Décisions relatives à la suspension du casier et recommandations concernant la clémence

Titre officiel : Rapport de surveillance du rendement 2019-2020, Décisions relatives à la suspension du casier et recommandations concernant la clémence
Par : Commission des libérations conditionnelles du Canada

Tableaux 165 à 176

Le programme Suspension du casier et clémence consiste à examiner des demandes de suspension du casier, à délivrer des suspensions du casier et à faire des recommandations concernant la clémence.

Programme de suspension du casier

La suspension du casier, auparavant appelée pardon, permet que les dossiers judiciaires des personnes qui ont été déclarées coupables d’une infraction criminelle, mais qui ont fini de purger leurs peines et ont démontré qu’elles sont des citoyens respectueux des lois depuis un nombre d’années déterminé, soient gardés à part des autres casiers judiciaires.

La Loi sur le casier judiciaire (LCJ), créée en 1970, confère à la Commission des libérations conditionnelles du Canada le pouvoir exclusif d’ordonner, de refuser ou de révoquer la suspension du casier relativement à des condamnations pour des infractions à des lois ou règlements fédéraux du Canada.

Depuis 2010, des changements considérables ont été apportés au programme de pardon.

Le 29 juin 2010, le projet de loi C23-A a modifié la LCJ en allongeant la période d’inadmissibilité pour la présentation de certaines demandes de pardon : la période d’attente est passée de trois à cinq ans dans le cas de certaines infractions punissables sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire qui sont prévues à l’annexe I; et de cinq à dix ans dans le cas des infractions graves contre la personne pour lesquelles la peine d’emprisonnement était de deux ans ou plus et des infractions prévues à l’annexe I punissables par voie de mise en accusation. De plus, le projet de loi a entraîné d’importants changements au fonctionnement des programmes. Le processus a été modifié pour comprendre des demandes de renseignements supplémentaires et des nouvelles enquêtes, plus exhaustives, par le personnel dans le cas de certaines demandes qui nécessitent plus de temps d’examen par les commissaires. De nouveaux concepts liés à la possibilité de déconsidérer l’administration de la justice font partie du texte législatif. Le temps requis pour le traitement des demandes a augmenté en raison de ces changements.

Le 13 mars 2012, le projet de loi C-10 a apporté des modifications à la LCJ. Le terme « réhabilitation » (pardon) a été remplacé par « suspension du casier », et la période devant s’écouler avant qu’une suspension du casier puisse être demandée a été allongée : elle est passée à cinq ans pour toutes les infractions punissables par procédure sommaire, et à dix ans pour toutes les infractions ayant fait l’objet d’une poursuite par voie de mise en accusation. En outre, les personnes condamnées pour une infraction d’ordre sexuel à l’égard d’une personne mineure (à part certaines exceptions) sont devenues inadmissibles à une suspension du casier; il en est de même des personnes condamnées pour plus de trois infractions ayant fait l’objet d’une poursuite par mise en accusation et ayant entraîné chacune une peine d’emprisonnement de deux ans ou plus.

À l’entrée en vigueur du projet de loi C-10, le personnel affecté au programme de suspension du casier a continué de traiter les demandes de pardon reçues avant le 13 mars 2012, en plus de traiter les demandes de suspension du casier reçues à compter de cette date. En 2016‑2017, toutes les demandes de pardon en attente ont été traitées.

En 2017-2018, certaines modifications apportées à la LCJ par les projets de loi C-10 et C-23A ont été annulées pour certains cas. À la suite de la décision rendue le 18 avril 2017 par la Cour suprême de la Colombie-Britannique (Chu c. Canada) et de la décision rendue le 14 juin 2017 par la Cour supérieure de l’Ontario (Charron/Rajab c. Canada), les modifications apportées à la LCJ (comme l’allongement des périodes d’attente et le resserrement des critères d’inadmissibilité) pour les demandeurs qui avaient perpétré une infraction l’entrée en vigueur de celles-ci ont été invalidées parce qu’elles étaient contraires aux alinéas 11h) et i) de la Charte. La Commission a donc recommencé à traiter les demandes de pardon pour les résidents de l’Ontario et de la Colombie-Britannique en se fondant sur les critères qui étaient en vigueur au moment où l’infraction avait été commise.

  • En 2019-2020, la Commission a reçu 7 019 demandes de suspension du casier et elle en a accepté 5 222. La Commission a aussi reçu 5 422 demandes de pardon et en a accepté 4 360. Le taux d’acceptation était de 77 %.
Figure 40. Demandes de pardon et de suspension du casier
Version textuelle Figure 40 - Demandes de pardon et de suspension du casier
Exercice Demandes de pardon reçues Demandes de suspension du casier reçues Demandes acceptées
2010-2011 31 969   16 710
2011-2012 28 814 1 035 19 298
2012-2013   19 526 11 527
2013-2014   14 253 9 624
2014-2015   12 415 9 071
2015-2016   12 384 8 875
2016-2017   11 563 8 153
2017-2018 5 202 9 460 10 868
2018-2019 6 463 7 364 10 531
2019-2020 5 422  7 019 9 582

Étant donné que la suspension du casier n’est pas totalement comparable au pardon (les critères d’admissibilité ne sont pas les mêmes dans les deux cas), une comparaison directe des rapports de fin d’exercice serait inexacte. Le nombre de demandes de suspension du casier reçues de 2012-2013 à 2019-2020 a été beaucoup plus faible que le nombre de demandes de pardon reçues dans les exercices précédents, en partie à cause de la baisse du nombre de personnes admissibles à présenter cette demande et de l’augmentation des frais exigés pour le traitement d’une demande.

  • En 2019-2020, la Commission a rendu 4 919 décisions concernant des demandes de pardon. De ce nombre, 96 % ont consisté à octroyer/délivrer le pardon.
  • En 2019-2020, la Commission a rendu 5 496 décisions concernant des demandes de suspension du casier. De ce nombre, 96 % ont consisté à ordonner la suspension du casier.
  • En 2019-2020, le temps requis en moyenne pour traiter une demande de pardon acceptée a été de huit mois lorsque la décision finale a été d’accorder le pardon, et de 18 mois dans les cas où la décision finale a été de refuser un pardon.
  • En 2019-2020, le temps requis en moyenne pour traiter une demande de suspension du casier acceptée a été de 165 jours (infraction punissable par procédure sommaire) ou de 345 jours (infraction ayant fait l’objet d’une poursuite par mise en accusation) lorsque la décision finale a été d’ordonner la suspension du casier, et de 480 jours quand la décision finale a été de refuser la suspension du casier.
Figure 41. Taux de révocation/d’annulation de pardons et de suspensions du casier
Version textuelle Figure 41 - Taux de révocation/d'annulation de pardons et de suspensions du casier
Exercice Pardons octroyés/délivrés et suspensions
du casier ordonnées jusqu'ici (nombre cumulatif)
Pardons et suspensions du casier
révoqués/annulés jusqu'ici (nombre cumulatif)
2010-2011 453 330 17 339
2011-2012 456 600 19 371
2012-2013 463 234 21 063
2013-2014 480 010 22 321
2014-2015 494 057 23 337
2015-2016 504 112 24 638
2016-2017 516 192 25 908
2017-2018 525 186 26 683
2018-2019 535 615 27 269
2019-2020 545 613 28 119

En 2019-2020, le nombre de pardons et de suspensions du casier révoqués ou annulés a monté à 849 (+45 % comparativement à l’exercice précédent). Plus précisément, 342 pardons et 67 suspensions du casier ont été révoqués par la CLCC (48 %); 387 pardons et 51 suspensions du casier ont été annulés par la GRC (52 %); deux pardons ont été annulés par la CLCC.

  • Le taux cumulatif de révocation/d’annulation des pardons/suspensions du casier est relativement bas depuis 10 ans, en moyenne de 4,75 %. Depuis la reprise des activités liées au pardon en 2016-2017, l’augmentation du taux est plus faible. En 2019-2020, le taux a augmenté de 0,06 % pour atteindre 5,15 %.

Programme de clémence

On ne se prévaut des dispositions des Lettres patentes ou du Code criminel relatives à la clémence que dans des circonstances extraordinaires, lorsque la loi ne prévoit aucun autre moyen de réduire les effets négatifs exceptionnels des sanctions imposées pour des actes criminels, il est légalement impossible de se prévaloir des recours dans un cas particulier ou le fait de s’en prévaloir accroîtrait la sévérité du châtiment. La clémence s’applique seulement aux rares situations dans lesquelles des raisons d’équité et des considérations humanitaires l’emportent sur l’administration normale de la justice.

Les motifs des demandes de clémence (ou prérogative royale de clémence) présentées sont multiples, l’emploi venant très loin en tête. Voici certaines des autres raisons invoquées : sentiment d’iniquité, problème de santé, immigration au Canada, appel à la compassion et difficultés financières.

La CLCC est chargée d’évaluer les demandes présentées en vertu de la prérogative royale de clémence et de formuler des recommandations à l’intention du ministre de la Sécurité publique en ce qui concerne les mérites de chaque cas. Le ministre informe le gouverneur général du Canada (dans le cas des demandes visées par les Lettres patentes) et le gouverneur en conseil (dans le cas des demandes visées par le Code criminel) de l’octroi ou du refus de la clémence.

  • En 2019-2020, la Commission a reçu 57 demandes de clémence, soit neuf de plus que l’exercice précédent.
  • Au cours des cinq derniers exercices (de 2015-2016 à 2019-2020), six demandes de clémence ont été accordées, une a été refusée et 173 ont été abandonnées. Certaines des 173 demandes abandonnées l’ont été parce que le demandeur est devenu admissible à un pardon en vertu de la Loi sur le casier judiciaire à la suite des décisions judiciaires annulant les changements apportés à la LCJ en 2010 en Colombie-Britannique et en 2012 en Ontario. Dans la majorité des cas restants, le traitement a été abandonné parce que le ministre a déterminé qu’il n’y avait pas lieu de faire une enquête étant donné que les critères n’étaient pas remplis. L’autre raison la plus courante de l’abandon a été que le demandeur n’avait pas fourni suffisamment d’information ou de preuves de la trop grande sévérité du châtiment.
  • Au 31 mars 2020, il y avait 150 demandes de clémence en cours de traitement.
Tableau 165. Demandes de pardon reçues Taux d’acceptation
Demandes 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-20121 2017-20182 2018-20192 2019-20202
Reçues 27 948 26 520 30 416 35 784 32 104 31 969 28 814 5 202 6 463 5 422
Acceptées 19 043 20 008 22 936 27 398 24 584 16 710 18 936 4 366 5 184 4 360
Pourcentage d’acceptation 68 75 75 77 77 52 66 84 80 80

1 Demandes de pardon reçues jusqu’au 12 mars 2012 inclusivement (C-10).

2 Demandes de pardon traitées pour les résidents de l’Ontario et de la Colombie-Britannique à la suite des décisions rendues par la Cour suprême du Canada relatives à l’annulation des modifications de la LCJ dans ces provinces.

Remarque : Le nombre de demandes de pardon acceptées en 2017-2018 et 2018-2019 est inférieur à celui des rapports précédents, car les demandes qui ont été abandonnées ont été exclues.

Tableau 166. Demandes de suspension du casier reçues ─ Taux d’acceptation
Demandes 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020
Reçues 19 526 14 253 12 415 12 384 11 566 9 460 7 364 7 019
Acceptées 11 527 9 624 9 071 8 875 8 153 6 5021 5 347 5 222
Pourcentage d’acceptation 59 68 73 72 71 69 73 74

1 Inclut les 632 demandes de suspension du casier qui ont été abandonnées et reclassées comme des demandes de pardon pour les résidents de la Colombie-Britannique et de l’Ontario à la suite des décisions rendues par la Cour suprême du Canada relatives à l’annulation des modifications à la LCJ dans ces provinces.

Remarque : Le nombre de demandes de suspension du casier acceptées en 2017-2018 et en 2018-2019 est inférieur à celui des rapports précédents, car les demandes qui ont été abandonnées ont été exclues.

Tableau 167. Pardons octroyés/délivrés et refusés
Décision 2014-20151 2015-20161 2016-20171 2017-20182 2018-20192 2019-20202
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Octroyés 5 625 89 1 628 82 3 740 97 1 957 94 4 403 99 4 709 96
Refusés 681 11 348 18 125 3 133 6 42 1 210 4
Total 6 306 - 1 976 - 3 865 - 2 090 - 4 445 - 4 919 -

1 Demandes de pardon reçues jusqu’au 12 mars 2012 inclusivement (C-10).

2 Demandes de pardon traitées pour les résidents de l’Ontario et de la Colombie-Britannique à la suite des décisions rendues par la Cour suprême du Canada relatives à l’annulation des modifications de la LCJ dans ces provinces.

Tableau 168. Suspensions du casier ordonnées et refusées
Décision 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020
Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % Nbre %
Ordonnées 8 422 92 8 427 94 8 340 95 7 037 98 6 028 96 5 287 96
Refusées 726 8 523 6 438 5 142 2 225 4 209 4
Total 9 148 - 8 950 - 8 778 - 7 179 - 6 253   5 496 -
Tableau 169. Temps requis en moyenne pour traiter une demande de pardon
Décision/temps de traitement 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020
Nbre de cas traités 1 976 3 865 2 090 4 445 4 919
Pardons octroyés 1 628 3 740 1 957 4 403 4 709
Temps de traitement moyen (en mois) 50 57 3 6 8
Pardons refusés 348 125 133 42 210
Temps de traitement moyen (en mois) 46 61 67 16 18

Remarque : Les cas de révocation traités par la CLCC ne sont pas inclus dans ce tableau.

Tableau 170. Temps requis en moyenne pour traiter une demande de suspension du casier
Décision/temps de traitement 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020
Nbre de cas traités 8 950 8 778 7 179 6 253 5 496
Suspensions du casier ordonnées 8 427 8 340 7 037 6 028 5 287
Temps de traitement moyen — infraction punissable par mise en accusation (en jours) 317 348 338 376 345
Temps de traitement moyen — infraction punissable par procédure sommaire (en jours) 155 168 163 171 165
Suspensions du casier refusées 523 438 142 225 209
Temps de traitement moyen (en jours) 388 419 455 505 480

Remarque : Les cas de révocation/d’annulation traités par la CLCC ne sont pas inclus dans ce tableau.

Tableau 171. Révocations/annulations de pardons et de suspensions du casier
Décision 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020
Révocations par la CLCC 71 1,129 987 669 438 667 501 85 59 409
Annulations par la GRC 1 043 883 698 579 574 628 768 674 525 438
Annulations par la CLCC 12 20 7 10 4 6 1 16 2 2
Total 1 126 2 032 1 692 1 258 1 016 1 301 1 270 775 586 849
Tableau 172. Taux de révocation/d’annulation de pardons et de suspensions du casier
Exercice Nbre cumulatif de pardons octroyés/délivrés et de suspensions du casier ordonnées jusqu’à ce jour Nbre de pardons et de suspensions du casier révoqués/ annulés pendant l’exercice Nbre cumulatif de pardons et de suspensions du casier révoqués/ annulés Taux cumulatif de révocation/ d’annulation (%)
2010-2011 453 330 1 126 17 339 3,82
2011-2012 456 600 2 032 19 371 4,24
2012-2013 463 234 1 692 21 063 4,55
2013-2014 480 010 1 258 22 321 4,65
2014-2015 494 057 1 016 23 337 4,72
2015-2016 504 112 1 301 24 638 4,89
2016-2017 516 192 1 270 25 908 5,02
2017-2018 525 186 775 26 683 5,08
2018-2019 535 615 586 27 269 5,09
2019-2020 545 613 849 28 118 5,15

Remarque : On obtient le taux cumulatif de révocation/d’annulation en divisant le nombre cumulatif de pardons révoqués/annulés par le nombre cumulatif de pardons octroyés/délivrés et de suspensions du casier ordonnées jusqu’à présent.

Tableau 173. Demandes en vertu de la prérogative royale de clémence
Exercice Demandes reçues Demandes abandonnées Décisions rendues
2010-2011 38 19 8
2011-2012 29 24 12
2012-2013 44 7 7
2013-2014 46 12 4
2014-2015 37 13 14
2015-2016 46 13 35
2016-2017 37 16 3
2017-2018 36 54 -
2018-2019 48 24 8
2019-2020 57 19 7

Remarque 1 : Ces données excluent les clémences octroyées à des récidivistes (2) à la suite d’un examen de la légitime défense (5) et les pardons ordinaires octroyés à des producteurs de blé (10).

Remarque 2 : Ne comprend pas les demandes de levée d’une interdiction de conduire en vertu de la LSCMLC.

Remarque 3 : Les décisions prises par le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile de ne pas faire enquête sur une mesure de réparation sont considérées comme une décision rendue plutôt qu’un abandon aux fins du présent tableau.

Remarque 4 : Les motifs de l’abandon comprennent le fait que le demandeur devient admissible à une demande de pardon ou de suspension du casier en vertu de la LCJ, le retrait de la demande, une nouvelle infraction et le décès du demandeur.

Tableau 174. Demandes en vertu de la prérogative royale de clémence reçues, par mesure de réparation demandée
Exercice de réception Pardon conditionnel Remise de peine Levée d’une interdiction* Remise d’une amende, d’un bien ou d’un cautionnement confisqué ou d’une peine pécuniaire Pardon absolu
2010-2011 27 1 2 7 1
2011-2012 25 1 - 3 -
2012-2013 38 - 4 2 -
2013-2014 38 - 5 3 -
2014-2015 32 - 4 - 1
2015-2016 28 2 10 3 3
2016-2017 29 1 5 2 -
2017-2018 28 - 6 2 -
2018-2019 30 1 9 8 -
2019-2020 34 2 14 3 4

* Ne comprend pas les demandes de levée d’une interdiction de conduire en vertu de la LSCMLC.

Tableau 175. Décisions relatives à la prérogative royale de clémence — pardon
Exercice de la décision Pardon conditionnel, avant l’admissibilité aux termes de la LSCMLC Pardon conditionnel, avant l’admissibilité aux termes de la LCJ Pardon absolu (reconnaissance d’une condamnation par erreur)
Octroyés Refusés Octroyés Refusés Octroyés Refusés
2010-2011 - - 2 - - -
2011-2012 - - 2 2 - -
2012-2013 - - - - - -
2013-2014 - - - 1 - -
2014-2015 - - - 1 - -
2015-2016 - - - - - -
2016-2017 - - - 1 - -
2017-2018 - - - - - -
2018-2019 - - 1 - - -
2019-2020 - - - - - -
Tableau 176. Décisions relatives à la prérogative royale de clémence ─ Remises et levée d’interdiction
Exercice de la décision Remise de peine Remise d’une amende, d’un bien ou d’un cautionnement confisqué ou d’une peine pécuniaire Levée d’une interdiction*
Octroyées Refusées Octroyées Refusées Octroyées Refusées
2010-2011 - - - - - -
2011-2012 - - - - - -
2012-2013 - - - - - -
2013-2014 - - - - - -
2014-2015 - - - - - -
2015-2016 - - - - - -
2016-2017 - - - - 1 -
2017-2018 1 - - - - -
2018-2019 - - 1 - - -
2019-2020 - - 2 - - -

* Ne comprend pas les demandes de levée d’une interdiction de conduire en vertu de la LSCMLC.

Détails de la page

Date de modification :