Immunisation durant la grossesse et l’allaitement : Guide canadien d'immunisation

Pour les professionnels de la santé

Avis

Dernière mise à jour partielle du contenu : avril 2024

Ce chapitre a été mis à jour pour contenir les directives du chapitre sur les vaccins contre la COVID-19 et du chapitre sur les vaccins contre la variole et la mpox (variole simienne), ainsi que les déclarations du Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) suivantes :

Ces informations sont reprises dans le tableau des mises à jour.

Dernière révision du chapitre complète : avril 2018

Sur cette page

Veuillez prendre note :

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) reconnaît que toutes les personnes qui accouchent ou qui allaitent ne s'identifient pas comme des femmes ou des mères. La rédaction de ce chapitre utilise une approche additive du genre où le terme « femme » est utilisé à côté d'un langage neutre du point de vue du genre. Il s'agit de démontrer la volonté de remédier à l'exclusion historique des personnes transgenres et non binaires, tout en évitant le risque de marginaliser ou d'effacer l'expérience des femmes dans l'environnement des soins de santé. Toutefois, conformément aux meilleures pratiques, il est admis que lors de discussions ou de soins individuels, le langage et la documentation doivent refléter l'identité de genre de la personne.

Introduction

La grossesse est l'occasion pour les professionnels de la santé d'évaluer l'état immunitaire. La grossesse est associée à une réponse immunitaire modifiée et, pour certaines maladies infectieuses, un risque accru de contracter des infections et de connaître des issues graves, une fois infectée. Les fœtus, les nouveau-nés et les jeunes nourrissons peuvent également être touchés par les infections qui risquent d'entraîner des anomalies congénitales, une altération de la croissance fœtale ou une maladie néonatale grave.

L'un des défis que pose l'élaboration de lignes directrices pour l'immunisation pendant la grossesse et l'allaitement est la rareté des études à l'appui des recommandations fondées sur des données probantes. Il n'existe que quelques études solides sur le plan méthodologique portant sur l'administration de vaccins pendant la grossesse et l'allaitement; la plupart des données disponibles sur l'innocuité proviennent de la surveillance active ou de registres pour lesquels les issues sont signalées de manière passive.

Lorsque l'on envisage la vaccination pendant la grossesse, il est important de distinguer les vaccins vivants des vaccins non-vivants. Aucune raison théorique ne permet de supposer que les vaccins non-vivants sont associés à un risque accru d'évènements indésirables lorsqu'ils sont administrés pendant la grossesse, et les données des systèmes de surveillance active et passive confirment l'innocuité de plusieurs vaccins. En règle générale, les vaccins vivants ne devraient pas être administrés durant la grossesse en raison du risque théorique de nuire au fœtus si la transmission de la souche du vaccin au fœtus se produit.

La vaccination durant la grossesse vise à protéger les femmes enceintes et les personnes enceintes et le fœtus et le nouveau-né. Même si la grossesse est un état immunologiquement modifié, la réaction aux vaccins est adéquate. Les essais cliniques sur la coqueluche, l'anatoxine tétanique et le vaccin inactivé contre la poliomyélite administrés durant la grossesse ont démontré des réactions immunologiques habituelles chez les adultes.

Idéalement, l'état immunitaire des individus en âge de procréer devrait être examiné régulièrement, et les vaccins, mis à jour au besoin. Par exemple, les vaccins vivants peuvent être administrés pendant la planification, avant la conception, mais il faut informer d'éviter la grossesse pendant une période d'au moins 28 jours suivant la vaccination.

Avantages de l'immunisation durant la grossesse pour les femmes enceintes et les personnes enceintes

Les vaccins recommandés pour protéger la santé des femmes enceintes et des personnes enceintes comprennent :

  • le vaccin antigrippal non-vivant
  • le vaccin à ARNm contre la COVID-19
  • le vaccin acellulaire contre la coqueluche (administré comme anatoxine diphtérique, anatoxine tétanique, vaccin acellulaire contre la coqueluche)
  • le vaccin contre l'hépatite B pour les personnes susceptibles et exposées de façon continue
  • le vaccin contre l'hépatite A si indiqué
  • le vaccin contre le méningocoque dans le contexte d'une éclosion ou à la suite d'une exposition, ou si l'état de santé l'indique
  • le vaccin contre la pneumocoque si l'état de santé, les conditions environnementales, ou les conditions de vie l'indiquent
  • tout autre vaccin non-vivant si l'exposition l'indique (p. ex., la rage), le voyage (p. ex., le vaccin typhoïde inactivé) ou l'état médical (p. ex., l'asplénie).

Innocuité de l'immunisation durant la grossesse pour les femmes enceintes et les personnes enceintes

Les vaccins non-vivants sont généralement sans danger pendant la grossesse. Les réactions survenant à la suite de l'administration de vaccins non-vivants se limitent habituellement au point d'injection. Aucune augmentation des réactions anaphylactiques ou des incidents pouvant déclencher un travail prématuré n'a été observée.

Avantages de l'immunisation durant la grossesse pour le fœtus et le nourrisson

Les effets bénéfiques de l'immunisation pendant la grossesse pour le fœtus et le nouveau-né ont été bien documentés. La vaccination pendant la grossesse protège les femmes enceintes et les personnes enceintes contre les maladies évitables par la vaccination qui pourraient autrement être contractées et transmises au fœtus ou au nourrisson. En outre, les concentrations protectrices d'anticorps sont transférées au fœtus par voie transplacentaire, ce qui entraîne une protection accrue du nourrisson au début de la période postnatale. La majorité du transfert d'anticorps transplacentaire se produit au cours du troisième trimestre et la demi-vie de ces anticorps chez le nouveau-né est généralement de quatre à six semaines. Les concentrations d'anticorps acquis par voie transplacentaire diminuent progressivement au cours de la première année de vie.

Innocuité de l'immunisation durant la grossesse pour le fœtus et le nourrisson

Aucune raison théorique ne permet de prévoir que les vaccins non-vivants entraîneront des événements indésirables chez le fœtus ou le bébé à la suite de la vaccination avec des vaccins inactivés durant la grossesse. Aucune donnée publiée n'a montré qu'un des vaccins non-vivants actuellement autorisés est tératogène ou embryotoxique ou a été associé à une issue défavorable particulière de la grossesse.

Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) a conclu que les vaccins contenant du thimérosal (présentement dans des fioles multidoses de vaccin antigrippal et de vaccin contre l'hépatite B) sont sans danger pendant la grossesse et devraient être administrés si cela est indiqué.

En général, les vaccins contenant des bactéries ou des virus vivants atténués sont contre-indiqués durant la grossesse, puisqu'il existe un risque théorique pour le fœtus; cependant, lorsque les avantages l'emportent sur ce risque théorique, il est possible d'envisager l'administration d'un vaccin vivant atténué (p. ex., pendant une éclosion de rubéole).

Immunisation durant la grossesse

Le Tableau 1 et le Tableau 2 présentent un sommaire des recommandations pour l'immunisation pendant la grossesse.

Vaccins recommandés

Vaccin à ARNm contre la COVID-19

La vaccination contre la COVID-19 est particulièrement importante pendant la grossesse. Comparativement aux personnes non enceintes, l'infection par la COVID-19 pendant la grossesse est associée à un risque accru d'hospitalisation et d'admission dans une unité de soins intensifs. L'infection par la COVID-19 pendant la grossesse est également associée à un risque accru, chez le nouveau-né, de naissance prématurée, de faible poids à la naissance et d'admission à l'unité de soins intensifs néonatale. La vaccination permet de protéger la femme enceinte et la personne enceinte et réduit également le risque d'hospitalisation pour leur nouveau-né. Les données d'innocuité recueillies par les registres de vaccination contre la COVID-19 n'ont pas révélé de signaux de sécurité maternelle ou néonatale.

Pour de plus amples renseignements, voir le chapitre Vaccins contre la COVID-19 de la Partie 4.

Vaccin antigrippal non-vivant

Toutes les femmes enceintes et les personnes enceintes, quel que soit le stade de la grossesse, devraient recevoir un vaccin antigrippal non-vivant, c'est-à-dire, un vaccin inactivé contre l'influenza (VII-SD ou VII-cc) ou le vaccin antigrippal recombinant (VAR). Lorsqu'une grossesse s'étend pendant deux saisons grippales, deux doses de vaccin antigrippal peuvent être administrées au cours de la grossesse (une pour chaque saison grippale). L'infection grippale est associée avec un risque accru de morbidité et d'hospitalisation liées à la grippe pendant la grossesse, ainsi que d'issues néonatales indésirables, notamment la perte en fin de grossesse et la mortinatalité. Il a été démontré que la vaccination des personnes enceintes protégeait la personne enceinte contre la grippe et les complications liées à la grippe. La vaccination protège également les nourrissons pendant les premiers mois de leur vie contre la grippe et l'hospitalisation associée à la grippe.

Il existe un ensemble de preuves solides démontrant l'innocuité de la plupart des vaccins antigrippaux non-vivants administrés durant la grossesse. Aucun signalement en matière d'innocuité potentiel n'a été identifié, bien que les données cliniques publiées sur l'innocuité de l'immunisation avec le VAR4 sont limitées et ne permettent pas de connaitre les risques associés au vaccin pour cette population. Une surveillance active après l'administration du vaccin antigrippal durant la grossesse a permis de ne déceler aucun problème chez les femmes enceintes ou les personnes enceintes ou le fœtus en lien avec la vaccination antigrippale. Malgré la petite taille cumulative des échantillons de ces études portant sur la vaccination antigrippale chez les femmes enceintes, surtout pour l'immunisation durant le premier trimestre, la surveillance passive n'a pas soulevé de préoccupation concernant l'innocuité du vaccin, bien que celui-ci soit largement administré au cours de la grossesse depuis plusieurs décennies. La surveillance à la suite de l'utilisation du vaccin antigrippal pandémique H1N1 (pH1N1), avec adjuvant ou non, chez plus de 100 000 femmes enceintes au Canada et chez près de 500 000 femmes en Europe n'a révélé aucune préoccupation relativement à l'innocuité du vaccin; cependant, le vaccin antigrippal avec adjuvant disponible au Canada (VII3-Adj) n'est pas autorisé chez les personnes en âge de procréer.

Pendant la saison de la grippe, si le vaccin antigrippal n'a pas été reçu pendant la grossesse, il devrait être administré le plus tôt possible après la naissance, de préférence avant le congé de l'hôpital.

Voir le chapitre Vaccins antigrippaux de la Partie 4 pour obtenir plus de renseignements.

Vaccin contre la coqueluche (administré comme anatoxine diphtérique, anatoxine tétanique et vaccin acellulaire contre la coqueluche)

Toutes les femmes enceintes et personnes enceintes devraient recevoir l'anatoxine diphtérique, le vaccin acellulaire contre la coqueluche et l'anatoxine tétanique (dcaT) à chaque grossesse, indépendamment de leurs antécédents d'immunisation dcaT. L'immunisation avec le dcaT pendant la grossesse s'est révélée sans danger et efficace dans la prévention de l'infection néonatale et infantile par la coqueluche. Des niveaux élevés d'anticorps sont transférés au fœtus, protégeant le nouveau-né contre la coqueluche pendant les deux premiers mois de la vie, lorsque la morbidité et la mortalité par infection coquelucheuse sont les plus élevées. Idéalement, le vaccin devrait être administré entre 27 et 32 semaines de grossesse. L'immunisation entre 13 et 26 semaines de grossesse peut être envisagée dans les situations où il existe un risque accru d'accouchement prématuré. Bien qu'il soit préférable que l'immunisation soit administrée assez longtemps avant la naissance (c.-à-d. quatre semaines) pour permettre un transfert optimal des anticorps maternels, elle doit être administrée à tout moment jusqu'à l'accouchement si elle n'est pas administrée plus tôt pour assurer une protection partielle et prévenir l'infection par la coqueluche pendant la grossesse et la transmission ultérieure au nouveau-né.

Il a été démontré que l'administration d'anatoxine tétanique pendant la grossesse prévient l'infection et la mort par le tétanos néonatal dans les pays où le taux de tétanos néonatal est élevé.

Voir les chapitres Vaccins contre la coqueluche (toux coquelucheuse), Anatoxine tétanique et Anatoxine diphtérique de la partie 4 pour obtenir plus de renseignements.

Vaccin contre l'hépatite B (HB)

Toutes les femmes enceintes et les personnes enceintes devraient subir régulièrement un test de dépistage de l'antigène de surface de l'hépatite B (AgHBs) à chaque grossesse (à moins qu'on sache déjà qu'elles sont immunisées contre le virus de l'hépatite B (VHB) ou porteuses du VHB), de sorte que le nouveau-né peut recevoir une prophylaxie HB, s'il y a lieu.

Une infection HB aiguë chez une femme enceinte ou une personne enceinte peut entraîner une maladie grave et une infection chronique chez le nourrisson. Si une femme enceinte ou une personne enceinte ne présente pas de marqueurs d'infection de l'HB (anticorps HB et AgHBs négatif), mais qui est exposée à un haut risque de contraction de l'HB, il faudrait lui offrir la série vaccinale complète contre l'HB à la première occasion qui se présente durant la grossesse, puis vérifier sa réponse en anticorps. L'immunisation avec le vaccin contre l'HB pendant la grossesse s'est révélée sans danger.

Voir le chapitre Vaccins contre l'hépatite B de la partie 4 pour obtenir plus de renseignements.

Vaccins pouvant être indiqués

Vaccin contre Haemophilus influenzae de type B (Hib)

Le vaccin contre Haemophilus influenzae de type B (Hib) devrait être envisagé pendant la grossesse s'il est indiqué pour un problème médical à haut risque de maladie Hib. Bien que le vaccin Hib n'ait pas été étudié pendant la grossesse, il n'y a aucune raison théorique de soupçonner que des événements indésirables surviennent chez les femmes enceintes et les personnes enceintes ou les nourrissons. Voir le chapitre Vaccins contre Haemophilus influenzae de type B (Hib) de la partie 4 ainsi que les chapitres Immunisation des sujets immunodéprimés et Immunisation des personnes atteintes de maladies chroniques de la partie 3 pour obtenir plus de renseignements.

Vaccin contre l'hépatite A

L'hépatite A peut provoquer une maladie grave pendant la grossesse, et le vaccin doit être envisagé pendant la grossesse lorsqu'il est indiqué pour la prophylaxie post-exposition, pour un voyage dans des zones d'endémie ou pour d'autres risques d'exposition. L'efficacité potentielle et l'innocuité des vaccins contre l'hépatite A administrés durant la grossesse n'ont fait l'objet d'aucun essai clinique; cependant, aucune donnée probante ni raison théorique ne permettent de soupçonner un risque accru d'événements indésirables chez les femmes enceintes et les personnes enceintes ou les nourrissons. Voir le chapitre Vaccins contre l'hépatite A de la partie 4 pour obtenir plus de renseignements.

Vaccin contre le méningocoque

Le vaccin conjugué quadrivalent contre le méningocoque et le vaccin contre le méningocoque B devraient être envisagés pendant la grossesse, si cela est indiqué dans des circonstances telles qu'un état médical à haut risque d'infections à méningocoques, un voyage dans une zone à haut risque, une prophylaxie post-exposition ou une éclosion. Bien que ces vaccins n'aient pas été étudiés pendant la grossesse, il n'y a aucune raison théorique de soupçonner que des événements indésirables surviennent chez les femmes enceintes et les personnes enceintes ou les nourrissons.

Voir le chapitre Vaccins contre le méningocoque de la partie 4 ainsi que les chapitres Immunisation des sujets immunodéprimés et Immunisation des personnes atteintes de maladies chroniques de la partie 3 pour obtenir plus de renseignements.

Vaccin contre le pneumocoque

Les femmes enceintes et les personnes enceintes présentant un haut risque d'infection invasive à pneumocoque peuvent, si cela est indiqué, être vaccinées avec les vaccins contre le pneumocoque appropriés. Rien n'indique qu'il existe un risque d'événements indésirables au nourrisson, au fœtus ou à la grossesse liés à l'immunisation par le vaccin contre le pneumocoque pendant la grossesse.

Voir le chapitre Vaccins contre le pneumocoque de la partie 4 ainsi que les chapitres Immunisation des sujets immunodéprimés et Immunisation des personnes atteintes de maladies chroniques de la partie 3 pour obtenir plus de renseignements.

Vaccin contre la poliomyélite

L'administration du vaccin inactivé contre la poliomyélite (VPI) peut être envisagée pour les femmes enceintes et les personnes enceintes non immunisées qui courent un risque accru d'exposition au poliovirus sauvage. Des données limitées n'ont pas révélé de risque accru d'événements indésirables associés au vaccin VPI administré pendant la grossesse, et aucune raison théorique ne permet de soupçonner un risque accru d'événements indésirables.

Voir le chapitre Vaccins contre la poliomyélite de la partie 4 pour obtenir plus de renseignements.

Vaccin contre la rage

Si une femme enceinte ou une personne enceinte a possiblement été exposée à la rage, on devrait recourir à la prophylaxie post-exposition, puisque la rage est invariablement mortelle.

Si une prophylaxie préexposition est indiquée, il est prudent de retarder l'immunisation jusqu'à la fin de la grossesse, à moins qu'il n'y ait un risque accru d'exposition à la rage pendant la grossesse, auquel cas le vaccin doit être administré. Des données limitées n'ont pas montré de risque accru d'événements indésirables pendant la grossesse, et il n'y a aucune raison théorique de soupçonner l'occurrence d'événements indésirables.

Voir le chapitre Vaccins contre la rage de la partie 4 pour obtenir plus de renseignements.

Vaccins pour les voyages

L'encéphalite japonaise (EJ) acquise pendant la grossesse comporte le risque d'infection intra-utérine et de fausse couche. Les femmes enceintes et les personnes enceintes qui se rendent dans des régions où le risque d'encéphalite japonaise est élevé devraient être immunisées, puisque le risque lié à la maladie surpasse le risque inconnu de la vaccination. Le vaccin inactivé contre la typhoïde doit être envisagé lorsqu'il est indiqué pour des voyages dans des zones endémiques si des facteurs de risque de maladie grave sont présents. Le vaccin contre le choléra et la diarrhée du voyageur à Escherichia Coli entérotoxinogène (ECET) devrait être envisagé chez les personnes présentant un risque de maladie grave en cas d'infection.

Ce sont des vaccins non-vivants, et il n'y a aucune raison théorique de soupçonner un risque accru d'effets indésirables post-immunisation chez les femmes enceintes et les personnes enceintes ou le fœtus. Cependant, comme ces vaccins n'ont pas été étudiés pendant la grossesse, l'administration ne devrait être envisagée que dans des situations à haut risque, après l'évaluation des bénéfices et des risques. Le vaccin vivant contre la typhoïde ne doit pas être administré pendant la grossesse.

Voir les chapitres de la partie 4 portant sur des Vaccins particuliers pour obtenir plus de renseignements.

Immunoglobuline

Les immunoglobulines peuvent être administrées pendant la grossesse selon les besoins pour la prophylaxie pré- ou post-exposition (rougeole, varicelle, HA, HB, tétanos, rage) ou comme traitement de remplacement. Il n'y a aucun risque connu ou théorique pour le fœtus, pour une femme enceinte ou pour une personne enceinte lié à leur administration.

Vaccins non recommandés

Vaccin contre le virus du papillome humain (VPH)

Les vaccins contre le VPH ne sont actuellement pas recommandés pendant la grossesse. Bien que les vaccins contre le VPH n'aient pas été associés de manière causale à des issues défavorables de la grossesse ou à des événements indésirables chez le fœtus en développement, les données sur l'efficacité potentielle et l'innocuité de la vaccination contre le VPH pendant la grossesse sont limitées. L'administration de la série vaccinale contre le VPH devrait être retardée jusqu'après la grossesse. Si une dose de vaccin a été administrée par inadvertance pendant la grossesse, aucune intervention n'est indiquée, mais l'achèvement de la série devrait être retardé jusqu'après la grossesse.

Les bénéficiaires de vaccins et les professionnels de la santé sont encouragés à signaler toute exposition au vaccin contre le VPH9 pendant la grossesse au fabricant du vaccin (Merck Canada Inc.) au 1-800-567-2594. L'exposition au vaccin contre le VPH2 pendant la grossesse doit être signalée au fabricant du vaccin (GlaxoSmithKline Inc.) au 1-800-387-7374.

Voir le chapitre Vaccins contre le virus du papillome humain (VPH) de la partie 4 pour obtenir plus de renseignements.

Vaccin recombinant contre le zona (VRZ)

Ce vaccin devrait être utilisé avec précaution chez les personnes enceintes (puisque nous n'avons aucune donnée sur son utilisation dans cette population) ou qui allaitent (puisque les effets sur les nouveau-nés allaités par les personnes ayant reçu le vaccin n'ont pas été étudiés). L'innocuité et l'efficacité du vaccin chez les femmes enceintes et les personnes enceintes de moins de 18 ans n'ont pas été étudiées.

Voir le chapitre Vaccin contre le zona de la partie 4 pour obtenir plus de renseignements.

Vaccins généralement contre-indiqués

L'administration de vaccins vivants atténués est généralement contre-indiquée durant la grossesse en raison du risque théorique d'infection pour le fœtus.

Vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO)

Bien que le vaccin RRO soit généralement contre-indiqué pendant la grossesse, dans les situations où les bénéfices potentiels peuvent l'emporter sur les risques, comme lors des éclosions de rougeole ou de rubéole, la vaccination peut être envisagée. L'infection rubéoleuse au cours de la grossesse donne souvent lieu à un syndrome de rubéole congénitale qui peut entraîner une fausse couche, une mortinaissance ou des malformations fœtales. La rougeole pendant la grossesse entraîne un risque plus élevé de travail prématuré, d'avortement spontané et de faible poids à la naissance. À ce jour, il n'y a aucune preuve probante démontrant un effet tératogène ou autre effet indésirable à l'administration du vaccin RRO pendant la grossesse. Une vaccination malencontreuse contre la RRO ne justifie donc pas l'interruption de la grossesse.

Les femmes enceintes et les personnes enceintes qui ne disposent ni d'une preuve sérologique d'immunité contre la rubéole ni d'une preuve de vaccination antérieure devraient subir un test sérologique afin de détecter la présence d'anticorps contre la rubéole. Les personnes séronégatives devraient recevoir le vaccin RRO, la première dose étant administrée dans la période post-partum immédiate avant le congé de l'hôpital (à moins qu'elles n'aient reçu des immunoglobulines anti-Rh [RhIg] ou d'autres produits sanguins récemment). Si cela est indiqué pour la protection contre la rougeole ou les oreillons, une deuxième dose de RRO doit être administrée quatre semaines ou plus après la première. Voir le chapitre Produits sanguins, immunoglobulines humaines et moment de l'immunisation de la partie 1, pour obtenir plus de renseignements sur la vaccination RRO post-partum des femmes et des personnes qui ont reçu des RhIg ou d'autres produits sanguins.

Voir les chapitres Vaccins contre la rougeole, Vaccins contre les oreillons et Vaccins contre la rubéole de la partie 4 pour obtenir des informations supplémentaires, y compris des conseils sur la prophylaxie post-exposition avec l'immunoglobuline antirougeoleuse pour les femmes et les personnes enceintes susceptibles exposées à la rougeole.

Vaccin monovalent contre la varicelle

Le vaccin contre la varicelle monovalent, un vaccin vivant atténué, est contre-indiqué durant la grossesse en raison du risque théorique pour le fœtus; cependant, les données probantes sont insuffisantes pour démontrer que le vaccin contre la varicelle pendant la grossesse présente un risque tératogène ou un autre événement indésirable. Une vaccination malencontreuse contre la varicelle ne justifie pas l'interruption de la grossesse.

Les femmes enceintes et les personnes enceintes qui ne disposent pas d'une preuve probante de laboratoire documentée d'immunisation antérieure par un vaccin contenant le virus de la varicelle devraient passer un test sérologique afin que soit détectée la présence d'anticorps contre la varicelle. Celles qui sont séronégatives devraient recevoir un vaccin contre la varicelle monovalent dans la période post-partum immédiate avant le congé de l'hôpital à moins qu'elles aient reçu des RhIg. Une deuxième dose doit être administrée quatre semaines ou plus après la première.

Voir le chapitre Produits sanguins, immunoglobulines humaines et moment de l'immunisation de la partie 1, pour obtenir plus de renseignements sur la vaccination RRO post-partum des femmes ou des personnes qui ont reçu des RhIg ou d'autres produits sanguins.

Voir le chapitre Vaccins contre la varicelle de la partie 4 pour obtenir plus de renseignements, y compris sur la prophylaxie post-exposition par l'immunoglobuline contre le virus varicelle-zona chez les femmes enceintes et les personnes enceintes exposées à la varicelle.

Vaccin contre la fièvre jaune (FJ)

Le virus de la fièvre jaune peut causer une infection grave pendant la grossesse, et la transmission au fœtus a été signalée. Le vaccin contre la fièvre jaune devrait être évité pendant la grossesse à moins que les avantages ne l'emportent sur les risques. Les femmes enceintes et les personnes enceintes ne devraient être vaccinées contre la fièvre jaune que si elles voyagent dans une zone à haut risque de transmission de la fièvre jaune, si le voyage ne peut être retardé et si un niveau élevé de protection contre l'exposition aux moustiques n'est pas possible. Puisque les taux de séroconversion à la suite de l'administration du vaccin contre la fièvre jaune sont faibles durant la grossesse, il est possible d'envisager de faire passer un test sérologique aux femmes enceintes à la suite de la vaccination. Des études comprenant plusieurs centaines de femmes qui ont reçu le vaccin contre la fièvre jaune pendant la grossesse, en utilisant à la fois des méthodes de surveillance active et passive, n'ont pas montré d'événements indésirables importants. Une vaccination malencontreuse contre la fièvre jaune ne justifie donc pas l'interruption de la grossesse.

Une dérogation ou un certificat de contre-indication médicale à la vaccination doit être fourni si une femme enceinte ou une personne enceinte se rend dans un pays qui n'est pas une zone à haut risque, mais qui nécessite une documentation de vaccination contre la fièvre jaune. Voir le chapitre Vaccin contre la fièvre jaune de la partie 4 et Déclaration du Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages (CCMTMV) relative à la voyageuse enceinte pour obtenir plus de renseignements.

Autres vaccins vivants

L'administration d'autres vaccins vivants atténués durant la grossesse doit être évaluée en fonction des risques et des avantages pour chaque femme enceinte. S'il existe un vaccin de remplacement non-vivant, comme dans le cas de la grippe ou du vaccin contre la typhoïde, il devrait être administré à la place d'un vaccin vivant atténué.

Aucun problème d'innocuité n'a été identifié avec l'utilisation du vaccin vivant atténué contre l'influenza (VVAI) pendant la grossesse, bien que l'on dispose de plus de données sur l'innocuité des vaccins antigrippaux non vivants pendant la grossesse. Il existe également des preuves que le vaccin antigrippal inactivé est plus efficace que le VVAI chez les adultes en bonne santé. Une vaccination par inadvertance avec le VVAI pendant la grossesse ne doit pas être considérée comme une raison d'interrompre la grossesse.

Le vaccin Bacille Calmette-Guérin (BCG) n'a fait l'objet d'aucune étude chez les femmes enceintes ou les personnes enceintes et ne doit pas être administré pendant la grossesse, bien qu'aucun effet nocif de la vaccination par le BCG sur le fœtus n'ait été observé.

Les vaccins vivants répliquant contre la variole de première et deuxième génération sont contre-indiqués pendant la grossesse dans des situations non urgentes. Ils peuvent être envisagés chez les femmes enceintes et les personnes enceintes dans le cas très peu probable d'une exposition présentant un risque élevé. Les vaccins antivarioliques de première et deuxième génération n'ont que très rarement provoqué la vaccine fœtale entraînant la mortinaissance ou la mort néonatale. Si une femme ou une personne devient enceinte dans les quatre semaines suivant la vaccination antivariolique vivant réplicatif, elle doit être informée des risques possibles pour le fœtus.

L'Imvamune, un vaccin contre la variole et la mpox de troisième génération (vivant atténué, non réplicatif), a été approuvé en 2020 pour l'immunisation active contre la variole, la variole simienne et les infections et maladies orthopoxvirales connexes chez les adultes de 18 ans et plus déterminés comme présentant un risque élevé d'exposition. Les données sur Imvamune sont limitées chez les personnes enceintes, ce qui nécessite une évaluation des avantages par rapport aux risques de son utilisation dans ces populations.

Les données sur l'innocuité de l'utilisation du vaccin contre le virus Ebola chez les personnes enceintes ou qui allaitent, ou chez les personnes qui sont devenues enceintes après avoir reçu le vaccin, sont limitées. L'innocuité du vaccin n'a pas été établie chez les femmes enceintes ou qui allaitent. Néanmoins, compte tenu de la gravité de la maladie à virus Ebola, le vaccin peut être envisagé pour les personnes enceintes qui ont été exposées au virus Ebola, dans le cadre de leur travail ou non, au Canada. La grossesse doit être évitée pendant les deux mois suivant la vaccination. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode contraceptive efficace.

Voir les chapitres de la partie 4 portant sur des Vaccins particuliers pour obtenir plus de renseignements.

Immunisation des contacts familiaux des femmes enceintes et des personnes enceintes

En général, la grossesse dans un ménage n'affecte pas les indications de vaccination pour les autres membres du ménage. L'exception concerne les membres d'un ménage devant accueillir un nouveau-né durant la saison grippale et à qui il est particulièrement recommandé de se faire vacciner contre la grippe afin de prévenir la transmission au nouveau-né. La grossesse devrait être l'occasion de mettre à jour l'immunisation des contacts familiaux susceptibles, y compris les vaccins vivants tels que le rotavirus, le vaccin RRO, le vaccin RROV, la varicelle et le VVAI.

Dans le cas peu probable d'un contact familial vacciné avec un vaccin antivariolique de première ou de deuxième génération, des précautions exceptionnelles doivent être prises pour empêcher le transfert du virus de la vaccine au ménage non vacciné et à d'autres contacts proches, que ces personnes soient enceintes ou non. De telles précautions peuvent consister à isoler le sujet vacciné des femmes enceintes et des personnes enceintes vivant dans le même foyer jusqu'à ce que la croûte du vaccin tombe.

Immunisation durant l'allaitement

Le Tableau 1 et le Tableau 2 présentent un sommaire des recommandations pour l'immunisation durant l'allaitement.

Immunisation des femmes qui allaitent et des personnes qui allaitent

En général, les vaccins systématiquement recommandés peuvent être administrés sans danger aux femmes qui allaitent et aux personnes qui allaitent. Les données disponibles sur les effets de la vaccination des femmes qui allaitent et des personnes qui allaitent sur les bébés sont limitées. Cependant, aucun événement indésirable lié à l'administration de vaccins réguliers n'a été signalé. Aucune donnée probante ne montre que l'immunisation durant l'allaitement entraînera des effets défavorables sur la réponse immunitaire de la personne vaccinée.

La vaccination annuelle contre la grippe est recommandée pendant l'allaitement si elle n'est pas administrée pendant cette grossesse. Les vaccins antigrippaux non vivants ou les VVAI peuvent être administrés aux femmes qui allaitent et aux personnes qui allaitent. Lorsque indiqué, les femmes et les personnes qui allaitent devraient aussi être vaccinées avec les vaccins contre la COVID-19, dcaT, Td, hépatite B, hépatite A, VPH, pneumocoque, méningocoque, Hib, VPI, rage, typhoïde inactivé, RRO, varicelle et diarrhée du voyageur-choléra, si indiqué.

L'administration du vaccin contre l'encéphalite japonaise (EJ) n'a fait l'objet d'aucune étude pendant l'allaitement. C'est un vaccin inactivé, et il n'y a aucune raison théorique de soupçonner un risque accru d'effets indésirables chez les femmes qui allaitent et les personnes qui allaitent ou les nourrissons. Les femmes qui allaitent et les personnes qui allaitent qui se rendent dans des régions où le risque d'EJ est élevé devraient être vaccinées dans les cas où le risque lié à la maladie surpasse le risque inconnu de la vaccination pour la femme ou la personne et le bébé allaité.

Vaccins non recommandés durant l'allaitement

Dans certains cas, la vaccination n'est pas recommandée durant l'allaitement. On a signalé trois cas de transmission probables du virus de la souche vaccinale contre la fièvre jaune des mères à leurs nourrissons pendant l'allaitement, ce qui a entraîné une méningo-encéphalite chez les nourrissons. Par conséquent, en général, les femmes qui allaitent et les personnes qui allaitent ne devraient pas être vaccinées. Si, pour entrer dans un pays, un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé et qu'il n'y a pas de risque d'attraper la fièvre jaune dans les régions à visiter, il convient de demander une dérogation ou un certificat de contre-indication médicale à la vaccination. Si le voyage se fait dans une zone fortement endémique et que le voyage ne peut être reporté, le risque de vaccination causant une maladie chez l'enfant allaité doit être évalué par rapport au risque d'infection par la fièvre jaune chez la femme qui allaite ou la personne qui allaite et le nourrisson, et les parents doivent être conseillés au sujet de ces risques.

L'innocuité du vaccin oral contre la typhoïde chez les femmes qui allaitent et les personnes qui allaitent n'est pas connue. Le vaccin inactivé contre la typhoïde doit être administré.

Il faut également faire preuve de prudence lorsque l'on considère le vaccin BCG, parce qu'il s'agit d'un vaccin vivant et que l'on ignore si le vaccin BCG est excrété dans le lait humain.

Les femmes qui allaitent et les personnes qui allaitent ne devraient pas recevoir le vaccin antivariolique répliquant vivant dans des situations non urgentes. On ignore si le virus de la vaccine est excrété dans le lait humain. Si le vaccin antivariolique doit être administré en prophylaxie post-exposition à une femme qui allaite ou à une personne qui allaite, l'allaitement et d'autres contacts étroits avec le bébé devraient cesser jusqu'à ce que la croûte se détache du point de vaccination. Les données sur l'Imvamune, le vaccin contre la variole et la mpox de troisième génération, sont limitées chez les personnes qui allaitent, ce qui nécessite une évaluation des avantages par rapport aux risques de son utilisation.

On ne sait pas si le virus du vaccin est sécrété dans le lait humain et il n'y a pas de données disponibles concernant les effets de la vaccination des femmes qui allaitent et des personnes qui allaitent sur leurs enfants. Par précaution, l'allaitement devrait être évité et les nourrissons ne doivent pas être en contact avec le sang et les liquides corporels maternels, dans la mesure du possible, pendant au moins six semaines après la vaccination, à moins que la vaccination avec le vaccin contre le virus Ebola ne soit également indiquée pour le nourrisson.

Voir le chapitre Immunisation des voyageurs de la partie 3 et les chapitres de la partie 4 portant sur des Vaccins particuliers pour obtenir plus de renseignements.

Immunisation des bébés allaités

Les bébés qui sont allaités devraient recevoir tous les vaccins recommandés selon le calendrier de vaccination systématique. Rien n'indique que le transfert d'anticorps dans le lait maternel affecte l'efficacité potentielle des vaccins vivants atténués chez les nourrissons allaités s'ils sont administrés à l'âge approprié.

Les nourrissons de femmes qui allaitent et des personnes qui allaitent et qui amorcent un traitement aux anticorps monoclonaux après l'accouchement devraient être vaccinés conformément aux calendriers habituellement recommandés. Le transfert d'anticorps monoclonaux à travers le lait maternel est limité, et les quantités minimes ingérées risquent d'être décomposées dans le tractus gastro-intestinal du nourrisson.

Voir le chapitre Immunisation des sujets immunodéprimés de la partie 3, pour obtenir plus de renseignements sur la vaccination des nourrissons ayant été exposés à un traitement immunosuppresseur dans l'utérus, que ce soit pour l'allaitement maternel ou non.

Tableau 1 : Sommaire des recommandations pour l'immunisation pendant la grossesse et l'allaitement - Vaccins non-vivants (Les vaccins apparaissent par ordre alphabétique.)
Voir les chapitres portant sur des vaccins particuliers pour obtenir plus de renseignements.
Vaccin Administration pendant la grossesse Administration pendant l'allaitement Commentaires
Choléra et diarrhée du voyageur Administrer s'il est indiqué lorsque le risque de maladie grave est élevé. Administrer s'il est indiqué.
  • Aucune donnée sur l'administration pendant la grossesse ou l'allaitement
Conjugué de méningocoque quadrivalent, Méningocoque B Recommandé pour les personnes ayant des problèmes de santé prédisposant à la méningococcie, ou voyageant dans une zone à haut risque, ou ayant une prophylaxie post-exposition, ou lors d'une éclosion Recommandé pour les personnes ayant des problèmes de santé prédisposant à la méningococcie, ou voyageant dans une zone à haut risque, ou ayant une prophylaxie post-exposition, ou lors d'une éclosion
  • Aucune donnée probante sur l'administration pendant la grossesse ou l'allaitement
  • Voir le chapitre Vaccins contre le méningocoque de la partie 4 pour obtenir une liste des troubles présentant un haut risque.
Coqueluche :
(donné comme diphtérie-coqueluche-tétanos - dcaT)
Il est recommandé de l'utiliser pendant chaque grossesse, indépendamment des antécédents d'immunisation. Il est recommandé si aucune dose a été reçu à l'âge adulte
  • Aucune preuve de risque pour le fœtus ou la grossesse
  • Le vaccin devrait être administré entre 27 et 32 semaines de grossesse
  • L'immunisation entre 13 et 26 semaines de grossesse peut être envisagée dans certaines circonstances
  • Doit être administré au moins 4 semaines avant l'accouchement mais peut être donné â tout moment jusqu'à l'accouchement s'il n'est pas donné plus tôt
COVID-19 Recommandé avec un intervalle de dosage qui tient compte des antécédents de vaccination Recommandé, en particulier pour les personnes présentant un risque accru d'infection par COVID-19 ou de maladie grave due à COVID-19
  • Un vaccin à ARNm est préférable en raison des données publiées rassurantes sur la sécurité
  • Peut être administré à n'importe quel stade de la grossesse
Encéphalite japonaise Administré s'il est indiqué (pour les situations à haut risque) Administré s'il est indiqué (pour les situations à haut risque)
  • Aucune donnée sur l'innocuité ou l'efficacité potentielle durant la grossesse ou l'allaitement
Grippe
(non-vivant)
Recommandé pour toutes les grossesses; si la grossesse s'étend sur deux saisons grippales, deux doses de vaccin antigrippal (une pour chaque saison grippale) peuvent être administrées. Recommandé à chaque saison grippale (à moins d'avoir été vacciné pendant la grossesse pour la saison en cours).
  • Peut être administré sans danger pendant la grossesse et l'allaitement
  • Données limitées sur l'innocuité du VAR4 pendant la grossesse
Haemophilus influenzae B (Hib) Recommandé pour les personnes ayant des conditions de santé les prédisposant à une infection sévère à Hib Recommandé pour les personnes ayant des conditions de santé les prédisposant à une infection sévère à Hib
  • Aucune donnée sur l'administration pendant la grossesse ou l'allaitement
  • Voir le chapitre Vaccin contre Haemophilus Influenzae de type B (Hib) de la partie 4 pour obtenir une liste des conditions de santé présentant un haut risque.
Hépatite A Administrer s'il est indiqué. Administrer s'il est indiqué.
  • Aucune donnée sur l'efficacité potentielle et l'innocuité durant la grossesse ou l'allaitement
  • Devrait être envisagé chez les femmes et les personnes enceintes lorsque les avantages potentiels l'emportent sur les risques comme dans le cas de la prophylaxie post-exposition ou lors d'un voyage dans une région endémique présentant un haut risque
Hépatite B Recommandé pour les femmes enceintes et les personnes enceintes séronégatives à haut risque d'exposition à l'hépatite B Administrer s'il est indiqué.
  • Peut être administré sans danger pendant la grossesse et l'allaitement
Polio
(inactive)
Administrer s'il est indiqué. Administrer s'il est indiqué.
  • Les données sur l'administration pendant la grossesse ou l'allaitement sont limitées.
Polysaccharide pneumococcique (Pneu-P-23) Recommandé pour les personnes ayant des conditions de santé les prédisposant aux infections invasives à pneumocoque Recommandé pour les personnes ayant des conditions de santé les prédisposant aux infections invasives à pneumocoque
  • Aucune donnée sur l'administration pendant la grossesse ou l'allaitement.
  • Voir le chapitre Vaccin contre le pneumocoque de la partie 4 pour obtenir une liste des troubles présentant un haut risque.
Rage Administrer s'il est indiqué pour la prophylaxie post-exposition. Retarder l'immunisation préexposition à moins qu'il n'y ait un risque accru d'exposition pendant la grossesse. Administrer s'il est indiqué.
  • Les données sur l'administration pendant la grossesse ou l'allaitement sont limitées.
Typhoïde
(inactive)
Administrer s'il est indiqué. Administrer s'il est indiqué.
  • Aucune donnée sur l'administration pendant la grossesse ou l'allaitement
Vaccin conjugué contre le pneumocoque Recommandé pour les personnes atteintes d'immunodéficiences les prédisposant aux infections invasives à pneumocoque Recommandé pour les personnes atteintes d'immunodéficiences les prédisposant aux infections invasives à pneumocoque
  • Les données sur l'administration pendant la grossesse ou l'allaitement sont limitées.
  • Voir le chapitre Vaccins contre le pneumocoque de la partie 4 pour obtenir une liste des affections avec immunodéficience pour lesquelles ce vaccin est indiqué.
Virus du papillome humain
(VPH)
Actuellement non recommandé Administrer s'il est indiqué.
  • Les données sur l'administration pendant la grossesse et l'allaitement sont limitées.
Zona (recombinant) Actuellement non recommandé Administrer s'il est indiqué.
  • Aucune donnée sur l'administration pendant la grossesse ou l'allaitement
  • Peu probable d'être utilisé pendant la grossesse et l'allaitement, compte tenu l'indication de l'âge (≥ 50 ans)
Tableau 2 : Sommaire des recommandations pour l'immunisation pendant la grossesse et l'allaitement - Vaccins vivants (Les vaccins apparaissent par ordre alphabétique.)
Voir les chapitres portant sur des vaccins particuliers pour obtenir plus de renseignements.
Vaccin Administration pendant la grossesse Administration pendant l'allaitement Commentaires
Bacille Calmette-Guérin Contre-indiqué En règle générale, ne devrait pas être administré
  • Aucune étude sur l'administration pendant la grossesse ou l'allaitement
  • Aucun effet nocif sur le fœtus n'a été observé.
Fièvre jaune En règle générale, contre-indiqué En règle générale, contre-indiqué
  • Immunisation uniquement si le voyage dans une zone à haut risque de transmission est inévitable et qu'un niveau élevé de protection contre les moustiques est impossible
  • Faibles taux de séroconversion durant la grossesse; tests sérologiques peuvent être recommandés après la vaccination
  • Données limitées sur l'innocuité pour le fœtus
  • Une vaccination malencontreuse ne justifie pas l'interruption de la grossesse.
  • Des infections graves avec la souche vaccinale transmise aux nourrissons par l'allaitement ont été rapportées. Le risque de vaccination causant une maladie chez l'enfant allaité doit être évalué par rapport au risque d'infection par la fièvre jaune chez la femme qui allaite ou la personne qui allaite et le nourrisson, et les parents doivent être informés de ces risques.
Grippe
(vivant atténué)
Contre-indiqué Administrer s'il est indiqué.
  • Les vaccins antigrippaux non vivants sont préférés car il existe de nombreuses données sur leur innocuité pendant la grossesse, et il a été démontré qu'ils sont plus efficaces que les VVAI chez les adultes en bonne santé
  • Aucun problème d'innocuité a été identifié lorsque le VVAI a été administré par inadvertance pendant la grossesse. Par conséquent, cela ne devrait pas être un motif d'interruption de grossesse
  • Les vaccins antigrippaux non vivants ou les VVAI peuvent être utilisés chez les femmes qui allaitent et les personnes qui allaitent
Rougeole, rubéole et oreillons En règle générale, contre-indiqué Recommandé si la femme n'est pas immunisée
  • Vacciner les femmes et les personnes réceptives à la rubéole juste après l'accouchement.
  • Aucun effet connu sur le fœtus; risque théorique
  • Peut être indiqué pendant la grossesse si non immunisée en cas d'éclosion
  • Une vaccination malencontreuse ne justifie pas l'interruption de la grossesse.
Typhoïde (oral) Contre-indiqué Non recommandé
  • Chez les personnes nécessitant une protection, le vaccin typhoïdique inactivé devrait être administré.
Varicelle Contre-indiqué Recommandé si la femme n'est pas immunisée
  • Vacciner les femmes et les personnes réceptives à la varicelle immédiatement après l'accouchement.
  • Aucun effet connu sur le fœtus; risque théorique
  • Une vaccination malencontreuse ne justifie pas l'interruption de la grossesse.
Variole (première et deuxième génération : vivant répliquant) En règle générale, contre-indiqué
À considérer pour les situations à haut risque comme la post-exposition
En règle générale, contre-indiqué
À considérer pour les situations à haut risque comme la post-exposition ou une éclosion
  • Peut causer une infection au fœtus
  • Interrompre l'allaitement jusqu'à ce que la croûte tombe.
  • Les contacts étroits qui reçoivent le vaccin doivent être isolés des femmes enceintes et des personnes enceintes et des nouveau-nés jusqu'à ce que la croûte tombe.
Variole et mpox (troisième génération : vivant non réplicatif) En règle générale, contre-indiqué
À considérer pour les situations à haut risque comme la post-exposition ou une éclosion
En règle générale, contre-indiqué
À considérer pour les situations à haut risque comme la post-exposition ou une éclosion
  • Les données sur l'administration pendant la grossesse et l'allaitement sont limitées, ce qui nécessite une évaluation des risques et des avantages avant l'utilisation.
Virus Ebola En règle générale, contre-indiqué En règle générale, contre-indiqué
  • Les données sur l'innocuité de l'administration pendant la grossesse ou l'allaitement sont limitées
  • Peut être envisagée dans les situations où il existe un risque accru (par exemple, prophylaxie post-exposition à la suite d'une exposition professionnelle au virus Ebola dans les établissements de santé ou les laboratoires canadiens).
  • La grossesse doit être évitée pendant les deux mois suivant la vaccination.
  • L'allaitement doit être évité six semaines suivant la vaccination.

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