Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2025-2026
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(1,82 Mo, 95 pages)
Organisation : Agence de la santé publique du Canada
Date de publication : 2025-04-30
Cat : HP37-45F-PDF
ISBN : 2817-3627
Pub. : 240899
Avis : Étant donné la transition en cours vers les vaccins antigrippaux trivalents, la disponibilité des différentes préparations de vaccin contre la grippe au Canada évolue et pourrait changer d'ici l'automne 2025. Les renseignements sur les produits offerts, y compris les nouvelles formulations trivalentes, seront mis à jour à l'approche du déploiement des programmes de vaccination pour la saison grippale 2025-2026.
Sur cette page
- Préambule
- Résumé des renseignements contenus dans la présente déclaration du CCNI
- Introduction
- Méthodologie
- Épidémiologie
- Vaccination antigrippale saisonnière
- Recommandations
- Recommandation relative au processus décisionnel à l'échelle individuelle
- Recommandation relative au processus décisionnel à l'échelle des programmes de santé publique
- Choix du vaccin antigrippal saisonnier
- Enfants
- Adultes
- Groupes pour qui la vaccination contre la grippe est particulièrement importante
- Liste des abréviations
- Remerciements
- Annexe A : Abréviations relatives aux vaccins antigrippaux
- Annexe B : Caractéristiques des vaccins antigrippaux offerts au Canada, 2025-2026
- Annexe C : Résumé des données probantes de l'effet de la vaccination antigrippale sur les événements cardiovasculaires, issues de revues systématiques et de méta-analyses
- Annexe D : Renseignements supplémentaires sur l'efficacité potentielle, l'efficacité réelle, l'immunogénicité et l'innocuité des vaccins
- Références
Préambule
Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) et un organisme consultatif externe qui donne à l'Agence de la santé publique du Canada ('ASPC) des conseils indépendants, continus et à jour dans le domaine de la médecine, des sciences et de la santé publique liés aux questions de l'ASPC concernant l'immunisation.
L'ASPC a élargi le mandat du CCNI de façon à inclure, en plus de l'impact des maladies et des caractéristiques vaccinales, l'étude systématique des facteurs liés aux programmes dans la formulation de ses recommandations fondées sur les données probantes afin de favoriser la prise de décisions opportunes concernant les programmes de vaccination financés par le secteur public à l'échelle provinciale et territoriale.
Les nouveaux facteurs que le CCNI devra examiner de façon systématique sont les suivants : économie, équité, éthique, acceptabilité et faisabilité. Les déclarations du CCNI ne nécessiteront pas toutes une analyse approfondie de l'ensemble des facteurs programmatiques. Même si l'étude systématique des facteurs liés aux programmes sera effectuée à l'aide d'outils fondés sur des données probantes afin de cerner les problèmes distincts susceptibles d'avoir une incidence sur la prise de décision pour l'élaboration des recommandations, seuls les problèmes distincts considérés comme étant propres au vaccin ou à la maladie pouvant être prévenue par un vaccin seront inclus.
La présente déclaration contient les conseils indépendants et les recommandations du CCNI, qui reposent sur les connaissances scientifiques les plus récentes et diffuse ce document à des fins d'information. Les personnes qui administrent le vaccin devraient également connaître le contenu de la monographie de produit pertinente. Les recommandations d'utilisation et les autres renseignements qui figurent dans le présent document peuvent différer du contenu de la monographie de produit rédigée par le fabricant du vaccin au Canada. Les fabricants ont fait homologuer les vaccins et ont démontré leur innocuité et leur efficacité potentielle lorsqu'ils sont utilisés conformément à la monographie de produit uniquement. Les membres du CCNI et les membres de liaison doivent se conformer à la politique de l'ASPC régissant les conflits d'intérêts, notamment déclarer chaque année les conflits d'intérêts possibles.
Résumé des renseignements contenus dans la présente déclaration du CCNI
Voici les principaux renseignements destinés aux vaccinateurs concernant la vaccination antigrippale saisonnière. Plusieurs vaccins contre la grippe sont autorisés au Canada et les données probantes sur la vaccination contre la grippe sont en constante évolution. Le CCNI continuera à surveiller les données probantes et à mettre à jour ses recommandations si nécessaire. Voir le reste de la déclaration pour plus de détails.
Quoi
- La grippe chez les humains est une infection respiratoire principalement causée par les virus de la grippe A et B. Au Canada, les épidémies de grippe saisonnière surviennent chaque année, généralement à la fin de l'automne et en hiver. Chaque année, environ 3 à 5 millions de cas sévères de grippe saisonnière sont enregistrés et la maladie entraîne 290 000 à 650 000 décès dans le mondeNote de bas de page 1.
- La plupart des gens se rétablissent de la grippe en 7 à 10 jours mais certaines personnes présentent un risque plus élevé de complications sévères, comme la pneumonie. L'infection grippale peut également aggraver certaines maladies chroniques, telles que les maladies cardiovasculairesNote de bas de page 2.
- L'utilisation des vaccins inactivés contre l'influenza (VII) (qui comprennent les vaccins à dose standard [DS], à haute dose [HD], à base de culture cellulaire [cc] ou avec adjuvant [Adj]), du vaccin antigrippal recombinant (VAR) et du vaccin vivant atténué contre l'influenza (VVAI) sont tous autorisés au Canada; voir l'Annexe A pour la liste des abréviations utilisées dans ce document pour les différents vaccins antigrippaux.
- Les vaccins antigrippaux constituent la meilleure protection contre la grippe et leurs avantages l'emportent sur les risques potentiels liés à la vaccination. Le profil d'innocuité des vaccins antigrippaux est bien établi. Les réactions à la vaccination sont généralement bénignes et de courte durée. Très rarement, certaines personnes peuvent présenter une réaction allergique à un composant des vaccins actuellement utilisés. La surveillance des signaux en matière d'innocuité liés aux vaccins antigrippaux est continue.
Qui
Voici les recommandations du CCNI relativement au processus décisionnel à l'échelle individuelle et à l'échelle des programmes de santé publique. Les recommandations individuelles visent les gens qui veulent se protéger de la grippe et les vaccinateurs souhaitant conseiller certains patients sur la prévention de la grippe. Quant aux recommandations programmatiques, elles visent les provinces/territoires prenant des décisions sur les programmes publics de vaccination. Ces 2 types de recommandations peuvent différer, car les facteurs importants à examiner en recommandant un vaccin à une population (données démographiques sur cette population, situation économique, etc.) peuvent différer des facteurs dont il faut tenir compte à l'échelle individuelle.
Recommandation relative au processus décisionnel à l'échelle individuelle
- Le CCNI recommande le vaccin antigrippal pour toute personne de 6 mois et plus ne présentant pas de contrindications à l'administration du vaccin. Les patients et les professionnels de la santé devraient également être conscients que les risques de contracter la grippe sont plus élevés dans certains contextes et que les risques liées à l'infection grippale sont plus élevés chez certaines personnes que pour d'autres. La vaccination est particulièrement importante pour les groupes suivants (voir la Liste 1) :
- Les personnes présentant un haut risque de maladie sévère, ou de complications ou d'hospitalisation liées à la grippe
- Les personnes qui pourraient transmettre la grippe à des sujets à haut risque
- Les personnes qui fournissent des services communautaires essentiels (y compris les travailleurs de la santé)
- Les personnes dont les activités professionnelles ou récréatives augmentent le risque d'exposition aux virus de la grippe aviaire A (par exemple, H5N1).
Chez les nourrissons de moins de 6 mois, il y a un manque de données probantes pour démontrer que le vaccin contre la grippe serait efficace et les vaccins antigrippaux actuellement autorisés ne sont pas indiqués pour ce groupe d'âgeNote de bas de page 3. L'administration des vaccins antigrippaux actuellement autorisés n'est pas indiquée chez les nourrissons de moins de 6 mois. Pour ces raisons, le CCNI ne recommande pas le vaccin antigrippal pour les nourrissons de moins de 6 mois. Comme ces nourrissons sont très vulnérables aux complications liées à la grippe, il recommande ce vaccin aux femmes enceintes et aux personnes enceintes, aux femmes qui allaitent et aux personnes qui allaitent, ainsi qu'aux contacts familiaux et préposés aux fournisseurs de soins de santé aux nourrissons.
Recommandation relative au processus décisionnel à l'échelle des programmes de santé publique
Le but national des programmes annuels de vaccination antigrippale au Canada est de prévenir les maladies graves causées par la grippe et leurs complications, la mort entre autres. Les décisions concernant l'inclusion de la vaccination antigrippale de toutes les populations éligibles ou cibles dans les programmes provinciaux/territoriaux publics dépendent de multiples facteurs, tels que l'évaluation du rapport coût/efficacité ainsi que d'autres critères fonctionnels et relatifs aux programmes.
- Le CCNI recommande de vacciner en priorité les groupes pour lesquels le vaccin antigrippal est particulièrement recommandé.
Comment
Les risques et les avantages de la vaccination antigrippale devraient être abordés avant la vaccination, y compris les risques associés au fait de ne pas recevoir le vaccin.
Choix du vaccin antigrippal
Divers vaccins antigrippaux sont autorisés au Canada, dont certains le sont uniquement pour des groupes d'âge précis. De plus, les produits ne sont pas tous disponibles dans toutes les administrations, et la disponibilité de certains produits dans le cadre de programmes provinciaux et territoriaux financés à même les fonds publics peut être limitée ou variable d'une année à l'autre.
Dose et voie d'administration
La dose et la voie d'administration varient selon le produit de vaccination antigrippale.
Voir Annexe B pour des renseignements sur les caractéristiques de tous les vaccins antigrippaux qui devraient être disponibles au Canada pour la saison grippale 2025-2026. Compte tenu de la transition mondiale vers les vaccins antigrippaux trivalents, la disponibilité de diverses préparations de vaccins antigrippaux au Canada évolue. Si la disponibilité d'un vaccin particulier change (c.-à-d. s'il est disponible ou non disponible) après la publication de la présente déclaration et avant la saison de vaccination contre la grippe 2025-2026, le CCNI communiquera les renseignements pertinents concernant les nouvelles préparations de vaccin, au besoin.
Calendrier
Le CCNI recommande ce qui suit :
- Les adultes et les enfants de 9 ans et plus devraient recevoir une dose de vaccin antigrippal chaque année; et
- Les enfants de 6 mois à moins de 9 ans qui n'ont jamais été vaccinés contre la grippe saisonnière au cours d'une saison précédente devraient recevoir 2 doses du vaccin au cours de la saison actuelle, à au moins 4 semaines d'intervalle. Les enfants de 6 mois à moins de 9 ans qui ont déjà reçu une dose ou plus du vaccin antigrippal saisonnier au cours de l'une des saisons précédentes devraient recevoir une dose par saison au cours des années suivantes.
Contrindications
Pour tous les vaccins antigrippaux (VII, VAR et VVAI), le CCNI recommande de ne pas vacciner les personnes suivantes contre la grippe :
- Les personnes qui ont déjà eu une réaction anaphylactique à un vaccin antigrippal précis ou à l'un des composants d'un vaccin antigrippal, sauf les protéines d'œuf;
Si l'on découvre qu'une personne manifeste une réaction anaphylactique à un composant d'un vaccin antigrippal, on peut envisager, en consultation avec un spécialiste en allergologie, l'administration d'un autre vaccin antigrippal qui ne contient pas le composant en question.
Pour ce qui est du VVAI, en plus de la contrindication susmentionnée, Le CCNI recommande également qu'il soit contrindiqué dans les cas suivants :
- Les personnes atteintes d'asthme sévère (c.-à-d. celles qui reçoivent actuellement une glucocorticothérapie par voie orale ou de hautes doses de glucocorticoïdes par inhalation), qui présentent une respiration sifflante active ou ayant une respiration sifflante qui a nécessité une intervention médicale au cours des 7 jours précédant la date prévue de vaccination, car elles courent un risque accru d'avoir une respiration sifflante après l'administration du VVAI;
- Le VVAI n'est pas contre-indiqué pour les personnes ayant des antécédents d'asthme stable ou de respiration sifflante récurrente non active.
- Les enfants de moins de 24 mois, en raison du risque accru de respiration sifflante après l'administration du VVAI;
- Les enfants et adolescents de 2 à 17 ans qui prennent actuellement de l'aspirine à long-terme ou qui suivent un traitement avec de l'aspirine, en raison de l'association entre le syndrome de Reye et l'aspirine et une infection grippale de type sauvage;
- Les femmes enceintes et les personnes enceintes, parce qu'il s'agit d'un vaccin à virus vivant atténué et qu'il existe peu de données sur l'innocuité et l'efficacité du VVAI dans cette population. Aucun signal en matière d'innocuité n'a été identifié concernant l'utilisation du VVAI pendant la grossesse;
- Le VVAI n'est pas contre-indiqué chez les personnes allaitantes; toutefois, on ne dispose que de peu de données concernant son utilisation pour cette population.
- Pour de plus amples renseignements, voir le document Recommandations à jour sur la vaccination antigrippale pendant la grossesse.
- Personnes qui sont immunodéprimées en raison d'une maladie sous-jacente et/ou d'un traitement en cours; toutefois, les enfants dont l'infection par le VIH est stable qui reçoivent un traitement antirétroviral (TA) et dont la fonction immunitaire est adéquate peuvent recevoir le VVAI.
- Voir la Recommandation sur l'utilisation du vaccin antigrippal vivant atténué (VVAI) chez les personnes infectées par le VIH pour des conseils supplémentaires.
Précautions
- L'administration du vaccin antigrippal devrait habituellement être retardée chez les personnes atteintes d'une maladie aiguë grave jusqu'à ce que leurs symptômes se soient atténués.
- Pour de plus amples renseignements sur la vaccination des personnes atteintes d'une maladie aiguë, voir la section du Guide canadien d'immunisation (GCI) sur les contre-indications et précautions associées à des affections particulières : Maladie aiguë.
- Le CCNI recommande généralement aux personnes ayant développé le syndrome de Guillain-Barré (GBS) dans les 6 semaines suivant une vaccination antigrippale précédente de ne pas recevoir le vaccin antigrippal, à moins qu'une autre cause n'ait été trouvée pour le GBS.
- Le risque potentiel d'un épisode récurrent de GBS associé à la vaccination antigrippale doit être pris en compte avec le risque de GBS associé à l'infection grippale elle-même et avec les avantages de la vaccination antigrippale.
- Pour le VVAI, le CCNI recommande en outre de prendre des précautions dans les situations suivantes :
- En présence d'une congestion nasale ou d'un écoulement nasal important(e) qui pourrait entraver l'administration du VVAI à la muqueuse nasopharyngée
- Pour les contacts étroits avec des personnes atteintes d'affections immunitaires sévères
- En cas d'administration d'antiviraux actifs contre la grippe (p. ex., oseltamivir, zanamivir).
- Les contrindications ou les précautions liées à l'administration du VVAI ne devraient pas être invoquées comme une raison pour refuser ou retarder l'immunisation avec un autre vaccin. Dans de tels cas, un vaccin antigrippal inactivé ou recombinant peut être proposé par voie parentérale.
Vous trouverez de plus amples renseignements sur les contrindications et les précautions qui sont disponibles dans la section Innocuité et évènements indésirables du vaccin et dans le chapitre Vaccins antigrippaux du GCI, section sur les contrindications et précautions.
Administration concomitante d'autres vaccins
Les vaccins antigrippaux inactivés ou recombinants peuvent être administrés de façon concomitante (c.-à-d. le jour même) ou à tout moment avant ou après d'autres vaccins inactivés ou vivants atténués.
Le CCNI recommande que le VVAI soit administré en même temps que tout autre vaccin vivant atténué ou inactivé, ou à tout moment avant ou après l'administration de ce dernier.
Pour de plus amples renseignements sur l'administration concomitante de vaccins avec les vaccins antigrippaux, voir la section portant sur l'administration concomitante de la déclaration.
Des points d'injection différents et des aiguilles et seringues distinctes devraient toujours être utilisés pour les injections parentérales concomitantes. Si plusieurs injections dans le même membre sont nécessaires, les points devraient être séparés d'au moins 2,5 cm (1 pouce).
Pourquoi
- La grippe est une maladie fréquente et évitable par la vaccination. La vaccination est le moyen le plus efficace de prévenir la grippe et ses complications.
- La vaccination peut contribuer à prévenir la propagation de la grippe de personne à personne.
- Bien que la plupart des personnes se remettent complètement d'une infection grippale en 7 à 10 jours, la grippe peut entraîner une maladie sévère, des complications ou les 2, y compris une hospitalisation et le décès.
- La vaccination annuelle est nécessaire parce que les souches précises du vaccin sont revues chaque année par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et sont souvent modifiées pour mieux correspondre aux virus qui devraient circuler cette année-là, et la réponse immunitaire de l'organisme à la vaccination contre la grippe peut être transitoire et ne pas persister au-delà d'un an.
Introduction
Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) fournit à l'ASPC des recommandations annuelles concernant l'utilisation des vaccins contre la grippe saisonnière, qui reflètent les changements déterminés dans l'épidémiologie de la grippe, les pratiques de vaccination et les produits de vaccination contre la grippe autorisés et disponibles au Canada. Le présent document, intitulé « Déclaration du Comité consultatif national sur l'immunisation (CCNI) sur la vaccination antigrippale pour la saison 2025-2026 », met à jour les recommandations du CCNI concernant l'utilisation des vaccins contre la grippe saisonnière.
Pour un résumé des informations cliniques sur l'administration du vaccin contre la grippe saisonnière à l'attention des fournisseurs de vaccins, veuillez-vous référer au nouveau chapitre sur les Vaccins antigrippaux du GCI.
Nouveaux renseignements ou mis à jour pour 2025–2026
Transition des vaccins antigrippaux quadrivalents aux trivalents
Le CCNI recommande que tout vaccin antigrippal quadrivalent ou trivalent adapté à l'âge soit utilisé pour les personnes de 6 mois et plus qui n'ont pas de contre-indications ou de précautions.
- Les formulations quadrivalentes et trivalentes sont cliniquement sûres et efficaces.
- Les virus de la lignée B/Yamagata n'ont pas été détectés dans le monde depuis mars 2020.
- Suite à ce changement d'épidémiologie, les groupes d'experts ont approuvé l'exclusion du composant B/Yamagata des formulations de vaccins antigrippaux, en alignement avec les recommandations de l'OMS pour la saison 2024-2025 dans l'hémisphère Nord (en anglais seulement).
Les vaccins quadrivalents étaient auparavant préférés pour les enfants en raison de la protection supplémentaire conférée par la présence de composants des 2 lignées de la grippe B. Le CCNI n'a plus de préférence entre les formulations de vaccins antigrippaux quadrivalents et trivalents pour les enfants.
Pour plus d'informations à l'appui de cette recommandation, veuillez-vous référer à l'Addendum à la déclaration sur le vaccin antigrippal saisonnier pour 2024-2025 : Transition des vaccins antigrippaux quadrivalents aux trivalents et la section Choix du vaccin antigrippal saisonnier de la présente déclaration.
Consultez l'Annexe B pour obtenir des renseignements sur les caractéristiques de tous les vaccins antigrippaux qui devraient être autorisés et disponibles au Canada pour la saison grippale 2025-2026. Compte tenu de la transition globale vers les vaccins antigrippaux trivalents, la disponibilité de diverses préparations de vaccins antigrippaux au Canada évolue. Si la disponibilité d'un vaccin particulier change (c.-à-d. s'il est disponible ou non disponible) après la publication de la présente déclaration et avant la saison de vaccination contre la grippe 2025-2026, le CCNI communiquera les renseignements pertinents concernant les nouvelles préparations de vaccin, au besoin.
Administration concomitante des vaccins contre la grippe
Une revue de la littérature a été effectuée en décembre 2023 afin de trouver de nouvelles données probantes sur l'efficacité, l'immunogénicité et l'innocuité de l'administration concomitante de vaccins contre la COVID-19 avec d'autres vaccins, y compris des vaccins antigrippaux, chez les personnes de 6 mois et plus. Une synthèse détaillée des données probantes a été incluse dans les Directives sur l'utilisation des vaccins contre la COVID-19 à l'automne 2024, et un résumé des conclusions a été intégré dans la présente déclaration. Cette mise à jour comprend de nouvelles données sur les effets de l'administration concomitante de vaccins contre la COVID-19 et de vaccins antigrippaux, issues d'essais cliniques randomisés et d'études d'observation.
En outre, une analyse rapide a été réalisée en mai 2024 pour recueillir des données sur l'impact de l'administration concomitante de nouveaux vaccins (par exemple, les vaccins contre la COVID-19 à ARNm) ou de vaccins avec adjuvant et de vaccins antigrippaux renforcés (par exemple, VII-Adj, VII-HD, VII-cc ou VAR) sur l'efficacité, l'immunogénicité et l'innocuité du vaccin. Compte tenu des données probantes supplémentaires relevées dans le cadre de cet examen, le CCNI a mis à jour cet énoncé afin d'y inclure de nouveaux renseignements sur l'innocuité et l'immunogénicité des vaccins antigrippaux avec adjuvant ou à dose élevée lorsqu'ils sont administrés en même temps que d'autres vaccins avec adjuvant ou de nouveaux vaccins.
Aucun changement n'est apporté à la recommandation selon laquelle les vaccins antigrippaux peuvent être administrés en même temps que (c.-à-d. le même jour) ou à tout moment avant ou après d'autres vaccins inactivés ou vivants atténués.
Pour plus d'informations, voir la section Administration concomitante avec d'autres vaccins de la présente déclaration.
Effets protecteurs de la vaccination antigrippale sur les événements cardiovasculaires
L'infection grippale a été associée à un risque accru d'événements cardiovasculaires (CV), y compris un infarctus du myocarde (IM), une insuffisance cardiaque et un accident vasculaire cérébral, en particulier chez les personnes qui ont des troubles cardiaques pré-existants. En plus de prévenir l'infection grippale, la vaccination antigrippale peut aussi avoir un effet protecteur secondaire contre la survenue d'événements liés au CV chez les personnes qui présentent un risque élevé de maladie cardiovasculaire (MCV).
Compte tenu de l'émergence d'autres données récentes sur les avantages potentiels de la vaccination antigrippale sur les événements CV, une analyse documentaire a été menée en mars 2024 pour extraire et résumer les données disponibles des revues systématiques (RS) et des méta-analyses (MA) existants sur le risque de CV et de MCV chez les adultes après la réception du vaccin antigrippal. Dans l'ensemble, 24 RS et MA publiées entre 2012 et 2024 évaluant l'effet de la vaccination antigrippale sur le risque d'événements CV ont été identifiées, fournissant des preuves à l'appui d'un effet protecteur de la vaccination antigrippale contre les événements CV élevés chez les populations à risque, comme celles qui ont des MCV sous-jacentes.
Pour plus d'informations, voir la section Groupes pour qui la vaccination contre la grippe est particulièrement importante et l'Annexe C de la présente déclaration.
Langues autochtones et contenu lié aux Autochtones
Le CCNI a consulté le Groupe de travail sur les maladies évitables par la vaccination de Services aux Autochtones Canada afin de mieux comprendre les expériences des populations des Premières Nations, des Métis et des Inuits (quel que soit leur lieu de résidence) en ce qui concerne l'infection par la grippe, et de savoir comment les peuples autochtones devraient être mentionnés et mis en priorité dans cette déclaration. Les recommandations du CCNI visent à remédier aux importantes inégalités présentes en matière de santé et à donner la priorité à une intervention en faveur des personnes qui ont été historiquement marginalisées et qui continuent de l'êtreNote de bas de page 4. Les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis subissent un important fardeau de la maladie en raison des facteurs sociaux, environnementaux et économiques enracinés dans l'histoire de la colonisation et du racisme systémiqueNote de bas de page 5. En formulant une recommandation reconnaissant que les individus qui vivent dans les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits, ou qui en font partie, peuvent être exposés à un risque accru de maladie sévère causée par la grippe et aux déterminants de la santé qui s'y rattachent, il est possible de réduire l'inégalité. La mise en œuvre devrait accorder la priorité à la sécurité culturelle étant donné qu'il y a eu des obstacles documentés à la faisabilité et à l'acceptabilité de certains programmes d'immunisation dans les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis.
Pour plus d'informations, voir la section Groupes pour qui la vaccination contre la grippe est particulièrement importante et la Liste 1 de la présente déclaration.
Langage lié à la grossesse
Le CCNI reconnaît que toutes les personnes qui accouchent ou qui allaitent ne s'identifient pas comme des femmes ou des mères. La rédaction de cette déclaration utilise une approche additive du genre où le terme « femme » est utilisé à côté d'un langage neutre du point de vue du genre. Il s'agit de démontrer la volonté de remédier à l'exclusion historique des personnes transgenres et non binaires, tout en évitant le risque de marginaliser ou d'effacer l'expérience des femmes dans l'environnement des soins de santé. Enfin, le CCNI reconnaît la nature dynamique du langage. Ainsi, un langage jugé approprié ou affirmatif dans un contexte donné peut ne pas se transposer dans un autre, et évoluera probablement selon les représentations appropriées au cours des prochaines années.
Recommandation mise à jour pour les personnes dont les activités professionnelles ou récréatives augmentent le risque d'exposition aux virus de la grippe aviaire A(H5N1)
Dans les déclarations précédentes, les manipulateurs de volaille ont été désignés comme un groupe pour lequel la vaccination contre la grippe est particulièrement importante. De multiples éclosions de grippe aviaire A(H5N1), en particulier le clade 2.3.4.4b, se sont produites chez la volaille et les oiseaux sauvages au Canada et aux États-Unis (É.-U.) depuis la fin de 2021, avec des retombées sur d'autres mammifères, y compris les bovins laitiers et les porcs aux États-Unis. Aux États-Unis, des cas documentés de transmission du bétail à l'homme et de la volaille à l'homme ont été signalés. Bien qu'il n'y ait aucune preuve que les vaccins contre la grippe saisonnière protègent contre l'infection par la grippe aviaire, ils peuvent réduire le risque de co-infection par le virus A(H5N1) saisonnier de l'influenza humaine et aviaire et de réassignation virale possible menant à un virus transmissible par les humains avec un potentiel pandémique. Dans ce contexte, le CCNI a élargi la Liste 1 (groupes pour qui la vaccination contre la grippe est particulièrement important) aux personnes dont les activités professionnelles ou récréatives augmentent le risque d'exposition aux virus de la grippe aviaire A(H5N1).
Pour plus d'informations, voir la section Groupes pour qui la vaccination contre la grippe est particulièrement importante et la Liste 1 de la présente déclaration.
Contexte
Les Recommandations de l'OMS relativement à la composition des vaccins antigrippaux (en anglais seulement) sont habituellement publiées en février de chaque année en vue de la saison suivante dans l'hémisphère Nord, ce qui permet aux fabricants de vaccins de produire la quantité de vaccins requise, ce qui permet aux fabricants de vaccins de produire la quantité de vaccins requise. Actuellement, l'OMS recommande d'inclure 3 souches dans le vaccin trivalent contre la grippe saisonnière : une de la grippe A(H1N1), une de la grippe A(H3N2) et une de la grippe B (B/Victoria). En plus de ces 3 souches, le vaccin quadrivalent devrait contenir une souche de la grippe B qui n'est pas présente dans le vaccin trivalent (B/Yamagata).
En raison de l'absence de détections confirmées de virus naturels de la lignée B/Yamagata parmi les souches saisonnières depuis mars 2020, l'OMS a recommandé le retrait de l'antigène B/Yamagata en tant que composant de tous les vaccins antigrippaux vivants et non vivants pour la saison 2024 dans l'hémisphère Sud et la saison 2024-2025 dans l'hémisphère NordNote de bas de page 6Note de bas de page 7. En mars 2024, plusieurs autres organismes de réglementation, y compris le Food and Drug Administration Vaccines and Related Biological Products Advisory Committee des États-Unis (VRBPAC de la FDA des États-Unis) et l'Agence européenne des médicaments (EMA), ont également adopté ces recommandations et prévoient une transition complète vers les produits du vaccin antigrippal trivalent pour la saison 2025-2026Note de bas de page 8Note de bas de page 9. Le CCNI soutient le retrait de la souche B/Yamagata des vaccins contre la grippe et la transition aux vaccins antigrippaux trivalents, en accord avec les organismes de santé publique et de réglementation du monde entier, dès que cela sera possible en pratique. Compte tenu des répercussions logistiques importantes et des complexités possibles d'un point de vue réglementaire, on prévoit une transition graduelle vers les vaccins trivalents.
Au Canada, les professionnels de la santé devraient offrir le vaccin contre la grippe saisonnière lorsqu'il devient disponible à l'automne, étant donné que l'activité grippale saisonnière peut commencer dès octobre dans l'hémisphère Nord. Les décisions concernant le moment précis de la vaccination dans un endroit/région géographique donné devraient être prises en tenant compte des facteurs épidémiologiques locaux (activité grippale, moment et intensité), des moments opportuns pour la vaccination, ainsi que d'autres considérations liées aux programmes. Il est possible d'obtenir d'autres conseils concernant le calendrier des programmes de vaccination antigrippale en consultant les organismes locaux de santé publique.
Même s'il est fortement recommandé d'administrer le vaccin avant le début de la saison grippale, on peut quand même l'administrer jusqu'à la fin de la saison. Le retard de son administration entraine des occasions perdues de prévenir l'infection causée par des expositions antérieures à la vaccination. Il faudrait donc informer les personnes envisageant de se faire vacciner que l'administration du vaccin pendant une éclosion de grippe risque de ne pas fournir une protection optimale, car cela prend du temps pour développer une réponse en anticorps au vaccin. Les vaccinateurs devraient profiter de toutes les occasions possibles pour administrer le vaccin antigrippal aux personnes à risque qui n'ont pas déjà été vaccinées pendant la saison en cours, même après l'observation d'une activité grippale dans la collectivité.
Chaque année, des personnes atteintes de la grippe et de complications connexes alourdissent le fardeau du système de santé pendant les mois d'automne et d'hiver. En particulier lorsque d'autres virus respiratoires, tels que la COVID-19 et le virus respiratoire syncytial (VRS), co-circulent. La prévention efficace de la grippe par la vaccination est un outil essentiel pour atténuer les tensions qui pèsent sur le système de santé.
Méthodologie
Les détails concernant le processus d'élaboration d'un énoncé fondé sur des données probantes du CCNI sont présentés à l'adresse Recommandations en matière de vaccination fondées sur des données probantes : Méthodes du Comité consultatif national de l'immunisation (PDF).
En bref, les grandes étapes de la préparation de cette déclaration du comité consultatif du CCNI ont été les suivantes :
- Synthèse des connaissances
- Synthèse de l'ensemble des données probantes concernant les avantages et les inconvénients, compte tenu de la qualité des données probantes synthétisées et de l'ampleur et de la certitude des effets observés dans l'ensemble des études
- Transposition des données probantes en recommandations
Les recommandations annuelles concernant le vaccin contre la grippe sont élaborées par le Groupe de travail sur l'influenza (GTI) et soumises à l'examen du CCNI. L'élaboration des recommandations comprend notamment l'examen de diverses questions, notamment le fardeau de la maladie grippale et les populations cibles de la vaccination; l'innocuité, l'immunogénicité, l'EP et l'ER des vaccins contre la grippe et les calendriers de vaccination. De plus, l'ASPC a élargi le mandat du CCNI pour qu'il tienne compte des facteurs programmatiques dans l'élaboration de ses recommandations afin de faciliter la prise de décisions opportunes pour les programmes de vaccination financés par l'État à l'échelle provinciale et territoriale. Ces facteurs programmatiques comprennent des considérations de l'éthique, l'équité, la faisabilité, l'acceptabilité (EEFA) et le rapport coût/efficacité. Le CCNI utilise un cadre publié, examiné par des pairs, et des outils fondés sur des données probantes pour s'assurer que les questions liées à l'EEFA sont systématiquement évaluées et intégrées dans ses directives. Le secrétariat du CCNI a appliqué ce cadre avec les outils d'accompagnement fondés sur des données probantes (filtres intégrés d'éthique, matrice d'équité, matrice de faisabilité, matrice d'acceptabilité) pour prendre systématiquement en compte ces facteurs programmatiques afin d'élaborer des recommandations claires, complètes et appropriées pour une prise de décision rapide et transparente. Pour de plus amples renseignements sur le développement et l'application du cadre EEFA du CCNI et des outils fondés sur des données probantes, voir « A framework for the systematic consideration of ethics, equity, feasibility, and acceptability in vaccine program recommendations » (en anglais seulement) [Un cadre pour la prise en compte systématique de l'éthique, de l'équité, de la faisabilité et de l'acceptabilité dans les recommandations de programmes de vaccination]. Pour savoir quand et comment le CCNI intègre des données probantes économiques dans les recommandations sur les vaccins, voir le document Processus d'intégration des données économiques dans les recommandations fédérales relatives aux vaccins.
La mise à jour annuelle de la Déclaration du CCNI sur la vaccination antigrippale saisonnière, menée par le groupe travail sur l'influenza (GTI) du CCNI, implique un examen et une évaluation approfondis de la littérature ainsi que des discussions au niveau scientifique et de la pratique clinique. Lors de la préparation des recommandations sur la vaccination antigrippale pour la saison 2025-2026, le GTI du CCNI a déterminé la nécessité d'examiner les données probantes pour de nouveaux sujets, puis a examiné et analysé les données probantes disponibles, et a proposé des recommandations nouvelles ou actualisées conformément au processus d'élaboration des recommandations du CCNI fondé sur les données probantes.
Le 18 septembre 2024, les données probantes disponibles et les mises à jour pour la déclaration de la grippe saisonnière de cette année proposées par le GTI ont été présentées pour examen et approbation par le CCNI. Après un examen approfondi des données probantes, le comité a approuvé les modifications. La description des considérations pertinentes, la justification des décisions précises et les lacunes déterminées dans les connaissances sont décrites dans cette déclaration.
Épidémiologie
Description de la maladie
La grippe est une infection respiratoire qui peut provoquer une maladie légère à sévère, y compris une hospitalisation, voire la mort. Certaines populations, comme les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes d'une affection chronique ont un risque accru de complications graves liées à la grippe, telles que la pneumonie virale, la pneumonie bactérienne secondaire et l'aggravation des pathologies sous-jacentes.
Agent infectieux
Il existe 2 principaux types de virus grippaux à l'origine des épidémies saisonnières chez les humains : les virus de la grippe de type A et de type B. Les virus de la grippe de type A sont classés en sous-types en fonction de 2 protéines de surface : l'hémagglutinine (HA) et la neuraminidase (NA). 3 sous-types d'HA (H1, H2 et H3) et 2 sous-types de NA (N1 et N2) figurent parmi les virus de la grippe A reconnus comme étant à l'origine d'épidémies chez les humains au cours des dernières décennies, le plus souvent A(H1N1) et A(H3N2). L'immunité contre les protéines HA et NA réduit la probabilité d'infection et, de pair avec l'immunité aux protéines virales internes, la sévérité de la maladie lorsque survient une infection. Les virus de la grippe B sont classés en 2 lignées qui ont évolué au début des années 1980 : B/Victoria et B/Yamagata. Les virus de la grippe A et B peuvent être classés davantage en clades et sous-clades.
Au fil du temps, il se produit une variation antigénique (c.-à.-d. dérive) des souches à l'intérieur d'un sous-type de la grippe A ou d'une lignée B. Comme il est toujours possible qu'une dérive antigénique touche une ou plusieurs souches de virus grippal, la formulation de vaccins antigrippaux saisonniers doit être réévaluée annuellement, et une ou plusieurs souches du vaccin changent la plupart des saisons.
B/Yamagata
Dans les années qui ont précédé l'émergence du SRAS-CoV-2, les lignées virales B/Yamagata et B/Victoria ont circulé simultanément dans le monde entierNote de bas de page 10. Historiquement, les virus B/Yamagata ont été plus répandus chez les adultes, tandis que les virus B/Victoria ont été plus répandus chez les enfants et les adolescentsNote de bas de page 10Note de bas de page 11. Entre 2012 et 2017, les virus B/Yamagata ont été responsables d'une plus grande proportion d'infections par la grippe B que les virus B/Victoria, mais au cours des 2 dernières années précédant la pandémie de COVID-19 (c'est-à-dire après une épidémie majeure de B/Yamagata en 2017-2018 dans la plupart des pays, y compris le Canada), la lignée B/Victoria a commencé à devenir dominanteNote de bas de page 10. En mars 2020, aucun cas confirmé d'apparition naturelle de virus grippaux de la lignée B/Yamagata n'a été enregistré dans le monde, et tous les échantillons sporadiques rapportés comme contenant des virus B/Yamagata ont été soit liés à des personnes vaccinées avec le VVAI, soit à des erreurs dans la détermination de la lignée lors de l'enquêteNote de bas de page 10. Comme l'extinction de la lignée B/Yamagata n'ayant pas encore été déclarée, la surveillance épidémiologique et virologique des virus de la grippe reste importanteNote de bas de page 12.
Transmission
La grippe est principalement transmise par des aérosols et des gouttelettes répandues lorsqu'une personne tousse ou éternue, mais elle peut aussi être transmise par contact direct ou indirect avec des sécrétions respiratoires.
La période d'incubation de la grippe saisonnière est habituellement d'environ 2 jours, mais elle peut varier entre 1 et 4 joursNote de bas de page 13. Les adultes peuvent transmettre le virus de la grippe à d'autres personnes dès la journée précédant l'apparition des symptômes et jusqu'à 5 jours après le début des symptômes. Les enfants et les personnes qui sont immunodéprimés peuvent être contagieux plus longtemps.
Personnes à risque
Les personnes présentant un haut risque de complications liées à la grippe sont les adultes et les enfants atteints d'une affection chronique (voir la Liste 1), les résidents de maisons de soins infirmiers et d'autres établissements de soins chroniques, les personnes de 65 ans et plus (en particulier les adultes âgés fragiles), les enfants de 0 à 59 mois, les personnes enceintes et les femmes enceintes, et les personnes qui vivent dans les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits ou qui en font partie.
Tendances saisonnières et temporelles
Au Canada, l'activité grippale est habituellement faible à la fin du printemps et en été, elle commence à augmenter à l'automne, pour atteindre son apogée au cours de l'hiver. Au Canada, la saison de la grippe commence habituellement de la mi-novembre à la fin novembre et dure en moyenne 27 semaines, bien que les saisons puissent commencer dès octobre ou aussi tard qu'en févrierNote de bas de page 14. 1 ou plusieurs pics peuvent survenir pendant une saison. Bien qu'une souche prédomine souvent, plus d'une souche de grippe circule généralement chaque saison. Il existe des différences dans le calendrier de l'activité grippale observées dans les différentes régions du Canada.
Les tendances saisonnières et temporelles au cours des trois dernières saisons (2021-2022, 2022-2023 et 2023-2024) ont différé des saisons prépandémiques en ce qui concerne les variations des dates de début et de fin de saison, la durée de la saison et les modèles temporels à travers le Canada.
Spectre de la maladie clinique
Habituellement, les symptômes de la grippe comprennent l'apparition soudaine d'une fièvre, d'une toux et de douleurs musculaires. Les maux de tête, les frissons, la perte d'appétit, la fatigue et le mal de gorge sont d'autres symptômes fréquents. La grippe peut aussi provoquer des nausées, des vomissements et de la diarrhée, en particulier chez les enfants. Toutefois, la grippe peut provoquer toute une série de symptômes, de l'infection asymptomatique à la pneumonie grippale sévère, en passant par une maladie respiratoire aiguë légère (un « rhume »). La plupart des gens se rétablissent de la grippe en l'espace de 7 à 10 jours. Plus rarement, des manifestations du système nerveux central, une myosite aiguë, une myocardite ou une péricardite ont été décrites. En outre, des complications comme la pneumonie bactérienne, l'insuffisance respiratoire, les complications cardiovasculaires, l'état confusionnel aigu, ou l'aggravation de troubles médicaux chroniques sous-jacents peuvent survenir. La grippe est également associée à une augmentation significative du risque d'infarctus du myocarde et d'accident vasculaire cérébral dans les premiers 15 jours qui suivent l'infection, ainsi qu'au GBS qui se manifeste 1 à 6 semaines après l'infectionNote de bas de page 15Note de bas de page 16.
Fardeau de la maladie chez les enfants
La grippe représente une charge de morbidité importante pour les enfants. Les nourrissons, en particulier ceux âgés de moins de 6 mois, sont vulnérables de manière disproportionnée à l'infection grippale et à ses complications en raison de leur absence d'immunité préalable et de leur inadmissibilité au vaccin antigrippal. Au cours des 7 saisons grippales (2012-2013 à 2018-2019) au Québec, les nourrissons de moins de 6 mois présentaient un risque d'hospitalisation 3 et 5 fois plus élevé que les enfants âgés de 6 à 23 mois et de 2 à 4 ans, respectivementNote de bas de page 17. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les répercussions de la grippe sur les nourrissons, consultez la Déclaration du CCNI : Directives mises à jour sur la vaccination antigrippale pendant la grossesse.
Au cours des récentes saisons de prédominance de la souche B/Victoria au Canada, les personnes de moins de 19 ans ont représenté environ la moitié (48 à 54 %) des cas de grippe BNote de bas de page 18. Entre les saisons 2004 et 2013 (à l'exclusion de la pandémie de grippe H1N1 de 2009-2010), la grippe B a été associée à 15,5 % à 58,3 % des hospitalisations liées à la grippe et à des taux de mortalité plus élevés que la grippe A (1,1 % et 0,4 %, respectivement) chez les enfants admis dans les centres du Programme canadien de surveillance active de l'immunisation (IMPACT)Note de bas de page 19. Au cours de la saison 2023-2024 au Canada, la plupart (46 %) des hospitalisations dues à la grippe B sont survenues chez des enfants et des adolescents de moins de 19 ansNote de bas de page 20. En outre, les enfants de moins de 5 ans présentaient le deuxième taux cumulatif d'hospitalisation associé à la grippe le plus élevé (139 pour 100 000 habitants) dans l'ensembleNote de bas de page 20.
Fardeau de la maladie chez les adultes
Les adultes de 65 ans et plus présentent un risque disproportionné de maladie grippale sévère, d'hospitalisation, d'admission aux soins intensifs et de décès, par rapport aux adultes plus jeunesNote de bas de page 21. Plus précisément, les adultes âgés sont plus exposés à l'infection par le virus de la grippe A que les autres groupes d'âgeNote de bas de page 21Note de bas de page 20. Au cours de la saison 2023-2024 au Canada, les adultes âgés de 65 ans et plus ont été à l'origine de la plupart des hospitalisations (45 %) et des décès (71 %) associés à la grippe et ont présenté le taux cumulatif d'hospitalisation le plus élevé (199 pour 100 000 habitants) dans l'ensembleNote de bas de page 18. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la grippe chez les adultes âgés, consultez les Directives supplémentaires sur la vaccination antigrippale chez les adultes de 65 ans et plus.
Fréquence de la maladie
À l'échelle mondiale
Chaque année, environ 3 à 5 millions de cas sévères de grippe saisonnière sont enregistrés et la maladie entraîne 290 000 à 650 000 décès dans le mondeNote de bas de page 1. La circulation mondiale de la grippe a atteint un niveau historiquement bas pendant la pandémie de COVID-19 (saisons 2020-2021 et 2021-2022), en partie en raison de la mise en œuvre de mesures de santé publique telles que l'éloignement physique et l'utilisation de masques faciauxNote de bas de page 22Note de bas de page 23. Lors de la saison 2022-2023, l'activité grippale globale a retrouvé des schémas de circulation semblables à ceux des saisons prépandémiques, à l'exception de l'absence de détection de virus de la lignée B/Yamagata après mars 2020. Au cours de la dernière saison grippale 2023-2024 dans l'hémisphère nord, l'activité grippale a atteint un pic à la fin du mois de décembre 2023 : le nombre de détections de la grippe A dépassait celui de la grippe B jusqu'au mois de mars 2024Note de bas de page 24. Pour obtenir plus de renseignements à jour sur l'activité grippale internationale, voir le Site Web du Global Influenza Programme (Programme mondial de lutte contre la grippe) [en anglais seulement].
À l'échelle nationale
Ensemble, la grippe et la pneumonie font partie des 10 principales causes de décès au CanadaNote de bas de page 25. Avant la pandémie de COVID-19 (les saisons 2010-2011 à 2019-2019), la grippe causait environ 15 000 hospitalisations par année, plus que tout autre virus respiratoire saisonnierNote de bas de page 26. Le programme canadien ÉpiGrippe (anc. Surveillance de l'influenza) est le système qui assure le suivi continu de la propagation de la grippe et du syndrome grippal (SG) tout au long de l'année. Au cours de la saison 2023-2024, un total de 103 173 détections de grippe confirmées en laboratoire (GCL) ont été rapportées à partir de 1 358 268 testsNote de bas de page 18. Cependant, une grande proportion des infections grippales ne sont pas confirmées en laboratoire; par conséquent, le nombre de cas signalés à ÉpiGrippe est une sous-estimation importante du nombre réel d'infections.
Le fardeau de la maladie et de la mortalité associée à la grippe varie chaque année, en fonction de divers facteurs tels que le type de virus circulant pendant la saison et les populations touchéesNote de bas de page 27. Conformément aux tendances globales, la circulation de la grippe saisonnière au Canada a été supprimée pendant la saison 2020-2021, mais est revenue aux niveaux prépandémiques en 2022-2023. La saison grippale 2023-2024 au Canada a débuté en novembre 2023, avec un pic d'activité grippale à la fin décembre 2023. La grippe A est à l'origine de la plupart des détections (77 %) et a circulé plus tôt dans la saison, en particulier parmi les populations plus âgées, la souche prédominante étant la grippe A(H1N1)pdm09Note de bas de page 18. À l'inverse, l'activité de la grippe B (Victoria) a circulé plus tard dans la saison, principalement dans les groupes d'âge plus jeunes. Il n'y a eu aucune détection de B/YamagataNote de bas de page 20. Pour plus de détails sur l'activité grippale nationale actuelle, consultez le site Web du programme Surveillance ÉpiGrippe.
Vaccination antigrippale saisonnière
Utilisation de produits vaccinaux autorisés au Canada
Les sections suivantes décrivent les produits de vaccination antigrippale autorisés au Canada pour la saison 2025-2026. Compte tenu de la transition globale vers les vaccins antigrippaux trivalents, la disponibilité de diverses préparations de vaccins antigrippaux au Canada évolue. Si la disponibilité d'un vaccin particulier change (c.-à-d. s'il est disponible ou non disponible) après la publication de la présente déclaration et avant la saison de vaccination contre la grippe 2025-2026, le CCNI communiquera les renseignements pertinents concernant les nouvelles préparations de vaccin, au besoin. Tous les vaccins antigrippaux disponibles au Canada ont été autorisés par Santé Canada. Toutefois, les produits dont l'utilisation a été autorisée ne sont pas tous disponibles sur le marché. Les fabricants de vaccin déterminent s'ils rendront une partie ou l'ensemble de leurs produits disponibles sur chaque marché. Ce sont ensuite les régies de la santé provinciales/territoriales qui décident, parmi les produits autorisés et disponibles, lesquels seront administrés dans le cadre de leurs programmes de vaccination publics respectifs et selon les groupes de la population visés. Tous les produits ne seront pas disponibles dans toutes les administrations, et la disponibilité de certains produits peut être limitée. Il convient de consulter les responsables des provinces et des territoires pour connaître les produits disponibles dans chaque administration.
La sélection des souches incluses dans le vaccin annuel se fait à partir des caractéristiques antigéniques des souches de virus en circulation. Tous les fabricants qui distribuent des produits de vaccination contre la grippe au Canada confirment à Santé Canada que les vaccins qui seront commercialisés au Canada pour la prochaine saison grippale contiennent les souches antigéniques recommandées par l'OMS pour l'hémisphère Nord. Les producteurs de vaccins peuvent utiliser des souches antigéniquement équivalentes en raison de leurs propriétés de croissance. Les souches recommandées pour les produits à base d'œufs peuvent différer quelque peu des souches choisies pour les produits à base de culture cellulaire afin de tenir compte des différences entre les plateformes de production.
3 catégories de vaccin antigrippal sont autorisées au Canada : VII, VAR et VVAI. Les vaccins trivalents (3 souches) contiennent une souche de la grippe A(H1N1), une souche de la grippe A(H3N2) et une souche de la grippe B d'une des 2 lignées. Les vaccins quadrivalents (4 souches) contiennent la même formulation que le vaccin trivalent, en plus d'une souche de la grippe B de l'autre lignée. La plupart des vaccins antigrippaux actuellement autorisés au Canada sont fabriqués à partir de virus de la grippe cultivés dans des œufs de poule. Il y a toutefois 2 exceptions. Les virus de la grippe utilisés pour produire FlucelvaxMD Quad se propagent dans une lignée cellulaire mammalienne (cellules du rein de chien Madin-Darby [MDCK]), alors que la technologie utilisée pour le vaccin SupemtekMD fait appel aux HA recombinantes produites dans une lignée cellulaire d'insectes exclusive à l'aide d'un vecteur par baculovirus pour l'expression protéinique.
Le résumé des caractéristiques des vaccins antigrippaux actuellement autorisés pour utilisation au Canada se trouve à l'Annexe B. Pour des renseignements thérapeutiques complets, voir les monographies de produit accessibles à partir de la Base de données sur les produits pharmaceutiques de Santé Canada.
Voir le chapitre Contenu des agents immunisants utilisés au Canada dans la Partie 1 du GCI pour obtenir la liste de tous les vaccins dont l'utilisation est autorisée au Canada.
Vaccin inactivé contre l'influenza (VII)
Les VII contiennent des quantités normalisées de protéine HA provenant de souches de semences représentatives des 2 sous-types de grippe humaine A (H3N2 et H1N1) et d'une (pour les vaccins trivalents) ou des 2 (pour les vaccins quadrivalents) des 2 lignées de grippe B (Victoria et Yamagata). Les VII dont l'utilisation est actuellement autorisée au Canada sont un mélange de vaccins à virus fragmenté et de vaccins à sous-unités, tous 2 constitués de particules virales perturbées. Dans les vaccins à virus fragmenté, le virus a été désagrégé par un détergent. Dans les vaccins à sous-unités, l'HA et la NA ont été purifiées davantage en éliminant d'autres composants viraux. La quantité de NA contenue dans les vaccins n'est pas standardisée et n'est pas déclarée. Les anticorps sériques à base d'HA produits contre un sous-type de grippe A n'offrent aucune protection contre les souches appartenant à un autre sous-type. Le potentiel du vaccin trivalent à stimuler la protection par anticorps dans les différentes lignées B nécessite une évaluation plus approfondie et peut dépendre de facteurs tels que l'âge et l'expérience antigénique antérieure avec les 2 lignées BNote de bas de page 28Note de bas de page 29Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 32Note de bas de page 33.
Tous les VII actuellement disponibles au Canada sont produits dans des œufs, à l'exception de FlucelvaxMD Quad (VII4-cc), qui est un vaccin grippal sous-unitaire quadrivalent inactivé à base de culture de cellules de mammifères, préparé à partir de virus propagés dans des lignées cellulaires de mammifères [lignées cellulaires exclusives 33016-PF Madin-Darby Canine Kidney (MDCK)] adaptées pour se développer librement en suspension dans un milieu de culture. La production du VII4-cc ne dépend pas de l'approvisionnement en œufs, car elle ne nécessite pas de virus vaccinaux candidats cultivés sur œufs.
Les VII disponibles au Canada se présentent sous la forme d'une formulation à dose standard ou d'une formulation conçue pour renforcer la réponse immunitaire dans des groupes d'âge spécifiques, à l'aide d'une dose plus élevée d'antigène HA ou de l'inclusion d'un adjuvant. Voir Immunologie et vaccinologie de base dans la Partie 1 du GCI pour de plus amples renseignements sur les vaccins inactivés.
Il y a 5 VII à dose standard actuellement autorisés pour utilisation au Canada : VII4-DS : AfluriaMD Tetra, FlulavalMD Tetra, FluzoneMD Quadrivalent et InfluvacMD Tetra; VII4-cc : FlucelvaxMD Quad. Ces vaccins sont sans adjuvant, contiennent une dose standard d'antigène (15 µg d'HA par souche) et sont administrés en dose de 0,5 mL par voie IM. Le vaccin InfluvacMD Tetra peut être administré par voie IM ou par injection sous-cutanée profonde.
Le VII avec adjuvant actuellement autorisé au Canada est un vaccin sous-unitaire trivalent (VII3-Adj) qui renferme l'adjuvant MF59, une émulsion de type huile dans eau composée de squalène (phase huileuse), stabilisé par des agents de surface, le polysorbate 80 et le trioléate de sorbitan, dans un tampon de citrate. Le VII3-Adj contient 7,5 µg d'HA par souche et est administré en dose de 0,25 mL par voie IM dans le cas des enfants de 6 à 23 mois (Fluad PédiatriqueMC); pour les adultes de 65 ans et plus (FluadMD), il contient 15 µg d'HA par souche et est administré en dose de 0,5 mL par voie IM. Les autres VII ne contiennent pas d'adjuvant.
Il existe un VII à haute dose (VII-HD) dont l'utilisation est actuellement autorisée au Canada : FluzoneMD Haute dose Quadrivalent (VII4-HD), un vaccin quadrivalent contre la grippe saisonnière, sans adjuvant, à virus sous-unitaire, contenant 60 µg d'HA par souche et qui est administré en dose de 0,7 mL par injection IM pour les adultes âgée de 65 ans et plus.
Vaccin antigrippal recombinant (VAR)
Il y a actuellement 1 VAR autorisé au Canada : SupemtekMD (VAR4), un vaccin antigrippal saisonnier quadrivalent avec expression par baculovirus qui contient 45 µg d'HA par souche. Il est administré en dose de 0,5 mL par voie IM, chez les adultes de 18 ans et plus. Le VAR contient des HA recombinantes produites dans une lignée cellulaire d'insectes au moyen de séquences génétiques tirées de virus de la grippe dérivés des cellules. La production du VAR ne dépend pas de l'approvisionnement en œufs, car elle ne nécessite pas de virus vaccinaux candidats cultivés dans des œufs.
Vaccin vivant atténué contre l'influenza (VVAI)
Le VVAI contient des quantités standardisées d'unités de foyers fluorescents (UFF) de virus de la grippe vivants atténués réassortis. En tant que formulation de virus entier à réplication vivante administrée par voie intranasale par pulvérisation, elle suscite une immunité des muqueuses, ce qui peut imiter plus fidèlement l'infection naturelle. Les souches virales du VVAI sont adaptées au froid et sensibles à la température, de sorte qu'elles se reproduisent dans la muqueuse nasale plutôt que dans les voies respiratoires inférieures, et elles sont atténuées, de sorte qu'elles ne produisent pas de SG. Aucun cas n'a été signalé ou consigné, et aucune base théorique ou scientifique ne permet de penser qu'il y aurait transmission du virus du vaccin à la personne qui administre le VVAI. Dans de rares cas, les virus vaccinaux excrétés peuvent être transmis des personnes vaccinées à des personnes non vaccinées.
Il existe actuellement un VVAI dont l'utilisation est autorisée au Canada pour les enfants de 2 à 17 ans et les adultes de 18 à 59 ans : FluMistMD Quadrivalent (VVAI4), un vaccin antigrippal quadrivalent administré par pulvérisation nasale en une dose de 0,2 ml (0,1 ml dans chaque narine).
Efficacité potentielle, efficacité réelle et immunogénicité
Efficacité potentielle et efficacité réelle
Le vaccin antigrippal s'est avéré efficace dans le cadre d'essais cliniques contrôlés randomisés pour prévenir l'infection et la maladie grippale. Toutefois, l'ER du vaccin – son rendement dans des milieux représentant mieux la pratique des soins de santé habituelle – peut varier d'une saison à l'autre et selon le type et le sous-type de souche du vaccin antigrippal. L'ER du vaccin antigrippal dépend de la mesure dans laquelle les souches du vaccin concordent avec les virus de la grippe qui circulent, le type et le sous-type des virus qui circulent, ainsi que la santé et l'âge de la personne vaccinée. Même lorsque la concordance est moins qu'idéale ou que l'ER est moindre contre 1 souche donnée, la possibilité d'une moindre ER du vaccin ne devrait pas empêcher la vaccination, particulièrement pour les personnes présentant un haut risque de complications liées à la grippe ou d'être hospitalisées, puisque les personnes vaccinées sont tout de même plus susceptibles d'être protégées que les personnes qui ne reçoivent pas le vaccin.
Le Réseau canadien de surveillance sentinelle fournit des estimations de l'ER par rapport à la GCL médicalisée au Canada, en utilisant des données de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de l'Ontario et du Québec. Entre le 29 octobre 2023 et le 4 mai 2024, l'ER de toute GCL médicalisée était de 46 % (IC à 95 % : 37 à 54). L'ER de la grippe A était globalement de 48 % (IC à 95 % : 38 à 56), avec 50 % (IC à 95 % : 39 à 59) contre A(H1N1)pdm09 et 32 % (IC à 95 % : 10 à 49) contre le virus A(H3N2). L'ER contre la grippe B était plus élevée, à 63 % (IC à 95 % : 48 à 74). Paradoxalement, l'ER de la grippe A(H1N1)pdm09 était plus faible pour le clade 5a.2a.1 apparié au vaccin (43 %, IC à 95 % : 24 à 57) que le clade 5a.2a (57 %, IC à 95 % : 41 à 63). Les estimations de l'ER pour A(H1N1)pdm09 étaient plus élevées chez les enfants et les adolescents de moins de 20 ans (61 %, IC à 95 % : 40 à 75) et les adultes de 65 ans et plus (61 %, IC à 95 % : 38 à 75), par rapport aux adultes âgés de 20 à 64 ans (41 %, IC à 95 % : 24 à 54)Note de bas de page 18.
Immunogénicité
La production d'anticorps après la vaccination dépend de plusieurs facteurs, notamment l'âge du sujet vacciné, son exposition antérieure et subséquente aux antigènes et la présence d'un déficit immunitaire. Des niveaux de titres d'anticorps humoraux protectifs, lesquels sont corrélés avec la protection vaccinale contre l'infection de la grippe, sont généralement atteints dans les 2 semaines suivant la vaccination, bien qu'une certaine protection puisse être acquise plus tôt.
Renseignements complémentaires
Voir l'Annexe D pour obtenir de plus amples renseignements sur l'EP, l'ER, l'immunogénicité et l'innocuité des vaccins antigrippaux dont l'utilisation est autorisée au Canada, par type : VII, VAR et VVAI.
En raison des changements potentiels du virus de la grippe en circulation d'une année à l'autre et de la diminution de l'immunité chez les personnes vaccinées, la vaccination annuelle contre la grippe est recommandée. Bien que certaines études suggèrent que la protection induite par le vaccin peut être plus importante chez les personnes qui n'ont pas d'antécédents vaccinaux récents, dans l'ensemble, les données probantes ne montrent aucune différence d'ER entre la vaccination répétée contre la grippe et la vaccination pendant la saison en cours uniquement. Il est important de noter que la protection optimale contre la grippe est obtenue par une vaccination annuelle contre la grippe, car une vaccination répétée, y compris pendant la saison en cours, est systématiquement plus efficace que l'absence de vaccination pendant la saison en coursNote de bas de page 34Note de bas de page 35. Des renseignements supplémentaires concernant les effets de la vaccination répétée contre la grippe sur l'ER, l'EP et l'immunogénicité du vaccin figurent dans la recommandation du CCNI sur la vaccination répétée contre la grippe saisonnière. Le CCNI continuera à suivre cette question.
Le CCNI reconnaît que les données probantes liées à la performance du vaccin contre la grippe en particulier en ce qui concerne l'EP et l'ER du vaccin évoluent constamment avec les progrès de la méthodologie de recherche et l'accumulation de données sur de nombreuses saisons de grippe. Par conséquent, les données probantes résumées à l'Annexe D peuvent ne pas inclure les études les plus récentes. Toutefois, le CCNI continue de suivre de près les données probantes émergentes sur l'EP et l'ER, l'immunogénicité et l'innocuité des vaccins antigrippaux afin de mettre à jour et de formuler des recommandations lorsque cela est justifié.
Administration des vaccins
Dose, voie d'administration et calendrier
Étant donné la variété des vaccins antigrippaux offerts au Canada, il importe que les vaccinateurs connaissent les caractéristiques propres aux produits dont ils feront usage, notamment les indications relatives à l'âge, la voie d'administration, la posologie et le calendrier d'administration (voir le Tableau 1). Les renseignements pertinents clés et les différences entre les vaccins sont également mis en évidence à l'Annexe B.
Pour les vaccins antigrippaux administrés par voie intramusculaire (IM), le muscle antérolatéral de la cuisse est le point d'injection recommandé chez les nourrissons de 6 à 12 mois. Il est possible d'administrer le vaccin dans le muscle antérolatéral de la cuisse ou le muscle deltoïde chez les enfants plus âgés. On recommande le muscle deltoïde du bras chez les adolescents et les adultes. Pour de plus amples renseignements, voir les Méthodes d'administration des vaccins dans la Partie 1 du GCI.
La première fois que les enfants de 6 mois à moins de 9 ans sont vaccinés contre la grippe saisonnière, un schéma à 2 doses est nécessaire pour obtenir une protectionNote de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38. Plusieurs études ont examiné si ces 2 doses initiales doivent être administrées au cours de la même saisonNote de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 39. Une immunogénicité similaire a été rapportée chez des enfants de 6 à 23 mois, que les 2 doses aient été administrées au cours de la même saison ou de saisons différentes, lorsque la formulation du vaccin n'a pas été modifiée, ou seulement de façon mineure, entre les saisonsNote de bas de page 30Note de bas de page 31. Toutefois, les taux de séroprotection contre le composant B étaient considérablement réduits dans le groupe qui n'a reçu qu'une seule dose au cours de la saison suivante, lorsqu'il y a eu un changement majeur de la lignée B, ce qui suggère que le changement majeur de la lignée du virus B a réduit le bénéfice de l'amorçage de la vaccination précédenteNote de bas de page 29Note de bas de page 31. Les questions relatives à l'efficacité précédente Les questions relatives à l'efficacité de la stimulation primaire en cas de changement majeur de la lignée de la grippe B au cours de saisons successives doivent être évaluées plus avantNote de bas de page 40. Étant donné que les enfants de 6 à 23 mois sont moins susceptibles d'avoir été exposés à un virus grippal, un effort particulier doit être fait pour s'assurer qu'un calendrier à 2 doses est respecté pour les enfants de ce groupe d'âge qui n'ont jamais été vaccinés.
Groupe d'âge | Type de vaccin antigrippal (voie d'administration) | Nombre de doses requises | |||||
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VII-DSTableau Note b (IM) | VII-ccTableau Note c (IM) | VII-AdjTableau Note d (IM) | VII-HDTableau Note e (IM) | VARTableau Note f (IM) | VVAITableau Note g (intranasal) |
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6 à 23 moisTableau Note h | 0,5 mLTableau Note i | 0,5 mL | 0,25 mL | - | - | - | 1 ou 2Tableau Note j |
2 à 8 ans | 0,5 mL | 0,5 mL | - | - | - | 0,2 mL (0,1 ml par narine) |
1 ou 2Tableau Note j |
9 à 17 ans | 0,5 mL | 0,5 mL | - | - | - | 0,2 mL (0,1 ml par narine) |
1 |
18 à 59 ans | 0,5 mL | 0,5 mL | - | - | 0,5 mL | 0,2 mL (0,1 ml par narine) |
1 |
60 à 64 ans | 0,5 mL | 0,5 mL | - | - | 0,5 mL | - | 1 |
65 ans et plus | 0,5 mL | 0,5 mL | 0,5 mL | 0,7 mL | 0,5 mL | - | 1 |
Abréviations : VAR : vaccin antigrippal recombinant; VII-Adj : vaccin inactivé contre l'influenza avec adjuvant; VII-cc : vaccin inactivé contre l'influenza issu de cultures cellulaires mammaliennes; VII-HD : vaccin inactivé contre l'influenza à haute dose; VII-DS: vaccin inactivé contre l'influenza à dose standard; IM : intramusculaire; VVAI : vaccin vivant atténué contre l'influenza. |
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Doses de rappel et revaccination
Il n'est pas requis d'administrer des doses de rappel au cours d'une même saison grippale. Toutefois, les enfants de 6 mois à moins de 9 ans qui n'ont jamais été vaccinés contre la grippe saisonnière doivent recevoir 2 doses du vaccin antigrippal, à au moins 4 semaines d'intervalle. On recommande une 1 seule dose de vaccin par saison pour les autres sujets. 2 doses de vaccin antigrippal au cours de la même saison ne semblent pas améliorer la réponse immunitaire au vaccin par rapport à une dose chez les adultes âgésNote de bas de page 41.
Dépistage sérologique
Les tests sérologiques ne sont requis ou recommandés ni avant ni après l'administration d'un vaccin contre la grippe saisonnière.
Conditions d'entreposage
Le vaccin antigrippal devrait être conservé à une température de +2 °C à +8 °C, et ne pas congeler. Voir chacune des monographies de produit et le chapitre Manipulation et entreposage des agents immunisants de la Partie 1 du GCI pour plus de renseignements.
Administration concomitante avec d'autres vaccins
Tous les vaccins antigrippaux saisonniers, y compris le VVAI, peuvent être administrés en même temps que d'autres vaccins (vivants ou non vivants), dont les vaccins contre la COVID-19, ou à tout moment avant ou après, chez les personnes de 6 mois et plus.
Le CCNI continuera à surveiller les données probantes, y compris les essais en cours et prévus sur les vaccins contre la grippe administrés en même temps que les vaccins contre la COVID-19, ou à tout moment avant ou après, et mettra à jour ses recommandations si nécessaire.
Aucune étude n'a été trouvée sur l'interférence immunitaire potentielle entre le VVAI et d'autres vaccins vivants atténués (oraux ou parentéraux) administrés dans les 4 semaines.
Les études sur l'administration concomitante du VVAI3 et des vaccins contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (RRO); contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle (RROV); ou contre la poliomyélite orale vivante n'ont pas mis en évidence d'interférence immunitaire cliniquement significativeNote de bas de page 42Note de bas de page 43Note de bas de page 44. Une étude a rapporté une diminution statistiquement significative, mais non cliniquement significative, des taux de séroréponse à l'antigène de la rubéole lorsqu'il est administré en même temps que le VVAI.
En théorie, l'administration séquentielle de 2 vaccins vivants à moins de 4 semaines d'intervalle pourrait réduire l'EP du deuxième vaccin. Les mécanismes immunitaires possibles sont les suivants : les effets inhibiteurs et immunomodulateurs des cytokines systémiques et locales sur la réponse des lymphocytes B et T et sur la réplication virale; l'immunosuppression induite par certains virus (comme celui de la rougeole); et l'interférence virale directe résultant de la compétition pour une niche commune. Les vaccins muqueux peuvent avoir moins d'impact sur un vaccin parentéral et vice versa. La réponse immunitaire à un vaccin mucosal peut être compartimentée à la muqueuse alors que celle à un vaccin parentéral est systémique. Il est probable qu'il existe une certaine interaction entre les compartiments systémique et muqueux; toutefois, on ne sait pas dans quelle mesure cette interaction se produit.
Étant donné le manque de données sur l'interférence immunitaire et selon les experts, le CCNI recommande que le VVAI soit administré en même temps que d'autres vaccins vivants atténués ou des vaccins non vivants, ou en tout temps avant ou après. Bien que certains vaccinateurs ait administré le VVAI et d'autres vaccins vivants à au moins 4 semaines d'intervalle, conscients de la possibilité théorique d'une interférence immunitaire, le CCNI ne croit pas cette précaution nécessaire pour le VVAI. On peut surmonter cette préoccupation en administrant un vaccin antigrippal parentéral inactivé ou recombinant. Il est à noter que les règles concernant le moment de l'administration de 2 vaccins vivants par voie parentérale (p. ex., vaccin RRO et vaccin antivaricelleux) continuent à s'appliquer. Pour de plus amples renseignements sur les règles concernant le moment de l'administration des vaccins, voir le Calendrier d'administration des vaccins dans la Partie 1 du GCI.
Les groupes cibles des vaccins antigrippaux et antipneumococciques polysaccharides se chevauchent considérablement. Une étude récente a montré que, par rapport à l'administration seule, l'administration concomitante du VII4 conjugué à l'administration du vaccin conjugué contre le pneumocoque 15-valent (VPC15) chez les adultes a montré la non-infériorité des réponses en anticorps spécifiques du pneumocoque et de la grippeNote de bas de page 45. La réponse immunitaire à de nombreux composants du VPC a diminué, mais pas aux composants du virus de la grippe. La signification clinique de cette interaction n'est pas connue avec précision. Les vaccinateurs devraient saisir l'occasion de vacciner les personnes admissibles contre les maladies pneumococciques lorsque le vaccin contre la grippe est administré.
Les directives du CCNI de juillet 2024 indiquent que l'administration concomitante d'un vaccin contre le VRS et d'un autre vaccin pour adultes, y compris les vaccins contre la grippe saisonnière, est acceptable et soutenue. Pour obtenir de plus amples renseignements, voir le chapitre sur les Vaccins contre le VRS de la partie 4 du GCI et la Déclaration sur la prévention de la maladie causée par le virus respiratoire syncytial chez les personnes âgées.
Lorsque plus d'une injection est administrée lors d'une même visite, il est préférable de les administrer dans des membres différents. Si cela n'est pas possible, les injections administrées dans un seul membre doivent être séparées par une distance d'au moins 2,5 cm (1 pouce). Une aiguille et une seringue stériles distinctes doivent toujours être utilisées pour chaque injection. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les règles relatives au moment de l'administration de la vaccination, consultez le Calendrier d'administration des vaccins dans la partie 1 du GCI.
Administration concomitante avec les vaccins contre la COVID-19
Le CCNI a examiné la littérature la plus récente sur l'incidence de l'administration simultanée des vaccins contre la grippe saisonnière et la COVID-19 sur l'efficacité, l'innocuité et les résultats de l'immunogénicité, y compris le signal d'innocuité potentiel d'un accident ischémique cérébrale. Dans l'ensemble, les données disponibles soutiennent l'administration simultanée des vaccins contre la grippe saisonnière et contre la COVID-19. Les directives du CCNI de décembre 2022 indiquent que l'administration des vaccins contre la COVID-19 peut avoir lieu en même temps que la vaccination antigrippale, ou à tout moment avant ou après celle-ci (y compris tous les vaccins antigrippaux saisonniers parentéraux ou intranasaux) pour les personnes de 6 mois et plus. Les lecteurs sont invités à consulter le chapitre sur les Vaccins contre la COVID-19 de la Partie 4 du GCI et les directives les plus récentes du CCNI sur les vaccins contre la COVID-19 pour des directives mises à jour et des renseignements supplémentaires sur l'administration concomitante des vaccins contre la COVID-19 et des vaccins antigrippaux dans tous les groupes d'âge admissibles.
Efficacité potentielle et efficacité réelle
Bien que les données soient limitées, elles indiquent que l'administration simultanée de vaccins contre la grippe et la COVID-19 n'entraîne pas de différence dans l'efficacité du vaccin contre la COVID-19 ou la grippe comparativement à l'administration distincte de vaccins contre la COVID-19 ou la grippeNote de bas de page 46Note de bas de page 47.
Innocuité
Bien que certaines études aient signalé une augmentation de la réactogénicité après l'administration simultanée de vaccins contre la COVID-19 et de vaccins contre la grippe comparativement à la vaccination contre la grippe seulement, la réactogénicité était comparable à la vaccination contre la COVID-19 seulementNote de bas de page 47Note de bas de page 48Note de bas de page 49Note de bas de page 50. Bien qu'une importante série de cas contrôlés aux États-Unis chez les adultes de 65 ans et plus ait montré que l'administration simultanée du vaccin bivalent contre la COVID-19 et d'un vaccin antigrippal à dose élevée ou avec adjuvant était associée à un risque plus élevé d'accident ischémique cérébral, cette observation ne concordait pas avec les résultats d'autres analyses aux États-Unis et dans d'autres paysNote de bas de page 51Note de bas de page 52Note de bas de page 53. La plupart des analyses, réalisées dans plusieurs pays, n'ont pas montré d'association entre l'administration simultanée de vaccins bivalents à ARNm et de vaccins antigrippaux et l'accident vasculaire cérébral ischémiqueNote de bas de page 51Note de bas de page 52Note de bas de page 53Note de bas de page 54Note de bas de page 55Note de bas de page 56. L'ensemble des données disponibles à ce jour ne permet pas d'établir un lien entre les accidents vasculaires cérébraux ischémiques et l'administration simultanée de vaccins bivalents à ARNm contre la COVID-19 et de vaccins antigrippaux.
Immunogénicité
La plupart des études ont montré que l'administration simultanée de la COVID-19 et de vaccins contre la grippe saisonnière induit des réponses immunitaires non inférieures contre le SARS-CoV-2 et l'HA par rapport à l'administration séquentielleNote de bas de page 57Note de bas de page 58Note de bas de page 59Note de bas de page 60Note de bas de page 61Note de bas de page 62. Bien que certaines études aient fait état de réponses immunitaires plus faibles contre le SRAS-CoV-2 après l'administration simultanée de vaccins contre la COVID-19 et de vaccins antigrippaux, la signification clinique de ces résultats n'est pas connueNote de bas de page 48Note de bas de page 49Note de bas de page 63Note de bas de page 64.
Le CCNI continuera de surveiller les données probantes et mettra à jour ses directives en conséquence.
Administration concomitante d'autres vaccins avec adjuvant ou les vaccins plus récents
Les données sont limitées concernant l'administration concomitante de vaccins antigrippaux avec adjuvant plus récents et d'autres vaccins avec ou sans adjuvant. En particulier, les études portant sur l'administration concomitante du VII-cc ou du VAR avec des vaccins avec adjuvant ou plus récents sont rares.
Le VRZ est un exemple d'un vaccin recombinant sous-unitaire avec adjuvant contre le zona (ShingrixMD, GlaxoSmithKline) autorisé au Canada chez les adultes de 50 ans et plus, ainsi que les adultes de 18 ans et plus pour qui le risque est plus élevé de HZ découlant d'une immunodéficience ou d'une immunosuppression causée par une maladie ou une thérapie connue. On observe donc un recoupement entre les catégories d'âges cibles pour le vaccin contre le zona et le vaccin antigrippal. L'innocuité et l'efficacité du VRZ ont été montrées quand on l'administre concomitamment avec des dose standard de vaccin antigrippal sans adjuvantNote de bas de page 65. Toutefois, les études évaluant l'administration concomitante du VRZ avec des vaccins antigrippaux avec adjuvant ou à haute dose sont limitéesNote de bas de page 66. Il faudrait noter que le VRZ et le VII-Adj, qui sont autorisés au Canada, contiennent respectivement les adjuvant AS01B et MF59. Les interactions potentielles entre ces adjuvants lorsque le VRZ et le VII-Adj sont administrés simultanément ne sont pas encore connues.
Le CCNI a procédé à un examen rapide en mai 2024 afin de récupérer les articles pertinents sur l'administration concomitante de vaccins améliorés contre la grippe (c.-à-d. VII-HD, VII-Adj, VII-cc et VAR) avec d'autres vaccins plus récents, des vaccins avec adjuvant ou des vaccins utilisant des technologies plus récentes. Peu d'études ont été recensées lors de la recherche dans les bases de données et lors de l'analyse environnementale qui ont évalué l'immunogénicité ou l'innocuité de l'administration simultanée du VII-Adj (n=1) ou du VII-HD (n=2) avec des vaccins plus récents ou d'autres vaccins avec adjuvantNote de bas de page 67Note de bas de page 68Note de bas de page 69. Un ECR réalisé chez des adultes âgés de 60 ans et plus a démontré un bon profil d'innocuité et aucune interférence dans la réponse immunitaire avec l'administration concomitante du VII-Adj et d'un autre vaccin avec adjuvant, le vaccin pneumococcique conjugué 13-valent (PrevnarMD 13, Pfizer), qui contient l'adjuvant AlPO4Note de bas de page 67. 2 ECR récents ont évalué l'administration simultanée du VII-HD et de nouveaux vaccins contre le VRS chez des adultes de 50 ans et plusNote de bas de page 68Note de bas de page 69. L'administration simultanée du VII-HD et du vaccin contre la préfusion du virus respiratoire syncytial F (RSVpreF) (AbrysvoMC, Pfizer) et du vaccin AS01E avec adjuvant contre la préfusion du VRS F3 (RSVPreF3) (Arexvy, GlaxoSmithKline) n'a soulevé aucun problème d'innocuité. Aucune interférence immunitaire n'a été signalée avec l'administration concomitante du vaccin VII-HD et du vaccin avec adjuvant RSVpreF3Note de bas de page 68. Une réponse immunitaire réduite au VII-HD a été observée avec l'administration simultanée du vaccin RSVpreF; cependant, la signification clinique de cette réduction est actuellement inconnueNote de bas de page 69. D'autres recherches sont en cours afin d'orienter les directives sur l'administration concomitante du vaccin contre le VRS et d'autres vaccins pour adultes, y compris les vaccins antigrippaux. Le CCNI continuera à examiner les données probantes et à mettre à jour ses directives en conséquence.
Innocuité et évènements indésirables du vaccin
La surveillance de postcommercialisation des vaccins antigrippaux au Canada a montré que les vaccins contre la grippe saisonnière possèdent un profil sûr et stable. En plus d'effectuer une surveillance systématique, l'ASPC et le Groupe de travail sur la vaccinovigilance fédéral-provincial/territorial du Comité canadien sur l'immunisation mènent chaque année, à l'occasion des campagnes de vaccination antigrippale, une surveillance hebdomadaire rapide des effets secondaires suivant l'immunisation (ESSI) pour les vaccins antigrippaux courants, afin de détecter rapidement tout problème d'innocuité. Voir la section Directives sur la déclaration des effets secondaires suivant l'immunisation ci-dessous pour plus d'informations sur la déclaration obligatoire des ESSI. Voir la page Web du Système canadien de surveillance des effets secondaires suivant l'immunisation (SCSESSI) pour en savoir plus sur la surveillance de postcommercialisation et les ESSI au Canada. De plus, le réseau national canadien d'évaluation de l'innocuité des vaccins (CANVAS), un réseau de sites à l'échelle du Canada pour la surveillance active de l'innocuité des vaccins, recueille et analyse des données sur les ESSI après la vaccination antigrippale afin de fournir des renseignements sur l'innocuité des vaccins antigrippaux aux autorités sanitaires publiques pendant les semaines principales de la campagne annuelle de vaccination antigrippale.
Tous les vaccins antigrippaux actuellement sur le marché au Canada sont jugés sûrs pour les personnes allergiques au latex. Les formulations de VII en fioles multidoses dont l'utilisation est autorisée au pays contiennent d'infimes quantités de thimérosal, utilisé comme agent de conservation afin de préserver la stérilité du produitNote de bas de page 70. De vastes études de cohortes faites à partir de bases de données sur la santé n'ont établi aucune corrélation entre l'administration durant l'enfance de vaccins contenant du thimérosal et la manifestation d'effets neurodéveloppementaux, y compris les troubles du spectre de l'autismeNote de bas de page 71. Toutes les formulations à dose unique du VII, du VAR et du VVAI sont exemptes de thimérosal. Voir le chapitre la Sécurité des vaccins de la Partie 2 du GCI pour plus de renseignements.
Évènements indésirables fréquents
L'injection IM de vaccins antigrippaux cause des réactions fréquentes au point d'injection, mais celles-ci sont généralement classées comme bénignes et transitoires. Un VII3-Adj a tendance à causer des réactions plus fréquentes au point d'injection que les VII3 sans adjuvant, mais ces réactions sont également bénignes, de façon générale, et elles se résorbent de manière spontanée en quelques jours. Le VII-HD a tendance à entraîner des taux plus élevés de réactions systémiques que le VII-DS, mais la plupart de ces réactions sont bénignes et de courte durée. Les vaccins recombinants semblent avoir un profil d'innocuité similaire au VII. Les évènements indésirables (ÉI) qu'éprouvent le plus souvent les personnes ayant reçu le VVAI sont la congestion et l'écoulement nasaux.
Évènements indésirables graves ou sévères moins fréquents
Les évènements indésirables graves (ÉIG) sont rares après l'immunisation avec un vaccin antigrippal et, dans la plupart des cas, les données sont insuffisantes pour établir un lien de causalité. Les rares réactions allergiques au vaccin antigrippal résultent d'une hypersensibilité à un composant du vaccin ou de son contenant.
Autres affections et évènements indésirables signalés
Personnes allergiques aux œufs
Après une étude approfondie des données d'innocuité cliniques ainsi que des données d'innocuité postautorisation, le CCNI a conclu que les personnes allergiques aux œufs pouvaient recevoir la dose entière de tout vaccin antigrippal, y compris les vaccins à base d'œufs et le VVAI, sans avoir à subir au préalable un test cutané, qu'elles aient ou non déjà eu une réaction allergique sévère aux œufs, et sans avoir à tenir compte de considérations particulières, notamment quant au lieu de vaccination. La teneur en ovalbumine admise dans les vaccins antigrippaux autorisés au Canada est associée au faible risque d'ÉI; de plus, 2 des produits autorisés (c.-à-d. VII-cc et VAR) ne contiennent pas d'ovalbumine. Pour des directives supplémentaires sur la vaccination des personnes allergiques aux œufs, voir la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2018-2019 et l'addenda sur l'administration du VVAI aux personnes allergiques aux œufs pour les données sur l'innocuité étayant cette recommandation pour le VII et le VVAI. La période d'observation après la vaccination est celle qui est recommandée dans le chapitre la sécurité des vaccins et pharmacovigilance de la Partie 2 du GCI. Comme pour l'administration de tout vaccin, les vaccinateurs devraient disposer de l'équipement, des connaissances et des compétences nécessaires pour intervenir en cas d'urgence liée à la vaccination.
Le syndrome de Guillain-Barré
En se basant sur une revue d'études menées entre 1976 et 2005, l'Institute of Medicine des États-Unis a conclu que le vaccin de 1976 contre la « grippe porcine » avait été associé à un risque accru de GBS. Les données probantes n'étaient toutefois pas suffisantes pour confirmer ou infirmer l'existence d'une relation causale entre le GBS chez les adultes et la vaccination antigrippale saisonnièreNote de bas de page 72. Le risque attribuable de contracter le GBS durant la période suivant l'administration du vaccin contre la grippe saisonnière et du vaccin monovalent contre la grippe pandémique de 2009 est d'environ un cas de plus pour un million de vaccinationsNote de bas de page 73Note de bas de page 74. Une étude autocontrôlée, qui a examiné le risque de GBS après l'administration du vaccin contre la grippe saisonnière et après une consultation médicale pour l'infection grippale (variable substitutive pour la grippe), a révélé que les risques attribuables étaient de 1,03 admission relativement au GBS pour un million de vaccinations, comparativement à 17,2 admissions relativement au GBS pour un million de consultations médicales donnant lieu à un code de diagnostic associé à la grippeNote de bas de page 74. Une autre étude de cohorte a révélé un risque d'environ 2 cas de GBS par tranche de 1 million de doses au cours des 4 semaines suivant l'administration du vaccin contre la grippe A(H1N1) de 2009; de plus, il n'y avait aucune indication d'un risque excessif chez les personnes de moins de 50 ansNote de bas de page 75.
Ces observations semblent indiquer que la vaccination antigrippale et l'infection grippale sont toutes 2 associées à un faible risque attribuable de GBS, le risque associé à l'infection grippale étant toutefois considérablement supérieur à celui associé à la vaccination. L'étude autocontrôlée a par ailleurs permis de constater que le risque maximal de GBS s'observait durant les semaines 2 à 4 suivant la vaccination, alors que pour une infection grippale, le risque était maximal durant la première semaine suivant une consultation médicale et diminuait ensuite, mais demeurait significativement élevé jusqu'à 4 semainesNote de bas de page 74.
Même si les données probantes sur la vaccination antigrippale et le GBS ne sont pas suffisantes pour confirmer ou infirmer l'existence d'une relation causale entre le GBS chez les adultes et la vaccination antigrippale saisonnière, il semble prudent pour le moment d'éviter de vacciner contre la grippe les personnes qui ont déjà contracté le GBS, sans autre étiologie connue, dans les 6 semaines suivant une vaccination antigrippale antérieure. Toutefois, il faut soupeser le risque potentiel de récidive du GBS associé à la vaccination antigrippale et le risque de GBS associé à l'infection grippale elle-même par rapport aux avantages de la vaccination antigrippaleNote de bas de page 76Note de bas de page 77Note de bas de page 78Note de bas de page 79.
Syndrome oculo-respiratoire
Durant la saison grippale 2000-2001, on a observé des cas de syndrome oculo-respiratoire (SOR), la présence d'une rougeur oculaire bilatérale, accompagnée de 1 ou de plusieurs symptômes respiratoires (toux, respiration sifflante, oppression thoracique, difficulté à respirer ou à avaler, voix rauque ou mal de gorge), qui débute dans les 24 heures suivant la vaccination, avec ou sans œdème facialNote de bas de page 80. Beaucoup moins de cas ont été signalés chaque année au SCSESSI depuis lorsNote de bas de page 81. Le SOR n'est pas une réaction allergique. Les personnes vaccinées qui subissent une apparition ou une récidive du SOR n'en connaîtront pas nécessairement d'autres épisodes lors d'une vaccination ultérieure.
Les personnes atteintes du SOR, mais ne présentant pas de symptômes des voies respiratoires inférieures peuvent être revaccinées sans danger avec le vaccin antigrippal. Les personnes atteintes du SOR qui présentent des symptômes des voies respiratoires inférieures devraient être examinées par un spécialiste. Les professionnels de la santé qui ne sont pas certains si une personne a présenté antérieurement un SOR plutôt qu'une réaction immunitaire d'hypersensibilité à médiation immunoglobuline E (IgE) devraient demander un avis. Rien n'indique dans les données sur les ÉI importants sur le plan clinique qu'il faille accorder la préférence à 1 vaccin plutôt qu'à un autre lorsqu'on revaccine une personne qui a déjà présenté un SOR.
Réactions allergiques à des doses précédentes du vaccin
Il faudrait demander à un expert d'évaluer les risques et les avantages de la vaccination dans le cas des personnes qui ont déjà manifesté des symptômes sévères des voies respiratoires inférieures (respiration sifflante, oppression thoracique, difficulté à respirer) dans les 24 heures suivant la vaccination antigrippale, une réaction allergique importante apparente au vaccin ou tout autre symptôme qui pourrait indiquer une réaction allergique importante (p. ex., constriction de la gorge, dysphagie) suscitant des craintes quant aux dangers d'une revaccination. Ces conseils peuvent être fournis par des experts en maladies infectieuses, en allergologie et en immunologie ou en santé publique, qu'on peut trouver dans différents milieux de la santé, y compris dans le « Special Immunization Clinic (SIC) Network » (en anglais seulement, Réseau de cliniques de vaccination spéciales).
Étant donné la morbidité et la mortalité élevées associées à la grippe, ainsi que la rareté d'une véritable allergie aux vaccins, une allergie au vaccin antigrippal devrait être confirmée par des tests diagnostiques, ce qui pourrait nécessiter la consultation d'un spécialiste en allergologie ou immunologie.
Interactions médicamenteuses
Bien que le vaccin antigrippal puisse inhiber la clairance de la warfarine et de la théophylline, des études cliniques n'ont pas révélé l'existence d'un quelconque ÉI attribuable à ces médicaments chez les personnes ayant reçu le vaccin antigrippal. En plus de leur action thérapeutique de réduction du taux de cholestérol, les statines ont des effets sur le système immunitaire. 2 études publiées ont révélé que les adultes prenant régulièrement des statines (ayant au moins 65 ans dans une étude et 45 ans et plus dans l'autre) présentaient une réponse immunitaire sous-optimale au vaccin antigrippal, mesurée par une réduction de la moyenne géométrique des titres (MGT) ou de l'ER du vaccin contre les maladies respiratoires aiguës ayant nécessité une intervention médicaleNote de bas de page 82Note de bas de page 83. Les statines sont largement utilisées dans les mêmes groupes d'adultes qui sont également à risque de complications et d'hospitalisations liées à la grippe. Par conséquent, si ces résultats préliminaires étaient confirmés par des études futures, la prise de statine en concomitance chez les adultes pourrait avoir des répercussions sur l'ER du vaccin antigrippal et sur la façon dont ce traitement est évalué dans la mesure de l'ER du vaccin. Le CCNI continuera à suivre de près la littérature à ce sujet. Les agents antiviraux contre la grippe (p. ex., l'oseltamivir, le zanamivir) peuvent inactiver le virus vaccinal réplicatif contenu dans le VVAI et donc réduire l'efficacité du vaccin. L'administration de ce dernier devrait être reportée jusqu'à 48 heures après la dernière dose d'un antiviral. Si ces agents antiviraux sont nécessaires pour la prise en charge clinique d'une infection dans les 2 semaines suivant l'administration d'une dose de vaccin VVAI, la revaccination devrait avoir lieu au moins 48 heures après l'arrêt des antiviraux ou un autre vaccin antigrippal (inactivé ou recombinant) peut être administré à n'importe quel moment.
Directives sur la déclaration des effets secondaires suivant l'immunisation
Afin de garantir l'innocuité des vaccins antigrippaux au Canada, la déclaration des ESSI par les vaccinateurs et autres cliniciens est essentielle; et dans la plupart des provinces/territoires, cette déclaration est prescrite par la loi.
Un ESSI est défini comme tout évènement médical fâcheux qui se produit à la suite de l'administration d'un vaccin, qu'il y ait ou non une relation causale avec l'utilisation d'un vaccin. Il peut correspondre à un signe défavorable ou non intentionnel, à un résultat de laboratoire anormal, à un symptôme ou à une maladie. Il faut signaler tout ESSI qui est temporellement associé à la vaccination et pour lequel il n'existe pas d'autre cause claire au moment de cette déclaration. Les vaccinateurs sont tenus de déclarer les ESSI par l'entremise des représentants locaux de la santé publique et de vérifier les exigences précises de ces déclarations dans leur province/territoire. S'ils ne sont pas sûrs de devoir déclarer un ÉI, ils devraient faire preuve de prudence et le déclarer.
Pour les vaccins antigrippaux, les ESSI suivants présentent un intérêt particulier :
- SOR
- GBS, dans les 6 semaines suivant la vaccination
Pour de plus amples renseignements sur la déclaration des ESSI, voir le Formulaire de rapport des effets indésirables suivant l'immunisation (ESSI) au Canada. Pour des renseignements généraux sur l'innocuité des vaccins, voir le chapitre la sécurité des vaccins et pharmacovigilance de la Partie 2 du GCI, incluant les renseignements sur la gestion d'ÉI.
Recommandations
Voici les recommandations du CCNI relatives au processus décisionnel à l'échelle individuelle et à l'échelle des programmes de santé publique. Les recommandations individuelles visent les gens qui veulent se protéger de la grippe et les vaccinateurs souhaitant conseiller certains patients sur la prévention de la grippe. Quant aux recommandations programmatiques, elles visent les provinces/territoires prenant des décisions sur les programmes de vaccination financés à même les fonds publics. Ces 2 types de recommandations peuvent différer, car les facteurs importants à examiner en recommandant un vaccin à une population (données démographiques sur cette population, situation économique, etc.) peuvent différer des facteurs dont il faut tenir compte à l'échelle individuelle.
Recommandation relative au processus décisionnel à l'échelle individuelle
Le CCNI recommande le vaccin antigrippal annuellement pour toute personne de 6 mois et plus ne présentant pas de contrindications à l'administration du vaccin. Le vaccin antigrippal est particulièrement important pour ceux indiqué dans la Liste 1.
Recommandation relative au processus décisionnel à l'échelle des programmes de santé publique
Le but national des programmes annuels de vaccination antigrippale au Canada est de prévenir les maladies graves causées par la grippe et leurs complications, y compris la mort. Les décisions concernant l'inclusion de la vaccination antigrippale des populations cibles dans les programmes provinciaux/territoriaux publics dépendent de multiples facteurs, tels que l'évaluation du rapport coût/efficacité ainsi que d'autres critères fonctionnels et relatifs aux programmes.
- Le CCNI recommande de vacciner en priorité les groupes pour lesquels le vaccin antigrippal est particulièrement important (voir la Liste 1 ci-dessous).
Liste 1. Groupes pour lesquels le vaccin antigrippal est particulièrement recommandé
Personnes présentant un haut risque de complications ou d'hospitalisation liées à la grippe
- Tous les enfants de 6 à 59 mois
- Adultes et enfants atteints d'une des affections chroniques suivantesNote a :
- Maladies cardiaques ou pulmonaires (comprend la dysplasie bronchopulmonaire, fibrose kystique et asthme)
- Diabète sucré ou autres maladies métaboliques
- Cancer, troubles liés à l'immunodépression (résultant d'une maladie sous-jacente, d'un traitement, ou des 2, p. ex., la greffe d'un organe plein ou de cellules souches hématopoïétiques)
- Néphropathie
- Anémie ou hémoglobinopathie
- Troubles neurologiques ou du développement neurologique (ces troubles comprennent les troubles neuromusculaires, neurovasculaires, neurodégénératifs ainsi que les troubles convulsifs [et, pour les enfants, les convulsions fébriles et les retards de développement isolés], mais ils excluent les migraines et les troubles psychiatriques sans troubles neurologiques)
- Obésité de classe 3 (personnes ayant un Indice de Masse Corporelle de 40 kg/m² ou plus)
- Enfants et adolescents (de 6 mois à 18 ans) suivant un traitement à long terme avec de l'acide acétylsalicylique, en raison de la possibilité d'un risque accru de syndrome de Reye associé à la grippe
- Toutes les femmes enceintes et les personnes enceintes
- Résidents de maisons de soins infirmiers et d'autres établissements de soins de longue durée, quel que soit leur âge
- Personnes de 65 ans et plus
- Personnes qui vivent dans les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits ou qui en font partie, en raison des déterminants de la santé croisés enracinés dans l'histoire de la colonisation historique et continue ainsi que dans le racisme systémique
Personnes qui pourraient transmettre la grippe à des sujets à haut risque
- TS et autres professionnels de la santé dans des établissements et milieux communautaires qui, par leurs activités, pourraient transmettre la grippe à des sujets à haut risque de complications.
- Contacts familiaux (adultes et enfants) de personnes à haut risque de complications liées à la grippe, que ces dernières aient été vaccinées ou non :
- Contacts familiaux de personnes à haut risque
- Contacts familiaux des nourrissons âgés de moins de 6 mois qui sont à haut risque de complications grippales, sans pouvoir recevoir un vaccin antigrippal
- Membres d'un ménage dans l'attente d'un nouveau-né durant la saison grippale
- Personnes qui s'occupent régulièrement d'enfants de 0 à 59 mois, à la maison ou à l'extérieur
- Personnes qui fournissent des services à des sujets à haut risque dans un milieu fermé ou relativement fermé (p. ex., équipage de navire)
Autres
- Personnes qui fournissent des services communautaires essentiels
- Personnes dont les activités professionnelles ou récréatives augmentent le risque d'exposition aux virus de la grippe aviaire A(H5N1)
Choix du vaccin antigrippal saisonnier
En raison de l'évolution du paysage des vaccins contre la grippe, y compris l'introduction de nouveaux vaccins antigrippaux, dont certains sont conçus pour améliorer l'immunogénicité chez des groupes d'âge précis, le choix d'un vaccin s'est complexifié. En outre, compte tenu de l'évolution globale vers des vaccins trivalents contre la grippe, il est prévu que des formulations de vaccins trivalents et quadrivalents contre la grippe soient disponibles pour la saison 2025-2026 au Canada. Le CCNI recommande d'utiliser tout vaccin antigrippal quadrivalent ou trivalent adapté à l'âge pour les personnes âgées de 6 mois et plus qui ne présentent pas de contre-indications ou de précautions.
Le Tableau 2 présente des recommandations précises pour les groupes d'âge et les types de vaccins antigrippaux autorisés et disponibles au Canada en vue de la prise de décision à l'échelle des individus et des programmes de santé publique. Des renseignements supplémentaires concernant ces recommandations et considérations sur le choix du vaccin antigrippal sont fournis dans la section ci-dessous.
Bénéficiaire par groupe d'âge | Types de vaccins autorisés et disponibles | Recommandations concernant le choix du vaccin antigrippal |
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6 à 23 mois |
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2 à 17 ansTableau Note a |
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18 à 59 ans |
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N'importe lequel des vaccin antigrippaux autorisé pour ce groupe d'âge devrait être utilisé chez les adultes âgées de 18 à 59 ans qui ne présentant pas de contrindications ou ne nécessitant pas de précautions, tout en considérant les exceptions et facteurs suivants :
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60 à 64 ans |
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N'importe lequel des vaccins antigrippaux disponibles autorisés pour ce groupe d'âge devrait être utilisé chez les adultes de 60 à 64 ans ne présentant pas de contrindications ou précautions. |
65 ans et plusTableau Note b |
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Les vaccins VII-HD, VII-Adj ou le VAR devraient être offerts de préférence, lorsqu'ils sont disponibles, aux autres vaccins antigrippaux pour les adultes de 65 ans et plus. Si un produit préféré n'est pas disponible, tout vaccin contre la grippe autorisé pour ce groupe d'âge peut être utilisé. |
Abréviations : TAR : traitement antirétroviral; VII : vaccin inactivé contre l'influenza; VII-Adj : vaccin inactivé contre l'influenza avec adjuvant; VII-DS : vaccin inactivé contre l'influenza à dose standard; VII-cc : vaccin inactivé contre l'influenza issu de cultures cellulaires mammaliennes; VAR : vaccin antigrippal recombinant; VII-HD : vaccin inactivé contre l'influenza à haute dose; VII-DS : vaccin inactivé contre l'influenza à dose standard; VVAI : vaccin vivant atténué contre l'influenza. |
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Enfants
Enfants de 6 à 23 mois
3 types de vaccins antigrippaux sont autorisés pour les enfants de 6 à 23 mois : le VII-DS, le VII-Adj et le VII-cc.
Les données probantes actuelles sont insuffisantes pour recommander la vaccination avec InfluvacMD Tetra (VII4-DS) chez les enfants de moins de 3 ans.
Enfants et adolescents de 2 à 17 ans
3 types de vaccins antigrippaux ont été autorisés pour les enfants et les adolescents de 2 à 17 ans : VII-DS, VII-cc et VVAI.
Les données actuelles ne permettent pas de recommander l'utilisation privilégiée des VVAI chez les enfants et adolescents de 2 à 17 ans. Voir la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2018-2019 du CCNI pour obtenir des renseignements à l'appui de cette recommandation.
Les données probantes actuelles sont insuffisantes pour recommander la vaccination avec InfluvacMD Tetra (VII4-DS) chez les enfants de moins de 3 ans.
Enfants et adolescents de 2 à 17 ans atteints d'affections chroniques
Le CCNI recommande que tout vaccin antigrippal quadrivalent ou trivalent approprié à l'âge (VII ou VVAI) puisse être considéré pour les enfants et adolescents de 2 à 17 ans atteints d'affections chroniques. Toutefois, il ne faudrait pas administrer le VVAI à ceux qui sont atteints d'asthme sévère (défini comme ceux qui reçoivent actuellement une glucocorticothérapie orale ou des doses élevées de glucocorticoïdes en inhalation ou qui ont une respiration sifflante), ceux ayant une respiration sifflante nécessitant une intervention médicale au cours des 7 jours précédant la vaccination, ceux qui prennent actuellement de l'aspirine à long terme ou qui suivent un traitement avec de l'aspirine, et les enfants qui sont immunodéprimés, exception faite des enfants ayant une infection stable au VIH, recevant un TAR et dont le système immunitaire fonctionne assez bien. Le VVAI est également contre-indiqué chez les adolescentes qui sont enceintes. Les enfants et adolescents pour qui le VVAI est contre-indiqué devraient recevoir le VII. Toutefois, les données actuelles sont insuffisantes pour recommander la vaccination avec InfluvacMD Tetra (VII4-SD) chez les enfants de moins de 3 ans.
Le CCNI recommande d'administrer le VVAI aux enfants atteints d'asthme non sévère et stable, aux enfants atteints de fibrose kystique qui ne sont pas traités par des médicaments immunosuppresseurs, tels que des corticostéroïdes à action générale à long terme, et aux enfants ayant une infection stable au VIH, recevant un TAR et dont le système immunitaire fonctionne assez bien.
Voir les Recommandations relatives à l'utilisation du vaccin vivant atténué contre l'influenza (FluMistMD) : Déclaration complémentaire sur la vaccination antigrippale pour la saison 2011-2012 (PDF) du CCNI pour des renseignements à l'appui de cette recommandation.
Résumé des caractéristiques des vaccins aux fins de prise de décision
L'utilisation du VII-DS, du VII-cc et du VVAI est autorisée au Canada pour les enfants et adolescents de 2 à 17 ans. La comparaison des caractéristiques des vaccins de type VII et VVAI, dans le Tableau 3 ci-dessous, peut être considérée au moment de prendre une décision quant à l'option (ou aux options) de vaccin à privilégier pour les individus ou les programmes de santé publique. Il est à noter que, bien que les données comparant le VVAI au VII-cc ne sont pas disponibles, le VII-cc est comparable au VII à base d'œufs.
ConsidérationsTableau Note a | VVAITableau Note b par rapport au VIITableau Note c |
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Efficacité potentielle et efficacité réelle | Des données probantes précoces indiquaient une EP supérieure du VVAI3 par rapport au VII3-DS chez les enfants de moins de 6 ans à partir d'ECR, ainsi que des données moins probantes d'une EP supérieure chez les enfants plus âgés. Toutefois, des études de postcommercialisation et de surveillance menées plus tard et portant sur plusieurs saisons de la grippe ont conclu que la protection des VVAI et des VII antigrippaux était comparable, et certaines études ont constaté une ER réduite contre la grippe A(H1N1) pour le VVAI. |
Immunogénicité | Il a été démontré que l'immunogénicité du VVAI était la même que le VII-DS, selon l'âge. |
Innocuité | La rhinite (écoulement nasal) et la congestion nasale sont plus fréquentes à l'utilisation du VVAI. Des études cliniques et de postcommercialisation ont montré un profil d'innocuité similaire au VII. |
Contrindications | Il existe des contrindications propres au VVAI. Le VVAI est contre-indiqué chez les enfants atteints d'asthme sévère (celles qui reçoivent actuellement une glucocorticothérapie par voie orale ou de hautes doses de glucocorticoïdes par inhalation) ou qui présentent une respiration sifflante active, à respiration sifflante et ayant nécessité une intervention médicale au cours des 7 jours précédant la vaccination, les enfants qui sont immunodéprimés (à l'exception de ceux ayant une infection stable au VIH, recevant un TAR et dont le système immunitaire fonctionne assez bien), ainsi que chez ceux qui prennent actuellement de l'aspirine à long terme ou qui suivent un traitement contenant de l'aspirine à long terme. Le VVAI est également contre-indiqué pour les adolescentes qui sont enceintes. |
Acceptabilité | L'administration du VVAI sous forme de vaporisation nasale peut être préférable pour les enfants qui sont réticents à recevoir le vaccin par injection. |
Abréviations : Traitement antirétroviral; VII : vaccin inactivé contre l'influenza; VII-DS : vaccin inactivé contre l'influenza à dose standard; VVAI : vaccin vivant atténué contre l'influenza; |
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Adultes
Adultes de 18 à 59 ans
4 types de vaccins antigrippaux sont autorisés et disponibles pour les adultes de 18 à 59 ans : le VII-DS, le VII-cc, le VAR et le VVAI.
Le CCNI recommande que l'un ou l'autre des vaccins antigrippaux autorisés et disponibles soit utilisé chez les adultes qui ne présentant pas de contrindication au vaccin.
Adultes de 60 à 64 ans
3 types de vaccins antigrippaux sont autorisés et disponibles pour les adultes de 60 à 64 ans : le VII-DS, le VII-cc et le VAR.
Le CCNI recommande d'utiliser l'un ou l'autre des vaccins antigrippaux autorisés et disponibles, pourvu qu'il convienne à l'âge du sujet.
Adultes de 65 ans et plus
5 types de vaccins antigrippaux sont autorisés et disponibles pour les adultes de 65 ans et plus : le VII-Adj, le VII-DS, le VII-cc, le VII-HD et le VAR.
Le CCNI recommande que les vaccins VII-HD, VII-Adj ou VAR soient proposés, lorsqu'ils sont disponibles, avant les autres vaccins antigrippaux pour les adultes de 65 ans et plus. Si le produit privilégié n'est pas disponible, il convient d'utiliser n'importe quel vaccin antigrippal adapté à l'âge.
Lorsque l'approvisionnement en VII-HD, VII-Adj ou VAR est limité, on peut envisager de donner la priorité aux groupes les plus exposés aux issues sévères de la grippe chez les adultes de 65 ans et plus, tels que les adultes âgés (p. ex., 75 ans et plus), ceux qui présentent une ou plusieurs comorbidités, les adultes âgés fragiles et les résidents de maisons de soins infirmiers et d'autres établissements de soins chroniques. Sur la base d'une analyse des données probantes visant à déterminer si des vaccins antigrippaux adaptés à l'âge devraient être utilisés de préférence chez les adultes de 65 ans et plus, les données probantes confirment que les vaccins VII-HD, VII-Adj et VAR sont plus bénéfiques que le vaccin VII-DS, sans différence sur le plan de l'innocuité. Aucune étude incluse dans l'examen des données probantes n'a comparé VII-cc à d'autres vaccins antigrippaux par rapport à des résultats essentiels pour la prise de décisions. Par conséquent, il n'a pas été possible de formuler une recommandation sur l'utilisation privilégiée de du VII-cc chez les adultes de 65 ans et plus.
Voir la déclaration complémentaire du CCNI sur la vaccination antigrippale chez les adultes de 65 ans et plus pour des renseignements supplémentaires à l'appui de ces recommandations.
Adultes atteints de maladies chroniques
Le CCNI recommande que tout VII ou VAR approprié au groupe d'âge, mais non les VVAI, soit offert aux adultes atteints de maladies chroniques figurant dans la Liste 1, y compris ceux qui présentent un déficit immunitaire. Le CCNI a déjà constaté qu'il n'y avait pas suffisamment de données probantes pour recommander l'utilisation du VVAI chez les adultes ayant des problèmes de santé chroniques en raison de la réponse immunitaire potentiellement meilleure après le VII comparativement au VVAI chez les adultes en santé dans certaines études. Pour de plus amples informations, voir les Recommandations relatives à l'utilisation du vaccin vivant atténué contre l'influenza (FluMistMD) : Déclaration complémentaire sur la vaccination antigrippale pour la saison 2011-2012 (PDF).
Femmes enceintes et personnes enceintes
Le CCNI recommande que tout VII (p.ex., VII-DS, VII-CC) ou VAR approprié au groupe d'âge, mais non les VVAI, soit offert aux femmes enceintes et aux personnes enceintes. Aucun signal de sécurité n'a été identifié concernant l'utilisation du VAR pendant la grossesse, bien que les données cliniques publiées soient limitées. En outre, aucun signal de sécurité n'a été identifié concernant l'utilisation du VVAI pendant la grossesse, bien qu'il y ait plus de données sur l'innocuité d'autres vaccins antigrippaux pendant la grossesse et des preuves que le VII est plus efficace que le VVAI chez les adultes en bonne santé. Le VVAI ne devrait pas être considéré comme une raison de mettre fin à une grossesse. On peut toutefois administrer un vaccin antigrippal vivant ou non vivant atténué aux personnes qui allaitent. Pour plus de renseignements, se référer aux Directives mises à jour sur la vaccination antigrippale pendant la grossesse.
Travailleurs de la santé
Le CCNI recommande que tout VII ou VAR approprié au groupe d'âge, mais non les VVAI, soit offert aux travailleurs de la santé (TS). Des études comparatives menées chez des adultes en santé ont permis de conclure que l'EP ou l'ER du VII était semblable ou supérieure au VVAINote de bas de page 84. De plus, à titre de mesure de prévention, les personnes recevant un vaccin VVAI devraient éviter d'être en contact étroit avec des personnes présentant des troubles sévères liés à l'immunodépression (p. ex., receveurs d'une greffe de moelle osseuse nécessitant l'isolement) pendant au moins 2 semaines suivant la vaccination, en raison du risque théorique de transmission du virus vaccinal et d'une infection.
Voyageurs
La grippe est présente toute l'année dans les tropiques. Dans les pays tempérés du Nord et du Sud, l'activité grippale atteint généralement son apogée pendant l'hiver (de novembre à mars dans l'hémisphère Nord et d'avril à octobre dans l'hémisphère Sud).
Le CCNI recommande un vaccin antigrippal annuel pour toute personne de 6 mois et plus, y compris les voyageurs, ne présentant pas de contrindications à l'administration du vaccin, surtout les groupes pour lesquels le vaccin antigrippal est particulièrement important (voir la Liste 1).
Les vaccins préparés expressément pour l'hémisphère Sud ne sont pas offerts au Canada; d'ailleurs, on observe une variation relativement au degré de concordance entre les composants recommandés du vaccin destiné à l'hémisphère Sud et ceux des produits canadiens offerts. Nombre de facteurs sont en jeu lorsqu'il s'agit d'une décision en faveur ou en défaveur d'une dose de rappel pour voyageurs se rendant dans l'hémisphère Sud entre avril et octobre, s'ils ont déjà été vaccinés l'automne ou l'hiver précédent avec le vaccin de l'hémisphère Nord. Voici une liste de ces facteurs à prendre en considération : évaluation des risques individuels, similitudes entre les vaccins de l'hémisphère Sud et de l'hémisphère Nord, similitudes entre les souches de vaccins de l'hémisphère Nord et les souches actuellement en circulation dans l'hémisphère Sud, enfin, disponibilité d'un vaccin sûr et fiable au point de destination des voyageurs. Voir le chapitre Immunisation des voyageurs dans la Partie 3 du GCI pour plus de renseignements.
Groupes pour qui la vaccination contre la grippe est particulièrement importante
Les personnes pour lesquelles le vaccin antigrippal est particulièrement important sont énumérées dans la Liste 1. Des renseignements supplémentaires concernant les bénéficiaires pour lesquels la vaccination antigrippale est particulièrement importante sont fournies ci-dessous.
Personnes présentant un risque élevé de complications liées à la grippe ou d'hospitalisation
Tous les enfants de 6 à 59 mois
En se fondant sur des données existantes, le CCNI recommande l'inclusion de tous les enfants de 6 à 59 mois parmi les personnes chez qui l'administration du vaccin antigrippal est particulièrement importante.
Pour plus de renseignements sur les enfants de 6 à 23 mois, voir la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2011-2012 et, pour les enfants de 24 à 59 mois, voir la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2012-2013.
Adultes et enfants atteints d'affections chroniques
Comme l'indique la Liste 1, plusieurs affections chroniques sont associées à un risque accru de complications liées à la grippe et pourraient être exacerbées par l'infection grippale. La vaccination antigrippale peut entraîner la production d'anticorps protecteurs chez un pourcentage important d'adultes et d'enfants présentant un déficit immunitaire, notamment les greffés, les sujets atteints d'une maladie proliférative du système hématopoïétique ou lymphatique et les patients infectés par le VIH. L'ER du vaccin peut être plus faible chez les personnes qui sont immunodéprimées par rapport aux adultes en santé.
L'infection grippale a été associée à un risque accru d'événements cardiovasculaires (CV), y compris un infarctus du myocarde (IM), une insuffisance cardiaque et un accident vasculaire cérébral, en particulier chez les personnes qui ont des troubles cardiaques pré-existantsNote de bas de page 85. Une étude réalisée en 2022 suggère que, dans le monde, 3 % à 5 % du nombre total de décès dus aux cardiopathies ischémiques pourraient être attribués à la grippe, ce qui correspond à 200 000 à 400 000 décès dus aux cardiopathies ischémiques par anNote de bas de page 86. En plus de prévenir l'infection grippale et ses complications, la vaccination antigrippale peut aussi avoir un effet protecteur secondaire contre la survenue d'événements liés au CV chez les personnes qui souffrent de cardiopathies aiguës et chroniquesNote de bas de page 87Note de bas de page 88.
Récemment, le CCNI a effectué un examen des revues systématiques et des méta-analyses (RS et MA) publiées depuis le 1er janvier 2000. En mars 2024, 24 RS et MA évaluant l'effet de la vaccination antigrippale sur les événements CV ont été retrouvées. Dans l'ensemble, les résultats fournissent des preuves d'un effet protecteur de la vaccination contre la grippe contre les événements CV chez les populations à risque élevé, comme celles qui ont une maladie CVNote de bas de page 89Note de bas de page 90Note de bas de page 91Note de bas de page 92Note de bas de page 93. Par exemple, une revue de 5 essais contrôlés randomisés (ECR) réalisée en 2023 a montré que la vaccination antigrippale était associée à une réduction significative de 26 % et 33 % du risque d'IM et de décès d'origine CV, respectivement, chez les patients souffrant d'une maladie CVNote de bas de page 89. Une autre MA portant sur 23 études d'observation et 3 ECR a étudié l'association entre l'immunisation antigrippale et l'incidence des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ou l'hospitalisation. Bien que la plupart des données proviennent d'études d'observation présentant une hétérogénéité importante, les résultats ont montré une réduction significative des événements CV chez tous les patients vaccinés et chez les personnes vaccinées souffrant de fibrillation auriculaire et d'hypertension (réduction du risque de 19 %, 32 % et 14 %, respectivement)Note de bas de page 94. Comme la couverture vaccinale contre la grippe reste sous-optimale au Canada, y compris dans les populations à haut risque, une communication claire sur les avantages CV potentiels associés à la vaccination antigrippale pourrait contribuer à augmenter le taux de participationNote de bas de page 95. L'annexe C présente un résumé détaillé des données relatives à l'effet de la vaccination antigrippale sur les événements cardiovasculaires.
Femmes enceintes et personnes enceintes
Les femmes enceintes et les personnes enceintes, ainsi que les nourrissons de moins de 6 mois sont particulièrement à risque de maladie sévère en raison d'une infection grippaleNote de bas de page 96. Dans l'ensemble, les études disponibles confirment l'innocuité et l'ER des vaccins antigrippaux pendant la grossesseNote de bas de page 97. La vaccination réduit la morbidité et la mortalité associées à l'infection grippale lors de la grossesseNote de bas de page 98. Étant donné que les conséquences de la grippe pendant la grossesse peuvent avoir un impact négatif sur le développement du fœtus, la vaccination lors de la grossesse contribue à protéger le fœtusNote de bas de page 98. En outre, le transfert passif des anticorps issus de la vaccination pendant la grossesse protège les nouveau-nés pendant les premiers mois de leur vie, lorsqu'ils présentent un risque élevé de complications liées à l'infection grippale et qu'ils sont trop jeunes pour être vaccinés.
Le CCNI continue de recommander fortement que les vaccins antigrippaux inactivés (VII-DS, VII-cc) ou recombinants (VAR) soient proposés à n'importe quel stade de la grossesse. Le CCNI continue également à inclure les femmes enceintes et les personnes enceintes parmi les personnes pour lesquelles la vaccination antigrippale est particulièrement importante. Enfin, le CCNI réitère sa recommandation selon laquelle la vaccination antigrippale peut être administrée en même temps ou à tout moment avant ou après l'administration d'un autre vaccin, y compris le vaccin contre la COVID-19 ou le vaccin contre la coqueluche.
Pour plus de détails, voir les Directives mises à jour sur la vaccination antigrippale pendant la grossesse.
Résidents de maisons de soins infirmiers et d'autres établissements de soins de longue durée, quel que soit leur âge
Ces résidents présentent souvent 1 ou plusieurs problèmes de santé chronique et leur milieu de vie peut être propice à la propagation de la grippe.
Personnes de 65 ans et plus
Bien que la morbidité et la mortalité associées à la grippe varient d'une saison à l'autre, on observe généralement une augmentation des maladies sévères telles que les hospitalisations liées à la grippe, les admissions aux soins intensifs et les décès chez les adultes de 65 ans et plus, en particulier pendant les saisons où la grippe A(H3N2) prédomineNote de bas de page 99.
Pour plus de renseignements sur le fardeau estimé de la maladie grippale parmi cette population, voir les Directives supplémentaires sur la vaccination antigrippale chez les adultes de 65 ans et plus.
Personnes qui vivent dans les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits ou qui en font partie
S'appuyant sur un ensemble de données probantes indiquant que le taux d'hospitalisation et de mortalité associées à la grippe est plus élevé chez les personnes qui vivent dans les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits ou qui en font partie, le CCNI recommande que cette population soit incluse parmi les groupes pour lesquels le vaccin antigrippal est particulièrement important, sans égard à l'emplacement géographiqueNote de bas de page 100.
Le risque accru de grippe sévère chez les personnes qui vivent dans les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits ou qui en font partie est une conséquence de nombreux facteurs, y compris des problèmes de santé découlant de déterminants de la santé qui se recoupent. Ces déterminants de la santé, qui se recoupent, comprennent des facteurs sociaux, environnementaux et économiques, enracinés dans la colonisation historique et continue et le racisme systémique (c'est-à-dire l'iniquité structurelle). Pour améliorer la compréhension des répercussions disproportionnées dans le paysage actuel, il faudrait appuyer la recherche culturellement sécuritaire en collaboration avec les partenaires autochtones. Les décisions autonomes doivent être prises par les peuples autochtones avec le soutien des partenaires de la santé publique adaptés à la culture et de santé, conformément à la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA).
Personnes susceptibles de transmettre la grippe à des sujets à haut risque de complications grippales ou d'hospitalisation
Les personnes qui pourraient transmettre la grippe à des sujets à haut risque devraient être vaccinées tous les ans, que les sujets à risque aient été vaccinés ou non. La vaccination des TS diminue leur propre risque de contracter la maladieNote de bas de page 101Note de bas de page 102Note de bas de page 103Note de bas de page 104Note de bas de page 105Note de bas de page 106, en plus de diminuer le risque de décès et d'autres complications graves chez les patients dont ils prennent soin. La vaccination des TS et des résidents de maisons de soins infirmiers est associée à une diminution du risque d'éclosions de SGNote de bas de page 107.
Les personnes plus susceptibles de transmettre la grippe à des sujets à haut risque de complications ou d'hospitalisation liées à la grippe englobent les groupes suivants :
- Les TS et autres membres du personnel des services de santé dans les établissements et les milieux communautaires qui, par leurs activités, pourraient transmettre la grippe à des sujets à haut risque; et
- Les contacts familiaux (adultes et enfants) de personnes à haut risque, que ces personnes aient été vaccinées ou non.
Travailleurs de la santé et autres membres du personnel des services de santé en/hors établissement
Vaccination des travailleurs de la santé et autres membres du personnel des services de santé
Aux fins de la présente déclaration, on entend par TS sont des fournisseurs de soins dans les établissements et les milieux communautaires, des fournisseurs de soins essentiels, tout personnel d'urgence, les personnes travaillant dans des établissements de soins continus ou de longue durée ou dans des résidences, les personnes prodiguant des soins à domicile à des sujets appartenant à un groupe à haut risque ainsi que les étudiant en services de santé connexes. Les TS comprennent toute personne, rémunérée ou non, qui fournit des services, travaille, fait du bénévolat ou forme le personnel dans un hôpital, une clinique ou un établissement de santé.
La transmission de la grippe aux patients courant de grands risques de contracter des complications est à l'origine d'une morbidité et d'une mortalité importantes. 4 ECR par grappes menés dans des établissements de soins gériatriques de longue durée ont montré que la vaccination des TS est associée à des baisses importantes du SG et de mortalité toutes causes confondues chez les résidentsNote de bas de page 101Note de bas de page 102Note de bas de page 103Note de bas de page 104. En outre, en raison de leur profession et des contacts directs qu'ils ont avec des personnes qui peuvent être infectées par la grippe, les TS courent eux-mêmes un risque accru de se faire infecterNote de bas de page 108.
Comme indiqué précédemment, les enfants de 0 à 59 mois, les adultes et les enfants atteints d'une affection chronique, les femmes enceintes et les personnes enceintes, les personnes de tout âge résidant dans des maisons de soins infirmiers et d'autres établissements de soins aux malades chroniques, et les personnes de 65 ans et plus présentent un risque accru de complications plus sévères attribuables à la grippe ou d'aggravation de leur affection sous-jacente. Sachant que ces intervenants risquent de transmettre la grippe aux personnes vulnérables et que la vaccination est la méthode la plus efficace de prévenir la grippe, le CCNI recommande que, à défaut de contrindications, les TS et autres membres du personnel des services de santé en/hors établissement devraient se faire vacciner chaque année contre la grippe. Le CCNI considère en effet que l'administration du vaccin antigrippal est un volet essentiel de la norme de soins pour tous les TS et autres membres du personnel des services de santé, car ils doivent se protéger et protéger leurs patients. Ce groupe devrait considérer que la vaccination antigrippale annuelle fait partie intégrante de leur responsabilité de prodiguer des soins optimaux.
Bien que, au Canada, les TS se fassent plus souvent vacciner contre la grippe que le reste de la population, leur taux de vaccination demeure inférieur à l'objectif national de 80 % vacciné chez les TS au CanadaNote de bas de page 109Note de bas de page 110Note de bas de page 111. Il y a donc lieu d'adopter de vastes programmes visant à leur faire accepter la vaccination, à faciliter leur démarche et, ainsi, à accroître chez eux la prise de vaccin. Les programmes les plus fructueux à cet égard font appel à une combinaison de mesures : éducation, sensibilisation, vaccination sur place accessible pour tous les TS, soutien visible de leurs supérieurs, amélioration et examen réguliers des stratégies de vaccinationNote de bas de page 112Note de bas de page 113Note de bas de page 114Note de bas de page 115Note de bas de page 116Note de bas de page 117.
Gestion des éclosions dans les établissements de soins de santé
Conformément aux Lignes directrices : Mesures de prévention et de contrôle des infections à l'intention des travailleurs de la santé dans les établissements de soins actifs et les établissements de soins de longue durée de l'ASPC, pour la grippe saisonnière, tous les organismes de soins de santé devraient avoir un plan écrit sur la gestion des éclosions dans leurs établissements. Ce plan devrait comprendre des politiques et des programmes visant à optimiser la vaccination des TS contre la grippeNote de bas de page 118. Dans le cadre de la gestion des éclosions, les directives susmentionnées suggèrent d'envisager la chimioprophylaxie pour tous les TS non vaccinés, à moins de contrindications. Les lignes directrices en matière de prophylaxie par l'utilisation de traitements antiviraux se trouvent sur le site Web de l'Association pour la microbiologie médicale et l'infectiologie Canada (AMMI Canada) [en anglais seulement].
Contacts de personnes à haut risque de complications liées à la grippe
La vaccination est recommandée pour les contacts, adultes et enfants, de personnes à haut risque de complications grippales ou d'hospitalisation (voir la Liste 1), que ces personnes à haut risque aient été vaccinées ou non. Ce groupe comprend les contacts familiaux et les personnes qui prennent soin des personnes à haut risque, les contacts familiaux et les personnes qui prennent soin des nourrissons âgés de moins de 6 mois (puisque ces nourrissons sont à haut risque de complications grippales, mais ne peuvent être vaccinés contre la grippe), les membres d'un ménage devant accueillir un nouveau-né durant la saison grippale, les contacts familiaux et les personnes qui prennent soin (à la maison ou à l'extérieur) des enfants de 0 à 59 mois, ainsi que les personnes qui fournissent des services à des sujets à haut risque de complications dans un milieu fermé ou relativement fermé (p. ex., l'équipage d'un navire de croisière).
Autres
Personnes qui fournissent des services communautaires essentiels
On devrait encourager la vaccination de ces personnes afin de réduire au minimum la perturbation des services et des activités courantes durant les épidémies de grippe annuelles. Les personnes qui fournissent des services communautaires essentiels, y compris les adultes en bonne santé sur le marché du travail, devraient envisager la vaccination annuelle, car il a été établi que cette intervention contribuait à réduire l'absentéisme attribuable aux maladies respiratoires et à d'autres maladies apparentéesNote de bas de page 105Note de bas de page 106Note de bas de page 119Note de bas de page 120Note de bas de page 121.
Personnes dont les activités professionnelles ou récréatives augmentent le risque d'exposition aux virus de la grippe aviaire A(H5N1)
Depuis la fin de 2021, de multiples éclosions de grippe aviaire A(H5N1), en particulier le clade 2.3.4.4b, se sont produites chez la volaille et les oiseaux sauvages au Canada et aux États-Unis, avec des débordements chez les bovins laitiers et les porcs aux États-Unis et chez d'autres mammifères au Canada et ailleurs. Aux États-Unis, des cas documentés de transmission du bétail à l'homme et de la volaille à l'homme ont été signalésNote de bas de page 122Note de bas de page 123. Certains pays et provinces ont recommandé la vaccination contre la grippe saisonnière sur une base annuelle pour ceux qui travaillent avec la volaille, le porc, le bétail, les chèvres et les oiseaux sauvagesNote de bas de page 124Note de bas de page 125Note de bas de page 126Note de bas de page 127.
Bien qu'il n'y ait aucune preuve que les vaccins contre la grippe saisonnière protègent contre l'infection par la grippe aviaire, ils peuvent réduire le risque de co-infection par le virus A(H5N1) saisonnier de l'influenza humaine et aviaire et de réassignation virale possible menant à un virus transmissible par les humains avec un potentiel pandémiqueNote de bas de page 128Note de bas de page 129Note de bas de page 130Note de bas de page 131Note de bas de page 132Note de bas de page 133Note de bas de page 134Note de bas de page 135Note de bas de page 136. Bien que l'efficacité des vaccins antigrippaux pour prévenir les infections médicalement assistées varie d'une année à l'autre, ils peuvent atténuer la maladie en réduisant la réplication virale et en accélérant l'élimination des cellules infectées, réduisant ainsi les possibilités de réassortiment en cas de co-infectionNote de bas de page 137Note de bas de page 138.
Le CCNI recommande particulièrement la vaccination contre la grippe saisonnière pour les personnes dont les activités professionnelles ou récréatives augmentent le risque d'exposition aux virus de la grippe aviaire A(H5N1), y compris le contact avec certaines espèces animales ou leur environnement. Ces professions ou activités peuvent comprendre :
- Travailler avec des volailles (p. ex., poulets, dindons, canards) ou d'autres animaux d'élevage (p. ex., bovins, chèvres, porcs, visons) dans des fermes commerciales, y compris des fermes d'élevage d'animaux à fourrure, de petites fermes et/ou des troupeaux de basse-cour;
- Chasser ou piéger des oiseaux ou des mammifères sauvages;
- Manipuler ou éliminer des oiseaux sauvages, des volailles ou des mammifères malades ou morts (par exemple, opérations d'abattage), ou participer à la lutte contre les éclosions de grippe aviaire;
- Travailler avec des oiseaux ou des mammifères sauvages à des fins de recherche, de conservation ou de réhabilitation;
- Travailler dans des installations transformant des produits d'origine animale (par exemple, transformation de la viande, manipulation de lait cru);
- Les travailleurs impliqués dans le transport d'animaux, de produits d'origine animale, de matériel agricole ou d'échantillons;
- Travailleurs de laboratoire manipulant des virus de la grippe aviaire;
- Vétérinaires et personnel vétérinaire.
Les ouvriers de l'industrie porcine sont inclus dans cette recommandation parce que la transmission bidirectionnelle des virus de la grippe A entre les porcs et les humains est connue et peut permettre l'émergence d'une souche présentant un plus grand potentiel pandémique par le réassortimentNote de bas de page 139Note de bas de page 140.
Outre la vaccination pour prévenir l'infection par la grippe saisonnière, les mesures de biosécurité, l'équipement de protection individuelle et les antiviraux devraient être utilisés comme recommandé pour le contact avec les animaux. Référez-vous aux Orientations sur les problèmes de santé humaine liés à l'influenza aviaire au Canada pour obtenir les recommandations de l'ASPC sur la gestion des éclosions nationales de grippe aviaire. Le CCNI continuera à suivre l'évolution des données et mettra à jour les orientations si nécessaire.
Liste des abréviations
- Adj
- Adjuvant
- AMG
- Augmentation moyenne géométrique
- ARN
- Acide ribonucléique
- ASPC
- Agence de la santé publique du Canada
- Cc
- Culture cellulaire
- CCNI
- Comité consultatif national de l'immunisation
- VRBPAC
- Comité consultatif sur les vaccins et les produits biologiques connexes des États-Unis
- CV
- Cardiovasculaire
- DIN
- Numéro d'identification du médicament
- DS
- Dose standard
- ECR
- Essai contrôlé randomisé
- EFFA
- Éthique, équité, faisabilité et acceptabilité
- ÉI
- Évènement indésirable
- ÉIG
- Évènement indésirable grave
- EMA
- Agence européenne des médicaments
- EP
- Efficacité potentielle
- Epr
- Efficacité potentielle relative (Epr)
- ER
- Efficacité réelle
- ESSI
- Effet secondaire suivant l'immunisation
- É.-U.
- États-Unis
- FDA
- Food and Drug Administration des États-Unis
- GCI
- Guide canadien d'immunisation
- GCL
- Grippe confirmée en laboratoire
- HA
- Hémagglutinine
- HD
- Haute dose
- IC
- Intervalle de confiance
- Ig
- Immunoglobuline
- IM
- Intramusculaire
- IMPACT
- Programme canadien de surveillance active de l'immunisation
- MCV
- Maladie cardiovasculaire
- MDCK
- Rein de chien Madin-Darby
- MGT
- Moyenne géométrique des titres
- NA
- Neuraminidase
- OMS
- Organisation mondiale de la Santé
- RCSS
- Réseau canadien de surveillance sentinelle
- RMGT
- Rapports de la moyenne géométrique
- RRO
- Vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons
- RTGM
- Rapports TGM
- RS
- Revue systématique
- SCSESSI
- Système canadien de surveillance des effets secondaires suivant l'immunisation
- SG
- Syndrome grippal
- GBS
- Syndrome de Guillain-Barré
- SOR
- Syndrome oculo-respiratoire
- TAR
- Traitement antirétroviral
- TS
- Travailleurs de la santé
- UFF
- Unité de foyers fluorescents
- VAR
- Vaccin antigrippal recombinant
- VAR4
- Vaccin antigrippal recombinant quadrivalent
- VIH
- Virus de l'immunodéficience humaine
- VII
- Vaccin inactivé contre l'influenza
- VII3
- Vaccin trivalent inactivé contre l'influenza
- VII3-Adj
- Vaccin trivalent inactivé contre l'influenza avec adjuvant (à base d'œufs)
- VII3-HD
- Vaccin trivalent inactivé contre l'influenza à haute dose (à base d'œufs)
- VII3-DS
- Vaccin trivalent inactivé contre l'influenza à dose standard (à base d'œufs)
- VII4
- Vaccin quadrivalent inactivé contre l'influenza
- VII4-cc
- Vaccin quadrivalent inactivé contre l'influenza issu de cultures cellulaires mammaliennes
- VII4-HD
- Vaccin quadrivalent inactivé contre l'influenza à haute dose (à base d'œufs)
- VII4-DS
- Vaccin quadrivalent inactivé contre l'influenza à dose standard (à base d'œufs)
- VNI
- Vaccins non grippaux
- VRZ
- Vaccin recombinant contre le zona
- VVAI
- Vaccin vivant atténué contre l'influenza (à base d'œufs)
- VVAI3
- Vaccin trivalent vivant atténué contre l'influenza (à base d'œufs)
- VVAI4
- Vaccin quadrivalent vivant atténué contre l'influenza (à base d'œufs)
Remerciements
La présente déclaration a été préparée par : N. Sicard, A. Sinilaite, W. Siu, P. Doyon-Plourde et J. Papenburg, au nom du groupe de travail sur l'influenza, et a été approuvée par le CCNI.
Le CCNI remercie vivement les personnes suivantes de leur contribution : F. Crane, A. Gil, K. Gusic, S. Pierre, C. Tremblay, R. Yorke, N. Forbes, M. Tunis, A. Nunn, A. Howarth, R. Huang, N. Smith, et F. Tadount.
Groupe de travail sur l'influenza du CCNI
Membres : J. Papenburg (Président), P. De Wals, I. Gemmill, R. Harrison, J. Langley, A. McGeer, et D. Moore.
Experts en IAHP : Y. Bui, A. Greer, M. Miller, S. Mubareka, et M. Murti
Représentante de liaison : L. Grohskopf (Centers for Disease Control and Prevention [CDC], États-Unis)
Représentants d'office : L. Lee (Centre de l'immunisation et des maladies respiratoires infectieuses [CIMRI], ASPC), K. Daly (Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits [DGSPNI], Services aux Autochtones Canada [SAC]), B. Warshawsky (bureau du vice-président, Direction générale de la prévention et du contrôle des maladies infectieuses [DGPCMI]), et M. Russell (Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques [DPBTG], Santé Canada [SC]).
CCNI
Membres : R. Harrison (Présidente), V. Dubey (Vice-présidente), M. Andrew, J. Bettinger, N. Brousseau, A. Buchan, H. Decaluwe, P. De Wals, E. Dubé, K. Hildebrand, K. Klein, M. O'Driscoll, J. Papenburg, A. Pham-Huy, B. Sander, et S. Wilson.
Représentants de liaison : L. Bill/M. Nowgesic (Association canadienne des infirmières et infirmiers autochtones), S. Buchan (Association canadienne pour la recherche, l'évaluation et l'éducation en immunisation), E. Castillo (Société des obstétriciens et gynécologues du Canada), J. Comeau (Association pour la microbiologie médicale et l'infectiologie Canada), M. Lavoie (Conseil des médecins hygiénistes en chef), J. MacNeil (Centers for Disease Control and Prevention, États-Unis), M. McIntyre (Association des infirmières et infirmiers du Canada), D. Moore (Société canadienne de pédiatrie), M. Osmack (Association des médecins autochtones du Canada), J. Potter (Collège des médecins de famille du Canada), D. Singh (Comité canadien sur l'immunisation) et A. Ung (Association des pharmaciens du Canada).
Anciens représentants de liaison : M. Naus, et L.M. Bucci
Représentants d'office : E. Ebert (Défense nationale et Forces armées canadiennes), P. Fandja (Direction des produits de santé commercialisés, Santé Canada), E. Henry (Centre de surveillance et de programmes d'immunisation (CSPI), ASPC), M. Lacroix (Groupe consultatif en matière d'éthique en santé publique, ASPC), M. Maher (Centre de surveillance de l'immunisation, ASPC) J. Kosche (Centre de préparation vaccinale et thérapeutique (CPVT), ASPC) C. Pham (Direction des médicaments biologiques et radiopharmaceutiques, SC), M. Routledge (Laboratoire national de microbiologie, ASPC) M. Su (COVID-19 Épidémiologie et surveillance, ASPC) et T. Wong (Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits, Services aux Autochtones Canada).
Annexe A : Abréviations relatives aux vaccins antigrippaux
Formulation | Type | Abréviation courante du CCNIAnnexe A Note a |
---|---|---|
Vaccin inactivé contre l'influenza (VII) | ||
Trivalent (VII3) | À dose standardAnnexe A Note b, sans adjuvant, administré par voie IM, à base d'œufs | VII3-DS |
Avec adjuvantAnnexe A Note c, administré par voie IM, à base d'œufs | VII3-Adj | |
À HDAnnexe A Note d, sans adjuvant, administré par voie IM, à base d'œufs | VII3-HD | |
Quadrivalent (VII4) | À dose standardAnnexe A Note b, sans adjuvant, administré par voie IM, à base d'œufs | VII4-DS |
À dose standardAnnexe A Note b, sans adjuvant, administré par voie IM, issu de culture cellulaire | VII4-cc | |
À HDAnnexe A Note d, sans adjuvant, administré par voie IM, à base d'œufs | VII4-HD | |
Vaccin antigrippal recombinant (VAR) | ||
Quadrivalent (VAR4) | RecombinantAnnexe A Note e, sans adjuvant, administré par voie IM | VAR4 |
Vaccin vivant atténué contre l'influenza (VVAI) | ||
Trivalent (VVAI3) | Sans adjuvant, vaporisateur nasal, à base d'œufs | VVAI3 |
Quadrivalent (VVAI4) | Sans adjuvant, vaporisateur nasal, à base d'œufs | VVAI4 |
Abréviations : VII : vaccin inactivé contre l'influenza; VII3 : vaccin trivalent inactivé contre l'influenza; VII3-Adj : vaccin trivalent inactivé contre l'influenza avec adjuvant, à base d'œufs; VII3-HD : vaccin trivalent inactivé contre l'influenza à haute dose, à base d'œufs; VII3-DS : vaccin trivalent inactivé contre l'influenza à dose standard, à base d'œufs; VII4 : vaccin quadrivalent inactivé contre l'influenza; VII4-cc : vaccin quadrivalent inactivé contre l'influenza à dose standard, issu de cultures cellulaires; VII4-HD : vaccin quadrivalent inactivé contre l'influenza à haute dose, à base d'œufs; VII4-DS : vaccin quadrivalent inactivé contre l'influenza à dose standard, à base d'œufs; IM : intramusculaire; VAR : vaccin antigrippal recombinant; VAR4 : vaccin antigrippal recombinant quadrivalent; VVAI : vaccin vivant atténué contre l'influenza; VVAI3 : vaccin trivalent vivant atténué contre l'influenza, à base d'œufs; VVAI4 : vaccin quadrivalent vivant atténué contre l'influenza, à base d'œufs. |
||
Notes de bases :
|
Annexe B : Caractéristiques des vaccins antigrippaux offerts au Canada, 2025-2026Annexe B Note a
Note : Compte tenu de la transition globale vers les vaccins antigrippaux trivalents, la disponibilité de diverses préparations de vaccins antigrippaux au Canada évolue. Si la disponibilité d'un vaccin particulier change (c.-à-d. s'il est disponible ou non disponible) après la publication de la présente déclaration et avant la saison de vaccination contre la grippe 2025-2026, le CCNI communiquera les renseignements pertinents concernant les nouvelles préparations de vaccin, au besoin.
Nom du produit (fabricant) | Caractéristique du vaccin | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Type de vaccin | Voie d'administration | Groupe d'âge pour lequel le vaccin est approuvé | Quantité d'antigènes de chacune des souches | Adjuvant | Présentations offertes | Durée de conservation des fioles multidoses après perforation | Thimérosal | Antibiotiques (traces) | Milieu où est préparé le vaccin | |
Quadrivalent | ||||||||||
FlulavalMD Tetra |
VII4-DS |
IM |
6 mois et plus |
15 µg de HA |
Aucun |
Fioles multidoses de 5 mL Seringues préremplies à dose unique sans aiguille |
28 jours |
Oui |
Aucun |
Œufs d'oiseaux |
FluzoneMD Quadrivalent |
VII4-DS |
IM |
6 mois et plus |
15 µg de HA |
Aucun |
Fioles multidoses de 5 mL Seringues préremplies à dose unique sans aiguille |
Jusqu'à la date de péremption indiquée sur l'étiquette de la fiole |
Oui |
Aucun |
Œufs d'oiseaux |
AfluriaMD Tetra |
VII4-DS |
IM |
5 ans et plus |
15 µg de HA |
Aucun |
Fioles multidoses de 5 mL Seringues préremplies à dose unique sans aiguille |
Jusqu'à la date de péremption indiquée sur l'étiquette de la fiole |
Oui |
Néomycine et polymyxine B |
Œufs d'oiseaux |
InfluvacMD Tetra |
VII4-DS |
IM ou injection sous-cutanée profonde |
6 mois et plus |
15 µg de HA |
Aucun |
Seringues préremplies à dose unique avec ou sans aiguille |
Sans objet |
Non |
Gentamicine ou néomycine et polymyxine BAnnexe B Note b |
Œufs d'oiseaux |
FlucelvaxMD Quad (Seqirus) |
VII4-cc |
IM |
6 mois et plus |
15 µg de HA |
Aucun |
Fioles multidoses de 5 mL Seringues préremplies à dose unique sans aiguille |
28 jours |
Oui |
Aucun |
Culture cellulaire (mammalienne) |
FluzoneMD Haute dose Quadrivalent |
VII4-HD |
IM |
65 ans et plus |
60 µg d'HA |
Aucun |
Seringues préremplies à dose unique sans aiguille |
Sans objet |
Non |
Aucun |
Œufs d'oiseaux |
SupemtekMD |
VAR4 |
IM |
18 ans et plus |
45 µg d'HA |
Aucun |
Seringues préremplies à dose unique sans aiguille |
Sans objet |
Non |
Aucun |
Recombinant (exprimé par un vecteur d'insectes) |
FluMistMD |
VVAI4 |
Intranasale |
2 à 59 ans |
106.5-7.5 UFF de virus vivants atténués et réassortis |
Aucun |
Vaporisateur de verre prérempli à usage unique |
Sans objet |
Non |
Gentamicine |
Œufs d'oiseaux |
Trivalent | ||||||||||
Fluad PédiatriqueMC |
VII3-Adj |
IM |
Enfants : Adultes : |
Enfants : Adultes : |
MF59 |
Seringues préremplies à dose unique sans aiguille |
Sans objet |
Non |
Kanamycine et néomycine |
Œufs d'oiseaux |
Abréviations : UFF : unités de foyers fluorescents; HA : hémagglutinine; VII3-Adj : vaccin trivalent inactivé contre l'influenza avec adjuvant, à base d'œufs; VII4-cc : vaccin quadrivalent inactivé contre l'influenza à dose standard, issu de cultures cellulaires; VII4-DS : vaccin quadrivalent inactivé contre l'influenza à dose standard, à base d'œufs; IM : intramusculaire; VVAI4 : vaccin quadrivalent vivant atténué contre l'influenza; VAR4 : vaccin antigrippal recombinant quadrivalent; NA : neuraminidase. |
||||||||||
Notes :
|
Annexe C : Résumé des données probantes de l'effet de la vaccination antigrippale sur les événements cardiovasculaires, issues de revues systématiques et de méta-analyses
Auteur, année | Caractéristiques de l'examen | Population, intervention, comparaison, résultat (PICO) | Résumé des résultats | Risque de biais | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Période de temps, Plan de l'étude (n) | Objectif | Participant Caractéristiques | Résultats Mesure de l'effet (IC à 95 %) |
|||
Omidi et al., 2023Note de bas de page 89 |
Jusqu'en août 2023 ECR (5) |
Déterminer s'il existe un lien entre la vaccination antigrippale et la diminution de la probabilité d'événements cardiovasculaires (CV) |
P : Patients ayant reçu un diagnostic de MCV |
9 059 patients (4 529 vaccinés, 4 530 témoins) Âge moyen : 61,3 ans Suivi moyen : 9 mois |
Parmi les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque des événements CV suivants : ÉCIM : RR = 0,70 (0,55-0,91), I2 = 58 % IDM : RR = 0,74 (0,56-0,97), I2 = 0 % Décès d'origine CV : RR = 0,67 (0,45-0,98), I2 = 51 % |
Oui |
Barbetta et al., 2023Note de bas de page 90 |
Jusqu'en septembre 2021 ECR (5) |
Évaluer l'efficacité de la vaccination antigrippale chez les patients souffrant d'un syndrome coronarien aigu (SCA) ou d'une maladie coronarienne stable sur plusieurs paramètres CV |
P : Patients atteints d'une maladie coronarienne |
4 187 patients (2 098 vaccinés, 2 089 témoins) Groupe d'intervention : Âge moyen : 54,9 à 65 ans Groupe témoin : Âge moyen : 54,6 à 67 ans |
Parmi les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque des événements CV suivants : Mortalité toutes causes confondues : RR = 0,56 (0,38 à 0,84), I2 = 12 % Mortalité CV : RR = 0,54 (0,37 à 0,80), I2 = 7 % ÉCIM : RR = 0,66 (0,49 à 0,88), I2 = 33 % SCA : RR = 0,63 (0,44 à 0,89), I2 = 0 % |
Oui |
Modin et al., 2023Note de bas de page 92 |
Jusqu'en décembre 2022 ECR (6) |
Évaluer l'effet de la vaccination antigrippale sur l'incidence des événements CV en tant que critère d'efficacité chez les patients présentant un risque CV élevé |
P : Patients présentant un risque CV élevé (cardiopathie ischémique ou ICa) |
9 340 patients (4 670 vaccinés, 4 670 témoins) Âge moyen : 54,5 à 67 ans Suivi : 9,8 à 36 mois |
Parmi les patients vaccinés, on a observé une réduction significative de l'incidence des événements CV suivants : Critères principaux composites : HR = 0,74 (0,63 à 0,88), I2 = 52 % Décès d'origine CV : HR = 0,63 (0,42 à 0,95), I2 = 58 % Décès toutes causes confondues : HR = 0,72 (0,54 à 0,95), I2 = 52 % |
Oui |
Behrouzi et al., 2022Note de bas de page 141 |
2000-2021 ECR (6) |
Évaluer si les nouvelles données sur l'ECR provenant de l'essai de l'Institut des isotopes médicaux avancés concordaient avec les constatations antérieures de l'EM et apporter d'autres améliorations à la réduction du risque de CV associée à la vaccination contre la grippe. |
P : Patients ayant des antécédents cardiaques |
9 001 patients (4 510 vaccinés, 4 491 témoins) Âge moyen : 65,5 ans Antécédents cardiaques : 52,3 % Suivi moyen : 9 mois |
Parmi les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque de ÉCIM : RR = 0,66 (0,53 à 0,83), I2 = 19 % Cette association était plus importante chez les personnes ayant récemment subi un SCA (RR = 0,55 [0,41 à 0,75], I2 = 33 %) que chez les patients ambulatoires stables (RR, 1,00 [0,68 à 1,47], I2 = 0 %) |
Oui |
Diaz-Arocutipa et al., 2022Note de bas de page 142 |
Jusqu'en septembre 2021 ECR (5) |
Évaluer l'effet du vaccin antigrippal sur les résultats cardiovasculaires chez les patients atteints de maladie coronarienne |
P : Patients atteints de maladie coronarienne |
4 175 patients (2 110 vaccinés, 2 065 témoins) Âge moyen : 54,5 à 67 ans Suivi : 6 à 12 mois Comorbidités : hypertension (55 %), antécédents d'infarctus du myocarde (23 %) et diabète (22 %) |
Parmi les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque des événements CV suivants : ÉCIM : RR = 0,63 (0,51 à 0,77), I2 = 0 % Mortalité toutes causes confondues : RR = 0,58 (0,40-0,84), I2 = 0 % Mortalité CV : RR = 0,53 (0,38-0,74), I2 = 0 % |
Oui |
Maniar et al., 2022Note de bas de page 91 |
Jusqu'en mai 2022 ECR (8) |
Réaliser une EM mise à jour des ECR sur la vaccination antigrippale qui examinent les résultats CV |
P : Patients hospitalisés pour un infarctus du myocarde aigu ou une ICa |
14 420 patients Suivi : 6 à 12 mois |
Parmi les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque de ÉCIM : RR = 0,75 (0,57 à 0,97), I2 = 56 % |
Non |
Clar et al., 2015Note de bas de page 93 |
Jusqu'en février 2015 ECR (8) |
Évaluer les avantages potentiels de la vaccination antigrippale pour la prévention primaire et secondaire des MCV |
P : Patients âgés de plus de 18 ans avec ou sans antécédents de MCV |
12 029 patients (1 682 avec une MCV connue et 10 347 issus de la population générale ou de personnes âgées) Suivi : 42 jours à 1 an |
Parmi les patients vaccinés ayant une MCV, on a observé une réduction significative du risque de mortalité d'origine CV : RR = 0,45 (0,26 à 0,76), I2 = 0 % |
Oui |
Udell et al., 2013Note de bas de page 143 |
Jusqu'en août 2013 ECR (6 dans l'EM primaire) |
Déterminer si la vaccination antigrippale est associée à la prévention des accidents cardiovasculaires |
P : Patients présentant un risque CV élevé |
6 735 patients Âge moyen : 67 ans Antécédents cardiaques : 36,2 % Suivi moyen : 7,9 mois |
Parmi les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque de ÉCIM : RR = 0,64 (0,48 à 0,86), I2 = 28 % Cette association était plus importante chez les personnes ayant récemment subi un SCA (RR = 0,45 [0,32 à 0,63], I2 = 0 %) que les autres (RR, 0,94 [0,55 à 1,61], I2 = 0 %) |
Oui |
Liu et al., 2024Note de bas de page 144 |
Jusqu'en septembre 2023 ECR (6) |
Évaluer l'efficacité et l'innocuité des vaccins antigrippaux par rapport à l'absence de vaccins ou à un placebo pour prévenir la mortalité ou l'hospitalisation toutes causes confondues dans la population générale et chez les personnes souffrant de MCV préexistantes |
P : Adultes âgés de plus de 18 ans issus de la population générale ou atteints d'une MCV avérée |
ECR : 12 662 participants Âge moyen : 62 ans Suivi : 6 à 12 mois Étude d'observation : Âge moyen : 49 ans |
ECR : Parmi les participants vaccinés, on a observé une réduction significative du risque d'hospitalisation toutes causes confondues : RR = 0,86 (0,76-0,97), I2 = 0 % Étude d'observation : L'association protectrice entre la vaccination antigrippale et les résultats a été plus forte, sauf pour l'hospitalisation pour MCV (aucune estimation de l'effet n'a été fournie) |
Oui |
Zahhar et al., 2024Note de bas de page 94 |
Jusqu'en décembre 2022 ECR (3) |
Étudier l'association entre la vaccination antigrippale et l'incidence des accidents vasculaires cérébraux |
P : Patients âgés de plus de 18 ans |
6 196 668 patients au total |
Global (tous les plans de l'étude) : Parmi les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque des événements CV suivants : Incidence de l'AVC/hospitalisation : RC = 0,81 (0,77 à 0,86), I2 = 86 % Mortalité : RC = 0,50 (0,37 à 0,68), I2 = 86 % Analyse des sous-groupes en fonction du plan de l'étude : Des études cas-témoins et des études de cohortes rétrospectives ont montré une réduction significative de l'incidence des accidents vasculaires cérébraux chez les patients vaccinés : Cas-témoins : RC = 0,82 (0,77 à 0,87) Cohorte rétrospective : RC = 0,78 (0,71 à 0,86) Analyse des sous-groupes en fonction de la comorbidité : La vaccination a réduit de manière significative le risque d'accident vasculaire cérébral chez les patients présentant les caractéristiques suivantes : Fibrillation auriculaire : RC = 0,68 (0,57 à 0,81) Diabète : RC = 0,76 (0,66 à 0,87) Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) : RC = 0,70 (0,61 à 0,81) Hypertension : RC = 0,76 (0,70 à 0,83) |
Oui |
Liu et al., 2022Note de bas de page 145 |
Jusqu'en octobre 2021 ECR (1) |
Clarifier la relation entre le vaccin antigrippal et les arythmies cardiaques, et explorer davantage les associations de types spécifiques d'arythmies (par exemple, la fibrillation auriculaire [FA] et l'arythmie ventriculaire [AV]) avec le vaccin antigrippal |
P : Adultes de plus de 18 ans |
ECR : 2 532 patients Âge moyen : 59,85 ans Suivi moyen/médian : 1 an Étude d'observation : 3 167 445 patients Tranche d'âge : 18 à 73,3 ans Suivi moyen/médian : 9 mois à 3,7 ans |
Analyse des sous-groupes en fonction du plan de l'étude : Parmi les participants vaccinés, on a observé une réduction significative du risque d'arythmie dans les études d'observation uniquement : RC = 0,82 (0,70 à 0,97), I2 = 76 % Analyse des sous-groupes par type d'arythmie : Parmi les participants vaccinés, on a observé une réduction significative du risque de FA par rapport à l'AV : RC = 0,94 (0,90 à 0,98), I2 = 0 % |
Oui |
Zangiabadian et al., 2020Note de bas de page 146 |
Janvier 2000 à novembre 2019 ECR (6) |
Étudier l'association entre la vaccination antigrippale et le risque de MCV |
P : Patients âgés de plus de 18 ans |
180 043 cas et 276 898 témoins au total 47 % des études incluaient des patients de 65 ans et plus ECR : 3 677 cas, 3 681 témoins Tranche d'âge : 18 ans et plus Étude d'observation : 78 522 cas, 127 833 témoins Tranche d'âge : 31 ans et plus |
Analyse des sous-groupes en fonction du plan de l'étude : Les ECR et les études cas-témoins ont révélé une réduction significative du risque de MCV chez les patients vaccinés : ECR : RR = 0,55 (0,41 à 0,73), I2 = 50 % Cas-témoins : RC = 0,70 (0,57 à 0,86), I2 = 98 % |
Oui |
Gupta et al., 2024Note de bas de page 147 |
S.O. (les dates d'étude se situent entre 2000 et 2021) ECR (6) |
Évaluer l'impact de la vaccination antigrippale sur l'incidence des événements CV |
P : Patients avec ou sans MCV |
745 001 patients Âge moyen : 70,11 ans (vaccinés) et 64,55 ans (non vaccinés) Suivi moyen : 6 mois à 2 ans |
Parmi les patients vaccinés atteints de MCV, on a observé une réduction significative du risque des événements CV suivants : Mortalité toutes causes confondues : RC = 0,74 (0,64 à 0,86), I2 = 95 % Décès d'origine CV : RC = 0,73 (0,59 à 0,92), I2 = 57 % Accident vasculaire cérébral : RC = 0,71 (0,57 à 0,89), I2 = 83 % |
Non |
Jaiswal et al., 2022Note de bas de page 148 |
Jusqu'en avril 2022 ECR (5) |
Estimer l'effet de la vaccination antigrippale sur les résultats cardiovasculaires et cérébrovasculaires chez les patients souffrant de maladies cardiovasculaires établies |
P : Patients présentant une MCV établie ou un risque CV élevé |
22 532 165 patients au total Âge moyen : 68 ans Suivi moyen : 1,5 an |
Parmi les patients vaccinés présentant un risque CV élevé ou une MCV établie, on a observé une réduction significative du risque des événements CV suivants : Mortalité toutes causes confondues : HR = 0,71 (0,63 à 0,80), I2 = 85 % ÉCIM : HR = 0,83 (0,72 à 0,96), I2 = 68 % Mortalité CV : HR = 0,78 (0,68 à 0,90), I2 = 47 % IDM : HR = 0,82 (0,74 à 0,92), I2 = 0 % |
Oui |
Yedlapati et al., 202Note de bas de page 149 |
Jusqu'en janvier 2020 ECR (4) |
Évaluer les effets du vaccin antigrippal sur la mortalité et l'état cardiovasculaire des patients atteints de MCV |
P : Patients atteints de MCV (MCV athérosclérotique ou ICa) |
237 058 patients au total (ECR : 1 667 patients; étude d'observation : 235 391 patients) Âge moyen : 69,2 ± 7,01 ans Suivi médian : 19,5 mois |
Parmi les patients vaccinés présentant un risque CV élevé ou une MCV établie, on a observé une réduction significative du risque des événements CV suivants : Mortalité toutes causes confondues : RR = 0,75 (0,60 à 0,93), I2 = 97 % Mortalité CV : RR = 0,82 (0,80 à 0,84), I2 = 31 % ÉCIM : RR = 0,87 (0,80 à 0,94), I2 = 51 % |
Oui |
Cheng et al., 2020Note de bas de page 150 |
Jusqu'en novembre 2018 ECR (6) |
Examiner l'ampleur et la validité des effets protecteurs signalés de la vaccination antigrippale contre les effets indésirables CV et respiratoires et la mortalité toutes causes confondues chez les adultes |
P : Adultes |
4 419 747 patients au total Suivi : 4 mois à 9 ans |
Parmi les patients vaccinés présentant un risque CV élevé ou une MCV établie, on a observé une réduction significative du risque des événements CV suivants : MCV en général : RR = 0,74 (0,70 à 0,78) Accident vasculaire cérébral : RR = 0,80 (0,72 à 0,88) IDM : RR = 0,81 (0,76 à 0,86) SCA : RR = 0,44 (0,32 à 0,60) ICa : RR = 0,60 (0,44 à 0,83) Cardiopathie ischémique : RR = 0,83 (0,77 à 0,90) ÉCIM : RR = 0,71 (0,62 à 0,82) Mortalité CV : RR = 0,78 (0,65 à 0,94) Mortalité toutes causes confondues : RR = 0,57 (0,51 à 0,63) Analyse des sous-groupes : Les patients vaccinés souffrant de maladies préexistantes présentaient un risque plus faible de MCV (RR = 0,62 [0,54 à 0,72]) que ceux qui n'en souffraient pas (RR = 0,83 [0,80-0,86]) |
Oui |
Tsivgoulis, 2018Note de bas de page 151 |
Jusqu'en mars 2017 ECR (5) |
Évaluer l'association entre la vaccination antigrippale et antipneumococcique et le risque d'accident vasculaire cérébral ischémique et d'autres résultats sur le plan cardiovasculaire |
P : Patients adultes présentant un risque d'ischémie cérébrovasculaire |
431 937 patients au total Tranche d'âge moyen : 59,9 +10,3 ans et plus Suivi : 6 mois à 2 ans |
Chez les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque d'accident vasculaire cérébral ischémique : RR = 0,87 (0,79 à 0,96), I2 = 53 % |
Oui |
Loomba et al., 2012Note de bas de page 152 |
S.O. (les dates d'étude se situent entre 1998 et 2011) ECR (3) |
Évaluer l'association entre la vaccination antigrippale et la morbidité et la mortalité d'origine CV |
P : Patients présentant ou à risque de présenter une MCV |
292 383 patients au total (169 203 vaccinés et 123 481 non vaccinés) Âge moyen : 58 à 77 ans |
Parmi les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque des résultats suivants : IDM : RC = 0,73 (0,57 à 0,93) Mortalité toutes causes confondues : RC = 0,60 (0,57 à 0,64) ÉCIM : RC = 0,47 (0,29 à 0,74) |
Non spécifié, bien que les auteurs indiquent qu'une évaluation de la qualité a été effectuée |
Tavabe et al., 2023Note de bas de page 153 |
1 980 à juillet 2021 Étude d'observation (14) |
Étudier la relation entre la vaccination contre la grippe et l'accident vasculaire cérébral et son hospitalisation |
P : Personnes âgées |
3 198 646 patients au total Suivi moyen : 30 mois |
Chez les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque d'occurrence et d'hospitalisation à la suite d'un AVC : RC = 0,84 (0,78 à 0,90), I2 = 66 % Personnes âgées de moins de 70 ans : RC = 0,85 (0,73 à 0,99) Personnes âgées de 70 ans et plus : RC = 0,82 (0,75 à 0,89) |
Oui |
Gupta et al., 2022Note de bas de page 154 |
Jusqu'en octobre 2021 Étude d'observation (7) |
Déterminer si la vaccination contre la grippe réduit les événements vasculaires indésirables et la mortalité chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque |
P : Patients adultes souffrant d' ICa |
247 842 patients au total Âge moyen : 68 à 77 ans |
Parmi les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque des résultats suivants : Mortalité toutes causes confondues : RR = 0,75 (0,71-0,79), I2 = 72 % Mortalité CV : RR = 0,77 (0,73-0,81), I2 = 31 % Parmi les patients vaccinés, le risque d'hospitalisation toutes causes confondues était significativement plus élevé : RR = 1,24 (1,13-1,35), I2 = 90 % |
Oui |
Rodrigues et al., 2020Note de bas de page 155 |
Jusqu'en décembre 2018 Cohorte (6) |
Évaluer l'effet de la vaccination antigrippale dans la morbimortalité des patients souffrant d' ICa |
P : Adultes ayant reçu un diagnostic d' ICa ou une fraction d'éjection anormale/réduite (moins de 50 %) |
179 158 patients au total Âge moyen : 62 à 75 ans Suivi : 3 mois à 8 ans |
Parmi les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque de mortalité toutes causes confondues : HR = 0,83 (0,76 à 0,91), I2 = 75 % |
Oui |
Caldeira, 2019Note de bas de page 156 |
Jusqu'en septembre 2019 Série de cas autocontrôlés (2) |
Examiner le risque d'infarctus du myocarde (IDM) associé à l'infection grippale et la sécurité de la vaccination |
P : Patients adultes (plus de 18 ans) ayant subi un premier IDM aigu au cours de la période d'étude et ayant été vaccinés contre la grippe |
32 676 patients au total Âge médian : 72,3 à 77 ans |
Parmi les patients vaccinés, on a observé une réduction significative du risque d'IDM aigu : |
Oui |
Lee et al., 2017Note de bas de page 157 |
Jusqu'en novembre 2016 Étude d'observation (11) |
Étudier l'effet protecteur de la vaccination antigrippale contre les accidents vasculaires cérébraux |
P : Adultes (plus de 18 ans) à risque d'accident vasculaire cérébral |
593 513 participants au total 45 % des études incluaient des participants de 60 ans et plus |
Chez les patients vaccinés, on a constaté une réduction significative du risque d'accident vasculaire cérébral : RC = 0,82 (0,75 à 0,91), I2 = 63,5 % |
Oui |
Barnes et al., 2015Note de bas de page 158 |
Jusqu'en juin 2014 Cas-témoins (7) |
Estimer l'association entre l'infection grippale et l'infarctus du myocarde aigu |
P : Patients adultes souffrant d'un infarctus du myocarde aigu |
17 695 cas d'IDM aigu (9 428 vaccinés) et 65 343 témoins sans IDM aigu (33 819 vaccinés) Âge : 40 ans et plus : |
La probabilité de se faire vacciner contre la grippe était significativement plus faible chez les personnes ayant subi un IDM aigu que chez les témoins : RC = 0,71 (0,56 à 0,91), I2 = 63 % |
Oui (les auteurs ont utilisé et développé leur propre outil GRADE modifié) |
Abréviations : IC : intervalle de confiance; SCA : syndrome coronarien aigu; MPOC : maladie pulmonaire obstructive chronique; CV : cardiovasculaire; MCV : maladie cardiovasculaire; ICa : insuffisance cardiaque; RR : rapport de risque; ÉCIM : événements cardiovasculaires indésirables majeurs; IDM : infarctus du myocarde; AIT : accident ischémique transitoire; FA : fibrillation auriculaire; AV : arythmie ventriculaire; S.O. : sans objet; RC : rapport de cotes; ECR : essai contrôlé randomisé; RR : risque relatif; RS : revues systématiques; MA : méta-analyses. |
Annexe D : Renseignements supplémentaires sur l'efficacité potentielle, l'efficacité réelle, l'immunogénicité et l'innocuité des vaccins
Note : Compte tenu de la transition mondiale vers les vaccins antigrippaux trivalents, la disponibilité de diverses préparations de vaccins antigrippaux au Canada évolue. Si la disponibilité d'un vaccin particulier change (c.-à-d. s'il est disponible ou non disponible) après la publication de la présente déclaration et avant la saison de vaccination contre la grippe 2025-2026, le CCNI communiquera les renseignements pertinents concernant les nouvelles préparations de vaccin, au besoin.
Vaccin inactivé contre l'influenza (VII)
Considérations relatives à l'immunogénicité chez les enfants
Le fardeau de la maladie est élevé chez les jeunes enfants, et la réponse immune conférée par le vaccin n'est pas aussi robuste chez ces derniers que celle des enfants plus âgés. Toutefois, certaines études semblent indiquer une amélioration modérée de la réponse anticorps chez les jeunes enfants, sans qu'il y ait une augmentation de la réactogénicité, après l'administration de doses complètes (0,5 mL) de VII-DSNote de bas de page 159Note de bas de page 160Note de bas de page 161. En se fondant sur cette amélioration modérée de la réponse anticorps, sans augmentation de la réactogénicité, le CCNI recommande l'utilisation d'une dose de 0,5 mL pour toutes les personnes qui reçoivent un VII-DS, y compris les jeunes enfants.
Considérations relatives à l'immunogénicité chez les personnes âgées et les personnes qui sont immunodéprimées
Bien que la réponse initiale en anticorps chez les personnes âgées soit plus faible par rapport à certains composants du vaccin antigrippal [en particulier les antigènes A(H3N2)] que dans les autres groupes d'âge, la vaccination antigrippale induit toujours des taux d'anticorps protecteurs dans une proportion importante de ce groupe d'âge. Une revue de la littérature n'a révélé aucune donnée probante d'un déclin ultérieur des anticorps plus rapide chez les adultes âgés que dans les groupes d'âge plus jeunesNote de bas de page 162.
La vaccination antigrippale peut entraîner la production d'anticorps protecteurs chez un pourcentage important d'adultes et d'enfants présentant un déficit immunitaire, notamment les greffés, les sujets atteints d'une maladie proliférative du système hématopoïétique ou lymphatique et les patients infectés à VIHNote de bas de page 163Note de bas de page 164Note de bas de page 165Note de bas de page 166.
La plupart des études montrent que l'administration, durant la même saison, d'une deuxième dose du vaccin antigrippal aux personnes âgées ou à d'autres sujets dont la réponse immunitaire pourrait être compromise ne renforce pas l'immunité de façon cliniquement significativeNote de bas de page 42Note de bas de page 167Note de bas de page 168Note de bas de page 169.
Vaccin trivalent inactivé contre l'influenza à dose standard à base d'œufs (VII3-DS)
Les formulations trivalentes suivantes de vaccins antigrippaux inactivés à dose standard ont récemment été abandonnées et ne sont plus autorisées ou disponibles pour utilisation au Canada :
- AgrifluMD (Seqirus)
- InfluvacMD (BGP Pharma ULC, à titre de Mylan faisant affaire sous le nom de Viatris Canada)
Pour plus de détails sur l'utilisation du VII3-DS et un résumé de données probantes sur l'EP, l'ER, l'immunogénicité et l'innocuité à l'échelle des groupes d'âge admissibles, voir la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2022-2023. De plus, consultez les Directives supplémentaires sur la vaccination contre la grippe chez les adultes de 65 ans et plus et le tableau 4 de la Déclaration sur le vaccin contre la grippe saisonnière pour 2024-2025 pour des informations plus détaillées sur l'efficacité et l'efficience du VTI3-SD chez les adultes de 65 ans et plus.
Vaccin quadrivalent inactivé contre l'influenza à dose standard, à base d'œufs (VII4-DS)
Les vaccins autorisés à l'heure actuelle sont les suivants :
- AfluriaMD Tetra (Seqirus)
- FlulavalMD Tetra (GlaxoSmithKline)
- FluzoneMD Quadrivalent (Sanofi Pasteur)
- InfluvacMD Tetra (BGP Pharma ULC, à titre de Mylan faisant affaire sous le nom de Viatris Canada)
Analyse documentaire sur les vaccins antigrippaux quadrivalents (VII4)
En juillet 2014, le CCNI a publié une revue systématique de la littérature sur l'EP, l'ER, l'immunogénicité et l'innocuité du VII4 afin d'éclairer les recommandations sur la vaccination contre la grippe chez les adultes et les enfants de 6 mois et plus utilisant des vaccins grippaux quadrivalents. Voir Examen documentaire sur les vaccins antigrippaux quadrivalents (PDF) pour de plus amples renseignements.
Efficacité potentielle et efficacité réelle
1 étude a évalué l'EP du VII4-DS chez des enfants de 3 à 8 ans. Dans cette étude, l'EP a été estimée à 59 %, par rapport aux enfants ayant reçu le vaccin contre l'hépatite ANote de bas de page 170.
Immunogénicité
Les résultats des essais de Phases II et III ayant comparé les vaccins trivalents aux vaccins quadrivalents démontrent dans l'ensemble la non-infériorité des vaccins quadrivalents contre les souches A(H3N2), A(H1N1) et B contenues dans les préparations trivalentes. Comme on s'y attendait, ces études montrent que les sujets ayant reçu le vaccin quadrivalent ont présenté une meilleure réponse immunitaire contre la souche B, qui n'est pas contenue dans les préparations trivalentes, que les sujets ayant reçu le vaccin trivalent.
Innocuité
Les essais cliniques de préautorisation (voir l'Examen documentaire sur les vaccins antigrippaux quadrivalents [PDF]) et la surveillance de postcommercialisation ont montré que le profil d'innocuité du VII4-DS est semblable à celui du VII3-DSNote de bas de page 171.
InfluvacMD Tetra (BGP Pharma ULC, à titre de Mylan faisant affaire sous le nom de Viatris Canada)
À la suite des recommandations de vaccination sur l'utilisation des vaccins antigrippaux inactivés quadrivalents à dose standard, à base d'œufs (VII4-DS) publiées dans la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2022-2023 du CCNI, une indication d'âge élargie pour l'utilisation d'InfluvacMD Tetra a été autorisée.
InfluvacMD Tetra a d'abord été autorisé par Santé Canada pour les adultes de 18 ans et plus le 1 mars 2019. Par la suite, une indication élargie aux enfants de 3 à 17 ans a été autorisée le 20 février 2020, sur la base d'une révision de l'évaluation par Santé Canada des données issues des ECR de Phase 3 menés dans plusieurs pays européens. 1 ECR a été mené chez des adultes de 18 ans et plus (n = 1 980), et 1 ECR a été mené chez des enfants et adolescents de 3 à 17 ans (n = 1 200). Les 2 ECR ont comparé InfluvacMD Tetra à sa formulation trivalente (InfluvacMD; VII3-DS), dont l'utilisation était précédemment autorisée chez les personnes de 18 ans et plus. Les recommandations sur l'utilisation d'InfluvacMD Tetra chez les adultes et les enfants de 3 ans et plus figurent dans la Déclaration sur le vaccin contre la grippe saisonnière pour 2021-2022 du CCNI.
Un deuxième élargissement de l'indication d'âge aux enfants de 6 à 35 mois a été autorisé le 30 novembre 2021. Le CCNI a examiné l'évaluation par Santé Canada de l'EP, de l'immunogénicité et de l'innocuité d'InfluvacMD Tetra par rapport aux vaccins non grippaux chez les enfants de 6 à 35 mois (n = 2 007). L'ECR a été mené en Europe et en Asie sur 3 saisons grippales (hémisphère Sud 2019 et saisons grippales de l'hémisphère Nord 2017-2018 et 2018-2019). Voir la monographie du produit pour de plus amples renseignements et des données probantes à l'appui sur l'utilisation d'InfluvacMD Tetra dans les différents groupes d'âge (PDF) mentionnés ci-dessus.
Efficacité potentielle et efficacité réelle
L'EP vaccinale absolue d'InfluvacMD Tetra par rapport à celle d'un vaccin non grippal contre toute souche saisonnière chez les enfants de 6 à 35 mois était de 54 % (ER : 0,54; 95 % IC : 0,37 à 0,66 %). L'EP estimée du vaccin était plus élevée pour les souches antigéniquement correspondantes (0,68; 95 % IC : 0,45 à 0,81 %). L'EP du vaccin a été estimée à 21 % chez les enfants de 6 à 11 mois (ER : 0,21; 95 % IC : -0,70 à 0,64 %); toutefois, l'étude n'avait pas la puissance nécessaire pour effectuer des analyses de sous-groupes par groupe d'âgeNote de bas de page 172.
Immunogénicité
Les résultats des 2 essais pivots menés chez des adultes et des enfants de 3 ans et plus ont montré qu'InfluvacMD Tetra répondait aux critères de non-infériorité pour le rapport du titre moyen géométrique des anticorps (TMG) ajusté pour toutes les souches de grippe testées, par rapport à la formulation trivalente. Les receveurs des formulations trivalentes ont montré, à un degré moindre, une certaine réponse immunitaire à la souche B non contenue dans la formulation trivalente. Dans l'ECR mené chez des adultes, les taux de séroconversion et de séroprotection pour les 4 souches dans le groupe InfluvacMD Tetra étaient supérieurs aux critères de l'Agence européenne des médicaments (EMA) et de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour les vaccins contre la grippe. Dans l'ECR mené chez des enfants de 3 à 17 ans, les taux de séroconversion étaient supérieurs à 60 % dans tous les groupes de vaccination pour les 4 souches.
Une revue des données cliniques soumises à Santé Canada par le fabricant a été effectuée pour examiner l'utilisation d'InfluvacMD Tetra chez les enfants de 6 mois à moins de 3 ans (c.-à-d. 35 mois). Plus précisément, l'immunogénicité d'InfluvacMD Tetra a été évaluée dans un ECR de Phase 3 menée chez des enfants de 6 à 35 mois. Les participants ont connu une augmentation substantielle des titres d'anticorps d'inhibition de l'HA en réponse à la vaccination contre la grippe de type A [A(H1N1) et A(H3N2)], d'après les TGM, augmentation moyenne géométrique, les taux de séroconversion et les taux de séroprotection. Toutefois, les résultats d'immunogénicité pour la grippe de type B (lignée B/Yamagata et lignée B/Victoria) ont été notés comme étant faibles pour les 4 résultats d'immunogénicité inclus dans l'étude. Voir la monographie du produit : InfluvacMD Tetra (PDF) pour de plus amples renseignements.
Innocuité
L'analyse de l'innocuité du vaccin dans les 3 essais cliniques de Phase 3 incluant des adultes et des enfants de 6 mois et plus a montré qu'Influvac Tetra était bien toléré et qu'aucun nouveau signalement en matière d'innocuité n'a été observé. L'incidence des ÉI sollicités (locaux et systémiques), des ÉI non sollicités et des ÉIG était généralement comparable entre les 2 groupes d'intervention. Les ÉI étaient d'une gravité légère à modérée. Notamment, aucun décès n'a été signalé dans les 3 essais cliniques.
Vaccin quadrivalent inactivé contre l'influenza à dose standard, issu de cultures cellulaires mammaliennes (VII-cc)
Le vaccin autorisé à l'heure actuelle est le suivant :
- FlucelvaxMD Quad (Seqirus)
Méthodologie
À la suite des recommandations de vaccination par VII4-cc publiées dans la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2022-2023 du CCNI, une indication d'âge élargie pour l'utilisation de VII4-cc chez les enfants de 6 mois à 47 mois a été autorisée.
FlucelvaxMD Quad a été autorisé pour la première fois chez les adultes et les enfants de 9 ans et plus le 22 novembre 2019. Dans cette optique, le CCNI a procédé à une analyse systématique de la littérature afin d'examiner les données relatives à l'EP, l'ER, l'immunogénicité et à l'innocuité des vaccins pour les enfants de ce groupe d'âge. Pour de plus amples renseignements, voir la Déclaration supplémentaire du CCNI sur la vaccination antigrippale issue de culture cellulaire de mammifères et à la Déclaration sur le vaccin contre la grippe saisonnière pour 2022-2023.
Un élargissement de l'indication d'âge pour l'utilisation de FlucelvaxMD Quad chez les adultes et les enfants de 2 ans et plus a été autorisé le 8 mars 2021. Les recommandations ont été élaborées sur la base d'un examen de l'évaluation par Santé Canada d'un ECR de Phase 3/4 multi-pays sur l'EP, l'immunogénicité et l'innocuité de FlucelvaxMD Quad chez les enfants et adolescents de 2 ans à moins de 18 ans mené sur 3 saisons grippales (saison grippale 2017 de l'hémisphère Sud et saisons grippales 2017-2018 et 2018-2019 de l'hémisphère Nord). Voir la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2022-2023 pour plus de détails.
Un deuxième élargissement de l'indication d'âge aux enfants de 6 mois à 47 mois a été autorisé le 8 mars 2022. Pour appuyer cette extension, le CCNI a examiné l'évaluation par Santé Canada d'un essai clinique randomisé de Phase 3 portant sur l'immunogénicité et l'innocuité de VII4-cc par rapport à Afluria Tetra (VII4-DS) chez des enfants en bonne santé (n = 2 402) âgés de 6 à 47 mois, soumise par le fabricant. L'essai clinique a été mené à 47 sites aux États-Unis pendant la saison grippale 2019-2020. L'analyse de l'immunogénicité et de l'innocuité du vaccin chez les enfants de 6 à 47 mois était conforme aux conclusions de l'examen systématique de la littérature effectué par le CCNI et de l'évaluation clinique de Santé Canada.
Efficacité potentielle et efficacité réelle
Les données probantes sur l'ER du vaccin VII4-cc sont fondées sur les études incluses dans l'examen systématique présenté dans la Déclaration supplémentaire du CCNI sur les vaccins antigrippaux issus de culture cellulaire de mammifères et sur l'évaluation par Santé Canada des données probantes issues des essais cliniques appuyant l'indication de l'âge élargie pour l'utilisation du vaccin chez les adultes et les enfants de 2 ans et plus. Les données probantes relatives à l'EP de la formulation trivalente, VII3-cc, ont été utilisées pour compléter les données probantes existantes sur l'EP de VII4-cc. Pour de plus amples renseignements, voir la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2022-2023 du CCNI.
Immunogénicité
À l'appui de l'élargissement de l'indication d'âge pour l'utilisation du vaccin chez les adultes et les enfants de 6 mois et plus, l'immunogénicité a été évaluée dans un sous-ensemble des participants à l'étude ECR de Phase 3/4 âgés de 6 mois à 47 mois pendant la saison grippale 2019-2020 de l'hémisphère Nord. Les critères de non-infériorité ont été remplis pour toutes les souches de grippe testées [A(H1N1), A(H3N2), B/lignée Yamagata, B/lignée Victoria], sur la base des rapports TMG et des taux de séroconversion. Dans l'ensemble, il existe des données probantes suffisantes que l'immunogénicité de VII4-cc n'est pas inférieure à celle de VII4-DS.
Innocuité
L'analyse de l'innocuité du vaccin dans un essai clinique chez des enfants de 6 à 47 mois a montré que le VII4-cc est bien toléré, et aucun nouveau signalement en matière d'innocuité n'a été observé. La majorité des sollicitations (locales et systémiques) ont été de courte durée. Il n'y a pas eu de différences observables dans la survenue d'ÉI entre les participants ayant reçu FlucelvaxMD Quad et ceux ayant reçu le vaccin de comparaison. Une petite proportion de participants a connu au moins 1 ÉIG dans chaque bras de l'étude. Aucun ÉIG n'a été déterminé comme étant lié à la réception des vaccins de l'étude. Dans l'ensemble, il existe des données probantes suffisantes que le VII4-cc est un substitut sûr et bien toléré aux vaccins antigrippaux classiques à base d'œufs pour les enfants et les adultes.
Vaccin inactivé contre l'influenza avec adjuvant (VII3-Adj)
Les vaccins autorisés à l'heure actuelle sont les suivants :
- FluadMD (Seqirus)
- Fluad PédiatriqueMC (Seqirus)
FluadMD (adultes de 65 ans et plus)
Efficacité potentielle et efficacité réelle
Les données probantes disponibles montrent un effet protecteur du VII3-Adj par rapport au VII3-DS pour l'hospitalisation liée à la grippe chez les personnes âgées, avec des estimations combinées de l'efficacité relative de la vaccination de 12 % (IC à 95 % : 3 à 20 %) et de 25 % (IC à 95 % : 3 à 42 %) contre l'hospitalisation et l'efficacité du vaccin estimés à 25 % (IC à 95 % : -236 à 83 %) contre le décès. Reportez-vous aux Directives supplémentaires sur la vaccination antigrippale chez les adultes de 65 ans et plus et au tableau 4 de la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2024-2025 pour obtenir des renseignements plus détaillés sur l'efficacité du VII3-Adj chez les adultes de 65 ans et plus.
Immunogénicité
Le mécanisme d'action de l'adjuvant MF59 n'est pas bien établi, il a été étudié principalement dans des modèles in vitro et murins. Il ressort de ces études que l'adjuvant MF59 pourrait agir différemment des adjuvant à base d'aluminium. Ces études montrent que cet adjuvant agit localement au niveau des fibres musculaires pour créer un environnement immuno-stimulateur au point d'injectionNote de bas de page 173. L'adjuvant MF59 accroît l'influx de phagocytes (p. ex., macrophages et monocytes) au point d'injection. Les phagocytes ainsi recrutés sont stimulés encore plus par l'adjuvant, ce qui a pour effet d'accroître la production de chimiokines pour attirer un plus grand nombre de cellules immunitaires innées et de provoquer la différenciation des monocytes en cellules dendritiquesNote de bas de page 174Note de bas de page 175. L'adjuvant MF59 facilite de plus l'internalisation de l'antigène par ces cellules dendritiquesNote de bas de page 173Note de bas de page 175. Le nombre globalement plus élevé de cellules disponibles localement augmente la probabilité d'interaction entre une cellule présentatrice de l'antigène et l'antigène lui-même, assurant ainsi un transport plus efficace de l'antigène vers les ganglions lymphatiques et améliorant de ce fait la stimulation des lymphocytes TNote de bas de page 174.
Des ECR ont montré que le VII3-Adj déclenche des réponses immunitaires non inférieures par rapport aux VII3-DS sous-unitaires et aux virions fragmentés sans adjuvant; toutefois, les critères de supériorité prédéfinis du VII3-Adj par rapport à ces vaccins n'ont pas été satisfaits de façon constante. Pour de plus amples renseignements sur l'immunogénicité du VII3-Adj chez les adultes de 65 ans et plus, voir la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2018-2019.
Innocuité
Les données probantes des ECR montrent que le VII3-Adj a entraîné moins de réactions systémiques sollicitées de grade 3 ou plus comparativement au VII-DS (ratio de risque [RR] commun de 0,77, IC à 95 % : 0,34 à 1,76). En outre, une méta-analyse des ECR a montré que le VII3-Adj entraînait davantage de réactions sollicitées au site d'injection de grade 3 ou plus que le VII-DS (ratio de risque [RR] regroupé de de 3,39, IC à 95 % : 1,32 à 8,72). Cependant, il n'y avait pas de différences entre les ÉIG du VII3-Adj et du VII3-DD, bien que ces estimations n'aient pas été précises (RR regroupé de 1,07, IC à 95 % : 0,92 à 1,26). Enfin, une étude d'observation comparant le VII3-Adj au VII-DS n'a révélé aucun cas de SGB parmi les 170 988 bénéficiaires. Voir les Directives supplémentaires sur la vaccination antigrippale chez les adultes de 65 ans et plus et le Tableau 4 dans la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2024–2025 pour plus d'informations sur l'innocuité du VII3-Adj chez les adultes de 65 ans et plus.
Fluad PédiatriqueMC (enfants de 6 à 23 mois)
Efficacité potentielle et efficacité réelle
Un essai d'EP de préautorisation auprès d'enfants de 6 à 71 mois a révélé que l'EP relative du VII-Adj est supérieure à celle du VII3-DS sans adjuvantNote de bas de page 176. Il convient toutefois d'interpréter ses conclusions avec prudence. Au cours de cet essai, le VII3 sans adjuvant comparateur a généré, dans une étude non liée à celui-ci, une réponse immunitaire plus faible que celle obtenue au moyen d'un autre VII3-DS sans adjuvant. L'Agence européenne des médicaments a soulevé certaines préoccupations liées à la qualité des tests de diagnostic menés en laboratoire et à la validité de la constatation des cas de grippe. La dose de 0,25 mL du VII3-DS sans adjuvant comparateur qui a été administrée aux enfants de moins de 36 mois dans le cadre de l'étude est inférieure à la dose de 0,5 mL de VII3-DS ou VII4-DS sans adjuvant recommandée pour ce groupe d'âge au Canada. Pour de plus amples renseignements sur l'EP et l'ER du VII3-Adj chez les enfants, voir la Revue de la documentation portant sur l'utilisation du vaccin contre la grippe Fluad PédiatriqueMC chez les enfants de 6 à 72 mois du CCNI.
Immunogénicité
Chez les enfants, les données probantes montrant que le VII3-Adj est plus immunogène que les VII3-DS contre les virus de la grippe A et B sont limitées mais concordent entre ellesNote de bas de page 176Note de bas de page 177Note de bas de page 178Note de bas de page 179Note de bas de page 180Note de bas de page 181. En particulier, il a été démontré qu'une dose unique du VII3-Adj est plus immunogène qu'une dose unique du VII3-DS. Une étude a également montré qu'elle produisait une MGT plus importante que 2 doses de VII3-DS contre la grippe ANote de bas de page 181. Toutefois, tout comme le VII3-DS, en règle générale, le VII3-Adj a entraîné une réaction d'inhibition de l'hémagglutination contre les souches B plus faible que celle contre les souches A; et par conséquent, 2 doses de VII3-Adj sont encore nécessaires pour obtenir une réponse immunitaire satisfaisante contre la grippe de type B chez les personnes qui le reçoivent pour la première fois.
Dans presque toutes les études de préautorisation portant sur les enfants, des préparations vaccinales de 0,25 mL ont été administrées à des enfants de 6 à 35 mois, à la fois pour le VII3-Adj et le vaccin comparateur antigrippal sans adjuvant (le CCNI recommande une dose de 0,5 mL du VII3-DS ou du VII4-DS pour tous les groupes d'âge). Il existe peu de données probantes sur l'immunogénicité comparant l'administration d'une dose de 0,25 mL du VII3-Adj à l'administration d'une dose de 0,5 mL de VII3-DS ou de VII4-DS dans le groupe d'âge de 6 à 23 mois. Pour de plus amples renseignements sur l'immunogénicité du VII3-Adj chez les enfants, voir la Revue de la documentation portant sur l'utilisation du vaccin contre la grippe Fluad PédiatriqueMC chez les enfants de 6 à 72 mois du CCNI.
Innocuité
Les données sur l'innocuité pour les enfants cadrent avec celles du profil d'innocuité des VII3-Adj pour les adultes. Dans les essais menés chez des enfants, le VII3-Adj s'est révélé plus réactogène que le VII3-DS, les receveurs présentant de 10 à 15 % plus de réactions locales et systémiques sollicitées. Toutefois, la plupart des réactions étaient légères et disparaissaient rapidement. Une étude fondée sur la gamme posologique d'une dose des VII3 et VII4 avec adjuvant MF59 ainsi que des VII3 et VII4 sans adjuvant n'a révélé aucun risque accru d'ÉI découlant d'une augmentation de la dose de l'adjuvant ou de la dose de l'antigène, ou de l'ajout d'une deuxième souche grippale B. Toutefois, la réactogénicité des préparations de 15 µg était légèrement plus élevée pour les vaccins avec et sans adjuvant, comparativement aux préparations correspondantes de 7,5 µgNote de bas de page 179.
À l'heure actuelle, il n'existe pas de données sur les effets à long terme ou sur l'administration répétée des vaccins antigrippaux avec adjuvant chez les enfants. L'évènement le plus important lié à l'utilisation d'un vaccin antigrippal avec adjuvant chez les enfants a été l'augmentation du risque de narcolepsie ayant été associée à l'utilisation du vaccin contre la grippe pandémique A(H1N1) contenant l'adjuvant AS03. Une étude comparant 2 produits vaccinaux avec adjuvant AS03 contre la grippe A(H1N1) (Pandemrix et Arepanrix) a semblé indiquer que le mécanisme à médiation immunitaire sous-jacent associé au risque accru de narcolepsie pourrait ne pas être déclenché par l'adjuvant, mais bien par l'antigène viral de la nucléoprotéine d'A(H1N1), étant donné que cette étude a découvert des différences importantes entre les 2 vaccins contre la pandémie d'A(H1N1)Note de bas de page 182. Toutefois, le vaccin pandémique était un vaccin avec adjuvant à une seule souche qui a été administré au cours d'une seule saison, et on ne connaît pas les effets qu'aurait un vaccin avec adjuvant à plusieurs souches ou un vaccin avec adjuvant administré pendant plus d'une saison chez les jeunes enfants.
Pour de plus amples renseignements sur l'innocuité du VII3-Adj chez les enfants, voir la Revue de la documentation portant sur l'utilisation du vaccin contre la grippe Fluad PédiatriqueMC chez les enfants de 6 à 72 mois du CCNI.
Vaccin inactivé contre l'influenza à haute dose (VII-HD)
Les vaccins autorisés à l'heure actuelle sont les suivants :
- FluzoneMD Haute dose Quadrivalent (Sanofi Pasteur)
Les formulations des vaccins antigrippaux inactivés trivalentes à haute dose ont été discontinuées et ne sont plus autorisées ni disponibles pour être utilisées au Canada. Pour de plus amples renseignements sur l'ER, l'EP et l'innocuité du VII3-HD chez les adultes de 65 ans et plus, voir les Directives supplémentaires sur la vaccination antigrippale chez les adultes de 65 ans et plus et le Tableau 4 de la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2024–2025.
Méthodologie
FluzoneMD Haute dose Quadrivalent (VII4-HD) s'appuie sur l'évolution clinique de son prédécesseur trivalent FluzoneMD Haute dose (VII3-HD) puisque les 2 vaccins découlent du même procédé de fabrication et des compositions qui se chevauchent. Par conséquent, les données relatives à l'EP, l'ER, l'immunogénicité et l'innocuité du VII3-HD sont pertinentes et inférées au VII4-HD.
Efficacité potentielle et efficacité réelle
Les données probantes semblent indiquer que le vaccin FluzoneMD Haute dose (VII3-HD) offre une meilleure protection que celle du VII3-DS chez les adultes de 65 ans et plus. 2 études ont révélé que le VII3-HD peut être plus bénéfique pour les adultes de 75 ans et plus que pour ceux de 65 à 74 ansNote de bas de page 183Note de bas de page 184. Les résultats relatifs à l'EP du VII4-HD sont déduits de ceux du VII3-HD sur la base de la non-infériorité de l'immunogénicité, décrite dans la section suivante.
Immunogénicité
Il y a des données probantes voulant que la vaccination par VII3-HD suscite une réponse immunitaire plus élevée que l'immunisation par VII3-DS chez les personnes âgéesNote de bas de page 185Note de bas de page 186Note de bas de page 187Note de bas de page 188Note de bas de page 189Note de bas de page 190Note de bas de page 191Note de bas de page 192. Pour les 3 souches du vaccin antigrippal, les taux de séroconversion se sont avérés supérieurs d'environ 19 % (allant de 8 à 39 %) pour le groupe VII3-HD. Les rapports TGM de postvaccination (RTGM) des réponses des participants ayant reçu le VII3-HD étaient environ 1,5 à 1,8 fois plus élevés que ceux des participants ayant reçu le VII3-DS. Il existe de bonnes données probantes voulant que l'immunogénicité de FluzoneMD Quadrivalent à Haute dose (VII4-HD) ne soit pas inférieure à celle du VII3-HDNote de bas de page 193Note de bas de page 194. Dans un ECR pivot, le VII4-HD a satisfait à tous les critères de non-infériorité fixés par la Food and Drug Administration américaine, sur la base des taux de RTGM et de séroconversion, par rapport au VII3-HDNote de bas de page 194. L'immunogénicité du VII4-HD était supérieure pour la souche de grippe B non contenue dans le vaccin trivalent à HDNote de bas de page 194.
Innocuité
On a observé que le VII3-HD produisait un taux plus élevé de certaines réactions systémiques et locales que le VII3-DS. Des études ont rapporté des taux plus élevés de malaise, de myalgie et de fièvre modérée à sévère. La plupart des réactions systémiques étaient légères et se sont résolues en 3 jours. Les ÉIG étaient rares et de fréquence similaire entre les vaccins à DS et à HD. En comparant les 2 vaccins à HD, il a été démontré que le VII4-HD produit un taux comparable de réactions systémiques et locales par rapport au VII3-HD. Une proportion comparable de participants à l'étude a également connue des ÉIG non sollicitésNote de bas de page 194.
Vaccin antigrippal recombinant quadrivalent (VAR4)
Les vaccins autorisés à l'heure actuelle sont les suivants :
- SupemtekMD (Sanofi Pasteur)
Méthodologie
Un examen systématique de la littérature et une méta-analyse ont été réalisés sur l'EP, l'ER, l'immunogénicité et l'innocuité du VAR4 chez les adultes de 18 ans et plus. Le CCNI a utilisé l'approche GRADE (Grading of Recommendations, Assessment, Development and Evaluation) pour examiner les données probantes et formulé des recommandations pertinentes sur l'utilisation du VAR4. De plus amples renseignements sur ce cadre peuvent être trouvés dans le document GRADE Handbook (en anglais seulement).
Les détails complets de cet examen, la justification, les éléments pertinents à prendre en compte et les renseignements supplémentaires à l'appui de cette recommandation figurent dans la Déclaration supplémentaire du CCNI : Vaccins antigrippaux recombinants et la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2022-2023.
Efficacité potentielle et efficacité réelle
1 ECR qui a évalué l'EP du VAR4 a montré que SupemtekMD était statistiquement plus efficace que le VII4-DS à base d'œufs pour prévenir la GCL chez les adultes de 50 ans et plusNote de bas de page 195. Les évaluations de non-infériorité ont suggéré que le VAR4 pourrait être plus efficace que les vaccins antigrippaux VII4-DS contre l'infection par le virus de la grippe A confirmée en laboratoire mais pas contre l'infection par le virus de la grippe B confirmée en laboratoire chez les personnes âgées. Dans l'ensemble, il existe des données probantes suffisantes (mais de faible certitude) que l'EP du VAR4 n'est pas inférieure à celle des comparateurs traditionnels à base d'œufs, d'après les données recueillies chez les adultes de 50 ans et plus.
Immunogénicité
8 ECR ont évalué l'immunogénicité du VAR4. Les résultats d'immunogénicité rapportés comprenaient les taux de séroconversion, les taux de séroprotection et les RTGMNote de bas de page 195Note de bas de page 196Note de bas de page 197Note de bas de page 198Note de bas de page 199Note de bas de page 200Note de bas de page 201Note de bas de page 202Note de bas de page 203. Dans les 8 études, SupemtekMD a montré sa non-infériorité par rapport aux VII autorisés précédemment (VII3-HD, VII3-Adj, VII4-DS et VII4-cc) contre le A(H1N1), la plupart des souches de A(H3N2) et la lignée B/Yamagata. Dans certaines études, le VAR4 n'a pas satisfait aux critères de non-infériorité contre la lignée B/Victoria par rapport aux VII autorisés précédemment, sur la base de la séroconversion, de la séroprotection et du RTGMNote de bas de page 195Note de bas de page 198Note de bas de page 204.
Les données regroupées sur la séroconversion provenant de 3 des 8 ECR menés chez des participants adultes de 50 ans et plus ont révélé que le VAR4 induisait des réponses en anticorps similaires à celles du VII4-DS, du VII3-HD et du VII3-AdjNote de bas de page 195Note de bas de page 197Note de bas de page 200.
Dans l'ensemble, il y a des données probantes passables (de certitude modérée) que l'immunogénicité du VAR4 est non inférieure aux comparateurs à base d'œufs classiques, selon les données obtenues chez des adultes de 18 ans et plus.
Innocuité
6 études ont évalué l'innocuité du VAR4 chez les adultes, dont 5 ECR et une étude de surveillance postcommercialisation à partir des données du Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) des États-UnisNote de bas de page 195Note de bas de page 197Note de bas de page 198Note de bas de page 200Note de bas de page 205Note de bas de page 206. Les 5 ECR ont montré que le VAR4 était sûr et bien toléré par rapport aux VII classiques à base d'œufs (à noter qu'aucune donnée clinique publiée concernant l'innocuité de la vaccination avec le VAR4 pendant la grossesse n'était disponible au moment de l'examen). La plupart des ÉI signalés au VAERS après l'administration de VAR4 étaient sans gravité. Lorsque les données de 2 ECR menés chez des participants adultes de 50 ans et plus ont été regroupées, aucune différence n'a été détectée dans les probabilités de subir un ÉIG après l'administration du VAR4 et des vaccins traditionnels de comparaison VII3-HD et VII4-DS à base d'œufsNote de bas de page 195Note de bas de page 197. Dans l'ensemble, il existe des données probantes de certitude modérée que le VAR4 est un substitut sûr et bien toléré aux vaccins antigrippaux classiques à base d'œufs pour les adultes.
Vaccin vivant atténué contre l'influenza (VVAI)
Le vaccin autorisé à l'heure actuelle est le suivant :
- FluMistMD quadrivalent (AstraZeneca)
Efficacité potentielle et efficacité réelle
Après avoir étudié de près les données disponibles au Canada et à l'échelle internationale sur l'ER du VVAI recueillies au cours de nombreuses saisons grippales, le CCNI a conclu que les données probantes actuelles confirment que le VVAI confère une protection antigrippale comparable à celle que procure le VII et qu'elles ne justifient pas une recommandation de l'utilisation privilégiée du VVAI chez les enfants et adolescents de 2 à 17 ans. De plus, le CCNI a conclu que les données probantes sur l'immunogénicité et l'innocuité sont insuffisantes pour appuyer l'utilisation du VVAI chez les adultes qui sont immunodéprimés; il n'appuie donc pas l'utilisation du VVAI dans ce groupe.
Des études d'observation menées aux États-Unis ont révélé une faible ER du VVAI contre la grippe pandémique A(H1N1) ou A(H1N1)pdm09 en circulation après 2009, en 2013-2014 et en 2015-2016; toutefois, l'ER réduite du VVAI n'a été observée ni au Canada ni dans d'autres pays qui ont étudié la question. L'enquête du fabricant a permis de constater que la valeur d'adaptation réplicative réduite des virus contenus dans le VVAI analogues au virus de la grippe A(H1N1)pdm09 dans les muqueuses nasales, à partir des 2 principales saisons touchées par la grippe A(H1N1) comparativement aux virus du VVAI avant la grippe pandémique A(H1N1) de 2009, a contribué à la faible ER du VVAI contre le virus de la grippe A(H1N1) en circulationNote de bas de page 84. Compte tenu de ce résultat, le fabricant a remplacé le composant A(H1N1)pdm09 du VVAI par de nouvelles souches, A/Slovenia/2903/2015 étant la souche utilisée depuis la saison 2017-2018. Chez les adultes, des études ont révélé que l'EP ou l'ER du VII-DS est similaire ou supérieure à celle du VVAI. Une revue systématique et une méta-analyse en réseau récentes ont révélé que le VVAI était plus efficace contre la GCL chez les adultes et les personnes âgées que le placebo ou l'absence de vaccination. Comme c'est le cas pour d'autres études, le VVAI a montré une efficacité potentielle similaire contre la GCL par rapport à d'autres vaccins antigrippaux chez les adultes et les personnes âgéesNote de bas de page 207.
Pour des renseignements détaillés à l'appui de cette recommandation, voir la Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2018-2019.
Immunogénicité
Le VVAI, qui est administré par voie intranasale, produirait une réponse immunitaire qui imite celle induite par l'infection naturelle par des virus de type sauvage, produisant une immunité à la fois muqueuse et systémique. Les anticorps muqueux locaux protègent les voies respiratoires supérieures et peuvent jouer un rôle plus important dans la protection que les anticorps sériques.
Des études ont montré que la réponse anticorps mesurée par l'épreuve d'inhibition de l'hémagglutination après l'administration du VVAI3 était prédictive de protection antigrippale. Toutefois, des études sur l'EP ont quand même indiqué une protection malgré l'absence d'une réponse immunitaire importanteNote de bas de page 208. Dans ces études, chez les enfants, l'immunogénicité du VVAI3 s'est de façon générale révélée égale, voire supérieure, à celle du VII3-DS pour les 3 souches du virus; tandis que, chez les adultes, le VII3-DS a généralement conféré une protection plus grande que le VVAI3. Les taux de séroconversion au VVAI3 ont également été plus élevés chez les sujets initialement séronégatifs que chez ceux qui étaient séropositifs au départ, et ce, tant chez les enfants que chez les adultes, car l'immunité préexistante peut nuire à la réponse à un vaccin vivant. Pour obtenir de plus amples précisions sur l'immunogénicité du VVAI3, voir les Recommandations relatives à l'utilisation du vaccin vivant atténué contre l'influenza (FluMistMD) : Déclaration complémentaire sur la vaccination antigrippale pour la saison 2011-2012 (PDF) du CCNI.
Le VVAI4 s'est révélé non inférieur au VVAI3 sur le plan de l'immunogénicité, tant chez les enfants que chez les adultes. Les enfants ayant reçu le vaccin quadrivalent ont présenté une meilleure réponse immunitaire contre la souche B quiNote de bas de page 209Note de bas de page 210Note de bas de page 211.
Innocuité
Les ÉI qu'éprouvent le plus souvent les personnes ayant reçu le VVAI3 sont la congestion et l'écoulement nasaux, lesquels sont également attendus avec la préparation quadrivalente. Dans une vaste étude sur l'EP du vaccin, la fréquence de la respiration sifflante s'est révélée supérieure sur le plan statistique chez les enfants de 6 à 23 mois dans le cas du VVAI3 par rapport au VII3-DSNote de bas de page 207. On s'attend à ce que ce résultat soit le même chez les receveurs du VVAI4; toutefois, dans le cas de ce dernier vaccin, les études cliniques de préautorisation ont été menées uniquement auprès d'adultes et d'enfants de 2 ans et plus. Le VVAI4 n'est pas autorisé chez les enfants de moins de 2 ans.
Les études portant sur le VVAI3 ont montré que le virus vaccinal peut être récupéré par écouvillonnage nasal chez les enfants et les adultes après la vaccination (c.-à-d. excrétion du virus). La fréquence de l'excrétion diminue avec l'âge et le temps écoulé depuis la vaccination. L'excrétion virale est généralement inférieure aux niveaux requis pour transmettre l'infection, bien qu'on ait observé de rares cas de transmission de virus vaccinaux excrétés d'une personne vaccinée à une autre non vaccinée. Pour de plus amples renseignements sur le VVAI et l'excrétion virale, voir les Recommandations relatives à l'utilisation du vaccin vivant atténué contre l'influenza (FluMistMD) : Déclaration complémentaire sur la vaccination antigrippale pour la saison 2011-2012 (PDF) du CCNI.
Considérations relatives aux enfants vivant avec une infection par le VIH
Après un examen de la littérature concernant l'utilisation du VVAI chez les personnes vivant avec le VIH, le CCNI a conclu que le VVAI est immunogénique chez les enfants ayant une infection stable au VIH, recevant un HAART et dont le système immunitaire fonctionne assez bien. De plus, il a conclu que le VVAI semble avoir un profil d'innocuité semblable à celui du VII chez les enfants ayant une infection stable au VIH et recevant un HAART pour ce qui est de la fréquence et de la sévérité des ÉINote de bas de page 212. Comme prévu, on a observé des réactions au point d'injection seulement avec le VII, et les symptômes nasaux étaient plus fréquents avec le VVAI. Cela dit, il manquait des données probantes pour détecter les ÉI peu fréquents, rares ou très rares associés au recours au VVAI chez cette population. Il peut être préférable d'administrer le vaccin par vaporisateur nasal plutôt que par injection IM pour les quelques sujets qui n'aiment pas les injections. Aussi le CCNI recommande-t-il de considérer le VVAI comme une option pour les enfants et adolescents de 2 à 17 ans ayant une infection stable au VIH, recevant un HAART et dont le système immunitaire fonctionne assez bien.
Il faudrait toutefois réserver ce vaccin aux enfants séropositifs satisfaisant aux 3 critères suivants :
- Ils reçoivent un HAART depuis au moins 4 mois
- Le nombre de leurs récepteurs CD4 est égal ou supérieur à 500/µL s'ils ont entre 2 et 5 ans ou à 200/µL s'ils ont de 6 à 17 ans (nombre mesuré dans les 100 jours précédant l'administration du VVAI)
- Le taux d'ARN du VIH dans leur plasma est inférieur à 10 000 copies/mL (nombre mesuré dans les 100 jours précédant l'administration du VVAI)
Le CCNI et le Groupe canadien de recherche pédiatrique et périnatale sur le VIH/SIDA considèrent encore la vaccination antigrippale par injection IM comme la norme pour les enfants infectés au VIH, particulièrement pour ceux sans suppression virale (ceux pour qui le taux d'ARN du VIH dans leur plasma est supérieur à 40 copies/mL). Toutefois, si l'enfant, ou l'adulte qui décide à sa place, refuse la vaccination par injection IM, le VVAI serait une option raisonnable pour les enfants répondant aux critères ci-dessus.
Voir la Déclaration du CCNI sur le recours au VVAI pour les patients infectés au VIH pour obtenir des renseignements supplémentaires à ce sujet.
Références
- Note de bas de page 1
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Organisation mondiale de la Santé. Influenza [Internet]. Geneva (CH): Organisation mondiale de la Santé; 2023 [cité 2024 sep 16]. Disponible à : https://www.who.int/teams/health-product-policy-and-standards/standards-and-specifications/vaccine-standardization/influenza.
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Mamas MA, Fraser D, Neyses L. Cardiovascular manifestations associated with influenza virus infection. Int J Cardiol. 2008 nov. 28;130(3):304-9. Disponible à : https://doi.org/10.1016/j.ijcard.2008.04.044.
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Moriarty LF, Omer SB. Infants, and the seasonal influenza vaccine. A global perspective on safety, effectiveness, and alternate forms of protection. Hum Vaccin Immunother. 2014;10(9):2721-8. Disponible à : https://doi.org/10.4161/hv.29669.
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Nguyen NH, Subhan FB, Williams K, Chan CB. Barriers and mitigating strategies to healthcare access in indigenous communities of Canada: A narrative review. Healthcare. 26 avril 2020; 8(2) :112. Disponible à : https://doi.org/10.3390/healthcare8020112.
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