Approvisionnement – Marine

Stratégie nationale de construction navale

  • La Stratégie nationale de construction navale est un projet à long terme qui vise à renouveler la flotte fédérale canadienne de bâtiments destinés ou non au combat.
  • Aux termes de cette Stratégie, des dizaines de milliards de dollars seront investis pour renouveler et moderniser les capacités de la Marine royale canadienne.
  • Cela comprend le remplacement de la flotte de surface par l'acquisition de :
    • 15 navires de combat de surface canadiens
    • 2 navires de soutien interarmées
    • 6 navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique
    • 4 gros remorqueurs navals
  • La Stratégie nationale de construction navale a directement bénéficié aux Canadiens en contribuant à l'économie à hauteur de plus de 17 milliards de dollars depuis 2012.
  • Les contrats de construction navale créeront ou maintiendront également plus de 15 500 emplois canadiens chaque année de 2012 à 2022.
  • La stratégie contribue à remettre en état nos chantiers navals, à rebâtir notre industrie navale et à créer des emplois durables au Canada, tout en assurant notre souveraineté et en protégeant nos intérêts au pays et à l'étranger.

Faits saillants

  • Les budgets des grands projets :
    • Navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique : 4,3 milliards de dollars
    • Navires de ravitaillement interarmées : 4,1 milliards de dollars
    • Gros remorqueurs navals : 121,12 millions de dollars
    • Navires de combat de surface canadiens : De 56 à 60 milliards de dollars      

Détails

  • Le 3 juin 2010, le gouvernement a annoncé la Stratégie nationale d'approvisionnement en matière de construction navale (renommée Stratégie nationale de construction navale en mars 2016).
  • En 2011, le gouvernement a choisi les chantiers navals Seaspan de Vancouver et les chantiers navals Irving de Halifax pour la construction des grands navires.
  • En février 2012, le gouvernement du Canada a signé des ententes à long terme, appelées ententes-cadres, avec les chantiers navals sélectionnés.
  • Les lots de navires de combat de la Stratégie nationale de construction navale, qui comprennent des navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique ainsi que des navires de combat de surface canadiens, qui remplaceront la flotte actuelle de destroyers et de frégates, seront construits par les chantiers navals Irving.
  • Les navires non destinés au combat de la Stratégie nationale de construction navale, qui comprennent les navires de soutien interarmées pour la Marine royale canadienne, ainsi que les navires de recherche scientifique et les navires polyvalents pour la Garde côtière canadienne, seront construits par les chantiers navals Seaspan de Vancouver.
  • Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, la possibilité de retards dans les échéanciers des grands projets de construction navale relevant de la Stratégie nationale de construction navale a suscité l'intérêt soutenu des médias et du Parlement.
  • Nous travaillons cependant en étroite collaboration avec nos partenaires de l'industrie pour assurer la sécurité de nos effectifs respectifs, alors que l'on continue d'accomplir des progrès dans le cadre de ces importants projets navals.

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Navire de combat de surface canadien

  • La Marine royale du Canada a besoin de navires polyvalents, prêts à la guerre et pouvant être déployés rapidement, partout dans le monde.
  • C'est pourquoi la Défense nationale est en train d'acquérir 15 navires de combat de surface canadiens multirôles qui peuvent opérer indépendamment ou aux côtés d'alliés et de partenaires.
  • La Défense nationale demande 579,6 millions de dollars dans le budget principal des dépenses pour faire avancer les travaux de conception des navires et financer le bureau de gestion du projet.
  • Ce projet d'acquisition représente l'investissement militaire le plus important et le plus complexe depuis la Seconde Guerre mondiale.
  • Une fois terminés, ces navires pourront fournir une puissance de combat décisive en mer et faire face aux menaces futures en haute mer et le long des côtes.
  • Ce projet ne soutiendra pas seulement l'avenir de la Marine royale canadienne, mais revitalisera également l'industrie de la construction navale canadienne, en soutenant et en créant des milliers d'emplois hautement qualifiés.
  • Nous attendons avec impatience le moment où l'acier sera coupé pour le premier navire en 2023–2024.

Faits saillants

  • Budget estimatif : De 56 à 60 milliards de dollars
  • Construction du premier navire : début des travaux en 2023‑2024
  • Livraison du premier navire : début des années 2030, sur la base d'une estimation de la durée de construction conseillée par l'industrie, soit sept ans et demi. Cette estimation et les hypothèses qui la sous-tendent font l'objet d'un examen critique en vue d'une éventuelle réduction à mesure que la conception du navire progresse.
  • Livraison du dernier navire : milieu des années 2040

Détails

Projet de navires de combat de surface canadiens

  • Les navires de combat de surface canadiens, qui constitueront la nouvelle flotte de navires de guerre du Canada, remplaceront les destroyers de la classe Iroquois mis hors service et les frégates de la classe Halifax, « un pour un ». Ils seront équipés de manière à pouvoir affronter les multiples menaces en haute mer et le long des côtes.
  • Les nouveaux navires de guerre pourront exécuter toute une gamme de tâches, dont les suivantes :
    • fournir une puissance de combat décisive en mer;
    • appuyer les Forces armées canadiennes et les alliés du Canada à terre;
    • assurer la lutte contre la piraterie et le terrorisme, les opérations d'interdiction et d'imposition d'un embargo dans le contexte d'opérations d'intensité moyenne;
    • apporter une aide humanitaire, exécuter des missions de recherche et sauvetage, veiller à l'application de la loi et faire respecter la souveraineté dans le contexte d'engagements régionaux.
  • En février 2019, le gouvernement a annoncé que les chantiers maritimes Irving avaient octroyé un contrat de sous-traitance à la société Lockheed Martin Canada qui est ainsi chargée de concevoir les navires et de fournir l'équipe de conception.
  • Le Canada collabore maintenant avec les chantiers maritimes Irving et Lockheed Martin Canada pour faire évoluer la conception du navire choisie et l'intégration des systèmes en vue des travaux de construction.
  • Au début de l'année 2019, Alion et Navantia, les deux soumissionnaires qui n'ont pas été retenus dans le cadre de la demande de propositions du projet de navires de combat de surface canadiens, ont déposé une demande de révision judiciaire. Les deux entreprises demandaient à la Cour fédérale de revoir la décision de retenir Lockheed Martin Canada comme soumissionnaire. En novembre 2019, Alion a abandonné sa demande de révision judiciaire. Le ministère de la Justice traite les questions en cours, lesquelles ne peuvent pas être discutées publiquement, car elles sont actuellement en instance devant les tribunaux.

Intérêt médiatique récent quant à des retards potentiels

  • En mars 2020, les médias ont rapporté que les chantiers maritimes Irving fonctionnaient à la moitié de leur capacité : environ 650 personnes travaillant aux chantiers maritimes et 300 le faisant à distance en raison de la pandémie de COVID-19.
  • Selon l'article, toute incidence sur les grands projets de construction navale, y compris les navires de combat de surface canadiens, dépendrait en fin de compte de l'étape où se trouvent ces projets : l'effet étant moindre pour ceux qui sont aux étapes de conception et d'établissement des exigences et l'incidence étant plus importante dans le cas de projets pour lesquels les travaux de construction ont débuté.

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Navires de patrouille extracôtiers et de l'arctique

  • Dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale, six navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique, ainsi que l'infrastructure de soutien, seront livrés à la Marine royale canadienne.
  • Ces navires polyvalents contribueront à la surveillance des eaux canadiennes, aux opérations nationales et internationales ainsi qu'aux missions d'aide humanitaire.
  • La Défense nationale demande 398,6 millions de dollars dans ce budget principal des dépenses pour continuer à financer les activités de la phase de mise en œuvre.
  • Le projet comprend l'acquisition de navires, de l'infrastructure des jetées à Halifax et à Esquimalt ainsi que d'une installation d'accostage et de ravitaillement en carburant à Nanisivik.   
  • Je suis heureux d'annoncer que nous avons accepté la livraison du premier des six navires de la Marine royale canadienne le 31 juillet 2020.
  • L'équipage du NCSM Harry DeWolf s'entraîne actuellement sur la côte est et teste l'équipement, et des procédures d'opérations aériennes pour les hélicoptères Cyclone seront bientôt élaborées.
  • Nous prévoyons la livraison du deuxième navire en 2021, et la livraison des autres navires d'ici 2024.
  • Ces navires modernes aideront la Marine royale canadienne à faire face aux défis des prochaines décennies en matière de défense et de sécurité.

Si l'on insiste sur les essais en mer en octobre 2020 :

  • L'identification et la correction des lacunes après la livraison est une étape normale du processus de construction navale, en particulier pour le premier navire d'une classe donnée.
  • Tout en poursuivant les essais du premier navire de la classe, nous continuerons à cerner et à corriger toute lacune des équipements en collaboration avec nos partenaires industriels.
  • Après une évaluation et un examen détaillés, la Marine a déterminé que le NCSM Harry DeWolf pouvait prendre la mer en toute sécurité pour effectuer des essais et un entraînement.
  • Ce travail fait partie d'un processus standard visant à mettre à l'essai progressivement le navire et ses systèmes, à rectifier les éventuelles lacunes et à acquérir de l'expérience en naviguant sur le premier navire de cette classe.
  • Ces essais en mer permettront d'acquérir les compétences et la résilience nécessaires à des opérations soutenues ici et dans le monde entier.
  • Nous continuerons à assurer à la fois la sécurité de nos marins et la capacité opérationnelle du navire, en étroite collaboration avec nos partenaires industriels.

Faits saillants

  • Budget total estimé : jusqu'à 4,3 milliards de dollars.
  • Nombre de navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique commandés :  
    • 6 pour les Forces armées canadiennes
    • Le gouvernement a également annoncé son intention d'acquérir 2 navirespour la Garde côtière canadienne
  • Délai de livraison :
    • Premier navire : 2020
    • Dernier navire : 2024

Détails

Intérêt médiatique récent quant à des retards potentiels

  • En mars 2019, les médias ont rapporté que les chantiers maritimes Irving fonctionnaient à moitié de leur capacité : environ 650 personnes travaillant aux chantiers maritimes et 300 le faisant à distance en raison de la pandémie de COVID-19. Selon l'article, toute incidence sur les grands projets de construction navale, y compris les navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique, dépendra en fin de compte de l'étape où se trouvent les projets : l'effet étant moindre pour ceux qui sont aux étapes de conception et d'établissement des exigences et l'incidence étant plus importante dans le cas de projets pour lesquels les travaux de construction ont débuté.

Navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique

  • La politique Protection, Sécurité, Engagement prévoyait l'acquisition de cinq ou six navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique. En novembre 2018, le gouvernement du Canada annonçait sa décision d'acquérir un sixième navire.
  • Ces navires seront en mesure de réaliser des tâches variées, notamment :
    • les opérations de surveillance en eaux canadiennes;
    • le soutien aux opérations de souveraineté;
    • les opérations internationales;
    • l'aide humanitaire, l'intervention d'urgence, l'aide en cas de catastrophe;
    • les opérations de recherche et de sauvetage.
  • Les navires de patrouille extracôtiers et de l'Arctique évolueront dans l'Arctique entre juin et octobre, assurant ainsi une présence accrue et prolongée des Forces armées canadiennes dans le Nord.

Situation actuelle

  • Le NCSM Harry DeWolf est le premier de sa classe. Les défis en matière de production, que présente normalement le premier navire d'une classe, ont retardé la livraison du premier navire de 2018 à 2020.
  • Le constructeur a tiré des leçons de la construction de ce premier navire, ce qui aidera à réaliser des gains d'efficacité pour la construction efficace des navires subséquents. Par conséquent, il sera plus facile de planifier le calendrier des navires suivants.
  • Sur un total de six navires, le premier a été livré et les trois suivants sont à différents stades de leur production.

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Navire de soutien interarmées (NSI)

  • Les navires de soutien réalisent des tâches cruciales de ravitaillement en mer et acheminent des fournitures aux navires militaires canadiens qui prennent part aux opérations et aux exercices navals.
  • C'est pourquoi, en juin 2020, nous avons attribué un contrat de construction aux chantiers navals Seaspan de Vancouver pour la construction complète de deux navires de soutien interarmées.
  • Dans le budget principal des dépenses 2020-2021, nous demandons 265,5 millions de dollars pour poursuivre la construction du premier navire de soutien interarmées et financer le Bureau de gestion du projet.
  • La livraison du premier navire de soutien interarmées à la Marine royale canadienne est prévue à l'été 2023, et la livraison du second navire est attendue en 2025.
  • Ce projet profitera également aux Canadiens, puisque Seaspan investira 100 % de la valeur du contrat dans l'économie canadienne.
  • Ces deux nouveaux navires de soutien interarmées permettront à la Marine royale canadienne de mener et de soutenir des opérations au pays et à l'étranger.

Si l'on insiste sur l'augmentation des coûts :

  • Depuis l'attribution du contrat de conception initial en 2017, nous avons fait des progrès considérables dans la conception du navire, réalisé une analyse coûts-avantages approfondie et acquis de l'expérience en matière de chantier naval.
  • Le budget total du projet de 4,1 milliards de dollars comprend l'achat des deux navires et de pièces de rechange initiales, les travaux d'étude de conception et d'ingénierie de la production, les coûts de gestion de projet et d'imprévus.

Si l'on insiste sur le fait qu'il coûte moins cher et qu'il est plus facile d'utiliser le NM Asterix et un autre navire commercial que de construire un NSI :

  • L'Asterix répond aux besoins à court terme de la Marine pour les tâches de base de réapprovisionnement en mer, mais c'est un navire commercial qui ne répond pas aux mêmes normes qu'un navire militaire.
  • En outre, le coût de l'Asterix ne couvre que la prestation de service sur un nombre limité d'années et ne représente pas le coût d'achat du navire.

Faits saillants

  • Coût :
    • Budget total approuvé : 4,1 milliards de dollars,
      • 3,1 milliards de dollars seront utilisés pour acheter les navires et les premières pièces de rechange
      • 1,0 milliard de dollars pour les frais de soutien.
    • De plus, on estime que 5,2 milliards de dollars seront dépensés pour le personnel, le fonctionnement et l'entretien du navire au cours de ses 30 ans de vie.
  • Calendrier :
    • Livraison du premier navire de soutien interarmées prévue en 2023.
    • Livraison du deuxième navire de soutien prévue en 2025
  • COVID-19 :L'impact complet de la pandémie de COVID-19 en cours sur le calendrier du projet est encore en cours d'évaluation.
  • Le BGP devrait publier son analyse des coûts du NSI et du NM Asterix d'ici le 30 novembre 2020.

Détails

  • Les deux nouveaux navires de soutien interarmées doivent remplacer les pétroliers ravitailleurs d'escadre de la Marine. Ils appuieront les groupes opérationnels navals en mer, fourniront des capacités limitées de transport maritime et soutiendront les opérations à terre.
  • En 2013, après une sélection interministérielle rigoureuse fondée sur l'abordabilité, la capacité et le risque, la Défense nationale a choisi un concept pour son projet de navire de soutien interarmées qui offre le meilleur rapport qualité-prix au Canada.
  • Services publics et Approvisionnement Canada a choisi le chantier naval Seaspan de Vancouver comme entrepreneur principal pour la construction de ces navires pour la Marine.
  • En juin 2018, ce chantier naval a commencé la construction du premier navire de ravitaillement. Ce dernier devrait être livré à l'été 2023. La construction du deuxième navire de ravitaillement devrait commencer en 2021.
  • Un contrat de 2,4 milliards de dollars pour la construction à plein régime du NSI a été attribué au chantier naval Seaspan de Vancouver en juin 2020. Ce contrat s'appuiera sur la construction continue des premiers blocs de construction du premier navire, et progressera vers la construction à plein régime des blocs restants.

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Navires de ravitaillement intérimaires

  • Les navires de ravitaillement sont des éléments essentiels de la Marine royale canadienne. Ils assurent le ravitaillement en carburant et l'approvisionnement essentiel des navires militaires afin de permettre à ces derniers de maintenir les opérations.
  • Dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale, deux nouveaux navires de ravitaillement seront livrés à la Marine royale canadienne entre 2023 et 2025 afin d'assumer ces rôles importants.
  • En attendant, le NM Asterix continuera à soutenir la Marine royale canadienne partout dans le monde dans le cadre d'exercices et d'opérations où la menace est faible.
  • Dans le cadre de ce budget principal des dépenses, la Défense nationale demande 131 millions de dollars pour exploiter le NM Asterix.
  • La Stratégie nationale de construction navale permettra de continuer de fournir la bonne combinaison de plateformes pour que la Marine royale canadienne puisse relever nos défis futurs en matière de défense et de sécurité.

Si l'on insiste sur le contrat pour un second navire :

  • Pour l'instant, rien n'est prévu relativement à un ravitailleur intérimaire supplémentaire et à des services de soutien en mer avec Federal Fleet Services. 

Faits saillants

  • Budget total approuvé : 667 millions de dollars.
  • Le NM Asterix est un navire commercial appartenant à l'entreprise canadienne Federal Fleet Services qui l'exploite et l'entretient. Le navire compte deux équipages civils de 36 personnes.
    • Jusqu'à 114 militaires sont aussi à bord pour effectuer des activités comme le ravitaillement en mer, les communications militaires et les opérations de vol.
  • En 2018-2019 : Le NM Asterix a été en déploiement pendant 354 jours, dont 191 jours en mer et 163 jours amarré dans un port étranger.
  • En 2019-2020 : Le NM Asterix a été en déploiement pendant 170 jours, dont 131 jours en mer et 39 jours amarré dans un port étranger.

Détails

Le NM Asterix

  • La mise hors service prématurée du dernier navire de ravitaillement de la Marine royale canadienne en 2016, conjuguée aux dates de livraison opérationnelle des nouveaux navires de soutien interarmées en 2023-2025 ont entraîné un écart de capacité.
  • C'est pour aider à combler cet écart que le gouvernement du Canada a conclu, en 2015, un contrat de prestation de services avec l'entreprise Project Resolve Inc, qui est ensuite devenue Federal Fleet Services, pour la conversion d'un porte-conteneurs commercial en navire de ravitaillement intérimaire, le NM Asterix. Le navire est entré en service pour soutenir la Marine royale canadienne le 28 janvier 2018.
  • Le NM Asterix est exploité par l'entreprise Federal Fleet Services et doté d'un équipage de marins civils canadiens. Un nombre restreint de membres des Forces armées canadiennes sont déployés à son bord à titre de spécialistes de mission.
  • Depuis sa mise en service, le NM Asterix a soutenu plusieurs déploiements et exercices en mer.

Demande pour l'Obelix

  • Avant les dernières élections, le chantier naval Davie plaidait en faveur de la conversion d'un deuxième navire commercial – l'Obelix. De plus, le Bloc Québécois et le Parti conservateur du Canada militaient alors pour l'achat d'un deuxième ravitailleur intérimaire auprès de la Davie.
  • Le directeur parlementaire du budget a déjà estimé que le coût d'un deuxième ravitailleur intérimaire s'élèverait à 607 millions de dollars. Cette estimation des coûts a été demandée par le Parti conservateur du Canada en vue d'établir les coûts de sa plateforme pendant la dernière période électorale.

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Modernisation des sous-marins de la classe Victoria

  • Les sous-marins de la classe Victoria constituent l'une des plus importantes ressources stratégiques du Canada lorsqu'il s'agit d'assurer la surveillance dans les eaux canadiennes et internationales.
  • C'est la raison pour laquelle nous sommes déterminés à moderniser ces navires pour assurer leur efficacité opérationnelle jusqu'au milieu des années 2030.
  • La modernisation permettra d'accroître la capacité de la flotte à opérer dans divers environnements, notamment dans le proche Arctique, tout en respectant les lois environnementales nationales et internationales.
  • Ce processus nous permettra également de prendre part aux opérations conjointes et d'effectuer de plus longues missions.
  • Bien que ce projet de modernisation en soit à ses débuts, nous continuerons à veiller à ce que la Marine royale canadienne soit en mesure de patrouiller dans les frontières maritimes du Canada et de mener des opérations.

Si l'on insiste sur le NCSM Victoria :

  • Le NCSM Victoria a commencé ses essais en mer le 18 septembre 2020.
  • Comme il est prévu dans le cadre du processus normal d'essai en mer, tout problème découvert sera traité.
  • Il est prévu que le cycle d'essais en mer, de formation et de maintenance relatif au NCSM Victoria prenne fin au début de 2021.
  • Le NCSM Victoria sera ensuite chargé d'assurer la défense continentale tout en formant les sous-mariniers afin de répondre aux besoins de la Force sous-marine canadienne et de la Marine royale canadienne.

Si l'on insiste le NCSM Windsor :

  • Le NCSM Windsor sera réactivé à la suite d'un processus similaire à celui du NCSM Victoria et prendra la mer début 2021.

Faits saillants

  • 18 septembre 2020 : Le NCSM Victoria reprend la mer après avoir passé cinq ans en cale sèche où il a fait l'objet d'un entretien de routine, de réparations et de mises à niveau.
  • Remise en service : En raison des répercussions de la COVID‑19 et des travaux restants à effectuer, l'objectif est qu'un sous-marin reprenne la mer en 2020 pour être déployable en 2021 et qu'un second sous-marin retourne en mer en 2021 pour être déployable plus tard en 2021.
  • Fourchette de financement pour le projet de modernisation des sous-marins de la classe Victoria : de 1 milliard à 4,99 milliards de dollars.
  • Nombre de sous-marins de la classe Victoria dans la flotte de la Marine royale canadienne : 4
  • État du projet de modernisation des sous-marins de la classe Victoria : phase d'analyse des options.

Détails

  • Les sous-marins canadiens produisent un effet dissuasif et multiplicateur de force de renommée mondiale, en plus d'offrir une capacité inégalée en matière de sécurité et de défense de notre souveraineté.
  • Ils peuvent assurer une surveillance discrète de situations en constante évolution, au pays comme à l'étranger.
    • Au pays, les sous-marins offrent une capacité cruciale et souveraine de protection de nos forces basées en mer, au besoin.
    • À l'étranger, ces sous-marins peuvent fournir des « indices et indicateurs d'alerte » ainsi que des renseignements essentiels pour le ciblage interarmées, le lancement d'armes ou l'insertion de forces d'opérations spéciales.
  • Ce projet de modernisation demeure l'option la plus efficace pour permettre à la Marine royale canadienne de poursuivre des opérations sous-marines jusque dans les années 2030.
  • Le projet de modernisation des sous-marins de la classe Victoria misera principalement sur l'amélioration de trois capacités distinctes :
    • Habitabilité – Améliorer les conditions d'habitabilité et de déploiement à bord des sous-marins de la classe Victoria;
    • Capacité interarmées – Faire en sorte que les sous-marins de la classe Victoria puissent contribuer de façon significative aux opérations interarmées à terre;
    • Capacité de survie – Assurer la capacité de survie des sous-marins de la classe Victoria en cas de menace complexe et évolutive dans un environnement opérationnel en constante évolution.
  • Le projet de modernisation de la classe Victoria offrira les améliorations nécessaires pour assurer la pertinence opérationnelle de nos sous-marins par rapport aux menaces en constante évolution dans l'environnement opérationnel futur.

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Modernisation des navires de la classe Halifax et prolongation de la durée de vie utile des frégates

  • Les frégates de la classe Halifax permettent à la Marine royale canadienne de remplir ses missions essentielles au pays et à l'étranger.
  • La Défense nationale demande 22,5 millions de dollars dans le cadre de ce budget principal des dépenses pour s'assurer que 12 frégates de patrouille polyvalentes de la classe Halifax fassent l'objet d'importants travaux de modernisation.
  • Ce projet de modernisation et de prolongation de la durée de vie en est à ses dernières étapes, et le financement servira à terminer les travaux restants et à réaliser les activités de clôture du projet.
  • Dans le cadre de cette modernisation, ces navires ont été dotés de nouveaux systèmes de gestion de combat, de capacités radar, de systèmes de communication et de systèmes de missiles.
  • Ces améliorations permettront aux frégates modernisées de la classe Halifax de faire le pont jusqu'à l'arrivée de la prochaine flotte.

Faits saillants

  • Coût total estimé du projet de modernisation et de prolongation de la durée de vie : 4,3 milliards de dollars.
  • Ce projet générera des retombées économiques grâce à sa collaboration avec plus de 30 entreprises de l'industrie de la défense canadienne.

Détails

  • Les frégates polyvalentes de patrouille de la classe Halifax ont été mises en service entre 1992 et 1996 et forment l'épine dorsale de la Marine royale canadienne. Elles peuvent être déployées partout au monde, que ce soit de façon autonome ou avec l'OTAN ou un pays allié.
  • Les frégates modernisées de la classe Halifax permettront de faire le pont jusqu'à l'arrivée de la prochaine flotte et, avec les patrouilleurs extracôtiers et de l'Arctique de la classe Harry DeWolf, les navires de défense côtière de la classe Kingston et les sous-marins de la classe Victoria, elles permettront à la Marine de continuer à remplir ses missions essentielles jusqu'à l'arrivée des navires de combat de surface canadiens.
  • Le projet de modernisation et de carénage comprend les améliorations suivantes :
    • nouveau système de gestion du combat;
    • nouvelle suite radar;
    • mise à niveau des systèmes de communication internes;
    • modernisation du système de missile surface-surface Harpoon;
    • système multiliaison;
    • nouveaux systèmes de guerre électronique;
    • modification du canon naval de 57 mm;
    • capacité accrue d'utilisation des missiles SeaSparrow évolués (surface-air);
    • nouveau système de contrôle intégré de plateforme qui assure un meilleur contrôle des dommages;
    • commande électronique et de machinerie moderne;
    • autres activités de prévention, de correction et d'entretien de mi-vie.
  • Parmi les entreprises canadiennes qui participent à ce programme, sont :
    • Lockheed Martin Canada (système de gestion de combat).
    • Chantiers Maritimes Irving Inc. de Halifax (travaux de modernisation de la côte est).
    • Chantier naval Seaspan's Victoria Shipyard Co. Ltd (travaux de modernisation de la côte ouest).

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Projet des hélicoptères maritimes

  • Les hélicoptères Cyclone sont des appareils polyvalents qui apportent un soutien essentiel à toute une gamme de missions, notamment la lutte anti-sous-marine, la recherche et le sauvetage, et les opérations utilitaires.
  • Ils soutiennent également nos alliés en servant de moyens de transport pour les efforts de sécurité internationaux.
  • La Défense nationale demande 131,5 millions de dollars dans ce budget principal des dépenses pour procéder à des mises à niveau de cette flotte qui renforceront ses capacités de guerre maritime, de recherche et sauvetage et utilitaires.
  • Ces hélicoptères augmenteront la capacité des forces armées à se déployer rapidement et à entreprendre des opérations plus complexes, au pays et à l'étranger.

Si l'on insiste sur l'accident de l'hélicoptère CH-148 Cyclone :

  • L'enquête a confirmé que l'accident n'était pas dû à une défaillance mécanique.
  • Le Cyclone n'a pas réagi de la manière dont l'équipage s'attendait lors d'une manœuvre pour s'aligner avec le navire.
  • Une fois toutes les mesures d'atténuation et les procédures d'entraînement terminées, le commandant de l'escadre a autorisé la reprise des opérations.
  • Ces mesures comprenaient la formation dans le simulateur de vol, la mise à jour des programmes de formation, la mise à jour des publications et des manœuvres opérationnelles.
  • Les Forces armées canadiennes continuent de veiller à ce que les opérations et l'entraînement soient menés de manière sûre et réfléchie.

Faits saillants

  • Coût total estimé du projet des hélicoptères maritimes : 3,2 milliards de dollars.
  • Coût du contrat de soutien en service jusqu'en 2038 : 5,8 milliards de dollars.
  • La capacité opérationnelle initiale a été annoncée en juin 2018.
  • La livraison finale aura lieu environ en décembre 2021 et le programme atteindra sa pleine capacité opérationnelle en 2025.
  • Retombées économiques : Le Canada bénéficiera de retombées industrielles régionales découlant des contrats d'acquisition et de soutien en service équivalant à plus de 4,7 milliards de dollars, dont 3,9 milliards ont été réalisés à ce jour.

Détails

  • Ce projet repose sur une approche progressive appelée « stratégie par blocs » pour la mise en service graduelle de 28 hélicoptères Cyclone :
    • 15 hélicoptères du « bloc 1 » ont été formellement acceptés entre 2015 et 2018 et sont en cours de conversion vers la configuration finale du « bloc 2 »;
    • Les livraisons des hélicoptères du « bloc 2 » ont commencé en avril 2018. En octobre 2020, 16 hélicoptères du « bloc 2 » ont été livrés, dont certains étaient des appareils convertis du « bloc 1 » et l'hélicoptère perdu en avril 2020 lors d'une opération en Grèce;
    • Actuellement, le nombre total d'hélicoptères Cyclone appartenant au Canada est de 21.

Accident de l'hélicoptère Cyclone CH-148

  • Le 29 avril 2020, un Cyclone CH-148 des Forces armées canadiennes (FAC) opérant depuis le NCSM Fredericton s'est abîmé dans la mer alors qu'il retournait à son navire après un exercice avec le 2e Groupe maritime permanent de l'OTAN en Méditerranée.
  • Le Directeur – Sécurité des vols a publié un rapport initial sur l'accident le 8 juin 2020 et continue d'enquêter sur les systèmes de bord et les facteurs humains.
  • La marine américaine a aidé les FAC en fournissant de l'équipement et du personnel spécialisés lors de la recherche et de la récupération des restes humains et de l'hélicoptère. Les efforts ont permis de récupérer des dépouilles humaines et d'équipement essentiel pour l'enquête. Cela s'ajoute aux données de vol et aux enregistreurs vocaux qui avaient déjà été récupérés sur le site de l'écrasement. Tout l'équipement récupéré fait l'objet d'une analyse à Ottawa et à Gatineau.

Activités réalisées à ce jour

  • En juin 2018, le commandant de l'Aviation royale canadienne a déclaré que la capacité opérationnelle initiale était atteinte. Depuis, les hélicoptères CH-148 soutiennent sans interruption les opérations nationales et internationales.
  • Le Centre d'instruction sur les hélicoptères maritimes a été remis à l'Aviation royale canadienne en juillet 2018.
  • Vingt et un Cyclone ont été livrés à la 12e Escadre Shearwater, en Nouvelle‑Écosse, depuis juin 2015. Sur ce nombre, cinq font actuellement l'objet de mises à niveau vers la configuration du bloc 2 par la société Sikorsky.

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Gros remorqueurs navals

  • Les gros remorqueurs navals soutiennent et permettent les mouvements des navires de guerre, leur entretien, ainsi que la formation et une protection contre les incendies.
  • Dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale, la Défense nationale fait l'acquisition de quatre gros remorqueurs navals pour remplir ces rôles importants.
  • Ces gros remorqueurs permettront à la Marine royale canadienne de remplacer ses cinq remorqueurs actuels de la classe Glen et ses deux bateaux de sauvetage de la classe Fire.
  • La Défense nationale demande 10,8 millions de dollars dans ce budget principal des dépenses pour les étapes liées à la conception et à la production des navires.
  • La Stratégie nationale de construction navale continuera à tenir son engagement de doter la Marine royale canadienne des navires nécessaires pour servir les Canadiens.

Faits saillants

  • Le coût du projet de gros remorqueur naval est actuellement estimé à 121,1 millions de dollars.
  • Septembre 2020 : La construction du premier navire débute à L'Isle-aux-Coudres, au Québec.
  • Les deux premiers remorqueurs seront livrés en 2022. Les deux derniers remorqueurs seront livrés en 2023.
  • Deux de ces remorqueurs se rendront à la BFC Esquimalt, en Colombie-Britannique. Les deux autres seront livrés à la BFC Halifax en Nouvelle-Écosse.
  • Ce contrat aidera à maintenir ou à créer jusqu'à 140 emplois pour Industries Océan inc. et ses sous-traitants.

Détails

  • La mission de la Marine royale canadienne est d'exploiter et de maintenir une force maritime polyvalente et de combat efficace. À cette fin, la MRC a besoin de services de remorquage naval efficaces pour l'aider à déplacer, à entretenir et à entraîner sa flotte afin de contrôler les événements en mer, de prendre des mesures souveraines indépendantes si nécessaire, et de contribuer aux opérations de combat interarmées et combinées si nécessaire.
  • Dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale, les quatre nouveaux gros remorqueurs navals soutiendront et permettront les mouvements des navires de guerre, leur entretien, ainsi que la formation. Ils assureront également une capacité de lutter contre les incendies en mer, permettant ainsi à la MRC de remplacer ses cinq remorqueurs Glen actuels et ses deux bateaux-pompes.

Retards dans l'exécution du projet

  • Bien que les gros remorqueurs navals soient basés sur une conception existante en service, quelques changements ont été nécessaires pour s'assurer qu'ils répondent aux exigences opérationnelles de Transports Canada et de la MRC.
  • Ces exigences ont nécessité une vérification lors d'une inspection et d'un examen final de la conception avant que la construction puisse commencer, ce qui a pris plus de temps que prévu.
  • Cela a également eu une incidence sur le calendrier du projet, car les essais du premier remorqueur devront être effectués lorsque l'état des glaces du fleuve Saint-Laurent le permettra.
  • En raison de ces impacts, nous attendons maintenant la livraison des deux premiers remorqueurs en 2022, tandis que la livraison des deux derniers remorqueurs en 2023 demeure sur la bonne voie.

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Modernisation du système de missiles de défense ponctuelle

  • La Défense nationale modernise les capacités de base de la Marine royale canadienne grâce au projet de modernisation du système de missiles de défense ponctuelle pour nos frégates de la classe Halifax.
  • Ce projet de modernisation du système de missiles de défense ponctuelle comprend le développement et l'acquisition d'un nouveau missile, qui sera intégré dans le système de défense actuel de nos frégates.
  • Dans ce budget principal des dépenses, la Défense nationale demande 107,7 millions de dollars pour soutenir ce projet.
  • Bien que la COVID-19 ait présenté de nouveaux défis, ce projet respecte les délais et le budget, et a déjà profité à l'économie et aux entreprises canadiennes.
  • Toutes les équipes travaillent à l'atteinte de la capacité opérationnelle initiale prévue pour la fin 2021, qui doit être achevée en 2028.

Faits saillants

  • Approbation totale du projet : 802 millions de dollars.
  • La modernisation du système de missiles de défense ponctuelle est développée par le consortium Nato SeaSparrow qui regroupe 11 membres de l'Alliance et l'Australie.
  • La modernisation permettra d'améliorer la défense des frégates de la classe Halifax contre les menaces des missiles de croisière antinavires grâce au bloc 2 du missile SeaSparrow évolué. Les six premiers missiles devraient être livrés au Canada en juin 2021.
  • L'économie canadienne a bénéficié directement de ce projet, en recevant plus de 60 millions de dollars US grâce aux travaux réalisés par plusieurs entreprises canadiennes de haute technologie pendant la phase de définition du projet.

Détails

  • Les frégates de la classe Halifax sont l'épine dorsale de la Marine royale canadienne et ont été déployées pour appuyer des opérations nationales et internationales depuis leur mise en service en 1992.
  • Ces frégates se défendent et défendent d'autres navires sous leur protection contre diverses menaces aériennes, de surface ou sous-marines.
  • Depuis l'entrée en service des frégates, la couche extérieure de la capacité de défense de la classe Halifax est un système de missiles de défense ponctuelle basé sur la famille de missiles SeaSparrow.
  • L'objectif du projet de modernisation du système de missiles de défense ponctuelle de la classe Halifax est de développer et d'acquérir le missile modernisé qui constitue la base du système de défense antimissile ponctuelle du SeaSparrow évolué, installé sur les navires de la classe Halifax.
  • Ce missile de nouvelle génération maintiendra la capacité des navires à se défendre contre les menaces actuelles et futures provenant de plates-formes de surface, sous-marines, aériennes et terrestres, et leur permettra de continuer à remplir leurs rôles et à mener leurs missions essentielles.
  • Ce projet a été approuvé en novembre 2014, avec une enveloppe budgétaire de 802 millions de dollars, taxes en sus. Ce projet respecte actuellement l'échéancier élaboré et le budget accordé.

Activités réalisées à ce jour

  • Les paiements et les activités ont été effectués dans la phase de définition jusqu'en 2018 inclusivement.
  • Des paiements ont été effectués pour soutenir la production du bloc 2 du SeaSparrow de l'OTAN pour l'année financière américaine 2018 jusqu'à l'année financière américaine 2020, avec des paiements partiels effectués pour l'année financière américaine 2021.
  • Les activités de développement pour l'intégration du logiciel dans le système de gestion de combat de la classe Halifax sont en cours.
  • La phase initiale des essais à bord des navires s'est achevée avec succès.

État du financement

  • Le projet de modernisation du système de missiles de défense ponctuelle a été précédemment approuvé en tant que projet d'immobilisation du crédit 5. Cependant, comme les missiles ne peuvent pas être capitalisés, et pour s'harmoniser avec la définition commune d'une dépense en capital du Secrétariat du Conseil du Trésor, un transfert du crédit 5 au crédit 1 à partir de 2020-2021 a été effectué dans la mise à jour annuelle des niveaux de référence 2020-2021.

Lieu

  • Le programme d'un consortium de 12 participants internationaux est géré par le Bureau du projet de missile SeaSparrow de l'OTAN, situé à Arlington, en Virginie. L'équipement sera installé et mis en service à bord de navires à Halifax (N.-É.) et à Esquimalt (C.-B.).

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Mise à niveau de la suite logicielle de conduite de guerre sous-marine

  • Comme le contexte de la menace en haute mer et le long des eaux côtières continue d'évoluer, nous sommes résolus à moderniser les capacités de base de la Marine royale canadienne.
  • C'est pourquoi la Défense nationale demande 26,5 millions de dollars dans ce budget principal des dépenses pour mettre à niveau la suite logicielle de conduite de guerre sous-marine sur les frégates de la classe Halifax.
  • L'amélioration de la suite logicielle de conduite de guerre sous-marine permettra aux frégates de la classe Halifax de détecter les sous-marins, les torpilles et les armes sous-marines.
  • Cette mise à niveau permettra à la Marine royale canadienne de maintenir sa capacité de défense contre les menaces actuelles et futures, et de continuer à mener des missions dans tous les environnements maritimes.

Faits saillants

  • La mise à niveau du premier navire, le NCSM Ville de Québec, commencera à la fin de 2021.
  • La mise à niveau de la suite logicielle de conduite de guerre sous-marine permettra de créer et de maintenir environ 120 postes hautement qualifiés au Canada et contribuera à la croissance continue et à l'avantage concurrentiel des capacités industrielles canadiennes.

Détails

  • Les frégates de la classe Halifax sont l'épine dorsale de la Marine royale canadienne et ont été déployées pour appuyer des opérations nationales et internationales depuis leur mise en service en 1992.
  • Ces frégates se défendent et défendent d'autres navires sous leur protection contre diverses menaces pouvant provenir de sous-marins, de torpilles et d'armes sous-marines dans un large éventail d'environnements maritimes.
  • Le projet de mise à niveau la suite logicielle de conduite de guerre sous-marine comprend la modernisation de l'ensemble de capteurs et des systèmes de traitement pour la lutte anti-sous-marine à bord des navires de la classe Halifax. Le projet permettra de remplacer le système actuel de traitement des capteurs de réseau remorqué et de bouées acoustiques par un système intégré mis à niveau, d'ajouter des capteurs d'interception actifs supplémentaires et d'améliorer le système de contrôle du traitement et de transmission du sonar de coque existant. Le projet de mise à niveau la suite logicielle de conduite de guerre sous-marine améliorera la surviabilité des frégates et rétablira leur avantage tactique sur les sous-marins et les torpilles représentant une menace.
  • Ce système sous-marin moderne de la classe Halifax soutiendra la capacité des navires à se défendre contre les menaces actuelles et futures, fera en sorte qu'ils puissent continuer à jouer leurs rôles et à mener leurs missions principales et permettra à la Marine royale canadienne d'atteindre les objectifs de défense du gouvernement canadien dans tous les environnements maritimes.

Activités réalisées à ce jour

  • Les objectifs suivants du projet de mise à niveau la suite logicielle de conduite de guerre sous-marine ont été atteints :
    • Approbation de la mise en œuvre par le Conseil du Trésor reçue le 14 juin 2018;
    • Octroi du contrat le 28 juin 2018;
    • Lancement du projet en septembre 2018;
    • Examen des exigences du système en novembre 2018;
    • Examen préliminaire de la conception en juillet 2019;
    • Examen critique de la conception à l'été/automne 2020.
  • Ce projet est en cours de réalisation.

Avantages pour les canadiens

  • La Politique des retombées industrielles et technologiques (RIT) de la Stratégie d'approvisionnement en matière de défense du Canada a été appliquée à ce projet. Le Canada bénéficiera de RIT équivalant à 100 % de la valeur des contrats d'acquisition et de soutien en service.
  • La majorité des travaux se feront au Canada, créant et maintenant environ 120 postes hautement qualifiés tout en soutenant la croissance continue et l'avantage concurrentiel des capacités industrielles canadiennes en matière de sonars et d'acoustique.

Lieu

  • Ontario (Ottawa, Cornwall) et Nouvelle-Écosse (Dartmouth, Hackett's Cove).

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