Vaccin contre le zona: Guide canadien d'immunisation

Pour les professionnels de la santé

Avis

  • Veuillez prendre note que le contenu de ce chapitre est présentement en révision par le CCNI dans le contexte des modifications récentes apportées aux monographies de produit suivantes :
    • SHINGRIX : indication du VRZ pour les adultes âgés de 18 ans ou plus qui présentent ou présenteront un risque accru de zona en raison d'une immunodéficience ou d'une immunosuppression causée par une maladie ou un traitement connu.
  • Pour les monographies de produits actuelles, veuillez consulter la Base de données sur les produits pharmaceutiques de Santé Canada.
  • Veuillez vous abonner à la liste de distribution afin de recevoir les mises à jour de ce chapitre.
Dernière mise à jour partielle du contenu : octobre 2023

Ce chapitre a été révisé pour refléter l'arrêt de la vente du ZostavaxMD II, le vaccin à virus vivant atténué contre le zona (VVVCZ), en 2023.

Ces informations sont reprises dans le tableau des mises à jour.

Dernière révision complète du chapitre : août 2018

Sur cette page

Principaux renseignements

Quoi

  • La primo infection par le virus varicelle-zona cause la varicelle, et la réactivation de l'infection provoque le zona.
  • Le zona touche le plus fréquemment les personnes âgées ou immunodéprimées.
  • Les caractéristiques principales du zona sont la névralgie et une éruption cutanée vésiculaire suivant la trajectoire d'un dermatome.
  • Le zona se manifeste par une douleur névralgique et une éruption cutanée touchant généralement un seul dermatome.
  • La névralgie post-zostérienne (NPZ) peut s'avérer débilitante et représente la complication la plus courante du zona.
  • ShingrixMD (vaccin recombinant contre le zona, VRZ) est actuellement le seul vaccin dont l'utilisation est autorisée au Canada. Un vaccin à virus vivant contre le zona (VVVCZ), autorisé pour la première fois en 2008, a été retiré du marché en 2023.

Qui

  • Le VRZ est recommandé pour les individus de 50 ans ou plus qui ne présentent pas de contre-indication.
  • Les individus de 50 ans ou plus qui ont déjà reçu le VVVCZ ou qui ont des antécédents de zona peuvent être vaccinés avec le VRZ après une période d'attente d'au moins un an s'ils ne présentent pas de contre-indication.
  • L'administration du VRZ chez les sujets immunodéprimés de 50 ans et plus peut être envisagée, au cas par cas.

Comment

  • Le VRZ est administré par voie intramusculaire selon un schéma posologique en deux doses prévues à un intervalle de 2 à 6 mois.

Pourquoi

  • Près d'un Canadien sur trois développera une forme de zona au cours de sa vie. L'incidence et la gravité du zona et de la NPZ augmentent significativement après 50 ans.
  • Les traitements offerts pour le zona et la NPZ ont une efficacité limitée.
  • Le VRZ est sûr et efficace pour prévenir le zona et la NPZ.

Épidémiologie

Description de la maladie

Agent infectieux

Le zona est une manifestation de la réactivation du virus varicelle-zona (VVZ), virus à ADN de la famille des herpesviridae qui, lors de la primo-infection, cause la varicelle.

Réservoir

Les humains

Transmission

Le VVZ peut se transmettre à une personne n'ayant jamais eu la varicelle par contact direct avec les lésions cutanées d'une personne atteinte de zona. Moins souvent, le VVZ peut se propager par voie aérienne si la personne est atteinte de zona disséminé. Occasionnellement, la transmission se produit par contact avec des vecteurs passifs, par exemple des articles fraîchement souillés par les écoulements des vésicules ou, dans le cas du zona disséminé, par les sécrétions des muqueuses. Une personne qui contracte le VVZ par ces voies souffrira de varicelle. La période d'incubation est de 10 à 21 jours mais varie habituellement entre 14 et 16 jours. Il y a moins de risque de transmission du VVZ avec le zona qu'avec la varicelle. Les personnes atteintes du zona sont contagieuses jusqu'à ce que toutes leurs lésions aient formé une croûte.

Facteurs de risque

Toute personne qui a déjà eu la varicelle peut développer le zona; cependant, il est plus fréquent chez les personnes âgées ou immunodéprimées. L'âge est le principal facteur de risque du zona, et les deux tiers des cas sont des personnes de plus de 50 ans. Ce risque lié à l'âge peut s'expliquer par le déclin, avec le temps, de l'immunité acquise lors de l'infection initiale de même que par le déclin de l'immunité spécifique à médiation cellulaire contre les composants du VVZ associé au processus normal de vieillissement. La gravité du zona et de ses complications augmente visiblement avec l'âge. Jusqu'à 10 % des personnes de plus de 65 ans seront hospitalisées en raison d'un épisode de zona.

Spectre de la maladie clinique

Le VVZ est à l'origine de deux syndromes cliniques distincts : la primo-infection (varicelle) et la réactivation de l'infection latente (zona). Après la varicelle, le VVZ demeure latent dans les ganglions des nerfs sensitifs et peut être réactivé plus tard, entraînant un zona. L'infection se manifeste par de la douleur et une éruption cutanée vésiculaire unilatérale qui se limite habituellement à un seul dermatome. Les complications du zona aigu peuvent être graves.

La NPZ constitue la complication la plus fréquente du zona aigu. Elle se caractérise par une douleur névralgique souvent débilitante qui persiste plus de 90 jours après le début de l'éruption cutanée. Puisque les traitements offerts pour le zona et la NPZ ont une efficacité limitée, la NPZ entraîne souvent un impact négatif sur la qualité de vie. Les personnes plus âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques comme le diabète et les maladies auto-immunes et les personnes qui sont immunodéprimées peuvent être à plus haut risque de développer la NPZ. Ils sont aussi plus à risque d'éruption cutanée persistant plus longtemps que chez la population générale. Les autres complications potentielles du zona incluent : les séquelles ophtalmiques (zona ophtalmique), les infections du système nerveux central, la paralysie des nerfs, y compris la maladie de Ramsay Hunt, les maladies neuromusculaires incluant le syndrome de Guillain Barré, la pneumonie, l'hépatite, et les infections bactériennes secondaires.

Le risque de mortalité associé à une maladie causée par le VVZ est faible.

Répartition de la maladie

Incidence et prévalence

Selon des études récentes, l'estimation du risque à vie pour le zona peut atteindre 30 % dans la population générale. Au Canada, on estime qu'il survient à chaque année 130 000 nouveaux cas de zona, 17 000 cas de NPZ et 20 décès.

Préparations autorisées au Canada

Vaccins contre le zona

  • SHINGRIXMD (vaccin non-vivant recombinant contre le zona, avec AS01B comme adjuvant), Glaxo SmithKline Inc. (VRZ)

Pour obtenir les renseignements thérapeutiques complets, veuillez consulter le dépliant du produit ou l'information contenue dans la monographie de produit autorisée par Santé Canada, disponible dans la Base de données sur les produits pharmaceutiques. Voir aussi Contenu des agents immunisants autorisés au Canada de la partie 1.

Immunogénicité, efficacité potentielle et efficacité réelle

Immunogénicité

Aucun corrélat de protection humorale ou cellulaire contre le zona n'est a été établi jusqu'à présent chez les patients qui ont été atteints d'une infection primaire par le VVZ ou ceux qui ont été vaccinés par le passé. Les études démontrent que la réponse immunitaire générée par le VRZ est plus robuste (indépendamment de l'âge et de la stabilisation progressive des concentrations d'anticorps) que celle du VVVCZ. De plus, il a été démontré que l'immunogénicité persistait jusqu'à 9 ans après l'immunisation et qu'elle était constante dans tous les groupes d'âges > 50 ans.

Efficacité potentielle and efficacité réelle

Les vaccins contre le zona réduisent l'incidence du zona et de la NPZ, de même que la durée et la gravité du zona. La protection conférée par le vaccin contre le zona demeure statistiquement importante jusqu'à au moins 3 ans à la suite de l'administration du VVVCZ. Cependant, on observe une diminution significative de la protection de ce vaccin un an après l'immunisation, surtout chez les personnes plus âgées. Par contre, l'efficacité du VRZ demeure stable et au-delà de 90 % dans les quatre ans suivant l'immunisation, et ce, pour tous les groupes âges.

Indications

Adultes

Adultes (50 ans et plus)

L'immunisation avec une série de deux doses de VRZ est recommandée pour la prévention du zona et de la NPZ chez les adultes de 50 ans et plus sans contre-indications.

On devrait offrir une série de deux doses de VRZ aux adultes de 50 ans et plus qui ont reçu le VVVCZ et qui ne présentent pas de contre-indication. On peut envisager la revaccination par l'administration du VRZ au moins une année après l'administration du VVVCZ.

On devrait offrir une série de deux doses de VRZ aux les adultes de 50 ans et plus qui ont des antécédents de zona et qui ne présentent pas de contre-indication. On peut envisager la revaccination par l'administration du VRZ au moins une année après l'épisode de zona. Les personnes atteintes d'un zona actif ne devraient pas recevoir de vaccin contre le zona.

Adultes avec ou sans histoire de varicelle

Le VRZ devrait être offert aux personnes pour qui la vaccination contre le zona est indiquée, qu'elles aient déjà contracté ou non la varicelle. Presque tous les Canadiens admissibles au vaccin contre le zona auront déjà été exposés à la varicelle, qu'ils se rappellent ou non avoir déjà eu la maladie. La vaccination contre le zona chez les personnes en santé susceptibles de contracter le VVZ n'est associée à aucun risque connu en ce qui concerne l'innocuité.

Populations particulières

Grossesse et allaitement

Le VRZ devrait être utilisé avec précaution chez les femmes enceintes (puisque nous n'avons aucune donnée sur son utilisation dans cette population) ou qui allaitent (puisque les effets sur les nouveau-nés allaités par les femmes ayant reçu le vaccin n'ont pas été étudiés).

Voir Immunisation durant la grossesse et l'allaitement de la partie 3 pour obtenir plus de renseignements.

Résidents d'un établissement de santé

Les personnes demeurant dans un établissement de soins de longue durée devraient recevoir tous les vaccins du calendrier régulier qui sont indiqués selon leur âge et leurs facteurs de risque, y compris le VRZ.

Voir Immunisation des patients dans les établissements de santé de la partie 3 pour obtenir plus de renseignements.

Sujets immunodéprimés

Que ce soit en raison d'états sous-jacents ou d'une thérapie immunosuppressive, les individus immunodéprimés présentent un risque plus élevé de développer le zona. Ils sont aussi plus à risque de présenter des épisodes récurrents de zona, et des manifestions ou des complications atypiques et plus graves de la maladie.

Il est possible d'envisager l'administration du VRZ avant d'initier une thérapie immunosuppressive qui pourrait causer l'immunodéficience. Lorsque le vaccin est indiqué, il est recommandé d'administrer le VRZ au moins 14 jours avant l'initiation du traitement.

Voir Contre-indications, précautions ou Immunisation des sujets immunodéprimés de la partie 3 pour obtenir plus de renseignements.

Personnes atteintes de maladies chroniques

Maladie auto-immune

Même si on ne dispose pas de données définitives à cet égard, les personnes atteintes d'une maladie auto immune qui ne prennent pas de médicament immunosuppresseur ne sont pas considérées comme étant très immunodéprimées. Les adultes de 50 ans et plus qui ne présentent pas de contre-indications devraient recevoir le VRZ.

Voir Traitement immunosuppresseur et Immunisation des personnes atteintes d'une maladie chronique de la partie 3 pour obtenir plus de renseignements.

Travailleurs

Les travailleurs ne présentent pas de risque accru de zona, car cette maladie est causée par la réactivation d'une infection à VVZ latente. Cependant, il est important de promouvoir la vaccination contre la varicelle auprès des personnes qui risquent, dans le cadre de leur travail, d'être exposées au virus ou de le transmettre à des personnes à risque élevé.
Voir Vaccin contre la varicelle et Immunisation des travailleurs de la partie 3 pour obtenir plus de renseignements.

Immunisation après l'exposition

Le vaccin contre le zona n'est pas recommandé pour le traitement des individus susceptibles d'attraper varicelle après l'exposition au zona. Voir la section Immunisation après l'exposition et lutte contre les éclosions retrouvé dans le chapitre du Vaccin contre la varicelle pour les options de gestion appropriées.

Un contact étroit avec une personne atteinte de zona inclut :

  • un contact direct avec une éruption cutanée, une lésion exposée ou du liquide provenant d'une vésicule;
  • un contact avec une personne atteinte de zona disséminé;
  • un contact avec des articles fraîchement souillés par un écoulement de vésicules;
  • un contact avec des articles fraîchement souillés par des sécrétions de muqueuses d'une personne atteinte de zona disséminé;
  • l'exposition à une personne immunodéprimée atteinte de zona localisé à n'importe quelle partie du corps (l'excrétion virale du HZ peut être plus importante chez ces individus).

Méthodes d'administration

Dose, voie d'administration, et calendrier

Dose

Chaque dose est de 0.5 mL (tout le contenu du flacon reconstitué).

Voie d'administration

Intramusculaire, dans la région du deltoïde du haut du bras.

L'administration du VRZ par voie sous-cutanée représente une erreur d'administration du vaccin et devrait être évitée. Cependant, si par inadvertance le VRZ est administré par voie sous-cutanée, cette dose n'a pas besoin d'être administrée à nouveau et l'immunisation devrait être complétée tel que prévue selon le calendrier d'immunisation recommandé.

Voir Méthodes d'administration des vaccins de la partie 1 pour obtenir plus de renseignements.

Calendrier

2 doses, à un intervalle de 2 à 6 mois. Un calendrier à intervalle de 0, 12 mois pourrait aussi être considéré pour améliorer la conformité au schéma posologique en deux dose (on pourrait donner la deuxième dose au cours de la visite annuelle, ou de l'immunisation annuelle contre l'influenza).

Les pourvoyeurs de soins devraient considérer différentes stratégies (ex : éducation, rappels) pour promouvoir l'observance au schéma posologique en deux doses du VRZ (puisqu'on ne connaît pas l'efficacité et la protection du vaccin après une seule dose).

Doses de rappel et revaccination

Il n'y a présentement pas de recommandation pour des doses de rappel du vaccin contre le zona. On ne sait pas si les doses de rappel offrent des avantages. Des études sont en cours à ce sujet.

Tests sérologiques

Les tests sérologiques ne sont pas recommandés avant ou après l'administration du vaccin contre le zona. On ne connaît aucun risque associé à la vaccination contre le zona chez les sujets réceptifs en bonne santé. Dans les rares cas où un adulte de 50 ans ou plus est réceptif au VVZ d'après les résultats de tests sérologiques réalisés pour une autre raison, la personne devrait recevoir deux doses de vaccin monovalent contre la varicelle plutôt que le vaccin contre le zona.

Conditions d'entreposage

Les vaccins contre le zona doivent être conservés à une température de +2 °C à +8 °C ou selon la monographie du produit. Le diluant doit être conservé à la température ambiante (de +20 °C à +25 °C) ou au réfrigérateur (de +2 °C à +8 °C) et ne doit pas être congelé. Avant la reconstitution, il faut protéger les fioles de la lumière.

Voir Manipulation et entreposage des agents immunisants de la partie 1 pour obtenir plus de renseignements.

Administration concomitante avec d'autres vaccins

Le VRZ peut être administré le même jour qu'un vaccin vivant atténué parentéral, oral ou intranasal. Pour les injections parentérales concomitantes, il faut utiliser différents points d'injection ainsi que des aiguilles et des seringues distinctes.

En général, les vaccins inactivés, incluant le VRZ peuvent être utilisés de manière concomitante, de même qu'avant ou après d'autres vaccins inactivés ou vivants atténués protégeant contre des maladies différentes.

Voir Calendrier d'immunisations recommandées de la partie 1 pour obtenir plus de renseignements.

Innocuité et événements indésirables

Événements indésirables très fréquents et fréquents

Des événements indésirables très fréquents se produisent chez 10 % ou plus des sujets vaccinés. Des événements indésirables fréquents se produisent dans 1 % à moins de 10 % des cas.

Les réactions au point d'injection sont très fréquemment signalées pour le VVCZ ainsi que pour le VRZ. Environ 80 % signalent une douleur au point d'injection et environ 30 % signalent une rougeur au point d'injection. Pour tous les groupes d'âge, la majorité (> 95 %) des événements était d'intensité légère ou modérée et d'une durée de moins de deux jours.

En raison de l'adjuvant dans le VRZ, lequel entraîne une importante réponse d'immunité cellulaire contribuant à atténuer le déclin immunitaire naturel associé au vieillissement, ce vaccin s'avère plus réactogène que le VVVCZ. L'adjuvant dans le VRZ est nouveau; on ne dispose donc pas de données à long terme.

Les événements systémiques associés aux vaccins contre le zona, notamment la fatigue et la douleur musculaire, sont très communs chez les personnes ayant reçu le VRZ. Les EI systémiques liés au VRZ incluent la fatigue et une douleur musculaire (≤ 50 % des sujets). Les céphalées sont aussi signalées chez ≤ 40 % des sujets.

Les réactions locales et systémiques suffisamment graves pour empêcher les activités régulières ont été plus souvent rapportées suivant l'administration du VRZ que du VVVCZ. Mais ces réactions sont transitoires (d'une durée de 2 à 3 jours). L'éducation des patients sur la réactogénicité de courte durée du VRZ est recommandée avant l'administration du vaccin afin de promouvoir l'observance à la deuxième dose.

Chez les adultes de 50 ans et plus, la fièvre et les frissons ont été plus fréquemment rapportés lorsque le Pneu-P-23 a été administré en même temps que le VRZ (16 % et 21 %, respectivement) que lorsque le VRZ a été administré seul (7 % pour les deux effets indésirables).

Événements peu fréquents, rares et très rares

La fréquence des événements indésirables peu fréquents est de 0.1 % à < 1 % des vaccinations. La fréquence des événements rares et très rares se présentent respectivement dans 0.1 % et < 0.01 % des vaccinations.

Le VRZ est sûr et les événements indésirables graves y étant associés sont très rares chez les personnes immunocompétentes.

Des données probantes supplémentaires sont requises pour poursuivre l'évaluation du risque de la récurrence du zona optique chez les récipiendaires du VRZ.

Voir Contre-indications et Précautions si vous envisagez vacciner une personne ayant des antécédents de zona ophtalmique.

Voir Effets secondaires suivant l'immunisation de la partie 2 et la monographie de produits autorisée par santé Canada qui est disponible dans la Base de données sur les produits pharmaceutiques pour obtenir plus de renseignements.

Conseils pour la déclaration des événements indésirables suivant l'immunisation

Les vaccinateurs sont priés de signaler les événements indésirables ou manifestations cliniques (MCI), aux responsables de la santé publique et doivent suivre les exigences de déclaration en vigueur dans leur province ou territoire. En général, tout effet secondaire grave ou inattendu qu'ils estiment être temporellement associé à la vaccination devrait être déclaré.

Pour les définitions des événements indésirables graves et inattendus, voir Effets secondaires suivant l'immunisation de la partie 2.

Voir Guide de l'utilisateur pour remplir et soumettre les rapports de déclaration de MCI pour obtenir plus de renseignements.

Contre-indications

Le VRZ est contre-indiqué pour les personnes ayant déjà eu une réaction anaphylactique suivant l'administration du vaccin et pour les personnes ayant une hypersensibilité immédiate ou anaphylactique établie à l'un ou l'autre des composants du vaccin ou de son contenant. Veuillez consulter le chapitre Contenu des agents immunisants utilisés au Canada de la partie 1.

Voir Immunisation des sujets immunodéprimés de la partie 3 pour obtenir plus de renseignements.

Précautions

Dans les cas où l'on soupçonne une hypersensibilité ou une allergie non anaphylactique à un composant du VRZ, un examen détaillé est indiqué lequel pourrait conduire à l'immunisation dans un milieu sous surveillance. Il est conseillé de consulter un allergologue.

Le VRZ devrait être envisagé pour les adultes immunodéprimés de plus de 50 ans. Pour ceux qui sont sur le point de recevoir une médication immunosuppressive, le VRZ devrait être administré au moins 14 jours avant l'initiation de médicaments d'immunosuppression.

Un certain nombre d'essais cliniques sont toujours en cours au sujet de l'usage du VRZ chez les populations immunodéprimées.

Le VRZ devrait être utilisé avec précaution durant la grossesse ou l'allaitement en raison des données probantes limitées sur l'innocuité pour ces groupes.

L'administration du VRZ devrait être reportée pour les personnes souffrant d'une maladie aigue grave et ce, en présence ou en l'absence de fièvre.

Voir Immunisation des sujets immunodéprimés et Contre-indications et précautions de la partie 2 pour obtenir plus de renseignements.

Interactions médicamenteuses

Aucune interaction médicamenteuse n'est connue pour le VRZ.

Références choisies

  • Kimberlin DW, Brady MT, Jackson MA, Long SS, ed, 'Summaries of infectious diseases: varicella zoster virus infections' in Red Book: 2015 Report of the Committee on Infectious Diseases. 30e ed. Elk Grove Village, IL: American Academy of Pediatrics; 2015.
  • Centers for Disease Control and Prevention. The Pink Book: Epidemiology and Prevention of Vaccine Preventable Diseases. 13e ed.; August 2015. Consulté en mai 2018. Accès: http://www.cdc.gov/vaccines/pubs/pinkbook/default.htm
  • GlaxoSmithKlein Inc. Monographie de produit - SHINGRIX®. Octobre 2017.
  • Law BJ, Chateau D, Walld R, et al. Temporal trends in the annual population-based incidence of herpes zoster by age and gender: Manitoba, 1979-1998. Can J Infect Dis Med Microbiol 2004; 15: 357-8.
  • Comité consultatif national de l'immunisation. Déclaration sur l'utilisation recommandée du vaccin contre le virus de l'herpès zoster. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2010; 36 (ACS-1). Accès : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/rapports-publications/releve-maladies-transmissibles-canada-rmtc/numero-mensuel/2010-36/releve-maladies-transmissibles-canada.html
  • Comité consultatif national de l'immunisation. Mise à jour de l'utilisation du vaccin contre le zona. Agence de la santé publique du Canada, Février 2014. Consulté en Avril 2018. Accès: https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/mise-a-jour-utilisation-vaccin-contre-zona.html
  • Comité consultatif national de l'immunisation. Recommandations à jour sur l'utilisation des vaccins contre le zona. Agence de Santé publique du Canada, Juin 2018. Accès : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/immunisation/comite-consultatif-national-immunisation-ccni.html
  • Tseng HF, Chi M, Smith N et al. Herpes zoster vaccine and the incidence of recurrent herpes zoster in an immunocompetent elderly population. J Infect Dis 2012; 206(2): 190-96.
  • Yawn BP, Wollan PC, Kurland MJ et al. Herpes zoster recurrences more frequent than previously reported. Mayo Clin Proc 2011; 86(2): 88-93.
  • Zhang J, Xie F, Delzell E, Chen L, Winthrop KL, Lewis JD, et al. Association between vaccination for herpes zoster and risk of herpes zoster infection among older patients with selected immune-mediated diseases. JAMA. 2012; Jul 4; 308(1): 43-9.

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