois premières années du programme, neuf participants sur dix ont déclaré fumer moins à la suite du programme et près de trois participants sur cinq ont indiqué qu'ils ne fumaient plus. Après un programme de dix semaines, les participants ont augmenté leurs activités physiques hebdomadaires de 30 % et ont plus que triplé leur fréquence moyenne de course. Au moment du suivi, six mois après le programme, 38 % des participants couraient toujours et faisaient encore de l'activité physique. Le programme a changé de nom, passant de « Je cours, j'écrase » à « Je marche, je cours, j'écrase » et sa portée a été élargie afin d'inclure plus de marcheurs au cours de la troisième année. Les résultats finaux seront consolidés à la fin du projet, qui aura lieu en 2020.
Le cours en ligne du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH)
La CAMH a conçu le cours en ligne The Integrated Chronic Disease Management and Prevention Program: A person-centred approach to addressing tobacco use an other modifiable risk factors (programme intégré de gestion et de prévention de la douleur chronique : une approche axée sur la personne pour lutter contre la consommation de tabac et d'autres facteurs de risque modifiables) qu'elle offre à un éventail de professionnels de la santé à l'appui de leurs activités de consultation en matière d'abandon du tabac. Le 31 mars 2019, le programme avait déjà offert trois séances en anglais et une en français. Ces séances ont attiré 257 professionnels, dont 88 % étaient des femmes. Les participants ont indiqué avoir changé considérablement leurs connaissances, leurs compétences, la faisabilité de leurs interventions et leur confiance auto évaluées au moment de mettre en œuvre des interventions d'abandon du tabac auprès de leurs clients aux facteurs de risque modifiables multiples. Plus de 80 % des professionnels participants ont indiqué qu'ils entendaient participer à des activités d'abandon du tabac au cours des six prochains mois.
Soyons actifs
Le projet Soyons actifs de ParticipACTION, lancé en juillet 2018, est formé de trois composantes principales qui visent à stimuler des pratiques de mode de vie sain chez les Canadiens : une campagne médiatique, une application et un défi communautaire. La campagne médiatique nationale « Tout va mieux » s'est déroulée du 15 octobre 2018 au 31 mars 2019, et l'application de ParticipACTION a été lancée le 7 février 2019. En date du 31 mars, l'application comptait 44 553 utilisateurs inscrits, dont 80 % étaient des femmes, 19 %, des hommes, et 1 % des personnes d'autres genres ; 92 % étaient des adultes (de 18 à 64 ans), 7 %, des aînés (65 ans et plus) et 2 %, des jeunes (moins de 18 ans). En date du 31 mars 2019, le défi communautaire comptait plus de 416 000 participants prévus.
Programme en ligne pour une vie saine et écologique chez les jeunes et les enfants, Childhood Obesity Foundation
Le projet Living Green and Healthy for Teens est un projet novateur qui soutient une application mobile pour les jeunes appelée Aim2Be. L'application mobilise les jeunes et leur famille au moyen d'un contenu interactif et d'un encadrement personnalisé afin de les aider à adopter des comportements sains tout au long de leur vie dans quatre domaines : la saine alimentation, l'activité physique, le temps d'écran et le sommeil. Le projet, qui vise à établir des comportements à long terme favorisant un mode de vie sain chez ses participants, s'est montré efficace au chapitre de l'amélioration des niveaux d'activité physique et de l'alimentation saine et de la diminution des comportements sédentaires. Selon les résultats préliminaires du projet, les adolescents qui ont utilisé l'application Aim2Be ont amélioré : a) leurs résultats sur le plan nutritionnel, y compris leurs connaissances, leur motivation, leur auto efficacité et leurs comportements ; b) leurs comportements liés au temps d'écran, y compris une amélioration au chapitre de leur motivation, de leur auto efficacité et de leur comportement ; et c) leur motivation liée à leur comportement en matière d'activité physique. En outre, les parents qui ont utilisé l'application plus de 30 minutes ont amélioré leurs résultats sur le plan nutritionnel (augmentation de la consommation de fruits et légumes et diminution de la consommation de boissons sucrées). L'application Aim2Be a donc le potentiel d'améliorer les comportements en matière de santé chez les jeunes et leurs familles.
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Achevé : S.O.
Prévu : Audit et vérification mixtes des Partenariats plurisectoriels (2019-2020); Audit de surveillance (2019-2020)
Résultats d'évaluations achevés en 2018-2019
Dernière évaluation achevé : Activités de prévention des maladies chroniques de l'Agence de la santé publique du Canada 2009-2010 à 2014-2015 (2014-2015)
Sommaire des conclusions :
En général, l'évaluation a observé des signes de changements de comportements précoces (c.-à-d. une augmentation de l'activité physique) par suite des initiatives financées. Les intervenants ont utilisé les renseignements sur la surveillance conçus par l'ASPC, même si certaines difficultés demeurent, notamment le caractère opportun des produits de surveillance et le faible niveau de promotion des produits et plateformes. L'évaluation a recommandé au Centre de veiller à communiquer les priorités aux intervenants et d'intégrer les activités de prévention des maladies chroniques au sein du Centre et dans d'autres secteurs de la direction générale. Elle a aussi recommandé d'examiner le contenu des pratiques exemplaires. En réponse aux défis et aux recommandations identifiés dans cette évaluation, l'ASPC s'est engagée à peaufiner et à mettre à jour le Portail des pratiques exemplaires, à réviser l'information Web de l'ASPC pour clarifier les rôles des partenaires du gouvernement du Canada et à fournir une liste des prochaines publications traitant de la surveillance sur une plateforme accessible en ligne.
Prévu : Audit et vérification mixtes des Partenariats plurisectoriels (2019-2020)
Mobilisation des demandeurs et des bénéficiaires en 2018-2019
Des appels ouverts publiés sur le site Web de l'ASPC ainsi que des appels ciblés sont utilisés afin de trouver des demandeurs. Des réunions en personne ou par téléconférence avec les bénéficiaires sont organisées afin de promouvoir la collaboration, l'évaluation et la synthèse des connaissances ainsi que d'appuyer l'élaboration d'études de cas dans le but de mettre en commun les connaissances acquises découlant des projets financés.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2016-2017 |
Dépenses réelles 2017-2018 |
Dépenses prévues 2018-2019 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2018-2019 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2018-2019 |
Écart (dépenses réelles en 2018-2019 moins dépenses prévues en 2018 2019) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 80 000 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des contributions | 4 908 740 | 5 686 912 | 5 388 000 | 11 897 064 | 11 784 388 | 6 396 388 |
Total des autres types de paiements de transfert | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des subventions | 4 988 740 | 5 686 912 | 5 388 000 | 11 897 064 | 11 784 388 | 6 396 388 |
Explications sur les écarts | L'écart entre les montants réels et les dépenses est principalement attribuable au financement reçu afin de soutenir ParticipACTION. |
Fonds d'initiatives communautaires en matière de VIH et d'hépatite C (FIC)
Renseignements généraux
Nom du programme de paiements de transfert : Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au CanadaNote de bas de page 3(voté)
Date de mise en œuvre : janvier 2005 / novembre 2007
Date d'échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Crédits alloués annuellement dans le Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2012-2013
Lien au Répertoire des programmes du Ministère : Contrôle des maladies transmissibles et des infections
Description
Objectif(s) : Accroître les connaissances des interventions efficaces contre le VIH, l'hépatite C et les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) connexes et des données probantes en matière de prévention ; accroître l'accès aux services sociaux et aux services de santé pour les populations prioritaires ; renforcer les capacités (aptitudes, compétences et habiletés) des populations prioritaires et des publics cibles afin de prévenir l'infection et d'améliorer les résultats en matière de santé; améliorer l'application des connaissances dans le cadre d'interventions communautaires ; et accroître l'adoption de comportements individuels visant à prévenir la transmission du VIH, de l'hépatite C ou des ITSS connexes. La Fondation canadienne des toxicomanies (FCT) cible les populations prioritaires suivantes : les hommes gais, les hommes bisexuels et d'autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ; les consommateurs de drogues ; les Autochtones ; les membres de communautés ethnoculturelles (surtout celles issues des pays à prévalence élevée de VIH ou d'hépatite, y compris les immigrants, les migrants et les réfugiés); les travailleurs de l'industrie du sexe (les personnes qui participent à la vente ou à l'achat de sexe); les personnes vivant dans des établissements correctionnels ou libérées depuis peu ; les personnes transgenres ; les personnes vivant avec le VIH ou l'hépatite C et des états de santé connexes ; ainsi que les femmes et les jeunes parmi ces populations.
Pourquoi ce PPT est nécessaire : Même s'il est possible de prévenir le VIH, l'hépatite virale et les infections transmises sexuellement, de les traiter et, dans bon nombre de cas, de les soigner, ceux-ci demeurent une préoccupation importante en matière de santé publique au Canada. À mesure que les taux se stabilisent ou augmentent :
- La proportion de nouveaux cas de VIH chez les hommes gais, les hommes bisexuels et d'autres hommes ayant des relations avec des hommes, les personnes provenant de pays où le VIH est endémique et les Autochtones demeure disproportionnellement élevée au Canada. La stigmatisation et la discrimination qui entourent le VIH empêchent ces personnes de demander un dépistage ou un traitement. Les pourcentages élevés de personnes qui ignorent toujours qu'elles sont infectées nuisent à notre capacité de réduire le taux de nouvelles infections. Les populations clés à risque de contracter le VIH peuvent également être plus susceptibles de contracter l'hépatite virale et des infections transmises sexuellement ; et
- Au Canada, environ 44 % des personnes atteintes d'hépatite C n'en sont pas conscientes et pourraient transmettre leur infection aux autres. Les nouveaux cas diagnostiqués d'infections transmises sexuellement (ITS), soit la chlamydia, la gonorrhée et la syphilis, ont augmenté de façon constante. De 2007 à 2016, on a constaté une augmentation de 49 % du taux déclaré de chlamydia, de 81 % du taux déclaré de gonorrhée et de 178 % du taux déclaré de syphilis.
On considère que le Canada a une épidémie concentrée de VIH à prévalence très faible dans la population en général et plus élevée dans certaines populations clés. Le Fonds d'initiatives communautaires appuie des organismes communautaires de première ligne qui ont le potentiel d'avoir la plus grande incidence grâce à des interventions ciblées fondées sur des données probantes et axées sur les populations prioritaires exposées au plus grand risque de contracter le VIH, l'hépatite C et d'autres ITSS. Les organismes communautaires jouent un rôle crucial afin de soutenir la prévention de nouvelles infections et de réduire la stigmatisation qu'entraîne un diagnostic d'infection.
Méthode(s) d'intervention : En plus de financer des projets communautaires qui appuient l'accès aux tests, aux diagnostics, aux traitements et à l'information sur les méthodes de prévention, le FIC soutient et renforce les partenariats multisectoriels qui agissent sur les déterminants de la santé. Il épaule les efforts concertés qui visent à influer sur les facteurs augmentant le risque de transmission du VIH, de l'hépatite C et des infections transmises sexuellement (ITS). Les personnes qui vivent avec le VIH/sida, l'hépatite C ou une ITS ou qui y sont vulnérables participent activement à l'élaboration des objectifs et des priorités en matière de programmes du FIC.
Contributions remboursables : Non.
Résultats atteints
Dans le cadre du FIC pour le VIH et l'hépatite C, 86 projets de 124 organismes sont actuellement financés en tout.
Bon nombre de ces projets financés pendant cinq ans ont été lancés entre le milieu et la fin de 2017.
Bien que la plupart des projets demeurent incapables de rendre compte de leurs résultats à court ou à moyen terme, les rapports de projet préliminaires soulèvent que l'on tient compte des cinq objectifs du FIC et que l'on réussit à atteindre toutes les populations prioritaires.
Tandis que le FIC arrive à la mi-parcours de son cycle de financement quinquennal, tous les bénéficiaires de financement du FIC devront rendre compte des résultats obtenus à ce jour d'ici la fin de l'exercice 2019-2020. Ces conclusions devraient permettre au programme de rendre compte de façon plus approfondie des progrès réalisés au cours des exercices 2017-2018 à 2019-2020. .
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Achevé : Audit de la gestion des subventions et contributions à l'Agence de la santé publique du Canada (2018-2019)
Sommaire des conclusions :
L'audit a conclu que les processus de conception, de planification et de mise en œuvre des programmes ainsi que de surveillance des bénéficiaires étaient efficaces. Des possibilités d'amélioration ont été soulevées, y compris l'amélioration de la détermination et de la surveillance des risques de programme, le renforcement des contrôles pour gérer les montants recouvrables et l'amélioration des pratiques de gestion du changement liées au système de gestion des subventions et contributions.
Prévu : Audit de surveillance (2019-2020)
Résultats d'évaluations achevés en 2018-2019
Sommaire des conclusions :
L'évaluation a conclu que les activités menées par l'ASPC afin d'intégrer son intervention relative au VIH à celles relatives d'autres ITSS, comme l'hépatite C, ont permis de réaliser des gains d'efficacité, puisque toutes ces infections possèdent les mêmes facteurs de risque communs, les mêmes voies de transmission et les mêmes populations prioritaires. Qui plus est, pendant la mise en œuvre du FIC pour le VIH et l'hépatite C, en 2017, l'ASPC a pris des démarches afin de mieux harmoniser les investissements aux populations les plus à risque.
Achevé : Activités de l'Agence de la santé publique du Canada liées aux hépatites virales et aux infections transmissibles sexuellement de 2013-2014 à 2017-2018 (2018-2019)
Sommaire des conclusions :
L'évaluation a conclu que l'ASPC avait réalisé des gains d'efficacité pendant la mise en œuvre du FIC pour le VIH et l'hépatite C, en 2017, en adoptant une approche intégrée afin de gérer toutes les ITSS, puisque toutes ces infections possèdent les mêmes facteurs de risque communs, les mêmes voies de transmission et les mêmes populations prioritaires. On a également conclu que l'ASPC avait pris des démarches afin de mieux harmoniser les investissements aux populations les plus à risque par l'entremise de ce nouveau Fonds.
Afin de réduire davantage la stigmatisation et la discrimination liées aux ITSS et d'harmoniser les investissements aux populations les plus durement touchées par les ITSS, l'ASPC s'est engagée à élaborer et à mettre en œuvre le Plan d'action du gouvernement du Canada sur les ITSS qui décrira les mesures qui seront prises par ses partenaires dans le cadre de l'Initiative fédérale en matière de VIH / sida et les autres ministères fédéraux pour contribuer aux objectifs du cadre pancanadien sur les ITSS.
Prévu : Initiative fédérale de lutte contre le VIH au Canada (y compris les activités liées aux ITSS) (2023-2024)
Mobilisation des demandeurs et des bénéficiaires en 2018-2019
Les demandeurs et les bénéficiaires ont été mobilisés au moyen de procédés d'évaluation et de mesure du rendement ; des réunions régulières ont également été organisées avec les parties prenantes impliquées dans la prévention et le contrôle des maladies transmissibles.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2016-2017 |
Dépenses réelles 2017-2018 |
Dépenses prévues 2018-2019 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2018-2019 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2018-2019 |
Écart (dépenses réelles en 2018-2019 moins dépenses prévues en 2018 2019) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 218 940 | 0 | 8 084 000 | 400 000 | 399 579 | (7 684 421) |
Total des contributions | 23 048 615 | 32 331 836 | 18 335 000 | 27 055 813 | 26 599 020 | 8 264 020 |
Total des autres types de paiements de transfert | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des subventions | 23 267 555 | 32 331 836 | 26 419 000 | 27 455 813 | 26 998 599 | 579 599 |
Explications sur les écarts | S.O. |
Stratégie d'innovation (SI)
Renseignements généraux
Nom du programme de paiements de transfert : Stratégie d'innovation (voté)
Date de mise en œuvre : 2009-2010
Date d'échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Crédits alloués annuellement dans le Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2016-2017
Lien au Répertoire des programmes du Ministère : Promotion de la santé
Description
Objectif(s) : La Stratégie d'innovation (SI) finance la mise à l'essai et la mise en œuvre d'interventions en santé des populations qui sont fondées sur des données probantes.
La SI a été lancée en 2009 et élabore et/ou adapte, met en œuvre, évalue et met à l'échelle, au moyen d'une approche en trois étapes, des interventions prometteuses en matière de santé de la population dans divers milieux et au sein de diverses populations au Canada. La composante clé de la SI constitue de soutenir le développement, l'application et la diffusion des connaissances selon les résultats qui auront été recueillis de manière systématique dans le cadre de ces interventions et de promouvoir leur utilisation à l'échelle du Canada.
Le modèle de financement a recours à une approche de financement par jalons pendant les trois étapes afin de soutenir la mise à l'essai et l'exécution d'interventions en santé de la population qui sont fondées sur des données probantes. L'étape 1 ( 18 mois) comprend la conception, l'élaboration, la mise à l'essai, l'exécution initiale et l'établissement de partenariats. L'étape 2 (jusqu'à quatre ans) comprend la mise en œuvre intégrale avec les organismes partenaires pour exécuter l'intervention dans plusieurs territoires de compétence, l'adaptation pour différentes populations dans de nouvelles communautés et l'évaluation. L'étape 3 (jusqu'à trois ans) comprend l'expansion pour élargir le projet, la mise en œuvre dans de nouvelles communautés pour atteindre davantage de personnes et les répercussions durables sur l'ensemble du système de santé.
En 2018-2019, la SI a financé 11 interventions en matière de santé de la population en vertu de l'étape 3 afin de rehausser le travail qui avait été effectué et qui relevait des volets de financement prioritaires : Outiller les Canadiens - la santé mentale pour la vie, et Atteindre un poids santé dans les collectivités du Canada.
En outre, en 2018-2019, une partie des fonds de la SI a été versée au profit de la lutte contre la violence familiale du point de vue de la santé.
En se basant sur les éléments de l'approche de la SI, les objectifs précis de cet investissement sont les suivants :
- S'assurer que les survivants de violence familiale disposent des connaissances et des compétences nécessaires pour améliorer leur santé ;
- Promouvoir la collaboration multi organismes et plurisectorielle pour ce qui est de fournir des services et des programmes pour les survivants de violence familiale ;
- Bâtir une base de connaissance par des recherches interventionnelles afin de trouver ce qui fonctionne pour améliorer la santé des survivants de violence familiale ; et
- Améliorer la capacité des professionnels à appuyer la santé des survivants de violence familiale de façon sécuritaire et efficace.
Prévention de la violence familiale
De 2015-2016 à 2018-2019, une partie des fonds de la SI ont servi à financer des projets visant à contribuer à la santé des survivants de violence familiale. L'investissement dans la prévention de la violence familiale suit la même approche que la SI, en finançant des projets qui visent à offrir et à mettre à l'essai des interventions prometteuses, à mesurer leur efficacité et à favoriser une mobilisation des connaissances à long terme ainsi que la viabilité des programmes efficaces. À compter de 2019-2020, l'investissement dans la prévention de la violence familiale sera administré par l'intermédiaire de son propre fonds et ne fera donc plus partie de la SI.
Pourquoi ce PPT est nécessaire : La majorité des recherches en santé publique met l'accent sur la description des problèmes plutôt que sur l'identification de solutions potentielles. Voilà pourquoi iI existe peu de données probantes pour guider les décideurs en matière d'interventions de santé publique efficaces. En outre, il y a un manque de données qui indique comment une intervention pilote fructueuse évolue après le stade expérimental, pour passer aux stades du déploiement, de la répétition, de l'adaptation et du maintien, afin d'orienter son application à long terme et les changements de politiques. Le PPT finance des travaux de recherche appliquée en vue de produire des connaissances sur les interventions relatives aux politiques et aux programmes qui ont une incidence sur la santé de la population.
Méthode(s) d'intervention : Le PPT appuie des activités dans deux domaines clés :
- Mise à l'essai et mise en œuvre d'interventions novatrices en santé de la population. Le PPT finance, appuie et surveille des organisations qui conçoivent, élaborent, mettent en œuvre, adaptent et évaluent des interventions en santé de la population ;
- Élaboration et échange des connaissances. Le PPT favorise l'élaboration, l'échange et l'utilisation de connaissances pratiques fondées sur les résultats des interventions en vue de réduire les inégalités en matière de santé et d'aborder les questions complexes relatives à la santé publique.
Contributions remboursables : Non.
Résultats atteints
Stratégie d'innovation
En 2018-2019, la SI a financé 11 interventions en matière de santé de la population afin de rehausser le travail effectué dans le cadre de ses interventions aux fins de promotion de la santé mentale et d'atteinte de poids plus sains dans l'ensemble du pays. Au cours de l'année de déclaration la plus récente, les projets ont atteint plus de 146 000 personnes dans des collectivités de chaque province et territoire.
Les projets liés à la SI ont démontré l'établissement de partenariats nouveaux ou soutenus qui ont appuyé la prestation des interventions en tirant parti de l'expertise et des ressources d'un éventail de secteurs, dont ceux de la santé, de l'éducation, de l'agriculture et de l'industrie. À titre d'exemple, en 2017-2018, l'année la plus récente pour laquelle des données sont disponibles, environ 492 partenariats ont été créés (selon des données finales et présentées dans le rapport annuel) et les projets ont permis d'obtenir un financement supplémentaire de plus de 4,1 millions de dollars. De plus, les projets ont bénéficié d'un soutien en nature totalisant plus de 1,2 million de dollars.
Les projets continuent de démontrer une incidence positive sur la santé des Canadiens. Au cours de l'année de déclaration la plus récente, 91 % des projets ont signalé des changements dans les facteurs de protection, la réduction des comportements à risque et/ou la création de résultats en matière de santé pour les personnes, les familles et les collectivités. Cela incluait l'amélioration de la santé mentale ou du bien-être, l'augmentation de la consommation de fruits et de légumes et l'amélioration des stratégies d'adaptation, des compétences parentales et de la résilience.
De plus, en collaboration avec des partenaires et des intervenants clés, les projets liés à la SI ont élaboré des produits de connaissance sur ce qui fonctionne, pour qui cela fonctionne et dans quel contexte ; ils ont aussi fourni des exemples de la façon dont leurs connaissances ont été utilisées pour éclairer sur les politiques, les programmes ou les pratiques. Au cours du dernier cycle de production de rapports, les projets liés à la SI ont élaboré plus de 300 produits de connaissance, joignant plus de 95 000 intervenants. Les projets ont fourni plus de 150 exemples de la façon dont leurs connaissances ont été utilisées pour éclairer des changements concrets dans les politiques, les programmes ou les pratiques. Les types de politiques et de pratiques qui ont été orientés par les données probantes ou la recherche interventionnelle variaient d'un projet à l'autre et comprenaient la politique organisationnelle interne, la politique du gouvernement provincial, la législation (règlements), la politique programmatique et la politique scolaire. Le projet À manipuler avec soin (Sick Kids Centre for Community Mental Health) a donné un exemple de la façon dont les données probantes issues du projet éclairent sur les politiques organisationnelles par l'élaboration d'un programme adapté intitulé Guiding Stars. Ce programme vise à promouvoir la santé mentale des enfants d'âge latent de collectivités à risque qui font la transition vers le secondaire. Ce projet se base sur le cadre À manipuler avec soin afin de promouvoir des interactions positives quotidiennes chez les enfants, des environnements émotionnels sains et des relations plus solides.
La SI cherche à soutenir des projets afin de rehausser les interventions efficaces non seulement pour atteindre plus de personnes, mais aussi pour favoriser l'élaboration de politiques et de programmes durables. Le suivi des projets liés à la SI a révélé qu'après l'achèvement du financement de la SI, 57 % des projets ont obtenu du financement (à l'extérieur de l'ASPC) pour continuer d'exécuter les composantes de l'intervention, 86 % des projets ont été adoptés en partie ou en totalité dans les systèmes existants tandis que la totalité (100 %) des projets continue de diffuser l'information et les produits de connaissance élaborés par l'entremise de la SI. À titre d'exemple, le programme The Fourth R (Université Western Ontario) a été aligné au programme d'études tout en gardant à l'esprit la viabilité. Le ministère de l'Éducation des Territoires du Nord-Ouest continue d'offrir des programmes de The Fourth R et finance les ressources de formation et de programme liées à l'exécution du programme.
Violence familiale
En 2018-2019, l'ASPC a continué d'investir dans des projets qui soutiennent la santé des survivants de violence conjugale et de maltraitance des enfants et qui renforcent la capacité des professionnels de la santé publique d'intervenir de façon sécuritaire et efficace auprès des survivants de violence familiale. Parmi les 21 projets que l'investissement a permis de financer, deux ont pris fin cette année. Des chercheurs principaux de l'Université Brock ont fait état de résultats considérables au chapitre des améliorations en matière de santé mentale et physique des participants dans le cadre du programme Shape Your Life (un programme de boxe sans contact qui tient compte des traumatismes à l'intention des femmes et des personnes transgenres survivantes de violence familiale). Le projet Being Trauma Aware, dirigé par le Calgary Child Advocacy Centre (anciennement connu sous le nom de Sheldon Kennedy Child Advocacy Centre), a offert une formation précieuse aux professionnels de la santé et aux professionnels des domaines connexes sur les liens existant entre les mauvais traitements infligés pendant l'enfance, le développement du cerveau, l'usage problématique de substances et la santé mentale.
En 2018-2019, les projets financés par l'intermédiaire de l'investissement dans la prévention de la violence familiale ont attiré plus de 1 800 participants et 1 300 professionnels dans environ 115 sites à l'échelle du Canada. En plus de soutenir les personnes qui ont été victimes de violence familiale, les projets joignent également les chercheurs, les fournisseurs de services et les décideurs afin de partager des ressources comme des programmes d'études, du matériel de formation et des exposés. Au cours de cette période de déclaration, les projets de prévention de la violence familiale ont joint 67 000 intervenants grâce à des activités de diffusion et d'échange de connaissances, y compris 750 produits de connaissance et 400 activités de connaissance.
Grâce à l'investissement dans la prévention de la violence familiale, l'ASPC finance également un carrefour de connaissances, une communauté de pratique animée qui réunit tous les responsables des projets communautaires pour discuter des enjeux et des défis communs, élaborer des moyens communs de mesurer les progrès et partager les nouvelles constatations ainsi que les pratiques prometteuses. En 2018-2019, le carrefour a atteint plus de 13 000 professionnels au moyen de ses webinaires, ses réunions et ses présentations à l'échelle sectorielle et d'autres activités de mobilisation des connaissances.
Tous les projets financés dans le cadre de cet investissement comportaient une condition visant à faire collaborer ces projets avec d'autres organismes. En 2017-2018, environ 186 collaborations ont été établies ou maintenues, grâce auxquelles les projets ont pu mettre à profit des contributions en nature de plus de 1,34 million de dollars.
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Achevé : Audit de la gestion des subventions et contributions à l'Agence de la santé publique du Canada (2018-2019)
Sommaire des conclusions :
L'audit a conclu que les processus de conception, de planification et de mise en œuvre des programmes et de surveillance des bénéficiaires étaient efficaces. Des possibilités d'amélioration ont été soulevées, y compris l'amélioration de la détermination et de la surveillance des risques de programme, le renforcement des contrôles pour gérer les montants recouvrables et l'amélioration des pratiques de gestion du changement liées au système de gestion des subventions et contributions.
Prévu : Audit et vérification mixtes des Partenariats plurisectoriels (2019-2020); Audit de la surveillance (2019-2020)
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Dernière évaluation achevé : Stratégie d'innovation (2014-2015)
Sommaire des conclusions :
L'évaluation a permis d'observer des signes précoces montrant que le programme servait à augmenter la résilience, l'estime de soi et l'image de soi, l'adaptation et la sociabilité, ainsi que les habiletés en communication ou en résolution de problème à l'échelle individuelle, familiale et communautaire. Les interventions montraient qu'elles étaient prêtes à être mises à l'échelle.
L'évaluation a indiqué qu'il était possible de réaliser des économies supplémentaires par la collaboration accrue et des mécanismes officiels d'échange de renseignements avec la Direction générale de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques et le portefeuille de la Santé (Instituts de recherche en santé du Canada) et par l'amélioration de l'échange de données probantes générées par la Stratégie d'innovation. À l'époque, l'ASPC s'était engagée à cerner les domaines où il y avait lieu d'accroître la coordination et la collaboration dans le domaine de la recherche interventionnelle en santé de la population, d'améliorer le partage des leçons apprises et d'améliorer la collecte de renseignements sur l'adoption et l'utilisation.
Prévu : Stratégie d'innovation (2019-2020)
Mobilisation des demandeurs et des bénéficiaires en 2018-2019
Des appels ouverts et ciblés de propositions sont utilisés afin de recueillir des propositions de demandeurs potentiels. Plusieurs approches sont utilisées pour mobiliser les demandeurs et améliorer la qualité des propositions soumises, y compris les séances d'information et les outils et les ressources. La SI accorde une grande importance et un soutien à la collecte systématique de connaissances et au partage de l'information entre les bénéficiaires financés, l'ASPC et les autres partenaires pour éclairer la conception de leurs prochains programmes et de leurs prochaines politiques.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2016-2017 |
Dépenses réelles 2017-2018 |
Dépenses prévues 2018-2019 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2018-2019 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2018-2019 |
Écart (dépenses réelles en 2018-2019 moins dépenses prévues en 2018 2019) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 1 304 646 | 969 849 | 7 370 000 | 513 600 | 513 600 | (6 856 400) |
Total des contributions | 11 078 853 | 12 017 172 | 3 827 000 | 15 764 786 | 14 413 150 | 10 586 150 |
Total des autres types de paiements de transfert | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des subventions | 12 383 499 | 12 017 172 | 11 197 000 | 16 278 386 | 14 926 750 | 3 729 750 |
Explications sur les écarts | L'écart entre les montants réels et les dépenses prévues est principalement attribuable au financement reçu afin de soutenir la violence fondée sur le sexe et à une réaffectation des ressources pour soutenir davantage la prévention du suicide. |
Centres de collaboration nationale en santé publique (CCNSP)
Renseignements généraux
Nom du programme de paiements de transfert : Centres de collaboration nationale en santé publique (voté)
Date de mise en œuvre : 2004-2005
Date d'échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Contribution
Type de crédit : Crédits alloués annuellement dans le Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2012-2013
Lien au Répertoire des programmes du Ministère : Données probantes liées à la promotion de la santé et à la prévention des maladies chroniques et des blessures ; Contrôle des maladies transmissibles et des infections ; Maladies zoonotiques et d'origine alimentaire ; Préparation et intervention en cas d'urgence.
Description
Objectif(s) : Promouvoir l'utilisation des connaissances pour favoriser la prise de décisions fondées sur des données probantes par les praticiens de la santé publique et les décideurs à l'échelle du Canada. Les Centres de collaboration nationale (CCN) résument, appliquent et communiquent les connaissances pour les rendre utiles et accessibles aux décideurs, aux gestionnaires de programmes et aux praticiens.
Pourquoi ce PPT est nécessaire : Les CCN sont conçus pour cerner les lacunes relatives aux connaissances, stimuler la recherche dans les secteurs prioritaires et établir des liens entre les chercheurs et les praticiens du domaine de la santé publique afin de créer de solides réseaux de pratique au Canada dans le but de renforcer la santé publique du Canada et sa capacité d'intervention en situation d'urgence.
Méthode(s) d'intervention : Fournir des fonds de contribution permettant au bénéficiaire d'élaborer des solutions créatives qui répondent aux besoins du système de santé publique et de ses organisations.
Contributions remboursables : Non.
Résultats atteints
Les CCN utilisent une variété de méthodes (p. ex., la formation en ligne, les ateliers, les programmes de sensibilisation et les événements de réseautage afin de diffuser globalement une gamme de produits de connaissance) afin de renforcer la capacité du système de santé publique à divers niveaux. En 2018-2019, les CCN ont augmenté l'élaboration et la diffusion de produits et d'activités d'application des connaissances grâce à la production et à la prestation de plus de 1 232 nouveaux produits et activités consistant en des examens des données probantes, des publications, des vidéos, des ateliers, des webinaires, des cours en ligne et des exposés lors de conférences, pour aider les praticiens et les décideurs à appliquer leurs nouvelles connaissances au sein de leur environnement respectif.
En outre, les CCN ont mené à bien 475 activités liées à la détermination des lacunes et des besoins en matière de connaissances en vue d'offrir aux courtiers du savoir en santé publique les ressources et les structures nécessaires pour renforcer la prise de décisions fondées sur des données probantes.
Les CCN ont également établi et entretenu plus de 585 partenariats et collaborations avec les gouvernements FPT, le milieu universitaire, les organismes non gouvernementaux, le secteur privé et d'autres organismes externes pour créer des interventions fondées sur des données probantes visant à réduire les risques pour la santé. Ces collaborations ont été enrichies grâce à des outils d'échange de connaissances, des ressources et de l'expertise des CCN dans le but de faciliter et de renforcer la sensibilisation à la santé publique.
Le nombre de visiteurs uniques des six sites Web des CCN accédant à des produits et des activités de connaissance a aussi augmenté considérablement par rapport à 2017-2018, amenant le nombre de visiteurs uniques à 541 603 en 2018-2019.
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Achevé : Audit de la gestion des subventions et contributions à l'Agence de la santé publique du Canada (2018-2019)
Sommaire des conclusions :
L'audit a permis de conclure que les processus de conception, de planification et de mise en œuvre des programmes et de surveillance des bénéficiaires étaient efficaces. Des possibilités d'amélioration ont été soulevées, y compris l'amélioration de la détermination et de la surveillance des risques de programme, le renforcement des contrôles pour gérer les montants recouvrables et l'amélioration des pratiques de gestion du changement liées au système de gestion des subventions et contributions.
Prévu : S.O.
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Achevé : Programme des Centres de collaboration nationale en santé publique de 2014-2015 à 2018-2019 (2018-2019).
Sommaire des conclusions :
Les CCN sont perçus comme étant des sources de référence crédibles. En outre, leur capacité à établir des réseaux avec différents partenaires à l'échelle du système de santé publique est considérée comme étant l'une de leurs valeurs les plus précieuses. Bon nombre d'exemples ont été fournis sur les apports des CCN afin d'alimenter la prise de décisions et l'élaboration de politiques. L'évaluation a relevé des interactions limitées entre l'ASPC et les CCN, ce qui permet difficilement à ces derniers d'harmoniser leurs plans de travail annuels aux domaines d'intérêts de l'ASPC de façon à favoriser la collaboration et éviter les chevauchements. Pour donner suite à ces résultats, le Programme des CCNSP s'est engagé à accroître la sensibilisation interne au travail annuel des CCN, à mettre en œuvre des échanges sur les nouveaux enjeux de santé publique résultant des domaines d'affaires des CCN et d'encourager les collaborations nouvelles entre les CCN, les responsables des programmes de l'ASPC et d'autres intervenants en matière de santé publique. Il s'est également engagé à cerner et à examiner, avec les CCN, les domaines prioritaires clés de la mobilisation des connaissances en matière de santé publique.
Prévu : Centres de collaboration nationale (2023-2024)
Mobilisation des demandeurs et des bénéficiaires en 2018-2019
Les responsables du programme n'envisagent pas de diffuser de nouvelles invitations à soumissionner, puisque les ententes de contribution sont renouvelables tous les cinq ans et que les plans de travail sont examinés et approuvés annuellement.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2016-2017 |
Dépenses réelles 2017-2018 |
Dépenses prévues 2018-2019 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2018-2019 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2018-2019 |
Écart (dépenses réelles en 2018-2019 moins dépenses prévues en 2018 2019) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des contributions | 6 573 348 | 5 966 996 | 5 842 000 | 6 073 500 | 6 073 496 | 231 496 |
Total des autres types de paiements de transfert | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des subventions | 6 573 348 | 5 966 996 | 5 842 000 | 6 073 500 | 6 073 496 | 231 496 |
Explications sur les écarts | S.O. |
Renforcement de la Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances (Fonds pour la réduction des méfaits)
Renseignements généraux
Nom du programme de paiements de transfert : Programme d'action communautaire pour les enfants (voté)
Date de mise en œuvre : 2017-2018
Date d'échéance : En cours
Type de paiement de transfert : Subventions et contributions
Type de crédit : Crédits alloués annuellement dans le Budget des dépenses
Exercice de mise en application des modalités : 2017-2018
Lien au Répertoire des programmes du Ministère : Contrôle des maladies transmissibles et des infections
Description
Objectif(s) : Renforcer la Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances comprend, entre autres, le Fonds pour la réduction des méfaits. Le but du Fonds pour la réduction des méfaits consiste à renforcer l'intervention des organismes de santé publique de première ligne et des spécialistes de la santé afin de réduire les répercussions négatives (liées à la contraction du VIH et de l'hépatite C) que cause le partage du matériel servant à la consommation de drogues sur la santé des consommateurs de drogues et autres substances (notamment, les drogues injectables et l'inhalation de crack).
Pourquoi ce PPT est nécessaire : Au Canada, l'échange de matériel servant à l'usage de drogues injectables est un moteur important des taux de maladies infectieuses. La transmission de l'hépatite C est la plus souvent associée au partage de matériel servant à l'usage de drogues injectables. En outre, on estime qu'environ 10 % des nouvelles infections au VIH sont attribuables au partage de matériel servant à l'usage de drogues injectables.
Méthode(s) d'intervention : Subventions et contributions
Contributions remboursables : Non.
Résultats atteints
À ce jour, deux rondes de financement distinctes (2017 et 2018) ont été approuvées en vertu du Fonds de réduction des méfaits (FRM), et tous les projets sont mis en œuvre pendant une période de deux ans.
Pour la demande de propositions de 2017, 28 projets ont reçu un financement s'élevant à plus de 9 millions de dollars en investissements fédéraux.
Pour la demande de propositions de 2018, 29 projets ont reçu un financement s'élevant à plus de 8 millions de dollars en investissements fédéraux.
Une première ronde de données sur l'évaluation sera présentée à l'ASPC au terme de l'exercice 2019-2020, une fois que les projets se terminant en 2019-2020 auront pris fin. Les rapports de projet préliminaires indiquent toutefois que les objectifs du FRM sont atteints..
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Achevé : S.O.
Planned: S.O.
Résultats d'audits achevés en 2018-2019
Achevé : S.O.
Planned: Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances (2021-2022)
Mobilisation des demandeurs et des bénéficiaires en 2018-2019
Les demandeurs et les bénéficiaires sont mobilisés dans le cadre de processus de mesure du rendement et d'évaluation ainsi que de réunions périodiques avec les intervenants impliqués dans la prévention et le contrôle des maladies transmissibles.
Type de paiement de transfert | Dépenses réelles 2016-2017 |
Dépenses réelles 2017-2018 |
Dépenses prévues 2018-2019 |
Autorisations totales pouvant être utilisées 2018-2019 |
Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2018-2019 |
Écart (dépenses réelles en 2018-2019 moins dépenses prévues en 2018 2019) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total des subventions | 0 | 0 | 3 000 000 | 694 710 | 694 710 | (2 305 290) |
Total des contributions | 0 | 0 | 3 000 000 | 4 248 047 | 4 002 409 | 1 002 409 |
Total des autres types de paiements de transfert | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des subventions | 0 | 0 | 6 000 000 | 4 942 757 | 4 697 119 | (1 302 881) |
Explications sur les écarts | L'écart entre les montants réels et les dépenses prévues est principalement attribuable à des réaffectations internes en vue de soutenir l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH / sida au Canada. |
Analyse comparative entre les sexes plus
Renseignements généraux
Structures de gouvernance
En 2018-2019, l'ASPC a mis en place un plan d'action de mise en œuvre de l'Analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) qui reposait sur les trois piliers suivants :
- Utiliser davantage les données probantes dans les fonctions de surveillance, de recherche, de politique, de programme et de soutien ;
- Accroître la sensibilisation et renforcer les capacités ; et
- Accroître la responsabilisation
L'intégration de l'ACS+ aux processus décisionnels liés aux programmes et aux opérations a été assurée par l'entremise de discussions routinières sur le sujet dans le cadre de réunions des comités de la haute direction. On a également pris en considération les points de vue sur l'ACS+ et l'équité en matière de santé dans l'élaboration de mémoires au Cabinet et de documents pour les présentations au Conseil du Trésor.
Un mécanisme de responsabilisation comprenant un processus interne d'attestation d'ACS+ a été mis en place afin de garantir la qualité et l'exactitude des ACS+ menées pour ces documents.
L'ASPC a créé une base de données formée d'indicateurs clés et de leurs caractéristiques connexes, dans laquelle il est indiqué notamment si l'indicateur peut soutenir l'application d'une ACS+, par exemple, il peut être possible de ventiler les données selon le sexe.
L'ASPC a désigné un champion de l'ACS+ afin de diriger l'intégration de l'analyse aux fonctions et aux programmes de l'organisme. Ce champion est soutenu par un centre de responsabilité de l'ACS+.
Le champion de l'ACS+ fait partie du groupe fonctionnel (responsables) de l'ASPC à qui il incombe de mettre en œuvre le programme de résultats et de livraison du gouvernement du Canada et l'engagement du gouvernement du Canada à l'égard de l'égalité entre les sexes dans les politiques et les pratiques.
L'ASPC a désigné un champion de la création de services qui tiennent compte de l'égalité des sexes afin de soutenir la mise en œuvre de la nouvelle orientation politique du gouvernement du Canada visant à moderniser les pratiques en matière de renseignements sur le sexe et le genre. Cette orientation vise à moderniser la façon dont le gouvernement du Canada gère les renseignements sur le sexe et le genre.
L'ASPC a également mis sur pied un réseau intraministériel d'experts de l'ACS+ afin d'appuyer la diffusion des pratiques exemplaires liées à l'ACS+ à l'échelle de l'organisme.
Ressources humaines
En 2018-2019, six équivalents temps plein (ETP) se consacraient à mettre en œuvre l'ACS+ au sein du ministère :
- Trois ETP dédiés à faire progresser la capacité et la pratique de l'ACSG+; et
- Trois ETP : une combinaison de Champion de l'ACSG+, du personnel issu des domaines de programme ACSG+ dans l'ensemble de l'ASPC, ainsi que 30 membres du Groupe de réseautage de l'ACSG+ de l'ASPC.
Initiatives majeures : résultats obtenus
Les initiatives suivantes sont harmonisées avec le pilier Réduction de la pauvreté, santé et bien-être du Cadre des résultats relatifs au sexe.
- Contrôle des maladies et des infections transmissibles - FIC pour le VIH et l'hépatite C
- Le FIC pour le VIH et l'hépatite C investit dans des organismes communautaires à l'échelle du pays afin de lutter contre le VIH, l'hépatite C et d'autres ITSS. Tous les projets financés par l'entremise du FIC doivent mettre l'accent sur des populations prioritaires, tout en étant appuyés par des données probantes montrant qu'une population en particulier est disproportionnellement touchée. Il fallait donc inclure des considérations liées à l'ACS+ dans les propositions de financement et les plans d'évaluation. Parmi ces considérations, notons le genre, l'âge, la langue, l'emplacement géographique, l'origine ethnique et la culture.
- Les mesures disponibles et les conclusions tirées de l'ACS+ serviront à évaluer des projets du FIC en plus d'éclairer sur des interventions ou initiatives futures du programme.
- Données de surveillance pour l'immunisation
- L'enquête de 2018-2019 sur la grippe saisonnière comprenait le sexe en tant que déterminant sociodémographique clé du statut d'immunisation. Ces données ont permis de mener une analyse statistique en vue de comparer les taux d'immunisation entre les hommes et les femmes. Les résultats seront publiés en ligne d'ici la fin de l'exercice 2019-2020.
- Les écarts dans la couverture de la vaccination selon le sexe seront analysés et présentés dans toutes les enquêtes futures sur la couverture de l'immunisation. Les résultats publiés pourraient contribuer à donner de l'information sur les groupes cibles les plus appropriés vers qui diriger les efforts de promotion de la vaccination.
- Investissement en matière de démence dans les communautés
- L'investissement en matière de démence dans les communautés (IDC) finance des projets communautaires visant à élaborer, à mettre à l'essai et à échanger des outils, des ressources ou des approches pour optimiser le bien-être de groupes diversifiés de femmes et d'hommes souffrant de démence ou de leurs fournisseurs de soins (c.-à-d. des proches ou des amis qui prennent soin d'eux à la maison). Il vise également à accroître la sensibilisation ou à réduire la stigmatisation liée à la démence.
- Les projets financés par l'entremise de l'IDC devront intégrer la prise en considération du sexe et du genre ainsi que d'autres facteurs d'identité dans leurs propositions. Ils devront rendre compte de ces considérations dans leur rapport annuel présenté à l'ASPC.
- Cadre fédéral de prévention du suicide
- Le Cadre fédéral de prévention du suicide (CFPS) se concentre à accroître la sensibilisation et à réduire la stigmatisation, à mieux diriger une variété de Canadiens vers de l'information et des ressources, tout en accélérant l'innovation et la recherche pour prévenir le suicide.
- L'ACS+ a contribué à éclairer sur un certain nombre d'activités que l'ASPC a menées en lien avec le CFPS. À titre d'exemple, les données probantes liées à la demande d'aide parmi les hommes et les garçons ont servi à appuyer les efforts déployés par l'ASPC pour communiquer des messages sécuritaires et appropriés sur le suicide ainsi que sur la création de formations et de normes pour le Service canadien de prévention du suicide.
- Les initiatives suivantes ont été harmonisées au pilier Violence fondée sur le sexe et accès à la justice du Cadre des résultats relatifs au sexe.
- Prévention de la violence familiale et fondée sur le sexe
- Cette initiative est formée de deux programmes. Le programme visant à appuyer la santé des survivants de violence familiale élabore et met à l'essai des projets communautaires qui donnent aux survivants de violence familiale les compétences, les connaissances et la capacité requises pour améliorer leur santé. Il permet également de renforcer les capacités des professionnels de la santé et des services sociaux afin de leur permettre de travailler de façon sécuritaire et efficace avec les survivants de violence.
- Le programme réalisé dans le cadre du programme Prévenir la violence fondée sur le sexe : perspective du milieu de la santé, qui s'inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale du gouvernement du Canada pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe, se concentre à prévenir la violence au sein des relations amoureuses d'adolescents et les mauvais traitements infligés durant l'enfance. Il soutient également l'élaboration de programme de formation et de ressources sur la violence fondée sur le sexe, les soins qui tiennent compte des traumatismes et la planification liée à la sécurité à l'intention des professionnels de la santé et des domaines connexes.
- Une ACS+ a révélé que les femmes et les filles, ainsi que certains autres groupes comme les femmes autochtones et les personnes issues de la communauté LGBTQ2, sont touchés de façon disproportionnelle par la violence familiale et fondée sur le sexe. Conscients de cette réalité, un nombre considérable de projets financés mettent l'accent sur le soutien aux femmes et aux filles, tandis que plusieurs autres projets se consacrent à soutenir les autres groupes vulnérables.
Capacité d'établissement de rapports et données:
Les programmes suivants de l'ASPC recueillent de l'information qui permet de réaliser une ACS+.
- Répertoire de programmes : Vaccination
- Le programme saisit des mesures liées à l'ACS+ et permet d'analyser certains indicateurs liés :
- au sexe ;
- à l'âge.
- Le programme a présenté les rapports publics suivants, lesquels comprennent des mesures liées à l'ACS+ :
- Le programme saisit des mesures liées à l'ACS+ et permet d'analyser certains indicateurs liés :
- Programme : Maladies d'origine alimentaire et zoonotiques
- Le programme saisit des mesures liées à l'ACS+ et permet d'analyser certains indicateurs liés :
- au sexe ;
- à la distribution géographique.
- Le programme a présenté les rapports publics suivants qui comprennent des mesures liées à l'ACS+ :
- Le programme saisit des mesures liées à l'ACS+ et permet d'analyser certains indicateurs liés :
- Programme : Contrôle des maladies et des infections transmissibles
- Le programme saisit des mesures liées à l'ACS+ et permet d'analyser plusieurs indicateurs liés :
- au sexe ;
- à l'âge ;
- à la distribution géographique ;
- à la race/l'ethnicité ;
- la catégorie d'exposition ;
- le groupe de population (Canadiens nés à l'étranger, Canadiens autochtones ou Canadiens non autochtones).
- Le programme a présenté les rapports publics suivants qui comprennent des mesures liées à l'ACS+ :
- Système canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens - Rapport de 2017 ;
- Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales (PCSIN) : Rapport sommaire sur les données de surveillance des infections associées aux soins de santé (IASS), la résistance aux antimicrobiens (RAM) et l'utilisation des antimicrobiens (UAM) du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2017;
- Rapport sur l'hépatite B et l'hépatite C au Canada : 2016 ;
- Les infections transmissibles sexuellement au Canada, Mise à jour 2016 ;
- L'infection à chlamydia au Canada de 2010 à 2015 ;
- Le VIH au Canada : Rapport de surveillance, 2017 ;
- Tuberculose : Surveillance (2017) ;
- Le moment d'agir - Pleins feux de l'ACSP sur l'élimination de la tuberculose au Canada.
- Le programme saisit des mesures liées à l'ACS+ et permet d'analyser plusieurs indicateurs liés :
- Répertoire de programmes : Promotion de la santé
- Le programme saisit à intervalles réguliers des mesures liées à l'ACS+ pour certains indicateurs liés :
- au sexe ;
- à l'âge ;
- au statut d'Autochtone ;
- au revenu ;
- au statut d'immigrant ;
- aux études ;
- au type de famille.
- Le programme saisit à intervalles réguliers des mesures liées à l'ACS+ pour certains indicateurs liés :
Une analyse des tendances a été menée afin de déterminer les variables sociodémographiques qui ont une incidence considérable sur les résultats obtenus par les participants au programme.
Afin de soutenir des interventions plus efficaces pour accroître l'équité en matière de santé et la mise en œuvre de l'ACS+, l'ASPC recueille et diffuse des données sur les inégalités en matière de santé par l'intermédiaire de l'Initiative pancanadienne sur les inégalités en santé. Cette initiative a récemment donné lieu à l'élaboration de deux produits clés :
- L'outil de données sur les inégalités en santé : Une ressource interactive en ligne à partir de laquelle les utilisateurs peuvent extraire et télécharger de l'information sur plus de 70 indicateurs d'inégalités sur le plan du statut de santé et des déterminants de santé des Canadiens (Données des inégalités en santé).
- Les principales inégalités en santé au Canada - Portrait national (diffusé en mai 2018). Ce rapport descriptif rend compte de 22 indicateurs clés qui reflètent certaines des inégalités en matière de santé les plus marquées et les plus répandues au Canada. L'ASPC, en collaboration avec ses partenaires, a conçu des messages infographiques afin de communiquer les résultats et les messages principaux du rapport. Elle a également créé une courte vidéo sur les inégalités en matière de santé au Canada, qui a été diffusée en janvier 2019. Comprendre le rapport sur Les principales inégalités en santé au Canada
L'ASPC fait également la collecte des données qui servent à assurer une surveillance régulière et à rendre compte des inégalités en matière de santé fondées sur le sexe par l'intermédiaire de ses nombreux systèmes de surveillance. Parmi ces systèmes, notons le Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC). Il s'agit d'un réseau collaboratif de systèmes de surveillance provinciaux et territoriaux qui recueillent des données sur tous les résidents admissibles à l'assurance-maladie provinciale ou territoriale qui peut générer des estimations et des tendances à l'échelle nationale au fil du temps pour 20 maladies chroniques. Selon des données récentes tirées du SCSMC, le taux de démence au Canada serait plus élevé chez les femmes que chez les hommes âgés de 65 ans et plus, tandis que l'écart entre les sexes se creuserait avec l'âge.
Initiatives horizontales
Initiative fédérale de lutte contre le VIH et le sida au Canada (IF)
Renseignements généraux
Nom de l'initiative horizontale : Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada
Ministère responsable : Agence de la santé publique du Canada (ASPC)
Ministères fédéraux partenaires : Ministère des services aux Autochtones Canada (SAC), Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et Service correctionnel du Canada (SCC)
Partenaires non fédéraux et non gouvernementaux : S.O.
Date de début de l'initiative horizontale : 13 janvier 2005
Date de fin de l'initiative horizontale : En cours
Description de l'initiative horizontale (IH)
Objectif(s) :
- Développer les connaissances relatives au VIH et aux autres ITSS au Canada par l'entremise de la science en laboratoire, la surveillance et les recherches sur les facteurs qui contribuent aux nouvelles infections en cours et sur les meilleures méthodes pour y réagir efficacement ;
- Promouvoir l'utilisation et l'intégration de directives de santé publique pour prévenir et contrôler le VIH et les autres ITSS ainsi que l'accès à des interventions en matière de VIH fondées sur des données probantes et axées sur les besoins des populations à risque et des personnes qui vivent avec des ITSS ;
- Mieux sensibiliser à la nécessité de subir des tests de dépistage d'ITSS, améliorer l'accès à la prévention, aux traitements et aux soins ainsi qu'à un environnement social favorable pour les personnes qui vivent avec une ITSS, sont affectées par une ITSS ou sont à risque de contracter une ITSS.
Pourquoi l'IH est nécessaire :
- Même s'il est possible de prévenir, de traiter et dans bon nombre de cas, de soigner le VIH, l'hépatite virale et les infections transmises sexuellement, ceux-ci demeurent une préoccupation importante en matière de santé publique au Canada. À mesure que les taux se stabilisent ou augmentent :
- La proportion de nouveaux cas de VIH chez les hommes gais, les hommes bisexuels et d'autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les personnes provenant de pays où le VIH est endémique et les Autochtones demeure disproportionnellement élevée au Canada. La stigmatisation et la discrimination qui entourent le VIH empêchent ces personnes de demander un dépistage ou un traitement, ce qui affecte en revanche notre capacité à réduire le taux de nouvelles infections étant donné qu'un pourcentage élevé de personnes ne sont pas conscientes de leur état séropositif. Les populations clés à risque de contracter le VIH peuvent également être plus susceptibles de contracter le VIH peuvent également être plus à risque de contracter l'hépatite virale et des infections transmises sexuellement ;
- Au Canada, on estime qu'une personne sur cinq vit avec le VIH et que 44 % des personnes atteintes d'hépatite C n'en sont pas conscientes et pourraient transmettre sans s'en apercevoir leur infection aux autres. Les nouveaux cas diagnostiqués des ITSS que sont la chlamydia, la gonorrhée et la syphilis ont augmenté de façon constante depuis le milieu des années 1990. De 2007 à 2016, on a constaté une augmentation de 49 % du taux déclaré de chlamydia, de 81 % du taux déclaré de gonorrhée et de 178 % du taux déclaré de syphilis.
- Cette initiative horizontale sur les ITSS vise à lutter contre les inégalités en matière de santé et à créer des milieux plus positifs pour les Canadiens qui vivent avec une ITSS. Les mesures qu'il faut prendre pour réduire les taux d'ITSS sont réparties entre plusieurs ministères.
- Cette initiative crée les connaissances et les données probantes qui soutiennent des interventions et des pratiques efficaces de santé publique et des interventions communautaires et fédérales plus solides ; qui contribuent à la réduction des barrières qui empêchent les populations prioritaires d'accéder à la prévention, au diagnostic, aux soins, au traitement et au soutien nécessaires ; et qui promeuvent une approche cohérente et coordonnée quant à l'atteinte des cibles mondiales.
Méthode(s) d'intervention :
Les partenaires du gouvernement du Canada sont chargés de ce qui suit :
- Science et services en laboratoire de santé publique ;
- Surveillance ;
- Élaboration de directives en matière de santé publique ;
- Synthèse des connaissances ;
- Élaboration de politiques relatives aux programmes ;
- Renforcement des capacités ;
- Activités de sensibilisation ;
- Activités d'éducation, de prévention et de dépistage pour les Premières Nations vivant dans les réserves, les Inuits vivant au sud du 60e parallèle et les détenus dans des établissements fédéraux ;
- Création de nouvelles connaissances grâce au financement de la recherche ;
- Prestation de services de santé et de santé publique aux détenus dans des établissements fédéraux ;
- Soutien des activités communautaires de prévention grâce à des subventions et des contributions.
Les partenaires fédéraux forment des partenariats multisectoriels et collaborent de façon étroite pour lutter contre les facteurs qui peuvent accroître la transmission et la contraction du VIH. Cela comprend d'adresser les maladies d'hépatite virale transmises sexuellement et les problèmes de co-infection avec d'autres maladies infectieuses (p. ex., tuberculose). Les personnes qui vivent avec le VIH / sida ou qui y sont vulnérables participent activement à l'élaboration des politiques et des programmes de l'IF.
Structures de gouvernance
- Le Comité des centres de responsabilité (CCR) est l'organisme de gouvernance de l'IF. Il réunit les directeurs (ou l'équivalent) des neuf centres de responsabilité à qui l'IF accorde du financement. Chaque année, une réunion des directeurs généraux et du CCR a lieu pour examiner les progrès de l'IF par rapport à son rendement et à ses objectifs stratégiques. Sous la direction de l'ASPC, le CCR assure la cohérence des politiques et des programmes des ministères et des organismes participants tout en veillant au respect des engagements en matière d'évaluation, de mesure du rendement et de rapports.
- L'ASPC est l'autorité fédérale responsable des dossiers liés aux ITSS, incluant le VIH, au Canada. Elle veille aux travaux scientifiques en laboratoire, à la surveillance, à l'élaboration de programmes, au partage des connaissances, à la sensibilisation du public, à l'orientation des professionnels de la santé ainsi qu'à la collaboration et à la coordination mondiales.
- Le SAC appuie la prévention des ITSS ainsi que l'éducation et la sensibilisation à leur sujet. Le nouveau ministère encourage le renforcement des capacités communautaires et facilite l'accès au diagnostic, aux soins, aux traitements et à un soutien de qualité en matière de VIH et de sida pour les Premières Nations vivant dans les réserves et les collectivités Inuites au sud du 60e parallèle.
- À titre d'organisme du gouvernement du Canada responsable de la recherche dans le domaine de la santé, les IRSC appuient la production de nouvelles connaissances scientifiques et favorisent leur application en vue d'améliorer la santé, de mettre en place des services et des produits de santé plus efficaces et de renforcer le système de santé canadien.
- SCC, un organisme du portefeuille de la Sécurité publique, offre des services de santé (notamment des services de prévention, de diagnostic, de soins et de traitement d'ITSS, incluant le VIH), aux détenus qui purgent une peine d'emprisonnement de deux ans ou plus.
Montant total des fonds fédéraux alloués (de la date de début à la date de fin) (en dollars) : En cours
Dépenses fédérales totales prévues à ce jour (en dollars) : 72 600 000
Dépenses fédérales totales réelles à ce jour (en dollars) : 71 764 475
Date du dernier renouvellement de l'initiative horizontale : Sans objet
Total du financement fédéral affecté lors du dernier renouvellement, et source du financement (en dollars) : Sans objet
Financement fédéral supplémentaire reçu après le dernier renouvellement (en dollars) : Sans objet
Fonds provenant de partenaires non fédéraux et non gouvernementaux (en dollars) : Sans objet
Exercice de l'achèvement prévu de la prochaine évaluation : Initiative fédérale de lutte contre le VIH au Canada (incluant des activités d'ITSS) (2023-2024)
Résultat commun des ministères fédéraux partenaires
Sensibiliser davantage et améliorer les connaissances relatives aux méthodes de prévention de la contraction et le contrôle de la transmission du VIH et des ITSS connexes.
Indicateur de rendement (IR) / Cible (C) / Résultat réel (RR) :
- IR 1 : % d'intervenants qui ont indiqué avoir acquis de meilleures connaissances.
- C 1 : 90 %
- RR : 100 %
- IR 2 : Pourcentage de populations prioritaires qui ont indiqué avoir acquis de meilleures connaissances.
- C 2 : 95 %
- RR : 91 %Note de bas de page a
- IR 3 : Pourcentage de publications libre d'accès.
- C 3 : 71 %
- RR : 91 %
- IR 4 : Pourcentage de publics cibles qui ont indiqué avoir acquis de meilleures connaissances.
- C 4 : 80 %
- RR : S.O.Note de bas de page b
Source de données et fréquence de la surveillance et de la production de rapports :
Le rapport annuel sur le Contrôle des maladies et des infections transmissibles, le rapport annuel des Laboratoires nationaux de microbiologie et le rapport annuel des IRSC.
Résultat commun des ministères fédéraux partenaires
Renforcer la capacité (aptitudes, compétences et facultés) des populations et des publics prioritaires.
Indicateur de rendement (IR) / Cible (C) / Résultat réel (RR) :
- IR 1 : Pourcentage de populations prioritaires qui ont déclaré avoir acquis une meilleure capacité,
- C 1 : 75 %
- RR : 83 %Note de bas de page b
- IR 2 : Pourcentage de délinquants sous responsabilité fédérale nouvellement admis ayant suivi le Programme de sensibilisation à la réception au moment de leur admission.
- C 2 : 65 %
- RR 2 : S.O.Note de bas de page c
- IR 3 : Pourcentage de collectivités des Premières Nations qui ont déclaré avoir accès aux tests de dépistage du VIH sur la réserve ou à proximité de celle-ci.
- C 3 : 100 %
- RR 3 : 84 %Note de bas de page d
Source de données et fréquence de la surveillance et de la production de rapports
Le rapport annuel du Contrôle des maladies et des infections transmissibles, le rapport annuel de Service correctionnel Canada et le rapport annuel du MSAC (sur le modèle de rapport communautaire avec un décalage attribuable à la collecte de données et à l'établissement de rapports).
Résultat commun des ministères fédéraux partenaires
Améliorer l'assimilation et l'application de connaissances dans les mesures et les pratiques de santé publique.
Indicateur de rendement (IR) / Cible (C) / Résultat réel (RR):
- IR 1 : % of clients indicating overall satisfaction with laboratory reference services.
- C 1 : 90 %
- RR : 98 %
- IR 2 : % d'analyses moléculaires réalisées par des services d'aiguillage dans un délai optimal.
- C 2 : 70 %
- RR : 71 %
- IR 3: % d'analyses sérologiques réalisées par des services d'aiguillage dans un délai optimal.
- C 3 : 90 %
- RR 3: 78 %Note de bas de page e
- IR 4 : % d'articles évalués par des pairs qui ont été cités dans d'autres articles évalués par des pairs - cinq ans de données
- C 4 : 100 %
- RR : 95 %
- IR 5 : % de participants à des webinaires sur les ITSS qui ont déclaré utiliser les données probantes acquises grâce aux webinaires pour orienter leur travail.
- C 5 : 75 %
- RR : 81 %
- IR 6 : % des subventions des IRSC qui ont mené à l'élaboration d'une nouvelle méthode, d'une nouvelle théorie ou de la reproduction des conclusions.
- C 6 : 100 %Note de bas de page f
- RR : 69 %Note de bas de page g
- IR 7 : % des subventions des IRSC qui ont signalé que l'application des connaissances a permis la création de meilleurs produits et services de santé.
- C 7 : 100 %Note de bas de page h
- RR : 72 %Note de bas de page i
- IR 8 : % des subventions des IRSC qui ont mené à des renseignements ou des conseils destinés aux patients ou au grand public ou aux comportements des patients ou du grand public.
- C 8 : 100 %Note de bas de page j
- RR : 41 %Note de bas de page k
- IR 9 : % de fournisseurs de services qui ont déclaré avoir changé leurs pratiques après les activités du projet.
- C 9 : 75 %
- RR : 89 %Note de bas de page b
Source de données et fréquence de la surveillance et de la production de rapports
Le rapport annuel des Laboratoires nationaux de microbiologie, le rapport annuel du Contrôle des maladies et des infections transmissibles et le rapport annuel des IRSC.
Résultat commun des ministères fédéraux partenaires
Améliorer l'assimilation de comportements qui aident à prévenir la transmission et la contraction du VIH et d'ITSS connexes.
Indicateur de rendement (IR) / Cible (C) / Résultat réel (RR):
- IR 1 : % de délinquants qui sont séropositifs, qui en sont conscients et qui ont accès à un traitement.
- C 1 : 90 %
- RR 1 : 99 %
- IR 2 : % de populations prioritaires jointes qui ont déclaré un changement ou une amélioration vers des comportements sexuels plus sains qui permettent de prévenir la transmission du VIH/l'hépatite C ou des ITSS connexes.
- C 2 : 5 %
- RR 2 : S.O.Note de bas de page b
- IR 3 : % de populations prioritaires qui ont déclaré avoir un meilleur accès aux services sociaux, de santé et de soutien.
- C 3 : 75 %
- RR : S.O.Note de bas de page b
Source de données et fréquence de la surveillance et de la production de rapports
Le rapport annuel de Service correctionnel Canada et le rapport annuel du Contrôle des maladies et des infections transmissibles.
Résultat commun des ministères fédéraux partenaires
Diminuer la contraction et la transmission de nouvelles infections.
Indicateur de rendement (IR) / Cible (C) / Résultat réel (RR) :
- IR 1 : % de personnes vivant avec le VIH qui en sont conscientes.
- C 1 : 90 %
- RR : 80 %
- IR 2 : % de personnes qui sont conscientes de leur séropositivité et qui reçoivent un traitement.
- C 2 : 90 %
- RR : 76 %
- IR 3 : % de personnes recevant un traitement qui n'ont plus de charge virale.
- C 3 : 90 %
- RR : 89 %
Source de données et fréquence de la surveillance et de la production de rapports
Le rapport annuel des Prévisions nationales de surveillance du VIH.
Résultat attendu des partenaires non fédéraux et non gouvernementaux : Sans objet
Nom du thème : Sans objet
Faits saillants du rendement
Afin de contribuer à l'atteinte des cibles mondiales relatives au VIH, à l'hépatite C et aux ITSS au Canada, les partenaires de l'IF ont collaboré avec les provinces et les territoires, les communautés autochtones et la société civile afin d'améliorer les interventions nationales liées au VIH et aux autres ITSS. En 2018-2019, les partenaires de l'IF ont :
- appuyé l'élaboration et la synthèse d'éléments de preuve et d'outils nécessaires à l'orientation des efforts de prévention et de contrôle des ITSS ;
- permis des interventions communautaires en vue de prévenir de nouvelles infections ; et
- accru l'accès au dépistage parmi les populations prioritaires et facilité l'accès au traitement et aux soins pour les personnes vivant avec le VIH et/ou l'hépatite C.
Coordonnées de la personne ressource
Bersabel Ephrem
Directrice générale, Centre de lutte contre les maladies transmissibles et les infections
130, chemin Colonnade
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
613-948-6799
bersabel.ephrem@canada.ca
Organisations fédérales | Lien au Répertoire des programmes du Ministère | Activités de l'initiative horizontale | Affectations totales fédérales (de la date de début à la date de fin) (en dollars) | Dépenses prévues en 2018-2019 (en dollars) | Dépenses réelles en 2018-2019 (en dollars) | Résultats attendus en 2018-2019 | Indicateurs de rendement en 2018-2019 | Cibles pour 2018-2019 | Date d'atteinte de la cible | Résultats réels en 2018-2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
ASPC | Infrastructure de santé publique | Systèmes de laboratoires de santé publique | En cours | 6 334 589 | 6 811 282 | RA 1.1 RA 1.2 |
IR 1.1.1 IR 1.1.2 IR 1.2.1 |
C 1.1.1 C 1.1.2 C 1.2.1 |
1.1.1, 31 mars 2022 1.1.2, 31 mars 2022 1.2.1, 31 mars 2022 |
RR 1.1 RR 1.2 |
Promotion de la santé et prévention des maladiesNote de bas de page 1 | Maladies infectieuses et transmissibles | En cours | 35 188 702 | 34 843 183 | RA 1.3 RA 1.4Note de table a RA 1.5 RA 1.6 |
IR 1.3.1 IR 1.3.2 IR 1.5.1 IR 1.6.1 |
C 1.3.1 C 1.3.2 C 1.5.1 C 1.6.1 |
1.3.1, 31 mars 2022 1.3.2, 31 mars 2022 1.5.1, 31 mars 2022 1.6.1, 31 mars 2022 |
RR 1.3 RR 1.5 RR 1.6 |
|
MSAC | Contrôle et gestion des maladies transmissibles | Maladies transmises par le sang et infections transmises sexuellement - VIH et sida | En cours | 4 515 000 | 4 515 000 | RA 2.1 RA 2.2 |
IR 2.1.1 IR 2.2.1 IR 2.2.2 |
C 2.1.1 C 2.2.1 C 2.2.2 |
31 mars 2019 | RR 2.1 RR 2.2 |
IRSC | Initiatives horizontales de recherche en santé | Avancées en santé et dans les services de santé | En cours | 22 374 448 | 21 367 892 | RA 3.1 RA 3.2 |
IR 3.1.1 IR 3.1.2 IR 3.2.1 IR 3.2.2 |
C 3.1.1 C 3.1.2 C 3.2.1 C 3.2.2 |
31 mars 2019 | RR 3.1 RR 3.2 |
SCC | Détention | Services de santé en établissement | En cours | 4 187 261 | 4 227 118 | RA 4.1 RA 4.2 |
IR 4.1.1 IR 4.2.1 |
C 4.1.1 C 4.2.1 |
31 mars 2020 | RR 4.1 RR 4.2 |
Total pour toutes les organisations fédérales | S.O. | S.O. | En cours | 72 600 000 | 71 764 475 | S.O. | S.O. | S.O. | S.O. | S.O. |
a Il convient de noter que pour 2018-2019, les rapports sur les résultats attendus ne concernent que les RA 1.3, 1.5 et 1.6. |
Résultats attendus et réels en 2018-2019 :
Agence de la santé publique du Canada
- RA 1.1 : Des services de référence en matière de dépistage en laboratoire, une infrastructure de recherche en bio-informatique et des méthodes de dépistage améliorées orienteront les interventions en santé publique pour lutter contre le VIH et les ITSS connexes au Canada et à l'échelle internationale.
- IR 1.1.1 : Pourcentage d'analyses moléculaires du VIH effectuées par les services d'aiguillage dans les délais d'intervention optimaux.
- C 1.1.1 : 90 %
- RR 1.1.1 : 78 %Note de bas de page 4
- IR 1.1.2 : Pourcentage d'analyses sérologiques effectuées par les services d'aiguillage dans les délais d'intervention optimaux.
- C 1.1.2 : 70 %
- RR 1.1.2 : 71 %
- IR 1.1.3 : Pourcentage d'échantillons de diagnostic reçus par le Laboratoire national de microbiologie qui font l'objet de séquençage pour la souche de VIH et d'ITSS connexes, la résistance aux antibiotiques et la bio-informatique.
- C 1.1.3 : 90 %
- RR 1.1.3 : 90 %
- RR 1.1 : Le Laboratoire national pour les services de référence sur le VIH (LNSRV) a reçu 1 801 échantillons de diagnostic aux fins d'analyse, dont 799 étaient des gouttes de sang séchées (GSS). Quatre-vingt-dix-sept pour cent des échantillons ont été analysés dans les délais d'exécution précis, desquels 3 % ont dépassé ceux-ci principalement en raison des effets du regroupement sur des séries d'échantillons, des exigences relatives à des essais approfondis ou des essais supplémentaires après consultation avec les intervenants et/ou d'une défaillance de l'équipement au cours des premiers essais. Mille deux échantillons de diagnostic étaient des échantillons de sérum/acide éthylène-di-ammine-tétra-acétique (EDTA) provenant d'un laboratoire de référence provincial, dont 808 échantillons ont été soumis à un test de dépistage du VIH et 199 autres ont été soumis à un test de dépistage du virus T-lymphotrope humain. Les autres échantillons (799) étaient des GSS qui ont subi un test de dépistage principalement pour le VIH et le virus de l'hépatite C (VHC), et, certains pour la syphilis. Le nombre d'échantillons de diagnostic soumis à un test de dépistage reflète une augmentation de 80 % par rapport à l'exercice fiscal précédent afin de représenter l'étendue des services de test de diagnostic au moyen de GSS offerts par le LNSRV.
- RA 1.2 : L'accessibilité aux diagnostics et aux soins dans les collectivités autochtones sera améliorée grâce à la mise en place de centres de soins, à des méthodes novatrices de collecte d'échantillons et à des systèmes de laboratoire pour faciliter le dépistage du VIH et d'autres ITSS dans les collectivités éloignées.
- IR 1.2.1 : Pourcentage de collectivités autochtones où les méthodes novatrices de collecte d'échantillons du Laboratoire national de microbiologie (LNM) et des systèmes de laboratoire pour faciliter le dépistage du VIH et d'autres ITSS dans les collectivités éloignées sont offertes.
- C 1.2.1 : 75 %
- RR 1.2.1 : 100 %
- IR 1.2.2 : Pourcentage d'individus qui prennent connaissance de leur état sérologique vis-à-vis du VIH dans des collectivités autochtones où le LNM offre des services de dépistage.
- C 1.2.2 : 90 %
- RR 1.2.2 : 100 %
- RR 1.2 : Le LNSRV s'est engagé auprès des communautés des Premières Nations dans le but d'améliorer l'accès aux tests de dépistage des ITSS, comme le VIH, le virus de l'hépatite B, le VHC et la syphilis au moyen de GSS en recourant à un modèle de « formation des formateurs » pour faciliter la formation des membres de la communauté, comme des travailleurs de la santé, des infirmiers et des pairs aidants. Les GSS sont envoyées au LNSRV pour être analysées à l'aide d'essais modifiés et validés dans le laboratoire certifié ISO, avec des valeurs de sensibilité et de spécificité comparables ou identiques à celles utilisées pour les échantillons à base de plasma. L'objectif consistait à étendre la collecte de GSS et les services de test de dépistage à des collectivités supplémentaires. En 2018-2019, 799 échantillons de GSS ont été soumis à un test de dépistage au LNSRV. Une formation a été offerte dans le cadre de 15 ateliers différents aux autorités de la santé des Premières Nations et des Autochtones, aux membres de conseils tribaux et aux membres de la communauté. Avec le modèle de « formation des formateurs », il est difficile de déterminer le nombre de collectivités qui ont été mobilisées à ce moment pour la collecte et le diagnostic ; toutefois, les personnes formées représentaient plus de 100 collectivités individuelles issues de sept provinces.
- RA 1.3 : Les sources de données et méthodes exigées afin de mesurer avec plus d'exactitude les progrès réalisés en ce qui concerne les cibles mondiales de la lutte contre le VIH seront améliorées.
- IR 1.3.1 : Pourcentage de provinces et de territoires qui participent à la surveillance de la cascade du traitement du VIH et qui se conforment aux normes associées.
- C 1.3.1 : 100 %
- RR 1.3.1 : 92 %
- RR 1.3 : Le nombre de PT qui collaborent au peaufinage des normes de surveillance de la cascade de traitements contre le VIH est élevé; toutefois, la cible de 100 % pour l'IR 1.3.1. n'a pas été atteinte en 2018-2019, car toutes les administrations ne disposaient pas des ressources nécessaires pour participer à ces efforts. De plus, l'ASPC ne peut utiliser sa position en tant qu'entité nationale de santé publique que pour influencer les intervenants PT ; elle n'a aucun pouvoir sur la participation des PT et sur la conformité de ceux-ci aux normes pour surveiller la cascade de traitements contre le VIH.
L'ASPC est en mesure de mettre à jour et de diffuser annuellement la majorité de ses rapports de surveillance de maladies ayant trait aux objectifs globaux en matière de VIH. Toutefois, les autorités ne sont pas toutes en mesure de prendre part à la surveillance de la résistance aux médicaments contre la gonorrhée et de contribuer au rapport national en fournissant des données. Cela a une incidence sur la fréquence des rapports de l'ASPC portant sur la résistance aux médicaments contre la gonorrhée. Les rapports de l'ASPC sur la surveillance de l'hépatite B et de l'hépatite C ont été retardés pour permettre des discussions avec les intervenants afin d'améliorer l'application des connaissances relative aux résultats de la surveillance et de permettre une analyse élargie des données de surveillance de l'hépatite fondée sur le sexe et le genre.
- RA 1.4 : Les activités de surveillance du VIH sont réorientées dans le but de mieux appuyer l'analyse à l'échelle de la population qui aidera à guider des interventions de prévention et d'intervention en matière de soins plus efficaces auprès de populations précises.
- IR 1.4.1 : Pourcentage de financement prévu, orienté par les activités de surveillance du VIH, investi dans la communauté afin d'améliorer la prévention du VIH et des ITSS connexes parmi les populations prioritaires.
- C 1.4.1 : 100 %
- RR 1.4.1 : 100 %
- RR 1.4 : Le système de surveillance accrue Track visait au départ à décrire les tendances changeantes dans la prévalence de l'infection au VIH, des pratiques de comportement à risque connexes et des comportements de recherche de soins de santé dans des populations prioritaires (notamment les personnes qui utilisent de la drogue injectable, les hommes gais, les hommes bisexuels et les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes). Ce programme a fait l'objet d'une réorientation récemment afin de régler des problèmes plus généraux liés aux ITSS (en particulier le VHC et la syphilis) et d'inclure d'autres populations prioritaires (en particulier les Autochtones).
- RA 1.5 : La diffusion de données probantes sur les intervalles de dépistage efficaces pour les groupes « à risque » (p. ex., les utilisateurs de drogues injectables, les hommes gais et les autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes) ainsi que sur les obstacles et les facteurs favorables au dépistage du VIH accroîtra la connaissance des procédures de dépistage et l'adhésion à ces procédures afin d'augmenter le nombre de personnes conscientes de leur état sérologique vis-à-vis du VIH.
- IR 1.5.1 : Pourcentage du public cible qui indique utiliser les données probantes de l'ASPC pour orienter son travail.
- C 1.5.1 : 60 %
- RR 1.5.1 : 65 %
- IR 1.5.2 : Pourcentage des publics cibles qui indiquent avoir de meilleures connaissances en matière de pratiques et d'interventions fondées sur des données probantes pour prévenir la contraction et contrôler la transmission du VIH et des ITSS connexes.
- C 1.5.2 : 90 %
- RR 1.5.2 : 76 %Note de bas de page 5
- IR 1.5.3 : Pourcentage de publications liées au VIH et aux ITSS connexes dont l'accès est libre.
- T. 1.5.3 : 66 %
- RR 1.5.3 : 100 %
- RR 1.5 : L'ASPC a mené une enquête en ligne auprès de 1 071 participants pour déterminer dans quelle mesure les fournisseurs de soins de santé canadiens connaissent, utilisent et perçoivent l'utilité de son Guide pour le dépistage et le diagnostic de l'infection par le VIH fondé sur des données probantes. Les résultats de l'enquête ont indiqué que 65 % des répondants connaissaient le Guide et que 34 % des répondants l'utilisaient. Un article de recherche révisé par des pairs a été publié dans la revue Recherche opérationnelle pour les soins de santé, dans laquelle des modèles sont utilisés pour générer des scénarios optimaux sur la conception de la fréquence des tests de dépistage du VIH chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH), dans le but d'atteindre la première cible 90-90-90 de la vision de l'ONUSIDA, à savoir que d'ici 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH auront reçu un diagnostic. Un examen systématique a également été effectué pour recueillir des données d'études publiées sur les intervalles optimaux pour le dépistage et le diagnostic de l'infection par le VIH pour différentes populations (c.-à-d. la population générale et les groupes à risque élevé, y compris les utilisateurs de drogues injectables [UDI], les HSH et les migrants de pays où le VIH est endémique). Les données probantes recueillies ne suffisaient pas à étayer les intervalles optimaux pour le dépistage et le diagnostic de l'infection par le VIH pour différentes populations. Les résultats de la modélisation et de l'examen systématique serviront à éclairer sur l'élaboration de produits d'application et d'échange des connaissances futures. L'ASPC a publié trois feuillets d'information sur le VIH : « Prévention biomédicale du VIH : PPrE et PPE »; 2) « Dépistage et diagnostic »; et 3) « Types de tests de dépistage du VIH ». Les feuillets d'information ont été affichés dans le site Web publications du gouvernement du Canada et annoncés dans le site Web du Collège des médecins de famille du Canada et CATIE (anciennement le Réseau canadien d'infotraitements sida).
- RA 1.6 : Des interventions communautaires fondées sur des données probantes se concentrant sur les populations à risque et ayant une probabilité de réussite élevée seront mises sur pied dans des collectivités partout au pays pour lutter contre le VIH et d'autres ITSS.
- IR 1.6.1 : Pourcentage du financement prévu investi dans la communauté afin d'améliorer la prévention du VIH et des ITSS connexes chez les populations prioritaires particulièrement à risque et les publics cibles.
- C 1.6.1 : 100 %
- RR 1.6.1 : 100 %
- RR 1.6 : En 2017, le financement accordé en vertu de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada et du Programme de prévention, de soutien et de recherche pour l'hépatite C (deux programmes de subventions et de contributions actuels pour le VIH et l'hépatite C) a été regroupé en vue de devenir le FIC pour le VIH et l'hépatite C. Conscient de la réalité des comportements à risque communs, des voies de transmission communes et des populations à risque, le FIC adopte une approche globale et intégrée afin de lutter contre le VIH, l'hépatite C et d'autres ITSS connexes.
Le FIC est un investissement annuel de 26,4 millions de dollars dans des organismes communautaires à l'échelle du pays afin de lutter contre le VIH, l'hépatite C et d'autres ITSS. Ce fonds intégré vise à favoriser l'innovation, à encourager la collaboration et les partenariats, à maximiser les économies et à accroître l'efficacité de l'investissement communautaire. Le FIC reflète aussi les priorités mondiales visant à éradiquer le VIH et l'hépatite C d'ici 2030 en plus d'être harmonisé au plan d'action du Cadre pancanadien sur les ITSS.
À la suite du premier appel d'offres du FIC en 2017, 86 projets impliquant 124 organismes communautaires ont été sélectionnés aux fins de financement au total.
Services aux Autochtones Canada (SAC)
- RA 2.1 : Les membres, les chefs, les conseils et les fournisseurs de services des communautés des Premières Nations se montreront encore plus prêts à mettre en œuvre des initiatives multidisciplinaires de prévention d'ITSS, comme le programme Connaissez votre statut sérologique (CVSS) qui fait la promotion du dépistage et de l'accès aux soins et aux ressources de soutien pour les personnes ayant reçu un diagnostic positif, notamment le traitement et le soutien psychologique.
- IR 2.1.1 : Pourcentage d'augmentation du nombre de collectivités des Premières Nations qui s'avèrent préparées et dont le chef et le conseil demandent au MSAC de mettre en œuvre entièrement ou partiellement le programme CVSS.
- C 2.1.1 : 50 %
- RR 2.1.1 : 394 %
- RR 2.1 : Le programme de prévention et de contrôle des ITSS en Saskatchewan (SK) a atteint son objectif énoncé en 2018-2019. Cela s'explique par les investissements supplémentaires effectués par le Ministère grâce à une réaffectation interne, à un ciblage et à une optimisation des ressources en faveur de la région de la SK en raison du fardeau régional plus lourd que celui des autres régions desservies par le MSAC et de la préparation des collectivités démontrée. Dans la région de la SK, des pratiques d'embauche efficaces facilitant le recrutement d'infirmiers et de travailleurs sociaux et des services d'approche ainsi que l'utilisation d'une approche ciblée dans le choix de régions agissant comme carrefours capables de servir les résidents des Premières Nations de plusieurs collectivités ont contribué à ce résultat annuel.
Le nombre de collectivités des Premières Nations de la SK qui se sont dites prêtes à mettre en œuvre le programme CVSS a augmenté en 2018-2019 de 394 % par rapport à l'exercice de référence de 2017-2018 de 17 collectivités, ayant sensibilisé 84 collectivités (cette mesure comprend 11 collectivités qui viennent d'être prêtes à mettre en œuvre le programme CVSS et 73 collectivités qui le mettent en œuvre partiellement ou entièrement).
- RA 2.2 : Le nombre de programmes CVSS dans certaines collectivités des Premières Nations choisies sera augmenté en vue d'offrir des interventions ayant trait aux ITSS qui soient très efficaces et adaptées à la culture. Ces interventions viseront à accroître l'accès aux tests et aux diagnostics, à faciliter la recherche des contacts, à améliorer la prévention et l'accès aux services de réduction des risques, et à favoriser l'accès au soutien psychologique, au traitement, aux programmes pour lutter contre la dépendance et à d'autres services de soutien. Elles permettront donc à un plus grand nombre de collectivités des Premières Nations d'atteindre les objectifs de traitement du VIH de 90-90-90 d'ici 2020.
- IR 2.2.1 : Augmentation du nombre de collectivités des Premières Nations qui ont entièrement mis en œuvre les programmes CVSS.
- C 2.2.1 : 30 %
- RR 2.2.1 : 144 %
- IR 2.2.2 : Augmentation du nombre de collectivités des Premières Nations qui ont partiellement mis en œuvre en partie les programmes CVSS.
- C 2.2.2 : 50 %
- RR 2.2.2 : 200 %
- RR 2.2 : Le programme de prévention et de contrôle des ITSS en Saskatchewan (SK) a atteint son objectif énoncé en 2018-2019. Cela s'explique par les investissements supplémentaires effectués par le Ministère en 2018-2019 par l'entremise d'une réaffectation interne, d'un ciblage et d'une optimisation des ressources en faveur de la région de la SK en raison de son fardeau régional d'ITSS plus lourd que celui d'autres régions desservies par le MSAC et de la préparation démontrée des collectivités. Dans la région de la SK, des pratiques d'embauche efficaces facilitant le recrutement d'infirmiers et de travailleurs sociaux et des services d'approche ainsi que l'utilisation d'une approche ciblée dans le choix de régions agissant comme carrefours capables de servir les résidents des Premières Nations de plusieurs collectivités ont contribué à ce résultat annuel.
Le nombre de communautés des Premières Nations de la SK qui ont eu accès au programme CVSS dans son ensemble a augmenté de 144% par rapport à l'exercice de référence de 2017-2018, ou de neuf à 22 communautés. Le nombre de communautés des Premières Nations de la SK qui ont eu accès à CVSS en partie a augmenté de 200% par rapport à l'exercice de référence de 2017-2018, ou de 17 à 51 communautés.
À la suite de cette initiative, le nombre de communautés des Premières Nations de la SK ayant accès à CVSs en entier ou en partie a augmenté de 181 % par rapport à l'exercice de référence de 2017-2018, ou de 26 à 73 communautés.
Instituts de recherche en santé du Canada
- RA 3.1 : Des connaissances scientifiques sur la nature du VIH et d'autres ITSSNote de bas de page 6 (y compris la comorbidité) et sur l'atténuation de leurs effets seront créées et partagées.
- IR 3.1.1 : Pourcentage des subventions ayant mené à une méthode de recherche nouvelle ou plus avancée.
- C 3.1.1 : 55 %
- RR 3.1.1 : 59 %
- IR 3.1.2 : Pourcentage des publications mises à la disposition du grand public.
- C 3.1.2 : 66 %
- RR 3.1.2 : 59 %Note de bas de page 7
- RR 3.1 : En réponse à l'IR 3.1.1, parmi les rapports de subventions de recherche reçus en 2018 2019, 59 % (17/29 rapports soumis) ont mené à une méthode de recherche nouvelle ou avancée.
Une étude portant sur les changements conformationnels de l'enveloppe du VIH-1 induite par CD4 (groupe de différenciation 4 — une glycoprotéine que l'on trouve à la surface des cellules immunitaires comme les lymphocytes T auxiliaires, les macrophages et les cellules dendritiques) a élaboré une nouvelle stratégie pour éliminer les cellules infectées par le VIH-1.Cette étude a donné lieu à un brevet décrivant une nouvelle famille de CD4mc (petites molécules CD4 mimétiques) et les conclusions ont été reproduites par d'autres chercheurs. Les chercheurs entreprennent maintenant de nouvelles études afin de déterminer si la stratégie fonctionne chez les primates non humains, ce qui pourrait avoir une incidence sur les lignes directrices liées au traitement des patients.
Une étude financée par une subvention a mené à l'élaboration de nouveaux panels de cyclométrie en flux afin de détecter le phénotype et la fonction de cellules NK. La recherche, qui a été citée par d'autres, a mené à l'ajout d'informations afin d'étudier des bases de données de sujets, en plus de faire progresser ce domaine de recherche.
- RA 3.2 : Des études sur le VIH et les ITSS connexes réduisent les obstacles en matière de prévention et d'options de traitement et permettent de renseigner la population à cet égard.
- IR 3.2.1 : Pourcentage des subventions ayant eu pour effet de transposer le savoir issu des recherches à des applications pratiques.
- C 3.2.1 : 61 %
- RR 3.2.1 : 62 %
- IR 3.2.2 : Pourcentage des subventions ayant mené à de l'information ou à des conseils élaborés ou approfondis à l'intention des patients ou du public.
- C 3.2.2 : 22 %
- RR 3.2.2 : 41 %
- RR 3.2 : En réponse à l'IR 3.2.1, l'Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC a atteint son objectif en 2018-2019 : 62 % (18/29 rapports soumis au total) des demandes de subvention ont déclaré avoir donné lieu à des applications des connaissances issues de la recherche sous forme réelle dans une certaine ou une grande mesure.
En outre, l'Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC a atteint son objectif : 41 % (12 rapports sur un total de 29 présentés) des subventions ont mené à de l'information ou à des conseils élaborés ou approfondis à l'intention des patients ou du public dans une certaine ou une grande mesure.
On s'attendait à ce que les fonds de recherche des IRSC sur le VIH/sida aident à réduire les obstacles à la prévention et aux options de traitement du VIH et des ITSS connexes. Voici deux projets de recherche financés par les IRSC qui ont fait progresser cet objectif.
Une subvention de recherche a montré l'efficacité des interventions relatives au VIH et liées aux arts visuels et aux arts de la scène auprès de jeunes autochtones dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut. Elle a permis de générer de l'information sur les sydémiesNote de bas de page 8 chez les jeunes du Nord. Cette recherche était l'une des premières à cerner des facteurs de santé mentale liés à la vulnérabilité aux ITSS et à publier des articles qui prouvaient l'efficacité des interventions artistiques sur les jeunes du Nord et les jeunes autochtones.
Une équipe a cerné les obstacles et les facilitateurs liés au dépistage des infections transmises sexuellement (ITS) pour les hommes de Toronto ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSM) et a cerné huit interventions afin d'améliorer le dépistage des ITS pour cette communauté. L'équipe mène actuellement une étude pour créer un consensus sur les interventions qui devraient être mises en œuvre en premier dans la communauté.
Service correctionnel du Canada (SCC)
- RA 4.1 : En fonction de données probantes publiées dans des analyses de surveillance accrue, des améliorations seront apportées à la gamme de programmes pour la prévention du VIH, du sida et d'autres ITSS au sein des pénitenciers fédéraux. Le SCC mènera des analyses et de la recherche afin de comprendre les obstacles à la pleine participation des détenus en ce qui concerne les tests de dépistage et de réduire la stigmatisation chez les délinquants pour que tous les détenus connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH et aient accès aux services de prévention, de traitement, de soins et de soutien.
- IR 4.1.1 : Pourcentage de nouveaux détenus ayant été testés pour le VIH à leur arrivée à l'établissement carcéral.
- C 4.1.1 : 80 %
- RR 4.1.1 : S.O.Note de bas de page 9
- RR 4.1 : Le SCC a déployé un nouveau dossier de santé électronique en 2016-2017. Après avoir réglé les défaillances du système, il peut maintenant surveiller le nombre de détenus qui se savent atteints du VIH. Ce système intègre les histoires de dépistage des détenus, le dépistage des détenus dès leur arrivée et le dépistage des détenus tout au long de leur incarcération.
- RA 4.2 : Les détenus qui sont conscients de leur état sérologique vis-à-vis du VIH seront mis en contact avec des médecins spécialistes dans le but de poursuivre les soins et maintenir la suppression virale de ceux qui sont sous traitement.
- IR 4.2.1 : Pourcentage de détenus recevant un traitement pour le VIH avec une charge virale réduite.
- C 4.2.1 : 90 %
- RR 4.2.1 : 93 %
- RR 4.2 : Parmi les détenus connus comme vivant avec le VIH et suivant un traitement antirétroviral grandement actif, la proportion présentant une suppression de la charge virale était de 93 %.
- RA 4.3 : Les détenus ayant reçu un diagnostic d'hépatite C chronique seront mis en contact avec des médecins spécialistes pour accéder à un traitement et obtenir une réponse virologique soutenue (RVS).
- IR 4.3.1 : Pourcentage de détenus recevant un traitement pour le virus de l'hépatite C qui ont une RVS.
- C 4.3.1 : 90 %
- RR 4.3.1 : 99 %
- RR 4.3 : Parmi les détenus connus comme ayant subi un traitement pour le VHC en 2018-2019, la proportion ayant obtenu une réponse virale soutenue correspondait à 99 %.
Réponse aux comités parlementaires et aux audits externes
Réponse aux comités parlementaires
Comité permanent de la santé
Le 1er mai 2017, le Comité permanent de la santé a présenté un rapport intitulé « Étude sur l'état de la résistance aux antimicrobiens au Canada et recommandations connexes ». Le rapport résume les témoignages et les mémoires, présente les conclusions du Comité et comprend dix recommandations liées au document prochain « Aborder la résistance aux antimicrobiens et l'utilisation d'antimicrobiens : un cadre pancanadien aux fins d'action ». Les recommandations tiennent compte du besoin d'en faire plus, particulièrement en ce qui concerne la coordination et le leadership exercés à l'échelle fédérale et l'investissement dans la recherche et l'innovation. Les conclusions ont également indiqué qu'il fallait mieux éduquer les médecins et les patients sur les pratiques de prescription d'antimicrobiens appropriées, tout en reconnaissant le rôle que jouent les provinces par rapport à cette question particulière.
La Réponse du gouvernement au rapport a été présentée devant la Chambre le 18 juillet 2018. Cette réponse aborde chacune des recommandations du comité et illustre les rôles cruciaux que plusieurs ministères et organismes jouent pour faciliter la prise de mesures coordonnées afin de lutter contre la RAM, y compris des initiatives récentes et des efforts continus. Elle met l'accent sur des mesures qui visent à préserver l'efficacité des antimicrobiens et sur les travaux menés afin de mobiliser les secteurs et les disciplines en vue de prendre des mesures collaboratives au moyen du plan d'action pancanadien en cours d'élaboration. Parmi ces mesures, notons le renforcement des systèmes de surveillance afin de pallier les lacunes en matière de données, la collaboration avec des partenaires et des intervenants provinciaux et territoriaux afin de mieux promouvoir l'utilisation appropriée des antimicrobiens, le soutien à la recherche et à l'innovation ainsi que l'amélioration de l'accès à des thérapies de rechange pour les animaux destinés à l'alimentation. Elle met également en évidence les engagements à agir précis du gouvernement du Canada au pays et à l'international.
Réponse au vérificateur général (y compris au commissaire à l'environnement et au développement durable)
Rapport 2, automne 2018 - Commissaire à l'environnement et au développement durable - Progrès réalisés par les ministères et organismes dans la mise en œuvre des stratégies de développement durable
Objectif : Cet audit avait pour but de déterminer si les ministères et organismes fédéraux :
- ont appliqué de façon adéquate la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes et ses lignes directrices connexes aux projets de politiques, de plans et de programmes soumis aux fins d'approbation du Cabinet, notamment le Conseil du Trésor ; et
- ont respecté de façon adéquate leurs engagements en vue de renforcer leurs pratiques d'évaluation environnementale stratégiques, comme indiqué dans leurs stratégies ministérielles de développement durable, la Stratégie fédérale de développement durable et les réponses ministérielles aux recommandations formulées dans des audits précédents de la commissaire à l'environnement et au développement durable.
Aux fins de cet objectif, l'expression « de façon adéquate » réfère à ce qui est mené à bien en atteignant les objectifs énoncés pour chaque engagement ministériel ainsi que les exigences énoncées dans la directive du Cabinet et ses lignes directrices connexes.
Le rapport a été déposé le 2 octobre 2018.
Rapport 4, automne 2018 - Rapport annuel sur les pétitions en matière d'environnement
Accent : Ce rapport informe le Parlement et les Canadiens du nombre, de la nature et de l'état d'avancement des pétitions et des réponses reçues entre le 1er juillet 2017 et le 30 juin 2018.
Le rapport a été déposé le 2 octobre 2018.
Réponse aux audits externes effectués par la Commission de la fonction publique du Canada ou le Commissariat aux langues officielles
Résultats de la vérification de la dotation à l'échelle du système
- Rapport final - Intégrité du Système de dotation de la fonction publique fédérale
Objectif : Les objectifs de l'audit de la dotation à l'échelle du système étaient les suivants :
- déterminer les progrès réalisés par rapport à la mise en œuvre des exigences de la nouvelle orientation pour la dotation ;
- déterminer la conformité à la Loi sur l'emploi dans la fonction publique et à d'autres lois applicables, à la Politique sur le choix de nomination et à l'Instrument de délégation et de responsabilisation en matière de nomination de la Commission de la fonction publique aux administrateurs généraux ;
- déterminer le niveau de connaissance et de compréhension des intervenants par rapport aux exigences de la nouvelle orientation pour la dotation ainsi que leurs rôles et leurs responsabilités.
Le rapport a été publié le 11 décembre 2018.
Notes de bas de page
- Note de bas de page 1
-
Les données sont recueillies tous les deux ans et leur prochaine analyse sera disponible dans le RRM 2019-2020.
- Note de bas de page 2
-
Les familles participant au PACE sont souvent confrontées à des risques multiples et cumulatifs, notamment un faible statut socioéconomique (faible revenu, peu d'éducation, emploi précaire, logement précaire, insécurité alimentaire), des parents adolescents ou une grossesse chez les adolescents, l'isolement géographique ou social avec accès limité aux services, l'arrivée récente au Canada, l'alcoolisme ou la toxicomanie, ou encore la violence ou la négligence. On met particulièrement l'accent sur l'inclusion des familles autochtones résidant dans les collectivités rurales et urbaines.
- Note de bas de page 3
-
Depuis 2017-2018, les subventions et contributions octroyées dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre le VIH/sida au Canada et du Programme de prévention, de soutien et de recherche pour l'hépatite C ont été intégrées au Fonds d'action communautaire du VIH et de l'hépatite C.
- Note de bas de page 4
-
En 2018-2019, la priorisation des tests de référence et de surveillance par rapport à la charge normale de travail a été nécessaire en raison de leur demande qui s'est accrue. Les tests de 78 % des échantillons ont été effectués dans un délai de 10 jours et 97 % dans un délai de 15 jours.
- Note de bas de page 5
-
Ce résultat se limite aux réponses des participants et des participantes à 6 webinaires (113 répondants et répondantes). La plupart des personnes ayant participé aux webinaires du MCBC ont indiqué qu'elles travaillaient pour les services de santé publique ou pour des ONG. Par conséquent, elles pourraient avoir une excellente connaissance du sujet.
- Note de bas de page 6
-
Bien que les objectifs comprennent dorénavant les ITSS, les IRSC font état des recherches sur le VIH qui pourraient ou non inclure d'autres ITSS pour 2018-2019.
- Note de bas de page 7
-
17 des 29 rapports de fin de subvention de l'Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC qui ont été reçus en 2018-2019 (59 %) indiquaient que toute publication découlant de la subvention était libre d'accès sur le site Web de l'éditeur ou sur un dépôt en ligne dans les six mois suivant sa publication. La variabilité de ces résultats peut être attribuée à la taille relativement petite de l'échantillon (n=29).
- Note de bas de page 8
-
Une syndémie est une agrégation d'au moins deux épidémies ou grappes concomitantes ou séquentielles au sein d'une population dont les interactions biologiques intensifient le pronostic et le fardeau de la maladie. Cette dernière se développe en raison des disparités de santé engendrées par la pauvreté, le stress ou la violence structurelle. Elle est étudiée par les épidémiologistes.
- Note de bas de page 9
-
Cet indicateur n'est plus mesuré régulièrement et a été perfectionné pour tenir compte de la connaissance de la séropositivité au VIH chez tous les délinquants sous responsabilité fédérale (non restreint aux délinquants nouvellement admis). La nouvelle mesure est conforme aux données envoyées à l'ASPC pour les estimations 90-90-90 du VIH.
- Note de bas de page a
-
Les résultats indiqués sont fondés sur les rapports présentés à ce jour par les bénéficiaires de financement. Au moment de l'élaboration du présent rapport, les bénéficiaires de financement doivent toujours présenter d'autres données.
- Note de bas de page b
-
Les résultats réels seront établis en fonction des résultats de l'évaluation de mi-mandat du FIC pour le VIH et l'hépatite C selon les rapports présentés par les bénéficiaires de financement. Le FIC est un programme quinquennal lancé dans le cadre d'un processus d'appel d'offres ouvert en 2017-2018. Les résultats préliminaires pour cet indicateur seront disponibles à la mi-2020 après réception des rapports d'évaluation provisoires.
- Note de bas de page c
-
Cet indicateur ne fait plus l'objet d'un suivi, puisque la composante de salle de classe structurée pour le Programme de sensibilisation à la réception n'est plus requise au moment de l'admission.
- Note de bas de page d
-
Les résultats pour cet indicateur ne sont pas encore disponibles pour 2018-2019. D'après les données les plus récentes disponibles (modèle de rapport communautaire 2016-2017) parmi les collectivités qui ont fait état des résultats, 84 % des communautés des Premières Nations ont accès au dépistage du VIH dans la réserve ou à proximité de celle-ci.
- Note de bas de page e
-
En 2018-2019, la demande de référence et d'analyse de la surveillance s'est accrue et il a fallu privilégier celle-ci par rapport à la charge de travail habituelle, ce qui a entraîné des retards dans les analyses. Parmi les échantillons, 78 % ont été effectués dans les dix jours et 97 % ont été effectués dans les 15 jours.
- Note de bas de page f
-
La cible de 100 % pour cet indicateur est une erreur administrative et elle a été corrigée par 89 %, ce qui sera reflété dans le rapport sur les résultats ministériels de 2019-2020.
- Note de bas de page g
-
Sur les 29 rapports de fin de subvention de recherche reçus pour les subventions de l'Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC au cours de 2018-2019, 20 répondants (69 %) ont indiqué que leur projet a mené à la production d'une nouvelle méthode, d'une nouvelle théorie ou de résultats répétés. De plus, parmi les neuf titulaires de subvention qui ont répondu négativement à la production d'une nouvelle méthode ou d'une nouvelle théorie, quatre (44 %) ont indiqué que leur travail pourrait mener à une nouvelle méthode, à une nouvelle théorie ou à la reproduction des résultats dans l'avenir. La variabilité de ces résultats est probablement attribuable à la taille de l'échantillon relativement petite (n=29).
- Note de bas de page h
-
La cible de 100 % mentionné dans le Plan ministériel de 2018-2019 pour cet indicateur est une erreur administrative et elle a été corrigée par 73 % dans le Plan ministériel de 2019-2020 et sera reflété dans le rapport sur les résultats ministériels de 2019-2020.
- Note de bas de page i
-
Vint et un des 29 rapports de fin de subvention de l'Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC qui ont été reçus au cours de 2018-2019 (72 %) ont indiqué que la recherche avait mené à l'application des connaissances ou à la création de services et de produits de santé plus efficaces. Les huit autres répondants (28 %) ont tous indiqué que leurs projets pourraient mener à l'application des connaissances ou à la création de services et de produits de santé plus efficaces à l'avenir. La variabilité de ces résultats est probablement attribuable à la taille de l'échantillon relativement petite (n=29).
- Note de bas de page j
-
La cible de 100 % mentionné dans le Plan ministériel de 2018-2019 pour cet indicateur est une erreur administrative et elle a été corrigée par 33 % dans le Plan ministériel de 2019-2020 et sera reflété dans le rapport sur les résultats ministériels de 2019-2020.
- Note de bas de page k
-
Quarante et un pour cent (12/29) des rapports de fin de subvention de l'Initiative de recherche sur le VIH/sida des IRSC qui ont été reçus en 2018-2019 ont indiqué que le travail effectué grâce à leur subvention a mené à de l'information ou à de l'orientation au profit des patients ou du public, ou des comportements des patients ou du public. De plus, 28 % des titulaires de subvention pensaient que leur travail mènerait à de l'information ou à de l'orientation au profit des patients ou du public, ou des comportements des patients ou du public à l'avenir. La variabilité de ces résultats est probablement attribuable à la taille de l'échantillon relativement petite (n=29).
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