Annexe : Comprendre les handicaps
Annexe : Comprendre les handicaps
Sur cette page
- Introduction
- Conseils généraux sur l’accessibilité
- Incapacités visuelles
- Incapacités auditives
- Incapacités liées à la mobilité, à la flexibilité et à la dextérité
- Incapacités liées à la douleur
- Incapacités liées à l’apprentissage
- Incapacités liées au développement
- Incapacités liées à la santé mentale
- Incapacités liées à la mémoire
Introduction
La Loi canadienne sur l’accessibilité (la Loi) exige que vous consultiez les personnes en situation de handicap dans la préparation de vos plans sur l’accessibilité et de vos rapports d’étape. Environ 6,2 millions de personnes au Canada sont en situation de handicap. Comprendre les différents types de handicaps et les obstacles auxquels se heurtent les personnes en situation de handicap est essentiel pour planifier la façon dont vous abordez et menez vos consultations.
La Loi définit le terme « handicap » comme suit :
« Déficience notamment physique, intellectuelle, cognitive, mentale ou sensorielle, trouble d’apprentissage ou de la communication ou limitation fonctionnelle, de nature permanente, temporaire ou épisodique, manifeste ou non et dont l’interaction avec un obstacle nuit à la participation pleine et égale d’une personne dans la société ».
La Loi définit le terme « obstacle » comme suit :
« Tout élément — notamment celui qui est de nature physique ou architecturale, qui est relatif à l’information, aux communications, aux comportements ou à la technologie ou qui est le résultat d’une politique ou d’une pratique — qui nuit à la participation pleine et égale dans la société des personnes ayant des déficiences notamment physiques, intellectuelles, cognitives, mentales ou sensorielles, des troubles d’apprentissage ou de la communication ou des limitations fonctionnelles ».
Les personnes vivent leurs handicaps de manière différente et font face à différents types d’obstacles. Chaque personne en situation de handicap est unique. Même les personnes ayant le même type de handicap peuvent se heurter à différents obstacles.
Les facteurs multidimensionnels de l’identité d’une personne, comme l’âge, le genre, la race et le statut socioéconomique, peuvent affecter la façon dont cette personne interagit avec son environnement et les obstacles auxquels elle se bute. En conséquence, ce qui est accessible à une personne peut ne pas l’être à une autre. Découvrez-en plus à ce sujet dans l’annexe sur les considérations intersectionnelles et culturelles.
Les gens peuvent avoir plus d’un handicap. Par exemple, une personne à mobilité réduite pourrait aussi avoir un trouble d’apprentissage et une incapacité visuelle. Certains facteurs d’accessibilité et conseils sous chacun des types de handicaps pourraient se chevaucher et s’appliquer à plus d’un type.
Les handicaps peuvent être permanents ou temporaires. Ils peuvent aussi être épisodiques, c’est-à-dire qu’ils fluctuent avec le temps. Certains handicaps sont visibles, tandis que d’autres sont invisibles ou cachés. De nombreux handicaps présentent des symptômes qui varient de très légers à très graves.
Les handicaps peuvent être congénitaux, ce qui signifie que les personnes sont nées ainsi. Les gens peuvent aussi développer des handicaps en raison de maladies ou de blessures. La plupart des personnes auront un handicap à un moment ou l’autre de leur vie.
La compréhension des handicaps par la société a évolué avec le temps. L’invalidité était auparavant vue comme un problème médical qu’il fallait guérir. Le modèle médical de l’invalidité se concentre sur l’étiquetage et le traitement des symptômes des personnes.
La Loi adopte une approche différente. Elle traduit un modèle social de l’incapacité en se concentrant plutôt sur l’élimination et la prévention des obstacles qui limitent la participation des gens à la société.
Lorsque vous planifiez et menez vos consultations, tentez de vous concentrer sur les obstacles auxquels les personnes pourraient être confrontées plutôt que sur les diagnostics médicaux. En cas de doute sur les besoins d’une personne en matière d’accessibilité, la meilleure chose que vous puissiez faire est de le lui demander.
L’Enquête canadienne sur l’incapacité, 2017 permettait de déterminer dix types d’incapacité :
- vision (ou la vue);
- ouïe;
- mobilité;
- flexibilité;
- dextérité;
- douleur;
- apprentissage;
- développement;
- santé mentale;
- mémoire.
Cette annexe donne un aperçu de ces types d’incapacité. Elle comprend des conseils, des recommandations, des pratiques exemplaires et des liens vers des ressources supplémentaires.
Avertissement
Cette annexe comporte des liens vers des ressources du gouvernement du Canada et d’autres ressources qui fournissent des conseils et des renseignements utiles sur différents handicaps. En fournissant ces liens, Emploi et Développement social Canada (EDSC) propose des renseignements qui pourraient être utiles, sans toutefois les cautionner. Veuillez consulter l’avis sur Canada.ca pour plus d’information sur les liens à des ressources qui n’appartiennent pas au Gouvernement du Canada.
N’oubliez pas : Ces types d’incapacité et conseils ne sont pas exhaustifs. Cette annexe n’est qu’un point de départ. Vous devriez toujours être ouvert et disposé à apprendre de l’expérience et des commentaires des gens.
Conseils généraux sur l’accessibilité
Cette section donne un aperçu des conseils généraux sur l’accessibilité qui s’appliquent à toutes les personnes en situation de handicap ou à bon nombre d’entre elles, et à leurs besoins.
Interagir avec les personnes
- Être respectueux et souple, et s’adapter aux besoins de la personne.
- N’émettre aucune hypothèse ni aucun jugement à propos des handicaps ou des besoins en matière d’accessibilité de la personne.
- Si une personne porte un cordon ou un insigne portant un tournesol, cela peut indiquer qu’elle a un handicap caché ou invisible.
- Éviter de toucher une personne sans sa permission.
- Éviter de toucher ou de pousser le fauteuil roulant ou l’accessoire de mobilité d’une personne sans le lui demander en premier.
- Au moment de saluer quelqu’un, lui demander sa permission avant de lui serrer la main.
- Offrir une aide et attendre la permission avant d’agir.
- Par exemple, demander « comment puis-je vous aider? » ou « puis-je transporter votre sac? » plutôt que « avez-vous besoin d’aide? »
- Au moment de discuter avec une personne en fauteuil roulant ou avec une autre personne à mobilité réduite, s’asseoir avec elle pour être au même niveau.
Communiquer avec la personne
- Parler assez lentement pour que les interprètes puissent vous comprendre.
- Parler clairement et d’une voix forte, mais éviter de crier.
- Embaucher des interprètes pour fournir des renseignements en langue des signes.
- Ces langues des signes comprennent plus couramment la langue American Sign Language (ASL), la langue des signes québécoise (LSQ) ou les langues des signes autochtones.
- La Loi reconnaît ces langues des signes comme langues principales de communication par les personnes sourdes au Canada.
- S’assurer de réserver des interprètes longtemps avant tout événement (au moins quatre à huit semaines à l’avance).
- Les interprètes sont très occupés, et leur présence est requise pour permettre à certaines personnes d’être en mesure de participer à vos consultations.
- Fournir à l’avance aux interprètes de l’information et d’autres documents relatifs à la réunion pour les aider à se préparer.
- Il faudra probablement embaucher au moins deux interprètes pour chaque langue des signes.
- Cela permet aux interprètes de prendre des pauses et de s’aider mutuellement.
- Ces langues des signes comprennent plus couramment la langue American Sign Language (ASL), la langue des signes québécoise (LSQ) ou les langues des signes autochtones.
- Regarder la personne à qui vous parlez.
- S’adresser directement à la personne plutôt qu’à son interprète.
- Éviter de regarder vers le bas, de se tourner de côté ou de tourner le dos à la personne lorsque vous parlez.
- Retenir les services de traduction en temps réel des communications (CART) pour fournir les sous-titres.
- Si vous ne comprenez pas ce que la personne dit ou veut dire, être patient et prendre le temps de demander des précisions.
Gérer des événements
- Demander aux participants comment le personnel et les présentateurs peuvent être attentifs à leurs besoins.
- Par exemple, en évitant certaines vues, certains sons ou certaines activités.
- S’assurer que ces questions sont respectueuses; ne pas poser de questions inutilement précises ou invasives.
- Respecter la confidentialité des participants s’ils divulguent des renseignements personnels.
- Demander au personnel et aux participants de ne pas porter de parfums ou de lotions parfumées pour aider les personnes ayant de multiples sensibilités chimiques.
- Demander aux conférenciers de se nommer afin que tout le monde sache qui parle.
- Demander aux gens de se présenter lorsqu’ils entrent dans une pièce, ou lorsqu’ils se joignent à une table ou une discussion.
Formation
- S’assurer que les organisateurs et le personnel reçoivent une formation adéquate sur la manière d’interagir avec les personnes ayant divers types de handicaps et de les aider.
- Envisager la possibilité de donner aux organisateurs et au personnel une formation sur la technique de guide pour personne aveugle. L’apprentissage de la technique de base sera utile pour aider les personnes ayant une incapacité visuelle à se déplacer.
Orientation
- Laisser les gens vous indiquer s’ils ont besoin d’aide pour se déplacer.
- Certaines personnes préfèrent les indications verbales, tandis que d’autres préfèrent être guidées en plaçant leur main sur le bras ou l’épaule de quelqu’un.
- Éviter de toucher une personne sans sa permission.
- Indiquer le chemin vers les diverses zones de différentes façons.
- Par exemple, les indications données par l’entremise de signalisations, d’images ou de cartes pourraient être répétées à voix haute ou dans un enregistrement vidéo.
- S’assurer qu’il n’y a aucun objet (tables, chaises, etc.) qui bloque les voies de passage.
- S’assurer que les voies de passage sont assez larges pour les personnes accompagnées de guides ou de chiens d’assistance et pour les personnes qui utilisent des appareils de mobilité comme les marchettes ou déambulateurs et les fauteuils roulants.
Personnel de soutien ou accompagnateurs
- Certaines personnes pourraient participer à vos événements avec un travailleur de soutien, un accompagnateur ou un intervenant.
- Veiller à ce que les tables, les places assises et les salles de réunion en sous-groupes aient suffisamment d’espace pour les accueillir.
- Fournir un espace désigné et privé pour les soins médicaux et personnels.
- Veiller à ce que les toilettes soient assez grandes pour permettre la prestation de soins privés par un travailleur ou du personnel de soutien.
- Si possible, veiller à ce que les toilettes soient pourvues de tables à langer pour adultes.
- À moins que le participant ne demande qu’il en soit autrement, parler directement au participant plutôt qu’à son accompagnateur.
Chiens guides ou d’assistance
- Ne pas interagir avec le chien guide ou d’assistance à moins que le maître ne le demande.
- Éviter le contact visuel avec les chiens.
- Ne pas leur parler, ni les caresser ou les nourrir.
- Être prêt à indiquer au maître du chien le chemin vers les toilettes à proximité ou vers des sources d’eau.
- Désigner clairement les aires de soulagement pour chiens.
- Désigner clairement une zone où sont disposés des abreuvoirs et où un espace est prévu pour nourrir les animaux.
- Laisser de l’espace aux tables pour que les chiens s’assoient ou se couchent confortablement à côté de leur maître.
- Placer les personnes accompagnées d’un chien guide ou d’un chien d’assistance loin des zones à forte circulation ou des haut-parleurs.
Matériel, documents et information
- Supports de substitution :
- Demander aux participants de quels types de supports de substitution ils ont besoin.
- Fournir du matériel, des documents et des renseignements à consulter sur supports de substitution tels que des imprimés en gros caractères, en braille et audio.
- Vous garder du temps pour produire les documents sur supports de substitution.
- Lecteurs d’écran et dispositifs d’assistance :
- Veiller à ce que le matériel puisse être lu avec des lecteurs d’écran et des dispositifs d’assistance.
- Tester le matériel à l’avance pour vous assurer qu’il est accessible.
- Couleurs :
- Utiliser des contrastes élevés entre les couleurs du texte et de l’arrière-plan (par exemple : texte en noir sur fond blanc).
- Ne pas vous fier uniquement aux couleurs pour mettre en évidence des renseignements (par exemple : mettre en évidence un détail important en rouge).
- Polices :
- Utiliser les polices sans empattement, comme Arial ou Calibri.
- Les empattements sont des crochets décoratifs, des pointes et autres caractéristiques qui sont difficiles à lire pour certaines personnes, certains lecteurs d’écran et certains dispositifs d’assistance.
- Utiliser les polices sans empattement, comme Arial ou Calibri.
- Images et tableaux :
- S’assurer que les images, les tableaux ou les autres représentations visuelles de l’information comprennent du texte de remplacement (ou équivalent textuel) ou des sous-titres expliquant leur contenu et leur signification.
- Demander aux présentateurs de décrire les images et autres contenus visuels qu’ils partagent à leurs écrans ou dans leurs diapositives.
- Propositions :
- Être souple, au besoin, et ajuster les échéances que les participants doivent respecter pour soumettre des commentaires, des sondages et d’autres contributions.
- Être souple aussi en permettant aux participants de fournir leurs commentaires dans d’autres formats que ce que vous aviez prévu.
- Par exemple : permettre à un participant de soumettre une réponse verbale enregistrée à un sondage écrit ou une réponse écrite à une invitation à une discussion verbale.
- Offrir de l’aide ou plus de temps aux participants pour remplir les formulaires, comprendre les instructions ou prendre des décisions.
Plans d’intervention d’urgence
- Inclure des personnes ayant différents types de handicaps dans l’élaboration de vos plans d’intervention d’urgence.
- Lire le module d’orientation sur la planification d’un plan d’intervention d’urgence pour les consultations en personne.
- Création d’un plan d’intervention d’urgence accessible : Lignes directrices pour les organisations sous réglementation fédérale (Normes d’accessibilité Canada).
Ressources supplémentaires :
- Gouvernement du Canada
- Assurer l’accessibilité des communications à tous au gouvernement du Canada (Secrétariat du Conseil du Trésor)
- Communications accessibles pendant la pandémie de COVID-19 et d’autres situations d’urgence : Lignes directrices pour les personnes en situation de handicap (Normes d’accessibilité Canada)
- Services CART et interprétation en langue des signes (Bureau de l’accessibilité des TI)
- Principes de conception pour des services accessibles (Boîte à outils d’accessibilité numérique)
- Comment créer des documents accessibles dans Office 365 (Boîte à outils d’accessibilité numérique)
- Comment créer des documents accessibles dans Office 2016 (Boîte à outils d’accessibilité numérique)
- Améliorer l’accessibilité des formulaires (Boîte à outils d’accessibilité numérique)
- Concevoir des images accessibles (Bureau de l’accessibilité des TI)
- Le pouvoir des mots et des images (EDSC)
- Guide sur les pratiques exemplaires pour l’interaction avec les personnes handicapées (Office des transports du Canada [OTC])
- Voyager avec une personne de soutien (OTC)
- Voyager avec un chien d’assistance (OTC)
- Comment établir et mettre en place des mesures d’adaptation en matière d’évaluation - Sensibilité à des facteurs environnementaux (Commission de la fonction publique)
- Externes
- Guide to accessible public engagement (disponible seulement en anglais et PDF; Ontario Municipal Social Services Association)
- Guide to conducting accessible meetings (disponible seulement en anglais et PDF; Ontario Municipal Social Services Association)
- Guidelines for effective consultation with people with disabilities (disponible seulement en anglais; National Disability Authority; Ireland)
- A guide to community engagement with people with disabilities (disponible seulement en Anglais; NZ)
- Checklist for accessible events (disponible seulement en anglais; Bureau de l’équité et de l’inclusion de l’Université de la Colombie-Britannique)
- How to make your virtual meetings and events accessible to the disability community (disponible seulement en anglais; Rooted in Rights; US)
- The Sunflower is for people with non-visible disabilities (disponible seulement en anglais; Hidden Disabilities Sunflower Scheme; UK)
- A guide to community engagement with people with disabilities (disponible seulement en anglais; NZ)
- Disability considerations during the COVID-19 outbreak (disponible seulement en anglais; Organisation mondiale de la Santé)
Incapacités visuelles
Plus de 1,5 million de personnes au Canada ont une incapacité visuelle.
Ces incapacités visuelles ont une incidence sur la façon dont une personne voit ou sur sa capacité à voir tout court. Certaines personnes ayant une incapacité visuelle pourraient aussi avoir de la difficulté à voir des choses comme la lumière, la couleur, la distance ou la texture.
Voici quelques types courants d’incapacités visuelles :
- Cécité
- La cécité couvre une gamme d’incapacités visuelles qui va de la vision partielle ou basse vision à la cécité légale ou totale.
- Un grand nombre de personnes qui sont aveugles ont un certain degré de vision.
- Basse vision ou vision partielle
- Personne ayant une incapacité visuelle, mais qui a un certain degré de vision.
- Elle peut être capable de lire des imprimés au moyen de dispositifs d’adaptation comme des loupes, de gros caractères ou d’autres technologies d’adaptation.
- Cécité légale
- La personne a une vision d’au plus 20/200, ou a un champ visuel (vision périphérique) d’au plus 20 degrés, même lorsqu’elle porte des lunettes ou des lentilles de contact.
- Elle pourrait avoir une certaine vision, mais cette vision pourrait être trouble, étroite ou accompagnée de taches aveugles.
- La cécité légale limite certaines activités comme la conduite automobile et peut déterminer l’admissibilité à des programmes et des prestations du gouvernement liés au handicap.
- Surdicécité
- Une combinaison de perte auditive et visuelle.
- Autres troubles de la vue
- La personne peut avoir de la difficulté à s’adapter aux changements de lumière.
- La personne peut avoir une vision limitée dans un œil ou les deux, ce qui peut avoir une incidence sur la perception de la profondeur ou la clarté de la vision.
- Le daltonisme nuit à la capacité d’une personne à distinguer différentes teintes et nuances de couleur.
Voici des choses dont il faut tenir compte pour vos consultations accessibles :
- Consultation en personne
- Fournir des directives pour se rendre à différents endroits par d’autres moyens que des affiches, des images ou des cartes imprimées.
- Vérifier s’il est possible d’installer des balises de guidage sur le site.
- Les balises sont des dispositifs de transmission à distance qui peuvent être reliés à des téléphones intelligents ou à d’autres appareils.
- Vous pouvez programmer des balises pour communiquer des détails environnementaux comme les distances, les directions ou les caractéristiques à proximité.
- Pour les consultations virtuelles, numériques ou autres
- Utiliser des polices qui sont claires et ne comportent pas d’empattement, comme Arial ou Calibri, pour les pages Web et les documents électroniques.
- Les lecteurs d’écran et autres dispositifs d’assistance peuvent bien lire ces polices.
- Envisager de fournir des versions audio de pages Web et de documents électroniques.
- Dans la mesure du possible, limiter l’utilisation d’images, de tableaux ou d’autres représentations visuelles de l’information.
- S’assurer que les images, les tableaux ou les autres représentations visuelles de l’information comprennent du texte de remplacement (ou équivalent textuel) ou des sous-titres expliquant leur contenu et leur signification.
- S’assurer qu’il y a un contraste de couleurs élevé entre le texte et l’arrière-plan de vos pages Web et documents électroniques, par exemple, du texte en noir sur fond blanc.
- Modifier les dates limites pour les propositions des participants transmises numériquement ou par la poste.
- Ainsi, il y aura suffisamment de temps pour produire des documents dans d’autres formats accessibles pour les participants.
- Tenter de trouver des façons de tenir les consultations virtuelles au moyen de plateformes comme Zoom ou Microsoft Teams, lesquelles sont plus accessibles et accueillantes pour les personnes ayant une incapacité visuelle.
- Les présentateurs pourraient fournir de brèves descriptions de ce qui apparaît à l’écran en plus de parler du contenu.
- Utiliser des polices qui sont claires et ne comportent pas d’empattement, comme Arial ou Calibri, pour les pages Web et les documents électroniques.
Ressources supplémentaires :
- Gouvernement du Canada
- Concevoir pour les utilisateurs malvoyants (PDF) (Services partagés Canada)
- Concevoir pour les utilisateurs de revue d’écran (PDF) (Services partagés Canada)
- Manuel du Programme de coordination de l’image de marque : Signalisation tactile (Secrétariat du Conseil du Trésor)
- Billets de banque : ressources pour les personnes aveugles ou ayant une vision partielle (Banque du Canada)
- Externes
- Qu’est-ce que la cécité? (Institut national canadien pour les aveugles [INCA])
- Maladies oculaires courantes (INCA)
- Éliminons les barrières architecturales (INCA)
- En savoir plus sur le braille (Littératie braille Canada)
- Accessible product and website design tips (disponible seulement en anglais; Royal National Institute of Blind People; UK)
- The DAISY Consortium (disponible seulement en anglais seulement)
- Le Système d’information sur l’accès numérique (Digital Access Information System - DAISY) est un format courant pour les livres et les documents en format audio.
Incapacités auditives
Plus de 1,3 million de personnes au Canada ont une incapacité auditive.
Ces incapacités ont une incidence sur la façon dont une personne entend ou sur sa capacité d’entendre tout court. Certaines personnes ayant des incapacités auditives ont de la difficulté à entendre dans les situations où il y a du bruit de fond ou de multiples sources de son ou de parole.
Voici quelques types courants d’incapacités auditives :
- Surdité
- Une personne sourde ne peut généralement pas entendre ou entend de manière très limitée.
- La lettre majuscule « S » dans Sourdes reconnaît que les communautés de personnes sourdes ont leurs propres cultures, langues, histoires et valeurs.
- De nombreuses personnes qui sont sourdes utilisent la langue des signes comme langue première.
- Au Canada, les langues des signes les plus courantes sont l’American Sign Language (ASL) et la langue des signes québécoise (LSQ).
- Certaines personnes autochtones utilisent la langue des signes des Indiens des plaines (LSIP), la langue des signes inuite (IUR) ou d’autres langues des signes autochtones.
- Surdité acquise
- Les personnes qui ont une surdité acquise deviennent sourdes après avoir pu entendre et parler.
- Personne malentendante
- Les personnes malentendantes ont un certain niveau de perte auditive, allant de légère à grave.
- Personne sourde oraliste
- Une personne sourde dont la méthode de communication est un mélange de communication verbale, auditive et de lecture sur les lèvres.
Voici quelques éléments dont vous devez tenir compte lorsque vous planifiez vos consultations accessibles :
- Consultation en personne
- Embaucher des interprètes pour fournir de l’information en ASL, en LSQ ou dans d’autres langues des signes que les participants utilisent pour communiquer.
- Lire la section des conseils généraux sur les interprètes pour plus d’information.
- Fournir le sous-titrage codé des vidéos et des diaporamas.
- Fournir les renseignements importants par de multiples moyens, pas seulement par la parole.
- S’assurer que l’éclairage est approprié pour les personnes qui lisent sur les lèvres ou utilisent la langue des signes.
- Envisager d’offrir aux participants des aides de suppléance à l'audition.
- Il pourrait s’agir de microphones personnels qui amplifient le son ou d’appareils utilisant les fréquences radio FM pour transmettre directement aux auditeurs.
- Bon nombre de ces appareils peuvent fonctionner avec les appareils auditifs, les implants cochléaires ou les casques d’écoute des participants.
- Si votre événement comprend des discussions en petits groupes ou des séances en sous-groupes, n’oubliez pas que des interprètes pourraient devoir être présents à chaque séance ou discussion.
- Éliminer les distractions, notamment :
- bruit de fond, comme de la musique ou des sons émis par l’équipement
- Les bruits de fond peuvent constituer un obstacle pour les participants qui ont de la difficulté à entendre ou à se concentrer.
- des écrans animés, des lumières clignotantes ou des fenêtres très claires derrière les haut-parleurs
- Ils peuvent constituer des obstacles pour les participants qui doivent se concentrer sur les interprètes, les sous-titrages ou les lèvres des conférenciers.
- bruit de fond, comme de la musique ou des sons émis par l’équipement
- Embaucher des interprètes pour fournir de l’information en ASL, en LSQ ou dans d’autres langues des signes que les participants utilisent pour communiquer.
- Pour les consultations virtuelles, numériques ou autres
- Embaucher des interprètes pour fournir de l’information en ASL en LSQ ou dans d’autres langues des signes que les participants utilisent pour communiquer.
- Tenir une séance d’essai avec la plateforme de vidéoconférence à l’avance.
- Cela permettra aux interprètes d’ouvrir une session correctement et aux organisateurs d’épingler ou de mettre en évidence les fenêtres vidéo des interprètes pour les participants.
- Tenir une séance d’essai avec la plateforme de vidéoconférence à l’avance.
- Fournir le sous-titrage codé des vidéos et des diaporamas.
- Les caméras devraient être allumées et elles devraient se concentrer sur le visage de l’interprète pour permettre aux gens de lire sur les lèvres.
- Évaluer les limites potentielles de l’accessibilité de votre plateforme de vidéoconférence.
- Il se peut que certains logiciels ne permettent pas de partager des documents à l’écran pendant que vous « épinglez » l’écran d’un interprète.
- Envisager d’envoyer des fichiers accessibles aux participants à l’avance et de leur demander de consulter les documents sur leur propre écran plutôt que sur un écran partagé.
- Certains logiciels de vidéoconférence peuvent fournir des sous-titres en temps réel par défaut, mais ces sous-titres peuvent ne pas toujours être exacts dans toutes les langues.
- S’assurer de retenir les services de traduction en temps réel des communications (CART) pour fournir les sous-titres.
- Pendant ou après la présentation, demander à un organisateur de lire à haute voix les questions et les commentaires dans la fonction de clavardage de la plateforme virtuelle.
- Les interprètes pourront ainsi les traduire en langue des signes, et tout le monde pourra se concentrer sur les questions et les commentaires en même temps.
- Embaucher des interprètes pour fournir de l’information en ASL en LSQ ou dans d’autres langues des signes que les participants utilisent pour communiquer.
Ressources supplémentaires :
- Gouvernement du Canada
- Services CART et interprétation en langue des signes (Bureau de l’accessibilité des TI)
- Concevoir pour les utilisateurs sourds ou malentendants (PDF) (Services partagés Canada)
- Langues des signes - Apprentissage (Bureau de la traduction)
- Service de relais vidéo (SRV) (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes [CRTC])
- Externes
- La terminologie qui concerne la surdité (Association des Sourds du Canada)
- Virtual Meeting Platform Accessibility Guide (disponible seulement en anglais; Association des malentendants canadiens)
- Resources and toolkits of the Western Canadian Centre for Deaf Studies (disponible seulement en anglais; University of Alberta)
- Qu’est-ce que la culture sourde? (Société culturelle canadienne des sourds)
Incapacités liées à la mobilité, à la flexibilité et à la dextérité
Bien que les personnes ayant des incapacités liées à la mobilité, à la flexibilité et à la dextérité se heurtent à différents obstacles, elles peuvent profiter de bon nombre des mêmes mesures d’accessibilité. Par exemple, le fait de veiller à ce que votre espace de réunion soit doté d’une porte automatique peut profiter aux personnes qui :
- utilisent un fauteuil roulant, un déambulateur ou d’autres aides à la mobilité;
- sont limitées par une amplitude réduite de mouvement du bras;
- ne peuvent pas saisir ou tourner une poignée de porte;
- sont accompagnées d’un chien guide ou d’un chien d’assistance.
Les recommandations ci-dessous reflètent ce chevauchement. N’oubliez pas de toujours demander à la personne ses besoins et ses préférences.
Près de 2,7 millions de personnes au Canada ont une incapacité liée à la mobilité. Ce type de handicap a une incidence sur la capacité de la personne de se déplacer, y compris de marcher ou d’utiliser les escaliers. Certaines personnes ayant une incapacité liée à la mobilité ne peuvent pas marcher du tout, tandis que d’autres ne peuvent marcher que sur de courtes distances. Certaines personnes doivent utiliser des dispositifs d’assistance comme des cannes, des béquilles, des fauteuils roulants ou des scooters électriques.
Environ 2,8 millions de personnes au Canada ont une incapacité liée à la flexibilité. Ce type de handicap peut avoir une incidence sur la facilité avec laquelle une personne peut se pencher pour ramasser quelque chose par terre ou tendre les bras devant ou vers le haut. Certains handicaps liés à la flexibilité peuvent également avoir une incidence sur le temps qu’une personne peut rester debout.
Près de 1,3 million de personnes au Canada ont une incapacité liée à la dextérité. Ce type de handicap peut avoir une incidence sur la capacité de la personne d’utiliser ses doigts, ses poignets ou d’autres extrémités, et sur sa façon d’utiliser des objets comme les stylos et les claviers. Les handicaps liés à la dextérité peuvent aussi avoir une incidence sur la capacité des personnes à tourner des poignées de porte, à appuyer sur des boutons et à faire fonctionner des appareils. Ce type de handicap peut également avoir une incidence sur la sensibilité d’une personne à la température ou à la texture.
N’oubliez pas que de nombreuses incapacités liées à la mobilité, à la flexibilité ou à la dextérité sont invisibles ou cachées. Certaines personnes pourraient utiliser des dispositifs d’assistance ou des dispositifs d’aide à la mobilité qui ne sont pas immédiatement visibles, comme des corsets lombaires ou des attelles de jambes. Il se pourrait que d’autres n’utilisent aucun dispositif d’assistance ou dispositif d’aide à la mobilité. Dans certains cas, les limitations de mouvements fonctionnelles dépendront du temps pendant lequel la personne doit rester debout ou de la distance qu’elle doit marcher.
Voici quelques types courants d’incapacités liées à la mobilité, à la flexibilité et à la dextérité :
- Amputations et différences de membres (bras, jambes, doigts, orteils)
- Certaines personnes peuvent naître sans certains membres, ou avoir des membres qui ont une apparence différente, ou peuvent avoir subi une intervention chirurgicale pour enlever un ou plusieurs membres.
- De nombreuses personnes utilisent des prothèses (membres artificiels) ou des appareils pour faciliter leurs activités quotidiennes.
- Paralysie cérébrale
- Elle nuit à la capacité d’une personne de bouger et de garder son équilibre et sa posture.
- Elle peut causer des raideurs musculaires (spasmes), des mouvements incontrôlables et un équilibre et une coordination déficients.
- Les symptômes peuvent varier de légers à graves.
- Sclérose en plaques (SP)
- Elle affecte le système nerveux central d’une personne (cerveau et moelle épinière).
- Elle entraîne souvent de la faiblesse musculaire, une difficulté à garder l’équilibre et des problèmes de coordination.
- Maladie de Parkinson
- Elle peut affecter la capacité d’une personne à marcher et parler, ainsi que son équilibre et sa coordination.
- Une personne atteinte de la maladie de Parkinson peut souffrir de tremblements, de raideurs et de muscles rigides.
- Lésions médullaires
- Elles peuvent affecter la capacité d’une personne à bouger, ainsi que sa force et ses sensations.
Lors de la planification de vos consultations accessibles, vous devriez tenir compte des éléments suivants :
- Consultation en personne
- Évaluer l’accessibilité du lieu afin de déterminer si :
- il est accessible par transport public, y compris en transport adapté, et si les arrêts sont situés près de l’entrée de l’événement;
- il y a des places de stationnement réservées pour les personnes en situation de handicap près de l’entrée de l’événement;
- il y a un abaissé de trottoir menant à l’entrée de l’événement et des rampes d’accès aux portes extérieures;
- il y a des ascenseurs dotés de mains courantes intérieures et des sièges disponibles dans les zones d’attente près de leurs portes;
- les portes extérieures et intérieures sont munies de dispositifs d’activation par le mouvement ou de boutons-poussoirs activant l’ouverture des portes;
- les portes non automatiques sont munies de becs-de-cane ou de poignées sur lesquelles les gens peuvent appuyer :
- les gens peuvent avoir de la difficulté à tourner les poignées de porte rondes;
- les portes extérieures et intérieures ont une largeur d’au moins un mètre :
- cela aidera à répondre aux besoins des personnes qui utilisent des aides à la mobilité comme les fauteuils roulants ou les déambulateurs ou qui ont une démarche ou une amplitude de mouvement corporelle différente;
- les couloirs sont larges et exempts d’obstacles, avec des miroirs convexes pour aider à prévenir les collisions;
- les toilettes sont munies d’entrées accessibles et d’éléments d’accessibilité, notamment :
- éviers et distributeurs de savon activés par le mouvement,
- toilettes pouvant accueillir des fauteuils roulants,
- mains courantes dans des toilettes accessibles;
- Organiser l’emplacement des tables et des salles de réunion
- Laisser suffisamment d’espace entre les tables, y compris de larges allées pour les personnes qui utilisent des aides à la mobilité ou qui ont une démarche différente.
- Les participants ayant des aides à la mobilité devraient être en mesure de se joindre sans avoir à déplacer des chaises ou à se sentir coincés.
- Offrir aux participants la possibilité de se lever ou de s’asseoir.
- S’assurer qu’il y a des places supplémentaires pour les assistants, les accompagnateurs ou les travailleurs de soutien personnels des participants.
- Fournir des places assises ou des zones de repos le long des voies d’accès ou sur les paliers d’escaliers, si possible
- Éviter les tâches en personne que certaines personnes peuvent trouver difficiles ou impossibles, comme les tâches qui exigent :
- de se déplacer dans la pièce;
- de se lever et de s’asseoir à répétition;
- de marcher ou de se tenir debout pendant plus de quelques minutes à la fois;
- de lever ou de baisser les mains;
- de faire d’autres mouvements corporels.
- Tenir compte des besoins des personnes lors de la planification des événements
- Prendre régulièrement des pauses de 15 à 30 minutes.
- Prendre des pauses-repas allant jusqu’à 90 minutes accordant plus de temps pour manger, se reposer ou aller aux toilettes.
- Éviter de planifier des activités très tôt le matin ou en soirée.
- Envisager de servir des repas ou des collations à la table, car les buffets peuvent créer des obstacles.
- Éviter de planifier des activités dans des endroits éloignés les uns des autres, ou qui exigeront des participants qu’ils marchent ou utilisent des escaliers sans zones de repos à proximité.
- Évaluer l’accessibilité du lieu afin de déterminer si :
- Pour les consultations virtuelles, numériques ou autres
- Accorder plus de temps aux personnes pour préparer et soumettre des documents.
- S’assurer que les plateformes Web permettent aux participants de prolonger ou d’annuler toute fonction de « temps d’arrêt » (par exemple, pages Web avec déconnexion après une période d’inactivité).
- Offrir aux participants la possibilité de parler plutôt que d’utiliser la fonction de « main levée » ou de taper dans la boîte de clavardage dans les plateformes de vidéoconférence.
Ressources supplémentaires :
- Gouvernement du Canada
- Concevoir pour les utilisateurs avec un handicap physique ou moteur (PDF) (Services partagés Canada)
- La sclérose en plaques (Agence de la santé publique du Canada (ASPC))
- Le parkinsonisme au Canada, y compris la maladie de Parkinson (ASPC)
- Externes
- Qu’est-ce que la paralysie cérébrale? (Réseau de la paralysie cérébrale du Canada)
- La vie quand on est amputé (Les Amputés de guerre du Canada [Amputés de guerre])
- À propos de la sclérose en plaques (Société de la SP du Canada)
- Comprendre la maladie de Parkinson (Parkinson Canada)
- About spinal cord injury (disponible seulement en anglais; Lésion médullaire Canada)
- Hidden Mobility Disabilities Challenges (disponible seulement en anglais; Hidden Mobility Disabilities Alliance, Canada)
Incapacités liées à la douleur
Plus de 4 millions de personnes au Canada ont une incapacité liée à la douleur. Cela représente près de deux tiers des personnes en situation de handicap au Canada.
Certaines personnes souffrent tout le temps. D’autres souffrent de douleurs épisodiques, ce qui signifie qu’elle fluctue avec le temps, parfois de façon imprévisible. La douleur peut perturber les activités quotidiennes des personnes. Certaines personnes gèrent leur douleur en prenant des médicaments ou en suivant une thérapie, mais cela ne fait pas toujours disparaître la douleur. Les types de douleur ne peuvent pas tous être traités.
Un grand nombre d’incapacités liées à la douleur sont invisibles ou cachées. Voici quelques types courants d’incapacités liées à la douleur :
- Arthrite
- Il s’agit d’une enflure des articulations qui cause de la douleur et de la raideur et affecte la capacité à bouger.
- Elle s’attaque souvent aux hanches, aux genoux, à la colonne vertébrale ou aux doigts, mais peut aussi toucher presque toutes les parties du corps.
- Les symptômes peuvent varier de légers à graves.
- Dorsopathie (mal de dos)
- Maladies qui affectent la colonne vertébrale.
- Ces maladies peuvent causer des maux de dos et de cou, et de la difficulté à bouger, à se tenir debout ou à se reposer confortablement.
- Drépanocytose
- Il s’agit d’un trouble sanguin héréditaire qui peut nuire à la circulation sanguine, causer des accidents vasculaires cérébraux, des maladies pulmonaires et des dommages aux organes.
- Les symptômes comprennent notamment l’anémie, la fatigue, la douleur, l’enflure, les infections et des problèmes de vision.
- Lésions traumatiques
- Il s’agit de blessures soudaines et graves, y compris les blessures au cerveau et à la moelle épinière, qui se produisent lors d’incidents comme des accidents de voiture ou des chutes.
- Elles peuvent causer des douleurs physiques et psychologiques durables ou permanentes, ainsi que d’autres formes de handicap.
- Migraines
- Il s’agit de maux de tête intenses souvent accompagnés de nausées, de vomissements et de sensibilité à la lumière.
Voici des choses dont il faut tenir compte pour vos consultations accessibles :
- Consultation en personne
- Offrir des sièges confortables et permettre aux participants de s’asseoir ou de se lever s’ils le désirent.
- Prévoir des pauses régulières d’au moins 15 à 30 minutes.
- Ajuster l’éclairage et la disposition des places au besoin.
- Limiter les bruits forts.
- Limiter ou interdire les odeurs telles que les parfums ou les lotions parfumées.
- Demander la permission avant de serrer la main d’une personne, car cela pourrait causer de la douleur.
- Certains participants devront peut-être traiter ou gérer leur douleur pendant les activités.
- Demander aux participants s’ils ont besoin de mesures d’accessibilité lorsqu’ils s’inscrivent aux activités.
- Informer les participants qu’ils peuvent prendre des pauses ou se retirer de certaines activités s’ils en sentent le besoin.
- Offrir aux participants la possibilité de participer par d’autres moyens ou de soumettre des commentaires ou d’autres documents ultérieurement, au besoin.
- Veiller à ce que le personnel puisse offrir une aide respectueuse et empathique.
- Prévoir un espace dans une salle privée et tranquille afin que les participants puissent :
- prendre leurs médicaments;
- faire des étirements ou d’autres mouvements thérapeutiques;
- s’asseoir calmement;
- avoir une pause du son, de la lumière et de l’agitation.
- Pour les consultations virtuelles, numériques ou autres
- Accorder plus de temps aux personnes pour préparer et soumettre des documents.
- S’assurer que les plateformes Web permettent aux participants de prolonger ou d’annuler toute fonction de « temps d’arrêt » (par exemple, pages Web avec déconnexion après une période d’inactivité).
- Offrir aux participants la possibilité de parler plutôt que d’utiliser la fonction de « main levée » ou de taper dans la boîte de clavardage lorsqu’ils utilisent les plateformes de vidéoconférence.
Conseils supplémentaires :
- Ne pas supposer ou juger de la nature ou de la gravité de la douleur que ressent une personne, ou de sa façon de traiter ou d’endurer sa douleur.
- Même une douleur ou un inconfort grave peuvent ne pas être visibles ou évidents.
- Faire confiance à ce que les participants disent sur ce qu’ils ressentent.
Ressources supplémentaires :
- Gouvernement du Canada
- Arthrite (ASPC)
- Accident vasculaire cérébral (ASPC)
- Prévalence de la migraine chez la population à domicile au Canadian (Statistique Canada)
- Douleur chronique (ASPC)
- Externes
- ABC of sickle cell disease (seulement disponible en angalais; Groupe de sensibilisation à la drépanocytose de l’Ontario)
- Qu’est-ce qu’une lésion cérébrale acquise? (Lésion cérébrale Canada)
- Disability and Migraine (seulement disponible en anglais; Migraine Canada)
- Gérer la douleur chronique (Société Arthrite, Canada)
Incapacités liées à l’apprentissage
Environ 1,1 million de personnes au Canada ont une incapacité liée à l’apprentissage. Certaines incapacités liées à l’apprentissage rendent plus difficile pour une personne d’apprendre, de lire ou de traiter de l’information. Certaines entraînent aussi une difficulté à écrire, à s’organiser et à gérer son temps. La plupart des incapacités liées à l’apprentissage sont invisibles ou cachées.
Voici quelques types courants d’incapacités liées à l’apprentissage :
- Trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH)
- Il affecte la concentration et le comportement d’une personne.
- Différents types de TDAH peuvent entraîner de la difficulté à :
- rester concentré et prêter attention;
- maîtriser les impulsions;
- rester assis ou immobile;
- rester organisé ou respecter les horaires.
- Voici des types communs de TDAH :
- Inattention
- Note : bien que le nom soit moins courant aujourd’hui, certains participants pourraient désigner le TDAH lié à l’inattention comme un trouble du déficit de l’attention, ou TDA.
- Type hyperactif / impulsif
- Type combiné
- Inattention
- Dyscalculie
- Elle affecte la capacité d’une personne à comprendre les nombres et à faire des calculs mathématiques.
- Dyslexie
- Elle affecte la capacité d’une personne à lire correctement et couramment la langue écrite.
- Elle peut causer des difficultés en orthographe, des problèmes avec l’ordre des mots et des difficultés de compréhension.
- Troubles des fonctions exécutives
- Ils peuvent affecter la capacité d’une personne à planifier, à résoudre des problèmes ou à adapter ses pensées.
- Ils peuvent parfois s’accompagner d’anxiété, de dépression ou d’autres problèmes liés à la mémoire ou à la santé mentale.
Voici des choses dont il faut tenir compte pour vos consultations accessibles :
- Consultation en personne
- Réduire les distractions auditives comme le bruit de fond, la musique ou les sons émis par l’équipement.
- Réduire les distractions visuelles comme les écrans animés, les lumières clignotantes ou à intensité décroissante, ou les fenêtres très claires derrière les haut-parleurs.
- Fournir de l’information rédigée en langage simple, clair et concis.
- Fournir de l’information sur des supports de substitution, par exemple, imprimée en gros caractères, avec contraste de couleurs élevé ou sur support audio.
- Permettre aux participants de soumettre leurs documents dans différents formats, notamment :
- formuler des commentaires verbalement, par écrit ou par l’entremise d’un secrétaire ou d’un sténographe;
- taper les réponses aux sondages, questionnaires ou autres documents.
- Permettre aux personnes d’utiliser des endroits silencieux et plus sombres au besoin.
- Prévoir des pauses régulières d’au moins 15 à 30 minutes tout au long de l’événement.
- Réduire les obstacles à la communication en veillant à ce que les organisateurs, le personnel et les présentateurs :
- parlent à un rythme constant;
- parlent avec des phrases claires et courtes;
- évitent d’utiliser du jargon ou des acronymes.
- Pour les consultations virtuelles, numériques ou autres
- Organiser le contenu des pages Web de façon prévisible et uniforme.
- Éviter d’utiliser des acronymes.
- Envisager des façons de rendre les vidéoconférences plus accueillantes pour les participants ayant des troubles d’apprentissage.
- Permettre aux participants d’éteindre leur caméra, s’ils le préfèrent.
- Ne pas attirer l’attention sur le comportement des participants ou confondre certaines actions avec des signes de manque de respect, par exemple, lorsque les participants :
- détournent le regard;
- gardent les mains occupées;
- effectuent d’autres tâches pendant l’événement.
- Les commentaires des participants, les publications du forum ou tout autre contenu écrit peuvent ne pas toujours être rédigés dans un respect sans faille de la grammaire ou de l’orthographe ou dans un formatage approprié.
- Si les pages Web comprennent des listes ou des tableaux de chiffres ou de données, inclure des descriptions écrites ou d’autres descriptions de leur signification.
Conseils supplémentaires
- Se rappeler qu’un trouble d’apprentissage ne signifie pas nécessairement qu’une personne a aussi des difficultés cognitives ou intellectuelles.
- Les personnes ayant des troubles d’apprentissage pourraient avoir besoin de faire des choses qui pourraient être interprétées comme des signes de manque de respect ou de manque d’intérêt, notamment :
- détourner le regard de l’interlocuteur;
- bouger, gigoter ou garder les mains occupées;
- se déplacer dans la salle plutôt que de rester assis;
- parler, bouger ou partir brusquement;
- arriver aux événements en retard ou sans le matériel nécessaire.
Ressources supplémentaires :
- Gouvernement du Canada
- Troubles déficit de l’attention et/ou hyperactivité (TDA/H) - Comment établir et mettre en place des mesures d’adaptation en matière d’évaluation (Commission de la fonction publique)
- Guide relatif à l'évaluation des personnes handicapées - Comment établir et mettre en place des mesures d'adaptation en matière d'évaluation - Troubles d'apprentissage (Commission de la fonction publique)
- Externes
- Symptômes, atteintes fonctionnelles du TDAH et mesures d’accommodement en milieu de travail (Centre de sensibilisation au TDAH Canada)
- Notions de base sur la dyslexie (Dyslexie Canada)
- What is dyscalculia? (disponible seulement en anglais; The Dyslexia Association; UK)
- Les troubles d’apprentissage en bref (Association canadiennes des troubles d’apprentissage)
Incapacités liées au développement
Plus de 315 000 personnes au Canada ont une incapacité liée au développement. Les personnes ayant une incapacité liée au développement peuvent avoir de la difficulté à communiquer ou à comprendre le langage écrit ou parlé. Certaines personnes peuvent avoir des difficultés d’apprentissage, de raisonnement, de prise de décisions ou de résolution de problèmes. Les incapacités liées au développement sont parfois accompagnées d’incapacités liées à l’apprentissage. Certaines incapacités liées au développement sont invisibles ou cachées.
Voici quelques types courants d’incapacités liées au développement :
- Troubles du spectre de l’autisme (TSA)
- Ils peuvent affecter la façon dont une personne interagit avec les autres, la façon dont elle communique, se comporte et apprend.
- Ils couvrent une vaste gamme de symptômes, d’aptitudes et de niveaux d’incapacité, y compris des difficultés par exemple à traiter les éléments sensoriels (sons, odeurs, toucher, etc.), à gérer les émotions, à s’adapter au changement et à avoir un contact visuel.
- Syndrome de Down
- Il peut causer une incapacité cognitive (déficience intellectuelle) et des retards ou des différences dans la façon dont l’élocution et la motricité se développent.
- Il peut aussi causer des problèmes de santé comme des troubles cardiaques et gastro-intestinaux.
- Trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF)
- Il peut causer une incapacité cognitive (déficience intellectuelle) et des troubles d’apprentissage, de mémoire, de comportement, de raisonnement et de jugement.
- Il peut aussi causer des effets physiques comme des douleurs articulaires et des retards ou différences de croissance.
- Épilepsie
- Elle peut causer des épisodes soudains et récurrents de perturbation sensorielle, de perte de conscience ou des convulsions (aussi appelées crises d’épilepsie).
- Les personnes épileptiques ne présentent pas toutes les mêmes symptômes, ni les mêmes types de crises qu’elles pourraient avoir.
Voici des choses dont il faut tenir compte pour vos consultations accessibles :
- Consultation en personne
- Réduire les distractions auditives comme le bruit de fond, la musique ou les sons émis par l’équipement.
- Réduire les distractions visuelles comme les écrans animés, les lumières clignotantes ou à intensité décroissante, ou les fenêtres très claires derrière les haut-parleurs.
- Certaines personnes ayant des incapacités liées au développement pourraient participer à vos événements avec un travailleur de soutien, un assistant, un accompagnateur ou un intervenant.
- S’assurer que les salles (y compris les salles de réunion en sous-groupes), les tables et les places assises aient suffisamment d’espace pour les accueillir.
- Parler directement aux participants plutôt qu’à leurs accompagnateurs, à moins d’indications contraires du participant.
- Réduire les obstacles à la communication en veillant à ce que les organisateurs, le personnel et les présentateurs :
- parlent à un rythme constant;
- utilisent des phrases courtes et claires;
- évitent d’utiliser des mots ou des expressions qui ont plusieurs significations;
- évitent le sarcasme, l’ironie ou les figures de style;
- évitent d’utiliser du jargon ou des acronymes.
- Retenir les services d’un traducteur en temps réel des communications (CART) pour fournir les sous-titres.
- Prévoir des pauses fréquentes.
- Pour les consultations virtuelles, numériques ou autres
- Si les participants doivent s’inscrire pour utiliser les plateformes numériques, leur demander s’ils ont aussi besoin d’un accès pour leurs assistants ou accompagnateurs.
- Si les participants le demandent, permettre à leurs assistants ou accompagnateurs de soumettre des documents en leur nom.
- S’assurer que le modérateur ou le superviseur d’événement sache qui sont les assistants et les accompagnateurs des participants.
Ressources supplémentaires :
- Gouvernement du Canada
- Thérapies et services de soutien pour le trouble du spectre de l’autisme (TSA) (ASPC)
- Trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale (ASPC)
- Principes de conception pour les utilisateurs avec handicap cognitif (PDF) (Services partagés Canada)
- Concevoir pour les utilisateurs dans le spectre autistique (PDF) (Services partagés Canada)
- L’épilepsie au Canada (ASPC)
- Incapacités ou troubles du développement au Canada (ASPC)
- Externes
- À propos du syndrome de Down (Société canadienne de la trisomie 21)
- Ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale (Le Centre de toxicomanie et de santé mentale)
- WHO information kit on epilepsy (disponible seulement en anglais; Organisation mondiale de la Santé)
Incapacités liées à la santé mentale
Plus de 2 millions de personnes au Canada ont une incapacité liée à la santé mentale. Ces incapacités sont parfois appelées des handicaps psychosociaux.
Les personnes ayant une incapacité liée à la santé mentale peuvent éprouver des émotions, des pensées et des sensations de différentes façons. Un grand nombre d’incapacités liées à la santé mentale sont invisibles ou cachées. Elles peuvent affecter l’humeur, les niveaux d’énergie, les pensées et la santé physique de la personne.
Voici quelques types courants de handicaps liés à la santé mentale :
- Troubles anxieux
- Ils peuvent comprendre le trouble panique (crises de panique), le trouble anxieux généralisé et le trouble obsessionnel-compulsif (TOC).
- Ils peuvent être chroniques ou épisodiques et peuvent causer une détresse physique, y compris de la difficulté à respirer ou à traiter l’information sensorielle.
- Certains sons, certaines images ou certaines expériences peuvent déclencher des épisodes ou des crises d’anxiété.
- Trouble bipolaire
- Il cause des changements d’humeur intenses qui comprennent des périodes d’euphorie (manie) et de tristesse (dépression).
- Lors d’épisodes maniaques, les gens peuvent avoir des pensées qui défilent, se bousculent, une augmentation de l’énergie et une diminution du désir de dormir.
- Dépression
- Les symptômes courants comprennent une tristesse intense, un sentiment de désespoir ou d’inutilité, une perte d’intérêt ou de plaisir pour des activités, des troubles du sommeil ou de la fatigue, et des difficultés de concentration.
- Trouble de stress post-traumatique (TSPT)
- Il peut survenir après qu’une personne a vécu un événement traumatisant ou en a été témoin.
- Il peut causer des cauchemars, des pensées angoissantes ou des flashbacks, et peut faire qu’une personne évite certains endroits ou certaines choses.
- Certains sons, certaines images ou certaines expériences peuvent déclencher des crises d’anxiété.
- Schizophrénie
- Elle peut entraîner une personne à vivre et à interpréter la réalité différemment.
- Elle peut causer des symptômes psychotiques tels que :
- des hallucinations (entendre des voix ou voir des choses qui n’existent pas);
- des délires (fortes convictions qui ne sont pas appuyées par des faits, comme la paranoïa);
- des pensées, un comportement ou un discours désorganisés ou inhabituels.
Voici des choses dont il faut tenir compte pour vos consultations accessibles :
- Consultation en personne
- Demander aux participants en privé comment le personnel et les présentateurs peuvent être attentifs à leurs besoins.
- Éviter les bruits soudains, les changements d’éclairage ou d’autres choses qui pourraient déclencher l’anxiété.
- Réduire les distractions auditives comme le bruit de fond, la musique ou les sons émis par l’équipement.
- Réduire les distractions visuelles comme les écrans animés, les lumières clignotantes ou à intensité décroissante, ou les fenêtres très claires derrière les haut-parleurs.
- Prévoir un espace dans une salle privée et tranquille afin que les participants puissent :
- prendre leurs médicaments;
- s’étirer ou se déplacer;
- s’asseoir calmement;
- avoir une pause du son, de la lumière et de l’agitation.
- Éviter de planifier des activités en personne très tôt dans la journée ou tard en soirée.
- Les personnes pourraient avoir de la difficulté avec leur sommeil, leur énergie ou leur humeur.
- Pour les consultations virtuelles, numériques ou autres
- Tenir compte des mêmes facteurs d’accessibilité qui seraient envisagés pour les participants ayant une incapacité liée à l’apprentissage ou au développement.
- Organiser le contenu des pages Web de façon prévisible et uniforme.
- Envisager des façons de rendre les vidéoconférences plus accueillantes pour les participants ayant des incapacités liées à la santé mentale.
- Permettre aux participants d’éteindre leur caméra, s’ils le préfèrent.
- Se rappeler qu’il ne faut pas attirer l’attention sur le comportement des participants ou confondre certaines actions avec des signes de manque de respect; on pense par exemple aux situations suivantes :
- choisir de détourner le regard;
- garder les mains occupées;
- effectuer d’autres tâches pendant que l’événement est en cours.
Ressources supplémentaires :
- Gouvernement du Canada
- Les troubles anxieux et de l'humeur au Canada (ASPC)
- Troubles anxieux (ASPC)
- Maladie mentale (ASPC)
- Dépression (ASPC)
- Trouble bipolaire (ASPC)
- Schizophrénie (ASPC)
- Externes
- Premiers soins en santé mentale (Commission de la santé mentale du Canada)
- La dépression (Le Centre de toxicomanie et de santé mentale)
- Le trouble bipolaire (Le Centre de toxicomanie et de santé mentale)
- Trouble de stress post-traumatique (TSPT) (Association canadienne de santé mentale)
- La schizophrénie (Association canadienne de santé mentale)
- Les traumatismes psychiques (Association canadienne de santé mentale)
- Lesbian, gay, bisexual, trans and queer identified people and mental health (disponible seulement en anglais; Association canadienne de santé mentale)
Incapacités liées à la mémoire
Plus de 1 million de personnes au Canada ont une incapacité liée à la mémoire. Les personnes ayant une incapacité liée à la mémoire peuvent avoir de la difficulté à traiter ou à retenir de l’information. Elles peuvent aussi avoir de la difficulté à reconnaître les visages, à réagir sur le plan émotionnel ou à exécuter des mouvements corporels.
Voici quelques types courants d’incapacités liées à la mémoire :
- Démence
- Elle peut affecter la mémoire, les pensées, le raisonnement, le comportement et la personnalité d’une personne.
- Elle peut causer des difficultés à contrôler les émotions, à s’orienter dans les environnements, à parler et à reconnaître les visages.
- Il y a de nombreux types de démence, y compris la maladie d’Alzheimer.
- Encéphalopathies
- Il s’agit de maladies ou de lésions qui ont une incidence sur les fonctions cérébrales et l’état mental d’une personne.
- Elles peuvent avoir de nombreuses causes, telles que des infections, des tumeurs cérébrales ou des facteurs environnementaux.
- Elles peuvent causer des difficultés cognitives, de mémoire et de concentration.
- Accidents vasculaires cérébraux (AVC)
- Il s’agit d’un manque de sang au cerveau qui endommage les cellules cérébrales d’une personne.
- Ils peuvent avoir divers effets à long terme, comme la paralysie.
- Un traitement rapide peut limiter la quantité de dommages au cerveau.
- Les signes d’AVC comprennent un affaissement ou l’engourdissement d’un côté du visage, une faiblesse ou un engourdissement à un bras et un trouble de l’élocution.
Voici des choses dont il faut tenir compte pour vos consultations accessibles :
- Consultation en personne
- Tenir compte des mêmes facteurs d’accessibilité qui seraient envisagés pour les participants ayant une incapacité liée à la mobilité, à la flexibilité ou à la dextérité.
- Veiller à ce que le personnel et les organisateurs répètent leur nom et leur rôle lorsqu’ils s’adressent aux participants.
- Demander aux participants de porter des insignes nominatifs d’identification, s’ils y consentent.
- Présenter de petites portions d’information à la fois, lorsque cela est possible.
- Réduire les distractions auditives comme le bruit de fond, la musique ou les sons émis par l’équipement.
- Réduire les distractions visuelles comme les écrans animés, les lumières clignotantes ou à intensité décroissante, ou les fenêtres très claires derrière les haut-parleurs.
- Certaines personnes peuvent assister à votre événement en compagnie d’un assistant, d’un intervenant ou d’un accompagnateur.
- Veiller à ce que les tables, les places assises et les salles de réunion en sous-groupes aient suffisamment d’espace pour accueillir les accompagnateurs.
- À moins que le participant ne demande qu’il en soit autrement, parler directement au participant plutôt qu’à son accompagnateur.
- Réduire les obstacles à la communication en veillant à ce que les organisateurs, le personnel et les présentateurs :
- parlent à un rythme constant;
- parlent avec des phrases claires et courtes;
- évitent d’utiliser des mots ou des expressions qui ont plusieurs significations;
- évitent le sarcasme, l’ironie ou les figures de style;
- évitent d’utiliser du jargon ou des acronymes.
- Pour les consultations virtuelles, numériques ou autres
- Tenir compte des mêmes facteurs d’accessibilité qui seraient envisagés pour les participants ayant une incapacité liée à l’apprentissage ou au développement.
- Organiser le contenu des pages Web de façon prévisible et uniforme.
- Éviter d’utiliser des acronymes sans définir chaque mot.
- Présenter de petites portions d’information à la fois, lorsque cela est possible.
- Les commentaires des participants, les publications du forum ou tout autre contenu écrit peuvent ne pas toujours être rédigés dans un respect sans faille de la grammaire ou de l’orthographe ou dans un formatage approprié.
- Si les pages Web comprennent des listes ou des tableaux de chiffres ou de données, inclure des descriptions écrites ou d’autres descriptions de leur signification.
Conseils supplémentaires :
- Lorsque vous accueillez quelqu’un que vous avez déjà rencontré, rappelez-lui votre rencontre précédente.
- Par exemple : « Re-bonjour, [son nom]. Je m’appelle [votre nom]. Nous nous sommes rencontrés hier à [endroit]. »
Ressources supplémentaires :
- Gouvernement du Canada
- La démence au Canada, y compris la maladie d’Alzheimer (ASPC)
- Démence (ASPC)
- Accident vasculaire cérébrale (ASPC)
- Externes
- La participation active des personnes atteintes d'un trouble neurocognitif (Société Alzheimer)
- Canada proche allié Alzheimer (Société Alzheimer)
- Towards a dementia inclusive society (disponible seulement en anglais; Organisation mondiale de la Santé)
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