Infrastructure et environnement

Programme de dessaisissement

  • Les bâtiments, les sites et les terrains qui ne répondent plus aux besoins des Forces armées canadiennes sont aliénés afin de réduire les coûts d'exploitation.
  • La Défense nationale cherche à obtenir un million de dollars dans ce budget principal des dépenses pour le dessaisissement de 41 propriétés, qui en sont actuellement à différents stades du processus de dessaisissement.
  • Par exemple, les terres et le littoral à Mary Hill, en Colombie-Britannique, sont cédés à des collectivités des Premières Nations.
  • La Défense nationale réinvestira les économies réalisées grâce aux dessaisissements dans le portefeuille de l'infrastructure pour mieux soutenir nos forces armées et réduire son empreinte carbone en investissant dans l'infrastructure verte.

Faits saillants

  • La Défense nationale gère le plus grand portefeuille d'infrastructures du gouvernement fédéral, d'une valeur d'environ 26 milliards de dollars, avec des dépenses annuelles de plus de 2 milliards de dollars, soit environ 10 % du budget annuel de la défense.
  • Elle possède environ 20 000 bâtiments, 11 800 logements militaires, 5 500 km de routes, 3 000 km de canalisations d'eau et plus de 2,2 millions d'hectares de terrain.
  • En 2020-2021, la Défense nationale prévoit des recettes de 25,1 millions de dollars provenant de la vente de propriétés et de manèges militaires.

Détails

  • La Défense nationale évalue continuellement son portefeuille de biens immobiliers afin de déterminer les biens excédentaires. Si un bien n'est plus nécessaire pour soutenir les opérations des Forces armées canadiennes (FAC) ou s'il n'a aucune valeur opérationnelle pour les militaires et les familles (p. ex., le moral et le bien-être), le site sera déclaré excédentaire. Une fois qu'un site est déclaré excédentaire, un processus de dessaisissement s'enclenche. 
  • Avant de prendre une décision sur la conservation, le transfert ou la vente d'une propriété, la Défense nationale tient compte des éléments suivants :
    • l'utilisation de la propriété à l'appui des opérations ainsi que de la préparation et de la disponibilité opérationnelle des FAC;
    • la valeur non opérationnelle pour les militaires et leurs familles (p. ex., le moral et le bien-être);
    • l'utilisation de la propriété par la collectivité locale;
    • l'utilisation future possible par les collectivités autochtones, les divers ordres du gouvernement, les collectivités locales et le secteur privé.
  • La Défense nationale adopte une approche responsable et réactive avant de décider du transfert ou de la vente de biens immobiliers. Cela comprend de multiples évaluations des sites (valeur patrimoniale, sécurité, environnement et valeur marchande), ainsi que des consultations avec les collectivités locales, les autres ordres du gouvernement et les groupes autochtones.

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Écologisation de la Défense

  • La Défense nationale prend des mesures concrètes pour réduire son empreinte carbone.
  • Je suis heureux d'annoncer que depuis 2017, la Défense nationale a réduit ses émissions de 31 %, et qu'elle est en voie d'atteindre 40 % d'ici 2025, soit cinq ans avant la date prévue initialement. 
  • Une infrastructure moderne, verte et fonctionnelle est au cœur d'une force armée bien équipée et engagée.
  • C'est pourquoi la Défense nationale demande 26,1 millions de dollars dans le budget des dépenses pour poursuivre ses efforts d'écologisation dans le cadre de la livraison d'équipements et d'infrastructures aux Forces armées canadiennes.
  • Ces fonds seront utilisés pour acheter et investir dans des contrats d'énergie propre et de rendement énergétique, qui comprennent la modernisation de l'éclairage, le chauffage écoénergétique et la modernisation des bâtiments.
  • Nos investissements continus pour améliorer et remplacer les infrastructures essentielles de la Défense nationale contribueront aux efforts du gouvernement pour atteindre la cible de zéro émission nette d'ici 2050.

Faits saillants

  • En mai 2020, la Défense nationale a investi 236 millions de dollars dans une gamme de projets d'infrastructure, notamment :
    • 144,6 millions de dollars pour la modernisation écologique des logements militaires;
    • 50,8 millions de dollars pour l'amélioration du rendement énergétique de biens immobiliers;
    • 28,1 millions de dollars pour la démolition de bâtiments désuets;
    • 7 millions de dollars pour le remplacement prévu de deux installations de chauffage à la BFC Halifax.
  • Le financement de ce budget principal des dépenses s'appuiera sur les réalisations passées et récentes en matière d'écologisation de l'Équipe de la Défense.
    • Par exemple, en juin 2020, une nouvelle installation de transport et d'entretien des véhicules pour la Section de la logistique intégrée (SLI) à la BFC Kingston a été achevée.
      • Ce projet de 48,5 millions de dollars a produit des retombées économiques pour la collectivité en créant environ 180 emplois pendant la construction.
    • La Défense nationale travaille également en étroite collaboration avec les communautés autochtones pour atténuer l'impact environnemental des opérations et tirer parti de la capacité des entreprises autochtones à fournir de l'électricité propre à nos bases et escadres.

Détails

  • L'inventaire en ligne des émissions de gaz à effet de serre (GES) du gouvernement du Canada indique que la Défense nationale compte pour environ 44 % des émissions du gouvernement du Canada provenant des bâtiments et des véhicules utilitaires en 2018-2019.
  • La Défense nationale met en œuvre des mesures de réduction des GES dans son portefeuille de biens immobiliers, notamment en attribuant des marchés de services écoénergétiques pour ses installations de défense à l'échelle du pays, en achetant de l'énergie propre et en améliorant gestion de l'énergie.
  • Ces efforts d'écologisation font considérablement progresser l'objectif du gouvernement visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Voici des mesures prises à ce jour par la Défense nationale :
    • Investissement de 225 millions de dollars d'ici 2020 dans une gamme de projets d'infrastructure à l'échelle du Canada afin de réduire l'empreinte carbone du MDN;
    • Constructions et rénovations effectuées selon les normes argent du programme Leadership et Energy in Environmental Design;
    • Remplacement de 30 % du parc de véhicules utilitaires légers par des véhicules hybrides et électriques.
  • La Défense nationale met également en œuvre des mesures de réduction des gaz à effet de serre dans son portefeuille de biens immobiliers en attribuant des marchés de services écoénergétiques pour ses installations à l'échelle du pays, en achetant de l'électricité propre au moyen d'initiatives de l'accord d'achat d'énergie verte, et en améliorant sa gestion de l'énergie.
    • Plus de 40 projets totalisant 2 milliards de dollars ont été conçus et mis en œuvre à l'aide des outils LEED et Green Globes depuis 2012.
    • Plus récemment, les flottes de véhicules de patrouille blindés tactiques et les projets d'amélioration de la mobilité des forces de la BFC Edmonton ont atteint la norme LEED argent.
  • En plus des efforts liés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans son portefeuille de biens immobiliers, la Défense nationale prend des mesures pratiques pour mieux gérer l'utilisation et l'élimination des matières plastiques dans ses opérations en augmentant le taux de détournement des déchets de plastique, en réduisant l'utilisation inutile de matières plastiques à usage unique et en acquérant des produits de plastique plus durables.

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Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF)

  • La Défense nationale reconnaît sa responsabilité et son obligation de rendre compte de l'impact des activités liées à la défense sur l'environnement, les communautés et les personnes.
  • Dans le cadre du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux, nous investissons des ressources pour nettoyer la contamination héritée du passé et minimiser l'impact environnemental futur des opérations militaires.
  • Dans ce budget principal des dépenses, la Défense nationale cherche à obtenir 70,2 millions de dollars pour poursuivre les progrès réalisés dans l'assainissement des sites.
  • Au cours de l'année prochaine, la Défense nationale se concentrera sur les sites hautement prioritaires en Colombie-Britannique, au Québec, en Ontario et au Nunavut.
  • Par l'intermédiaire de programmes comme ceux-ci, la Défense nationale fait en sorte que ses membres et ses opérations respectent l'environnement et assurent la gérance environnementale.

Faits saillants

  • Résultats pour 2019-2020 :
    • 7 évaluations de site et 86 sites décontaminés;
    • 55 sites fermés.
  • Il y a eu une réduction de 16,5% des passifs associés aux sites contaminés en 2019-2020.
  • La Défense nationale a récemment terminé des activités de décontamination à Happy Valley, à Terre-Neuve-et-Labrador, et au port d'Esquimalt.
    • BFC Esquimalt : Investissement de 162,4 millions de dollars pour nettoyer les fonds marins contaminés du port d'Esquimalt.
    • Happy Valley, Terre-Neuve-et-Labrador : Investissement de 127,6 millions de dollars pour les activités de décontamination.

Détails

  • Les activités menées autrefois dans de nombreuses bases et escadres des Forces armées canadiennes ont laissé en héritage une contamination environnementale. Grâce au soutien du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux (PASCF), la Défense nationale veille à l'assainissement des sites présentant les plus grands risques.
  • Depuis 2005-2006, la Défense nationale a reçu plus de 656 millions de dollars du PASCF pour l'assainissement de sites, notamment :
    • 127,6 millions de dollars pour le projet d'assainissement de Goose Bay à Harry Valley, T.-N.-L.
    • À la 8e Escadre Trenton :
      • 2,5 millions de dollars pour le projet d'assainissement du site d'entraînement des pompiers et de l'entrepôt de matières dangereuses;
      • 4,5 millions de dollars pour le projet d'assainissement de l'installation de finition de l'Escadron de soutien technique des télécommunications et des moyens aérospatiaux (ESTTMA);
      • 3,64 millions de dollars pour le projet d'assainissement des hangars 5 et 6.
    • 106,3 millions de dollars pour la station principale du Réseau d'alerte avancé DYE-Main de Cape Dyer, NU
    • 30,9 millions de dollars pour le projet d'assainissement des jetées A et B au port d'Esquimalt, C.-B.
    • La Défense nationale finance les sites hautement prioritaires suivants dont le passif environnemental est supérieur à 10 millions de dollars en 2020-2021 :
      • C.-B.
        • Projet d'assainissement du port d'Esquimalt
        • Substances polyfluoroalkylées à la 19e Escadre
      • QC
        • Projet TCE (trichloroéthylène) de Valcartier
        • Bâtiment 85 de la caserne de pompiers de la 3e Escadre Bagotville
        • Aire d'entraînement des pompiers de la 3e Escadre Bagotville
      • NU
        • Île Brevoort, installation de stockage de pétrole, d'huile et de lubrifiant (PHL) BAF-3
      • ON
        • Aire d'entraînement des pompiers de la BFC Borden

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Projet de modernisation des quais flottants pour petits bateaux

  • Les jetées flottantes fournissent d'importants services de soutien aux navires de la Marine royale canadienne et à la BFC Esquimalt.
  • C'est pourquoi nous investissons dans le projet de modernisation des quais flottants pour petits bateaux, qui permettra de fournir trois nouvelles jetées flottantes aux navires de la classe Orca de la Marine royale canadienne à la BFC Esquimalt.
  • Ce projet fournira également des infrastructures d'accostage pour les ressources de la côte ouest des navires auxiliaires des Forces canadiennes, comme les remorqueurs et les chalands. 
  • En 2018, la Défense nationale a achevé la première phase du projet de modernisation des quais flottants pour petits bateaux, en fournissant de nouveaux modules de jetées flottantes.
  • Dans ce budget principal des dépenses, la Défense nationale demande 25,8 millions de dollars pour la phase deux de ce projet.
  • Cette phase consiste à enlever les roches sous-marines, à construire l'infrastructure de soutien du rivage, à installer des jetées flottantes supplémentaires et à raccorder les lignes de services publics.
  • Ces investissements permettront d'améliorer la fonctionnalité des installations à la BFC Esquimalt, tout en remplaçant les anciennes infrastructures et en répondant aux préoccupations environnementales.

Faits saillants

  • Objectif du projet de 87,7 millions de dollars : fournir une infrastructure d'accostage efficace, rentable et à long terme
  • Les phases de mise en œuvre :
    • Phase 1 : Achevé en 2018-2019.
    • Phase 2: Enlèvement de roches sous-marines, construction d'infrastructures de soutien du rivage, installation de jetées flottantes et le raccordement des lignes de services publics.
      • Le dynamitage de la roche sous-marine s'est achevé en janvier 2020.
  • Au cours de ce projet, environ 280 emplois auront été créés pour l'économie locale.

Détails

  • Le Budget 2016 prévoyait 15,2 millions de dollars pour renouveler la capacité d'accostage des navires de la Marine royale du Canada à la BFC Esquimalt, y compris la capacité d'accostage clé pour les huit navires de patrouille de classe Orca qui ont été livrés au cours de la dernière décennie.
  • Le projet de quais flottants pour petits bateaux permettra d'améliorer les installations d'accostage des petits navires à la BFC Esquimalt. Cela comprend :
    • les patrouilleurs de la classe Orca, qui servent de plates-formes de formation et de navires de surveillance;
    • les ressources de la flotte auxiliaire des Forces canadiennes, qui comprennent des remorqueurs, des chalands et des bateaux de service.
  • Le projet servira à rationaliser le portefeuille d'infrastructures d'accostage des navires en renouvelant ou en remplaçant les infrastructures de jetées anciennes et inefficaces.

Historique des améliorations apportées aux installations d'accostage de la Marine royale canadienne (MRC)

  • Au cours des quatre dernières décennies, la Défense nationale s'est penchée activement sur la recapitalisation des anciennes jetées des arsenaux maritimes de Halifax et d'Esquimalt.
  • Les travaux sur le chantier de construction du projet de modernisation de quais flottants pour petits bateaux et sur le chantier de construction du projet des jetées A/B sont en cours à l'arsenal maritime d'Esquimalt.
    • Les zones contaminées des fonds marins du port d'Esquimalt ont été nettoyées avant la construction des nouvelles infrastructures maritimes dans le cadre de projets tels que le projet d'assainissement du port d'Esquimalt; cependant, des matériaux contaminés qui devront être nettoyés ont depuis été découverts dans le cadre du projet.

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Renouvellement des infrastructures à Valcartier

  • Le Centre de recherches de Valcartier est le plus grand des huit grands centres de recherches au Canada.
  • La majorité des infrastructures du Centre ont plus de 50 ans et ne répondent plus aux normes de construction actuelles.
  • C'est pourquoi la Défense nationale demande 32,1 millions de dollars dans ce budget principal des dépenses pour se débarrasser des bâtiments existants et en construire de nouveaux.
  • La construction de ce nouveau complexe profitera à l'économie locale en créant 750 emplois.
  • En employant des méthodes de construction et d'exploitation durables, elle réduira également les émissions de gaz à effet de serre.
  • Une fois terminé, le Centre de recherches de Valcartier mis à niveau étendra la recherche et le développement dans des domaines clés, notamment la cybersécurité et les systèmes d'armes.

Faits saillants

  • Le projet consiste à créer un nouveau complexe de pavillons (25 000 mètres carrés), à moderniser les infrastructures existantes en utilisant des méthodes de construction et d'exploitation durables, et à démolir les bâtiments obsolètes.
  • Budget total du projet : 236,8 millions de dollars.

Détails

  • Le Centre de recherches de Valcartier se concentre sur plusieurs activités de recherche et développement en matière de défense :
    • Systèmes de protection des véhicules et du personnel
    • Systèmes d'armes
    • Système de commandement, de contrôle et de renseignement
    • Cybersécurité
    • Exploitation spectrale et géospatiale
    • Reconnaissance et surveillance tactique
    • Guerre électro-optique

Évaluations des infrastructures

  • 2000 : RDDC Valcartier et Services publics et Approvisionnement Canada constatent que la majorité des infrastructures du Centre de recherches de Valcartier de RDDC ne répondent pas aux normes de construction actuelles.
  • Décembre 2009 : l'approbation du projet est accordée par le ministre de la Défense nationale à un coût total d'environ 170 millions de dollars, taxes comprises, pour construire un nouveau complexe de pavillons, rénover certaines infrastructures existantes et démolir d'autres bâtiments.
    • Depuis l'approbation du projet en 2009, le projet a connu des retards jusqu'à ce qu'une autorisation de dépenser soit accordée pour la mise en œuvre du projet en mai 2019, à un coût estimatif total de 236,8 millions de dollars, taxes en sus.  
  • Novembre 2010 : début de la phase de définition du projet.
  • Mai 2019 : approbation accordée pour la phase de mise en œuvre.
  • Août 2020 : un contrat de 144 millions de dollars est attribué pour la première phase du projet.

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Jetée A/B – Esquimalt

  • Le projet de réfection des jetées A et B prévoit le remplacement de deux jetées du port d'Esquimalt.
  • La jetée « A » a près de 80 ans et a dépassé sa durée de vie utile – la jetée « B » avait également 80 ans avant sa démolition.
  • Dans ce budget principal des dépenses, la Défense nationale demande 100,7 millions de dollars pour poursuivre la construction de la nouvelle jetée « B ».
  • Une fois le projet achevé en 2028, les nouvelles jetées accueilleront les futurs navires de soutien interarmées et navires de combat de surface canadiens.
  • Dans le cadre du remplacement des jetées A/B en cours, le projet permettra également d'éliminer certains sédiments et certaines contaminations, améliorant ainsi à long terme l'environnement marin dans le port d'Esquimalt.
  • Ces projets aideront la Marine royale canadienne à protéger les intérêts du Canada en mer.

Faits saillants

  • Le projet comporte trois phases :
    • Phase 1 : terminée en novembre 2014, portait sur la création de portions d'un nouveau corridor de services publics à l'arsenal maritime.
    • Phase 2A : la phase de démolition et d'excavation de l'ancienne jetée « B » a commencé au printemps 2017 et s'est achevée en novembre 2019.
    • Phase 2B : la construction de la nouvelle jetée « B » a commencé en décembre 2019; en raison de la COVID-19, les activités du projet avancent plus lentement que prévu, ce qui pourrait avoir un impact sur le calendrier global du projet.
    • Phase 3 : la construction de la nouvelle jetée « A » devrait commencer en 2023.
  • Le budget total approuvé est de 1 047,3 millions de dollars, taxes en sus.
  • Le projet présente également de nombreux avantages pour la région et pour la Marine royale canadienne, notamment :
    • des occasions d'emploi à court terme dans la construction et l'approvisionnement en équipement et en matériel;
    • un potentiel de croissance potentielle dans le domaine des travaux de construction maritime;
    • des améliorations durables quant à la préparation des interventions navales et à l'état de préparation aux catastrophes;
    • l'efficacité opérationnelle à long terme à la BFC Esquimalt;
    • des améliorations à long terme de l'environnement marin dans les eaux du port d'Esquimalt.

Détails

  • En raison de l'état fonctionnel et technique dégradé des anciennes structures existantes, la réfection de ces installations est depuis longtemps une priorité en matière d'infrastructure pour la Marine royale canadienne et le ministère de la Défense nationale. Elles seront remplacées par des jetées « A » et « B » en acier et en béton.
  • Le projet est réalisé selon une approche progressive et devrait être achevé en 2028.

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Casernes Kapyong

  • La Défense nationale reconnaît l'importance des terres où sont situées les casernes Kapyong pour les Premières Nations visées par le Traité 1, et demeure déterminée à collaborer avec celles-ci dans un esprit de réconciliation.
  • En tant que propriétaire actuel de ces terres, la Défense nationale a travaillé en étroite collaboration avec les Premières Nations visées par le Traité 1 pour parvenir à un accord sur la vente et l'utilisation future de ces terres à Winnipeg.
  • Le 30 août 2019, le Canada et les Premières Nations visées par le Traité 1 ont signé un accord de règlement global.
  • Selon l'accord, 68 % des terres seront vendues aux Premières Nations visées par le Traité 1.
  • Les 32 % des terres restantes seront vendus en vertu d'un accord à la Société immobilière du Canada pour qu'elles soient réaménagées.
  • La Défense nationale demande 11,14 millions de dollars dans ce budget principal des dépenses.
  • Sur ces fonds, 9,1 millions de dollars seront utilisés pour les coûts de démolition, 1,9 million de dollars pour le développement économique et 140 000 dollars pour des études environnementales.
  • Cet accord constitue une démonstration concrète de l'engagement de la Défense nationale à soutenir les peuples autochtones.

Faits saillants

  • La première phase de démolition des casernes Kapyong a pris fin en mai 2019.
    • Les travaux de démolition devraient être terminés à l'automne 2021.
  • Le transfert des terres devrait avoir lieu après que le Canada et les Premières Nations auront franchi les diverses étapes pour créer des terres de réserve.
    • On s'attend à ce que cela prenne de quatre à cinq ans.
  • La vente des terres restantes à la Société immobilière du Canada devrait avoir lieu après la fin des travaux de démolition.
  • Les Premières Nations visées par le Traité 1 et la Société immobilière du Canada devront planifier l'aménagement de ces terres en consultation avec la communauté locale.

Détails

  • Les casernes Kapyong, à Winnipeg, comptent environ 160 acres de terres et 40 bâtiments. Elles ont été déclarées excédentaires en 2001 et sont inoccupées depuis 2004. Le Conseil du Trésor a approuvé la vente des casernes Kapyong à la Société immobilière du Canada en 2007.
  • La Défense nationale reconnaît l'importance des terres des casernes Kapyong pour les Premières Nations visées par le Traité 1 et travaille en étroite collaboration avec elles pour parvenir à un accord sur la vente des terres depuis 2012. Les Premières Nations visées par le Traité 1 sont la Première Nation de Long Plain, la Nation ojibwée de Brokenhead, la Première Nation de Peguis, la Première Nation des Anishinabe de Roseau River, la Première Nation Sagkeeng, la Première Nation de Sandy Bay et la Première Nation de Swan Lake.
  • Le 30 août 2019, le Canada et les Premières Nations visées par le Traité 1 ont conclu un accord de règlement global fondé sur les modalités convenues dans l'accord de principe d'avril 2018. Selon cet accord, 68 % des terres des casernes Kapyong seront vendues aux Premières Nations visées par le Traité 1. Les 32 % des terres restantes seront vendus en vertu d'un accord distinct à la Société immobilière du Canada en vue d'être réaménagés.
  • En tant que propriétaire actuel du terrain, la Défense nationale démolit les infrastructures sur place aux casernes Kapyong. Cela réduira les dangers associés à la détérioration du site et permettra l'utilisation et le réaménagement futurs du terrain. La première phase de démolition a été achevée en mai 2019, et les travaux de démolition restants devraient être terminés à l'automne 2021.
  • Le transfert des terres devrait avoir lieu après que le Canada et les Premières Nations auront franchi les étapes pour créer des terres de réserve.
  • La vente des terres restantes à la Société immobilière du Canada devrait avoir lieu après la fin des travaux de démolition. Les Premières Nations visées par le Traité 1 et la Société immobilière du Canada devront planifier l'aménagement de ces terrains en consultation avec la communauté locale.
  • Les Premières Nations visées par le Traité 1 comptent créer une réserve urbaine commune sur les terres des anciennes casernes Kapyong. Cette transaction devrait procurer aux Premières Nations visées par le Traité 1 des avantages continus sous forme de possibilités d'emploi et de développement économique.

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Programme des munitions explosives non explosées (UXO)

  • Des munitions non explosées, qui ont été utilisées pour l'entraînement et les essais d'armes pendant les deux guerres mondiales, sont toujours présentes sur d'anciens sites militaires dans l'ensemble du Canada.
  • Notre Programme des munitions explosives non explosées répertorie ces anciens sites, en évalue les risques et mène des opérations de nettoyage.
  • Lorsqu'un objet est localisé, la Défense nationale communique avec tous les intervenants concernés au sujet des risques potentiels, ainsi que des mesures d'atténuation prises pour assurer la sécurité publique.
  • La Défense nationale demande 12,2 millions de dollars dans ce budget principal des dépenses pour évaluer et nettoyer les anciens sites et assurer une communication continue avec les communautés touchées.
  • Cette année, des activités d'évaluation et de nettoyage seront menées sur les terres de la Première Nation de Kettle et de Stony Point en Ontario, dans le lac Saint-Pierre au Québec, ainsi qu'à Tracadie et à Utopia au Nouveau-Brunswick.
  • Grâce à des programmes comme ceux-ci, la Défense nationale s'engage à faire en sorte que ses membres et ses opérations respectent l'environnement et assurent la gérance environnementale.

Faits saillants

  • Depuis 2005, la Défense nationale a consacré 144,9 millions de dollars au Programme des munitions explosives non explosées.
  • La plus grande opération de nettoyage actuellement en cours se déroule dans la Première Nation de Kettle et de Stony Point en Ontario.
  • COVID-19 : Les travaux prévus sur les épaves de l'île Bell, à Terre-Neuve, ont été reportés en raison de la COVID-19, qui a eu un impact sur les opérations de la Marine royale canadienne. Les travaux sur ces épaves reprendront lorsque cela sera possible. 

Détails

  • Le Programme des munitions explosives non explosées, établi en 2005, vise à réduire les risques liés aux UXO de la Défense nationale sur les anciens sites en mettant en œuvre des mesures d'atténuation, notamment :
    • recueillir, répertorier et tenir à jour l'information sur tous les anciens sites contenant des UXO;
    • évaluer les risques associés aux UXO de tous les anciens sites contenant des UXO;
    • gérer/atténuer les risques liés aux UXO sur les anciens sites contenant des UXO par la communication (signalisation, consignes de sécurité);
    • mettre en œuvre des projets d'évaluation et de nettoyage d'anciens sites prioritaires;
    • mettre en œuvre des projets d'évaluation et de nettoyage sur les sites visés par un processus de cession.

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Salle commémorative de l'Afghanistan

  • Au cours des derniers mois, l'accès à la Salle commémorative a été limité aux familles des victimes dans le cadre de nos efforts pour contrôler la propagation de la COVID-19.
  • À partir du 26 octobre 2020, la Salle commémorative de l'Afghanistan sera temporairement fermée pour effectuer des réparations en raison des dégâts d'eau à l'intérieur et autour de cette salle.
  • Ces réparations consistent à restaurer et à ajouter des matériaux de protection sur le toit, à réparer les dégâts intérieurs causés par l'eau et à remédier aux problèmes de drainage.
  • Bien que le bâtiment lui-même ait été endommagé, le cénotaphe de Kandahar et toutes ses composantes, y compris les plaques des morts, n'ont pas été touchés et restent entièrement intacts.
  • Une fois les réparations terminées, nous espérons pouvoir rouvrir la Salle commémorative au public en toute sécurité, conformément aux mesures de santé publique en vigueur à ce moment-là.

Faits saillants

  • Coût total de la Salle commémorative de l'Afghanistan : 2,3 millions de dollars
  • Les réparations devraient être achevées d'ici décembre 2020.
  • Le 13 mai 2019, la Défense nationale a organisé une cérémonie d'inauguration de la Salle commémorative.
  • Le 17 août 2019, une cérémonie de reconsécration a eu lieu avec les familles et les amis des victimes et leurs invités.

Détails

  • La Salle commémorative de l'Afghanistan a été créée en 2006 à la suite d'une initiative de soldats pour honorer leurs frères et sœurs tombés au combat au quartier général de la force opérationnelle du Canada situé à l'aérodrome de Kandahar, en Afghanistan.
  • Sur le cénotaphe se trouvent des plaques qui rendent hommage à 158 membres des Forces canadiennes décédés ainsi qu'à un fonctionnaire des Affaires étrangères, à un journaliste du Calgary Herald et à un civil d'une entreprise contractante du MDN.
  • D'autres plaques honorent 42 militaires américains et un civil qui sont morts en servant sous le commandement canadien. Le cénotaphe a été démantelé et transporté au Canada depuis l'Afghanistan en 2011.
  • La construction de la Salle commémorative de l'Afghanistan au QGDN Carling a commencé en mai 2017. La salle a été construite par Laurin & Company et remise à la Défense nationale en mars 2018.

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Grands projets d'infrastructure

  • Par le biais de la politique Protection, Sécurité, Engagement, le gouvernement investit dans la modernisation des infrastructures militaires existantes et dans la construction de nouvelles installations sur les bases et dans les escadres du pays.
  • Par exemple, nous avons achevé d'importants travaux de modernisation de la jetée à Halifax afin d'offrir un espace d'accostage aux navires militaires et d'autres travaux de modernisation doivent être réalisés à la BFC Esquimalt.
  • Nous avons également achevé un nouveau manège militaire à la garnison de Saint-Hubert pour abriter des unités de la Réserve et leur fournir une installation d'entraînement.
  • De plus, la Défense nationale construira à la 4e Escadre Cold Lake et à la 3e Escadre Bagotville les nouvelles installations nécessaires pour l'exploitation, la maintenance et l'entreposage des 88 futurs chasseurs à réaction, une fois qu'ils auront été livrés.
  • Ces investissements importants contribueront à garantir que nos militaires, femmes et hommes, ont accès à des installations sûres et modernes pour travailler, s'entraîner et vivre.
  • Ces importants projets créeront également des emplois et offriront des possibilités économiques aux entreprises locales dans tout le pays.

Si l'on insiste sur l'établissement de soins de santé de la BFC Petawawa :

  • La construction de l'établissement de soins de santé de la BFC Petawawa a été retardée en raison d'une demande de mise en faillite déposée par l'entrepreneur général et des répercussions de la pandémie de COVID-19.
  • Malgré ces retards, nous continuons à faire avancer la construction d'un centre de services de santé à la BFC Petawawa.
  • Ce centre permettra d'augmenter, d'intégrer et de déménager les services de santé existants dans une nouvelle installation moderne.
  • Nous prévoyons l'achèvement de ce centre d'ici décembre 2020.

Faits saillants

  • Le portefeuille d'infrastructures de 26 milliards de dollars de la Défense nationale comprend :
    • 20 000 bâtiments;
    • 2,1 millions d'hectares de terrain; 
    • 5 500 km de routes;
    • 3 000 km d'aqueducs.
  • La maintenance et l'exploitation représentent environ 10 % du budget de la défense pour une année donnée.
  • Depuis 2015, de la Défense nationale a investi plus de 3,8 milliards de dollars dans l'entretien, la réparation, le remplacement et la construction de ses infrastructures.

Détails

  • La Défense nationale gère le plus important portefeuille d'infrastructures du gouvernement fédéral, lequel comprend :
    • 20 000 bâtiments (dont 8 800 bâtiments de logements militaires);
    • 20 000 ouvrages (tels que des jetées, des pistes, des routes et des zones d'entraînement).
    • En 2016, la Défense nationale a centralisé son approche en matière de gestion des infrastructures, passant de neuf opérateurs individuels à un seul sous l'autorité du sous-ministre adjoint (Infrastructure et environnement). Cette approche a amélioré la visibilité du portefeuille global de la Défense nationale et réduit les coûts administratifs.
  • L'objectif interne de la Défense nationale pour les investissements dans l'entretien et la réparation est de 1,4 % de la valeur du portefeuille global d'infrastructures. Toutefois, les dépenses récentes n'ont pas permis d'atteindre cet objectif interne. Investissements de la Défense nationale depuis 2015-2016 :
    • 2015-2016 : 1,19 % (309,4 millions de dollars);
    • 2016-2017 : 1,31 % (340,6 millions de dollars);
    • 2017-2018 : 1,1 % (286 millions de dollars);
    • 2018-2019 : 1,05 % (273 millions de dollars);
    • 2019-2020 : 1,01 % (234 millions de dollars).
  • Les décisions de la Défense nationale concernant l'entretien et la réparation des infrastructures existantes sont fondées sur trois grandes priorités : la santé et la sécurité, la conformité et les opérations militaires. 

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