Vaccins contre l’hépatite A : Guide canadien d'immunisation
Pour les professionnels de la santé
Dernière mise à jour partielle du contenu : novembre 2021
La posologie de l'immunoglobuline pour la prophylaxie préexposition et post-exposition à l'hépatite A a été augmentée selon la mise à jour de la monographie de GamaSTANMD, disponible sur le site de la base de données sur les produits pharmaceutiques de Santé Canada.
Ces informations sont reprises dans le tableau des mises à jour.
Dernière révision complète du chapitre : mars 2018 (see voir le tableau des mises à jour)
Sur cette page
- Principaux renseignements
- Épidémiologie
- Préparations autorisées au Canada
- Immunogénicité, efficacité potentielle et efficacité réelle
- Indications
- Vaccination de populations particulières
- Tests sérologiques
- Méthode d'administration
- Exigences en matière d'entreposage
- Innocuité et évènements indésirables
- Références choisies
Principaux renseignements
- Quoi
-
- L'infection par le virus de l'hépatite A (VHA) entraîne habituellement une hépatite clinique chez les adultes et les enfants plus âgés ; elle cause souvent une maladie fébrile sans ictère, voire aucun symptôme, chez les jeunes enfants.
- L'immunisation préexposition au VHA a une efficacité d'au moins 90 à 97 %.
- Les réactions au vaccin contre l'HA (vaccin HA) sont généralement bénignes et transitoires, et comprennent une douleur et une rougeur au point d'injection.
- Qui
-
- L'immunisation au vaccin HA est recommandée pour les personnes qui sont exposées à un risque accru d'infection ou d'hépatite A sévère, notamment :
- les personnes qui voyagent dans des pays où l'HA est endémique;
- les sujets souffrant d'une hépatopathie chronique;
- les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH);
- les personnes présentant un trouble lié à l’utilisation de substances (par injection ou non);
- les résidents des collectivités exposées à un risque d'éclosion d'HA ou dans lesquelles l'HA est endémique.
- les contacts familiaux ou les proches des enfants adoptés de pays où l'HA est endémique;
- les membres du personnel militaire et les travailleurs humanitaires;
- les personnes qui reçoivent de façon suivie des facteurs de coagulation dérivés du plasma.
- les travailleurs participant à des recherches sur le VHA, ou à la production du vaccin HA, pouvant être exposés au VHA;
- les gardiens de zoo, les vétérinaires et les chercheurs en contact avec des primates non humains.
- La prophylaxie post-exposition sera offerte aux groupes susceptibles d'être exposés au VHA suivants :
- contacts familiaux et proches de personnes infectées par le VHA ;
- contacts des cas se déclarant dans des garderies et des maternelles ;
- collègues et clients de personnes infectées qui manipulent des aliments.
- L'immunisation au vaccin HA est recommandée pour les personnes qui sont exposées à un risque accru d'infection ou d'hépatite A sévère, notamment :
- Comment
-
- La primovaccination consiste en une dose de vaccin monovalent HA ; une dose de rappel est administrée de 6 à 36 mois plus tard, selon le produit utilisé.
- Sauf quelques exceptions, les sujets pour lesquels le vaccin HA et celui contre l'hépatite B (HB) sont indiqués devraient recevoir le vaccin combiné contre l'HA et l'HB (vaccin HAHB). Voir le chapitre Vaccin contre l'hépatite B de la Partie 4 pour plus de renseignements sur le vaccin HAHB.
- Les vaccins HA peuvent être administrés en même temps que d'autres.
- Pourquoi
-
- L'HA sévit dans le monde entier et est l'une des maladies évitables par la vaccination les plus répandues chez les voyageurs.
- Le malade peut prendre des mois à se remettre d'une HA ; environ 25 % des adultes infectés doivent être hospitalisés.
Épidémiologie
Description de la maladie
Agent infectieux
Le VHA est un virus à acide ribonucléique (ARN) comptant un seul sérotype et appartenant à la famille des Picornaviridae.
Pour de plus amples renseignements sur le VHA, voir la Fiche technique santé-sécurité.
Réservoir
Les humains et, dans de rares cas, les chimpanzés et d'autres primates non humains.
Transmission
La transmission du VHA se fait par voie fécale-orale, qui résulte soit d'un contact direct avec des personnes infectées, soit de la contamination de l'environnement ou d'objets, soit de la consommation d'eau ou d'aliments contaminés. On signale également des cas de transmission par une exposition à du sang ou à des produits sanguins infectés. Les symptômes apparaissent après une période d'incubation de 15 à 50 jours (en moyenne 28 jours). Habituellement, les cas sont infectieux 2 semaines avant le début des symptômes et ils le restent pendant 1 semaine après l'apparition de l'ictère. Le virus peut demeurer infectieux dans l'environnement pendant plusieurs semaines. L'excrétion du virus peut persister longtemps chez les personnes immunodéprimées.
Facteurs de risque
Même si de nombreux cas signalés d'HA ne peuvent être liés à des facteurs de risque précis, les personnes ci-dessous sont considérées comme étant exposées à un risque accru d'infection :
- Les personnes qui voyagent dans des pays où l'HA est endémique. Selon certaines études, entre 44 et 55 % des cas d'HA signalés au Canada sont liés à des voyages. Les voyageurs à petit budget, les travailleurs humanitaires bénévoles et les enfants nés au Canada de néo-Canadiens retournant dans leur pays d'origine pour rendre visite à des amis ou à la famille peuvent être exposés à un risque accru. La plage estimée de risque d'HA chez les voyageurs réceptifs se rendant dans des pays en développement est de 0,1/1 000 à 1/1 000 par mois.
- Les résidents des collectivités exposées à un risque d'éclosion d'HA ou dans lesquelles l'HA est endémique.
- Les contacts familiaux ou les proches des enfants adoptés de pays où l'HA est endémique.
- Les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH).
- Les personnes présentant un trouble lié à l’utilisation de substances (par injection ou non).
- Les travailleurs participant à des recherches sur le VHA, ou à la production du vaccin HA, pouvant être exposés au VHA.
- Les membres du personnel militaire et les travailleurs humanitaires qui pourraient être affectés à l'étranger, dans des régions à forte prévalence d'HA.
- Les gardiens de zoo, les vétérinaires et les chercheurs en contact avec des primates non humains.
- Les personnes qui reçoivent de façon suivie des facteurs de coagulation dérivés du plasma.
Bon nombre de cas signalés d'HA ne sont pas liés à des facteurs de risque précis.
Les personnes exposées à un risque accru de maladie sévère ou de complications liées à l'HA sont notamment :
- les sujets souffrant d'une hépatopathie chronique
- les personnes âgées de plus de 60 ans
Spectre de la maladie clinique
La sévérité de l'HA est variable et s'accroît avec l'âge. L'HA peut être une maladie asymptomatique ou une maladie bénigne de très courte durée, mais également une maladie sévèrement invalidante qui dure plusieurs mois. Les enfants de moins de 6 ans sont généralement asymptomatiques ou présentent les signes d'une HA bénigne sans ictère. Ils représentent une source d'infection importante, en particulier pour les contacts familiaux et les autres contacts étroits. Chez les enfants plus âgés et les adultes, l'HA est généralement symptomatique, la majorité des sujets présentant des signes d'anorexie, de nausée, de fatigue, de fièvre et d'ictère qui durent habituellement moins de deux mois. Les personnes plus âgées et les sujets souffrant d'une hépatopathie chronique ou d'affections entraînant une immunodépression sont exposés à un risque accru d'évolution de la maladie vers une insuffisance hépatique fulminante entraînant la mort.
Environ 25 % des adultes contractant une HA sont hospitalisés. Le taux global de létalité est d'environ 0,5 %, mais il peut atteindre 2,6 % pour les adultes de plus de 60 ans. Les sujets souffrant d'une hépatopathie chronique ou d'affections entraînant une immunodépression sont exposés à un risque accru d'évolution de la maladie vers une insuffisance hépatique fulminante entraînant la mort. Les cas d'hépatite chronique ou les états de porteurs du VHA ne sont pas associés à l'HA ; cependant, une récurrence d'hépatite durant jusqu'à un an survient dans 15 % des cas.
Répartition de la maladie
Incidence et prévalence
À l'échelle mondiale
L'HA sévit dans le monde entier. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime à 1,5 million le nombre total annuel de cas à l'échelle mondiale, mais les données sur sa séroprévalence indiquent que des dizaines de millions d'infections par le VHA surviennent chaque année. Les régions affichant une plus grande endémicité et un risque accru de transmission sont l'Asie du Sud, l'Afrique subsaharienne, l'Asie centrale, l'Amérique latine, l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l'Océanie. Une carte des pays et des régions présentant un risque d'infection par le VHA est disponible auprès de l'OMS.
À l'échelle nationale
Depuis l'introduction du vaccin HA en 1996, l'incidence de cette maladie a diminué. Le nombre de cas d'HA signalés chaque année a chuté, passant de 2 978 (1991) à 246 (2012). De 2006 à 2012, le taux d'incidence le plus élevé selon l'âge s'observait pour les enfants de 5 à 9 ans, à savoir 2,24 par 100 000 habitants, puis pour les enfants de 1 à 4 ans. Étant donné le sous-diagnostic et la sous-déclaration des cas d'HA ainsi que l'existence de cas d'infection infraclinique, on estime que le nombre réel de cas d'HA est 7 fois supérieur à celui qui est déclaré. De 2006 à 2010, le taux annuel d'hospitalisation pour les personnes de plus de 40 ans était de 30 %.
Préparations autorisées au Canada
Vaccins à composant anti-hépatite A
- AVAXIMMD (formulation pour adultes) et AVAXIMMD Pédiatrique (formulation pédiatrique) (vaccin inactivé contre l'hépatite A), Sanofi Pasteur Limitée. (HA)
- HAVRIX 1440 (formulation pour adultes) et HAVRIX 720 Junior (formulation pédiatrique) (vaccin inactivé contre l'hépatite A), GlaxoSmithKline Inc. (HA)
- TWINRIX (formulation pour adultes) et TWINRIX Junior (formulation pédiatrique) (vaccin combiné contre l'hépatite A et l'hépatite B), GlaxoSmithKline Inc. (HAHB). Voir le chapitre Vaccin contre l'hépatite B de la Partie 4 pour plus de renseignements sur le vaccin HAHB.
- VAQTAMD (présentation pour adultes) VAQTAMD (présentation pédiatrique et pour les adolescents) (vaccin inactivé contre l'hépatite A), Merck Canada Inc. (HA)
Immunoglobulines humaines
- GamaSTANMD (immunoglobuline [humaine]), Grifols Therapeutics LLC. (Ig)
L'immunoglobine humaine ordinaire (GamaSTANMD) est une solution concentrée stérile contenant de 15 à 18 % d'Ig qui est administrée par injection intramusculaire (IM). Elle est obtenue à partir d'un pool de plasma humain provenant de donneurs qui ont fait l'objet d'un dépistage et contient surtout des IgG ainsi que de petites quantités d'IgA et d'IgM.
Les préparations médicales dont l'utilisation est autorisée au Canada peuvent ne pas être actuellement disponibles à la vente. Veuillez consulter la Base de données sur les produits pharmaceutiques de Santé Canada pour connaître le statut du produit. Les définitions du statut du produit se trouvent sous la rubrique Terminologie de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.
Pour connaître l'information posologique dans son intégralité, voir le dépliant du produit ou encore la monographie accessible par l'entremise de la Base de données sur les produits pharmaceutiques de Santé Canada.
Voir le chapitre sur le Contenu des agents immunisants autorisés au Canada de la Partie 1 pour connaître la liste des vaccins et des agents d'immunisation passive offerts au Canada ainsi que de leurs constituants.
Immunogénicité, efficacité potentielle et efficacité réelle
Immunogénicité
Des titres protecteurs d'anticorps anti-VHA apparaissent chez de 95 à 100 % des vaccinés après une dose du vaccin HA, et près de 100 % des vaccinés affichent une séroconversion après deux doses du vaccin.
Préexposition
Les vaccins HA permettent de prévenir la maladie clinique dans au moins 90 à 97 % des cas d'HA.
Post-exposition
Le recours au vaccin HA dans les populations susceptibles permet d'interrompre les éclosions d'HA. L'efficacité de la protection d'un vaccin HA utilisé pendant la semaine qui suit l'exposition est d'environ 80 %.
Indications
Immunisation préexposition
Vaccin à composant anti-hépatite A
Le vaccin HA est recommandé pour l'immunisation préexposition des personnes d'un âge égal ou supérieur à 6 mois qui sont exposées à un risque accru d'infection par le VHA ou d'HA sévère (voir la section Facteurs de risque). Les personnes qui désirent réduire leur risque de contracter l'HA seront également encouragées à se faire vacciner. Sauf quelques exceptions, les sujets pour lesquels le vaccin HA et le vaccin HB sont indiqués devraient recevoir le vaccin combiné HAHB. Voir le chapitre Vaccin contre l'hépatite B de la Partie 4 pour plus de renseignements sur le vaccin HAHB.
Calendrier
Vaccin monovalent HA
Une dose de vaccin monovalent HA sera administrée à titre de primovaccination, avec une dose de rappel administrée au moins 6 à 36 mois plus tard, selon le produit utilisé. À ce sujet, voir le Tableau 1.
Vaccin | Antigène(s)Tableau 1 - Note de bas de page 1 | Dose | Calendrier (Mois : 1re dose = mois 0) |
ÂgeTableau 1 - Note de bas de page 2 |
---|---|---|---|---|
AVAXIMMD | 160 unités d'antigène du VHA | 0,5 mL | 0, 6 à 36 | 12 ans et plus |
AVAXIMMD Pédiatrique | 80 unités d'antigène du VHA | 0,5 mL | 0, 6 à 36 | De 6 mois à moins de 16 ans |
HAVRIX 1440 | 1 440 unités ELISA du VHA | 1,0 mL | 0, 6 à 12 | 19 ans et plus |
HAVRIX 720 Junior | 720 unités ELISA du VHA | 0,5 mL | 0, 6 à 12 | De 6 mois à moins de 19 ans |
VAQTAMD (presentation pour adultes) | 50 unités du VHA | 1,0 mL | 0, 6 à 18 | 18 ans et plus |
VAQTAMD (présentation pédiatrique et pour les adolescents) | 25 unités du VHA | 0,5 mL | 0, 6 à 18 | De 6 mois à moins de 18 ans |
Tableau 1 - Abréviations ELISA : essai immunoenzymatique |
Vaccin HAHB
Une fois une série d'immunisation avec un vaccin HAHB commencée, il est préférable de compléter la série avec ce même vaccin. Le vaccin monovalent HA peut venir compléter une série d'immunisation contre l'HA ayant commencé avec un vaccin HAHB. Voir le Tableau 2 afin de connaître les options pour compléter la série de vaccination contre l'HA. Voir le chapitre Vaccin contre l'hépatite B de la Partie 4 pour plus de renseignements sur le vaccin HAHB.
Adulte avec antécédents de : | Options pour compléter la série de vaccins contre l'hépatite A |
---|---|
1 dose pour adultes du vaccin HAHB |
2 doses pour adultes du vaccin HAHB OU |
2 doses pour adultes du vaccin HAHB |
1 dose pour adultes du vaccin HAHB OU |
1 dose pour adultes du vaccin HA |
1 dose pour adultes du vaccin HA OU |
Enfant ou adolescentTableau 2 - Note de bas de page 3 ayant reçu : | Options pour compléter la série de vaccins contre l'hépatite A |
1 dose pédiatrique du vaccin HAHB |
2 doses pédiatriques du vaccin HAHBNote de bas de page 4 OU |
1 dose pour adultes du vaccin HAHB |
1 dose pour adultes du vaccin HAHB à moins d'avoir au moins 16 ansTableau 5 - Note de bas de page 5 OU |
2 doses pédiatriques du vaccin HAHB |
1 dose pédiatrique du vaccin HAHBNote de bas de page 4 OU |
2 doses pour adultes du vaccin HAHB |
Aucune dose supplémentaire, à moins d'avoir au moins 16 ansTableau 5 - Note de bas de page 5 |
1 dose pédiatrique du vaccin HA |
1 dose pédiatrique du vaccin HA |
Abréviations : |
Immunoglobuline humaine (prophylaxie préexposition)
Le vaccin HA est l'agent à privilégier pour la prophylaxie préexposition. Les Ig humaines assurent une protection contre l'HA lorsqu'elles sont administrées par voie intramusculaire avant une exposition et peuvent être indiquées comme prophylaxie préexposition pour les groupes suivants :
- nourrissons de moins de six mois
- sujets immunodéprimés, étant donné que leur réaction immunitaire au vaccin HA pourrait être sous-optimale. L'administration d'Ig sera envisagée dans ce groupe, en plus du vaccin HA
- sujets pour lesquels le vaccin HA est contre-indiqué, c.-à-d. personnes ayant déjà eu une réaction anaphylactique au vaccin HA et personnes ayant une hypersensibilité immédiate ou anaphylactique établie à l'un des composants du vaccin HA ou de son contenant
L'efficacité des Ig dépend du moment de leur administration et de la dose. L'administration d'Ig immédiatement avant un voyage garantira une concentration suffisante d'anticorps pour assurer une protection pendant le séjour. La dose recommandée varie en fonction de la durée de la protection requise. Les doses suivantes de GamaSTANMD sont recommandées pour les personnes qui prévoient de voyager dans des régions où l'hépatite A est courante :
- Jusqu'à 1 mois : 0,1 mL/kg de poids corporel
- Jusqu'à 2 mois : 0,2 mL/kg
- 2 mois et plus : dose répétée de 0,2 mL/kg tous les 2 mois
Voir le chapitre Immunisation des sujets immunodéprimés de la Partie 3 pour plus de renseignements concernant l'utilisation d'Ig pour la prophylaxie préexposition chez les personnes ayant des états d'immunosuppression particuliers.
Voir les autres renseignements contenus dans la monographie de produit, laquelle se trouve dans la Base de données sur les produits pharmaceutiques de Santé Canada.
Doses de rappel et revaccination
On s'attend à ce que les concentrations des anticorps assurant une protection contre l'HA persistent au moins 20 ans, voire la vie entière, après la vaccination par deux doses de vaccin à composant anti-HA. On observe le développement d'une mémoire immunitaire indiquant que le sujet demeurerait protégé même en l'absence de concentrations mesurables d'anticorps.
Immunisation post-exposition
Il est important d'offrir une prophylaxie post-exposition aux contacts familiaux et aux proches de cas d'HA avérés ou suspects. Cette prophylaxie sera offerte aux contacts lorsqu'un cas d'HA se déclare dans une garderie ou une maternelle; et les collègues et clients de personnes infectées qui manipulent des aliments doivent également en bénéficier. La prophylaxie post-exposition n'est pas nécessaire pour les autres contacts, comme les personnes en contact en milieu scolaire ou professionnel, ou les travailleurs de la santé fournissant des soins à des sujets infectés par le VHA, à moins qu'une éclosion ne soit soupçonnée.
Vaccin HA
Le vaccin HA est efficace comme mesure de prophylaxie post-exposition pour prévenir les infections chez les contacts familiaux et les proches, et il est préférable aux Ig pour les personnes en bonne santé d'un âge égal ou supérieur à 6 mois, à moins qu'il soit contre-indiqué ou non disponible. En administrer une dose aux contacts susceptibles le plus tôt possible, de préférence au cours des 14 jours suivant la dernière exposition. Cependant, il faudrait tout de même envisager d'administrer ce vaccin si plus de 14 jours se sont écoulés depuis la dernière exposition, car il n'existe aucune donnée sur la période limite d'efficacité du vaccin.
Les personnes immunodéprimées et les sujets atteints d'hépatopathie chronique devraient recevoir des Ig en plus du vaccin HA. Les adultes susceptibles d'un âge égal ou supérieur à 60 ans peuvent recevoir des Ig en plus du vaccin HA.
Immunoglobulines humaines (prophylaxie post-exposition)
Le vaccin HA est l'agent à privilégier comme prophylaxie post-exposition. L'Ig est l'agent immunoprophylactique post-exposition recommandé pour les situations suivantes :
- chez les nourrissons de moins de six mois
- chez les personnes ayant déjà eu une réaction anaphylactique au vaccin HA et chez les personnes ayant une hypersensibilité immédiate ou anaphylactique établie à l'un des composants du vaccin ou de son contenant
- chez les personnes immunodéprimées et les personnes atteintes d'une maladie hépatique chronique :
- ces personnes devraient recevoir des Ig en plus du vaccin HA en raison du risque accru de maladie sévère et d'une réaction immunitaire sous-optimale au vaccin
- Les adultes réceptifs de 60 ans et plus qui ont des contacts familiaux ou étroits d'un cas d'HA peuvent recevoir des Ig en plus du vaccin HA; et ce, en raison de la réduction de la réponse au vaccin et du risque accru de maladie sévère avec l'âge avancé
- lorsque le vaccin HA n'est pas offert
Pour la prophylaxie post-exposition, la dose recommandée de GamaSTANMD est de 0,1 mL/kg de poids corporel. Les Ig seront administrées dès que possible après une exposition. On ne connaît pas l'efficacité des Ig si plus de 14 jours se sont écoulés depuis la dernière exposition; et il n'existe aucune recommandation pour leur utilisation après cette période. On considère que les personnes recevant une dose de remplacement d'Ig intraveineuse (400 mg/kg de poids corporel ou plus) sont protégées et qu'elles n'en ont pas besoin si la dernière dose intraveineuse a été administrée dans les 3 semaines avant une exposition au VHA.
Voir le chapitre Immunisation des sujets immunodéprimés de la Partie 3 pour plus de renseignements concernant l'utilisation d'Ig pour la prophylaxie post-exposition chez les personnes ayant des états d'immunosuppression particuliers.
Voir les autres renseignements contenus dans la monographie de produit, qui se trouve dans la Base de données sur les produits pharmaceutiques de Santé Canada.
Vaccination de populations particulières
Personnes dont le dossier de vaccination est incomplet
Les enfants et les adultes qui ne disposent pas de documents adéquats sur l'immunisation devraient être considérés comme non immunisés et recevoir le vaccin et les doses indiquées selon leur âge et leurs facteurs de risque. Le vaccin HA peut être administré, lorsqu'il est indiqué, quelle que soit la possibilité que le sujet ait déjà reçu le vaccin ou qu'il soit déjà immun, car il n'a pas été démontré qu'une vaccination répétée entraînait des évènements indésirables.
Voir le chapitre Immunisation des personnes dont le dossier de vaccination est incomplet de la Partie 3 pour plus de renseignements.
Grossesse et allaitement
L'efficacité et l'innocuité des vaccins HA administrés durant la grossesse n'ont fait l'objet d'aucune étude ; cependant, aucune raison théorique ne permet de soupçonner que l'administration de ces vaccins entraîne un risque accru d'évènements indésirables chez la mère ou le bébé. La vaccination contre l'HA sera envisagée pour les femmes enceintes dans les situations à risque élevé lorsque les avantages de la vaccination l'emportent sur les risques, comme dans le cas d'une prophylaxie post-exposition ou d'un voyage dans des régions où l'HA est endémique. S'il est indiqué, le vaccin peut être administré aux femmes qui allaitent.
Voir le chapitre Vaccin contre l'hépatite B de la Partie 4 pour des renseignements sur le vaccin HAHB. Voir le chapitre Immunisation durant la grossesse et l'allaitement de la Partie 3 pour plus de renseignements sur la vaccination contre l'HA des femmes enceintes ou qui allaitent.
Personnes atteintes de maladies chroniques
Voir le chapitre Immunisation des personnes atteintes de maladies chroniques de la Partie 3 pour plus de renseignements.
Néphropathie chronique et patients dialysés
Le vaccin HA est recommandé pour les personnes atteintes d'une néphropathie chronique ou qui subissent une dialyse si elles sont exposées à un risque accru d'infection par le VHA ou d'HA sévère (voir la section Facteurs de risque). Une étude de la réponse immunitaire de patients sous hémodialyse recevant des doses normales du vaccin HA a montré que ces patients faisaient preuve d'une bonne réponse immunitaire, sans évènement indésirable grave.
Hépatopathie chronique
L'immunisation contre l'HA est recommandée pour tous les sujets susceptibles atteints d'hépatopathie chronique, notamment ceux infectés par le virus de l'hépatite C et les porteurs d'HB chronique, car la maladie pourrait être plus sévère pour ces personnes en cas d'infection par le VHA. La vaccination doit être terminée dans les premiers stades de la maladie, car la réponse immunitaire au vaccin est sous-optimale en cas d'hépatopathie avancée.
Troubles hématologiques bénins
La vaccination contre l'HA est recommandée pour les personnes recevant de façon suivie des facteurs de coagulation dérivés du plasma. Le traitement par solvant-détergent utilisé pour préparer les concentrés de facteurs de coagulation dérivés du plasma provenant de mélanges de plasma peut ne pas inactiver le virus de l'HA de manière fiable. Cependant, il n'y a pas eu par le passé de preuve de transmission de l'HA par les facteurs de coagulation au Canada, et le risque de transmission par transfusion est très faible, puisque tout le plasma utilisé subit un test de dépistage de l'HA. En raison d'une possibilité théorique d'infection, il faudrait envisager d'immuniser contre l'HA les sujets qui reçoivent d'importantes quantités de produits dérivés du plasma utilisés dans le traitement de maladies nécessitant le remplacement de facteurs de coagulation.
Sujets immunodéprimés
Le vaccin HA peut être administré à des sujets immunodéprimés. Bien que son efficacité puisse être réduite dans un tel cas, le vaccin HA confère malgré tout une protection à cette population et son utilisation sera envisagée avant et après l'exposition, dans les cas où il est indiqué. En plus du vaccin HA, les Ig devraient être envisagées pour la prise en charge préexposition et post-exposition des personnes immunodéprimées, à moins qu'elles ne reçoivent un traitement de substitution d'Ig systématique. Un test sérologique visant à déterminer le degré d'immunité peut être envisagé chez les sujets immunodéprimés dans les cas où l'on envisage l'administration d'Ig avant une exposition potentielle (p. ex., voyage dans des régions où l'HA est endémique).
Lorsqu'on envisage de vacciner une personne immunodéprimée, une consultation auprès du médecin traitant peut être utile. Il est conseillé de recommander les cas complexes à un médecin qui possède une expertise en vaccination ou en immunodéficience.
Voir le chapitre Immunisation des sujets immunodéprimés de la Partie 3 pour plus de renseignements.
Voyageurs
L'HA est l'une des maladies évitables par la vaccination les plus répandues chez les voyageurs. Une protection est recommandée pour toutes les personnes qui voyagent dans des pays où l'HA est endémique, en particulier dans des zones rurales ou des endroits ne disposant pas d'installations sanitaires adéquates. Une carte des pays et des régions associés à un risque d'infection par le virus de l'HA est disponible auprès de l'OMS.
Étant donné la durée prolongée de la période d'incubation de l'HA et l'efficacité prouvée du vaccin HA après une exposition, le vaccin peut être administré jusqu'au jour même du départ. Les Ig peuvent être utilisées en prophylaxie chez les personnes pour qui le vaccin HA est contre-indiqué ou lorsque ce vaccin pourrait avoir une efficacité réduite, comme chez les sujets immunodéprimés. Voir à ce sujet la section Immunisation préexposition.
Le cas échéant, un vaccin HAHB peut être administré aux voyageurs susceptibles à la fois au VHA et au VHB. Dans le cas des voyageurs qui consultent moins de 21 jours avant le départ, il y a lieu d'administrer séparément les vaccins monovalents HA et HB, et le reste des deux séries vaccinales requises au retour. Voir à ce sujet le Tableau 1.
Des tests sérologiques peuvent être envisagés pour les voyageurs susceptibles d'être déjà immunisés. Voir la section Tests sérologiques, ainsi que le chapitre Immunisation des voyageurs de la Partie 3 pour plus de renseignements.
Nouveaux arrivants au Canada
Les professionnels de la santé qui examinent les nouveaux arrivants au pays devraient évaluer leur statut vaccinal et mettre à jour leurs vaccins, au besoin. C'est que dans bien des pays, le vaccin HA est peu utilisé.
Il y a lieu d'envisager l'administration d'un vaccin HA pour toutes les personnes venant de pays où l'HA est endémique. Les personnes nées dans ces pays sont plus susceptibles d'être immunisées; par conséquent, il convient d'envisager d'effectuer des tests sérologiques visant à déterminer une telle immunité avant de les vacciner. Si les nouveaux arrivants de pays où l'HA est endémique ne sont pas ainsi immunisés, on offrira de les vacciner, car ils présentent un risque accru d'être exposés à l'HA lors de visites dans leur pays d'origine ou lorsqu'ils reçoivent des amis et de la famille de leur pays d'origine.
De plus, les nouveaux arrivants au Canada ont intérêt à subir un test de détection des anticorps dirigés contre le VHC, et les sujets susceptibles atteints d'une infection à VHC chronique recevront les vaccins HA et HB. Ces personnes devraient également subir un test de détection de l'HB et être vaccinées contre l'HA si on découvre qu'elles sont porteuses du VHB. Les contacts familiaux ou les proches des enfants adoptés de pays où l'HA est endémique recevront le vaccin à composant anti-HA. Les adultes voyageant dans ces pays pour aller chercher des enfants adoptés ont également intérêt à être vaccinés avant leur départ.
Voir le chapitre Immunisation des personnes nouvellement arrivées au Canada de la Partie 3 pour plus de renseignements.
Travailleurs
La vaccination préexposition contre l'HA est recommandée pour les groupes suivants :
- Les membres du personnel militaire et les travailleurs humanitaires qui pourraient être affectés à l'étranger, dans des régions à forte prévalence d'HA
- Les gardiens de zoo, les vétérinaires et les chercheurs en contact avec des primates non humains
- Les travailleurs participant à des recherches sur le VHA, ou à la production du vaccin contre l'HA, pouvant être exposés au VHA
Voir le chapitre Immunisation des travailleurs de la Partie 3 pour plus de renseignements.
Tests sérologiques
Avant l'immunisation
Il convient d'envisager le recours à des tests sérologiques avant l'immunisation des populations qui pourraient présenter des taux d'immunité préexistante plus élevés, comme les Canadiens nés avant 1945, les personnes originaires de régions où l'HA est endémique et les sujets ayant des antécédents d'hépatite ou d'ictère qui pourraient être dus à l'HA.
Après l'immunisation
L'exécution d'un test sérologique n'est pas recommandée après l'administration d'un vaccin à composant anti-HA. La sensibilité du test sérologique après l'administration du vaccin HA est faible. Si le résultat du test sérologique est positif après la vaccination, on peut présumer que la personne est immunisée ; cependant, un résultat négatif du test ne signifie pas que la personne est susceptible.
Méthode d'administration
Dose
Voir le Tableau 1 pour connaître les doses recommandées des différents vaccins.
Pour la posologie de l'Ig humaine à des fins de prophylaxie post-exposition, voir la section Immunoglobuline humaine (prophylaxie post-exposition).
Voie d'administration
Le vaccin à composant anti-HA doit être administré par voie intramusculaire.
Les volumes importants d'Ig à injection intramusculaire (plus de 2 mL chez les enfants ou plus de 3 à 5 mL chez les adultes, selon la masse musculaire) devraient être divisés et injectés à deux points d'injection ou plus.
Voir le chapitre Méthodes d'administration des vaccins de la Partie 1 pour plus de renseignements sur le counseling précédant et suivant la vaccination, les techniques de préparation et d'administration de vaccins et la prévention et le contrôle des infections.
Interchangeabilité des vaccins
Les vaccins monovalents HA peuvent être utilisés de manière interchangeable. Toute dose de rappel d'un vaccin à composant anti-HA indiqué pour l'âge de la personne à vacciner sera efficace, même si la dose initiale du vaccin provient d'un fabricant différent.
Voir le chapitre Principes de l'interchangeabilité des vaccins de la Partie 1 pour plus de renseignements.
Administration simultanée de vaccins
Le vaccin HA peut être administré en même temps que des Ig ou d'autres vaccins. Dans le cas de vaccins administrés par voie parentérale au cours de la même visite, les points d'injection ne doivent pas être les mêmes, et on utilisera une aiguille et une seringue différentes.
Si le vaccin à composant anti-HA et les Ig sont administrés en même temps, différents points d'injection (différents membres) seront utilisés pour chaque injection.
L'immunisation passive avec des préparations d'Ig peut nuire à la réponse immunitaire au vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO), au vaccin contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle (RROV) et au vaccin monovalent contre la varicelle. Ces vaccins devraient être administrés au moins 14 jours avant l'administration d'une préparation d'Ig humaines ou après la dégradation des anticorps contenus dans la préparation d'Ig. Pour plus de renseignements, voir la section Produits sanguins, Immunoglobines humaines et moment de l'immunisation de la Partie 1.
Voir le chapitre Calendrier d'administration des vaccins de la Partie 1 pour de plus amples renseignements sur l'administration simultanée de vaccins.
Exigences en matière d'entreposage
Voir le chapitre Manipulation et entreposage des agents immunisants de la Partie 1 pour lire les recommandations liées à l'entreposage et à la manipulation des vaccins à composant anti-HA.
Les préparations d'Ig humaines seront conservées à des températures variant entre 2 °C et 8 °C et ne pas être congelées.
Innocuité et évènements indésirables
Évènements indésirables courants et localisés
Vaccin HA
Le vaccin HA est bien toléré. Les réactions sont généralement bénignes et transitoires, et se limitent habituellement à une douleur et à une rougeur au point d'injection. Parmi d'autres réactions moins fréquentes, on note les suivantes : céphalées, irritabilité, malaise, fièvre, fatigue et symptômes gastro-intestinaux. On observe moins souvent de réactions au point d'injection chez les enfants (21 %) que chez les adultes (56 %), et les effets systémiques bénins sont également moins fréquents chez les premiers (2 à 9 % par rapport à 16 %). On n'a pas constaté de différence significative dans les réactions selon qu'il s'agisse de la dose initiale ou de doses subséquentes du vaccin, ou selon la présence d'une immunité préexistante.
Vaccin HAHB
Voir le chapitre Vaccin contre l'hépatite B de la Partie 4 pour des renseignements sur le vaccin HAHB.
Ig
Parmi les réactions au point d'injection après avoir reçu des Ig humaines ordinaires, mentionnons une sensibilité, un érythème ainsi qu'une raideur musculaire localisée qui peuvent persister pendant plusieurs heures. Une légère fièvre ou un certain malaise pourrait survenir à l'occasion.
Évènements indésirables moins fréquents, graves ou sévères
Au nombre des évènements indésirables plus rares figurent les rougeurs, les maux de tête, les frissons et les nausées. Dans de rares cas, de l'urticaire, de l'œdème de Quincke et des réactions anaphylactiques peuvent survenir.
Conseils pour la déclaration d'effets secondaires suivant l'immunisation (ESSI) à la suite d'une immunisation
Les vaccinateurs sont priés de signaler aux responsables de la santé publique locaux tout évènement indésirable grave ou inattendu temporellement associé à la vaccination. Un ESSI inattendu est un évènement indésirable (également désigné par « manifestation clinique inhabituelle » [MCI]) qui ne figure pas dans les renseignements disponibles sur le produit, mais qui peut être attribuable à l'immunisation, ou encore une modification de la fréquence d'un ESSI connu.
Voir le guide Déclaration de manifestations cliniques inhabituelles (MCI) à la suite d'une immunisation au Canada et le chapitre La sécurité des vaccins et pharmacovigilance de la Partie 2 pour plus de précisions sur la déclaration des effets secondaires suivant l'immunisation.
Contre-indications et précautions
Les vaccins à composant anti-HA et les Ig sont contre-indiqués pour les personnes ayant déjà eu une réaction anaphylactique au produit et pour celles ayant une hypersensibilité immédiate ou anaphylactique établie à l'un ou l'autre des composants du produit. Les préparations d'Ig humaines ne devraient pas être administrées aux personnes présentant un déficit isolé connu en IgA, à moins qu'il n'y ait plus de bienfaits que de risques, dans lequel cas le produit devrait être donné avec précaution et le patient gardé en observation. Voir le chapitre Contenu des agents immunisants autorisés au Canada de la Partie 1 pour connaître la liste des vaccins et des agents d'immunisation passive offerts au Canada ainsi que de leurs constituants. Voir le chapitre Vaccin contre l'hépatite B de la Partie 4 pour des renseignements sur le vaccin HAHB.
L'efficacité et l'innocuité du vaccin HA administré durant la grossesse n'ont fait l'objet d'aucun essai clinique ; cependant, aucune raison théorique ne permet de soupçonner un risque accru d'évènements indésirables pour la mère ou le bébé.
L'administration du vaccin à composant anti-HA aux personnes atteintes d'une maladie aiguë modérée ou sévère doit être retardée. Dans le cas d'une maladie aiguë mineure, avec ou sans fièvre, la personne peut être vaccinée.
Voir le chapitre Contre-indications et précautions de la Partie 2 pour de plus amples renseignements.
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