InfoPOLAIRE Décembre 2022

Dans cette édition

Savoir polaire Canada (POLAIRE) a connu une année des plus excitantes et productives grâce à vous, à nos partenaires et à nos collègues. Alors que l’année tire à sa fin, nous aimerions profiter de l’occasion pour vous rappeler quelques faits marquants de 2022.

À POLAIRE, nos objectifs demeurent les mêmes. Nous misons sur une approche durable pour la recherche dans l’Arctique canadien en nous basant sur le savoir autochtone et scientifique. Le leadership canadien dans le domaine de la science et des technologies polaires signifie que nous devons renforcer nos relations et poursuivre nos collaborations avec nos partenaires autochtones quand nous mettons en place des processus qui comportent des priorités et des possibilités de recherche dans l’Arctique.

Tout au long de l’année, nous avons continuellement augmenté la représentation inuite au sein de notre effectif grâce à notre Plan d'embauchage des Inuit, tout en faisant progresser l’objectif du gouvernement du Canada — qui est aussi le nôtre — de devenir un employeur de choix dans le Nord du Canada.

Bienvenue à la SCREA

Conseil d’administration de POLAIRE

Avez-vous rencontré le conseil d’administration de POLAIRE? Le conseil est responsable de l’orientation stratégique de l’organisation. La dernière réunion du conseil d’administration de POLAIRE s’est tenue à la SCREA en juin. Le conseil a pu discuter d’enjeux importants et rencontrer des partenaires dans la communauté. Alors qu’ils se trouvaient à Cambridge Bay, les membres du conseil ont également participé à une journée IQ (une journée consacrée à acquérir des connaissances traditionnelles inuites), qui coïncidait également avec la Journée mondiale des océans.

Protocole d’entente avec des organismes autochtones du Nord

POLAIRE a conclu des protocoles d’entente avec l’Inuit Tapiriit Kanatami et le Conseil tribal des Gwich'in. Ces ententes viennent renforcer les efforts de POLAIRE qui consistent à faire avancer la recherche traitant des priorités des communautés inuites et des peuples Gwich'in par des initiatives d’élaboration conjointe, de renforcement des capacités et de collaboration. On s’assure ainsi que le leadership et la gouvernance font partie intégrante du paysage de POLAIRE.

POLAIRE concentre ses efforts sur le travail concerté et interdisciplinaire qui est guidé par les besoins des communautés nordiques et par les questions clés qui sont importantes pour ses partenaires canadiens et internationaux. Vous pouvez en apprendre davantage sur notre approche et nos valeurs dans le Plan stratégique pour POLAIRE.

Recherche et financement

À POLAIRE, la recherche et le financement sont dirigés par notre Programme de sciences et de technologies et se fondent sur trois objectifs de POLAIRE :

  • améliorer les connaissances concernant les écosystèmes terrestres, marins et d’eau douce dynamiques du Nord dans un contexte de changements rapides;
  • améliorer notre compréhension des liens entre le bien-être et la santé environnementale des communautés nordiques;
  • promouvoir des solutions dans les domaines de l’énergie, de la technologie et de l’infrastructure qui sont adaptées aux conditions environnementales, sociales et culturelles propres au Nord.

Apprenez-en davantage sur notre financement et nos programmes.

Des spécialistes inuit des ours polaires font part de leurs connaissances dans une nouvelle étude sans précédent

Dans un nouveau rapport, des spécialistes inuit des ours polaires des collectivités de Pangnirtung et de Kimmirut du Nunavut répondent à des questions essentielles sur la santé et l’abondance des ours polaires. Le savoir inuit joue un rôle primordial si l’on veut comprendre la façon dont les ours polaires s’en tirent face aux changements climatiques. Le rapport deviendra un outil clé pour planifier la gestion de la faune dans le cas de la population d’ours polaires du détroit de Davis.

Étude sur l'ours polaire menée en collaboration

Matilde Tomaselli, chercheuse scientifique et coresponsable du projet à POLAIRE, a créé cette image pour représenter les nombreux partenaires, y compris les spécialistes inuit des ours polaires, qui ont travaillé ensemble à la réalisation de l’étude.

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Utilisation de l’ADN pour suivre les espèces envahissantes dans l’Arctique

Les chercheurs de POLAIRE utilisent le codage à barres de l’ADN pour jeter les bases du travail de détection des espèces envahissantes dans l’avenir. Pour arriver à repérer les nouveaux animaux que les changements climatiques pourraient attirer vers le Nord dans l’avenir, y compris de très petits invertébrés, nous devons connaître les espèces qui vivent actuellement dans l’Arctique. Le codage à barres de l’ADN est une technique qui utilise la génétique pour identifier une espèce animale ainsi que la population dont elle fait partie.

Un filet

Filet utilisé pour prélever des échantillons de zooplancton dans un ruisseau près des collines Augustus, à environ 20 km à l’ouest d’Iqaluktuttiaq/Cambridge Bay (Nunavut).

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Quel effet les changements climatiques ont-ils sur le plus petit mammifère de l’Arctique, le lemming?

Des scientifiques de l’Université Laval, du Musée canadien de la nature et de Savoir polaire Canada ont examiné l’incidence de la pluie verglaçante sur les lemmings. Les lemmings sont un élément de base d’un bon nombre de prédateurs de l’Arctique. L’hiver, ils creusent des tunnels sous la neige pour conserver leur chaleur. En raison des changements climatiques, l’Arctique reçoit davantage de pluie verglaçante, ce qui durcit la neige. Les chercheurs ont démontré que, si la neige est plus dure et plus dense, les lemmings ne peuvent pas creuser aussi vite et font donc des tunnels plus courts. Il s’agit d’un aspect important puisque, à mesure que le climat se réchauffera, la couverture de neige de l’Arctique recevra plus souvent de la pluie, et les lemmings devront déployer plus d’efforts pour survivre.

Un lemming

Pour plus de renseignements (anglais seulement)

Un partenariat POLAIRE-GTNO appuie la recherche de solutions au déclin des hardes de caribous

Savoir polaire Canada et le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest travaillent en collaboration afin d’offrir du nouveau financement qui sera consacré à la recherche sur les caribous. Une somme d’environ 850 000 $ sera disponible chaque année, pour les trois prochaines années, afin de mener des recherches sur le caribou de la toundra.

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Mise à jour du Programme de formation scientifique dans le Nord

POLAIRE administre le Programme de formation scientifique dans le Nord (PFSN), qui a été créé en 1961 par le gouvernement du Canada dans le but d’encourager les universités canadiennes à former des spécialistes du Nord qui l’aideront à répondre aux besoins nationaux. Le PFSN fournit du financement supplémentaire à des étudiants de cycle supérieur de partout au Canada. Cette année, le PFSN a versé au total 920 000 $ en subventions à 279 étudiants de 36 universités.

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Étudiants du PFSN prélevant des carottes de glace dans le détroit de Dease, Nunavut
Photo : Laura Dalman

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Programme de bourses de recherche de Savoir polaire Canada

Cette année, Savoir polaire Canada a lancé un nouveau programme de bourses de recherche pour renforcer la recherche qui se fait dans le Nord. La Bourse de recherche de Savoir polaire Canada (POLAIRE) (50 000 $) vient en aide à des chercheurs universitaires de niveau postdoctoral et à des chercheurs invités d’un établissement nordique dont le travail va dans le même sens que les objectifs de POLAIRE en matière de sciences et de technologies.

Souhaitez-vous soumettre une demande pour décrocher cette bourse? La date limite est le 16 janvier 2023.

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Appel de propositions du Yukon

POLAIRE a lancé un appel de propositions en novembre pour des projets basés au Yukon qui feraient progresser le savoir sur les répercussions des changements climatiques et sur des stratégies d’adaptation. Il met l’accent sur l’autodétermination dans la recherche axée sur les priorités des Premières Nations du Yukon et sur les initiatives communautaires qui visent à créer des solutions et un avenir durables pour toutes les communautés du Yukon.

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Équipes de recherche composées de Canadiens, d’Inuit et de Britanniques (Programme CINUK)

En mai 2022, 13 projets ont été sélectionnés à des fins de financement dans le cadre du nouveau Programme de recherche Canada-Inuit Nunangat-Royaume-Uni dans l’Arctique (CINUK) de 2021-2025.

Le Programme CINUK couvre un large éventail de domaines importants, dont l’expédition, la santé de la faune, les aliments prélevés dans la nature, la santé de l’écosystème, la recherche et le sauvetage, l’énergie renouvelable, la santé communautaire, l’érosion côtière, les plastiques et la pollution, et plus encore. La Rencontre scientifique annuelle du Programme CINUK a eu lieu le 5 décembre lors de la Réunion scientifique annuelle d’ArcticNet de 2022.

Prix de la recherche scientifique sur le Nord 2022

Félicitations à Lucassie Arragutainaq, de Sanikiluaq, Nunavut, qui a reçu le Prix de la recherche scientifique sur le Nord de cette année. Il a reçu le prix le 8 décembre lors de la Réunion scientifique annuelle d’ArcticNet.

Le Prix de la recherche scientifique sur le Nord est décerné chaque année à une personne ou à un groupe qui a apporté une contribution notoire à la connaissance et à la compréhension du Nord canadien et, dans l’esprit de la dernière Année polaire internationale (2007-2008), qui reconnaît la transformation du savoir en action.

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De gauche à droite: Liseanne Forand (Vice présidente du Conseil d'administration) Lucassie Arragutainaq, Jennifer C. Hubbard (Présidente et directrice générale)

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Prix POLAIRE offerts aux étudiants

POLAIRE récompense et appuie la prochaine génération de chercheurs en milieu polaire en remettant un ensemble de prix et de bourses à des étudiants exceptionnels se spécialisant dans les études polaires : la Bourse Savoir polaire Canada, la Bourse POLAIRE pour résidents du Nord, le Prix POLAIRE pour résidents du Nord, la Bourse POLAIRE de l’Antarctique et les Prix spéciaux du Programme de formation scientifique dans le Nord. Alors que l’année tire à sa fin, nous profitons de l’occasion pour souligner les réalisations des lauréats de cette année.

Les lauréats des prix POLAIRE 2022 remis à des étudiants

Mobilisation des connaissances et engagement communautaire

Rapport Aqhaliat

Le quatrième rapport Aqhaliat présente une série de brefs exposés intéressants auxquels ont collaboré plus d’une soixantaine d’experts canadiens, dont des scientifiques du domaine des sciences naturelles et des sciences sociales et des détenteurs du savoir autochtone. Étant le fruit du Projet d’évaluation collaborative de POLAIRE, ces exposés résument les résultats des recherches publiées et des initiatives de surveillance, font ressortir les tendances régionales et cernent les domaines qui doivent faire l’objet de recherches plus poussées. Ils abordent certaines questions essentielles soulevées par les habitants du Nord lors de l’Atelier régional sur la planification et l’échange de connaissances de POLAIRE en 2020.

Sujets :

Des caribous

Série de webinaires POLAIRE

En mars 2022, POLAIRE a tenu une série de six webinaires au cours desquels des chercheurs et des détenteurs du savoir autochtone ont transmis de l’information sur certains des enjeux environnementaux qui préoccupent le plus les communautés nordiques, dont l’abondance des caribous, les populations d’ombles chevaliers, les baleines et la biodiversité des écosystèmes marins, la recherche sur les changements climatiques ainsi que les changements dans la neige, la glace et les précipitations.

Série de webinaires d’échange de connaissances - YouTube

Illustration du campus de la SCREA

Série de conférences de POLAIRE à Cambridge Bay

POLAIRE a tenu une série de conférences hebdomadaires à la SCREA mettant à l’avant-plan des scientifiques invités, des experts locaux prenant part à des travaux de recherche et des employés de POLAIRE. Les conférenciers ont fait part de leurs connaissances au public et ont indiqué comment ils travaillent en collaboration avec la communauté et intègrent le savoir inuit dans leurs travaux de recherche.

Pour en savoir plus sur la série de conférences.

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Amanda Savoie prenant la parole devant un groupe communautaire à la SCREA.

Atelier sur la biodiversité pour les jeunes – « Que trouve-t-on dans l’eau? »

En juillet, l’adjointe à la recherche de POLAIRE et doctorante Danielle Nowosad a donné deux ateliers sur la biodiversité de l’eau douce à l’intention de jeunes de Cambridge Bay en collaboration avec la Kitikmeot Friendship Society. Les jeunes participants à l’atelier se sont rendus avec enthousiasme à un étang situé près de la SCREA pour recueillir des invertébrés. Ils sont ensuite allés dans la Station pour examiner les minuscules créatures au microscope et se renseigner sur leur vie, leur habitat et le rôle important qu’elles jouent dans l’écosystème. Les activités de ce genre piquent la curiosité naturelle des enfants au sujet de la faune et peuvent faire naître un intérêt pour la science qui durera toute la vie ou diriger quelqu’un vers une carrière dans le domaine scientifique.

Jeunes participants sur le bord de l'eau

Sensibilisation à la grippe aviaire

Les habitants du Nord étaient préoccupés lorsque la grippe aviaire a fait son apparition au Canada cette année. La maladie peut toucher les canards et les oies qui font partie du régime alimentaire des communautés de l’Arctique. Grâce à des affiches, aux médias sociaux et à l’apparition à l’émission de radio « Qulliq » de CBC North de la chercheuse vétérinaire Matilde Tomaselli qui fait partie de notre personnel, POLAIRE a mis en garde la population contre la maladie, a indiqué comment la reconnaître et a expliqué les procédures sûres de chasse et de consommation des oiseaux et des œufs.

Dessin d'un chercheur qui examine un oiseau mort

Énergie propre pour les communautés nordiques

Parmi leurs priorités, les communautés nordiques ont établi qu’elles ne voulaient plus dépendre des combustibles fossiles. POLAIRE travaille avec des partenaires, comme le Conseil national de recherches Canada et Ressources naturelles Canada, à de nombreux projets sur l’énergie propre. L’équipe chargée de l’énergie propre à POLAIRE travaille à l’élaboration et à l’essai de technologies propres pour trouver comment on peut composer avec les défis environnementaux, logistiques et culturels que vivent les communautés nordiques éloignées du Canada.

  • Mise à l’essai et démonstration d’une petite éolienne dans l’Arctique
  • Produire des biocarburants à partir de déchets alimentaires dans une communauté de l’Arctique
  • ARENA : former des champions de l’énergie pour les collectivités reculées
  • BeAST : produire de l’électricité à partir de déchets humains
  • Autres projets

Camp de sensibilisation aux carrières scientifiques pour les jeunes 2022

Le Camp de sensibilisation aux carrières scientifiques pour les jeunes 2022 a eu lieu à la SCREA; il a permis aux jeunes de connaître les possibilités qui s’offrent à eux dans les domaines scientifiques. On a offert des séances interactives pratiques sur la recherche menée sur la faune, la robotique, la conception du transport, le codage de logiciel ainsi que la surveillance de la qualité de l’eau et son incidence sur la vie marine arctique.

Le Camp a obtenu du soutien principalement de la part de la Makigiaqta Inuit Training Corporation; parmi les partenaires des différents secteurs, mentionnons le Conseil de gestion des ressources fauniques du Nunavut, MakerSpace, SHAD Canada et la Recreation and Parks Association of Nunavut.

Étudiants réunis autour d'une table à la SCREA

Assemblée générale annuelle de la Kitikmeot Inuit Association

POLAIRE a assisté à l’assemblée générale annuelle de la Kitikmeot Inuit Association et a présenté une mise à jour sur le travail accompli cette année, notamment les progrès que nous avons réalisés sur le plan de l’embauchage d’Inuit ainsi que les partenariats avec le gouvernement, des organisations et des organismes inuit.

Membres assistant à l'assemblée générale annuelle

Visites à la SCREA

Visite du ministre Dan Vandal

POLAIRE a accueilli le ministre Dan Vandal à la SCREA le 9 août. Après une cérémonie d’allumage du qulliq dirigée par Eva Kakolak Otokiak et des chants gutturaux récités par Victoria et Kalinda Koblogina, le ministre Vandal a visité la Station de recherche et a discuté avec les chercheurs et d’autres employés de POLAIRE.

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Le ministre Dan Vandal et David Hik dans le laboratoire de nécropsie

Visite du premier ministre Justin Trudeau et du secrétaire général de l’OTAN

Le 25 août, le très honorable Justin Trudeau et Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, ont visité la SCREA. Dans le cadre de leur visite, ils ont rencontré des aînés et des dirigeants inuit locaux et discuté avec plusieurs de nos chercheurs et employés, qui ont eu l’occasion de leur présenter leur travail. Par ailleurs, le premier ministre a rencontré des membres de la Force opérationnelle interarmées NANOOK-NUNAKPUT – des soldats, des marins et des aviateurs – qui étaient postés à la SCREA cet été.

Cette même journée, nous avons également eu le plaisir d’accueillir l’honorable Pamela Hakongaq Gross, vice-première ministre du Nunavut; l’honorable Dan Vandal, ministre des Affaires du Nord; l’honorable Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères; l’honorable Anita Anand, ministre de la Défense nationale; et le général Wayne Eyre, chef d'état-major de la défense.

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Le très honorable Justin Trudeau, Jens Stoltenberg, l'honorable Dan Vandal, l'honorable Pamela Hakongaq Gross, l'honorable Mélanie Joly, l'honorable Anita Anand, le général Wayne Eyre, Jennifer C. Hubbard et David Hik, Ph. D.

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Rachel Mandel expliquant le projet sur l'énergie propre au premier ministre Justin Trudeau en compagnie de David Hik et du ministre Dan Vandal en arrière-plan

Pendant que la Force opérationnelle interarmées NANOOK-NUNAKPUT se trouvait à la SCREA, POLAIRE a également tenu un après-midi d’activités amusantes pour la communauté à Cambridge Bay, comme des parcours d’obstacles et une exposition d’équipement, et a offert la possibilité de rencontrer des membres des Forces armées canadiennes.

Nous avons eu le plaisir d’accueillir :

Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense

Le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale et de la défense a visité la SCREA en octobre alors qu’il se trouvait dans l’Arctique pour poursuivre son étude des « questions relatives à la sécurité et à la défense dans l’Arctique, y compris l’infrastructure militaire et les capacités en matière de sécurité du Canada ».

Pendant qu’ils se trouvaient à la SCREA, les membres du Comité ont rencontré Jennifer C. Hubbard, présidente et directrice générale de POLAIRE, et David Hik, Ph. D., scientifique en chef et directeur exécutif des programmes, pour en apprendre davantage sur les enjeux et les perspectives se rapportant à la défense et à la sécurité dans l’Arctique.

Événements internationaux et Antarctique

Rencontre consultative sur le Traité sur l’Antarctique

Au nom du Canada, Affaires mondiales Canada (AMC) a soumis une demande pour obtenir le statut de partie consultative au Traité sur l’Antarctique. En mai, POLAIRE faisait partie de la délégation canadienne, sous la direction d’AMC et d’Environnement et Changement climatique Canada; il venait appuyer la délégation dans le cadre de la Rencontre consultative sur le Traité sur l’Antarctique (RCTA-44). Même si la demande du Canada a reçu un fort appui, soit 27 pays sur 29, il n’a pas été possible d’en venir à un consensus en raison de points soulevés par deux pays. Les parties consultatives ont convenu de reporter la décision relative à la demande du Canada jusqu’à la RCTA de 2023.

Les Canadiens contribuent grandement aux travaux de recherche menés dans l’Antarctique depuis plus d’un siècle. Les conditions environnementales dans l’Antarctique influent sur les systèmes océaniques et climatiques mondiaux, tandis que la collaboration internationale joue un rôle essentiel si l’on veut comprendre et préserver la valeur intrinsèque des régions polaires de la planète.

Le Council of Managers of National Antarctic Programs

POLAIRE a présenté la candidature du Canada pour qu’il devienne un membre à part entière du Council of Managers of National Antarctic Programs (COMNAP) lors de l’Assemblée générale annuelle tenue en juillet 2022. Les représentants du COMNAP qui proviennent de 32 pays ont reconnu la valeur des programmes de recherche coopérative internationale sur l’Arctique et l’Antarctique de longue durée qui sont offerts par l’intermédiaire de Savoir polaire Canada, dont les installations de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique (SCREA). D’autres pays ont souligné les nombreuses collaborations déjà en place avec des chercheurs canadiens et les possibilités de tirer profit de ces collaborations par l’entremise du COMNAP.

Assemblée de l’Arctic Circle

Jennifer C. Hubbard (présidente et directrice générale) et David Hik (scientifique en chef, directeur exécutif des programmes) de POLAIRE faisaient partie de la délégation canadienne qui s’est rendue à l’assemblée de l’Arctic Circle à Reykjavik, en Islande. Cette année, l’événement a attiré plus de 2 000 participants, dont Son Excellence la très honorable Mary May Simon, gouverneure générale du Canada.

Jennifer C. Hubbard et David Hik ont fait des présentations à l’occasion de plusieurs séances, dont la Collaboration de recherche entre le Canada, l’Inuit Nunangat et le Royaume-Uni, la Participation utile aux travaux de politique, de développement et de recherche dans l’Arctique et le Financement des travaux scientifiques internationaux dans l’Arctique.

Ils ont aussi eu des rencontres bilatérales avec des partenaires internationaux, soit le Swiss Polar Institute et le Research Council of Norway, l’ambassadrice canadienne en Islande (une ancienne employée de POLAIRE, Jeannette Menzies), et plusieurs dirigeants nordiques et autochtones, dont le grand chef Ken Kyikavichik, du Conseil tribal des Gwich’in, Lisa Qiluqqi Koperqualuk, présidente d’ICC-Canada et le chef Bill Erasmus, de l’Arctic Athabascan Council. Voir : https://www.arcticcircle.org/assemblies/2022-arctic-circle-assembly

British Antarctic Survey

Huw Griffiths et Steve Roberts, chercheurs du British Antarctic Survey (BAS), et Cath Waller, de l’Université de Hull, ont passé deux semaines à la SCREA cet été pour étudier la biodiversité des zones intertidales rocheuses ainsi que le macro et le microplastique à Cambridge Bay. Ils ont prélevé des échantillons de matières polluantes en microplastique présentes dans l’air, sous forme de poussières, dans les sédiments sur les plages, chez les animaux et dans l’eau. Ils ont contribué à une enquête plus vaste sur la présence de plastique dans les environnements circumpolaires et espèrent que les résultats contribueront à renforcer les attitudes et les politiques en matière de recyclage et d’élimination sûre de ces matières polluantes à long terme. Apprenez-en davantage sur leurs aventures.

Déchets de plastique : une poupée, un crabe en plastique, une corde, une chaussure et divers autres déchets de plastique.

Savoir polaire Canada

Pour toutes demandes concernant les médias, contactez:
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