Rapport sur les résultats ministériels de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada pour 2023–2024 : Rapport sur les résultats ministériels

Sur cette page :

Message du Ministre

En tant que ministre responsable de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada (AEIC), j’ai l’honneur de partager le rapport sur les résultats ministériels de l’AEIC pour l’exercice 2023–2024. Ce document indique les principales activités réalisées par l’AEIC tout au long de l’année dans le cadre de l’exécution des évaluations d’impact et de la promotion de la durabilité environnementale, de la réconciliation avec les peuples autochtones et de la prospérité économique pour tous.

L’exercice 2023–2024 a été à la fois difficile et déterminant. En octobre, la Cour suprême du Canada a fourni des directives et des éclaircissements importants sur la Loi sur l’évaluation d’impact (LEI) qui façonneront les évaluations d’impact pour les années à venir. La Cour a affirmé l’autorité du gouvernement du Canada de mettre en place une loi sur l’évaluation d’impact, a indiqué que la LEI devait se concentrer clairement sur les domaines de compétence fédérale et a mis l’accent sur la collaboration avec les provinces pour protéger l’environnement.

Aujourd’hui, plus que jamais, le Canada a besoin d’investissements importants et durables du secteur privé dans l’électricité propre, les minéraux essentiels, les transports et d’autres grands projets, à mesure que le Canada s’oriente vers une économie carboneutre. C’est pourquoi le gouvernement du Canada s’est empressé de donner suite à la décision de la Cour. Le gouvernement a entrepris un processus de consultation auprès des provinces, des groupes autochtones, de l’industrie et des associations professionnelles afin de déterminer et de proposer des modifications pour que la LEI puisse être modifiée de façon à respecter la décision de la Cour, et ce, le plus rapidement possible. Le gouvernement a également établi des mesures provisoires pour l’exécution des évaluations d’impact fédérales pendant cette période afin d’assurer la continuité et les orientations nécessaires pour les projets déjà en cours d’évaluation.

En tant que membre du Groupe de travail ministériel chargé de l’efficacité réglementaire des projets de croissance propre, je me réjouis de la contribution de l’AEIC dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement pour trouver des façons d’accroître l’efficience des évaluations d’impact, ainsi que des processus de réglementation et de délivrance de permis pour les grands projets, de façon à ce que le Canada puisse faire avancer les projets de croissance propre dont il a besoin.

Dans le même temps, le gouvernement du Canada reste déterminé à faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones. Il s’agit notamment de continuer à offrir des possibilités de mobilisation et de participation significatives des populations autochtones dans le cadre du processus d’évaluation, et de respecter la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

Le présent rapport résume les travaux préparatoires importants réalisés au cours du dernier exercice, qui nous permettront d’accroître notre capacité à protéger l’environnement et les droits des peuples autochtones, d’approfondir nos relations avec les peuples autochtones et les provinces afin que nous puissions véritablement travailler en partenariat pour protéger l’environnement, et d’offrir la certitude et la clarté dont les investisseurs ont besoin pour favoriser une économie carboneutre.

L’honorable Steven Guilbeault, député Ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsible de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada

Message de l’administrateur général

L’Agence d’évaluation d’impact du Canada (AEIC) est fière de présenter son Rapport sur les résultats ministériels pour l’exercice 2023–2024, qui décrit de quelle façon l’AEIC a atteint ses principaux objectifs pour l’exercice.

Ce fut une année incroyable pour l’AEIC, et les compétences et la flexibilité du personnel ont été mises à l’honneur. Le 13 octobre 2023, la Cour suprême du Canada s’est prononcée sur la constitutionnalité de la Loi sur l’évaluation d’impact (LEI), la jugeant partiellement inconstitutionnelle. Après que nos équipes eurent pleinement évalué les conséquences de la décision de la Cour, nous nous sommes empressés de proposer une voie à suivre pour le gouvernement et des solutions pour répondre aux préoccupations de la Cour. Nous avons mené des consultations avec les provinces, les groupes autochtones, l’industrie et les associations professionnelles. Le personnel de l’AEIC a travaillé rapidement et avec diligence pour élaborer les modifications proposées, afin qu’ils puissent être déposées au Parlement dans le cadre de la Loi d’exécution du budget au printemps 2024.

Mais ce n’est pas tout. Afin d’apporter un peu de clarté et de certitude aux projets déjà en cours d’évaluation, nous avons également élaboré des mesures provisoires pour bien administrer la LEI jusqu’à ce qu’une nouvelle loi soit adoptée. L’AEIC a donc fait progresser l’évaluation de nombreux projets tels que le projet de canaux de déversement du lac Manitoba et du lac St. Martin, le projet de remise en état de Boat Harbour et le projet de jetée maritime sur l’île Tilbury, ce qui a permis de ne pas perdre de temps. Nous avons également fait progresser diverses évaluations régionales, notamment l’évaluation de la région du Cercle de feu en Ontario, une partie de la région du fleuve Saint-Laurent au Québec et l’évaluation de l’exploitation de l’énergie éolienne extracôtière dans deux provinces de l’Atlantique.

Un esprit d’innovation et d’amélioration continue règne au sein de l’AEIC. Il n’est donc pas surprenant qu’elle se soit également mobilisée cette année pour trouver des façons d’accroître l’efficacité des évaluations d’impact et des processus de réglementation et de délivrance de permis dans le cas des grands projets, en soutenant collectivement le Groupe de travail ministériel chargé de l’efficacité réglementaire des projets de croissance propre. Dans le cadre de ces activités, l’AEIC cherche des façons d’améliorer la coordination avec les autorités fédérales afin que les évaluations puissent être réalisées et les permis délivrés en temps opportun et de manière efficace. À cette fin, l’AEIC a également apporté des améliorations à son Registre canadien d’évaluation d’impact afin que le public puisse accéder aux renseignements sur les projets et voir les échéanciers plus facilement.

Nous avons accompli des progrès considérables en matière de collaboration avec les peuples autochtones et de protection de leurs droits. Les peuples autochtones sont profondément attachés à leurs terres; c’est pourquoi l’AEIC intègre la réconciliation dans sa culture organisationnelle et cherche à améliorer son approche en matière de partenariat avec les peuples autochtones, notamment en maximisant le leadership autochtone dans le cadre des évaluations d’impact, et en respectant les systèmes de gouvernance et de savoir autochtones. À cette fin, nous avons également fait progresser notre propre cadre de réconciliation, collaboré avec divers gouvernements autochtones, notamment la Nation crie, la Nation Nisga’a et le Nunatsiavut, pour l’évaluation de projets, et fait avancer les travaux visant à élaborer des règlements qui permettant ententes de coadministration avec les instances autochtones afin que ces dernières puissent assumer les pouvoirs, les fonctions et les devoirs liés à l’évaluation des terres visées par les ententes.

Je suis extrêmement fier du rôle joué par l’AEIC pour aider à orienter les évaluations d’impact dans un climat d’incertitude. L’AEIC a contribué à offrir de la stabilité aux organisations autochtones, aux promoteurs et à divers groupes, tout en restant fidèle à ses engagements en faveur de la réconciliation avec les peuples autochtones, de la transparence, d’une mobilisation significative et de la réalisation d’évaluations rigoureuses en temps opportun. Le travail de base réalisé cette année permettra au Canada de procéder à des évaluations rapides, efficaces et significatives des grands projets dans les années à venir.

Terence Hubbard, Président de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada

Résultats : Nos réalisations

Responsabilités essentielles et services internes

Responsabilités essentielles : évaluations d’impact

Dans la présente section

Description

Pour favoriser la durabilité, l’AEIC entreprend des évaluations fédérales de grande qualité des projets proposés, fondées sur l’information scientifique et sur le savoir autochtone, afin d’évaluer les effets sanitaires, sociaux, économiques et environnementaux, ainsi que les répercussions sur les peuples et les droits des Autochtones. Ces évaluations éclairent les décisions du gouvernement quant à la question de savoir si les projets proposés sont dans l’intérêt public. L’AEIC mène des activités de promotion de la conformité et d’application de la Loi pour s’assurer que les promoteurs respectent la Loi, y compris les conditions énoncées dans les déclarations de décision.Note de bas de page 1

Progrès à l’égard des résultats

Cette section présente les mesures prises par l’Agence d’évaluation d’impact du Canada (AEIC) pour atteindre les résultats et les cibles fixés pour l’évaluation d’impact. Les renseignements sont présentés par résultat ministériel.

Tableau 1 : Cibles et résultats de l’évaluation d’impact : Les projets désignés allant de l’avant favorisent la durabilité

Le tableau 1 fournit un résumé des cibles et des résultats réels pour chaque indicateur associé au résultat ministériel 1.

Les projets désignés allant de l’avant favorisent la durabilité

Indicateurs de résultat ministériel

Cible

Date d’atteinte des cibles

Résultats réels

Pourcentage de projets pour lesquels les rapports indiquent que la grande majorité des mesures d’atténuation énoncées dans la déclaration de décision traitent efficacement les effets négatifs du projet

90%

Mars 2024

2021–2022 : Non disponible1

2022–2023 : Non disponible1

2023–2024 : 100 %

1 Les résultats des indicateurs ne sont pas disponibles pour 2021–2022 et 2022–2023, car le Cadre ministériel des résultats a été mis à jour pour 2023–2024 pour assurer une harmonisation et une mesure cohérente entre les cadres.

Tableau 2 : Cibles et résultats de l’évaluation d’impact : Les intervenants et les groupes autochtones participent de façon significative au processus d’évaluation

Le tableau 2 fournit un résumé des cibles et des résultats réels pour chaque indicateur associé au résultat ministériel 2.

Les intervenants et les groupes autochtones participent de façon significative au processus d’évaluation

Indicateurs de résultat ministériel

Cible

Date d’atteinte des cibles

Résultats réels

Pourcentage d’intervenants et de groupes autochtones qui participent aux activités de mobilisation et de consultation liées à l’évaluation et qui conviennent qu’ils ont participé de façon significative au processus d’évaluation

90%

Mars 2024

2021–2022 : Non disponible1

2022–2023 : 78 % 2

2023–2024 : 88 % 3

1 Les résultats des indicateurs ne sont pas disponibles pour 2021–2022, car le Cadre ministériel des résultats a été mis à jour pour 2023–2024 pour assurer une harmonisation et une mesure cohérente entre les cadres.

2 Les résultats pour cet indicateur n’ont commencé à être collectés qu’en février 2023. Les résultats de 2022–2023 n’incluent pas les groupes autochtones, car l’approche visant à recueillir les commentaires des peuples autochtones ne devrait être mise en œuvre qu’en 2024–2025.

3 Bien que l’objectif de 90 % n’ait pas été atteint, le résultat s’est amélioré de 10 % au cours de la deuxième année de suivi de cet indicateur. Les efforts se poursuivront pour améliorer encore ces résultats. Les résultats de 2023–2024 n’incluent pas les groupes autochtones, car l’approche visant à recueillir les commentaires des peuples autochtones ne devrait être mise en œuvre qu’en 2024–2025.

Tableau 3 : Cibles et résultats de l’évaluation d’impact : De l’information scientifique et fondée sur des données probantes, ainsi que le savoir autochtone sur les principaux effets sanitaires, sociaux, économiques et environnementaux, sont disponibles pour éclairer les processus d’évaluation de projet, y compris les rapports d’évaluation d’impact, les décisions et les conditions

Le tableau 3 fournit un résumé des cibles et des résultats réels pour chaque indicateur associé aux au résultat ministériel 3.

De l’information scientifique et fondée sur des données probantes, ainsi que le savoir autochtone sur les principaux effets sanitaires, sociaux, économiques et environnementaux, sont disponibles pour éclairer les processus d’évaluation de projet, y compris les rapports d’évaluation d’impact, les décisions et les conditions

Indicateurs de résultat ministériel

Cible

Date d’atteinte des cibles

Résultats réels

Pourcentage d’intervenants et de groupes autochtones qui conviennent que l’information scientifique et fondée sur des données probantes ainsi que le savoir autochtone sur les principaux effets sanitaires, sociaux, économiques et environnementaux sont accessibles

60%

Mars 2024

2021–2022 : Non disponible1

2022–2023 : 77 % 2

2023–2024 : 99 % 3

1 Les résultats des indicateurs ne sont pas disponibles pour 2021–2022, car le Cadre ministériel des résultats a été mis à jour pour 2023–2024 pour assurer une harmonisation et une mesure cohérente entre les cadres.

2 Les résultats pour cet indicateur n’ont commencé à être collectés qu’en février 2023. Les résultats de 2023–2024 n’incluent pas les groupes autochtones, car l’approche visant à recueillir les commentaires des peuples autochtones ne devrait être mise en œuvre qu’en 2024–2025.

3 Les résultats de 2023–2024 n’incluent pas les groupes autochtones, car l’approche visant à recueillir les commentaires des peuples autochtones ne devrait être mise en œuvre qu’en 2024–2025.

Tableau 4 : Cibles et résultats de l’évaluation d’impact : Les processus d’évaluation d’impact respectent les droits et la culture des peuples autochtones et l’engagement du Canada à établir des partenariats avec eux

Le tableau 4 fournit un résumé des cibles et des résultats réels pour chaque indicateur associé au résultat ministériel 4.

Les processus d’évaluation d’impact respectent les droits et la culture des peuples autochtones et l’engagement du Canada à établir des partenariats avec eux

Indicateurs de résultat ministériel

Cible

Date d’atteinte des cibles

Résultats réels

Pourcentage de groupes autochtones qui conviennent avoir une relation productive et collaborative avec l’AEIC

Au moins 70 %

Mars 2024

2021–2022 : Non disponible1

2022–2023 : Non disponible1

2023–2024 : Non disponible2

1 Les résultats des indicateurs ne sont pas disponibles pour 2021–2022 et 2022–2023, car le Cadre ministériel des résultats a été mis à jour pour 2023–2024 pour assurer une harmonisation et une mesure cohérente entre les cadres.

2 Les résultats de l’indicateur ne sont pas disponibles pour 2023–2024, car l’approche visant à recueillir les commentaires des peuples autochtones ne devrait être mise en œuvre qu’en 2024–2025.

Des renseignements supplémentaires sur les résultats détaillés et l’information sur le rendement pour le répertoire des programmes de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada figurent dans l’InfoBase du GC.

Renseignements sur les résultats

La section suivante décrit les résultats de l’évaluation d’impact en 2023–2024 par rapport aux résultats prévus dans le Plan ministériel de l’AEIC pour l’année.

Résultat ministériel : Les projets désignés allant de l’avant favorisent la durabilité

Résultats obtenus

Tableau 5 : Résumé des évaluations, 2023–2024

Type d’évaluation

Nombre d’évaluations en cours reportées à 2023–2024

Nombre d’évaluations lancées en 2023–2024

Nombre d’évaluations achevées en 2023–2024

Nombre d’évaluations cessées en 2023–2024

Nombre d’évaluations se poursuivant en 2024–2025

LCEE 2012

Évaluations environnementales réalisées par l’AEIC

13

Sans objet

0

2

11

Évaluations environnementales réalisées par une commission d’examen

4

Sans objet

1

0

3

Évaluations environnementales de substitution

6

Sans objet

0

0

6

LEI

Évaluations d’impact réalisées par l’AEIC

15

9

0

2

22

Évaluations d’impact réalisées par une commission d’examen

3

0

0

1

2

Évaluations d’impact de substitution

3

0

0

0

3

Évaluations régionales

4

0

0

0

4

Évaluations stratégiques

0

0

0

0

0

Définitions :

Évaluation environnementale réalisée par l’AEIC : évaluations environnementales réalisées par l’AEIC en tant qu’autorité responsable en vertu de la LCEE 2012.

Évaluation d’impact réalisée par l’AEIC : évaluation des effets positifs et négatifs des projets désignés sur l’environnement, l’économie, la santé et la société. Elle comprend cinq phases : l’étape préparatoire, l’étude d’impact, l’évaluation d’impact, la prise de décision et la postdécision.

Commission d’examen : évaluations environnementales ou évaluations d’impact menées par un groupe d’experts indépendants nommés par le ministre de l’Environnement et du Changement climatique (LCEE 2012) ou le président de l’AEIC (LEI) et soutenus par l’AEIC.

Évaluations environnementales de substitution : processus provincial d’évaluation environnementale ou d’évaluation d’impact pouvant remplacer une évaluation environnementale fédérale ou une évaluation d’impact fédérale.

Évaluation régionale : évaluation qui examine les effets d’activités concrètes existantes ou futures menées dans une région.

Évaluation stratégique : évaluation qui examine les politiques, les plans ou les programmes existants ou proposés du gouvernement du Canada et qui sont pertinents à l’évaluation d’impact. Les évaluations stratégiques peuvent également se concentrer sur des sujets pertinents à une évaluation d’impact.

Résultat ministériel : Les intervenants et les groupes autochtones participent de façon significative au processus d’évaluation

Résultats obtenus

Résultat ministériel : De l’information scientifique et fondée sur des données probantes, ainsi que le savoir autochtone sur les principaux effets sanitaires, sociaux, économiques et environnementaux, sont disponibles pour éclairer les processus d’évaluation de projet, y compris les rapports d’évaluation d’impact, les décisions et les conditions

Résultats obtenus

Résultat ministériel : Les processus d’évaluation d’impact respectent les droits et la culture des peuples autochtones et l’engagement du Canada à établir des partenariats avec eux

Résultats obtenus

Principaux risques

Tableau 6 : Principaux risques

Principaux risques

Stratégies d’atténuation

Fluctuation de l’activité économique et des prix des matières premières

L’AEIC fonctionne dans un environnement en constante évolution influencé par des facteurs extérieurs, y compris les effets évolutifs des changements climatiques. En particulier, les facteurs économiques affectent le type, le volume et la distribution des projets qui nécessiteront des évaluations, y compris la distribution régionale.

L’AEIC a toujours entretenu des relations proactives avec les promoteurs afin d’obtenir des indications en amont sur les projets potentiels afin que le volume des projets puisse être prévu et que des ajustements soient apportés à son plan de travail. L’AEIC continuera d’entretenir ces relations afin de gérer et de planifier sa charge de travail.

L’AEIC continuera de réaffecter des ressources, lorsque cela est possible et nécessaire, pour faire face aux fluctuations du volume des projets.

Dépendance à l’égard de la performance de l’économie à l’échelle nationale et internationale, et reprise à la suite de la pandémie mondiale de COVID-19

L’exécution efficace du mandat de l’AEIC est directement liée au rendement de l’économie à l’échelle nationale et mondiale, qui a affecté les opérations de l’AEIC (y compris la capacité des intervenants et des peuples autochtones à participer aux processus en lien avec la LEI). Cela devient particulièrement important au moment où le Canada entre dans la période de reprise post-COVID-19.

L’AEIC continue de surveiller les effets liés aux dépenses et apporte des ajustements au besoin en ce qui concerne les dépenses liées aux catégories d’activités de la fonction publique comme les voyages, les retards dans les grands projets d’immobilisations, l’annulation de contrats, les retards dans la dotation prévue, etc.

Consultations de la Couronne et participations autochtones inadéquates ou inefficaces

Pour être efficaces, la consultation, la mobilisation, et le partenariat avec les peuples autochtones requièrent la participation significative des peuples ou organisations autochtones potentiellement concernés, ainsi que d’autres autorités, car les mesures proposées pour éviter ou minimiser les répercussions potentielles sur les peuples autochtones peuvent relever de leurs domaines de compétence. Cela comprend la création de conditions propices à une participation et à une consultation significatives.

Pour s’acquitter de son obligation fédérale de consulter, l’AEIC agit à titre de coordonnatrice des consultations de la Couronne pour les projets désignés assujettis aux évaluations d’impact fédérales.

Pour les évaluations menées par des commissions d’examen intégré qui portent sur des projets d’infrastructure énergétique proposés et qui constituent des projets désignés, les consultations de la Couronne seront menées conjointement par l’AEIC, la Régie de l’énergie du Canada ou par l’AEIC la CCSN.

En vertu de la LEI, l’AEIC joue le rôle de coordinateur des consultations de la Couronne pour les projets désignés soumis à une évaluation d’impact fédérale afin d’assurer une mise en œuvre améliorée et plus cohérente de la LEI. Ce rôle a permis à l’AEIC d’être mieux placée pour mettre en œuvre les changements et partager les informations dans l’ensemble du système d’évaluation d’impact par l’intermédiaire des comités d’évaluation d’impact des sous-ministres adjoints et des sous-ministres.

Bien que les pratiques actuelles de l’AEIC se soient avérées efficaces pour répondre à l’obligation de consultation de la Couronne, cette expérience doit s’amplifier et permettre à l’AEIC de s’adapter en permanence aux attentes et aux exigences accrues liées à la consultation, y compris l’évolution de l’environnement public et juridique, et les intérêts complexes des groupes autochtones.

L’augmentation des ressources annoncée pour l’AEIC dans l’Énoncé économique de l’automne 2022 assurera sa capacité à s’adapter à l’incertitude tout en continuant à améliorer la mobilisation des peuples autochtones afin que leurs préoccupations continuent d’être entendues et prises en compte tout au long du processus d’évaluation d’impact.

Le Programme de dialogue sur les politiques contribue à atténuer ce risque en permettant aux peuples autochtones de participer à la définition de politiques et des orientations, par le biais d’une mobilisation ou d’une co-élaboration, qui façonnent la manière dont les évaluations sont menées, créant ainsi des processus qui répondent mieux à leurs préoccupations et à leurs besoins particuliers.

Le succès de la mobilisation dépend de la coopération entre les autorités fédérales et de leur soutien. Un soutien adéquat au sein de ces autorités et de la part de celles-ci est la clé d’une consultation réussie.

De plus, le Programme d’aide financière aux participants,(PAFP) qui couvre une partie des coûts engagés par les bénéficiaires autochtones, réduit les obstacles financiers à leur participation aux consultations sur les projets désignés.

Manque de capacité technique des peuples autochtones pour participer aux évaluations et aux consultations de la Couronne

Pour que les peuples autochtones puissent participer de manière significative aux processus d’évaluation et aux activités de consultation de la Couronne, ils doivent avoir la capacité de le faire. Cela signifie qu’il faut s’assurer qu’ils ont le soutien (y compris l’aide financière) les connaissances, l’information, les compétences et les capacités nécessaires pour participer, et que les possibilités sont accessibles et disponibles pour les peuples autochtones.

Le PAFP couvre une partie des coûts encourus par les bénéficiaires autochtones pour participer aux évaluations et contribuera à réduire les obstacles financiers à leur participation aux consultations. De plus, le Programme de soutien des capacités autochtones de l’AEIC fournit de l’aide financière aux collectivités et aux organisations autochtones, en dehors du contexte des évaluations de projets spécifiques, pour appuyer le renforcement des capacités dans les collectivités autochtones afin qu’elles puissent mieux participer aux évaluations actuelles et futures.

En plus d’accorder de l’aide financière, l’AEIC s’efforce de veiller à ce que les groupes autochtones aient la capacité de participer aux processus d’évaluation et aux consultations de la Couronne par divers moyens, par exemple :

  • En communiquant en temps opportun des renseignements détaillés sur le projet ou l’activité;
  • En fournissant le soutien nécessaire;
  • En donnant suffisamment de temps aux peuples autochtones pour évaluer les répercussions négatives et présenter leurs préoccupations.

Chevauchement des efforts en raison du partage des responsabilités

En vertu de la Loi constitutionnelle de 1867, la gestion de l’environnement est un domaine de responsabilité partagée entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Par conséquent, certains projets peuvent nécessiter une évaluation à la fois fédérale et provinciale.

L’AEIC vise à renforcer la collaboration avec les provinces et les territoires par des approches coopératives afin de permettre une meilleure coordination, de réduire les chevauchements et d’harmoniser les échéances et les processus d’évaluation 1. Ces processus réduisent les doubles emplois et sont conformes aux objectifs de la LEI.

Non-conformité aux conditions

Les déclarations de décision comportent des conditions claires, mesurables et applicables, y compris des mesures d’atténuation et des exigences de suivi auxquelles les promoteurs doivent se conformer.

À cela s’ajoute un manque potentiel de capacité à déterminer la nécessité d’une gestion adaptative ou de mesures de rechange si les mesures d’atténuation ne fonctionnent pas comme prévu ou sont impossibles à mettre en œuvre.

La pandémie de COVID-19 a mis en lumière les vulnérabilités liées à la capacité de l’AEIC à contrôler la conformité en raison des restrictions et des précautions associées aux inspections en personne.

Comme indiqué dans sa Politique de promotion de la conformité et d’application pour les projets désignés, le programme de conformité et d’application de l’AEIC promeut et vérifie la conformité et détermine les réponses appropriées aux situations de non-conformité.

La pandémie de COVID-19 a incité l’AEIC à évaluer de nouvelles approches en matière de vérification de la conformité, notamment l’utilisation de drones, de technologies de télédétection (par exemple, l’utilisation de l’imagerie satellite) et de l’intelligence artificielle. La faisabilité du déploiement de l’intelligence artificielle pour les activités de promotion de la conformité et d’application de la loi est envisagée pour les prochaines années.

Veiller à ce que les rôles et les responsabilités soient clairement définis entre l’AEIC et les autres autorités fédérales, y compris les exigences prévisibles en matière de mobilisation des autorités fédérales après la prise de décision, contribuera également à atténuer ce risque.

Ne pas atteindre les objectifs ou les résultats attendus en raison de la nature horizontale de l’initiative

De nombreux aspects et étapes du processus d’évaluation d’impact nécessitent une collaboration et une coordination entre les ministères et les organismes fédéraux, avec d’autres instances et des parties externes. Par exemple, pour l’évaluation d’un projet, les ministères ou les organismes doivent fournir des conseils d’experts à l’AEIC afin d’orienter son rapport ultérieur.

L’AEIC préside les comités d’évaluation d’impact des sous-ministres adjoints et des sous-ministres, qui assurent la surveillance et la gestion de la mise en œuvre de la LEI, notamment la surveillance de la mise en œuvre et des résultats. L’AEIC continuera de collaborer avec les ministères et organismes concernés pour améliorer la mise en œuvre, au besoin, en fonction de la surveillance continue et des rapports, ainsi que de l’évaluation périodique.

De plus, l’AEIC a des protocoles d’entente (PE) avec de nombreuses autorités fédérales qui clarifient les attentes et les processus. Tous les protocoles d’entente continueront d’être mis en œuvre et seront réexaminés et révisés, le cas échéant.

Dans le cadre de projets particuliers, l’AEIC élabore également des plans de travail propres à chaque étape du processus d’EI, ce qui accroît la compréhension collective des livrables et des échéanciers prévus.

Ne pas répondre aux attentes des peuples autochtones et des intervenants

L’évaluation d’impact recoupe les intérêts de nombreuses parties, notamment les peuples autochtones, les provinces et les territoires, l’industrie, les groupes de défense de l’environnement et le public. La mise en œuvre de la LEI en août 2019 a considérablement fait augmenter les attentes en ce qui a trait aux résultats du processus d’évaluation d’impact.

En ce qui concerne les peuples autochtones, la Déclaration des Nations Unies a introduit de nouvelles attentes, notamment des appels à la mise en œuvre du consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause (CPLCC) dans les politiques et pratiques fédérales.

Les peuples autochtones ont des attentes élevées en ce qui concerne leur participation à la prise de décision en matière d’évaluation d’impact et leur partenariat pendant le processus d’évaluation d’impact. Ils s’attendent à ce que leurs droits et leurs territoires traditionnels soient protégés et ont des attentes élevées en ce qui concerne les engagements du gouvernement en faveur de la réconciliation et de l’application de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies.

Les provinces et les territoires attendent des processus d’évaluation d’impact qu’ils respectent leurs compétences. Ils attendent une approche de type « un projet, une évaluation » qui évite les doubles emplois.

L’industrie attend un processus rapide et prévisible.

Les groupes de défense de l’environnement veulent un processus qui favorise la durabilité, et le public veut un processus transparent et digne de confiance.

L’approche adoptée pour la mise en œuvre du processus d’évaluation d’impact a été élaborée en collaboration avec les intervenants et les peuples autochtones, ce qui atténue ce risque.

L’AEIC continuera à travailler avec les intervenants et les peuples autochtones tout au long de la mise en œuvre des processus d’évaluation d’impact afin de s’assurer que l’approche adoptée répond aux besoins des intervenants et des peuples autochtones.

La LEI a constitué des organismes consultatifs (c.-à-d. le Comité consultatif autochtone, le Comité consultatif technique et le Conseil consultatif du ministre) pour recueillir les commentaires des intervenants et des peuples autochtones pendant les processus d’évaluation d’impact. L’AEIC continuera de tenir compte des conseils de ces organismes afin d’améliorer et d’adapter les processus.

L’approche d’évaluation d’impact est exhaustive, horizontale et multidimensionnelle. Elle comprend des éléments qui répondent à des critiques précises du précédent processus d’évaluation environnementale, notamment :

  • l’étape préparatoire, qui assure la mobilisation en amont des peuples autochtones et du public;
  • plus de souplesse pour renforcer la coopération entre les autres instances;
  • une transparence accrue du processus et de la prise de décisions appuyée par le renouvellement du Registre des projets;
  • des données probantes améliorées et des examens scientifiques indépendants;
  • des investissements qui appuient la science et les données.

Exposition, perte ou dommage résultant de menaces liées à la cybersécurité

La mise en œuvre de la LEI comprend l’utilisation de multiples systèmes en ligne, notamment le Registre, les réseaux, les serveurs et d’autres applications de l’AEIC. Compte tenu de l’importance de ce travail, le risque lié aux menaces de cybersécurité exige de la vigilance pour protéger les systèmes afin d’assurer la mise en œuvre efficiente et efficace des processus d’évaluation et la disponibilité des informations relatives aux évaluations et aux effets cumulatifs.

L’AEIC a mis en place des programmes et des procédures pour rester vigilante et répondre aux menaces de cybersécurité le plus rapidement possible.

De plus, l’AEIC a accru la capacité en cybersécurité de ses équipes de gestion de l’information et de technologie de l’information afin d’être mieux à même de surveiller et d’atténuer ces menaces de manière efficace si et quand cela est nécessaire et d’y répondre.

1 À la suite de la décision de la CSC d’octobre 2023, des modifications à la LEI ont été déterminées et sont entrées en vigueur en juin 2024. Ces modifications renforcent la dépendance à l’égard des procédures provinciales et la flexibilité de la coopération avec les provinces. Par exemple, au cours de l’étape préparatoire, lorsqu’il s’agit de déterminer si une évaluation d’impact est nécessaire, l’AEIC doit désormais tenir compte de la mesure dans laquelle un processus d’évaluation provincial traitera des effets relevant de la compétence fédérale. De plus, les modifications apportées aux dispositions relatives à la substitution (qui permettent de confier l’ensemble de l’évaluation à une autre instance) permettent désormais une évaluation harmonisée, dans laquelle le gouvernement du Canada et une autre instance peuvent déterminer ensemble la manière dont l’évaluation sera menée, en utilisant les domaines d’expertise et l’autorité de chaque instance pour des éléments particuliers de l’évaluation – tout en conservant la prise de décision finale au sein de chaque instance. Cela s’ajoute aux outils existants dans la LEI (p. ex. la délégation de certains éléments d’une évaluation aux provinces).

Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus

Tableau 7 : Aperçu des ressources requises pour l’évaluation d’impact

Le tableau 7 fournit un résumé des dépenses prévues et réelles et des équivalents temps plein (ETP) requis pour obtenir ces résultats.

Tableau 7 : Aperçu des ressources requises pour l’évaluation d’impact

Ressources

Prévues

Réelles

Dépenses

79 474 598 $

78 642 540 $

Équivalents temps plein

427

401

Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de l’AEIC se trouvent dans l’InfoBase du GC.

Priorités pangouvernementales connexes

Analyse comparative entre les sexes plus

L’AEIC a intégré l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) dans ses travaux afin d’améliorer les possibilités et les mécanismes de participation du public et des populations autochtones aux évaluations. Il s’agissait notamment d’adapter les activités de mobilisation en fonction des besoins de divers groupes de personnes et de sonder la liste des membres actuels de la commission d’examen afin de mieux comprendre les caractéristiques de ces membres en termes d’équité, de diversité et d’inclusion, et d’analyser qui sont ceux qui deviennent membres de la commission d’examen et comment ils le deviennent. En 2023–2024, l’AEIC a également fait progresser l’inclusion de l’ACS Plus dans les processus d’évaluation en menant une analyse d’identification des intervenants et en incluant les groupes sous-représentés dans la promotion des occasions de mobilisation.

Afin de garantir que les décisions prises par le gouverneur en conseil s’appuient sur des renseignements qui tiennent compte des incidences potentielles sur divers groupes de Canadiens, l’ACS Plus a été réalisée pour toutes les présentations et tous les mémoires au cabinet que le ministre de l’Environnement et du Changement climatique a soumis au gouverneur en conseil. En outre, en suivant le guide L’analyse comparative entre les sexes plus dans le cadre de l’évaluation d’impact et l’Outil – Évaluation de la qualité d’une ACS Plus dans l’étude d’impact de l’AEIC, cette dernière et les promoteurs de projets ont intégré l’ACS Plus dans des documents clés relevant de leurs responsabilités respectives tout au long du processus d’évaluation d’impact. Par conséquent, les décisions prises tout au long du processus d’évaluation, y compris lors de la phase de prise de décision, sont fondées sur des renseignements qui tiennent compte des incidences sur divers groupes.

Pour s’assurer que le savoir autochtone est pris en compte dans l’évaluation des projets, l’AEIC a intégré les conseils d’experts et les commentaires des Keepers of the Circle, un centre urbain autochtone géré par le Temiskaming Native Women’s Support Group, et des collectivités autochtones sur la sécurité des femmes autochtones. L’AEIC a également collaboré avec Femmes et Égalité des genres Canada, l’autorité fédérale experte en matière d’ACS Plus et partenaire de la mise en œuvre de la LEI, afin d’intégrer leurs conseils d’experts dans son analyse et ses rétroactions aux promoteurs.

Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies et objectifs de développement durable

Par son mandat et ses opérations quotidiennes, l’AEIC a soutenu quatre objectifs de développement durable (ODD) : ODD 10 – Réduction des inégalités, ODD 12 – Consommation et production responsables, ODD 13 – Action pour le climat et ODD 16 – Paix, justice et institutions fortes.

Pour contribuer aux engagements liés à la réduction des inégalités (ODD 10), l’AEIC a collaboré avec des partenaires autochtones pour déterminer la manière dont les groupes autochtones souhaitaient participer aux processus d’évaluation et travailler avec l’AEIC.

À l’appui de ses engagements visant à promouvoir un système judiciaire équitable et accessible, à faire respecter les lois environnementales et à gérer les impacts (ODD 16), l’AEIC a élaboré de nouvelles méthodes et approches pour identifier et faire participer les membres des groupes généralement sous-représentés aux séances d’information et de consultation pendant les processus d’évaluation. Par exemple :

Plus de renseignements sur l’apport de l’AEIC au plan de mise en œuvre fédéral du Canada pour le Programme à l’horizon 2030 et à la Stratégie fédérale de développement durable se trouvent dans notre page sur la Stratégie ministérielle de développement durable. Cela inclut les actions entreprises pour soutenir les ODD 12 et 13.

Innovation

En 2023–2024, l’AEIC a mis en œuvre une initiative, dirigée par une équipe spéciale sur la simplification et l’efficacité, afin de rendre les processus internes plus efficaces et de créer une culture d’amélioration continue. Cette équipe spéciale a permis à l’AEIC de :

De plus, en réponse aux préoccupations soulevées par les groupes autochtones et le public, et à la demande du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, l’AEIC a mené une étude sur les conséquences potentielles – dans les domaines de compétence fédérale – de la décision prise par le gouvernement de l’Ontario en décembre 2022 de supprimer les protections de conservation des terres de la ceinture verte de l’Ontario. Il s’agissait notamment de travailler en collaboration avec Parcs Canada, Environnement et Changement climatique Canada et des groupes autochtones pour examiner les effets potentiels, y compris les effets cumulatifs, d’un éventuel développement futur des terres situées à proximité du parc urbain national de la Rouge sur l’intégrité écologique du parc et sa capacité à atteindre ses objectifs de gestion, à savoir :

En décembre 2023, le gouvernement de l’Ontario a rendu les terres à la ceinture de verdure et a rétabli les protections de celle-ci. Compte tenu de cette décision, l’étude fédérale est désormais interrompue pour une durée indéterminée.

L’AEIC a également amélioré l’efficacité des processus d’évaluation par :

Répertoire des programmes

L’évaluation de l’impact est appuyée par les programmes suivants :

Des renseignements supplémentaires sur le répertoire des programmes pour l’évaluation d’impact se trouvent sur la page Résultats dans l’InfoBase du GC

Services internes

Dans la présente section

Description

Les services internes sont les services fournis au sein d’un ministère afin qu’il puisse respecter ses obligations intégrées et exécuter ses programmes. Les dix catégories de services internes sont les suivantes :

Progrès à l’égard des résultats

Les services internes offrent un soutien institutionnel pour renforcer la capacité de l’AEIC à mettre en œuvre la LEI, à assumer sa responsabilité principale et à soutenir les objectifs du gouvernement du Canada relatifs au lieu de travail hybride, à la santé, à la sécurité et au bien-être des employés, ainsi qu’à la bonne gestion de l’information et des ressources et à la diversité. En 2023–2024, les services internes représentaient 21 % des ETP et 19 % des dépenses réelles, ce qui témoigne de l’efficacité du soutien à la prestation des programmes et aux exigences opérationnelles.

Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus

Tableau 8 : Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus en ce qui a trait aux services internes pour l’exercice

Le tableau 8 fournit un résumé des dépenses prévues et réelles et des ETP requis pour obtenir ces résultats.

Tableau 8 : Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus en ce qui a trait aux services internes pour l’exercice

Ressources

Prévues

Réelles

Dépenses

19 868 649 $

18 902 276 $

Équivalents temps plein

113

107

Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de l’AEIC se trouvent dans l’InfoBase du GC.

Marchés attribués à des entreprises autochtones

Chaque année, les ministères du gouvernement du Canada doivent respecter la cible de 5 % de la valeur totale des marchés en ce qui concerne l’attribution de marchés à des entreprises autochtones. Cet engagement doit être entièrement mis en œuvre d’ici la fin de l’exercice 2024–2025.

Résultat de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada pour 2023–2024

Tableau 9 : Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones 1

Comme il est indiqué dans le tableau 9 l’AEIC a attribué 20.1% de la valeur totale de tous ses marchés à des entreprises autochtones pour l’exercice.

Tableau 9 : Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones

Indicateurs de rendement liés à l’attribution de marchés

Résultats 2023–2024

Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones 2 (A)

947 800,18 $

Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones et non autochtones3 (B)

4 717 560,26 $

Valeur des exceptions approuvées par l’administrateur général (C)

0,00 $

Pourcentage de marchés attribués à des entreprises autochtones [A/(B − C) × 100]

20,1 %

¹ Aux fins de mesure du rendement quant à la cible minimale de 5 % pour l’exercice 2023–2024, les données présentées dans ce tableau reposent sur la façon dont Services aux Autochtones Canada (SAC) définit une « entreprise autochtone », c’est-à-dire une entreprise dont le propriétaire-exploitant est un Aîné, un conseil de bande ou un conseil tribal; qui est inscrite au Répertoire des entreprises autochtones; ou qui est inscrite à une liste d’entreprises bénéficiaires d’un traité moderne.

² Comprend les modifications de marchés conclus avec des entreprises autochtones et des marchés conclus avec des entreprises autochtones au moyen de cartes d’achat de plus de 10 000 $, et pourrait inclure les marchés de sous-traitance conclus avec des entreprises autochtones.

3 Comprend les modifications de marchés conclus et les marchés conclus au moyen de cartes d’achat de plus de 10 000 $.

Le coordonnateur de l’approvisionnement auprès des Autochtones de l’AEIC est membre du groupe de travail interministériel sur l’objectif de 5 % de marchés attribués à des entreprises autochtones. L’objectif du groupe de travail est d’assurer une approche réussie et coordonnée à l’échelle du gouvernement pour atteindre l’objectif de 5 %. Grâce à la collaboration et à un dialogue ouvert, le groupe de travail entend arriver à un consensus sur les approches, les instruments et les outils dont les ministères et les organismes ont besoin pour atteindre et dépasser l’objectif de 5 %. En 2023–2024, l’AEIC a attribué les marchés suivants :

Dans son plan ministériel 2024–2025, le Ministère prévoit que, d’ici à la fin de 2023–2024, il attribuera 5 % de la valeur totale de ses contrats à des entreprises autochtones. L’AEIC a obtenu des résultats supérieurs au minimum de 5 % au cours des deux derniers exercices, soit 12,8 % en 2022–2023 et 20,1 % en 2023–2024, soit une augmentation de 57 %, ce qui démontre notre engagement à dépasser l’objectif et à veiller à ce que les peuples autochtones aient accès aux marchés publics.

En 2023–2024, l’équipe d’approvisionnement de l’AEIC a participé à des réunions officielles avec des entreprises autochtones afin de mieux connaître les fournisseurs préqualifiés de biens et de services. En outre, le coordonnateur de l’approvisionnement auprès des Autochtones a organisé des séances d’information sur l’évaluation à l’intention des entrepreneurs autochtones et a répondu aux demandes de renseignements sur la procédure d’approvisionnement afin d’aider les entreprises autochtones à répondre aux besoins futurs.

Dépenses et ressources humaines

Dans la présente section

Dépenses

Cette section présente un aperçu des dépenses prévues et réelles du ministère de 2021–2022 à 2026–2027.

Sommaire du rendement budgétaire

Tableau 10 : Dépenses réelles de trois exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)

Le tableau 10 indique la somme d’argent dépensée par l’AEIC au cours des trois derniers exercices pour s’acquitter de ses responsabilités essentielles et assurer la prestation de ses services internes

Tableau 10 : Dépenses réelles de trois exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)

Responsabilités essentielles et services internes

Budget principal des dépenses 2023–2024

Autorisations totales pouvant être utilisées pour 2023–2024

Dépenses réelles de trois exercices (autorisations utilisées)

Évaluation de l’impact

79 474 598 $

85 841 262 $

  • 2021–2022 : 58 885 960 $
  • 2022–2023 : 61 545 761 $
  • 2023–2024 : 78 642 540 $

Total partiel

79 474 598 $

85 841 262 $

199 074 261 $

Services internes

19 868 649 $

21 456 958 $

  • 2021–2022 : 13 114 776 $
  • 2022–2023 : 10 959 717 $
  • 2023–2024 : 18 902 276 $

Total

99 343 247 $

107 298 220 $

242 051 030 $

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur total peut ne pas correspondre.

Analyse des dépenses des trois derniers exercices

L’augmentation des autorisations disponibles par rapport au budget principal des dépenses est attribuée au financement par les organismes centraux des coûts liés aux conventions collectives nouvellement signées. La décision de la CSC sur la constitutionnalité de la LEI et des orientations provisoires a entraîné des retards dans la mise en œuvre du programme. Par conséquent, les dépenses réelles pour 2023–2024 ont été inférieures aux autorisations disponibles.

D’autres données financières concernant les années précédentes sont disponibles dans la section Finances de l’Infobase du GC.

Tableau 11 : Dépenses prévues au cours des trois prochains exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)

Le tableau 11 indique la somme d’argent que l’AEIC prévoit dépenser au cours des trois prochains exercices pour s’acquitter de ses responsabilités essentielles et assurer la prestation de ses services internes.

Tableau 11 : Dépenses prévues au cours des trois prochains exercices pour les responsabilités essentielles et les services internes (en dollars)

Responsabilités essentielles et services internes

Dépenses prévues 2024–2025

Dépenses prévues 2025–2026

Dépenses prévues 2026–2027

Évaluation de l’impact

85 315 499 $

65 905 309 $

65 915 725 $

Total partiel

85 315 499 $

65 905 309 $

65 915 725 $

Services internes

21 328 875 $

16 476 327 $

16 478 931 $

Total

106 644 374 $

82 381 636 $

82 394 656 $

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur total peut ne pas correspondre.

Analyse des dépenses des trois prochains exercices

Le tableau ci-dessus n’inclut pas les dépenses à coût recouvrable qui sont considérées comme des recettes. L’AEIC est autorisée à recouvrer jusqu’à 8 millions de dollars de coûts par année, qui sont déduits des autorisations votées.

Les dépenses totales prévues par l’AEIC pour le prochain exercice 2024–2025, s’élèvent à 106,6 millions de dollars.

La diminution des dépenses prévues en 2025–2026 dépend des projections de recettes de 2022 qui ont pris en compte une proposition de coûts révisés au moyen du Règlement sur le recouvrement, qui devrait être modifié en vertu de la LEI modifiée.

D’autres données financières concernant les années précédentes sont disponibles dans la section Finances de l’Infobase du GC.

Financement

Cette section présente un aperçu du financement voté et législatif du ministère par rapport à ses responsabilités essentielles et à ses services internes. Pour en savoir plus sur les autorisations de financement, consulter les budgets et dépenses du gouvernement du Canada.

Graphique 1 : Financement approuvé (législatif et voté) pour une période de six exercices

Graphique 1 résume le financement voté et législatif du ministère pour la période de 2021–2022 à 2026–2027.

Graphique 1 : Financement approuvé (législatif et voté) pour une période de six exercices

Graphique 1 : Financement approuvé (législatif et voté) pour une période de six exercices

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur total peut ne pas correspondre.

Financement approuvé - Version texte

Ce diagramme à barres superposées présente les dépenses prévues et réelles (votées et législatives) pour chacun des six exercices financiers de 2021–2022 à 2026–2027. En 2021–2022, les dépenses législatives de l’AEIC étaient de 6,154 millions de dollars et les dépenses votées étaient de 65,847 millions de dollars pour un total de 72,001 millions de dollars. En 2022–2023, les dépenses législatives de l’AEIC étaient de 6,150 millions de dollars et les dépenses votées étaient de 66,355 millions de dollars pour un total de 72,505 millions de dollars. En 2023–2024, les dépenses législatives de l’AEIC étaient de 8,867 millions de dollars et les dépenses votées étaient de 88,678 millions de dollars pour un total de 97,545 millions de dollars. En 2024–2025, les dépenses législatives prévues de l’AEIC s’élèvent à 8,032 millions de dollars et les dépenses votées prévues sont de 98,613 millions de dollars pour un total de dépenses prévues de 106,644 millions de dollars. En 2025–2026, les dépenses législatives prévues de l’AEIC s’élèvent à 5,976 millions de dollars et les dépenses votées prévues sont 76,414 millions de dollars, pour un total de 82,382 millions de dollars de dépenses prévues. En 2026–2027, les dépenses législatives prévues de l’AEIC sont 6,088 millions de dollars et les dépenses votées prévues sont 76,307 millions de dollars pour un total de dépenses prévues de 82,395 millions de dollars.

Les définitions des dépenses votées et législatives sont disponibles à l’annexe : Définition.

Analyse du financement législatif et voté pour une période de six exercices

Dans l’Énoncé économique de l’automne 2022, on a annoncé un financement nouveau et renouvelé pour l’AEIC, ce qui a conduit à une augmentation notable du financement en 2023–2024 par rapport à 2022–2023. Ce financement a permis de mettre pleinement en œuvre les objectifs du processus d’évaluation d’impact et d’améliorer l’efficacité de la réponse à un nombre croissant de grands projets proposés.

L’AEIC recouvre une partie des coûts liés à l’administration du processus fédéral d’évaluation d’impact. La diminution en 2025–2026 reflète les recettes qui ont été projetées en 2022 pour être recouvrées dans le cadre de règlements révisés sur le recouvrement des coûts en vertu de la LEI, pour lesquels l’AEIC planifie actuellement les prochaines consultations préalables.

Pour en savoir plus sur les dépenses votées et législatives de l’AEIC, consulter les Comptes publics du Canada.

Faits saillants des états financiers

Les états financiers de l’AEIC (audités ou non) pour l’exercice terminé le 31 mars 2024 sont publiés sur le site Web du ministère.

Tableau 12 : État condensé des résultats (non audité) pour l’exercice terminé le 31 mars 2024 (en dollars) – résultats réels par rapport aux résultats prévus

Le tableau 12 résume les charges et les revenus réels et prévus pour 2023–2024 qui affectent le coût de fonctionnement avant le financement du gouvernement et les transferts.

Tableau 12 : État condensé des résultats (non audité) pour l’exercice terminé le 31 mars 2024 (en dollars) – résultats réels par rapport aux résultats prévus

Renseignements financiers

Résultats réels 2023–2024

Résultats prévus 2023–2024

Différence (réels moins prévus)

Total des charges

107 563 634 $

111 855 722 $

(4 292 088 $)

Total des revenus

237 637 $

2 700 000 $

(2 462 363 $)

Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts

107 325 997 $

109 155 722 $

(1 829 725 $)

Les renseignements sur les résultats prévus pour 2023–2024 proviennent de l’état des résultats prospectif et les notes de 2023–2024 de l’AEIC.

Tableau 13 : État condensé des résultats (non audité) pour l’exercice clos le 31 mars 2024 (en dollars) – écart annuel (résultats réels de 2023–2024 par rapport aux résultats réels de 2022–2023)

Le tableau 13 résume les dépenses et les revenus réels pour 2022–2023 et 2023–2024 qui correspondent au coût d’exploitation avant financement public et transferts.

Tableau 13 : État condensé des résultats (non audité) pour l’exercice clos le 31 mars 2024 (en dollars) – écart annuel (résultats réels de 2023–2024 par rapport aux résultats réels de 2022–2023)

Renseignements financiers

Résultats réels 2023–2024

Résultats réels 2022–2023 *

Différence (2023–2024 moins 2022–2023)

Total des dépenses

107 563 634 $

81 748 496 $

25 815 138 $

Total des revenus

237 637 $

2 133 148 $

(1 895 511 $)

Coût net des opérations avant financement public et transferts

107 325 997 $

79 615 348 $

27 710 649 $

* Les informations comparatives pour 2022–2023 ont été retraitées ; voir la note 13 dans les États financiers de fin d’exercice de l’AEIC pour l’exercice financier 2023–2024.

Tableau 14 : État condensé de la situation financière (audité ou non) au 31 mars 2024 (en dollars)

Le tableau 14 fournit un résumé des passifs (ce qu’il doit) et des actifs (ce qu’il possède) du ministère, qui aident à déterminer la capacité de celui-ci à mettre en œuvre des programmes et des services.

Tableau 14 : État condensé de la situation financière (audité ou non) au 31 mars 2024 (en dollars)

Renseignements financiers

Exercice en cours (2023–2024)

Exercice précédent (2022–2023) *

Différence (2023–2024 moins 2022–2023)

Total du passif net

20 940 043 $

14 961 597 $

5 978 446 $

Total des actifs financiers nets

11 911 027 $

6 084 190 $

5 826 837 $

Dette nette du Ministère

(9 029 016 $)

(8 877 407 $)

(151 609 $)

Total des actifs non financiers

1 037 789 $

708 716 $

329 073 $

Position financière nette du Ministère

(7 991 227 $)

(8 168 691 $)

177 464 $

* Les informations comparatives pour 2022–2023 ont été retraitées ; voir la note 13 dans les États financiers de fin d’exercice de l’AEIC pour l’exercice financier 2023–2024.

Ressources humaines

Cette section présente un aperçu des ressources humaines réelles et prévues du ministère pour la période de 2021–2022 à 2026–2027.

Tableau 15 : Ressources humaines réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes

Le tableau 15 fournit un résumé des ressources humaines, en équivalents temps plein, lesquels sont associés aux responsabilités essentielles et aux services internes de l’AEIC pour les trois derniers exercices.

Tableau 15 : Ressources humaines réelles pour les responsabilités essentielles et les services internes

Responsabilités essentielles et services internes

Équivalents temps plein réels 2021–2022

Équivalents temps plein réels 2022–2023

Nombre d’équivalents temps plein réels 2023–2024

Évaluation de l’impact

350

347

401

Total partiel

350

347

401

Services internes

84

84

107

Total

434

431

508

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur total peut ne pas correspondre.

Analyse des ressources humaines des trois derniers exercices

L’AEIC progresse vers l’atteinte de ses niveaux maximums d’ETP, comme établis dans le renouvellement de l’évaluation d’impact de 2022. Des progrès substantiels ont été réalisés au cours de l’exercice écoulé et les efforts se poursuivent malgré les défis posés par le marché du travail actuel.

Tableau 16 : Sommaire de la planification des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services internes

Le tableau 16 présente des renseignements sur les ressources humaines, en équivalents temps plein réels, pour chaque responsabilité essentielle et les services internes de l’AEIC au cours des trois prochains exercices. Les ressources humaines pour l’exercice en cours sont prévues en fonction des données de l’exercice à ce jour.

Tableau 16 : Sommaire de la planification des ressources humaines pour les responsabilités essentielles et les services internes

Responsabilités essentielles et services internes

Équivalents temps plein prévus en 2024–2025

Équivalents temps plein prévus en 2025–2026

Équivalents temps plein prévus en 2026–2027

Évaluation de l’impact

466

337

337

Total partiel

466

337

337

Services internes

123

115

115

Total

589

452

452

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur total peut ne pas correspondre.

Analyse des ressources humaines pour les trois prochains exercices

Le nombre d’ETP de l’AEIC augmentera en 2024–2025 en raison du financement reçu dans le cadre de l’Énoncé économique de l’automne 2022. L’AEIC prévoit d’utiliser 589 ETP en 2024–2025.

La diminution du nombre d’ETP en 2025–2026 reflète les recettes qui ont été projetées en 2022 pour être recouvrées dans le cadre de règlements révisés sur le recouvrement des coûts en vertu de la LEI, pour lesquels l’AEIC planifie actuellement les prochaines consultations préalables.

Renseignements ministériels

Profil du ministère

Ministre de tutelle : l’honorable Steven Guilbeault, C.P., député, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

Administrateur général : Terence Hubbard, président

Portefeuille ministériel : Environnement

Instruments habilitants : Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (2012) et Loi sur l’évaluation d’impact

Année d’incorporation ou de création : 1994

Autres : La Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (2012) (LCEE 2012) est soutenue par trois règlements : le Règlement désignant les activités concrètes, le Règlement sur les renseignements à inclure dans la description d’un projet désigné et le Règlement sur le recouvrement des coûts.

La Loi sur l’évaluation d’impact est soutenue par quatre règlements et un arrêté ministériel : le Règlement sur les activités concrètes, le Règlement sur les renseignements et la gestion des délais, le Règlement sur le recouvrement des coûts (suite de la LCEE 2012), le Règlement visant des activités concrètes exclues (puits d’exploration au large des côtes de Terre-Neuve-et-Labrador) et l’Arrêté désignant des catégories de projets. L’AEIC soutient son président qui est aussi l’administrateur fédéral en vertu de la Convention de la Baie James et du Nord québécois et de la Convention du Nord-Est québécois.

Coordonnées de l’organisation

Addresse postale :
Agence d’évaluation d’impact du Canada
Place Bell Canada, 160, rue Elgin, 22e étage
Ottawa (Ontario) K1A 0H3 Canada

Téléphone : 613-957-0700
ATS : 1-866-582-1884
Télécopie : 613-957-0862

Courriel : information@aeic-iaac.gc.ca

Sites Web : www.canada.ca/fr/agence-evaluation-impact.html

Tableaux de renseignements supplémentaires

Les tableaux de renseignements supplémentaires ci-dessous sont accessibles sur le site Web de l’AEIC :

Dépenses fiscales fédérales

Il est possible de recourir au système fiscal pour atteindre des objectifs de politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’imposition, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût de ces mesures dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédérales. Ce rapport fournit aussi des renseignements détaillés sur les dépenses fiscales, dont des descriptions, des objectifs, des données historiques et des renvois aux programmes de dépenses fédérales connexes ainsi qu’aux évaluations et aux résultats de l’ACS Plus liés aux dépenses fiscales.

Définitions

analyse comparative entre les sexes Plus (ACS Plus) (gender-based analysis plus [GBA+])
Outil analytique servant à soutenir l’élaboration de politiques, de programmes et d’autres initiatives et à évaluer les répercussions des politiques, des programmes et des initiatives sur divers ensembles de femmes, d’hommes et de personnes de diverses identités de genre. L’ACS Plus est un processus permettant de comprendre qui est touché par l’occasion ou l’enjeu évalué par l’initiative, d’établir comment l’initiative pourrait être adaptée pour répondre aux divers besoins des personnes les plus touchées ainsi que de déterminer et de réduire tout obstacle à l’accès ou au bénéfice de l’initiative. L’ACS Plus est une analyse intersectionnelle qui va au-delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre) pour tenir compte d’autres facteurs, comme l’âge, les handicaps, l’éducation, l’ethnicité, la situation économique, la géographie (y compris la ruralité), la langue, la race, la religion et l’orientation sexuelle.
cadre ministériel des résultats (departmental results framework)
Cadre qui établit un lien entre les responsabilités essentielles et les résultats ministériels ainsi que les indicateurs de résultat ministériel d’un ministère.
cible (target)
Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’un ministère, un programme ou une initiative prévoit d’atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.
crédit (appropriation)
Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des paiements sur le Trésor.
dépenses budgétaires (budgetary expenditures)
Dépenses de fonctionnement et en capital, paiements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des organisations ou à des particuliers ainsi que paiements à des sociétés d’État.
dépenses législatives (statutory expenditures)
Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.
dépenses non budgétaires (non-budgetary expenditures)
Recettes et décaissements nets au titre de prêts, d’investissements et d’avances qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.
dépenses prévues (planned spending)
En ce qui a trait aux plans ministériels et aux rapports sur les résultats ministériels, les dépenses prévues s’entendent des montants présentés dans le budget principal des dépenses.
Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son Plan ministériel et son Rapport sur les résultats ministériels.
dépenses votées (voted expenditures)
Dépenses approuvées annuellement par le Parlement au moyen d’une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.
entreprise autochtone (Indigenous business)
Organisation qui, aux fins de l’Annexe E – Procédures obligatoires pour les marchés attribués aux entreprises autochtones de la Directive sur la gestion de l’approvisionnement ainsi que de l’engagement du gouvernement du Canada d’attribuer obligatoirement au moins 5 % de la valeur totale des marchés à des entreprises autochtones, correspond à la définition et aux exigences définies dans le Répertoire des entreprises autochtones.
équivalent temps plein (ETP) (full-time equivalent [FTE])
Mesure utilisée pour représenter une année-personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, le nombre d’équivalents temps plein représente le rapport entre le nombre d’heures travaillées par une personne, divisé par le nombre d’heures normales prévues dans sa convention collective.
indicateur de rendement (performance indicator)
Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’un ministère, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.
indicateur de résultat ministériel (departmental result indicator)
Mesure quantitative des progrès réalisés par rapport à un résultat ministériel.
initiative horizontale (horizontal initiative)
Initiative dans le cadre de laquelle deux organisations fédérales ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.
plan (plan)
Exposé des choix stratégiques qui montre comment un ministère entend respecter ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous-tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.
Plan ministériel (Departmental Plan)
Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires au cours d’une période de trois ans. Les Plans ministériels sont habituellement présentés au Parlement au printemps.
priorité ministérielle (departmental priority)
Plan ou projet qu’un ministère a choisi de cibler et dont il rendra compte au cours de la période de planification. Il s’agit de ce qui importe le plus ou qui doit être réalisé en premier pour obtenir les résultats ministériels attendus.
priorités pangouvernementales (government-wide priorities)
Aux fins du Rapport sur les résultats ministériels 2022–2023, les priorités pangouvernementales correspondent aux thèmes de haut niveau qui décrivent le programme du gouvernement dans le discours du Trône du 23 novembre 2021 : bâtir un présent et un avenir plus sains, faire croître la croissance d’une économie plus résiliente, mener une action climatique audacieuse, travailler plus fort pour rendre les collectivités sécuritaires, défendre la diversité et l’inclusion, avancer plus rapidement sur la voie de la réconciliation et lutter pour un monde plus sûr, plus juste et plus équitable.
programme (program)
Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein d’un ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de service.
rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)
Rapport qui présente les réalisations réelles d’un ministère par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le Plan ministériel correspondant.
rendement (performance)
Utilisation qu’un ministère a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que le ministère souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons ont été dégagées.
répertoire des programmes (program Inventory)
Compilation de l’ensemble des programmes d’un ministère et description de la manière dont les ressources sont organisées pour contribuer aux responsabilités essentielles et aux résultats du ministère.
responsabilité essentielle (core responsibility)
Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.
résultat (result)
Conséquence attribuable en partie à un ministère, une politique, un programme ou une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’un ministère, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence du ministère.
résultat ministériel (departmental result)
Conséquence ou résultat qu’un ministère cherche à atteindre. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats des programmes.

Détails de la page

Date de modification :