Hydrazine
Numéro de registre du CAS 302-01-2
Mise à jour du 10 novembre, 2018 :
L’évaluation préalable de l’hydrazine a été publiée le 15 janvier 2011 sous l’initiative du Défi du Plan de gestion des produits chimiques (PGPC). L’évaluation est résumée dans ce feuillet d’information (autrefois appelé sommaire du publique) et n’a pas changé. La section de ce feuillet d’information intitulée ‘’Actions préventives et réduction des risques’’ communique des mises à jour sur les mesures de gestion de risque intitulées :
- Publication de l’avis de planification de la prévention de la pollution.
Sur cette page
- Aperçu
- À propos de cette substance
- Exposition des Canadiens et de l’ environnement
- Effets principaux (dangers) sur la santé et l'environnement
- Résultats des évaluations de risque
- Measures préventives et réduction des risques
- Important à savoir
Aperçu
- Le gouvernement du Canada a réalisé une évaluation scientifique, appelée une évaluation préalable, de l’hydrazine, afin de déterminer le potentiel de risque posé aux Canadiens et à l'environnement.
- En vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999) [LCPE (1999)] le risque que pose une substance est déterminé en considérant à la fois ses propriétés dangereuses (la capacité de causer les effets nocifs sur la santé humaine ou l'environnement) et les niveaux d'exposition des personnes ou de l'environnement. Une substance peut avoir un potentiel de danger élevé, mais le risque pour la santé humaine et l'environnement dépend du niveau d'exposition à la substance.
- Des renseignements supplémentaires sur l'évaluation des risques se trouvent dans l'aperçu de l'Évaluation des risques de substances chimiques et dans les fiches de données, en particulier, les Types de documents relatifs à l'évaluation des risques et la Boîte à outils sur l'évaluation des risques.
- Suite à l'évaluation préalable, l’hydrazine a été identifiée comme étant nuisible à la santé humaine et à l’environnement, à des niveaux d'exposition au moment de l'évaluation.
À propos de cette substance
- Cette évaluation préalable de l’hydrazine a été effectuée dans le cadre du lot 10 de l’initiative du Défi du PGSC.
- Le gouvernement collecte des renseignements sur les substances chimiques, incluant les détails sur leur statuts commerciaux au Canada, pour appuyer l’évaluation de risqué et la gestion des substances chimiques sous le PGSC.
- L’hydrazine est une substance chimique industrielle mais que l’on trouve aussi naturellement dans les algues et plants de tabac.
- Au moment de l’évaluation, l’hydrazine était principalement utilisée comme un inhibiteur de corrosion dans les chaudières à eau des centrales électriques. Il pourrait se trouver en infime quantités comme substance résiduelle (fragment de fabrication) dans certains polymères, qui peuvent être en retour utilisés dans les cosmétiques, produits de santé naturels, produits pharmaceutiques, matériels d’emballage d’aliments, additifs alimentaires, et pesticides.
- L’hydrazine est présente dans le tabac et la fumée de tabac.
Exposition des Canadiens et de l’environnement
- L’évaluation indiquait que l’exposition des canadiens å l’hydrazine devrait être faible puisqu’elle était principalement d’usage industriel. L’exposition pourrait provenir de l’inhalation de la fumée de tabac.
- L’hydrazine peut être émise dans l’environnement, principalement dans l’eau, et en plus faible quantités dans l’air et les sols. Les émissions d’hydrazine dans l’environnement étaient principalement associées aux opérations des centrales nucléaires et d’électricité fossile
Effets principaux (dangers) sur la santé et l’environnement
- Au moment de l’évaluation, les effets importants ou ‘’critiques” utilisés pour la caractérisation du risqué pour la santé humaine de l’hydrazine était la carcinogénicité.
- Pour l’évaluation écologique, l’hydrazine était considérée comme ayant une haute toxicité aquatique.
Résultats de l’évaluation des risques
- Par suite de cette évaluation préalable, il a été déterminé que l’hydrazine peut poser un risqué à la santé humaine.
- L’hydrazine ne devrait pas persister dans l’environnement pendant longtemps ou s’accumuler dans les organismes. Toutefois, on a constaté que le potentiel des émissions de l’hydrazine pourrait nuire aux organismes aquatiques.
- Il a été conclu que l’hydrazine ne satisfait pas le critère de persistance et de bioaccumulation comme stipulé dans les Règlements sur la persistance et la bioaccumulation du LCPE (1999).
- Le gouvernement du Canada a publié l’Évaluation préalable finale de l’hydrazine, le 15 janvier 2011.
Conclusions de l’évaluation préalable
- Par suite de cette évaluation préalable, le gouvernement a conclu que l’hydrazine est nocive pour la santé humaine, à des niveaux d'exposition au moment de l'évaluation.
- Le gouvernement a aussi conclu que l’hydrazine pénétrait dans l'environnement à des niveaux nocifs pour l'environnement.
Actions préventives et réduction de risque
- L’Hydrazine est sur la liste critique des ingrédients des cosmétiques de Santé Canada. La liste critique est utilisée pour signifier que certaines substances peuvent ne pas satisfaire les exigences de la Loi sur les aliments et drogues ou les Règlements sur les cosmétiques .
- L’Approche de gestion des risques proposée pour l’hydrazine a été publiée le 15 janvier 2011, suivie d’une période de 60 jours pour le commentaire du publique. En accordance avec l’approche, le gouvernement a entamé les étapes suivantes pour réduire ou gérer les risques liés à cette substance.
- L’hydrazine a été inscrite à l’annexe 1 du LCPE1999, aussi appelée Liste des substances toxiques.
- En novembre 2018, un avis exigeant la préparation et l’application de plans de prévention de la pollution (P2) relatifs à l’utilisation de l’hydrazine dans le secteur de l’électricité a été publiée. On exige des installations assujetties aux plans d’abolir ou de minimiser la création de polluants et de rebus, et réduire le risque général sur l’environnement et la santé humaine.
- L’application des dispositions relatives aux nouvelles activités (NAc) a été considérée pour l’hydrazine, toutefois, à cause de ses propriétés chimiques, l’hydrazine ne devrait se retrouver qu'en concentrations faibles ou résiduelles dans les produits de consommation. Par conséquent, et aussi parce qu’elle est sur la liste critique des ingrédients des cosmétiques, il ne semble exister aucune nouvelle source d'exposition potentielle à l'hydrazine qui pourrait vraisemblablement augmenter les risques pour la santé de la population générale canadienne. Alors, l’utilisation de cet instrument de gestion des risques n’est plus envisagée.
- A partir de l’année de rapport 2014, le seuil de déclaration à l’Inventaire national des rejets des polluants (INRP) a été réduit de 10 tonnes à 1 tonne pour tenir compte des sources d’émissions potentielles se passant à faible volumes.
- Les émissions d’hydrazine continueront d’être soumises à l’INRP et contrôlées périodiquement pour servir dans la prise de décision sur d’éventuelles gestions de risqué additionnelles, si nécessaire afin de protéger la population canadienne et l’environnement.
- Des informations complémentaires et mises à jour sur les mesures de gestion de risques relatives aux substances chimiques gérées sous le PGSC peuvent être consultées dans le tableau de PGSC Mesures de gestion de risque et l’Échéancier des activités de gestion des risques et des consultations sur un horizon mobile de deux ans. Les mesures pour l’hydrazine peuvent aussi être localisées dans le Statut des mesures de gestion des risques pour le tableau du dixième lot
Important à savoir
- L’hydrazine peut être présente dans des produits disponibles aux consommateurs sous forme de substance résiduelle, restant du processus de fabrication. Les Canadiens devraient respecter les mises en garde et les instructions inscrites sur les étiquettes des produits et éliminer les produits de manière responsable.
- La fumée de tabac est une source d’exposition à l’hydrazine. Lire comment cesser de fumer maintenant.
- Les canadiens qui peuvent être exposés à l’hydrazine dans le milieu de travail devraient consulter leur employeurs et un représentant de santé et sécurité au travail (SST) en ce qui a trait aux pratiques de manutention sécuritaires et aux lois et exigences applicables en vertu de la législation en matière de SST et du Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT).
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