Objectif de développement durable 3 : Bonne santé et bien-être

L’objectif de développement durable (ODD) 3Note de bas de page 1 vise à permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge. Il aborde toutes les grandes priorités en matière de santé, y compris :

  • la santé génésique, maternelle et infantile;
  • les maladies infectieuses, chroniques et non transmissibles;
  • le renforcement de la prévention, de la réduction des méfaits et du traitement de la consommation de substances;
  • la couverture de santé universelle;
  • la santé mentale, dont les dépendances;
  • la santé des collectivités autochtones;
  • l’accès à des médicaments et vaccins sûrs, efficaces, de qualité et abordables pour tous.

Il demande également plus de recherche et développement, un financement accru de la santé et une capacité renforcée de tous les pays en matière de réduction et de gestion des risques sanitaires.

Les Canadiens ne jouissent pas de la même manière d’une bonne santé et d’un bien-être. Bon nombre de ces inégalités découlent des désavantages sociaux, politiques et économiques relatifs des personnes et des groupes. Travailler dans le but de réduire les inégalités dans le domaine de la santé signifie que l’on offre à toutes les personnes les mêmes possibilités d’être en santé, peu importe qui elles sont, et où elles habitent. Les mesures visant à réduire les inégalités en matière de santé et les obstacles systémiques et à aborder les déterminants sociaux de la santé mettent l’accent sur le renforcement des données probantes pour éclairer la prise de décisions, la mobilisation au-delà du secteur de la santé et le partage des connaissances sur l’action à l’échelle du Canada.

Ambition du Canada dans le cadre de l’ODD Bonne santé et bien-être

Le gouvernement du Canada a établi trois énoncés principaux d’ambition pour les ODD afin de mieux encadrer les efforts à l’appui de cet objectif. Plus précisément :

  • les Canadiens adoptent des comportements sains;
  • ils ont des vies saines et satisfaisantes;
  • le Canada prévient les causes de décès prématurés.

Ces ambitions sont liées à une sélection d’indicateurs clés et, dans certains cas, de cibles fondées sur les programmes actuels entrepris par le gouvernement du Canada pour soutenir la santé des Canadiens. Ces indicateurs font partie d’un Cadre d’indicateurs canadien (CIC), un élément fondamental qui permet au Canada de suivre et de rendre compte des progrès réalisés par rapport à ses priorités pour exécuter le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Il fournira l’information la plus à jour disponible qui porte sur une sélection d’indicateurs afin d’éclairer les progrès du Canada dans l’atteinte de chacun des 17 objectifs du Programme 2030 et de chacune des 31 ambitions canadiennes.

Cadre d’indicateurs canadien

En collaboration avec les ministères et organismes fédéraux, Statistique Canada a élaboré le Cadre d'indicateurs canadien lié aux objectifs de développement durable (CIC). Le CIC comprend 76 indicateurs propres au Canada, qui mesurent les progrès à l'aide d'un ensemble d'indicateurs pertinents, objectifs et complets à l'échelle nationale. Les indicateurs du CIC pour l’ODD 3 sont :

  • Pourcentage des Canadiens déclarant manger des fruits et des légumes au moins 5 fois par jour;
  • Prévalence du vapotage chez les jeunes;
  • Pourcentage de la population vivant avec de l’embonpoint ou de l’obésité;
  • Prévalence de la consommation abusive d’alcool;
  • Pourcentage des Canadiens qui sont satisfaits ou très satisfaits à l’égard de la vie;
  • Pourcentage des Canadiens qui perçoivent leur santé et bien-être général comme très bons ou excellents;
  • Pourcentage des Canadiens qui perçoivent leur santé mentale comme très bonne ou excellente;
  • Taux de vaccination pour certaines maladies;
  • Incidence de certaines maladies;
  • Taux de mortalité pour certaines causes de décès;
  • Incidence de la tuberculose par 100 000 habitants dans l’Inuit Nunangat;
  • Incidence des méfaits associés aux surdoses d’opioïdes et de stimulants;
  • Prévalence de la consommation de cigarettes.

Mesures prises pour améliorer la santé et le bien-être au Canada

L’outil Données des inégalités en santé et le rapport intitulé Les principales inégalités en santé au Canada décrivent les inégalités pour la majorité des indicateurs liés aux ODD du Canada en matière de santé. L’Initiative pancanadienne sur les inégalités en santé dirige la surveillance de ces inégalités et évalue maintenant l’évolution des inégalités dans les indicateurs de santé et de bien-être des ODD au fil du temps au Canada. Cette initiative collaborera également avec des partenaires pour déterminer des interventions efficaces visant à réduire les inégalités en matière de maladies chroniques et les facteurs de risque connexes, afin d’améliorer la santé de tous.

Les Canadiens adoptent des comportements sains

Santé et développement de la petite enfance

L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) investit actuellement plus de 117 millions de dollars par année pour aider les collectivités partout au Canada à favoriser des grossesses saines, des pratiques parentales positives et un développement sain de l’enfant.

Le Programme d’action communautaire pour les enfants (PACE), le Programme canadien de nutrition prénatale (PCNP) et le Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (PAPACUN) financent des projets communautaires pour soutenir les enfants âgés de zéro à six ans en situation de vulnérabilité ainsi que leurs familles.

L’ASPC appuie également la santé maternelle et infantile de façon plus générale en élaborant et en diffusant des conseils de santé publique à l’intention du grand public, des praticiens de la santé, des décideurs et d’autres intervenants sur des questions liées à la santé maternelle et infantile (par exemple, l’allaitement, le sommeil sécuritaire, les soins à la mère et au nouveau-né, la grossesse, etc.) pour promouvoir des comportements plus sains ainsi que des pratiques, des politiques et des services fondés sur des données probantes.

Mangez sainement

La Stratégie en matière de saine alimentation vise à améliorer l’environnement alimentaire afin qu’il soit plus facile pour les Canadiens de faire des choix plus sains. Il est possible d’atteindre cet objectif au moyen d’initiatives qui visent à améliorer l’information sur la saine alimentation, comme le Guide alimentaire canadien.

Le Canada appuie une alimentation saine en investissant également dans des programmes communautaires. Par exemple, le PCNP accorde du financement à des groupes communautaires pour aider à améliorer la santé des personnes enceintes, des nouvelles mères ou des nouveaux parents et de leurs bébés, en mettant l’accent sur la nutrition pour la personne enceinte et le bébé.

De plus, Nutrition Nord Canada (NNC) est un programme du gouvernement du Canada qui contribue à rendre les aliments nutritifs et certains articles essentiels plus abordables et plus accessibles. NNC aide les communautés nordiques admissibles de trois façons : par le biais de son programme de contribution au commerce de détail, de sa subvention de soutien aux chasseurs-cueilleurs et de ses initiatives d'éducation en matière de nutrition. Collectivement, ces mécanismes contribuent également à l'ODD 2 - Faim zéro.

Vapotage chez les jeunes

L’un des 4 principaux thèmes de la Stratégie canadienne sur le tabac est la protection des jeunes et les consommateurs de produits autres que le tabac contre la dépendance à la nicotine. Pour ce faire, il convient :

  • de sensibiliser les jeunes et les jeunes adultes aux risques liés à l’utilisation des produits de vapotage et du tabac;
  • d’assurer la conformité des détaillants et des producteurs de produits du tabac et de vapotage;
  • de mettre en place des règles et des lignes directrices accrues, notamment, réglementer les produits de vapotage, mettre à jour les messages d’avertissement en matière de santé, utiliser des mesures relatives à l’apparence simple et normalisée.

Population en surpoids/obèse

Le Fonds pour la santé des Canadiens et des communautés (FSCC) appuie les modes de vie sains chez les Canadiens confrontés à des inégalités en santé et qui risquent davantage d’être atteints des maladies chroniques les plus courantes comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et le cancer. Le FSCC appuie les interventions qui traitent des facteurs de risque comportementaux (c’est-à-dire, l’inactivité physique, la mauvaise alimentation et le tabagisme) pour les maladies chroniques. Le Fond vise également à créer des environnements physiques et sociaux reconnus pour favoriser une meilleure santé chez les Canadiens.

Consommation abusive d’alcool

Le gouvernement du Canada continue de travailler en étroite collaboration avec la santé publique, les provinces et les territoires ainsi que d’autres intervenants clés pour s’attaquer aux problèmes sociaux et de santé liés à l’alcool. Cela comprend :

  • la réalisation d’activités d’exploration des politiques;
  • l’amélioration des connaissances et de la sensibilisation du public;
  • l’amélioration des données et des preuves, le financement des intervenants dans les domaines prioritaires et la prestation des services.

Par exemple, Santé Canada appuie l’élaboration des premières lignes Directrices nationales sur la consommation d’alcool à risque élevé et le trouble de l’usage de l’alcool, par le British Columbia Centre on Substance Use (BCCSU), par l’entremise du Programme sur l’usage et les dépendances aux substances (PUDS) de Santé Canada.

L’Initiative sur l’ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale (ETCAF) vise à prévenir l’ETCAF et à améliorer les résultats sociaux et en matière de santé pour les personnes qui en sont déjà atteintes en fournissant un cadre à l’appui des mesures nationales, régionales et communautaires sur l’ETCAF partout au Canada.

Le Fonds national d’aide aux projets stratégiques sur le trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale (TSAF) fournit un financement annuel de 1,5 million de dollars pour des projets qui mettent au point des outils, des ressources et des connaissances applicables à l’échelle nationale. Ces projets sont parvenus à accroître la sensibilisation quant à la question de l’exposition prénatale à l’alcool et à attirer l’attention sur le sujet au moyen d’outils pour reconnaître et contrer l’ETCAF.

Les Canadiens ont des vies saines et satisfaisantes

Satisfaction à l’égard de la vie

La satisfaction à l’égard de la vie des Canadiens ainsi que d’autres résultats positifs en matière de santé mentale et leurs déterminants sont surveillés et publiés dans le Cadre d’indicateurs de surveillance de la santé mentale positive.

La santé sexuelle fait partie intégrante de la santé globale, du bien-être et de la qualité de vie. En 2021, le gouvernement du Canada s’est engagé à verser 45 millions de dollars sur 3 ans pour améliorer la santé sexuelle et génésique des Canadiens. Ce financement appuie les organismes communautaires qui aident à rendre plus accessibles l’information et les services en matière de soins de santé sexuelle et génésique aux populations mal desservies qui ont une moins bonne santé sexuelle et génésique.

Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont établi le Cadre d’action pancanadien sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang afin de définir une approche commune pour lutter contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), l’hépatite virale et les infections transmissibles sexuellement. Ce cadre contribuera à la prestation des interventions les plus efficaces, adaptées aux besoins des personnes les plus à risque d’infection dans les collectivités où les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) sont les plus concentrées.

Perception de la santé et du bien-être social

Le Canada soutient la santé et le bien-être dans la communauté scolaire par le biais du Consortium conjoint pancanadien pour les écoles en santé (CCES). Les priorités actuelles du CCES comprennent les efforts visant à promouvoir le bien-être mental, y compris l’apprentissage socioémotionnel, la résilience et la promotion des facteurs de protection.

Le Canada appuie également le volet canadien de l’étude de recherche Comportements de santé des jeunes d’âge scolaire (enquête HBSC) qui interroge les jeunes sur leur santé et leur bien-être social. Les résultats de l’enquête HBSC permettent d’effectuer des comparaisons internationales directes avec plus de 40 pays participants à cette étude et éclairent les politiques et programmes de santé des jeunes.

Le Fonds stratégique pour le trouble du spectre de l’autisme (TSA) du gouvernement du Canada vise à soutenir des projets communautaires novateurs qui offrent aux Canadiens atteints du spectre de l’autisme, à leurs familles et à leurs aidants des occasions concrètes d’acquérir des connaissances, des ressources et des compétences. Les activités du projet contribuent à améliorer les comportements liés à la santé et, à plus long terme, à améliorer le bien-être des personnes atteintes du spectre de l’autisme, de leurs familles et de leurs aidants.

Les investissements Prévenir et contrer la violence familiale et Prévention de la violence fondée sur le sexe : perspective du milieu de la santé soutiennent des projets qui favorisent des relations saines et sécuritaires. Ces projets :

  • mettent à l’essai diverses interventions de promotion de la santé;
  • aident à établir une base de données probantes sur les approches efficaces pour prévenir la violence dans les relations et ses répercussions.

L’ASPC appuie la santé et le bien-être social tout au long du cycle de vie (en commençant par les premières étapes du cycle de la vie, y compris la préconception) au moyen d’un certain nombre d’initiatives, notamment :

L’approche axée sur la santé de la population souligne la nécessité d’améliorer le bien-être de tous les Canadiens. La perception de la santé est un indicateur du bien-être général. Les initiatives qui visent à améliorer la santé et le bien-être social comprennent :

  • le Fonds d’action intersectorielle sur les déterminants sociaux de la santé qui aide les communautés à renforcer leur capacité d’action intersectorielle sur les conditions dans lesquelles nous naissons, vivons, grandissons, travaillons, jouons et vieillissons — les déterminants sociaux de la santé. L’action intersectorielle renvoie aux façons dont différents groupes et secteurs de la société collaborent pour améliorer la santé et les conditions qui la façonnent. Des groupes extérieurs au secteur de la santé dirigent souvent ce type d’action.

Perception de la santé mentale

Les initiatives du Canada qui visent à améliorer la santé mentale et le bien-être et à prévenir la maladie mentale comprennent des mesures de soutien pour :

  • la prévention du suicide et un accès a du soutien en cas de crise;
  • l’amélioration de l’accès aux soins à domicile et communautaires;
  • l’amélioration de l’accès aux services en santé mentale et en toxicomanie;
  • la lutte contre le racisme systémique envers les Autochtones dans le système de soins de santé.

Cela comprend également le financement de programmes et de services liés à la santé mentale, par exemple :

Le Canada prévient les causes de décès prématurés

Taux de vaccination

L’ASPC investit dans des projets de renforcement des capacités qui visent à accroître l’acceptation et l’utilisation des vaccins chez les Canadiens grâce au Fonds de partenariat d’immunisation (FPI). L’ASPC appuie également la prise de décisions des gouvernements provinciaux et territoriaux sur les programmes de vaccination par l’entremise du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI). Le CCNI fournit des conseils d’expert sur l’utilisation des vaccins, y compris ceux contre la COVID-19.

Incidence de la maladie

Les maladies non transmissibles (MNT) sont la principale cause de décès prématuré au Canada et dans le monde. Le gouvernement du Canada adopte une approche multisectorielle et axée sur l’équité en santé pour prévenir les MNT, comme le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les maladies respiratoires causées par des facteurs de risque communs comme le tabagisme, l’inactivité physique, la malnutrition et la consommation nocive d’alcool. De plus, de nombreux facteurs environnementaux contribuent aux MNT, tels que la pollution atmosphérique et l’exposition à des produits chimiques.

Le gouvernement du Canada appuie des organismes comme le Partenariat canadien contre le cancer dans l’amélioration de la lutte contre le cancer et des soins connexes. Il fait également des investissements substantiels dans la recherche sur le cancer par l’intermédiaire des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) pour élaborer des traitements et chercher un remède.

La première stratégie nationale du Canada sur la démence: Une stratégie sur la démence pour le Canada : Ensemble, nous y aspirons, souligne l’engagement du gouvernement à collaborer afin de créer « un Canada où toutes les personnes atteintes de démence et les aidants naturels sont valorisés et soutenus, où la qualité de vie est optimisée et où la démence est prévenue, bien comprise et traitée efficacement ». La mise en œuvre des éléments clés de la stratégie nationale sur la démence est appuyée par des investissements fédéraux dans :

  • la recherche et l’innovation;
  • les projets communautaires;
  • la sensibilisation;
  • la surveillance;
  • l’orientation.

Taux de mortalité pour certaines causes de décès

Le gouvernement du Canada s’attaque aux risques pour la santé liés à l’environnement au moyen d’initiatives visant à:

  • réglementer les substances chimiques que l’on retrouve dans l’air, le sol, les aliments, l’eau et les produits de consommation;
  • réduire les risques pour la santé et à améliorer la qualité de l’environnement en déployant des efforts sur le plan de la qualité de l’air, de la qualité de l’eau, des changements climatiques, des évaluations des impacts, des sites contaminés et du bruit.

L’ASPC s’attaque aux répercussions des changements climatiques sur la santé humaine au Canada, par exemple par l’entremise du Fonds du programme de maladies infectieuses et de changements climatiques (FPMICC). Depuis 2017, il a investi dans 32 projets qui soutiennent des activités de surveillance et de contrôle, de formation des professionnels de la santé et de sensibilisation du public, dont plusieurs auprès des Premières Nations et des populations à haut risque (par exemple, les enfants, les jeunes et les personnes enceintes). L’ASPC continue également de travailler avec le Ralliement national des Métis et les membres dirigeants pour fournir le financement dédié à la Nation métisse afin de faire progresser les mesures relatives aux changements climatiques et à la santé, comme l’a promis le budget de 2017.

L’ASPC travaille en étroite collaboration avec les provinces, les territoires, les organisations non gouvernementales, le milieu universitaire, les professionnels de la santé et d’autres intervenants pour accroître les connaissances sur les maladies infectieuses causées par le climat et pour mieux faire connaître les risques pour la santé connexes et les mesures visant à protéger la santé publique. Cela comprend l’élaboration :

  • de communications sur les risques;
  • de ressources d’éducation et de sensibilisation (vidéos, infographies);
  • d’outils de prévision des maladies;
  • de synthèse des connaissances sur les façons de prévenir et de contrôler les risques connus de maladies infectieuses;
  • l’élaboration et le partage de cartes des risques et de rapports de surveillance annuels.

À mesure que les maladies prioritaires seront déterminées, des ressources destinées aux professionnels de la santé continueront d’être élaborées.

Incidence de la tuberculose dans le Nord

Le gouvernement du Canada s’emploie à améliorer les résultats en matière de santé dans les collectivités autochtones en :

  • maintenant les services de soins de santé essentiels pour les Premières Nations et les Inuits;
  • travaillant en partenariat pour transformer les systèmes de santé des Premières Nations;
  • s’attaquant aux répercussions des changements climatiques sur la santé et au racisme systémique envers les Autochtones dans les soins de santé. Cela comprend le financement et le soutien des programmes et services liés à la santé mentale et autres programmes et services de santé communautaires.

La tuberculose demeure un défi de santé publique au Canada, en particulier au sein des communautés autochtones à risque. Afin de mieux s’attaquer aux inégalités en matière de santé auxquelles font face les populations vulnérables, l’ASPC continuera de collaborer avec ses partenaires fédéraux, provinciaux, territoriaux et autochtones pour renforcer et améliorer la collecte de données, les analyses et la production de rapports à l’appui de l’atteinte des objectifs du Canada en matière d’élimination de la tuberculose.

Consommation d’opioïdes et méfaits connexes

La politique fédérale canadienne sur les drogues, la Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances (SCDAS), adopte une approche de santé publique fondée sur des données probantes pour lutter contre la consommation problématique de substances et les méfaits connexes, y compris ceux qui sont liés aux opioïdes et aux stimulants, grâce à ses 4 piliers : la prévention, le traitement, la réduction des méfaits et l’application de la loi.

L’objectif de la stratégie consiste à protéger la santé et la sécurité de tous les Canadiens en réduisant au minimum les préjudices causés par la consommation de substances pour les personnes, les familles et les collectivités. Guidé par la SCDAS, le gouvernement du Canada se concentre d’urgence sur la réduction du nombre de décès par surdose attribuable à l’approvisionnement en drogues illégales de plus en plus toxique. Le Canada contribue également au Plan d’action canado-américain sur les opioïdes.

L’ASPC appuie les efforts du gouvernement du Canada qui visent à réduire les méfaits liés aux substances au moyen d’un certain nombre d’initiatives, par exemple :

Tabagisme

La Stratégie canadienne sur le tabac vise à réduire la prévalence du tabagisme en s’efforçant de prévenir l’utilisation du tabac par les jeunes et les non-fumeurs et d’aider les consommateurs actuels à cesser de fumer. La Stratégie canadienne sur le tabac aide également les Premières Nations, les Inuits et la Nation métisse à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies fondées sur des distinctions pour réduire le tabagisme à usage commercial.

L’ASPC collabore avec Santé Canada pour mettre en œuvre les engagements pris dans le cadre de la Stratégie canadienne sur le tabac. En 2021-2022, l’ASPC appuie des projets axés sur l’abandon et la prévention du tabagisme, en mettant l’accent particulièrement sur les populations aux prises avec des inégalités en matière de santé et présentant un risque plus élevé de tabagisme, par exemple :

  • le projet Tous ensemble maintenant de l’Université de Toronto élabore et diffuse des messages ciblés visant à résoudre les problèmes particuliers qui sous-tendent les comportements associés au tabagisme chez les jeunes adultes de la communauté LGBTQI2S+ et à promouvoir des services et des ressources d’abandon du tabac adaptés à leurs besoins particuliers;
  • le projet Bâtir sans fumée de la Société canadienne du cancer offre une intervention en matière d’abandon du tabac adaptée aux travailleurs des chantiers de construction d’EllisDon en Ontario et en Alberta, y compris un soutien personnalisé en matière de renoncement par du personnel formé, des services et des ressources sur place et en ligne en matière d’abandon du tabac, une thérapie de remplacement de la nicotine et un concours qui vise à encourager l’abandon du tabac.

Autres initiatives clés

Gestion des pénuries de médicaments et d’instruments médicaux

Le gouvernement du Canada continue de prendre des mesures pour remédier aux pénuries de médicaments et d’instruments médicaux afin de veiller à ce que les Canadiens aient accès aux médicaments et aux instruments dont ils ont besoin. Cela comprend :

  • la surveillance de l’offre et de la demande de certains médicaments et instruments médicaux essentiels à l’intervention en lien avec la pandémie;
  • l’instauration de règlements qui visent à atténuer et à prévenir les pénuries dans la mesure du possible.

En partenariat avec les provinces et les territoires, l’industrie et les groupes de patients et de soins de santé, le gouvernement du Canada continuera de remédier aux pénuries importantes de médicaments et d’instruments médicaux à l’échelle nationale.

Programme des sites contaminés du Nord

Dans le cadre du Programme des sites contaminés du Nord, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) réduit les risques pour la santé et la sécurité humaines en éliminant ou en atténuant les substances dangereuses présentes dans l’air, dans l’eau et sur les terres que représentent les sites contaminés dans les trois territoires.

Recherche

Les IRSC continuent d’assurer la qualité de vie et de promouvoir le bien-être de tous à tous âges en finançant d’excellentes recherches sur les enjeux prioritaires qui touchent les Canadiens tout au long de leur cycle de vie.

Le Plan stratégique 2021-2031 des IRSC envisage un avenir où les chercheurs canadiens seront des chefs de file mondiaux dans la mise au point de découvertes inédites qui améliorent la vie, et où les communautés autochtones dirigeront des recherches en santé axées sur la résilience, le bien-être et les modes de connaissance autochtones, ce qui donnera des résultats équitables en matière de santé. De concert avec des partenaires et des intervenants, les IRSC continueront de contribuer à l’avancement du Programme 2030 en appuyant la recherche sur le contrôle des maladies transmissibles, la prévention et le traitement des maladies non transmissibles, la prévention et le traitement de la consommation de substances nocives et la santé des Autochtones, entre autres.

L’ASPC collabore avec les IRSC dans le cadre de l’Initiative de recherche sur les villes en santé, particulièrement pour permettre la réalisation d’évaluations d’interventions vigoureuses qui aideront à combler les lacunes dans les données probantes dans le domaine des environnements bâtis sains.

Maladies zoonotiques

À l’appui de la protection du public contre les maladies qui peuvent être transmises par le bétail, la volaille et les animaux aquatiques (zoonoses), l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) effectue des inspections et de la surveillance pour prévenir et contrôler la propagation de ces maladies. L’ACIA contribue également au réseau virtuel national, la Communauté des maladies émergentes et zoonotiques, qui produit des renseignements pour fournir des alertes précoces aux maladies émergentes et zoonotiques.

Réponse à la COVID-19

Le gouvernement du Canada coordonne la réponse à la COVID-19 au moyen d’un certain nombre d’initiatives en partenariat avec les provinces et les territoires, par exemple :

  • le plan de vaccination du Canada contre la COVID-19, pour veiller à ce que tous les Canadiens aient accès aux vaccins gratuits contre la COVID-19;
  • le Groupe de travail sur le déploiement des vaccins, afin de prioriser la vaccination des populations à risque élevé et des personnes exposées à un risque élevé d’infection du fait de leurs conditions de vie ou de travail et chez lesquelles l’infection pourrait avoir des conséquences démesurées;
  • l’établissement d’une initiative de capacité d’intervention rapide en matière de santé publique liée à la COVID-19, afin de coordonner le soutien d’appoint à l’appui des interventions liées à la COVID-19;
  • l’établissement d’un Programme pancanadien de soutien aux victimes d’une vaccination.

Le gouvernement du Canada aide également les collectivités des Premières Nations et des Inuits à se préparer à la COVID-19, à la surveiller et à y réagir. Le Fonds de soutien aux communautés autochtones et le Fonds de santé publique COVID-19 ont octroyé des fonds pour aider les communautés autochtones à répondre aux besoins uniques en matière de santé et de bien-être de leurs communautés pendant la pandémie.

Le Canada continuera de maintenir et de renforcer les capacités de la Réserve nationale stratégique d’urgence pour répondre à la pandémie de COVID-19 et se préparer à d’autres urgences ou événements de santé publique potentiels.

Le gouvernement du Canada accorde un financement national à des projets qui favorisent la santé mentale et préviennent la maladie mentale dans les populations démesurément touchées par la pandémie de COVID-19 grâce à son initiative « Soutenir la santé mentale des personnes les plus touchées par la COVID-19 », y compris les travailleurs dans les soins de santé et d’autres travailleurs de première ligne et essentiels, les jeunes, les aînés, les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métis ainsi que les Canadiens noirs et d’autres Canadiens racisés.

Depuis mars 2020, les IRSC, à titre d’organisme fédéral de financement chargé d’investir dans la recherche en santé, ont investi environ 250 millions de dollars dans plus de 400 projets de recherche sur la COVID-19. Ces projets vont des diagnostics aux traitements potentiels aux interventions en santé publique et aux stratégies de communication. Les IRSC ont également collaboré avec nos partenaires internationaux pour assurer l’harmonisation et la coordination de la recherche canadienne avec la réponse internationale. Les IRSC ont également collaboré avec des partenaires pour investir dans la recherche sur la COVID-19 au Canada, avec un financement dédié à des sujets précis comme :

  • l’expérience des collectivités autochtones face à la COVID-19;
  • la résolution des problèmes de santé mentale et de consommation de substances auxquels font face les Canadiens pendant la pandémie;
  • la façon de protéger les résidents et le personnel des foyers de soins de longue durée contre la COVID-19;
  • l’élaboration de lignes directrices sur la prescription et l’abandon d’opioïdes pendant la pandémie.

Dans le cadre de la réponse à la COVID-19, l’ASPC s’efforce :

Au nom du gouvernement du Canada, l’ASPC continuera de diriger l’approvisionnement en instruments de dépistage utilisés partout au Canada et de fournir des services fédéraux de soutien au dépistage pour répondre aux besoins fédéraux en cette matière, comme dans les communautés des régions nordiques, éloignées et autochtones. L’ASPC intensifiera la surveillance et la recherche sur la COVID-19 afin d’améliorer la base de données probantes et la capacité à combattre la maladie. L’ASPC fait également progresser la compréhension des conséquences plus vastes de la COVID-19 en s’associant à d’autres ministères fédéraux, provinciaux et territoriaux grâce à sa surveillance des répercussions de la pandémie au-delà de l’infection et de la transmission pour inclure les tendances en matière d’équité en santé, les principaux indicateurs liés à la grossesse, et la santé physique et mentale des Canadiens.

Mesures prises par le Canada pour améliorer la santé et le bien-être à l’étranger

Le Programme de subventions internationales à la santé (PSIS) facilite la participation du portefeuille de la Santé aux activités internationales, renforce la collaboration intersectorielle et favorise une sensibilisation accrue aux enjeux de santé mondiaux actuels et émergents qui sont prioritaires pour le Canada. En 2020-2021, le PSIS a versé 1,7 million de dollars à 13 projets qui contribuent à améliorer la santé et le bien-être à l’étranger. Parmi les exemples de résultats de projet figurent :

  • le soutien à la résilience climatique;
  • l’avancement de la gestion durable des déchets;
  • la réponse à la santé mentale;
  • la saine gestion des produits chimiques;
  • la lutte contre la dépendance aux opioïdes;
  • l’amélioration des interventions efficaces face à la COVID-19.

Le portefeuille de la Santé fournit des conseils techniques et un soutien à l’Agence de santé publique des Caraïbes (CARPHA). Dans le contexte de la COVID-19, l’ASPC a collaboré à diverses activités avec la CARPHA dans le but de renforcer la sécurité sanitaire régionale et de promouvoir la collaboration entre les organismes. En 2021, l’ASPC et la CARPHA ont collaboré à une série d’échanges de connaissances afin de partager les pratiques exemplaires et les leçons apprises dans les domaines prioritaires suivants :

  • communications de santé publique à l’appui de l’utilisation des vaccins contre la COVID-19;
  • voyages et tourisme sécuritaires;
  • surveillance de la COVID-19.

De plus, l’ASPC, en partenariat avec le Collège royal des médecins et chirurgiens, a offert une formation virtuelle intitulée Facilitated Acute Critical Events Simulation (FACES) (en anglais seulement) aux urgentologues des États membres de la CARPHA, conçue pour développer la capacité liée à la gestion clinique de la COVID-19. Le programme de biosécurité de l’ASPC fournit également à d’autres pays une aide technique et des outils pour les aider à respecter leurs engagements en vertu du Règlement sanitaire international en améliorant leurs cadres nationaux de surveillance de la biosécurité et de la biosûreté.

Les IRSC ont lancé un nouveau Cadre d’action pour la recherche en santé mondiale 2021-2026. Le Cadre repose sur la vision du Canada d’être un chef de file mondial en tirant parti de la puissance de la recherche pour accélérer l’équité en santé mondiale pour tous. Sa mise en œuvre en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux qui contribuera grandement à la réalisation d’un certain nombre d’ODD, y compris la bonne santé et le bien-être. Ces partenaires nationaux et internationaux comprennent :

Le Canada est un chef de file de longue date dans la promotion de la santé mondiale, y compris la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR), conformément à la Politique d’aide internationale féministe. En mars 2020, le Canada a rempli avec succès 2 engagements importants : le versement de 3,5 milliards de dollars pour la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants (SMNE) (2015 à 2020) et de 650 millions de dollars pour la SDSR (2017 à 2020).

  • En juin 2019, le Canada a annoncé qu’il augmenterait son financement pour atteindre en moyenne 1,4 milliard de dollars par année d’ici 2023, afin de soutenir la santé des femmes, des enfants et des adolescents partout dans le monde. Cet engagement historique de 10 ans soutiendra la SDSR et la SMNE – avec 700 millions de dollars de l’investissement annuel consacré à la SDSR à compter de 2023;
  • Le Canada joue un rôle clé dans les mouvements et partenariats internationaux en matière de SDSR, notamment : SheDecides (en anglais seulement), Planification familiale 2030 et Le Partenariat de Ouagadougou.

Le Canada est un membre fondateur et un donateur clé du Mécanisme de financement mondial pour femmes, enfants et adolescents (540 millions de dollars, de 2015 à 2025), un mécanisme de financement novateur qui accélère les progrès réalisés par les pays en vue d’améliorer la santé et la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents.

En tant que membre et donateur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Canada appuie les efforts déployés par l’OMS pour :

  • accroître la couverture santé universelle;
  • protéger les gens des urgences sanitaires;
  • promouvoir une meilleure santé et un meilleur bien-être.

Depuis 2002, le Canada a versé plus de 1,5 milliard de dollars à Gavi, L’Alliance du Vaccin, afin d’aider à obtenir et à livrer des vaccins aux enfants de 73 pays à faible revenu. Au cours des 20 dernières années, Gavi a aidé à immuniser plus de 822 millions d’enfants, contribuant ainsi à prévenir plus de 14 millions de décès.

Le Canada s’est engagé à verser plus de 3,8 milliards de dollars au Fonds mondial pour combattre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Cela comprend l’engagement de 930,4 millions de dollars du Canada pour 2020 à 2022, soit une augmentation de près de 16 % par rapport à l’engagement précédent. Ces investissements ont permis de sauver 44 millions de vies et ont aidé à réduire de 46 % l’incidence des 3 maladies dans les pays où le Fonds mondial investit.

Le Canada soutient depuis longtemps l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) (en anglais seulement) et a versé 750 millions de dollars à cette initiative entre 2000 et 2020, ce qui fait du Canada le quatrième donateur souverain en importance à l’IMEP. Ces investissements ont permis de vacciner plus de 2,5 milliards d’enfants, d’éviter 18 millions de cas de paralysie et de réduire de 99,9 % le nombre de cas de poliomyélite depuis les années 1980.

Le Canada a approuvé la Stratégie mondiale de lutte contre le sida pour 2021 à 2025 élaborée par le Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et la Déclaration politique sur le VIH-SIDA adoptée dans le contexte de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH-SIDA de 2021 afin de respecter l’engagement des ODD de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030.

En décembre 2020, lors du lancement de l’année d’action « Nutrition pour la croissance », le Canada s’est engagé à verser 520 millions de dollars sur 5 ans en financement propre à la nutrition pour appuyer des interventions nutritionnelles sexospécifiques et qui sauvent des vies pour les plus pauvres et les personnes les plus vulnérables.

Le Canada collabore également étroitement avec l’OMS pour la gestion des produits chimiques, la qualité de l’air et de l’eau et les changements climatiques. Ce partenariat est bonifié par la nouvelle désignation de Santé Canada comme Centre collaborateur de l’OMS sur la santé environnementale et comprend :

Réaction internationale à la COVID-19

Le Canada a été l’un des principaux donateurs internationaux en réponse à la pandémie mondiale. Depuis février 2020, le Canada a mobilisé plus de 2,7 milliards de dollars en aide internationale pour la réponse mondiale à la COVID-19. Le Canada a aussi joué un rôle de chef de file dans cet effort mondial, avec la participation ministérielle au Conseil de facilitation de l’accélérateur ACT et à titre de coprésident du Groupe de mobilisation de la Garantie de marché COVAX.

Le Canada a versé plus de 1,3 milliard de dollars à l’appui du dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (accélérateur ACT).

En juin 2021, le Canada a annoncé un engagement de 220 millions de dollars, ce qui porte à 545 millions de dollars la contribution totale du Canada à la mobilisation de la Garantie de marché COVAX pour l’approvisionnement, la prestation et l’opérationnalisation du mécanisme de partage des doses.

Le Canada fera don de l'équivalent d'au moins 200 millions de doses à l'installation COVAX d'ici la fin de 2022. Des informations actualisées sur l'aide internationale du Canada en réponse à la pandémie de COVID-19 et sur les dons internationaux de vaccins du Canada sont disponibles sur notre site Web.

À l’appui des services diagnostiques et thérapeutiques, le financement du Canada a aidé à acquérir et de livrer 10 des 20 millions de tests de diagnostic rapide distribués en 2020 par le Fonds mondial pour les pays à revenu faible et moyen. Les traitements et fournitures liés à la COVID-19 ont été livrés dans 25 pays, avec des allocations finalisées dans 15 pays et des allocations en attente dans 20 autres pays, notamment :

  • plus de 5 millions de comprimés et d’ampoules de dexamethasone ont été livrés dans 15 pays, et 9 autres pays sont en voie de recevoir leur allocation;
  • 3 850 concentrateurs d’oxygène ainsi que des articles consommables et autres fournitures ont été livrés dans 6 pays. Vingt-six autres pays sont en lice pour recevoir leur allocation d’oxygène.

À l’appui du renforcement des systèmes de santé (en anglais seulement), le Canada a :

  • versé 100 millions de dollars à l’OMS pour aider jusqu’à 75 pays qui ont le plus besoin de cerner et d’éliminer les obstacles à la mise en œuvre des vaccins et des produits thérapeutiques par l’entremise du connecteur d’intervention du système de santé de l’accélérateur A;
  • versé 15 millions de dollars pour aider les pays de la région africaine de l’OMS à établir et à maintenir des capacités d’intervention pour contenir et atténuer l’incidence de la COVID-19 par l’entremise du plan stratégique de préparation et d’intervention de l’OMS;
  • versé 30 millions de dollars pour aider 10 pays cibles à continuer de fournir des services essentiels et à renforcer les soins de santé primaires dans le contexte de l’intervention et du rétablissement liés à la COVID-19;
  • le Canada accorde également 50 millions de dollars à l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) pour soutenir les efforts nationaux visant à introduire des vaccins contre la COVID-19, ainsi que les efforts visant à rejoindre les populations qui vivent dans des situations de vulnérabilité, y compris les migrants vénézuéliens à risque, et les populations défavorisées.

Les partenaires canadiens ont joué un rôle important dans le soutien du secteur de la santé dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19 en Afrique, en Asie, en Amérique latine et en Haïti. Au total, 52,8 millions de dollars ont été engagés en 2020-2021 à des projets visant à accroître les niveaux de sensibilisation du public par :

  • la diffusion de messages clés sur la COVID-19;
  • le renforcement des services sociaux et de santé communautaires afin de minimiser l’impact sexospécifique de la pandémie sur les systèmes de santé, les services sociaux et l’activité économique;
  • le soutien du personnel de santé par une formation supplémentaire sur le dépistage, la détection et la prévention de la COVID-19;
  • l’accès à de l’équipement de protection approprié pour les travailleurs de la santé et aux bénévoles en santé communautaire;
  • l’amélioration de l’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les établissements de soins de santé et les zones de projets;
  • Grâce à ce soutien, environ 49 000 travailleurs de la santé ont été formés et 10 800 000 hommes et femmes ont reçu des renseignements sur la prévention de la violence sexuelle et fondée sur le sexe et l’intervention à cet égard, parmi les autres résultats obtenus.

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