Variole simienne : Pour les professionnels de la santé
Le 28 novembre 2022, l'Organisation mondiale de la santé a commencé à utiliser « mpox » comme terme privilégié pour désigner la variole simienne. Nous mettrons à jour notre contenu pour refléter ce changement.
Sur cette page
- Ce que les professionnels de la santé doivent savoir au sujet de l'orthopoxvirose simienne
- Agent de la maladie
- Transmission
- Manifestations cliniques
- Diagnostic
- Prise en charge et traitement
- Déclaration des effets secondaires suivant l'immunisation
- Prévention et contrôle des infections
- Surveillance
- Données probantes
- Webinaires sur la variole simienne
- Ressources supplémentaires
Un nombre inhabituellement élevé de cas d'orthopoxvirose simienne ont été signalés par plusieurs pays où la maladie n'est pas endémique, dont le Canada. Cela ne correspond pas au paysage épidémiologique habituel, caractérisé par des cas se produisant à la suite de voyages dans des pays d'endémie en Afrique centrale et occidentale. Il y a également des chaînes de transmission soutenues dans certains des pays touchés, probablement causées par des contacts directs et dans de nombreux cas intimes avec une personne infectée.
La situation évolue, et cette page sera mise à jour à mesure que d'autres renseignements seront disponibles.
Ce que les professionnels de la santé doivent savoir au sujet de l'orthopoxvirose simienne
L'orthopoxvirose simienne est une zoonose infectieuse virale causée par un orthopoxvirus. La transmission de personne à personne se produit par contact direct avec une personne infectée ou encore avec des objets communs contaminés. Pour le moment, on ignore s'il y a transmission par voie respiratoire et dans quelle mesure.
La manifestation classique de l'orthopoxvirose simienne est une éruption cutanée caractéristique, qui peut être précédée par des symptômes comme de la fièvre. L'adénopathie permet de distinguer l'orthopoxvirose simienne d'autres maladies accompagnées d'une éruption cutanée similaire (comme la varicelle).
Les symptômes des cas pendant l'éclosion en cours ne sont pas toujours caractéristiques. Veuillez consulter la section intitulée « Ce que l'éclosion de 2022, qui touche de nombreux pays, a de particulier » pour obtenir plus de détails.
La prise en charge est axée sur les soins de soutien, car les données sur l'efficacité clinique de traitements précis pour les cas d'orthopoxvirose simienne chez les humains sont limitées. Certains traitements et vaccins actuels contre la variole pourraient jouer un rôle dans la prise en charge de l'orthopoxvirose simienne.
Agent de la maladie
Le virus de l'orthopoxvirose simienne appartient à la famille des Poxviridae, laquelle regroupe les virus responsables de la variole, de la vaccine, de l'ecthyma contagieux et du molluscum contagiosum. Plus précisément, il appartient au genre Orthopoxvirus, qui comprend la variole et la vaccine.
Selon les connaissances actuelles, le virus de l'orthopoxvirose simienne se répartit en deux sous-types, appelés clades :
- Le clade ouest-africain
- Le clade du bassin du Congo
C'est le clade ouest-africain qui est en cause dans l'éclosion de 2022, et il est associé à une infection moins grave que celui du bassin du Congo.
Transmission
L'orthopoxvirose simienne est généralement définie comme une infection zoonotique dont les principaux réservoirs sont inconnus, mais que l'on croit être des rongeurs comme le muscardin, la souris rayée, le rat de Gambie et le funisciure à dos rayé. Les humains et les primates non humains sont des hôtes accidentels.
On croit que l'infection se produit lorsque le virus pénètre dans le corps par la peau, les voies respiratoires ou les muqueuses.
Par le passé, des éclosions explosives et soutenues avec un très grand nombre de personnes affectées n'ont pas été signalées. Toutefois, des cas de transmission de personne à personne se produisent et mènent parfois à des éclosions dans des régions endémiques.
L'orthopoxvirose simienne peut toucher des personnes de n'importe quel âge. Cependant, les personnes vaccinées contre la variole pourraient bénéficier d'une protection supérieure si elles ont été vaccinées récemment. En dépit du fait que la vaccination systématique de la population générale contre la variole a cessé au Canada en 1972, certaines personnes et certains groupes comme les travailleurs de la santé, le personnel des forces armées et les migrants pourraient avoir été vaccinés après cette date. On ne sait pas si l'immunité obtenue les protège toujours.
D'animal à humain
- Transmission par des animaux infectés par morsure, égratignure et léchage.
- Par contact direct avec du sang, des liquides organiques ou des lésions d'un animal infecté vivant ou mort.
- Par la manipulation ou la préparation d'animaux vivants ou morts à des fins de consommation (particulièrement si la viande est crue ou insuffisamment cuite).
- Le virus a pu être transmis à des espèces nord-américaines telles que les chiens de prairie lorsqu'ils ont été exposés à des animaux importés d'Afrique aux États-Unis en 2003.
De personne à personne
- Par contact direct avec des lésions cutanées, du sang, des liquides organiques des surfaces muqueuses (yeux, bouche, gorge, organes génitaux, zone périanale) d'une personne infectée.
- Par exemple, le contact durant la prestation de soins, la cohabitation avec une personne infectée ou un contact sexuel.
- Par les voies respiratoires, notamment le contact avec des gouttelettes infectées produites par la toux et les éternuements.
- Il n'est pas impossible que la transmission de l'orthopoxvirose simienne se fasse par voie aérienne, bien que cela ne semble pas être le principal mode de transmission. D'autres preuves sont nécessaires pour déterminer les voies de transmission en ce qui concerne l'éclosion de 2022, qui touche de nombreux pays.
- D'une personne enceinte infectée au fœtus.
Vecteurs passifs
- Par contact direct non protégé avec des vêtements ou du linge, par exemple des draps et des serviettes, ou avec des objets communs contaminés par une personne ou un animal infectieux qui les a touchés.
Manifestations cliniques
La période d'incubation est généralement de 6 à 13 jours, mais elle peut être de 5 à 21 jours.
L'orthopoxvirose simienne se résorbe généralement d'elle-même en deux à quatre semaines. Toutefois, des cas graves se produisent, qui peuvent être mortels. Le taux de létalité dépend du clade viral, de facteurs liés à l'hôte et de facteurs structurels (tels que l'accessibilité des soins de santé et les taux de déclaration). Le clade du bassin du Congo est associé à un taux de létalité d'environ 10 %, tandis que le clade ouest-africain, lorsqu'il s'est produit dans des régions endémiques, a eu, par le passé, un taux de létalité d'environ 1 à 3 %. Lorsque des éclosions assez peu importantes du clade ouest-africain se sont produites dans des pays où la maladie n'est pas endémique, le taux de létalité a été moins élevé (par exemple, durant l'éclosion de 2003 aux États-Unis, aucun décès n'a été déclaré).
On ne sait pas dans quelle mesure une infection asymptomatique peut se produire. À l'heure actuelle, on ne sait pas non plus si une personne peut transmettre l'infection avant d'avoir de la fièvre ou une éruption cutanée. Cependant, on croit que la contagiosité pourrait commencer au moment de l'apparition des symptômes. Les personnes restent contagieuses jusqu'à ce que les croûtes soient tombées d'elles-mêmes et que les lésions se soient épithélialisées.
Les symptômes de l'orthopoxvirose simienne connaissent, à ce que l'on sait, deux phases :
- l'invasion (la phase prodromique)
- l'éruption cutanée
Phase de l'invasion
La première phase peut durer de 0 à 5 jours. Les signes et les symptômes éventuels sont les suivants :
- fièvre
- frissons
- adénopathie (unilatérale ou bilatérale)
- maux de tête
- myalgie
- arthralgie
- maux de dos
- faiblesse
- épuisement
Phase de l'éruption cutanée
L'éruption cutanée se manifeste généralement d'un à trois jours après l'apparition de la fièvre et peut durer de deux à quatre semaines. Elle apparaît souvent sur le visage ou aux extrémités plutôt que sur le tronc. Elle peut toutefois toucher d'autres parties du corps comme les mains (y compris les paumes), les pieds (y compris les plantes), ainsi que la bouche, les organes génitaux et la région périanale.
À mesure que la maladie progresse, l'éruption cutanée passe de lésions plates (macules) à des lésions saillantes (papules), puis à des vésicules et à des pustules (voir la figure 1). À la dernière étape, elle forme des ulcères qui finissent par former des croûtes. Les lésions de l'orthopoxvirose simienne qui se trouvent sur la même région du corps ont tendance à évoluer en même temps. Toutefois, les personnes qui ont été vaccinées contre la variole peuvent avoir une éruption atypique ou asynchrone. Les images de la figure 2 montrent la progression de l'éruption.
Photos de l’éruption de la variole simienne

Photographie reproduite avec l'autorisation du Journal de l'Association médicale canadienne.
Figure 1 : Texte descriptif
Cette image montre la main d'un enfant portant des lésions cutanées de l'orthopoxvirose simienne. Il y a deux lésions pustuleuses rondes et bien définies (lésions contenant du pus). Elles sont entourées par une peau rouge et se trouvent à l'extrémité proximale du troisième doigt (l'une est latérale, et l'autre, dorsale). L'image est accompagnée d'un grossissement des lésions dans le coin inférieur droit.

Reproduites avec l'autorisation de la United Kingdom Health Security Agency.
Figure 2 : Texte descriptif
Cette image est composée de six photos qui illustrent les changements dans une lésion de l'orthopoxvirose simienne pendant la progression de la maladie. Il y a trois photos en haut, et trois en bas. On peut suivre la progression de l'éruption cutanée en regardant les images du coin supérieur gauche au coin inférieur droit, de gauche à droite. Chaque photo illustre une seule lésion, et l'on ne voit pas sur quel endroit du corps elle se trouve.
- Photo dans le coin supérieur gauche : la photo illustre une petite vésicule arrondie (lésion contenant une sérosité). La peau entourant la vésicule est rougie.
- Photo en haut au centre : une pustule (lésion contenant du pus) avec une base érythémateuse.
- Photo dans le coin supérieur droit : la photo illustre une pustule ombiliquée (lésion contenant du pus et pourvue d'un ombilic, qui ressemble à un point).
- Photo dans le coin inférieur gauche : la photo illustre une lésion ulcéreuse (lésion ouverte aux bords saillants).
- Photo en bas au centre : la photo illustre une lésion ulcéreuse qui a commencé à se recouvrir d'une croûte.
- Photo dans le coin inférieur droit : la photo illustre une lésion croûteuse.
Dans de rares cas, le virus peut causer des complications, notamment les suivantes :
- surinfection bactérienne
- infection cornéenne (peut entraîner une perte de vision)
- septicémie
- pneumonie
- encéphalite
- décès
Ce que l'éclosion de 2022, qui touche de nombreux pays, a de particulier
Parmi les cas survenus au cours de l'éclosion de 2022, qui touche de nombreux pays, certains ne se présentent pas de la façon habituelle décrite plus haut. Il arrive que certaines personnes aient d'abord des lésions exclusivement orales, génitales ou périanales pouvant être accompagnées ou non de symptômes de proctite. Des symptômes systémiques caractéristiques de la phase prodromique peuvent se manifester avant ou après l'apparition des lésions. Certaines personnes, mais pas toutes, peuvent développer une éruption cutanée plus généralisée, susceptible d'évoluer de manière asynchrone.
Ce contenu sera mis à jour à mesure que l'on disposera de nouvelles données probantes au sujet des manifestations cliniques constatées pendant cette éclosion.
Diagnostic
Pour que l'on puisse confirmer un diagnostic d'infection par le virus de l'orthopoxvirose simienne, au moins un des marqueurs de diagnostic suivants doit être positif :
- Présence de l'ADN du virus de l'orthopoxvirose simienne détectée par amplification PCR
- Isolement du virus de l'orthopoxvirose simienne
Avant d'envoyer des échantillons, consultez votre laboratoire de santé publique pour obtenir des instructions précises sur la manipulation et le transport des échantillons.
Portez l'équipement de protection individuelle adéquat quand vous évaluez le patient et que vous prélevez des échantillons.
Les meilleurs échantillons pour l'amplification PCR et l'isolement sont les matières de lésions cutanées, notamment :
- les échantillons de surface ou de liquide d'une lésion prélevés par écouvillon
- les croûtes de lésion
- la voûte de plusieurs lésions
La matière des lésions cutanées devrait être placée dans un contenant vide et stérile aux fins de transport.
Bien que le contenant de transport de choix pour un échantillon du virus de l'orthopoxvirose simienne soit un contenant vide et stérile, des tissus fixés au formol ou inclus en paraffine peuvent être envoyés pour PCR, mais pas pour culture virale.
À l'heure actuelle, la sérologie n'est pas idéale, car il existe une importante réactivité croisée avec d'autres orthopoxvirus et dans le cas où les personnes ont été vaccinées contre la variole.
Si vous n'êtes pas en mesure de prélever des échantillons de lésions, veuillez communiquer avec le Laboratoire national de microbiologie (LNM) au nml.sp-lnm.asp@phac-aspc.gc.ca afin de déterminer d'autres types d'échantillons acceptables. Vous pouvez aussi communiquer avec votre laboratoire de santé publique pour vous renseigner au sujet d'autres spécimens appropriés.
Compte tenu de l'évolution de la situation de l'éclosion de 2022, qui touche de nombreux pays, le LNM a revu l'exigence selon laquelle il fallait faire la preuve d'un déplacement dans une région où l'orthopoxvirose simienne était endémique ou d'un contact avec un voyageur ou un animal de ces régions.
Formulaires de requête de test :
- Formulaire de demande d’analyse de détection moléculaire (PCR)
- Formulaire de demande d’analyse pour isolement (du virus)
Diagnostic différentiel
La varicelle (et d'autres maladies – consultez les listes plus bas) devrait être considérée dans le diagnostic différentiel. La principale caractéristique distinctive de l'orthopoxvirose simienne est la présence marquée d'adénopathie. La varicelle a tendance à se manifester sur le tronc, tandis que l'orthopoxvirose simienne se manifeste surtout sur le visage ou les extrémités. Alors que la varicelle comporte des lésions de différentes étapes à proximité les unes des autres, les lésions de l'orthopoxvirose simienne ont tendance à être de taille similaire et à une étape de développement similaire sur un seul endroit du corps. Consultez la section intitulée « Ce que l'éclosion de 2022, qui touche de nombreux pays, a de particulier » pour plus de détails.
La manifestation de la variole peut être semblable à celle de l'orthopoxvirose simienne, mais comme cette maladie a été éradiquée à l'échelle mondiale en 1980, elle n'est pas considérée dans le diagnostic différentiel, sauf s'il y avait une grave violation de laboratoire.
Les autres éruptions cutanées à prendre en considération dans le diagnostic différentiel sont notamment les suivantes :
- réactions allergiques
- syphilis
- rougeole
- maladie infectieuse pieds-mains-bouche
- molluscum contagiosum
- gonorrhée disséminée (dans les cas de proctite et d'éruption cutanée)
En cas de lésions ulcéreuses ou de lésions croûteuses, prendre en considération les maladies suivantes :
- syphilis
- virus de l'herpès simplex
- chancre mou
- lymphogranulomatose vénérienne
- ecthyma (impétigo ulcéreux)
- ecthyma gangrenosum
Les maladies moins courantes à prendre en considération comprennent les autres infections à poxvirus (tel que l'ecthyma contagieux).
Prise en charge et traitement
Les soins de soutien sont un élément central de la prise en charge de l'orthopoxvirose simienne, car les données sur l'efficacité clinique de traitement précis pour les infections d'orthopoxvirose simienne chez les humains sont limitées. Il convient de consulter un médecin spécialisé en maladies infectieuses pour tout cas suspect ou confirmé afin de discuter des options thérapeutiques.
Certains traitements existants de la variole, comme TPOXX (gélules de técovirimat monohydraté), pourraient jouer un rôle dans certains cas. Le médicament TPOXX est un antiviral administré par voie orale qui est indiqué pour le traitement de la variole chez les patients humains adultes et pédiatriques pesant au moins 13 kg. Son utilisation n'est pas approuvée par Santé Canada pour le traitement de l'orthopoxvirose simienne ou d'autres orthopoxvirus.
Le vaccin Imvamune est un vaccin homologué de troisième génération contre la variole indiqué pour l'immunisation active contre la variole, l'orthopoxvirose simienne et les infections et maladies apparentées à l'orthopoxvirus chez les adultes de 18 ans et plus présentant un risque élevé d'exposition.
L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) collabore étroitement avec les provinces et les territoires, les partenaires internationaux et les experts en matière de maladies infectieuses afin d'analyser les circonstances dans lesquelles ce vaccin devrait être utilisé. L'ASPC travaille à établir ce qui est connu et ce qui est inconnu relativement à cette situation nouvelle et collabore avec ces partenaires pour déterminer la meilleure utilisation possible de ce vaccin dans le contexte canadien. L'approche en matière de vaccination évolue au fur et à mesure que nous en apprenons davantage sur les modes possibles de transmission du virus et sur la manifestation de la maladie au sein de différentes populations, et au fil de l'intervention des autorités de santé publique visant la gestion des cas.
Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) a publié une mise à jour des directives provisoires sur l'Imvamune dans le contexte des éclosions actuelles de variole simienne. Un Résumé de la réponse rapide du CCNI du 23 septembre 2022 est aussi disponible.
Renseignez-vous sur les températures d’entreposage, la durée de conservation, l’expédition et les renseignements à l’appui sur les écarts de température pour le vaccin Imvamune au Canada.
La Réserve nationale stratégique d'urgence (RNSU) de l'ASPC conserve un approvisionnement de vaccins et de produits thérapeutiques, et continue de travailler avec les provinces et les territoires pour appuyer la préparation collective et, au besoin, gérer les éclosions. Les établissements de santé et les services de santé locaux et régionaux doivent présenter leurs demandes concernant ces vaccins et produits thérapeutiques à leur ministère de la Santé provincial ou territorial.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur ces contre-mesures médicales, veuillez consulter les monographies des produits qui se trouvent dans la Base de données sur les produits pharmaceutiques de Santé Canada.
Déclaration des effets secondaires suivant l'immunisation
Les fournisseurs de soins de santé sont tenus de déclarer les réactions à la suite d'un vaccin aux autorités de santé publique de leur région. Les autorités de santé publique les signalent ensuite à l'Agence de la santé publique du Canada.
En savoir plus sur :
Prévention et contrôle des infections
Étant donné que les modes de transmission de l'infection dans le cadre de l'éclosion actuelle ne sont pas bien compris, il est recommandé de prendre les précautions relatives à la transmission par voie aérienne, par gouttelettes et par contact dans les milieux de soins.
Pour des lignes directrices sur la prévention et le contrôle de l'infection par le virus de l'orthopoxvirose simienne, veuillez consulter la page Web Lignes directrices provisoires de prévention et de contrôle des infections en cas de variole simienne suspecte, probable ou confirmée dans les établissements de santé – 27 mai 2022.
Surveillance
Si vous soupçonnez un cas d'orthopoxvirose simienne, suivez les exigences de déclaration de votre autorité de santé publique provinciale, territoriale ou locale. Assurez-vous d'utiliser le formulaire de déclaration de cas correspondant à votre province ou territoire.
Des mécanismes sont en place pour permettre aux autorités de santé publique provinciales et territoriales de transférer en toute sécurité leurs formulaires anonymisés dûment remplis à l'ASPC.
Notre formulaire de déclaration de cas d'orthopoxvirose simienne est disponible à titre de référence :
- Téléchargez le formulaire de déclaration de cas en format PDF
- Téléchargez le formulaire de déclaration de cas en format Word
Nous collaborons avec nos partenaires provinciaux et territoriaux de la santé publique pour surveiller les cas d'orthopoxvirose simienne au Canada. Pour en savoir plus à ce sujet, veuillez consulter la page Web Variole simienne : Mise à jour sur l'éclosion.
Données probantes
Pour aider les professionnels de la santé et d’autres décideurs à lutter contre la variole simienne, l’ASPC a demandé au McMaster Health Forum de produire un profil rapide des données probantes vivantes. Le profil identifie, évalue la qualité, catégorise et résume la littérature scientifique émergente. Il comprend des conclusions clés sur l’épidémiologie, la prévention et le contrôle, la manifestation clinique et le traitement.
Le McMaster Health Forum mettra à jour le profil régulièrement pour englober les données probantes émergentes les plus récentes.
Webinaires sur la variole simienne
Des webinaires sur la variole simienne au Canada visent à mieux renseigner sur l’éclosion en cours. Les activités sont organisées et animées par le Centre de collaboration nationale des maladies infectieuses (CCNMI) en partenariat avec l’ASPC et l’Association pour la microbiologie médicale et l’infectiologie (AMMI) Canada.
Ces webinaires sont offerts aux professionnels de la santé sur le site Web du CCNMI :
- Ce que les cliniciens doivent savoir
- Prévention et contrôle des infections (en anglais seulement)
- Diagnostic, échantillonnage et analyses de laboratoire de la variole simienne (en anglais seulement)
- Perspectives des États-Unis (en anglais seulement)
Ressources supplémentaires
- Prise en charge par la santé publique des cas de variole simienne au Canada et des contacts qui y sont associés
- Variole simienne : Ressources cliniques de vaccination
- Définition nationale de cas
Liens connexes
- Centre de collaboration nationale des maladies infectieuses : Webinaires
- Organisation mondiale de la Santé : Principaux repères sur l'orthopoxvirose simienne
- Centers for Disease Control and Prevention : Monkeypox (en anglais seulement)
- European Centre for Disease Prevention and Control. Epidemiological update: Monkeypox multi-country outbreak. 25 mai 2022 (en anglais seulement)
- Organisation mondiale de la Santé : Événements d'urgence, article, variole du singe, tous les articles
- Organisation mondiale de la Santé : Bulletin d'information sur les flambées épidémiques
- Organisation mondiale de la Santé : Relevé épidémiologique hebdomadaire (WER) nº 11, 16 mars 2018, Émergence de l'orthopoxvirose simienne en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, 1970-2017
- Organisation mondiale de la Santé : Monkeypox outbreak toolbox (en anglais seulement)
- Nigeria Centre for Disease Control : An Update of Monkeypox Outbreak in Nigeria (en anglais seulement)
- Nigeria Centre for Disease Control : Monkeypox (en anglais seulement)
- Centers for Disease Control and Prevention : U.S. Monkeypox Outbreak 2022: Situation Summary (en anglais seulement)
- Organisation mondiale de la Santé : Variole du singe : Cours d'introduction aux contextes d'épidémies en Afrique
- Organisation mondiale de la Santé : Variole du singe : Épidémiologie, préparation et réponse aux contextes d'épidémies en Afrique
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