Vaccins contre la rubéole : Guide canadien d'immunisation

Pour les professionnels de la santé

Dernière mise à jour partielle du contenu (voir le tableau des mises à jour) : juillet 2018

Dernière révision complète du chapitre : août 2016

Sur cette page

Principaux renseignements (veuillez consulter le texte pour plus de précisions)

Quoi

  • Jusqu'à 50 % des infections rubéoliques sont subcliniques. Si une femme contracte la rubéole en cours de grossesse, cela peut entraîner le syndrome de rubéole congénitale (SRC) chez le nourrisson.
  • Le vaccin contre la rubéole est disponible sous forme de vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO) ou sous forme de vaccin contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle (RROV).
  • Plus de 97 % des personnes développent une immunité après avoir reçu 1 dose d'un vaccin contre la rubéole.
  • Les réactions au vaccin RRO sont habituellement bénignes et transitoires, et comprennent une douleur et une rougeur au point d'injection, une fièvre inférieure à 39 °C et des éruptions cutanées. Les réactions au vaccin RROV incluent les suivantes : une douleur et un érythème au point d'injection, une fièvre inférieure à 39 °C chez 10 % ou plus des vaccinés, des éruptions cutanées semblables à celles causées par la varicelle, la rougeole ou la rubéole, un œdème au point d'injection, et une fièvre supérieure à 39 °C chez moins de 10 % des vaccinés.
  • Lorsque la première dose du vaccin RROV est administrée à des enfants âgés de 12 à 23 mois, il y a un plus grand risque de fièvre et de convulsions fébriles dans les 7 à 10 jours suivant la vaccination, comparativement à une administration distincte du vaccin RRO et du vaccin monovalent contre la varicelle au cours de la même visite.

Qui

  • Il est recommandé que le vaccin contenant le virus de la rubéole soit administré dans le cadre de l'immunisation systématique des enfants ainsi que de l'immunisation des enfants et des adolescents qui n'ont pas suivi le programme de vaccination systématique contre la rubéole.
  • Il est recommandé que le vaccin contenant le virus de la rubéole soit administré à tous les adultes réceptifs.
  • L'immunisation contre la rubéole doit être une priorité pour les personnes réceptives suivantes :
    • les femmes en âge de procréer qui ne sont pas enceintes (surtout celles qui sont nées à l'étranger), ainsi que les employés et les étudiants d'un établissement d'enseignement
    • les personnes qui travaillent avec des enfants (p. ex. des travailleurs en garderie et des professeurs)
    • les travailleurs de la santé
    • les voyageurs qui comptent se rendre dans une région où la rubéole est endémique

Comment

  • Immunisation systématique des enfants : Le vaccin (RRO ou RROV) contenant le virus de la rubéole est recommandé pour les enfants âgés de 12 à 15 mois. Bien que 1 dose unique soit recommandée pour la protection contre la rubéole, 2 doses du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la varicelle sont nécessaires pour assurer une protection contre ces infections.
  • Enfants, adolescents et adultes réceptifs : 1 dose de vaccin RRO est recommandée. Le vaccin RROV peut être administré aux enfants en santé âgés de 12 mois à moins de 13 ans.

Pourquoi

  • La rubéole est une maladie très contagieuse présente partout dans le monde.
  • La rubéole en cours de grossesse peut causer un SRC chez le nourrisson.

Épidémiologie

Description de la maladie

Agent infectieux

La rubéole (rougeole allemande) est causée par le virus de la rubéole, un virus à acide ribonucléique (ARN) de la famille des Togaviridae. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le virus de la rubéole, veuillez consulter la Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes.

Réservoir

Les humains.

Transmission

Le virus de la rubéole est très contagieux et il est transmis par gouttelettes ou par contact direct avec les sécrétions nasopharyngiennes d'une personne infectée. En cours de grossesse, si une mère infectée transmet le virus à son fœtus, celui-ci court le risque de présenter un SRC. Les nourrissons atteints du syndrome de rubéole congénitale peuvent excréter le virus dans leur urine et dans leurs sécrétions nasopharyngiennes pendant un an ou plus. La période d'incubation de la rubéole est de 14 à 17 jours (intervalle, de 14 à 21 jours). La période de contagion commence 1 semaine avant l'apparition des éruptions cutanées et continue au moins 4 jours après leur apparition. Les personnes qui se remettent de la rubéole sont immunisées contre cette maladie pour le reste de leur vie.

Facteurs de risque

À tout âge, les personnes qui n'ont jamais reçu de vaccin contre la rubéole ou qui n'ont jamais contracté cette maladie courent le risque d'être infectées. Au Canada, les programmes de vaccination systématique des nourrissons ont permis de maintenir un taux élevé d'immunité parmi la population générale, mais un risque de transmission limitée découlant de l'importation de la rubéole demeure.

Personnes présentant un haut risque d'exposition à la rubéole

Les personnes les plus à risque d'être exposées au virus de la rubéole sont celles qui voyagent hors des Amériques, où l'incidence de la rubéole peut être plus élevée.

Tendances saisonnières et temporelles

Par le passé, l'incidence de la rubéole atteignait son apogée pendant l'hiver et le printemps dans les régions tempérées. La maladie est maintenant limitée à des cas et à des éclosions sporadiques.

Spectre de la maladie clinique

La rubéole entraîne des éruptions erythémateuses transitoires, une adénopathie rétro-auriculaire ou sous-occipitale, une arthralgie et une légère fièvre. Comme ces symptômes ne sont pas spécifiques, on peut confondre la maladie avec une infection attribuable à un autre virus. Chez l'adulte, l'infection s'accompagne souvent d'une polyarthralgie ou d'une polyarthrite transitoire. Les complications graves chez les enfants et les adultes (sauf les femmes enceintes) sont rares, et jusqu'à 50 % des infections sont subcliniques.

L'infection rubéoleuse pendant la grossesse est souvent à l'origine d'un SRC, qui peut entraîner une fausse-couche, la mort du fœtus ou des malformations fœtales telles qu'une cardiopathie congénitale, des cataractes, la surdité ou la déficience intellectuelle. L'infection chez le fœtus peut se produire à n'importe quel stade de la grossesse. Cependant, le risque d'atteinte du fœtus par suite de l'infection maternelle est particulièrement élevé durant les premiers mois qui suivent la conception (85 % pendant le premier trimestre) et diminue progressivement par la suite; il est très faible après la 20e semaine de grossesse. Le nourrisson infecté qui semble normal à la naissance peut présenter plus tard des troubles visuels, auditifs ou cérébraux. L'infection congénitale peut entraîner des troubles comme le diabète sucré ou la panencéphalite plus tard au cours de la vie.

Répartition géographique de la maladie

La rubéole est présente à la grandeur de la planète. Cela dit, au cours des vingt dernières années, les programmes d'immunisation contre la rubéole ont permis de réduire grandement les taux d'incidence de la maladie dans plusieurs pays industrialisés. Au Canada, les programmes de vaccination systématique des nourrissons ont permis de maintenir un taux élevé d'immunité parmi la population générale et d'assurer une diminution massive de l'incidence de la maladie. Comme la rubéole, le SRC a été éliminé au Canada, bien que des cas sporadiques surviennent parfois en raison d'infections prénatales contractées dans des régions endémiques. Il n'y a pas eu de tels cas en raison de l'exposition à la rubéole au Canada depuis l'an 2000. Des mises à jour sur l'épidémiologie de la rubéole au Canada sont publiées dans le rapport de surveillance hebdomadaire de la rougeole et de la rubéole de l'ASPC.

Pour obtenir plus de renseignements sur la rubéole au Canada, veuillez consulter la page Web sur la rubéole de l'Agence de la santé publique du Canada.

Préparations autorisées au Canada

Vaccins contenant le virus de la rubéole

  • M-M-R®II (vaccin combiné à virus vivants atténués contre la rougeole, la rubéole et les oreillons), Merck Canada Inc. (RRO)
  • PRIORIXMD (vaccin combiné à virus vivants atténués contre la rougeole, rubéole et les oreillons), GlaxoSmithKline Inc. (RRO)
  • PRIORIX-TETRAMD (vaccin combiné à virus vivants atténués contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle), GlaxoSmithKline Inc. (RROV)
  • ProQuadMC (vaccin combiné à virus vivants atténués contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle), Merck Canada Inc. (MMRV)

Au Canada, le vaccin contre la rubéole est seulement disponible sous forme de vaccin contre la RRO ou sous forme de vaccin contre la RROV. Dans certains autres pays, un vaccin uniquement contre la rougeole est donné.

Pour obtenir l'information posologique dans son intégralité, veuillez consulter le dépliant du produit ou la monographie de produit accessible à partir de la Base de données sur les produits pharmaceutiques de Santé Canada.

Veuillez consulter le chapitre sur les Contenu des agents immunisants autorisés au Canada de la partie 1 pour connaître la liste des vaccins autorisés au Canada ainsi que leurs constituants.

Efficacité potentielle, efficacité réelle et immunogénicité

Immunogénicité

Dans le cadre d'essais cliniques, 95 % ou plus des personnes vaccinées âgées de 12 mois et plus présentaient des preuves sérologiques d'immunité contre la rubéole après avoir reçu 1 seule dose d'un vaccin contenant le virus de la rubéole. Généralement, les titres d'anticorps sont plus faibles que ceux observés au cours d'une infection rubéolique naturelle.

Efficacité

La durée de la protection offerte par un vaccin contenant le virus de la rubéole n'est pas connue, mais des études indiquent que la durée de l'immunité à médiation cellulaire et de l'immunité humorale dépassent 20 ans. Des cas de réinfection asymptomatique, se manifestant par une élévation du titre d'anticorps, ont été observés chez certaines personnes vaccinées. On a également dénombré des cas de réinfection asymptomatique chez des femmes ayant acquis une immunité naturelle et présentant de très faibles titres d'anticorps.

Il n'y a pas de données concernant l'efficacité du vaccin RROV.

Indications

Enfants en santé (âgés de 12 mois à moins de 18 ans)

Calendrier

Immunisation systématique
Enfants en santé (âgés de 12 mois à moins de 13 ans)

Dans le cadre de l'immunisation systématique des enfants, il est recommandé d'administrer 1 dose d'un vaccin contenant le virus de la rubéole (RRO ou RROV) lorsque l'enfant est âgé de 12 à 15 mois. Le vaccin RROV peut être administré aux enfants âgés de 12 mois à moins de 13 ans. Bien que 1 dose unique soit recommandée pour la protection contre la rubéole, 2 doses du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la varicelle sont nécessaires pour assurer une protection contre ces infections.

Vaccination de rattrapage et vaccination accélérée
Enfants en santé (âgés de 12 mois à moins de 13 ans)

Les enfants qui n'ont pas été immunisés de façon systématique contre la rubéole devraient recevoir 1 dose du vaccin contenant le virus de la rubéole (RRO ou RROV).

Adolescents (âgés de 13 ans à moins de 18 ans)

Les adolescents qui sont réceptifs à la rubéole (veuillez consulter le chapitre Réceptivité et immunité pour les critères d'immunité) devraient recevoir 1 dose du vaccin RRO.

Consultez le Calendrier d'administration des vaccins de la partie 1 pour plus de renseignements sur les retards dans les calendriers de vaccination et les calendriers de vaccination accélérés.

Adultes en santé (âgés de 18 ans ou plus)

Les adultes qui sont réceptifs à la rubéole (veuillez consulter le chapitre Réceptivité et immunité pour les critères d'immunité) devraient recevoir 1 dose du vaccin RRO.

Pour plus de renseignements sur l'immunisation systématique recommandée pour les adultes et sur les vaccins recommandés pour les adultes dans des situations à risque particulières, consultez Immunisation des adultes de la partie 3.

Deuxième dose du vaccin

Une deuxième dose du vaccin RRO ou RROV (selon l'âge et les facteurs de risque) est recommandée pour assurer une protection contre la rougeole, les oreillons (RRO et RROV) et la varicelle (RROV) chez certaines personnes. Bien qu'il ne semble pas nécessaire d'administrer une deuxième dose du composant antirubéoleux dans le vaccin pour éliminer le SRC, cette dose n'est pas dangereuse et pourrait être bénéfique aux personnes qui ne répondent pas à la primovaccination (de 1 à 5 % des personnes). Veuillez consulter les chapitres Vaccin contre la rougeole, Vaccin contre les oreillons et Vaccin contre la varicelle pour obtenir plus de renseignements.

Réceptivité et immunité

Les personnes qui répondent à au moins un des critères ci-dessous sont considérées comme immunisées contre la rubéole :

  • Preuve attestant qu'elles ont reçu un vaccin contenant le virus de la rubéole le jour de leur premier anniversaire ou après celui-ci
  • Antécédents de rubéole confirmés en laboratoire
  • Preuve d'immunité fournie par un laboratoire

Doses de rappel et revaccination

Il n'est pas nécessaire d'administrer un vaccin contenant le virus de la rubéole à une personne qui dispose d'une preuve attestant qu'elle a déjà reçu 1 dose d'un tel vaccin. Cependant, si une injection de rappel est pratiquée, cette dose n'est pas dangereuse et pourrait être bénéfique aux personnes qui n'ont pas répondu à la primovaccination.

Immunisation post-exposition et lutte contre les éclosions

La vaccination post-exposition avec le vaccin RRO ou l'immunoglobuline humaine ne permet pas de prévenir l'apparition de la rubéole ni d'en diminuer la gravité clinique. Cependant, le vaccin RRO devrait être administré aux personnes réceptives, car l'exposition peut ne pas entraîner d'infection, et le vaccin protégera ainsi contre les expositions ultérieures. Rien n'indique qu'une hausse du risque d'effets secondaires peut se produire à la suite de l'administration d'un vaccin RRO si la personne est déjà immunisée contre un ou plusieurs des éléments du vaccin ou déjà infectée par le virus de la rubéole. Il n'y a pas de données concernant l'efficacité du vaccin RROV après l'exposition.

Lutte contre les éclosions

Pendant les épidémies de rubéole, les personnes réceptives devraient recevoir rapidement le vaccin RRO sans passer de test sérologique. Il est recommandé consulter les responsables de la santé publique afin de déterminer si les femmes enceintes devraient être vaccinées.

Vaccination de populations particulières

Personnes dépourvues de documents d'immunisation adéquats

Les enfants et les adultes qui sont réceptifs à la rubéole, y compris ceux qui manquent de documents adéquats sur l'immunisation, devraient être vaccinés conformément au calendrier d'immunisation adapté à leur âge et à leurs facteurs de risque. Le vaccin contenant le virus de rubéole peut être administré sans avoir à se préoccuper des antécédents de vaccination, car il a été démontré que l'administration répétée de ces vaccins ne provoque pas d'effets secondaires additionnels. Veuillez consulter le chapitre Immunisation des personnes dont le dossier de vaccination est incomplet de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements.

Grossesse et allaitement

On devrait vérifier l'immunité à l'égard de la rougeole, des oreillons et de la rubéole chez les femmes en âge de procréer et recommander la vaccination aux femmes réceptives qui ne sont pas enceintes. Il est recommandé aux femmes d'éviter de devenir enceintes au cours des 4 semaines au moins suivant l'administration d'un vaccin RRO.

Les vaccins RRO et RROV sont contre-indiqués en cours de grossesse à cause du risque théorique de transmission de maladie au fœtus. Toutefois, il n'y a pas de preuve démontrant un risque tératogène découlant du vaccin, et l'avortement ne devraient pas être recommandé par suite d'une immunisation malencontreuse avec l'un de ces vaccins, et cela, compte tenu qu'il y a des risques pour le fœtus après l'immunisation maternelle. Dans une étude, aucun cas de SRC n'avait été observé chez les enfants de 226 femmes vaccinées par erreur en cours de grossesse. Cependant, dans certaines situations où les avantages potentiels du vaccin RRO peuvent l'emporter sur les risques, comme durant une éclosion de rougeole ou de rubéole, il est possible d'envisager la vaccination selon les recommandations des responsables de la santé publique. Les femmes enceintes qui sont réceptives à la rubéole devraient se voir offrir le vaccin après l'accouchement.

Les femmes réceptives qui allaitent devraient recevoir un vaccin RRO.

Veuillez consulter le chapitre Produits sanguins, immunoglobulines humaines et moment de l'immunisation de la partie 1 pour obtenir de plus amples renseignements sur la vaccination contre la rubéole de femmes ayant accouché qui ont reçu de l'immunoglobuline anti-Rh (RhIg). Veuillez consulter le chapitre Immunisation durant la grossesse et l'allaitement de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements.

Patients d'un établissement de santé

Les résidents réceptifs des établissements de soins de longue durée doivent recevoir un vaccin contenant les virus de la rougeole, de la rubéole et des oreillons adapté à leur âge et aux facteurs de risque. Les femmes réceptives à la rubéole après l'accouchement devraient être vaccinées avant de recevoir leur congé de l'hôpital. Veuillez consulter le chapitre Immunisation des patients/résidents dans les établissements de santé de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements.

Personnes atteintes de maladies chroniques

Veuillez consulter le chapitre Vaccin contre la rougeole pour obtenir davantage de renseignements. Veuillez consulter le chapitre Immunisation des personnes atteintes de maladies chroniques de la partie 3 pour obtenir de plus amples renseignements sur la vaccination des personnes atteintes de maladies chroniques.

Troubles neurologiques

Les personnes ayant un trouble du spectre autistique ou un trouble neurologique démyélinisant (y compris la sclérose en plaques) devraient recevoir tous les vaccins systématiquement recommandés, y compris le vaccin contenant le virus de la rubéole.

Sujets immunodéprimés

Que ce soit en raison d'états sous-jacents ou d'une thérapie immunosuppressive, les individus immunodéprimés présentent un risque plus élevé de développer la rubéole. Ils pourraient être plus à risque de présenter des épisodes récurrents et des complications de la maladie.

En général, les personnes immunodéprimées ne devraient pas recevoir de vaccins vivants en raison du risque de maladie lié aux souches du vaccin. Si la vaccination d'un sujet immunodéprimé avec un vaccin vivant est envisagée, il convient d'obtenir au préalable l'approbation de son médecin traitant. Pour les cas complexes, il est recommandé de renvoyer le patient vers un médecin spécialisé dans les domaines de l'immunisation et de l'immunodéficience.

Pour plus d'information, veuillez consulter Immunisation des sujets immunodéprimés de la partie 3.

Contacts familiaux

Les contacts familiaux des personnes immunodéprimées qui sont réceptifs devraient être considérés comme étant prioritaires pour l'administration d'un vaccin contenant le virus de la rubéole conformément aux recommandations formulées pour leur âge et leurs facteurs de risque.

Veuillez consulter le chapitre Immunisation des sujets immunodéprimés de la partie 3 et la section Contre-indications et précautions pour obtenir davantage de renseignements.

Voyageurs

Il est particulièrement important pour les personnes qui prévoient voyager dans des régions où la rubéole est endémique d'être protégées contre cette maladie. Les sujets qui sont réceptifs à la rubéole (veuillez consulter le chapitre Réceptivité et immunité pour les critères d'immunité) devraient recevoir 1 dose du vaccin contenant le virus de la rubéole.

Veuillez consulter le chapitre Immunisation des voyageurs de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements.

Nouveaux arrivants au Canada

Les fournisseurs de soins de santé qui examinent des nouveaux arrivants au Canada devraient évaluer leur état vaccinal et mettre à jour leurs vaccins, au besoin. Dans bon nombre de pays étrangers, les vaccins contre les oreillons et la rubéole sont offerts en quantité limitée et seul le vaccin contre la rougeole est administré. Ainsi, les résultats d'une étude canadienne ont révélé que plus d'un tiers des nouveaux immigrants et réfugiés, notamment les femmes, est réceptif à la rougeole, à la rubéole ou aux oreillons.

À moins qu'on sache qu'un nouvel arrivant est immunisé contre la rubéole en raison d'un test sérologique antérieur ou d'une preuve qu'il a reçu le vaccin contenant le virus de la rubéole, un vaccin contenant le virus de la maladie devrait lui être administré; il n'est pas nécessaire de procéder à un test sérologique avant la vaccination. Les personnes réceptives à la rubéole devraient être immunisées avec 1 dose de vaccin contenant le virus de la rubéole le plus tôt possible après leur arrivée au Canada. Les femmes en âge de procréer, nées dans un pays étranger où le vaccin contenant le virus de la rubéole n'est pas administré, devraient être immunisées en priorité. Les femmes réceptives enceintes devraient recevoir le vaccin RRO après l'accouchement. Veuillez consulter le chapitre Immunisation des personnes nouvellement arrivées au Canada de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements.

Travailleurs

Il est recommandé que tous les travailleurs de la santé reçoivent le vaccin contre la rubéole. Ceux qui ne répondent pas à la définition de l'immunité contre la rubéole (veuillez consulter le chapitre Réceptivité et immunité pour les critères d'immunité) devraient recevoir 1 dose du vaccin RRO. Les personnes réceptives qui travaillent avec des enfants (p. ex., travailleurs des services à l'enfance, professeurs, travailleurs de la santé) sont prioritaires pour l'immunisation contre la rubéole, en particulier les femmes réceptives en âge de procréer qui ne sont pas enceintes. Veuillez consulter le chapitre Immunisation des travailleurs de la partie 3 pour obtenir davantage de renseignements.

Tests sérologiques

Il n'est pas systématiquement recommandé de passer des tests sérologiques avant ou après la réception d'un vaccin contenant le virus de la rubéole.

Les femmes enceintes qui ne disposent pas d'une preuve attestée d'immunisation antérieure par un vaccin contenant le virus de la rubéole doivent passer un test sérologique afin que soit détectée la présence d'anticorps contre la rubéole. Celles qui sont réceptives doivent recevoir une dose du vaccin RRO immédiatement après l'accouchement, avant de quitter l'hôpital (à moins qu'elles aient reçu des immunoglobulines anti-Rh [RhIg] p- Veuillez consulter les chapitres Immunoglobuline anti-Rh et Vaccin RRO dans Produits sanguins, immunoglobulines humaines et moment de l'immunisation dans la partie 1). Les femmes qui ont été immunisées de façon appropriée après leur grossesse n'auront plus besoin de passer de tests sérologiques pour détecter la présence d'anticorps, que ce soit après une vaccination ou lors de grossesses ultérieures. Celles qui ont obtenu un résultat positif à un test sérologique passé pendant une grossesse ne devront pas repasser le test lors de grossesses ultérieures.

Méthodes d'administration

Dose

Chaque dose de vaccin contenant le virus de la rubéole est de 0,5 mL.

Voie d'administration

Le vaccin RRO devrait être administré par voie sous-cutanée (SC). Le vaccin RROV devrait être administré selon la monographie du produit.

Pour plus de renseignements sur le counseling précédant et suivant la vaccination, les techniques de préparation et d'administration de vaccins, ainsi que la prévention et le contrôle des infections, consultez la section Méthodes d'administration des vaccins de la partie 1.

Administration concomitante d'autres vaccins

Le vaccin RRO peut être administré de façon concomitante avec (ou en tout temps avant ou après) des vaccins non vivants, des vaccins oraux vivants, ou un vaccin vivant atténué et intranasal contre l'influenza (VVAI).

Le vaccin RRO peut être administré avec d'autres vaccins vivants à administration parentérale systématique. Si ces vaccins ne sont pas administrés de manière concomitante, un intervalle minimal de 4 semaines est recommandé entre le vaccin RRO et les autres vaccins vivants à administration parentérale. Cette recommandation vise à éliminer le risque que le premier vaccin nuise à l'efficacité du deuxième.

Dans le cas de vaccins administrés par voie parentérale au cours de la même consultation, les points d'injection ne doivent pas être les mêmes, et une aiguille et une seringue différentes doivent être utilisées. Veuillez consulter le chapitre Calendrier d'administration des vaccins de la partie 1 pour obtenir plus d'information sur l'administration concomitante du vaccin contenant le virus de la rubéole avec d'autres vaccins.

Manipulation et entreposage des agents immunisants

Veuillez consulter le chapitre Manipulation et entreposage des agents immunisants de la partie 1 pour les recommandations relatives à l'entreposage et à la manipulation des vaccins contenant le virus de la rubéole.

Innocuité et effets secondaires des vaccins

Effets secondaires courants et localisés

Vaccin RRO

La fréquence et la gravité des effets secondaires consécutifs à l'administration d'un vaccin RRO sont moins importantes que les manifestations associées à la maladie naturelle. Les effets secondaires sont moins fréquents après la seconde dose du vaccin et ne se produisent en général que chez les sujets qui n'ont pas été protégés par la première dose. Dans les 6 à 23 jours suivant l'administration du vaccin RRO, environ 5 % des enfants vaccinés sont atteints d'un malaise ou d'une fièvre (accompagnés ou non d'une éruption cutanée) pouvant durer jusqu'à 3 jours. En outre, le vaccin RRO occasionne parfois une parotidite, une éruption cutanée, une lymphadénopathie ou des symptômes articulaires.

Vaccin RROV

Une douleur et un érythème au point d'injection ou une fièvre inférieure à 39 °C sont observés chez 10 % ou plus des vaccinés. Une éruption cutanée, y compris une éruption ressemblant à celle qui survient en cas de rougeole, de rubéole ou de varicelle, ainsi qu'une enflure au point d'injection et une légère fièvre supérieure à 39 °C apparaissent chez de 1 à 10 % des vaccinés. Comme les éruptions varicelliformes qui apparaissent dans les deux premières semaines suivant la vaccination peuvent être causées par un virus sauvage (virus de la varicelle circulant au sein de la communauté), les fournisseurs de soins de santé doivent prélever des échantillons auprès du vacciné afin de déterminer s'il s'agit d'une éruption due à une infection varicelleuse naturelle ou à la souche vaccinale.

Vaccins contenant le virus de la rubéole

D'une à trois semaines après l'administration d'un vaccin contenant le virus de la rubéole, il se peut qu'une arthrite ou une arthralgie transitoire aiguë se présente. Ces effets persistent pendant environ 1 à 3 semaines et sont rarement récurrents. Ces réactions sont plus fréquentes chez les femmes pubères, qui présentent une arthralgie dans 25 % des cas et une arthrite dans 10 % des cas après l'administration du vaccin contenant le virus de la rubéole. Rien n'indique qu'il existe un risque accru d'arthropathies chroniques ou de troubles neurologiques.

Effets secondaires moins fréquents et manifestations cliniques inhabituelles (MCI) sérieuses ou graves

Les effets secondaires graves sont rares après l'immunisation et, dans la plupart des cas, les données sont insuffisantes pour établir un lien de causalité. On a déjà observé des réactions anaphylactiques consécutives à l'administration d'un vaccin RRO ou RROV, mais seulement dans de très rares cas.

Purpura thrombocytopénique immun

Dans de rares cas, un purpura thrombocytopénique immun se produit dans les 6 semaines suivant l'administration du vaccin RRO ou RROV. Chez la plupart des enfants, la thrombocytopénie post-vaccination se résorbe dans les 3 mois qui suivent sans complications graves. Dans le cas des personnes ayant subi un purpura thrombocytopénique immun après l'administration de la première dose du vaccin RRO ou RROV, il y a lieu d'évaluer leur statut sérologique afin de déterminer si l'administration d'une deuxième dose est nécessaire aux fins de protection. Dans de pareils cas, il convient d'évaluer avec soin les risques et les bienfaits potentiels avant d'envisager la vaccination.

Encéphalite

Des cas d'encéphalite attribuables au vaccin contre la rougeole ont été signalés à une fréquence d'environ 1 cas pour 1 million de doses distribuées en Amérique du Nord; cette incidence est beaucoup moins fréquente qu'après une infection naturelle (environ 1 cas pour 1 000 infections).

Convulsions fébriles

Lorsque la première dose du vaccin RROV est administrée contre la rougeole et la varicelle à des enfants âgés de 12 à 23 mois, il y a un plus grand risque de fièvre et de convulsions fébriles dans les 7 à 10 jours suivant la vaccination, comparativement à une administration distincte du vaccin RRO et du vaccin monovalent contre la varicelle au cours de la même visite. Pour obtenir plus d'information sur les convulsions fébriles après l'administration du vaccin RROV, veuillez consulter le chapitre Vaccin contre la rougeole.

Autres effets secondaires et troubles signalés

Dans la deuxième moitié des années 1990, des chercheurs du Royaume-Uni ont fait état d'une association entre le vaccin RRO et l'autisme ou les maladies inflammatoires de l'intestin. Des études scientifiques rigoureuses et des évaluations des données en cause réalisées partout dans le monde ont permis de recueillir suffisamment de données pour prouver que les conclusions initiales étaient fausses. En 2010, il a été révélé que l'étude initiale qui laissait entendre l'existence d'un lien entre le vaccin RRO et l'autisme était frauduleuse, et l'étude a été rétractée.

Conseils pour la déclaration des manifestations cliniques inhabituelles suivant l'immunisation

Les fournisseurs de vaccins sont priés de signaler aux responsables de la santé publique locaux les ESSI suivants :

  • Convulsions fébriles dans les 30 jours suivant l'administration d'un vaccin RRO ou RROV.
  • Varicelle modérée (causant de 50 à 500 lésions) ou grave (causant plus de 500 lésions vésiculaires ou associée à des complications ou nécessitant une admission à l'hôpital) qui survient dans les 7 à 21 jours suivant l'administration d'un vaccin RROV.
  • Toute manifestation clinique inhabituelle grave ou imprévue qui semble être temporellement associée à la vaccination. Une manifestation clinique inhabituelle (MCI) inattendue est un effet secondaire qui ne figure pas dans les renseignements disponibles sur le produit, mais qui peut être dû à l'immunisation, ou encore une modification de la fréquence connue d'effets secondaires suivant l'immunisation.

Veuillez consulter le guide Déclaration de manifestations cliniques inhabituelles (MCI) à la suite d'une immunisation au Canada et le chapitre Effets secondaires suivant l'immunisation de la partie 2 pour obtenir des renseignements supplémentaires sur la déclaration des MCI.

Contre-indications et précautions

L'administration des vaccins RRO et RROV est contre-indiquée chez les personnes ayant des antécédents anaphylactiques après l'administration du vaccin ainsi que chez les personnes ayant une hypersensibilité immédiate ou anaphylactique avérée à toute composante du vaccin, sauf une allergie aux œufs. Veuillez consulter le chapitre sur les Contenu des agents immunisants autorisés au Canada de la partie 1 pour connaître la liste des vaccins autorisés au Canada ainsi que leurs constituants.

Dans les cas où l'on soupçonne une hypersensibilité ou une allergie non anaphylactique aux composants vaccinaux, une enquête est recommandée, qui peut comprendre l'immunisation dans un milieu contrôlé. Une consultation avec un allergologue est conseillée.

Les composants antirougeoleux et antiourliens des vaccins RRO et RROV sont produits dans une culture de fibroblastes de poulet et peuvent contenir des traces résiduelles de protéines d'œuf ou de poulet. Le vaccin semble cependant ne pas contenir suffisamment de traces de protéines d'œuf et de poulet pour causer une réaction allergique chez les personnes allergiques aux œufs. La réalisation d'un test cutané avant l'administration du vaccin n'est pas recommandée, car ce test ne permet pas de prévoir les réactions au vaccin. Les vaccins RRO et RROV peuvent être administrés de la façon courante aux personnes ayant des antécédents d'hypersensibilité anaphylactique aux œufs de poule. L'ingestion d'œufs dans le passé n'est pas une condition préalable à l'administration d'un vaccin contenant des protéines d'œuf. Comme pour tous les vaccins, l'immunisation devrait être effectuée par du personnel ayant la capacité et les ressources pour gérer les effets secondaires après la vaccination. Veuillez consulter le chapitre Contre-indications et précautions de la partie 2 pour de plus amples renseignements.

Les enfants pour qui l'administration de vaccins à virus vivants est contre-indiquée à cause de leurs antécédents familiaux connus ou présumés d'immunodéficience congénitale ou héréditaire ne devraient pas recevoir de vaccins vivants, à moins que leur immunocompétence n'ait été établie.

L'administration du vaccin RROV est contre-indiquée chez les personnes ayant une fonction immunitaire affaiblie, notamment dans le cas de déficits immunitaires primaires ou secondaires. Le lecteur est prié de se reporter à la section Sujets immunodéprimés.

Les vaccins RRO et RROV sont généralement contre-indiqués durant la grossesse. Veuillez consulter la section Grossesse et allaitement.

Par mesure de précaution, les vaccins contenant le virus de la rougeole sont contre-indiqués chez les personnes souffrant de tuberculose active non traitée. Bien que l'infection naturelle par le virus de la rougeole puisse exacerber la tuberculose, rien n'indique que le vaccin RRO produit le même effet. Néanmoins, une thérapie antituberculeuse pour le traitement de la tuberculose active est recommandée avant d'administrer le vaccin contenant le virus de la rougeole, et il peut être prudent d'éviter ce vaccin chez les personnes souffrant d'une tuberculose active jusqu'à ce que le traitement soit en cours. Une consultation avec un expert en maladies infectieuses est recommandée.

Des antécédents de convulsions fébriles et des antécédents familiaux de convulsions ne sont pas une contre-indication à l'administration du vaccin RROV.

L'administration du vaccin RRO ou RROV devrait être reportée chez les personnes présentant une maladie aiguë grave. Les personnes atteintes d'une maladie aiguë légère ou modérée (avec ou sans fièvre) peuvent être vaccinées.

Il est déconseillé de prendre des salicylates (médicament découlant de l'acide salicylique comme l'acide acétylsalicylique [ASS]) pendant les 6 semaines suivant la réception du vaccin RROV à cause d'une association entre la varicelle de type sauvage, le traitement aux salicylates et le syndrome de Reye.

Veuillez consulter le chapitre Contre-indications et précautions de la partie 2 pour obtenir de plus amples renseignements.

Interactions médicament/médicament

Traitement antiviral systémique

Il est déconseillé de recevoir un traitement antiviral systémique (comme un traitement à l'acyclovir, au valacyclovir ou au famciclovir) pendant la période précédant ou suivant immédiatement la vaccination, puisqu'un tel traitement risque de nuire à la reproduction du virus vaccinal et, par conséquent, à l'efficacité d'un vaccin contenant le virus de la varicelle, comme le vaccin RROV. D'après l'opinion d'experts, il est recommandé que les personnes recevant un traitement antiviral prolongé cessent de prendre ces médicaments, si possible au moins 24 heures avant l'administration du vaccin RROV et jusqu'à 14 jours après la vaccination.

Test cutané à la tuberculine ou test de libération d'interféron gamma (TLIG)

Le composant antirougeoleux des vaccins contenant le virus de la rougeole peut supprimer provisoirement la réactivité à la tuberculine, ce qui donne lieu à des résultats faussement négatifs. Si un test cutané à la tuberculine ou un test de libération d'interféron-gamma (TLIG) est nécessaire, il doit être réalisé la même journée que la vaccination ou reporté à au moins 4 semaines après la réception du vaccin contre la rougeole. Le vaccin contenant le virus de la rougeole peut être administré n'importe quand après la réalisation et l'évaluation du test cutané à la tuberculine.

Immunoglobuline humaine ou autres produits sanguins

L'administration d'une immunisation passive au moyen d'immunoglobulines humaines et la réception de la plupart des autres produits sanguins peuvent nuire à la réponse immunitaire aux vaccins RRO et RROV. Veuillez consulter le chapitre Produits sanguins, immunoglobulines humaines et moment de l'immunisation pour obtenir de plus amples renseignements concernant les intervalles recommandés entre l'administration de préparations d'immunoglobulines ou d'autres produits sanguins et l'administration des vaccins RRO et RROV.

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