Pigment Red 3 – Fiche d’information
1-(4-Méthyl-2-nitrophénylazo)-2-naphtol
Numéro d’enregistrement CAS 2425-85-6
Mise à jour le 27 juillet 2020 :
L’évaluation préalable finale du Pigment Red 3 a été publiée le 7 mars 2009, dans le cadre de l’initiative Défi du Plan de gestion des produits chimiques (PGPC). L’évaluation est résumée dans la présente fiche d’information (anciennement appelée résumé public) et n’a pas changé. La section de cette fiche d’information intitulée « Mesures préventives et réduction des risques » met à jour les renseignements sur les activités de gestion des risques, à savoir :
Sur cette page
- Aperçu
- À propos de cette substance
- Exposition chez les humains et dans l’environnement
- Effets principaux (dangers) sur la santé et l’environnement
- Résultats de l’évaluation des risques
- Mesures préventives et réduction des risques
- Renseignements connexes
Aperçu
- Le gouvernement du Canada a réalisé une évaluation scientifique, désignée évaluation préalable, pour examiner les effets nocifs que le Pigment Red 3 pourrait avoir sur les Canadiens et l’environnement.
- En vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) [LCPE 1999], le risque posé par une substance est déterminé en tenant compte de ses propriétés dangereuses (son potentiel à causer les effets nocifs sur la santé humaine ou l’environnement) et des niveaux d’exposition des personnes ou de l’environnement. Ainsi, une substance peut avoir des propriétés dangereuses, mais ne poser qu’un faible risque pour la santé humaine ou l’environnement, selon le niveau d’exposition.
- Pour de plus amples renseignements sur l’évaluation des risques, consulter le site Évaluation des risques de substances chimiques et les fiches de renseignements connexes, et plus particulièrement les documents Types de documents relatifs à l’évaluation des risques et Boîte à outils sur l’évaluation des risques.
- À la suite de cette évaluation préalable, le gouvernement a conclu que le Pigment Red 3 est dangereux pour la santé humaine, mais pas pour l’environnement.
À propos de cette substance
- L’évaluation préalable a porté sur la substance 1-(4-Méthyl-2-nitrophénylazo)-2-naphtol, également appelée Pigment Red 3. Cette substance a été évaluée dans le cadre du troisième lot du Défi du PGPC.
- En outre, le Pigment Red 3 a également été inclus en 2016 dans le sous‑groupe Certains pigments monoazoïques du groupe des substances azoïques aromatiques et à base de benzidine. La conclusion précédemment tirée dans le cadre du Défi, selon laquelle le Pigment Red 3 est nocif pour la santé humaine, mais pas pour l’environnement, est restée inchangée.
- Le Pigment Red 3 n’est pas présent à l’état naturel dans l’environnement. Selon les renseignements recueillis au moment de son évaluation, le Pigment Red 3 serait principalement utilisé dans les peintures, mais aussi dans trois produits cosmétiques : un vernis à ongles et deux savons.
Exposition chez les humains et dans l’environnement
- L’évaluation a montré que les Canadiens peuvent être exposés au Pigment Red 3 en raison de leur utilisation de certains produits de consommation, tels que les peintures et les cosmétiques.
- Cette substance peut être libérée dans l’environnement lors de la fabrication de produits et de processus industriels. Cette substance pourrait aussi être libérée lorsque la peinture s’écaille pendant des processus industriels ou que les consommateurs l’utilisent.
Effets principaux (dangers) sur la santé et l’environnement
- L’effet important ou critique utilisé pour caractériser le risque pour la santé humaine du Pigment Red 3 était la cancérogénicité (potentiel de causer le cancer).
- En ce qui concerne l’évaluation écologique, le Pigment Red 3 a été considéré comme ayant un potentiel de toxicité négligeable à faible pour les organismes aquatiques.
Résultats de l’évaluation des risques
- Sur la base des renseignements fournis dans l’évaluation préalable, on a déterminé que le Pigment Red 3 peut présenter un risque pour la santé humaine en raison d’éventuels effets cancérogènes.
- Cependant, les risques pour l’environnement que présente le Pigment Red 3 sont faibles.
- Le gouvernement du Canada a publié l’Évaluation préalable finale pour le Pigment Red 3 le 7 mars 2009.
- Le gouvernement du Canada a publié l’Évaluation préalable finale pour certains pigments monoazoïques du groupe de substances azoïques aromatiques et à base de benzidine le 28 mai 2016.
Conclusions de l’évaluation préalable
- Le gouvernement a conclu que le Pigment Red 3 est nocif pour la santé humaine.
- Le gouvernement a aussi conclu que le Pigment Red 3 ne pénètre pas dans l’environnement en une quantité qui constitue un danger pour l’environnement.
- Il a également été conclu que le Pigment Red 3 répond aux critères de persistance, mais pas aux critères de bioaccumulation, tels que définis dans le Règlement sur la persistance et la bioaccumulation pris en application de la LCPE (1999).
Mesures préventives et réduction des risques
- L’approche de gestion des risques proposée pour le Pigment Red 3 a été publiée le 7 mars 2009 pour une période de commentaires du public de 60 jours. Conformément à l’approche, le gouvernement a pris des mesures pour réduire ou gérer les risques pour la santé associés à la substance :
- En mars 2011, le Pigment Red 3 a été décrit dans la Liste critique des ingrédients des cosmétiques comme un ingrédient interdit. La Liste critique sert à faire savoir que certaines substances peuvent ne pas être conformes aux exigences de la Loi sur les aliments et drogues ou du Règlement sur les cosmétiques. En vertu de la législation canadienne, les cosmétiques qui contiennent des substances nocives pour les utilisateurs ne peuvent être vendus.
- Le Pigment Red 3 est assujetti aux dispositions relatives aux nouvelles activités (NAc) de la LCPE (1999). De ce fait, le gouvernement doit être informé de toute nouvelle activité proposée ayant trait à cette substance et, avant de l’entreprendre, les risques potentiels pour la santé humaine ou l’environnement posés par cette activité nouvelle devraient être évalués.
- Pour de plus amples renseignements sur les mesures de gestion des risques à l’égard des substances visées par le Plan de gestion des produits chimiques (PGPC), veuillez consulter le tableau sur les mesures de gestion des risques et l’échéancier des activités de gestion des risques et des consultations sur un horizon mobile de deux ans.
Mesure du rendement
- Le gouvernement effectue une mesure du rendement de la gestion des risques liés aux substances qui sont jugées toxiques (nocives pour la santé ou l’environnement) en vertu de la LCPE (1999). Il s’agit de déterminer si les mesures prises pour protéger la santé humaine ou l’environnement sont efficaces au fil du temps.
- Le 27 juillet 2020, le gouvernement a publié une évaluation de la mesure du rendement pour la gestion des risques du Pigment Red 3. L’évaluation a conclu que les mesures de gestion des risques prises ont contribué à protéger la santé des Canadiens contre les préoccupations relevées dans l’évaluation préalable.
- Les dispositions relatives aux NAc et la surveillance des déclarations d’ingrédients cosmétiques à Santé Canada sont suffisantes pour assurer le suivi des nouvelles expositions potentielles préoccupantes. En outre, si de nouveaux renseignements sont disponibles concernant le Pigment Red 3, comme les renseignements sur l’exposition ou les dangers, ils seront pris en compte dans le cadre du processus de détermination des priorités en matière d’évaluation des risques .
Renseignements connexes
- Le Pigment Red 3 peut être présent dans certains produits de consommation. Les Canadiens devraient suivre les consignes de sécurité et les instructions concernant l’utilisation et l’élimination responsable du produit.
- L’évaluation préalable s’est concentrée sur les risques potentiels d’exposition à la population générale du Canada, plutôt qu’à l’exposition professionnelle. Les dangers reliés aux produits chimiques utilisés en milieu de travail sont définis dans le Système d’information sur les matières dangereuses. Pour des informations sur la santé et la sécurité au travail et sur les étapes à prendre dans le milieu du travail, les canadiens devraient consulter leur employeur et/ou l’Organisme de réglementation responsable de la santé et de la sécurité au travail dans leur région.
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