Comment nous luttons contre l’évasion fiscale et l’évitement fiscal
Nous enquêtons activement sur les entreprises et les particuliers qui ne respectent pas leurs obligations fiscales ou commettent d’autres crimes fiscaux au Canada et à l’étranger.
Sur cette page
- Contexte
- Nous nous assurons que les contribuables respectent leurs obligations fiscales
- Nous échangeons des données et des renseignements
- Nous collaborons à l’échelle internationale
- Nous donnons suite aux fuites de données à l’étranger
- Nous utilisons des outils d’observation et des outils juridiques
- Nous menons des enquêtes criminelles
- Nous vous tenons au courant des stratagèmes fiscaux
- Comment vous pouvez nous aider
Contexte
Nous savons que la plupart des contribuables respectent leurs obligations fiscales. Toutefois, certains choisissent de remettre en question le régime fiscal d’autocotisation du Canada et d’en repousser les limites. Ils ne respectent pas leurs obligations fiscales en évitant de payer leurs impôts. À l’aide d’une approche axée sur les risques, nous prenons des mesures contre les contribuables qui risquent le plus de ne pas respecter leurs obligations fiscales.
L’évasion fiscale et l’évitement fiscal tournent souvent autour du secret, et de biens, transactions, revenus et richesse qui sont cachés.
Qu’est-ce que l’évasion fiscale?
On parle d’évasion fiscale lorsqu’un particulier ou une entreprise falsifie des dossiers et des réclamations, cache un revenu ou gonfle des dépenses afin d’éviter intentionnellement de respecter les lois fiscales du Canada.
L’évasion fiscale, contrairement à l’évitement fiscal, a des conséquences sur le plan criminel. Une enquête criminelle peut entraîner des poursuites, des amendes imposées par les tribunaux, des peines d’emprisonnement et un casier judiciaire.
En savoir plus : Évasion fiscale
Qu’est-ce que l’évitement fiscal?
On est en présence d’évitement fiscal lorsque la planification fiscale réduit les impôts d’une manière qui est contraire à l’esprit général de la loi. Notre interprétation du terme « évitement fiscal » englobe toutes les mesures de planification fiscale inacceptable et abusive.
En investissant temps et ressources dans la collaboration avec nos partenaires nationaux et internationaux, les progrès technologiques et la collecte de données, nous avons fait progresser nos efforts pour nous assurer que tout le monde paie ses impôts. Ces mesures nous aident à cibler les contribuables qui ne respectent pas leurs obligations de déclaration et tentent de les contourner ou qui repoussent ou dépassent les limites législatives de la planification fiscale dans le but d’éviter de payer leurs impôts.
Nous nous assurons que les contribuables respectent leurs obligations fiscales
Les impôts financent les programmes et services gouvernementaux. Ils appuient également le développement économique au Canada au moyen d’investissements dans plusieurs secteurs, comme l’infrastructure et l’emploi. Par conséquent, nous devons nous assurer que chacun paie ses impôts au moyen d’activités d’observation. C’est important pour tous les contribuables canadiens. Au cours des dernières années, les résultats de nos activités d’observation se sont améliorés, comme le démontre leur incidence fiscale.
Cette somme, qu’on appelle ici l’incidence fiscale, représente la contribution apportée par nos activités d’observation au trésor public du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux. Ces activités comprennent les vérifications et examens réalisés auprès de contribuables canadiens et non résidents selon la Loi de l’impôt sur le revenu, la Loi sur la taxe d’accise et d’autres lois administrées par l’Agence.
L’incidence fiscale se compose de l’impôt fédéral et provincial cotisé (provinces participantes seulement), des remboursements d’impôt fédéral et provincial réduits, des intérêts et pénalités, et de la valeur actualisée des futures cotisations d’impôt fédéral découlant des activités d’observation.
L’incidence fiscale ne tient pas compte des annulations des recours en appel et des montants non recouvrés.
Nous sommes fiers d’offrir des programmes et services clés et d’appuyer le développement économique au moyen de nos activités d’observation.
Incidence fiscale des activités d’observation :
- 2023-2024 : 15,3 G$
- 2022-2023 : 14,3 G$
- 2021-2022 : 13,2 G$
- 2020-2021 : 12,2 G$
- 2019-2020 : 12,7 G$
Nous échangeons des données et des renseignements
Nous collaborons avec les administrations fiscales d’autres pays en échangeant des données et des renseignements fiscaux. C’est essentiel de le faire pour protéger l’intégrité de l’assiette fiscale du Canada et maintenir la confiance des contribuables canadiens dans notre régime d’autocotisation.
Nous protégeons toutes les données que nous échangeons avec d’autres administrations fiscales. Par exemple, les renseignements échangés en vertu d’un accord ou d’une convention fiscale sont confidentiels et doivent être utilisés uniquement aux fins énoncées dans l’instrument juridique international pertinent.
Le réseau de conventions du Canada nous aide à obtenir et à échanger des renseignements pour lutter contre l'évasion fiscale et l'évitement fiscal.
Échanges internationaux en vertu d'instruments juridiques :
- 2023-2024 : 853
- 2022-2023 : 1 063
- 2021-2022 : 1 093
- 2020-2021 : 682
- 2019-2020 : 963
Norme commune de déclaration (NCD)
Il s’agit de la norme mondiale pour l'échange automatique et annuel de renseignements sur les comptes financiers entre les administrations fiscales. Le Canada et plus d'une centaine d'autres pays ont mis en place la NCD. C’est un outil important pour promouvoir l'observation fiscale et lutter contre l'évasion fiscale et l'évitement fiscal à l'échelle internationale. Cela permet de s'assurer que les contribuables déclarent l'ensemble de leurs revenus et qu'ils transmettent de façon appropriée l’information sur leurs biens et leurs avoirs à l'étranger.
Documents échangés en vertu de la NCD :
- 2023-2024: 3,79 M
- 2022-2023: 3,12 M
- 2021-2022: 3,22 M
- 2020-2021: 1,84 M
- 2019-2020: 2,73 M
Accord intergouvernemental conclu entre le Canada et les États-Unis
Le Canada et les États-Unis (É.-U.) ont conclu un accord intergouvernemental lié à la Foreign Account Tax Compliance Act des États-Unis sur l'échange automatique annuel de renseignements sur les comptes financiers entre les administrations fiscales. Tout comme la NCD, cet accord est un outil important pour promouvoir l'observation fiscale et lutter contre l'évasion fiscale et l'évitement fiscal à l'échelle internationale. Cela permet de s'assurer que les contribuables déclarent l'ensemble de leurs revenus et qu'ils transmettent de façon appropriée l’information sur leurs biens aux États-Unis.
Déclaration pays par pays
Il s’agit d’une approche collaborative qui permet aux pays d'échanger des renseignements sur les recettes et les bénéfices de leurs grandes entreprises multinationales. Cela nous aide à mieux déterminer le risque à savoir si ces entreprises paient le bon montant d'impôt dans chaque pays.
En savoir plus : Déclaration pays par pays
Nous collaborons à l’échelle internationale
Dans le cadre du Forum sur l’administration fiscale de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), plus de 50 commissaires dirigeant diverses administrations fiscales collaborent. Ils échangent des pratiques exemplaires et des tendances émergentes, gèrent les risques internationaux et améliorent l’observation et la prestation globale de l’administration fiscale.
Notre commissaire est actuellement le président du Forum sur l’administration fiscale. Le Forum est la seule organisation au niveau du commissaire au monde qui se concentre sur des questions d’intérêt mutuel pour toutes les administrations fiscales. Elle met à profit l’expertise collective de ses membres pour aborder des questions d’intérêt et de préoccupation communs. En tant que groupe, les membres du Forum travaillent ensemble pour mettre en place des normes mondiales qui aident à assurer une plus grande certitude, transparence et équité sur le plan fiscal, ainsi qu’à prévenir l’évasion fiscale et l’évitement fiscal. Ces normes aident à créer des règles du jeu équitables à l’échelle mondiale en matière d’administration de l’impôt.
Groupe de travail international conjoint sur l’échange de renseignements et la collaboration
Nous sommes membres du réseau du Groupe de travail international conjoint sur l’échange de renseignements et la collaboration. Ce réseau rassemble plus de 40 administrations fiscales nationales du monde entier afin de trouver des façons de collaborer sur un éventail de risques fiscaux internationaux. Il s’agit donc d’une plateforme efficace et bien établie qui permet à ses membres de coopérer sur des cas individuels, et de mettre en commun leur expérience, leurs ressources et leur expertise pour lutter contre des enjeux communs auxquels ils font face.
Par exemple, le Consortium international des journalistes d’investigation a publié des renseignements en 2021, connus sous le nom de Pandora Papers. C’est grâce aux partenariats solides établis par ce réseau que les membres ont été bien placés pour collaborer et échanger des renseignements, au besoin. Le réseau a divers programmes de travail en cours qui comprennent des groupes dédiés à :
- la mise en commun des ressources et l’échange de renseignements associés aux fuites de données;
- la collaboration pour régler les problèmes fiscaux associés à la population fortunée;
- la gestion des risques associés aux cryptoactifs.
Toutefois, comme les administrations fiscales, ce réseau exerce ses activités selon des règles strictes visant à protéger la confidentialité des renseignements et à maintenir la confiance des contribuables. Par conséquent, le public ne voit pas toujours une grande partie du travail que fait le réseau.
Joint Chiefs of Global Tax Enforcement
Le Joint Chiefs of Global Tax Enforcement, connu sous le nom de J5, est une puissante alliance opérationnelle de plusieurs pays qui mène la lutte contre la criminalité fiscale internationale. Le J5 se consacre à la lutte contre la criminalité fiscale et le blanchiment d’argent sur le plan transnational grâce à une plus grande collaboration pour faire appliquer les lois.
Le J5 a été mis sur pied en juin 2018 à la suite d’un appel à l’action lancé par l’OCDE qui demandait aux pays d’en faire plus pour lutter contre les personnes qui facilitent la criminalité fiscale. Le J5 regroupe les dirigeants des autorités fiscales des cinq pays suivants qui font face à des menaces communes :
- L’Australian Taxation Office;
- L’Agence du revenu du Canada;
- Le Fiscale Inlichtingen en Opsporingsdienst des Pays-Bas;
- His Majesty’s Revenue & Customs du Royaume-Uni;
- le Internal Revenue Service (IRS) Criminal Investigation des États-Unis.
En savoir plus : Collaboration internationale de l’Agence du revenu du Canada pour lutter contre l’évasion fiscale – Joint Chiefs of Global Tax Enforcement.
Échange de décisions prises dans des cas particuliers concernant des contribuables
Dans le cadre du projet sur l'érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (BEPS) de l’OCDE, le Canada s’est engagé à échanger spontanément des renseignements sur les décisions fiscales avec certains pays. Dans le contexte du projet BEPS, les pays ont convenu d’échanger des renseignements sur les types de décisions suivants :
- Les décisions transfrontalières liées aux régimes préférentiels (pour le Canada, cela comprendrait l’expédition internationale et certaines opérations d’assurance-vie à l’étranger d’une société canadienne);
- Les décisions transfrontalières liées aux lois relatives aux prix de transfert;
- Les décisions transfrontalières prévoyant un redressement à la baisse qui n’est pas directement reflété dans les comptes des contribuables;
- Les décisions relatives aux établissements stables;
- Les décisions relatives aux intermédiaires entre parties apparentées.
Si une interprétation technique de l’impôt sur le revenu ou une décision anticipée en matière d’impôt relève de l’un des types de décisions ci-dessus, un résumé de son contenu peut être échangé avec les pays résidents de la société mère immédiate, la société mère ultime et d’autres parties, au besoin. Par conséquent, les contribuables qui présentent une demande de décision doivent inclure suffisamment de renseignements pour nous permettre de déterminer les parties concernées dans le cadre de tels échanges.
En savoir plus : Projet BEPS de l’OCDE
Accès aux télévirements internationaux
Depuis janvier 2015, certains intermédiaires financiers, y compris les banques, sont tenus de nous déclarer des renseignements détaillés sur certaines transactions financières. Il est ici plus précisément question des transactions comprenant des télévirements internationaux de 10 000 $ ou plus à destination ou en provenance du Canada. Ces renseignements nous aident à repérer les contribuables susceptibles d’utiliser des stratagèmes d’évitement fiscal abusif ou de tenter de cacher des revenus et des biens à l’étranger.
Pour la période d’avril 2016 à mars 2020, nous avons achevé l’examen de tous les télévirements déclarés qui étaient associés à l’administration ou aux institutions financières préoccupantes, autrement connus sous le nom de projet de l’administration préoccupante. En règle générale, les administrations ou les institutions financières préoccupantes sont celles qui exercent leurs activités dans des pays où le taux d’imposition est faible ou inexistant, ou bien qui ont des lois sur le secret bancaire ou la confidentialité qui prévoient l’anonymat.
Les renseignements tirés de ce projet ont été intégrés dans nos processus d’évaluation des risques. À l’heure actuelle, nous pouvons automatiquement jumeler les données sur les télévirements avec d’autres renseignements dans nos systèmes internes et y intégrer ces données. Cela nous permet d’améliorer notre évaluation du risque et de cibler les contribuables présentant le risque le plus élevé dans plusieurs administrations et institutions financières.
Nous utilisons les données sur les télévirements pour évaluer les risques d’évitement fiscal et repérer les contribuables les plus susceptibles de ne pas respecter leurs obligations fiscales à l’étranger.
Nous donnons suite aux fuites de données à l’étranger
Les fuites de données à l’étranger peuvent contenir des renseignements utiles sur les activités à l’étranger des contribuables. Nous examinons ces renseignements afin de cibler les revenus et les biens qui n’ont pas été déclarés aux fins de l’impôt.
Cependant, il est important de souligner que le fait d’avoir un compte bancaire à l’étranger ou des biens à l’étranger ne veut pas nécessairement dire qu’un contribuable a commis un acte répréhensible en matière d’impôt.
Bien que nous puissions obtenir des renseignements utiles à partir des fuites de données à l’étranger, nous ne dépendons pas de ces fuites pour lutter contre le non-respect des obligations fiscales à l’étranger. Grâce à des programmes de vérification spécialisés et à des progrès, comme les télévirements, la NCD et le Programme de dénonciateurs de l’inobservation fiscale à l’étranger (PDIFE) de l’Agence, nous sommes bien placés pour nous assurer que les contribuables fortunés paient leurs impôts.
Les vérifications découlant de fuites de données peuvent être complexes et longues. Arriver au montant final d’impôt et de pénalités à payer liés aux vérifications des fuites de données peut donc prendre des années.
Chaque fuite de données pose ses propres défis et nous permet de tirer de nombreuses leçons pour gérer les fuites à l’avenir.
Panama Papers
Les « Panama Papers » ont été rendus publics en 2016. Ils comprenaient environ 11,5 millions de documents détenus par le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca.
L’analyse des Panama Papers a été compliquée : d’une part, en raison du manque de renseignements financiers se trouvant dans la fuite de données; d’autre part, du fait que certains contribuables avaient créé des structures fiscales complexes pour cacher leurs biens de façon délibérée. Notre collecte de renseignements initiale, analyse des données et évaluation des risques liés à la fuite de données ont pris plus de trois ans. À partir de la fuite de données, nous avons cerné plus de 900 particuliers, sociétés et fiducies ayant un lien potentiel avec le Canada. Plus de 60 % de ces contribuables ont respecté leurs obligations en matière de production et de déclaration de revenus au Canada.
En date de mars 2024 :
- Nous avons effectué plus de 310 vérifications de contribuables liées aux Panama Papers, ce qui nous a permis d’établir un montant total de plus de 83 millions de dollars en impôt fédéral et en pénalités à payer.
- Nous avons plus de 130 autres vérifications en cours.
En plus de faire des vérifications, nous enquêtons sur les particuliers et les entreprises qui sont impliqués dans des cas soupçonnés d’évasion fiscale et d’autres crimes fiscaux, tant au pays qu’à l’étranger. Ce travail est effectué dans le cadre du Programme des enquêtes criminelles.
En date de mars 2024 :
- Nous avons fait six enquêtes criminelles sur l’évasion fiscale liées aux : Panama Papers :
- Nous avons abandonné trois dossiers à l’étape de l’enquête;
- Nous avons trois dossiers toujours en cours. Jusqu’à présent, aucune accusation criminelle n’a été portée.
Paradise Papers
L’International Consortium of Investigative Journalists a publié les « Paradise Papers » en 2017. Ils comprenaient plus de 13,4 millions de documents électroniques confidentiels au sujet d’investissements à l’étranger.
Depuis la publication des Paradise Papers, nous avons recensé environ 2 790 particuliers, sociétés et fiducies ayant un lien potentiel avec le Canada. Plus de 80 % de ces contribuables ont respecté leurs obligations en matière de production et de déclaration de revenus au Canada.
En date de mars 2024 :
- Nous avons effectué environ 35 vérifications de contribuables liées aux Paradise Papers, ce qui nous a permis d’établir un montant total de plus de 6,8 millions de dollars en impôt fédéral et en pénalités à payer.
- Nous avons également effectué des vérifications auprès d’environ 40 groupes économiques liés aux Paradise Papers dans le cadre de notre programme de vérification des grandes entreprises.
- Nous avons environ 35 autres vérifications en cours.
Pandora Papers
L’International Consortium of Investigative Journalists a publié les Pandora Papers dans deux ensembles de données : l’un en décembre 2021 et l’autre en mai 2022. Ils contenaient près de 12 millions de documents qui ont révélé des richesses cachées, de l’évitement fiscal et, dans certains cas, du blanchiment d’argent.
En date de mars 2024 :
- Nous repérons les contribuables ayant un lien potentiel avec le Canada qui risquent de ne pas respecter leurs obligations fiscales.
- Nous avons associé plus de 430 contribuables à cette fuite de données et des mesures d’évaluation du risque et d’observation sont en cours.
- Nous avons plus de 15 vérifications en cours.
De plus, nous collaborons avec nos partenaires internationaux pour mettre en commun des ressources et échanger des renseignements.
Nous utilisons des outils d’observation et des outils juridiques
L’une de nos principales priorités est de protéger l’intégrité et l’équité du régime fiscal du Canada en luttant contre l’évitement fiscal à tous les niveaux.
Nous concentrons nos ressources sur les dossiers présentant les risques les plus élevés. Cela veut donc dire que nous repérons les particuliers, les sociétés et les entités fortunés qui tentent d’éviter de payer leurs impôts et que nous luttons contre leurs activités d’évitement fiscal.
Ces contribuables ont les ressources nécessaires pour embaucher des professionnels de l’impôt et créer des structures complexes qui comprennent des particuliers, des fiducies, des sociétés de personnes et des sociétés. Certains de ces contribuables peuvent utiliser ces professionnels et ces structures pour éviter de payer leurs impôts. Pour repérer ces structures fiscales précises, nous effectuons des vérifications de groupe au lieu de vérifier un seul contribuable à la fois.
Grâce à des alliances internationales, à une portée de vérification élargie, à de vastes sources de données et à des approches analytiques avancées, nous avons la capacité de déceler les cas de non-respect des obligations fiscales les plus graves de la part des contribuables et de lutter contre leurs activités.
Vérifications fondées sur les risques
Nous continuons d’utiliser des outils, comme les renseignements d’entreprise améliorés et l’analyse avancée des données, afin d’améliorer notre évaluation des risques à l’égard des particuliers et des entreprises. Par exemple, chaque année, nous utilisons des outils électroniques pour effectuer des évaluations des risques liés aux déclarations de revenus des sociétés de toutes les grandes entreprises. Cette mesure nous permet d’améliorer notre capacité à cerner les opérations à risque élevé et de concentrer nos ressources de vérification dans les secteurs présentant les risques les plus élevés de non-respect des obligations fiscales.
Outils juridiques
Au moyen de divers outils juridiques efficaces, nous enquêtons sur les contribuables qui choisissent de remettre en question le régime fiscal d’autocotisation du Canada et d’en repousser les limites. En portant des cas de complexité élevée devant les tribunaux, y compris la Cour suprême du Canada, nous envoyons un message clair : nous ne ménagerons aucun effort pour dépister les échappatoires fiscales que pourraient utiliser des contribuables et pour y trouver des solutions.
Nous travaillons également de façon efficace avec nos partenaires du ministère des Finances Canada et du ministère de la Justice du Canada. Cette collaboration vise à évaluer et proposer de nouvelles lois et politiques fiscales améliorées. Ces outils juridiques nous permettront ainsi d’éliminer les échappatoires fiscales utilisées par les promoteurs et les conseillers fiscaux qui aident leurs clients à éviter de payer le montant d’impôt dû.
Disposition générale anti-évitement
La disposition générale anti-évitement (DGAE) est un outil juridique dont nous nous servons pour distinguer la planification fiscale légitime de l’évitement fiscal abusif. La DGAE tente de trouver un équilibre entre la protection de l’assiette fiscale et le besoin de certitude du contribuable dans la planification de ses affaires.
Depuis 1988, nous invoquons la DGAE lorsqu’un contribuable tente de contourner l’intention des règles fiscales du Canada ou d’en tirer injustement parti et d’éviter de payer ses impôts. La DGAE sert à refuser des avantages fiscaux aux contribuables qui ne respectent pas l’objet, l’esprit ou le but de la Loi de l’impôt sur le revenu et de la Loi sur la taxe d’accise, même s’ils se conforment à une interprétation littérale de la loi.
Dossiers examinés aux fins d’application de la DGAE (cumulatif) :
- 2023-2024 : 2 294
- 2022-2023 : 2 029
- 2021-2022 : 1 831
- 2020-2021 : 1 694
- 2019-2020 : 1 608
Dossiers dans le cadre desquels la DGAE a été appliquée :
- 2023-2024 : 85%
- 2022-2023 : 83%
- 2021-2022 : 81%
- 2020-2021 : 81%
- 2019-2020 : 80%
Remarque : Le nombre réel de contribuables dont les déclarations de revenus ont fait l’objet d’une nouvelle cotisation est beaucoup plus élevé que le montrent ces chiffres. En effet, de nombreux stratagèmes d’évitement fiscal impliquaient plusieurs partenaires, parties liées ou groupes d’investisseurs.
En savoir plus :
Demandes péremptoires visant des personnes non désignées nommément
Nous avons élargi l’étendue de nos sources de renseignements en tirant davantage parti des constatations des vérifications en cours et des données de tiers. Ces renseignements nous aident à encourager l’utilisation des demandes péremptoires visant des personnes non désignées nommément. Ces demandes ont pour objectif de repérer d’autres contribuables qui ne respectent pas leurs obligations fiscales.
Afin de mieux cibler les activités dans les secteurs nouveaux et émergents, comme les activités liées aux cryptoactifs et à l’économie des plateformes, nous avons augmenté notre utilisation des renseignements provenant de tiers. La demande péremptoire visant des personnes non désignées nommément est un outil juridique qui sert à recueillir des renseignements auprès de tiers (comme les intermédiaires de cryptoactifs qui facilitent les transactions). Ces renseignements permettent de repérer les contribuables et les inscrits qui participent à des activités liées aux cryptoactifs et à d’autres environnements de l’économie numérique. Par conséquent, nous tirons le meilleur parti des constatations des vérifications et des données de tiers pour obtenir l’autorisation des tribunaux d’utiliser les demandes péremptoires visant des personnes non désignées nommément. Ces demandes nous permettent ensuite de repérer les contribuables qui ne respectent pas leurs obligations fiscales et de lutter contre ces cas de non-respect. Une demande péremptoire visant des personnes non désignées nommément doit être autorisée par un tribunal fédéral avant que nous puissions la signifier à un tiers.
Nous utilisons également les renseignements obtenus au moyen de demandes péremptoires visant des personnes non désignées nommément pour reconnaître les propriétaires bénéficiaires des entités étrangères, des comptes bancaires à l’étranger et des comptes de placement.
De plus, nous émettons des demandes péremptoires visant des personnes non désignées nommément à des promoteurs et à des entrepreneurs immobiliers ayant de l'information à propos d’acheteurs participant à une vente avec cession de contrat. Cette information est utilisée pour repérer les contribuables qui ne produisent pas de déclaration de revenus et de la TPS/TVH.
Pour en savoir plus, allez à Demandes péremptoires visant des personnes non désignées nommément dans le secteur immobilier.
Ordonnances exécutoires
Nous pourrions demander une ordonnance exécutoire à la Cour fédérale du Canada en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu ou de la Loi sur la taxe d’accise lorsqu’un contribuable ou un tiers ne se conforme pas à une demande ou à une demande péremptoire de renseignements.
Nous faisons appel au ministère de la Justice pour obtenir une ordonnance exécutoire lorsque nous n’obtenons pas les renseignements demandés. Le juge doit être convaincu que le contribuable ou le tiers était tenu, en vertu de la loi, de transmettre les renseignements demandés, qu’il a omis de fournir les renseignements en question et qu'il n'est pas assujetti au secret professionnel de l'avocat ou au privilège relatif au litige.
Le refus ou le défaut de se conformer à une ordonnance exécutoire de la cour pourrait faire en sorte que le contribuable soit reconnu coupable d’outrage au tribunal et, possiblement, entraîner une amende ou à la fois une amende et une peine d’emprisonnement.
Inobservation fiscale dans le secteur de l’immobilier
Le secteur de l’immobilier est l’un des nombreux secteurs visés par notre méthode fondée sur le risque. Nous améliorons notre compréhension des écarts de conduite dans le secteur de l’immobilier grâce à l’expérience acquise et à l’utilisation de données de tiers. On parle ici, entre autres, des données obtenues au moyen de demandes péremptoires visant des personnes non désignées nommément. Cette méthode nous amène à faire plus de vérifications et d’autres types d’interventions.
En savoir plus : Comment l'Agence du revenu du Canada traite-t-elle l'inobservation dans le secteur de l'immobilier.
Modifications législatives
Des modifications législatives ont été apportées pour éliminer les échappatoires fiscales. Ces changements nous permettent de mieux travailler avec nos partenaires internationaux et de renforcer l’application des lois fiscales pour empêcher les entreprises multinationales d’éviter de payer leurs impôts au Canada. Par exemple, le Canada donné suite aux mesures convenues comme normes minimales dans le cadre du projet sur l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices de l’OCDE pour lutter contre l’évitement fiscal international, notamment :
- Ratifier la Convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (c.-à-d., l’instrument multilatéral) et réduire les possibilités d’évitement fiscal par les entreprises multinationales.
- Appuyer la solution à deux piliers de l’OCDE pour la réforme fiscale internationale en promulguant la Loi sur l’impôt minimum mondial pour veiller à ce que les grandes entreprises multinationales paient leurs impôts, peu importe où elles exercent leurs activités.
- Améliorer les règles de divulgation obligatoire du Canada pour protéger l’intégrité du régime fiscal.
- Appliquer les règles de restriction des dépenses excessives d’intérêts et de financement aux grandes sociétés et fiducies afin de s’assurer qu’elles paient leurs impôts et d’harmoniser le Canada avec d’autres administrations.
- Appliquer les règles de discordance hybride pour s’assurer que les entreprises multinationales n’obtiennent pas un avantage injuste en utilisant ces types d’arrangements fiscaux transfrontaliers.
Nous menons des enquêtes criminelles
Nous enquêtons sur les cas importants d’évasion fiscale et d’autres infractions graves aux lois fiscales.
Nous sélectionnons les cas aux fins d’enquête criminelle en fonction de leur priorité et de leur incidence sur l’observation. En date du 31 mars 2024, 54 % des enquêtes criminelles les plus complexes impliquent des possibilités d’impôts impayés de 1 million de dollars ou plus.
Une fois qu’une enquête criminelle est terminée, nous renvoyons le cas, s’il y a lieu, au Service des poursuites pénales du Canada (SPPC) en vue d’éventuelles poursuites criminelles.
Processus d’enquêtes criminelles
Une enquête criminelle comprend de nombreuses étapes, comme la collecte d’éléments de preuve, l’interrogation des contribuables et des témoins, l’exécution de mandats de perquisition et l’analyse des éléments de preuve. La durée de l’enquête dépend de la complexité de l’affaire, du nombre de personnes ou d’entreprises concernées, de la disponibilité des preuves, de la nécessité de collaborer avec des partenaires internationaux et du niveau de collaboration des témoins. Comme toute enquête criminelle menée par un organisme d’application de la loi, nos enquêtes criminelles peuvent être complexes et nécessitent souvent plusieurs années.
Cas renvoyés aux fins d’enquêtes criminelles :
- 2023-2024 : 186
- 2022-2023 : 130
- 2021-2022 : 101
- 2020-2021 : 110
- 2019-2020 : 244
Mandats de perquisition exécutés :
- 2023-2024 : 59
- 2022-2023 : 26
- 2021-2022 : 27
- 2020-2021 : 14
- 2019-2020 : 196
Afin de protéger l’intégrité du régime fiscal, nous travaillons en étroite collaboration avec la Gendarmerie royale du Canada, les services de police provinciaux et locaux, et d’autres organismes d’application de la loi. Grâce à la collaboration avec nos partenaires nationaux et internationaux, nous échangeons des connaissances, de l’expertise et des pratiques exemplaires, et repérons des stratagèmes fiscaux et leurs participants.
Enquêtes criminelles en cours menées à la suite d’opérations policières conjointes avec d’autres organismes d’application de la loi :
- 2023-2024 : 16
- 2022-2023 : 25
- 2021-2022 : 31
- 2020-2021 : 31
- 2019-2020 : 19
Dans le cadre de nos enquêtes criminelles, nos enquêteurs préparent un rapport complet en fonction des résultats de l’enquête et l’envoient au SPPC lorsqu’ils croient que des accusations sont justifiées. Le SPPC examinera ensuite les éléments de preuve de façon indépendante et décidera s’il faut intenter une poursuite au nom de la Couronne.
Dossiers pour lesquels des accusations criminelles ont été déposées en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu, de la Loi sur la taxe d’accise ou du Code criminel :
- 2023-2024 : 7
- 2022-2023 : 28
- 2021-2022 : 16
- 2020-2021 : 25
- 2019-2020 : 33
Au cours de la période de cinq ans allant du 1er avril 2019 au 31 mars 2024 :
- les tribunaux ont condamné 135 contribuables pour avoir éludé le paiement de plus de 44 millions de dollars en impôt fédéral combiné;
-
ces condamnations ont donné lieu à des peines totalisant environ 25,1 millions de dollars en amendes imposées par les tribunaux et plus de 108 ans d’emprisonnement.
*Il se peut que ces nombres ne tiennent pas compte de toutes les condamnations en 2023-2024, car la condamnation et la détermination de la peine peuvent avoir lieu au cours d’un exercice différent.
Condamnations :
- 2023-2024 : 13
- 2022-2023 : 31
- 2021-2022 : 23
- 2020-2021 : 36
- 2019-2020 : 32
Impôt fédéral éludé :
- 2023-2024 : 13,5 M$
- 2022-2023 : 7,8 M$
- 2021-2022 : 4,4 M$
- 2020-2021 : 10,9 M$
- 2019-2020 : 7,4 M$
Contribuables condamnés à une peine d’emprisonnement :
- 2023-2024 : 7*
- 2022-2023 : 13
- 2021-2022 : 10
- 2020-2021 : 15
- 2019-2020 : 13
*Il se peut que ce nombre ne tienne pas compte de toutes les condamnations en 2023-2024, car la condamnation et la détermination de la peine peuvent avoir lieu au cours d’un exercice différent.
Années d’emprisonnement :
- 2023-2024 : 16*
- 2022-2023 : 33
- 2021-2022 : 15
- 2020-2021 : 26
- 2019-2020 : 19
Remarque : Le nombre total d’années d’emprisonnement a été arrondi.
*Il se peut que ce nombre ne tienne pas compte de toutes les condamnations en 2023-2024, car la condamnation et la détermination de la peine peuvent avoir lieu au cours d’un exercice différent.
Durée moyenne de prison (en mois) par condamnation :
- 2023-2024 : 27*
- 2022-2023 : 31
- 2021-2022 : 18
- 2020-2021 : 21
- 2019-2020 : 17
Remarque : La durée moyenne d’emprisonnement (en mois) par peine a été arrondie.
*Il se peut que ce nombre ne tienne pas compte de toutes les condamnations en 2023-2024, car la condamnation et la détermination de la peine peuvent avoir lieu au cours d’un exercice différent.
Amendes imposées par les tribunaux :
- 2023-2024 : 2,9 M$*
- 2022-2023 : 10,7 M$
- 2021-2022 : 3,3 M$
- 2020-2021 : 5,2 M$
- 2019-2020 : 3,0 M$
*Il se peut que ce nombre ne tienne pas compte de toutes les condamnations en 2023-2024, car la condamnation et la détermination de la peine peuvent avoir lieu au cours d’un exercice différent.
Publication des poursuites
Nous publions les condamnations liées à l’évasion fiscale et à d’autres crimes fiscaux. Nous pouvons également, à l’occasion, publier des renseignements avant le jugement à différentes étapes d’une enquête criminelle ou d’une poursuite, y compris, sans toutefois s’y limiter, l’exécution d’un mandat de perquisition, la saisie de biens ou le dépôt d’accusations criminelles. La publication de ces renseignements sert à maintenir l’intégrité du régime fiscal d’autocotisation du Canada et à mettre en garde la population canadienne contre de possibles stratagèmes fiscaux illégaux, ainsi qu’à dissuader les gens de commettre des crimes fiscaux et d’autres crimes financiers.
En savoir plus : Avis de mesures d’exécution : mesures de conformité.
En savoir plus : Le processus d’enquêtes criminelles de l’Agence.
Nous vous tenons au courant des stratagèmes fiscaux
Un élément clé de notre stratégie d’observation est de cibler les promoteurs fiscaux et les conseillers en stratagèmes fiscaux.
Les stratagèmes fiscaux sont des plans et des ententes qui tentent de duper les contribuables en leur promettant de réduire leurs impôts, souvent au moyen d’importantes déductions, de crédits d’impôt ou d’un revenu libre d’impôt.
Promoteurs et conseillers en stratagèmes fiscaux
Il s’agit de personnes ou de sociétés qui font la promotion ou la vente de stratagèmes visant à enfreindre ou à contourner les lois fiscales canadiennes. Ces promoteurs et conseillers fiscaux choisissent de faire des fausses déclarations pour aider leurs clients à éviter de payer leurs impôts. Ils obtiennent ainsi un avantage financier grâce aux honoraires qu’ils reçoivent de leur client.
En augmentant le nombre de vérifications des promoteurs et conseillers fiscaux, en améliorant la collecte de renseignements et en informant davantage les contribuables, nous continuons à dépister les abris fiscaux illégitimes et les stratagèmes fiscaux et à y mettre fin. Ceux qui choisissent de participer à ces stratagèmes ou d’en faire la promotion s’exposent à de graves conséquences, y compris à des pénalités, à des amendes imposées par les tribunaux et peut-être même à des peines d’emprisonnement.
Pénalités imposées à des tiers (promoteurs et préparateurs de déclarations de revenus :
- 2023-2024 : 1,5 M$*
- 2022-2023 : 20,1 M$
- 2021-2022 : 32,3 M$
- 2020-2021 : 1,8 M$
- 2019-2020 : 17,4 M$
En savoir plus : Stratagèmes fiscaux.
Comment vous pouvez nous aider
- Programme de dénonciateurs de l’inobservation fiscale à l’étranger (PDIFE)
-
Vous pourriez être admissible à une récompense lorsque vous nous signalez un cas de non-respect des lois fiscales à l’échelle internationale au moyen du Programme de dénonciateurs de l’inobservation fiscale à l’étranger (PDIFE).
Le PDIFE est un élément clé de nos efforts pour lutter contre l’évitement fiscal et l’évasion fiscale à l’échelle internationale. Il permet d’accorder des récompenses financières aux personnes qui fournissent des renseignements précis et crédibles sur des cas importants de non-respect des lois fiscales à l’échelle internationale donnant lieu au recouvrement d’au moins 100 000 $ en impôt fédéral dû.
Nous encourageons quiconque, peu importe où il se trouve dans le monde, à se manifester s’il a des renseignements sur des cas importants de non-respect des lois fiscales à l’échelle internationale.
En signalant des cas soupçonnés de non-respect des lois fiscales à l’échelle internationale, les dénonciateurs profitent non seulement des récompenses possibles, mais ils contribuent également à l’administration d’un système fiscal équitable dans lequel tous paient leurs impôts. Cela permet d’assurer la prestation de programmes et services à la population canadienne, ainsi que l’investissement de plus de ressources dans les installations publiques, comme les écoles, les routes et les hôpitaux.
En date de mars 2024 :
- Le PDIFE a reçu environ 1 190 soumissions écrites.
- Près de 930 contribuables ont été désignés aux fins de vérification en fonction des renseignements reçus par l’intermédiaire du programme.
Soumissions écrites :
- 2023-2024 : 96
- 2022-2023 : 109
- 2021-2022 : 99
- 2020-2021 : 72
- 2019-2020 : 171
Montants d’impôt fédéral et montants de pénalités relatifs à la déclaration de biens à l’étranger évalués grâce aux renseignements fournis au PDIFE :
- 2023-2024 : 79.9 M$
- 2022-2023 : 177 M$
- 2021-2022 : 11,3 M$
- 2020-2021 : 39,1 M$
- 2019-2020 : 11,3 M$
Remarque : Les montants d’impôt fédéral et montants de pénalités relatifs à la déclaration de biens à l’étranger évalués sont maintenant déclarés sur une base annuelle, plutôt que de façon cumulative.
- Programme des indices
-
Si vous soupçonnez une personne, une entreprise ou un organisme de bienfaisance d’avoir commis une fraude relative à l’impôt ou aux prestations au Canada, vous pouvez nous en informer en soumettant un indice au Programme des indices.
Indices :
- 2023-2024 : 36 920
- 2022-2023 : 35 689
- 2021-2022 : 41 178
- 2020-2021 : 62 855
- 2019-2020 : 34 106
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