Rapport d’étape 2023 sur le Plan de réduction des émissions pour 2030 : Partie II
Chapitre 5 : Déclaration des émissions du Canada
Le présent chapitre donne un aperçu des récentes déclarations des émissions du Canada, y compris la déclaration du Canada soumise en vertu de ses engagements internationaux en matière de changements climatiques, ainsi que des résumés des plus récents inventaires officiels des émissions de GES du Canada et des plus récentes projections des émissions de GES publiées par le Canada. Ce chapitre donne également un aperçu de l’approche du Canada en matière d’amélioration continue de son inventaire des émissions et de la modélisation de ses projections.
5.1 Engagements internationaux en matière de déclaration
La déclaration est un élément essentiel de la CCNUCC pour garantir la disponibilité d’informations cohérentes, transparentes, comparables, exactes et complètes qui, à leur tour, soutiendront un examen et une évaluation approfondis de la mise en œuvre de la Convention et permettront de suivre les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de la Convention. En tant que signataire de la CCNUCC, le Canada s’est engagé à respecter un certain nombre d’exigences en matière de déclaration, notamment la présentation annuelle d’un rapport d’inventaire national (RIN), la préparation de communications nationales (CN) tous les quatre ans et de rapports biennaux (RB) tous les deux ans, ainsi que la présentation d’une communication sur l’adaptation, de contributions déterminées au niveau national (CDN) et d’une Stratégie à long terme (SLT). Le Canada prépare ces rapports conformément aux directives adoptées.
Le premier RIN du Canada a été publié en 1992 et est publié chaque année depuis 1996, et le plus récent a été présenté en avril 2023 (pour un résumé du RIN le plus récent, voir ci-dessous).
Le Canada a soumis sa Première communication nationale en 1994 et son Premier rapport biennal en décembre 2013. En décembre 2022, le Canada a présenté sa Huitième communication nationale et son Cinquième rapport biennal (NC8 / BR5) à la CCNUCC. Il s’agissait de la présentation finale du RB. Conformément à l’engagement pris dans le cadre de l’Accord de Paris, le Canada soumettra son premier rapport biennal sur la transparence (RBT) en 2024. Le NC8 / BR5 a fourni des projections des émissions mises à jour et un rapport sur la cible d’émissions du Canada pour 2020. Pour plus d’informations sur le NC8 / BR5 du Canada, consultez la version complète.
Le Canada a présenté sa première communication sur l’adaptation en juillet 2021 et a également présenté un rapport sur l’adaptation dans le NC8 / BR5.
En vertu de l’Accord de Paris, le Canada est tenu de présenter et de communiquer les mesures climatiques postérieures à 2020 par l’entremise d’une CDN. La première CDN du Canada, portant sur 2030, a été soumise en octobre 2016, et une CDN révisée a été soumise en mai 2017, reflétant les développements survenus depuis la soumission précédente. Une CDN rehaussée a été soumise en juillet 2021, ce qui a fait passer la cible de réduction des émissions de GES du Canada en 2030 de 30 % sous les niveaux de 2005 à 40 à 45 % sous les niveaux de 2005. Les CDN sont soumises tous les cinq ans à la CCNUCC. L’Accord de Paris exige que les CDN successives représentent une progression par rapport à la CDN précédente et reflètent son ambition la plus élevée possible. La prochaine CDN du Canada, qui énoncera une cible pour 2035, doit être présentée en 2025.
En vertu de l’Accord de Paris, le Canada s’est engagé à formuler et à communiquer une stratégie de développement à long terme visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. En 2016, le Canada a soumis à la CCNUCC la Stratégie canadienne de réduction des émissions de gaz à effet de serre visant le milieu du siècle et à long terme. En octobre 2022, le Canada a soumis à la CCNUCC le rapport Explorer les approches pour la transition du Canada vers la carboneutralité, qui présente des approches illustratives jusqu’en 2050 fondées sur des scénarios modélisés. Pour plus d’informations sur la SLT du Canada, consultez la version complète (PDF).
En plus de la déclaration à la CCNUCC, le Canada fait état des progrès réalisés vers l’atteinte de la cible de réduction des émissions de GES de 2030 dans le cadre des rapports sur les objectifs de développement durable (ODD). En juillet 2023, le Canada a présenté son deuxième Examen national volontaire au Forum politique de haut niveau sur le développement durable des Nations Unies. L’examen souligne les progrès réalisés par le Canada, les leçons qu’il a apprises et les difficultés auxquelles il a été confronté dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, au pays et à l’étranger, depuis le premier Examen national volontaire, qui a été présenté en 2018. Pour plus d’informations sur le deuxième Examen national volontaire du Canada, consultez la version complète.
5.2 Inventaire des gaz à effet de serre du Canada
Le plus récent RIN du Canada a été présenté à la CCNUCC en avril 20231. Le rapport porte sur les émissions de GES de l’économie canadienne pour la période du 1er janvier 1990 au 31 décembre 2021.
- En 2021, les émissions de GES du Canada se sont établies à 670 Mt, en baisse de 62 Mt (8,4 %) par rapport à 2005. Il s’agissait d’une augmentation de 12 Mt (1,8 %) par rapport à 2020, mais elle est demeurée inférieure de 53 Mt (7,4 %) aux niveaux d’émissions d’avant la pandémie (2019).
- Bien que le Canada soit l’un des plus grands émetteurs par habitant, les émissions par habitant ont diminué depuis 2005, passant de 22,7 t d’éq. CO2 par habitant à 17,5 t d’éq. CO2 par habitant en 2021.
- L’intensité des émissions pour l’ensemble de l’économie canadienne (émissions de GES par produit intérieur brut [PIB]) a diminué de 29 % depuis 2005. Bien que la pandémie de COVID-19 ait sans aucun doute eu une incidence sur les émissions des années récentes, la diminution de l’intensité des émissions peut être attribuée au remplacement de combustible, à des augmentations de l’efficacité, à la modernisation des processus industriels et à des changements structuraux dans l’économie.
- Depuis 2005, les secteurs économiques du pétrole et du gaz, de l’agriculture et du bâtiment ont enregistré des augmentations d’émissions de 21 Mt (12 %), 5,0 Mt (7,7 %) et 2,3 Mt (2,7 %), respectivement. Ces augmentations ont été plus que compensées par les diminutions d’émissions dans les secteurs de l’électricité (‑66 Mt ou -56 %), de l’industrie lourde (-12 Mt ou ‑14 %) et des déchets et autres (‑5,1 Mt ou ‑9,8 %). Les émissions dans le secteur des transports ont augmenté graduellement, à l’exception d’une diminution observée de 2019 à 2020, largement attribuable à une diminution du nombre de kilomètres parcourus et d’une diminution du trafic aérien. Les émissions des transports ont augmenté entre 2020 et 2021, mais demeurent inférieures aux niveaux de 2005 (‑6,7 Mt ou ‑4,3 % depuis 2005).
- Les émissions varient considérablement d’une province et d’un territoire à l’autre en raison de facteurs tels que la population, les sources d’énergie et la structure économique. Entre 2005 et 2021, les émissions ont diminué dans la plupart des provinces et territoires, y compris en Ontario (‑53 Mt ou ‑26 %), en Nouvelle-Écosse (‑8,2 Mt ou ‑36 %), au Québec (‑8,1 Mt ou ‑9,4 %), au Nouveau-Brunswick (‑7,7 Mt ou ‑39 %), en Colombie-Britannique (‑2,2 Mt ou ‑3,6 %), à Terre-Neuve-et-Labrador (‑1,9 Mt ou ‑18 %), en Saskatchewan (‑0,7 Mt ou ‑1,0 %), dans les Territoires du Nord-Ouest (‑0,44 Mt ou ‑25 %) et à l’Île-du-Prince-Édouard (‑0,25 Mt ou ‑13 %). Les émissions ont augmenté en Alberta (20 Mt ou 8,6 %), au Manitoba (0,40 Mt ou 2,0 %), au Yukon (0,09 Mt ou 16 %) et au Nunavut (0,04 Mt ou 7,2 %).
- Dans le cadre du RIN du Canada publié en avril 2023, des améliorations méthodologiques considérables ont été apportées à l’estimation des émissions liées aux sites d’enfouissement de déchets et au transport, entre autres, ainsi qu’à l’inclusion d’une nouvelle source, les émissions fugitives en aval du compteur. Les méthodes améliorées s’appuient sur des études et des connaissances propres au Canada, facilitent l’adoption de nouvelles données scientifiques et reflètent mieux l’évolution des technologies et des pratiques industrielles.
Pour des informations plus détaillées sur les émissions de gaz à effet de serre du Canada, consultez la version complète du RIN du Canada.
5.3 Projections des émissions de GES du Canada
ECCC met à jour annuellement les projections des émissions de GES du Canada, en tenant compte des dernières données historiques et des hypothèses à jour sur l’économie et le marché de l’énergie. Ainsi, les projections fluctuent au fil du temps en raison de l’évolution des données historiques et des hypothèses. Dans les années qui coïncident avec la présentation d’un rapport biennal à la CCNUCC, les projections du Canada sont publiées dans le cadre de ce rapport. Au cours des autres années, le Canada publie ses projections dans un rapport distinct.
Le plus récent rapport de projections du Canada, intitulé Projections des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques au Canada 2023, publié en décembre 2023, présente les projections des émissions de GES et de polluants atmosphériques du Canada jusqu’en 20352. Il est complexe d’attribuer des réductions d’émissions à des politiques individuelles, en grande partie en raison de l’interaction entre les différentes politiques du plan climatique. Par conséquent, les projections par mesure ne sont pas disponibles.
Les projections présentées dans le rapport ont été élaborées en fonction d’une combinaison de deux approches de modélisation, soit une approche « ascendante » (représentée par le scénario de référence et les scénarios de mesures additionnelles) et une approche rétrospective, qui représente un scénario illustratif fondé sur l’ensemble des politiques et des mesures incluses dans le scénario de mesures additionnelles et qui est calibrée pour atteindre la cible 2030 de 40 % sous les niveaux de 2005. Les résultats du scénario de rétrospection ne doivent pas être interprétés comme un signal d’intentions politiques, mais plutôt comme une illustration de ce que le cadre de modélisation suggère comme étant des opportunités économiquement efficaces pour atteindre des réductions d’émissions prédéterminées.
5.3.1 Scénario de référence
Les projections dans le cas de référence comprennent les politiques et les mesures fédérales, provinciales et territoriales qui étaient en place en août 2023 et supposent que le gouvernement ne prendra aucune autre mesure. Ils incluent également la contribution comptable du secteur de l’affectation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie (ATCATF).
Pour être incluses dans le scénario de référence, les politiques et mesures doivent :
- avoir le soutien législatif et financier nécessaire.
- disposer de suffisamment d’informations quantifiables pour permettre d’estimer son incidence.
- produire des réductions potentielles significatives (au moins 100 kilotonnes d’éq. CO2).
Lorsque le financement du programme doit prendre fin, les projections supposent que les impacts de ces programmes, autres que ceux incarnés dans le comportement des consommateurs, cessent avec le financement.
La liste des politiques et des mesures modélisées dans le scénario de référence se trouve dans les Projections des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques au Canada 2023.
5.3.2 Scénario avec mesures supplémentaires
Le scénario avec mesures supplémentaires comprend toutes les politiques et mesures fédérales, provinciales et territoriales du scénario de référence ainsi que celles qui ont été annoncées, mais qui n’ont pas encore été entièrement mises en œuvre. Ce scénario inclut également la contribution comptable du secteur de l’ATCATF, avec en plus l’impact de l’achat de crédits dans le cadre de la Western Climate Initiative, des solutions climatiques fondées sur la nature et les mesures dans l’agriculture.
Lorsque le financement du programme doit prendre fin, les projections supposent que les impacts de ces programmes, autres que ceux incarnés dans le comportement des consommateurs, cessent à la fin du financement.
Tous les efforts sont faits pour être aussi complets que possible dans ce qui est inclus dans le modèle; cependant, le scénario avec mesures supplémentaires n’inclut pas toutes les mesures annoncées. Les mesures qui ne sont pas suffisamment développées pour justifier leur inclusion dans le modèle ne sont pas reflétées dans les résultats des mesures supplémentaires. Les mesures qui ne sont pas incluses peuvent inclure celles dont certains aspects qui auraient une incidence sur les réductions d’émissions associées à la mesure n’ont pas été confirmés. Les mesures envisagées ou en cours d’élaboration par les provinces et les territoires ne sont incluses que si ces mesures ont été identifiées pour inclusion dans le modèle par la province ou le territoire, avec suffisamment de détails.
Les projections de 2023 ne tiennent pas compte du plafonnement proposé des émissions du secteur pétrolier et gazier, ni de la réglementation sur les véhicules lourds postérieure à 2027, que ce soit dans le scénario de référence ou dans le scénario avec mesures supplémentaires.
La liste des politiques et des mesures modélisées dans le scénario avec mesures supplémentaires se trouve dans les Projections des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques au Canada 2023.
Les projections ascendantes dont il est question dans le Rapport d’étape sur le PRÉ sont tirées du scénario avec mesures supplémentaires, car elles représentent le mieux les progrès réalisés par rapport à la cible du Canada pour 2030 et reflètent la plupart des répercussions des politiques climatiques du Canada.
Le rapport fournit également :
- un aperçu des données de base et des hypothèses sous-jacentes aux projections, y compris une liste de toutes les politiques incluses dans chaque scénario, et une description des hypothèses utilisées pour modéliser ces politiques.
- un aperçu de l’impact des changements majeurs en matière de méthodologie, de données et de politiques sur les projections les plus récentes.
- un examen des sources d’incertitude et des résultats d’une analyse de sensibilité portant sur les principaux inducteurs d’émissions de GES.
- une description de la méthodologie du modèle utilisée pour élaborer les projections.
5.3.3 Résultats des projections
Selon le scénario avec mesures supplémentaires, les émissions en 2030 baisseront à 467 Mt, y compris les contributions de l’ATCATF, des solutions climatiques fondées sur la nature (SCFN) et des mesures agricoles et crédits achetés dans le cadre de la Western Climate Initiative (WCI), soit 36 % de moins que les niveaux de 2005. Ce résultat est inférieur de 24 Mt aux projections de 2030 « avec mesures supplémentaires » (AMS) publiées dans la 8e communication nationale sur les changements climatiques et Cinquième rapport biennal du Canada sur les changements climatiques de la Convention-cadre des Nations Unies (NC8 / BR5). Les autres résultats notables du scénario avec mesures supplémentaires comprennent :
- qu’en 2030, on prévoit que les secteurs du transport (137 Mt ou 12,7 % sous les niveaux de 2005) et du pétrole et du gaz (128 Mt ou 24,4 % sous les niveaux de 2005) demeureront les plus grands émetteurs du Canada;
- que d’ici 2030, le secteur de l’électricité devrait connaître les plus importantes réductions d’émissions (‑97 Mt), soit 20 Mt ou 82 % de moins que les niveaux de 2005;
- qu’après 2030, le scénario avec mesures supplémentaires prévoit une poursuite de la baisse des émissions, pour atteindre 423 Mt en 2035, soit une réduction de 42 % par rapport aux niveaux de 2005.
Le tableau 5-1 présente une ventilation des tendances projetées des émissions de GES par secteur économique.
| Secteur | Historique | Projections – Cas de référence |
Projections – Mesures supplémentaires |
|||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2005 | 2010 | 2015 | 2021 | 2026 | 2030 | 2035 | Changement de 2005 à 2030 |
2026 | 2030 | 2035 | Changement de 2005 à 2030 |
|
| Pétrole et Gaz | 168 | 179 | 203 | 189 | 177 | 162 | 158 | -6 | 158 | 128 | 123 | -41 |
| Électricité | 118 | 95 | 79 | 52 | 38 | 20 | 13 | -97 | 39 | 20 | 6 | -97 |
| Transports | 157 | 166 | 163 | 150 | 156 | 144 | 138 | -12 | 155 | 137 | 116 | -20 |
| Industrie lourde | 89 | 76 | 81 | 77 | 79 | 77 | 78 | -12 | 74 | 63 | 62 | -26 |
| Bâtiments | 85 | 82 | 85 | 87 | 80 | 75 | 73 | -10 | 74 | 69 | 66 | -16 |
| Agriculture | 64 | 59 | 65 | 69 | 67 | 67 | 67 | 3 | 66 | 63 | 63 | -1 |
| Déchets et autres | 52 | 46 | 47 | 47 | 46 | 46 | 47 | -7 | 39 | 32 | 33 | -20 |
| Sous-total | 732 | 702 | 723 | 670 | 642 | 592 | 574 | -140 | 604 | 512 | 468 | -220 |
| Crédits WCI | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | -4 | -1 | 0 | -1 |
| Contribution comptable de l’ATCATF | n.d. | 10 | 2 | -33 | -27 | -32 | -32 | n.d. | -27 | -32 | -32 | -32 |
| SCFN et mesures agricoles | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | n.d. | -13 | -13 | -13 |
| Total | 732 | 712 | 725 | 637 | 615 | 560 | 541 | -172 | 573 | 467 | 423 | -265 |
n.d. – non disponible
Les émissions de GES historiques par habitant au Canada ont diminué en moyenne de 1,6 % par année de 2005 à 2021. L’intensité des émissions devrait diminuer de 2,9 % par année entre 2021 et 2030 dans le scénario de référence et de 4,5 % par année dans le scénario avec mesures supplémentaires.
Pour des informations plus détaillées sur les projections des émissions de gaz à effet de serre du Canada, y compris les résultats du scénario rétrospectif, veuillez consulter la version complète du Rapport sur les projections des émissions du Canada.
5.4 Modifications récentes apportées à la modélisation des projections
Les projections des émissions sont mises à jour chaque année pour tenir compte des nouvelles mesures, pour faire face à l’évolution des conditions de l’économie nationale et mondiale et pour intégrer les émissions historiques mises à jour dans le plus récent RIN, y compris les changements résultant d’améliorations méthodologiques apportées au RIN.
Les émissions historiques sont l’un des principaux intrants des projections des émissions. Les changements apportés aux émissions historiques entraîneront à leur tour des changements dans les projections des émissions. Les nouveaux calculs des estimations de l’inventaire sont souvent effectués dans le cadre d’activités d’amélioration continue de l’inventaire, y compris l’amélioration des méthodes, la correction d’erreurs, la mise à jour des données sur les activités, l’inclusion de catégories qui n’avaient pas été estimées antérieurement ou la conformité aux recommandations découlant des examens effectués en vertu de la CCNUCC. ECCC consulte et travaille continuellement avec des scientifiques et des experts pour améliorer la qualité de l’inventaire, y compris ceux des agences fédérales, provinciales et territoriales, de l’industrie, des instituts de recherche et des consultants. Une meilleure compréhension et des données raffinées ou plus complètes sont utilisées pour élaborer et adopter des méthodes plus précises. La mise en œuvre d’améliorations méthodologiques conduit à recalculer les estimations précédentes afin de maintenir une tendance cohérente des émissions et des absorptions.
L’édition 2022 de l’inventaire des GES comprenait des recalculs qui ont donné lieu à des changements aux émissions / absorptions déclarés antérieurement pour tous les secteurs du GIEC (énergie; procédés industriels et utilisation des produits [PIUP]; agriculture; affectation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie [ATCATF]; et déchets) et sous-secteurs de l’énergie (combustion stationnaire, transport et sources fugitives) et pour toutes les années applicables de la série chronologique (1990 à 2019). Ces révisions étaient en grande partie dues à l’amélioration des méthodologies d’estimation ainsi qu’à la mise à jour des données énergétiques. Les révisions qui ont entraîné les changements importants ont été celles des secteurs des sources fugitives (+ 12,4 Mt), de l’agriculture (‑5,8 Mt) et des sources de combustion stationnaires (+ 3,0 Mt). Voir le RIN de 2022 pour plus de détails sur les améliorations apportées à l’inventaire pour le RIN de 2022.
L’édition 2023 de l’inventaire des GES intégrait des améliorations méthodologiques dans les estimations des émissions attribuables aux sites d’enfouissement de déchets et des émissions provenant du transport sur route et hors route, entre autres. Une nouvelle source a également été incluse : les émissions fugitives en aval du compteur, qui comprennent les fuites provenant des appareils résidentiels et commerciaux au gaz naturel, des véhicules alimentés au gaz naturel, ainsi que des centrales électriques et des installations industrielles qui consomment du gaz naturel. Au total, les recalculs ont abouti à une diminution de 9 Mt en 2005 et de 14 Mt en 2020. Voir le RIN de 2023 pour plus de détails sur les améliorations de l’inventaire pour le RIN 2023.
Outre les effets des révisions du RIN, les projections des émissions sont également influencées par les changements des conditions socio-économiques, notamment les changements dans les prévisions du PIB et de croissance de la population, les changements dans les prévisions de production d’énergie, les mises à jour pour tenir compte des nouvelles mesures, et les mises à jour pour réviser les hypothèses sur les politiques concernant les mesures précédemment incluses.
Pour les projections de décembre 2022, les principaux facteurs de changement par rapport aux projections de 2021, qui ont été publiées en mars 2022 dans le cadre du PRÉ pour 2030, étaient les suivants :
- Dans l’ensemble de l’économie : une légère baisse de la croissance du PIB réel de 2022 à 2030 a entraîné une réduction des émissions; une augmentation de la croissance démographique prévue fondée sur les prévisions de croissance partagées par les provinces et les territoires au cours du processus de consultation a entraîné une augmentation des émissions.
- Pétrole et gaz : des changements méthodologiques ont entraîné des révisions au RIN pour les émissions fugitives de méthane dans le secteur pétrolier et gazier entraînant une augmentation des émissions; la mise à jour de la production pétrolière et gazière par rapport aux dernières projections de la Régie de l’énergie du Canada (la « Régie ») a entraîné une augmentation des émissions; la modification des hypothèses d’adoption du CSC et des solvants dans les sables bitumineux a entraîné une augmentation des émissions.
- Transports : des hypothèses sur les politiques révisées pour les mesures aéronautiques, maritimes et ferroviaires, y compris un mélange de 6 % de carburant d’aviation durable ont amené une diminution des émissions.
- Bâtiments : changement méthodologique qui permet plus de flexibilité pour convertir la technologie en fin de vie des équipements.
- Agriculture : les changements méthodologiques ont entraîné de nouveaux calculs dans le RIN 2022, principalement en raison des révisions des facteurs d’émission utilisés pour estimer les émissions directes de N2O provenant des sols agricoles, ainsi que des changements dans la minéralisation de l’azote dus à la perte de carbone organique du sol des terres cultivées et des données révisées sur l’activité des engrais azotés inorganiques fournies par Statistique Canada pour l’année 2019.
Pour les projections 2023, les principaux facteurs de changement étaient les suivants :
- Pétrole et gaz : les projections mises à jour de la Régie qui indiquent une baisse de la production des sables bitumineux, mais une hausse de la production de pétrole classique, de gaz et de GNL par rapport aux niveaux projetés dans le Plan de réduction des émissions pour 2030; les révisions des hypothèses de modélisation de la stratégie relative à l’hydrogène; les hypothèses moins optimistes sur le déploiement du CSC ont entraîné une hausse des émissions.
- Transport : un changement méthodologique important dans les données historiques a entraîné une forte diminution des émissions dans le secteur du transport de marchandises. Cette diminution des données historiques persiste tout au long de la période de projection.
- ATCATF : augmentation de la contribution comptable, principalement en raison d’un crédit comptable plus élevé provenant des « terres forestières » demeurant dans la catégorie « terres forestières et produits ligneux récoltés ». Cette augmentation du crédit est attribuable au fait que certaines provinces ont présenté des taux de récolte projetés inférieurs en raison de la mortalité des arbres découlant de perturbations naturelles récentes (à l’exclusion des feux de forêt de 2023).
- Industrie lourde : les révisions des hypothèses de modélisation de la stratégie relative à l’hydrogène et les intensités d’émissions historiques plus élevées ont conduit à des projections des émissions plus élevées.
- Bâtiments : les révisions des hypothèses de modélisation de la stratégie relative à l’hydrogène et des hypothèses sur le taux d’adoption des codes du bâtiment à consommation énergétique nette zéro par les provinces et les territoires, révisées pour assumer une adoption plus lente que ce qui était précédemment prévu pour refléter des engagements provinciaux plus à jour, ont conduit à des projections des émissions plus élevées.
- Agriculture : la baisse des émissions du secteur de la production végétale au cours de la dernière année historique a entraîné une légère baisse des émissions du secteur au cours de la période de projection par rapport à l’analyse de l’année précédente.
Pour plus d’informations sur les changements dans les projections des émissions de gaz à effet de serre du Canada, veuillez consulter la version complète du Rapport sur les projections des émissions du Canada.
5.5 Amélioration continue
L’amélioration continue est un élément fondamental de l’approche du Canada en matière de lutte contre les changements climatiques. Elle vise à faire en sorte que les estimations d’inventaire et les projections des émissions du Canada soient fondées sur les meilleures données scientifiques disponibles, que le plan climatique du Canada soit adapté et évolue au fur et à mesure que de nouvelles possibilités se présentent, et que des corrections soient apportées dans la mise en œuvre de programmes, de politiques et de règlements fédéraux. Des améliorations importantes sont prévues dans les estimations futures des inventaires, notamment pour les terres forestières gérées, dont un résumé est fourni ci-dessous. Voir le RIN pour plus de détails sur les améliorations prévues.
Pour les projections des émissions, ECCC a organisé un processus dirigé par des experts pour fournir des conseils indépendants garantissant un régime de modélisation solide et fiable, afin de maximiser la transparence et d’aborder les incertitudes inhérentes à tous les processus de modélisation. Un résumé des résultats de l’examen de la modélisation est présenté ci-dessous. Voir le Rapport sur les projections des émissions pour plus d’informations sur le plan d’action de l’examen indépendant de la modélisation.
5.5.1 Affectation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie : une mise à jour sur la comptabilisation des émissions
Le secteur de l’affectation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie (ATCATF) est utilisé pour déclarer les émissions et les absorptions de GES entre l’atmosphère et les terres gérées. Le secteur comprend les terres forestières, les terres cultivées, les prairies, les terres humides, les zones de peuplement, les autres terres, ainsi que les produits ligneux récoltés (PLR). Comparativement à d’autres secteurs, l’ATCATF est unique dans la mesure où les activités humaines ainsi que les événements et processus naturels (p. ex., incendies de forêt, infestations d’insectes) ont une incidence sur ses émissions et absorptions de GES. Les perturbations naturelles des forêts, en particulier les incendies de forêt, peuvent entraîner de très importantes fluctuations des émissions de GES d’une année à l’autre. Le RIN du Canada établit une distinction entre les émissions et les absorptions de GES dans les forêts aménagées en raison des activités humaines et celles résultant de perturbations naturelles. Pour concentrer les déclarations sur les impacts humains, le Canada supprime l’impact des perturbations naturelles lors du calcul des progrès vers les cibles nationales de réduction des émissions.
Les mesures de gestion et les perturbations naturelles qui se produisent sur plusieurs décennies peuvent avoir des impacts à très long terme sur les émissions et les absorptions de GES forestiers. Le Canada, comme de nombreux autres pays et conformément aux méthodologies approuvées par la CCNUCC, applique des approches comptables spécifiques pour déterminer dans quelle mesure les changements récents dans l’activité humaine dans le secteur de l’ATCATF contribuent aux cibles nationales de réduction des émissions. À l’heure actuelle, le Canada utilise la comptabilisation des niveaux de référence (comparaison avec un scénario de statu quo) pour les terres forestières aménagées et les PLR associés et le simple nette-nette (comparaison avec une année de référence) pour le reste des catégories de l’ATCATF. À la lumière des récents changements apportés au cadre comptable de l’ATCATF de l’Union européenne (UE), des recommandations d’un récent rapport d’audit du commissaire du CEDD et des commentaires reçus de groupes environnementaux, Ressources naturelles Canada (RNCan) et ECCC mènent un examen de l’approche de comptabilisation des émissions du secteur de l’ATCATF du Canada, en mettant l’accent sur la comptabilisation des forêts aménagées et des PLR. Le gouvernement du Canada lancera une consultation ciblée d’ici 2024 dans le cadre de cet examen afin de s’assurer que l’approche du Canada reste cohérente avec les meilleures pratiques internationales et représente une approche scientifiquement crédible pour suivre les progrès en matière de réduction des émissions.
Comme il est indiqué dans le PRÉ pour 2030, le gouvernement du Canada s’est engagé à faire des estimations approfondies et à comprendre comment les forêts du Canada peuvent contribuer à lutter contre les changements climatiques. Le Canada établit ses estimations d’inventaire des émissions de GES liées à la forêt et ses projections d’émissions et de comptabilisation à l’aide d’une méthodologie reconnue à l’échelle internationale, conformément aux lignes directrices de la CCNUCC et du GIEC.
5.5.2 Examen indépendant de la modélisation
Le PRÉ pour 2030 du Canada comprenait l’engagement suivant :
Afin de maximiser la transparence et d’atténuer les incertitudes inhérentes à tous les processus de modélisation, ECCC organisera un processus dirigé par des experts dont l’objectif sera de fournir des conseils indépendants à temps pour la réalisation du Rapport d’étape de 2023, garantissant un régime de modélisation solide et fiable qui servira de base aux futurs PRÉ.
ECCC a mené un processus en deux phases pour respecter cet engagement. Au cours de la phase 1, ECCC a chargé le Dr Paul Boothe et ses associés Mike Beale et Chris Frankel de diriger un processus de consultation initial sollicitant des commentaires sur les objectifs, la portée et les étapes clés d’un processus de consultation formel qui s’est déroulé entre octobre et novembre 2022. À partir des recommandations formulées dans le rapport qui en a résulté, ECCC a élaboré un plan d’action pour l’amélioration de la modélisation. Le plan d’action contient à la fois des mesures à mettre en œuvre d’ici à la fin de 2023 ainsi que des améliorations à plus long terme.
Dans le cadre de la phase 2, ECCC a demandé à Mike Beale de faciliter une deuxième série de consultations élargies, qui ont eu lieu en avril et mai 2023, sur le plan d’action proposé et le rapport produit après la première phase. Ce processus de consultation a servi à élaborer le rapport final et la version finale du plan d’action.
Les consultations de la phase 1 ont mis en évidence le fait que les experts consultés sont généralement d’avis que le cadre de modélisation actuel d’ECCC est solide et qu’il y a un vaste appui et un enthousiasme pour un examen externe afin de donner des conseils sur d’autres améliorations. Par ailleurs, les discussions ont mis en évidence :
- la nécessité de mécanismes visant à améliorer la transparence et à procéder à un examen par les pairs.
- la reconnaissance des liens entre les politiques, y compris l’utilisation accrue de la modélisation comme outil de conception des politiques.
- l’importance d’une capacité de modélisation adéquate pour répondre aux demandes accrues.
- la nécessité d’analyser les trajectoires à long terme jusqu’à la carboneutralité en 2050 et les scénarios hypothétiques.
Collectivement, les experts ont indiqué que ces thèmes étaient fondamentaux pour la crédibilité et la responsabilisation de la modélisation qui sous-tend les mesures de politique climatique du gouvernement.
Après la phase de consultation, M. Boothe et ses collègues ont cerné les thèmes suivants qui seront abordés dans le cadre de la phase 2 :
- la transparence;
- l’engagement;
- les processus de modélisation;
- les trajectoires et scénarios de carboneutralité pour 2050; et,
- la capacité et les ressources.
Les commentaires reçus lors des entrevues de la phase 2 ont indiqué que, bien que les membres de l’équipe de modélisation d’ECCC soient reconnus comme des chefs de file dans le domaine et que la série de modèles soit généralement bien considérée, il existe des préoccupations au sujet de la transparence et de l’âge d’ENERGY2020. Le projet de plan d’action de la phase 1 a été considéré comme ambitieux, mais les personnes interrogées ont mentionné que des améliorations sont nécessaires en termes de rapidité et de profondeur de l’approche proposée. Les personnes interrogées ont également demandé une plus grande transparence dans les hypothèses sous-jacentes et les répercussions des politiques individuelles afin de permettre aux modélisateurs externes de reproduire les résultats d’ECCC. Les personnes interrogées ont suggéré d’utiliser plus d’analyses de sensibilité et d’analyses probabilistes pour répondre aux incertitudes. Un atelier sur la modélisation de la carboneutralité a suscité un grand intérêt. De plus, les personnes interrogées appuient à l’unanimité l’établissement d’une version canadienne du Stanford Energy Modelling Forum (EMF). L’EMF a été créé à Stanford en 1976 pour réunir des experts et des décideurs de premier plan issus du gouvernement, de l’industrie, des universités et d’autres organismes de recherche afin d’étudier d’importantes questions relatives à l’énergie et à l’environnement. Pour chaque étude, le Forum organise un groupe de travail chargé d’élaborer la conception de l’étude, d’analyser et de comparer les résultats de chaque modèle et de discuter des principales conclusions. L’EMF cherche à améliorer l’utilisation des modèles de politique énergétique et environnementale pour la prise de décisions importantes par les entreprises et les gouvernements, en :
- exploitant les capacités collectives de plusieurs modèles pour améliorer la compréhension des problèmes énergétiques importants et des problèmes environnementaux associés;
- expliquant les points forts et les limites des approches concurrentes du problème; et
- fournissant des orientations pour les futurs efforts de recherche.
Atelier de modélisation de la carboneutralité
En septembre 2023, ECCC a tenu l’atelier de modélisation de la carboneutralité recommandé dans le rapport de la phase 2. L’atelier a réuni environ 70 participants, dont des universitaires et des représentants gouvernementaux des États-Unis, d’Europe et du Canada. Les discussions ont porté sur :
- la façon dont les modèles ont soutenu l’élaboration de la Stratégie à long terme du Canada (novembre 2022);
- la suite de modélisation à long terme d’ECCC, qui met l’accent sur les structures, les forces et les faiblesses du modèle, et comment elles ont été utilisées pour appuyer l’analyse de la Stratégie à long terme;
- l’analyse multi-modèles ainsi que d’autres outils et approches nécessaires à la réussite de la modélisation de la carboneutralité; et
- la modélisation en source ouverte, y compris les questions pertinentes entourant la publication du code modèle, des données et de la documentation.
Les discussions ont été fructueuses et ont donné lieu aux principaux points suivants :
- il y avait un appui important pour un exercice de comparaison multi-modèles (p. ex., le Forum canadien de modélisation des émissions ou EMF – Nord) qui permettrait d’améliorer davantage l’écosystème de modélisation canadien en s’appuyant en partie sur l’approche américaine.
- bien que les modèles d’ECCC soient « bons » et « robustes », il faut une plus grande transparence en ce qui concerne la publication d’un plus grand nombre d’informations sur les modèles, tout en reconnaissant qu’il est difficile de rendre les modèles ouverts, car les modèles sont complexes et nécessiteraient d’importantes ressources pour la formation des utilisateurs de source ouvertes.
- ECCC devrait continuer de mettre l’accent sur l’utilisation d’une série de modèles, car différents modèles peuvent apporter des perspectives différentes. En même temps, pour soutenir la transformation industrielle/sectorielle, ECCC devrait continuer de bénéficier des travaux de modèles d’ingénierie/de processus plus détaillés.
- les modèles d’ECCC devraient continuer d’être améliorés en mettant l’accent sur l’augmentation de la désagrégation sectorielle et l’élargissement de la disponibilité des technologies représentées dans les modèles. Cela améliorerait la résolution du modèle, ce qui devrait, à son tour, conduire à des prévisions plus précises.
- ECCC devrait continuer d’élaborer un modèle d’équilibre général calculable prospectif pour une analyse plus détaillée de la transition énergétique et économique nécessaire pour atteindre la carboneutralité afin d’intégrer la prise de décisions prospectives qui ne fait pas partie de l’ensemble actuel de modèles.
Une description plus détaillée du plan d’action d’ECCC, y compris les mesures prises à ce jour et les mesures à prendre à l’avenir, est fournie dans le document Projections des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques au Canada 2023.
Chapitre 6 : Tableaux de suivi de la mise en œuvre
Ce chapitre présente une mise à jour, mesure par mesure, de toutes les stratégies et mesures fédérales découlant du PRÉ pour 2030, y compris les nouvelles mesures élaborées depuis sa publication en mars 2022, ainsi que les mesures et accords de coopération clés avec les provinces et les territoires, identifiés dans le PRÉ pour 2030.
Le PRÉ pour 2030 est organisé autour de secteurs économiques, ainsi que de catégories de mesures à l’échelle de l’économie qui s’étendent à tous les secteurs, des solutions fondées sur la nature, qui examinent les possibilités de réduire les émissions à partir de la nature, et des mesures pour un gouvernement vert. Sont également incluses les mesures habilitantes. Les définitions des secteurs figurent dans l’annexe.
Les mesures sont organisées par secteur en fonction de leur « meilleure adéquation », mais peuvent souvent avoir un impact sur d’autres secteurs, de façon directe ou indirecte. Cette organisation par secteur vise à faciliter l’examen et la prise en compte des secteurs et des mesures – le fait d’inclure une mesure dans un secteur ne doit pas être considéré comme une indication qu’elle n’est pas pertinente ou qu’elle n’a pas de lien avec un autre secteur. Les secteurs sont reliés et interdépendants, et les mesures prises dans l’un des secteurs ont souvent des retombées sur un autre. Par exemple, les mesures prises pour décarboniser le secteur de l’électricité au Canada permettront une électrification à faibles émissions de carbone dans d’autres secteurs.
Des identifiants uniques ont été ajoutés pour permettre un suivi efficace des mesures au fil du temps, en tenant compte du fait que les noms des programmes peuvent changer. Les mesures ont été organisées en mesures principales et sous-mesures et incluent :
- les mesures principales avec activités;
- les mesures principales sans activités, toutes les activités étant décrites dans les sous-mesures (identifiées par un astérisque dans le tableau et non incluses dans le décompte des mesures); et,
- les sous-mesures.
Seules les mesures avec des activités sont prises en compte dans le calcul du nombre de mesures.
L’utilisation de mesures principales et de sous-mesures vise à refléter les relations entre les mesures et ne doit pas être considérée comme une indication de l’importance – les sous-mesures comprennent des initiatives majeures.
Les définitions de l’état d’avancement sont fournies ci-dessous et des exemples sont présentés dans la figure 6-1.
Définitions de l’état d’avancement de la mise en œuvre
En cours de développement (planification initiale) : recherche d’autorités; les premières activités de planification, de recherche et d’analyse sont en cours.
Initié (développement autorisé) : les autorisations nécessaires ont été obtenues; la rédaction, la conception du programme et les consultations initiales s’intensifient.
En cours (mise en œuvre active) : appel à candidatures et examen des demandes; distribution des fonds; en processus d’approbation législative ou réglementaire.
Adopté (finalisé et en vigueur) : la stratégie, la politique, le code ou le plan est approuvé; la loi a reçu la sanction royale; les règlements sont publiés dans la GC II.
Terminé (n’est plus en vigueur) : les opérations ont cessé; les fonds ont été entièrement alloués, largement distribués et aucun financement supplémentaire n’est prévu; la mesure a été abrogée ou remplacée.
En plus de ce qui précède, les initiatives peuvent également être marquées comme étant « en cours d’exploration ». Ces initiatives n’entreront dans le processus de mise en œuvre qu’après avoir été évaluées et avoir reçu l’engagement d’aller de l’avant.
Figure 6-1 : Grille d’évaluation de l’état de la mise en œuvre avec exemples
Description longue pour la Figure 6-1
État de la mise en œuvre : Définitions de haut niveau
- En cours de développement – Planification initiale : Recherche d'autorités; les premières activités de planification, de recherche et d'analyse sont en cours
- Initié – Développement autorisé : Les autorisations nécessaires ont été obtenues; la rédaction, la conception du programme et les consultations initiales sont en cours
- En cours – Mise en œuvre active : Appel et examen des propositions; distribution des fonds; procédure d'approbation législative ou réglementaire
- Adopté – Finalisé et en vigueur : La politique, la stratégie, le plan ou le code est approuvé; la loi ou la réglementation est en vigueur
- Terminé – N'est plus en vigueur : Les opérations ont cessé; il n'y a plus de financement; la mesure a été abrogée ou remplacée
Exemples :
Loi ou réglementation
- En cours de développement : recherche d'autorités; une première analyse et des recherches sont en cours afin d'éclairer l'élaboration du projet
- Initié : les autorités politiques sont assurées; la consultation, la rédaction et les révisions sont en cours
- En cours : projet de loi adopté en 2e lecture; projet de règlement publié dans la GC I
- Adopté : la loi a reçu la sanction royale; les règlements ont été publiés dans la GC II
- Terminé : règlement ou loi abrogé(e) et devenu(e) caduc(que)
Politiques, plans, stratégies, codes
- En cours de développement : recherche d'autorités; recherches et analyses préliminaires
- Initié : les autorités politiques sont assurées; la rédaction et les consultations sont en cours
- Adopté : autorisations finales en place et actuellement en vigueur
- Terminé : a été abrogé et/ou remplacé; n'est plus en vigueur
Programmes, subventions et contributions
- En cours de développement : recherche d'autorités; activités de recherche et de conception préliminaire
- Initié : autorisations politiques et de financement garanties; lancement du programme/S&C
- En cours : les demandes sont en cours d'examen; les fonds sont distribués; les opérations se poursuivent
- Terminé : tous les fonds ont été alloués; les opérations ont cessé; le programme a pris fin et/ou a été remplacé
Groupes de travail, comités consultatifs
- En cours de développement : recherche d'autorités; recherche et planification en cours
- Initié : autorités compétentes garanties; membres en cours de recrutement et de confirmation
- En cours : réunions prévues; travaux en cours (par exemple, consultations, recherches, rédaction de rapports)
- Terminé : mandat rempli; cessation des activités; publication du rapport final, pas d'autres réunions
À propos des tableaux sur le suivi de la mise en œuvre
Le suivi de la mise en œuvre est présenté dans deux tableaux distincts, organisés par secteur. Le premier tableau donne une mise à jour des mesures et stratégies fédérales incluses dans l’annexe de mise en œuvre du PRÉ pour 2030, ainsi que des mesures climatiques fédérales supplémentaires annoncées depuis la publication du PRÉ pour 2030. Le deuxième tableau fait le point sur les mesures et accords de coopération avec les gouvernements provinciaux et territoriaux décrits dans le PRÉ pour 2030.
Tableau 6-1 : Mesures et stratégies fédérales
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
L’approche du gouvernement du Canada en matière de tarification de la pollution par le carbone donne aux provinces et territoires la possibilité de mettre en œuvre le type de système qui convient le mieux à leur situation, pour autant qu’ils s’alignent sur les exigences minimales en matière de rigueur à l’échelon national (« modèle fédéral »). |
En cours |
|
ECW-01.1 |
Pour accroître la prévisibilité à long terme, le gouvernement du Canada étudiera des mesures qui contribuent à garantir la tarification future de la pollution par le carbone. |
En cours |
ECW-01.2 |
Toutes les recettes directes du système fédéral de tarification de la pollution par le carbone sont conservées dans la province ou territoire où elles ont été collectées. Les provinces et les territoires qui ont leur propre système de tarification de la pollution par le carbone utilisent les recettes comme ils le veulent, y compris en aidant les familles à prendre des mesures supplémentaires pour réduire la pollution d’une manière pratique et abordable. |
En cours |
ECW-01.3 |
Le PRPRC soutient le renvoi des produits de la redevance fédérale sur les combustibles, qui s’élève à plus de 2,5 milliards de dollars, sous forme de paiements directs aux petites et moyennes entreprises (PME) admissibles, en particulier celles des secteurs à forte intensité d’émissions et exposés aux échanges commerciaux. Le programme sera disponible dans les provinces et territoires où s’applique la redevance fédérale sur les carburants. |
En cours
La phase d’expression d’intérêt pour le PRPRC a pris fin le 16 décembre 2022. Les candidats jugés admissibles dans le cadre de la phase d’expression d’intérêt seront invités à soumettre une proposition formelle. |
ECW-1.4 |
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’approche adoptée par le gouvernement fédéral pour redistribuer les produits de la redevance sur les combustibles perçus au titre de la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre. |
En cours |
ECW-01.5 |
Cette initiative s’inscrit dans l’approche du gouvernement fédéral visant à redistribuer les produits de la redevance sur les combustibles perçus en vertu de la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre. |
En cours |
ECW-01.6 |
Le Fonds issu des produits du STFR distribue les produits collectés à la province ou au territoire d’origine dans le cadre du STFR par le biais du Programme d’incitation à la décarbonisation (PID) et le Fonds pour l’électricité de l’avenir (FEA). |
Voir ci-dessous pour les mises à jour spécifiques à chaque volet. |
ECW-1.6a |
Le PID est un programme fondé sur le mérite qui encourage les projets de technologies propres à réduire des émissions de GES dans les industries lourdes. |
En cours |
ECW-1.6b |
Le FEA est administré via des ententes bilatérales signées avec les provinces qui bénéficient d’un filet de sécurité pour soutenir les projets d’électricité propre. Les provinces bénéficiant d’un filet de sécurité sont les administrations où le système fédéral de tarification s’applique en tout ou en partie. |
En cours |
ECW-02 |
Le régime de crédits compensatoires encouragera les municipalités, les collectivités autochtones, les forestiers, les agriculteurs, et d’autres promoteurs de projets à entreprendre des projets novateurs qui réduisent les émissions de GES. Pour ce faire, le régime permet aux promoteurs de projets de générer des crédits compensatoires fédéraux s’ils mènent à bien des projets qui répondent aux exigences du règlement et du protocole fédéral de compensation applicable. Ces crédits peuvent être vendus et utilisés pour la conformité des installations couvertes par le STFR fédéral ou vendus et utilisés par d’autres qui cherchent à atteindre des cibles climatiques volontaires. |
En cours
ECCC continue d’élaborer les protocoles supplémentaires suivants :
ECCC lancera l’élaboration d’un protocole sur l’amélioration de la gestion forestière sur les terres publiques en 2024. |
Exiger des fournisseurs de combustibles fossiles liquides (essence et diésel) qu’ils réduisent l’intensité en carbone des combustibles qu’ils fournissent pour utilisation au Canada. |
Adopté |
|
Le Fonds pour les combustibles propres atténue les risques liés aux dépenses en capital pour convertir ou agrandir des installations existantes de production de combustibles propres, ou en construire de nouvelles. Cette mesure a été lancée en 2021. |
En cours |
|
ECW-05 |
Le FEFEC mobilise des investissements dans des projets qui génèrent une croissance propre et réduisent les émissions de GES, aidant ainsi le Canada à respecter ou à dépasser ses engagements dans le cadre de l’Accord de Paris.
Ministère responsable : ECCC |
Lancée initialement par le budget de 2017 avec 2 milliards de dollars, la recapitalisation du FEFEC a été annoncée dans le cadre du PRÉ pour 2030 et du budget de 2022 afin d’appuyer les mesures climatiques prises par les provinces et les territoires, les municipalités, les universités, les collèges, les écoles, les hôpitaux, les entreprises, les organismes sans but lucratif et les collectivités et organismes autochtones. |
ECW-05.1 |
Le Fonds du leadership du FEFEC fournit un financement aux provinces et aux territoires pour les aider à respecter leurs engagements en matière de réduction des émissions de GES à l’appui des cibles de réduction des émissions du Canada. |
En cours |
ECW-05.2 |
Le Fonds du Défi du FEFEC fournit un financement à un large éventail de bénéficiaires pour mettre en œuvre des projets qui déploient des technologies éprouvées et à faibles émissions de carbone entraînant des réductions significatives des émissions de GES dans tous les secteurs, en se concentrant sur son objectif de rentabilité afin de maximiser les réductions d’émissions de GES. |
En cours |
ECW-05.3 |
Le Fonds de Leadership autochtone, qui fait partie du FEFEC, finance des projets d’énergie propre, d’efficacité énergétique et de chauffage à faibles émissions de carbone menés par les communautés et les organismes des Premières Nations, des Inuits et des Métis. |
En cours |
ECW-05.4 |
Le FPME du FEFEC finance des activités et des investissements qui améliorent la préparation au déploiement de projets visant à réduire les émissions de GES et suppriment les obstacles entravant l’adoption de technologies à faible teneur en carbone et les mesures d’atténuation des changements climatiques à l’horizon 2030. |
En cours |
Appel à l’action qui établit un cadre ambitieux pour faire de l’hydrogène un outil clé pour l’atteinte des objectifs climatiques du Canada et positionner le Canada en tant que chef de file mondial des combustibles propres et renouvelables. |
En cours
|
|
ECW-07 |
Dans l’Énoncé économique de l’automne de 2022, le gouvernement du Canada a annoncé un crédit d’impôt remboursable à l’investissement dans la production d’hydrogène propre, basé sur l’intensité carbone du cycle de vie de l’hydrogène. Après consultation des intervenants, le budget 2023 a annoncé les principaux détails relatifs à la conception de cette mesure. L’Énoncé économique de l’automne de 2023 a fourni des détails supplémentaires sur la conception du crédit d’impôt à l’investissement. |
En cours de développement |
Le gouvernement du Canada étudie si les AFC pourraient compléter la tarification nationale de la pollution par le carbone afin de soutenir des niveaux d’ambition plus élevés et d’atténuer les risques de fuite de carbone. |
En cours d’exploration |
|
ECW-09 |
La BIC est une société d’État fédérale qui exerce ses activités sans lien de dépendance avec le gouvernement et qui est gouvernée par un conseil d’administration. Dans les limites de son enveloppe de 35 milliards de dollars, la BIC sera chargée d’investir au moins 25 milliards de dollars pour soutenir des projets dans les domaines de l’infrastructure verte, de l’énergie propre et des transports publics. |
La BIC est tenue de produire un rapport annuel expliquant comment elle a atteint ses objectifs et obtenu des résultats. Le dernier rapport de la BIC est disponible en ligne. |
ECW-09.1 |
La BIC investit dans des projets d’énergie propre tels que les interconnexions interprovinciales, les énergies renouvelables, les systèmes énergétiques de quartier et le stockage de l’énergie, afin de réduire les émissions de GES. |
En cours |
ECW-09.2 |
La BIC investit dans l’infrastructure verte pour soutenir l’économie de croissance propre du Canada dans des domaines tels que l’amélioration de l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau et des eaux usées, et les projets qui contribuent à la transition vers un avenir à faible émission de carbone. |
En cours |
ECW-09.3 |
La BIC investit dans des projets d’infrastructures de transport en commun afin de fournir aux citoyens des trajets plus propres et plus rapides et de réduire les émissions de GES. |
En cours |
Conformément à l’appel de l’Accord de Paris à respecter, promouvoir et prendre en compte les droits des Autochtones dans le cadre des mesures prises pour lutter contre le changement climatique, le gouvernement du Canada s’engage à renouveler la relation de nation à nation, d’Inuit à Couronne et de gouvernement à gouvernement entre le Canada et les Premières Nations, les Inuits et les Métis, en se fondant sur la reconnaissance des droits, le respect, la coopération et le partenariat. Le gouvernement du Canada soutient également la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et reconnaît que les systèmes de connaissances et les modes de fonctionnement autochtones doivent constituer la pierre angulaire de la politique climatique canadienne. |
En cours |
|
ECW-11 |
Les Tables régionales sont une initiative de collaboration entre le gouvernement fédéral, les provinces et les territoires, en collaboration avec les partenaires autochtones et avec l’apport des principales parties prenantes, afin de faire progresser les principales priorités économiques dans les secteurs de l’énergie et des ressources dans chacune des régions du Canada. |
En cours |
Un plan visant à réduire les émissions de méthane dans l’ensemble de l’économie, notamment par le biais de réglementations prévoyant la réduction des émissions de méthane provenant du pétrole et du gaz (voir OIG-02 dans le Tableau 6-1) et des sites d’enfouissement (voir WST-06 dans le Tableau 6-1). |
En cours
Dans le cadre de cette stratégie, le Canada a récemment publié, pour consultation, un projet de règlement sur le méthane visant à réduire, d’ici à 2030, les émissions de méthane du secteur pétrolier et gazier d’au moins 75 % par rapport aux niveaux de 2012. |
|
ECW-13 |
Accroître la participation économique des communautés et organisations autochtones dans le développement de projets de ressources naturelles qui soutiennent la transition vers un avenir énergétique propre. Le programme PRNA est doté de 80 millions de dollars de contributions sur cinq ans, dont au moins 25 millions sont consacrés à renforcer les capacités des communautés autochtones à s’engager dans des projets de minéraux critiques et à soutenir des projets menés par des Autochtones le long de la chaîne de valeur des minéraux critiques. |
En cours |
ECW-14 |
Établir une vision et un plan pour accélérer l’industrie de la gestion du carbone au Canada afin qu’elle puisse réaliser son potentiel de réduction des GES et sa capacité commerciale. |
En cours |
ECW-15 |
Le budget de 2021 a proposé d’instaurer un crédit d’impôt à l’investissement pour les capitaux investis dans des projets de CUSC dans le but de réduire les émissions d’au moins 15 Mt par année; |
Initié |
Le Fonds de croissance du Canada a été doté de 15 milliards de dollars pour aider à attirer des capitaux privés en vue de construire l’économie propre du Canada, en utilisant des instruments d’investissement qui absorbent certains risques pour encourager l’investissement privé dans des projets, des technologies, des entreprises et des chaînes d’approvisionnement à faible émission de carbone. |
En cours |
* les mesures principales sans activités, toutes les activités étant décrites dans les sous-mesures; non incluses dans le décompte des mesures
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
BDG-01 |
Élaboration de codes de construction modèles de plus en plus stricts et axés sur la performance, notamment pour introduire des codes modèles prêts pour une consommation énergétique carboneutre pour les nouvelles constructions et le code pour les modifications apportées aux bâtiments existants. |
Adopté |
BDG-02 |
Élaboration de nouvelles dispositions pour les codes modèles nationaux qui favorisent l’amélioration de l’efficacité énergétique en cas de modification des bâtiments existants. Élaboration de nouvelles dispositions pour les nouvelles constructions qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre liées à l’exploitation des bâtiments. |
Initié |
Fournit des contributions non remboursables allant jusqu’à 50 % des coûts admissibles d’un projet (jusqu’à un total de 1,4 millions de dollars) pour des projets de démonstration à fort potentiel de croissance qui ciblent les systèmes et technologies à faible teneur en carbone et base de bois et les bioproduits de construction avancés. |
En cours
Le programme a également publié un rapport sur la situation du bois massif au Canada et une carte interactive des projets de bois massif qui est mise à jour régulièrement. |
|
BDG-04 |
Une initiative à plusieurs volets pour aider les propriétaires à économiser de l’argent, créer de nouveaux emplois dans tout le Canada pour les conseillers en efficacité énergétique et lutter contre les changements climatiques. |
Voir ci-dessous pour les mises à jour spécifiques à chaque volet. |
BDG-04.1 |
Financement visant à aider les propriétaires à rendre leurs maisons plus économes en énergie, créer de nouveaux emplois dans tout le Canada pour les conseillers en efficacité énergétique, développer les chaînes d’approvisionnement écologiques nationales et lutter contre les changements climatiques. |
En cours |
BDG-04.2 |
Ce programme aide les propriétaires à effectuer des rénovations résidentielles profondes grâce à des prêts sans intérêt d’une valeur maximale de 40 000 dollars remboursable sur une période de 10 ans. |
En cours
La SCHL prévoit entreprendre une analyse des résultats à partir du début de 2024. |
BDG-04.3 |
Ce programme offre des prêts remboursables et à faible taux d’intérêt pour aider les fournisseurs de logements abordables à réaliser d’importantes rénovations énergétiques dans les immeubles résidentiels locatifs. Il fournit également des contributions pour la réalisation des activités préalables aux rénovations nécessaires pour planifier, préparer et soumettre la demande de financement pour les rénovations. |
En cours |
BDG-04.4 |
Le Programme pour la conversion abordable du mazout à la thermopompe vise à aider les propriétaires canadiens à revenu faible à médian de passer du chauffage au mazout à la thermopompe pour climat froid. |
En cours |
Financement pour soutenir la rénovation, la réparation ou la mise à niveau écologique et accessible des bâtiments communautaires publics existants et la construction de nouveaux bâtiments communautaires accessibles au public qui desservent les communautés ayant des besoins élevés partout au Canada. Au moins 10 % du financement accordé dans le cadre de ce programme est réservé aux projets et bénéficiaires autochtones. |
En cours |
|
BDG-06 |
Contribuer à l’élaboration de codes nationaux de l’énergie pour les bâtiments neufs et existants à consommation énergétique carboneutre par des collaborations provinciales/territoriales, la R‑D et des projets de démonstration en situation réelle dans toutes les zones climatiques du Canada. |
En cours |
La Stratégie accorde du financement pour aider à réduire l’itinérance et à améliorer l’abordabilité, la disponibilité et la qualité des logements pour les Canadiens dans le besoin. |
En cours |
|
Mettre en place un organisme consultatif chargé de mener une évaluation régulière des infrastructures nationales. |
Initié |
|
BDG-09 |
En collaboration avec les partenaires, la Stratégie s’appuiera sur les initiatives existantes et établira de nouvelles politiques, de nouveaux programmes, des mesures incitatives et des normes nécessaires pour rénover massivement le parc de bâtiments et la construction selon les normes de carboneutralité les plus élevées. |
En cours de développement |
BDG-09.1 |
Stimule la recherche, la réforme du code du bâtiment et les activités de démonstration, tous favorisant l’utilisation de matériaux de construction à faible teneur en carbone (par exemple, bois, acier, ciment, etc.) dans l’environnement bâti. |
En cours de développement |
BDG-09.2 |
Explorer les normes réglementaires et un cadre incitatif pour appuyer la transition vers l’abandon des combustibles fossiles pour les systèmes de chauffage. |
Initié |
BDG-09.3 |
Élaborer une approche coordonnée à l’échelle nationale pour accroître l’étiquetage des maisons en matière de rendement énergétique et de résilience climatique. |
En cours de développement |
BDG-09.4 |
Contribuera à renforcer les capacités et à soutenir la préparation du marché pour aider à accélérer l’adoption et la mise en œuvre des niveaux de rendement plus élevés des codes nationaux de l’énergie 2020, ou d’autres codes à haute performance, et à promouvoir des taux plus élevés de conformité aux codes adoptés. Le financement contribuera également à ouvrir la voie à de nouvelles exigences du code visant à favoriser des modifications écoénergétiques des bâtiments existants, des rénovations et des constructions carboneutres. |
En cours |
BDG-09.5 |
Élaborer une approche pour accroître la résilience climatique de l’environnement bâti. |
En cours de développement |
BDG-09.6 |
Contribuera à transformer le marché canadien des rénovations majeures en augmentant la capacité des activités d’élaboration et de mise en œuvre de projets à travers le pays. Le financement des organismes d’accélération et d’autres intervenants aidera à repérer et à regrouper les projets de rénovations majeures et à guider les propriétaires d’immeubles dans l’élaboration de leurs projets. L’initiative soutiendra également d’autres activités de renforcement des capacités, telles que le développement d’outils et de ressources ou d’approches standardisées. |
En cours |
En se concentrant sur les groupes d’habitations de faible hauteur, le PPQV vise à mettre à l’essai le modèle néérlandais Energiesprong (en anglais seulement) au sein du marché canadien. |
En cours |
|
BDG-11 |
La mise en place d’un nouveau Centre d’excellence pour l’analyse du cycle de vie des projets de construction au Centre de recherche en construction du CNRC aidera à orienter le soutien à la R‑D et D pour l’innovation à faibles émissions de carbone dans l’industrie de la construction. |
Initié |
* les mesures principales sans activités, toutes les activités étant décrites dans les sous-mesures; non incluses dans le décompte des mesures
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
ELE-01 |
Modifier la réglementation existante sur l’électricité au charbon afin d’accélérer l’élimination progressive de l’électricité traditionnelle au charbon d’ici 2030. |
Adopté |
ELE-02 |
Fixer des normes de rendement relatives à la production d’électricité à partir du gaz naturel |
Adopté |
ELE-03 |
Soutenir le déploiement des énergies renouvelables non déployées à l’échelle commerciale au Canada comme l’énergie géothermique, l’énergie marémotrice et l’énergie éolienne extracotière. |
En cours |
ELE-04 |
Investissement dans l’énergie renouvelable intelligente et modernisation du réseau électrique. |
En cours |
ELE-05 |
Pour veiller à ce que les collectivités rurales, éloignées et autochtones qui dépendent actuellement du diesel soient alimentées par une énergie propre et fiable d’ici 2030. |
Avril 2022 : Création de l’unité administrative de Wah-ila-toos pour soutenir la mise en œuvre et la coordination de l’approche rationalisée, des voies d’engagement et du développement d’une stratégie à long terme. |
ELE-05.1 |
Un programme de formation à l’énergie propre qui soutient les solutions climatiques menées par les autochtones dans les communautés autochtones isolées qui utilisent actuellement du diesel ou des combustibles fossiles pour le chauffage et l’électricité. |
En cours |
ELE-05.2 |
Soutenir des projets qui réduisent la dépendance au diesel et à d’autres combustibles fossiles dans les communautés autochtones, rurales et éloignées du Canada. |
En cours |
ELE-05.3 |
Financement pour la mise en œuvre de projets d’énergie renouvelable dans les communautés autochtones et nordiques hors réseau qui dépendent du diesel et d’autres combustibles fossiles pour produire de la chaleur et de l’électricité. |
En cours |
ELE-06 |
Investissement, à partir de 2021-2022, dans le cadre de l’Initiative sur les partenariats stratégiques (IPS), pour renforcer la capacité de projets d’énergie propre locaux et économiquement durables dans les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis, et pour soutenir les possibilités de développement économique. |
En cours |
ELE-07 |
Programme visant à promouvoir la modernisation de l’infrastructure du réseau en finançant la démonstration de technologies prometteuses et quasi commerciales de réseaux intelligents et le déploiement de systèmes intégrés de réseaux intelligents dans tout le Canada. |
En cours |
ELE-08 |
Financement d’études pour aider à réaliser de nouveaux projets d’infrastructures de transport d’électricité interprovinciales avec le soutien de la Banque canadienne de l’infrastructure. |
En cours |
ELE-09 |
Le plan d’action du Canada pour les PRM, publié en 2020, est le plan du Canada visant à développer, démontrer et déployer les PRM pour de multiples applications sur le territoire national et à l’étranger. Dans le cadre de l’une des 27 actions fédérales engagées dans le cadre du plan, le gouvernement du Canada s’est engagé à convoquer la haute direction. La table de direction regroupe des représentants de haut niveau du gouvernement fédéral, des gouvernements provinciaux et territoriaux intéressés, des communautés autochtones, des services publics, de l’industrie et des organisations non gouvernementales. |
En cours |
Établir des normes de rendement pour les unités de production d’électricité émettrices afin de soutenir l’objectif d’électricité carboneutre d’ici 2035. |
En cours |
|
ELE-11 |
Soutenir les travaux des avant-projets d’électricité propre, en collaboration avec les provinces. |
En cours |
ELE-12 |
Conseils externes au gouvernement du Canada afin de promouvoir les investissements dans l’infrastructure d’électricité propre |
Initié |
ELE-13 |
Afin d’aider à connecter les régions à l’énergie propre, le gouvernement du Canada dirigera l’engagement à travers le Canada atlantique afin de définir une voie claire pour la boucle atlantique. |
En cours |
ELE-14 |
Le budget 2023 a proposé d’introduire un crédit d’impôt à l’investissement remboursable de 15 % pour les investissements admissibles dans certains systèmes de production d’électricité non polluants, la production d’électricité au gaz naturel réduite, les systèmes stationnaires de stockage de l’électricité et le matériel de transmission de l’électricité entre les provinces et les territoires. Les nouveaux projets et les projets de rénovation des installations existantes seront admissibles. Les entités imposables et non imposables, telles que les sociétés d’État et les services publics, les sociétés détenues par les communautés autochtones et les fonds de pension, seraient éligibles au crédit d’impôt à l’investissement proposé. |
En cours de développement |
* les mesures principales sans activités, toutes les activités étant décrites dans les sous-mesures; non incluses dans le décompte des mesures
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
HVI-01 |
Le règlement sur les HFC vise à soutenir l’élimination progressive de la consommation des HFC avec des interdictions de fabrication et d’importation de produits contenant ou conçus pour contenir des HFC. |
Adopté |
Lancé en 2017-2018, le premier PCP en son genre a investi dans la R‑D et D sur les technologies propres dans les secteurs canadiens de l’énergie, des mines et de la foresterie. Le programme a couvert cinq domaines : la réduction des gaz à effet de serre et la réduction de la pollution atmosphérique; la réduction des perturbations du paysage et l’amélioration de la gestion des déchets; la production et l’utilisation de matériaux et de bioproduits de pointe; l’utilisation et la production efficaces de l’énergie; la réduction de l’utilisation de l’eau et des impacts sur les écosystèmes aquatiques. Le programme visait à faire progresser les technologies propres émergentes pour une préparation commerciale, à réduire les impacts environnementaux, à améliorer la compétitivité et à créer des emplois. |
Terminé |
|
HVI-03 |
Investit dans des projets visant à aider les plus grands secteurs industriels émetteurs de GES du Canada à réduire leurs émissions, à positionner les secteurs industriels clé à réussir dans l’économie mondiale carboneutre d’ici 2050 et à faire du Canada un chef de file des technologies propres en tirant parti de nouvelles opportunités de croissance, y compris un écosystème domestique de batteries. |
En cours |
HVI-04 |
Le gouvernement du Canada a annoncé dans le budget 2021 qu’il réduirait de moitié les taux généraux d’imposition du revenu des sociétés et des petites entreprises qui fabriquent des technologies carboneutres. |
En cours |
HVI-05 |
Soutient les industries opérant au Canada dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans crédibles et efficaces de transition de leurs installations vers la carboneutralité d’ici 2050. |
En cours |
HVI-06 |
Créer un Centre d’excellence sur les minéraux critiques pour diriger l’élaboration et la coordination des politiques et des programmes du Canada sur les minéraux critiques, en collaboration avec l’industrie, les partenaires provinciaux, territoriaux, autochtones, non gouvernementaux, internationaux et d’autres ministères. |
En cours |
HVI-06.1 |
79,2 millions de dollars sur 4 ans pour accélérer la géoscience publique pour les minéraux critiques. Le programme fournit un financement pour améliorer la disponibilité de données et d’informations précieuses sur l’emplacement, la qualité et la faisabilité économique des ressources minérales critiques. |
En cours
Publications : 4 publiées et 1 en cours de révision, dont :
|
HVI-06.2 |
Le programme vise à financer des projets miniers critiques pour améliorer la faisabilité de la production ou de la commercialisation de leurs conceptions de nouvelles technologies et de procédés innovants et favoriser l’amélioration des rendements environnementaux et sociaux de leurs méthodes de production. |
En cours |
HVI-06.3 |
Augmenter l’approvisionnement en minéraux critiques provenant de sources responsables et appuyer le développement de chaînes de valeur nationales et mondiales pour l’économie verte et numérique. Un financement de 1,5 milliard de dollars est prévu pour des projets de minéraux critiques de 2023-2024 à 2029-2030. |
En cours
|
HVI-06.4 |
21,5 millions de dollars pour soutenir le Centre d’excellence sur les minéraux critiques (CEMC) afin d’élaborer des politiques et des programmes fédéraux sur les minéraux critiques et d’aider les développeurs de projets à naviguer les processus réglementaires et les mesures de soutien fédérales. |
En cours |
HVI-06.5 |
Soutenir les engagements internationaux du Canada et ses engagements dans les initiatives de la géoscience, de R‑D, d’attraction du commerce et des investissements, de transparence et de durabilité liées aux minéraux critiques. |
En cours |
HVI-06.6 |
40 millions de dollars pour faire progresser le programme du Canada sur les minéraux essentiels dans le Nord et les territoires en appuyant le dialogue sur la réglementation, les études régionales, la planification de l’utilisation des terres, les évaluations d’impact et la consultation des Autochtones. |
En cours |
HVI-06.7 |
Le FIMC soutiendra les projets d’énergie propre et d’infrastructure de transport nécessaires au développement et à l’expansion de la production des minéraux critiques du Canada. |
Initié |
HVI-07 |
Le Programme d’installations industrielles et manufacturières vertes (PIIMV) vise à aider les installations industrielles à faire des économies d’énergie et de coûts connexes, afin de contribuer à améliorer la compétitivité et la durabilité. Ces économies soutiendront le Canada dans ses efforts visant à réduire la consommation d’énergie et les émissions de GES qui y sont associées. |
En cours |
HVI-08 |
Le gouvernement s’est engagé à introduire une nouvelle Stratégie favorisant l’achat de produits propres pour soutenir et privilégier l’utilisation de produits à faible teneur en carbone fabriqués au Canada dans les projets d’infrastructure canadiens. |
En cours de développement |
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
Financement pour soutenir les investissements en capital, le déploiement de technologies propres et la R‑D et D pour réduire les émissions de méthane et d’autres GES provenant des activités pétrolières et gazières côtières et extracôtières.
Ministère responsable : RNCan |
Le financement du programme a pris fin au cours de l’exercice 2022-2023. |
|
OIG-01.1 |
Le programme de déploiement côtier était un investissement de 675 millions de dollars destinés à soutenir le déploiement de technologies et d’infrastructure propres permettant de réduire ou d’éliminer les émissions de méthane provenant des opérations intermédiaires et en amont de production de pétrole et de gaz. |
En cours |
OIG-01.2 |
Le Programme de déploiement extracôtier a consisté en un investissement de 42 millions de dollars destiné à soutenir des projets d’investissement conçus pour réduire les émissions de GES extracôtiers ou pour améliorer les performances environnementales des activités de surveillance, de détection et d’intervention en cas de déversement d’hydrocarbures en mer. |
Terminé |
OIG-01.3 |
Le Programme de R‑D et D extracôtier a représenté un investissement de 33 millions de dollars pour appuyer les projets de recherche, de développement et de démonstration qui font progresser les solutions visant à décarboniser l’industrie extracôtière de T.-N.-L. Il a été livré par RNCan en collaboration avec Energy Research & Innovation Newfoundland & Labrador. |
Terminé |
OIG-02 |
L’actuelle réglementation fédérale exige que le secteur du pétrole et du gaz réduise ses émissions de méthane de 40 à 45 % par rapport aux niveaux de 2012 d’ici 2025. Le gouvernement s’est engagé à élaborer des mesures visant à réduire les émissions de méthane du secteur pétrolier et gazier d’au moins 75 % par rapport aux niveaux de 2012. |
En cours |
OIG-03 |
Plafonner les émissions du secteur du pétrole et du gaz et veiller à ce que le secteur apporte une contribution ambitieuse et faisable à la réalisation des objectifs climatiques du pays à l’horizon 2030. Réduire les émissions au rythme et à l’échelle nécessaires pour atteindre l’objectif de carboneutralité à l’horizon 2050, en se fixant des objectifs quinquennaux pour rester sur la bonne voie. |
Initié |
OIG-04 |
En 2009, les dirigeants du G20 se sont engagés à « éliminer progressivement et à rationaliser à moyen terme les subventions inefficaces aux combustibles fossiles ». Lors du Sommet des leaders nord-américains, tenu le 29 juin 2016, le Canada a convenu de mettre en œuvre cet engagement d’ici 2025. |
Adopté |
* les mesures principales sans activités, toutes les activités étant décrites dans les sous-mesures; non incluses dans le décompte des mesures
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
TRN-01 |
Aligner les règlements d’avant 2026 sur les normes américaines les plus strictes. |
En cours |
TRN-02 |
Exigence qu’au moins 20 % de tous les nouveaux véhicules légers mis en vente soient des VZE d’ici à 2026, au moins 60 % d’ici à 2030 et 100 % d’ici à 2035. |
En cours |
TRN-03 |
Le programme iVZE contribue à rendre les nouveaux VZE légers plus abordables en offrant des incitatifs aux points de vente destinés aux particuliers et aux entreprises, soutenant ainsi l’adoption des VZE partout au Canada. |
En cours |
TRN-04 |
Amendements visant à garantir que les réglementations postérieures à 2025 soient alignées sur les normes les plus strictes en Amérique du Nord. |
En cours de développement |
TRN-05 |
Une stratégie intégrée visant à ce que 35 % des ventes totales de VML soient des VZE d’ici à 2030. |
En cours
De plus amples informations sur chacun de ces programmes sont disponibles ci-dessous. |
TRN-05.1 |
Exigences que les véhicules zéro émission représentent 100 % des ventes de VML d’ici 2040 pour une sous-catégorie de véhicules selon la faisabilité, ainsi que des exigences réglementaires relatives aux ventes provisoires d’ici 2030 pour les différentes catégories de véhicules qui varieraient selon la faisabilité, et examiner la possibilité d’établir des cibles provisoires pour le milieu des années 2020. |
En cours de développement |
TRN-05.2 |
Le iVMLZE contribue à rendre plus abordables les VMLZE en offrant des incitatifs aux points de vente pour les organisations et les entreprises canadiennes qui achètent ou louent un VMLZE admissible. Les véhicules zéro émission admissibles à l’achat ou à la location sont de marques et de modèles très variés et les incitatifs peuvent atteindre 200 000 dollars par véhicule. |
En cours |
TRN-05.3 |
Aborder les obstacles à la commercialisation du camionnage zéro émission par le biais de déploiements, en soutenant l’état de préparation des provinces et des territoires, et en orientant la recherche. |
En cours |
TRN-06 |
Le PIVEZ soutient le déploiement de bornes de recharge de véhicules électriques (VE) et de stations de ravitaillement à l’hydrogène dans tout le Canada. |
En cours |
TRN-07 |
Le Programme a été lancé en 2018 pour aider les entreprises à prendre des décisions d’investissement fondées sur des données en vue de réduire leurs émissions et leurs coûts de carburant. |
Terminé
Le programme a été recapitalisé pour créer le Programme de transport écoénergétique de marchandises dans le cadre de la stratégie intégrée visant à réduire les émissions des véhicules moyens et lourds (voir la mesure TRN-08). |
TRN-08 |
Le PTEM a été lancé pour aider les flottes à réduire leur consommation de carburant et les émissions de GES provenant du transport routier de marchandises grâce à l’évaluation énergétique des flottes, à leur modernisation, à la remise en état des moteurs, à la mise en œuvre de pratiques exemplaires et à l’achat de véhicules à faibles émissions de carbone. |
En cours |
TRN-09 |
Fait avancer la recherche, le développement et les essais multimodaux de solutions technologiques respectueuses de l’environnement pour le système de transport du Canada. |
Voir ci-dessous pour les mises à jour spécifiques à chaque volet. |
TRN-09.1 |
Fait avancer la recherche, le développement et les essais de solutions technologiques respectueuses de l’environnement pour le système de transport maritime du Canada. |
En cours
|
TRN-09.2 |
Faire avancer la recherche, le développement et les essais de solutions de technologies respectueuses de l’environnement pour le système de transport ferroviaire du Canada. |
En cours
|
TRN-09.3 |
Fait avancer la recherche, le développement et les essais de solutions technologiques propres pour le système de transport aérien du Canada. |
En cours
|
TRN-10 |
PE avec l’Association des chemins de fer du Canada pour réduire les émissions produites par les locomotives. |
Adopté |
Soutenir l’expansion des grands systèmes de transport urbain, l’électrification des parcs de transport public, les infrastructures de transport actif et les solutions de transport pour les communautés rurales, tout en affirmant l’engagement permanent du gouvernement fédéral en matière de financement des transports en commun. |
Dans le cadre du Programme permanent de transport en commun (PPTC), annoncé en février 2021, le gouvernement du Canada fournit un financement important au moyen du Fonds pour le transport en commun à zéro émission (FTCZE), le Fonds pour le transport actif (FTA), et le Fonds pour les solutions de transport en commun en milieu rural (FSTCMR). Ces programmes, qui représentent un financement de plus de 2 milliards de dollars, se poursuivent, et des centaines de projets seront construits à court terme partout au pays. Dans le cadre de la deuxième phase de financement permanent, qui commence en 2026-2027, des dizaines de milliards de dollars de financement seront alloués pour soutenir les transports en commun et l’infrastructure pour le transport actif dans les communautés à travers le pays. |
|
TRN-11.1 |
Le FSTCMR permettra de relever des défis uniques en matière de mobilité dans les collectivités rurales, éloignées et autochtones en facilitant la planification et l’instauration de solutions de mobilité adaptées localement dans les collectivités rurales, y compris en facilitant l’évaluation de la viabilité des nouvelles approches relatives à la mobilité. |
En cours |
TRN-11.2 |
La FTCZE vise à faire avancer l’engagement du gouvernement du Canada envers l’achat d’autobus scolaires et de transport en commun à zéro émission partout au Canada. |
En cours |
TRN-11.3 |
Le FTA vise à étendre et à améliorer les réseaux de transport actif dans les communautés de tous types et de toutes tailles, tout en soutenant la Stratégie nationale de transport actif. |
En cours |
TRN-12 |
Lutter contre les émissions provenant du transport maritime en élaborant de nouvelles normes internationales et des pratiques recommandées pour les navires, ainsi qu’en élaborant et en mettant en œuvre de nouveaux règlements canadiens. |
En cours de développement |
TRN-13 |
Cette initiative gouvernement-industrie recense les principales initiatives en cours et prévues pour réduire les GES en vue de parvenir à des émissions nettes zéro d’ici à 2050. Le plan comprend également un objectif ambitieux d’utilisation de carburants d’aviation durables (SAF) de 10 % d’ici à 2030. |
En cours |
TRN-14 |
Élaboration et maintien de normes internationales et de pratiques recommandées pour réduire les émissions, et mise en œuvre au niveau national. Le CORSIA constitue un moyen de gérer les émissions de l’industrie aéronautique internationale et l’un des moyens utilisés par l’OACI pour parvenir à la carboneutralité |
Adopté |
TRN-15 |
Fixer des normes d’émissions nulles pour les polluants atmosphériques provenant de petits moteurs hors route tels que les tondeuses à gazon, les coupe-bordures et les groupes électrogènes. |
Initié |
TRN-16 |
Ce programme vise à promouvoir l’engagement du gouvernement du Canada à faciliter la mise en place de couloirs de navigation respectueux de l’environnement afin d’accélérer la décarbonisation du secteur maritime. |
En cours
Un appel à propositions a été lancé en décembre 2023. |
* les mesures principales sans activités, toutes les activités étant décrites dans les sous-mesures; non incluses dans le décompte des mesures
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
AGR-01 |
SAC est un programme à plusieurs volets qui contribuera à l’élaboration et à la mise en œuvre de pratiques agricoles visant à lutter contre les changements climatiques. En développant, évaluant, adoptant et surveillant les technologies et les pratiques agricoles, le programme SAC se consacre à la séquestration du carbone, à la réduction des émissions de GES et à la réalisation d’avantages pour l’environnement. |
Voir ci-dessous pour les mises à jour spécifiques à chaque volet. |
AGR-01.1 |
Fournit du financement pour le codéveloppement, l’expérimentation, l’adoption, la diffusion et le suivi de technologies et de pratiques, y compris de pratiques de gestion bénéfiques (PGB), qui servent à séquestrer le carbone ou à réduire les émissions de GES. |
En cours |
AGR-01.2 |
Le Fonds d’action à la ferme pour le climat accorde un financement aux organisations bénéficiaires dans tout le pays dans le but d’aider les producteurs à adopter et à mettre en œuvre immédiatement des pratiques de gestion bénéfiques (PGB) dans les fermes ayant le plus grand potentiel de stockage du carbone et de réduction des émissions de GES. |
En cours |
AGR-02 |
Fournit des fonds pour la recherche, l’innovation et l’adoption de technologies propres qui soutiendront une économie à faibles émissions de carbone et favoriseront une croissance durable dans le secteur agricole. |
En cours |
AGR-02.1 |
Le volet Adoption soutient l’achat et l’installation de technologies propres disponibles dans le commerce ou de mises à niveau d’équipement qui permettront de réduire les émissions de GES. |
En cours |
AGR-02.2 |
Le Volet Recherche et innovation soutient l’innovation précédant la mise en marché, notamment les activités de recherche, de développement, de démonstration et de commercialisation, afin de développer des technologies propres et transformatrices et de permettre l’expansion des technologies actuelles dans trois domaines prioritaires : l’énergie verte et l’efficacité énergétique, l’agriculture de précision, et la bioéconomie. |
En cours |
AGR-03a |
Financement accordé pour renforcer le secteur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des produits agro-industriels, contribuant ainsi à promouvoir l’innovation, la croissance et la prospérité continues. |
Terminé
Au cours des trois premières années, 272 633 092 dollars ont été financés par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux dans le cadre du domaine prioritaire de la durabilité environnementale et des changements climatiques. Le PCA prendra fin le 31 mars 2023. |
AGR-03b |
Financement accordé pour renforcer la compétitivité, l’innovation et la résilience du secteur de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des produits agro-industriels. |
En cours |
AGR-03.1 |
Le PPAR est un programme FPT à frais partagés qui soutient l’adoption à la ferme en utilisant une approche de programme de biens et services écologiques. Il a été conçu et exécuté par les provinces et les territoires en collaboration avec AAC afin de refléter les conditions locales et les besoins régionaux. Le PPAR aide les producteurs à conserver et à améliorer la résilience des paysages agricoles en accélérant l’adoption de pratiques d’utilisation et de gestion des terres à la ferme telles que la restauration et l’entretien des prairies, des zones humides, de l’agroforesterie, des zones riveraines et d’autres pratiques pertinentes à l’échelle régionale. |
En cours de développement |
AGR-04 |
Dans le cadre du plan climatique renforcé du Canada, le Canada s’est engagé à fixer un objectif national de réduction des émissions provenant des engrais de 30 % sous les niveaux de 2020 d’ici 2030. Le gouvernement collaborera aussi avec les fabricants d’engrais, les agriculteurs, les provinces et les territoires à l’élaboration d’une approche pour y parvenir. |
Initié |
AGR-05 |
Investissement dans la science transformatrice pour un secteur durable dans un climat d’incertitude et une économie carboneutre pour 2050. Ce financement appuiera la recherche fondamentale et appliquée qui appuie la voie vers la carboneutralité, le transfert des connaissances et le développement du système métrique. |
En cours |
AGR-06 |
Établir une vision et une approche à long terme des enjeux agroenvironnementaux en vue de favoriser la durabilité, la compétitivité et la vitalité du secteur. |
En cours de développement |
* les mesures principales sans activités, toutes les activités étant décrites dans les sous-mesures; non incluses dans le décompte des mesures
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
WST-01 |
Un défi de cinq ans visant à encourager le développement et le déploiement de nouvelles solutions innovantes pour réduire les déchets alimentaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement. |
En cours |
WST-02 |
Approche globale pour atteindre l’objectif du Canada de zéro déchet de plastique d’ici 2030 qui inclut l’investissement dans la recherche par le biais du Programme scientifique canadien sur les plastiques, l’innovation par le biais des Défis canadiens d’innovation dans le domaine des plastiques, le soutien aux initiatives de réduction des déchets plastiques menées par l’industrie, l’action communautaire pour prévenir, réduire et éliminer la pollution plastique, et la mise en œuvre du Plan d’action pancanadien visant l’atteinte de zéro déchet de plastique. |
En cours |
WST-03 |
Le gouvernement du Canada s’engage à élaborer de nouveaux règlements qui fixeront des exigences minimales concernant le contenu recyclé et établiront des règles d’étiquetage en matière de recyclabilité et de compostabilité pour certains produits et emballages en plastique à usage unique. |
En cours |
WST-04 |
Le gouvernement du Canada a introduit le programme RIPUU afin d’éliminer progressivement six catégories d’articles en plastique à usage unique qui sont nocifs et pour lesquels il existe des solutions de remplacement facilement disponibles. |
Adopté |
WST-05 |
Le gouvernement du Canada continuera de jouer un rôle de chef de file en matière de pollution plastique à l’échelle internationale, notamment dans l’élaboration d’un nouvel accord international juridiquement contraignant sur la pollution par le plastique. |
En cours |
WST-06 |
Le gouvernement du Canada s’est engagé, dans le cadre du plan climatique renforcé, à élaborer de nouvelles réglementations fédérales afin d’augmenter le nombre de sites d’enfouissement qui prennent des mesures pour réduire les émissions de méthane. |
Initié |
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
NBS-01 |
Avec un investissement de 5,469 milliards de dollars sur 10 ans, cette initiative horizontale menée par RNCan comprend trois programmes distincts mais liés :
Le Comité consultatif sur les solutions climatiques axées sur la nature fournit des conseils sur la mise en œuvre du FSCN. |
Pour les mises à jour spécifiques à chaque programme, veuillez consulter les sous-mesures associées :
|
NBS-01.1 |
Le Fonds appuie des projets qui visent à préserver, à restaurer et à améliorer les forêts, les zones humides, les tourbières et les prairies afin de stocker et de capturer le carbone. |
En cours |
NBS-01.1a |
Dans le cadre du FSCAN, jusqu’à 76,9 millions de dollars ont été alloués aux Solutions climatiques naturelles dirigées par les Autochtones, afin d’offrir un soutien ciblé aux Nations, aux collectivités et aux organisations autochtones pour qu’elles s’engagent comme chefs de file dans les solutions climatiques naturelles. Ce financement appuie également l’engagement du gouvernement du Canada à l’égard de la réconciliation. |
En cours |
NBS-01.2 |
Accorde un financement pour appuyer les efforts de plantation d’arbres des provinces, des territoires, des organismes tiers et des partenaires autochtones pour supporter l’engagement du gouvernement du Canda dans son objectif de planter 2 milliards d’arbres partout au pays. |
En cours |
NBS-01.3 |
Fournit des conseils d’expert à RNCan, à ECCC et à AAC sur la mise en œuvre de programmes par le Fonds pour des solutions climatiques naturelles afin de garantir la réduction maximale des émissions, tout en apportant des avantages concomitants en termes de biodiversité et de bien-être humain. |
En cours |
NBS-02 |
Les terres, les eaux et la glace où le leadership autochtone constitue est déterminant dans les décisions et les actions visant à protéger et à conserver une zone donnée. Ces projets contribuent à améliorer la connectivité, à promouvoir la conservation et la réconciliation menées par les autochtones, et présentent des avantages pour les espèces en péril et le stockage du carbone. |
En cours |
NBS-03 |
Le gouvernement du Canada s’est engagé à conserver 25 % des terres et 25 % des océans du pays d’ici à 2025 et 30 % de chacun d’entre eux d’ici à 2030. |
En cours |
Ce programme soutient des projets qui utilisent des approches naturelles ou hybrides pour protéger l’environnement naturel, soutenir des communautés saines et résilientes, contribuer à la croissance économique et améliorer l’accès à la nature pour les Canadiens. |
En cours |
* les mesures principales sans activités, toutes les activités étant décrites dans les sous-mesures; non incluses dans le décompte des mesures
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
GRG-01 |
Décrit comment le gouvernement du Canada passera à des opérations zéro émissions nettes et résilientes au climat, et réduira les impacts environnementaux sur les déchets, l’eau et la biodiversité.
Ministère responsable : SCT |
En cours
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GRG-02 |
Appuie l’achat et l’utilisation de combustibles liquides à faible teneur en carbone par les ministères fédéraux pour l’exploitation de leurs flottes aériennes et maritimes. |
En cours |
GRG-03 |
SPAC met en œuvre, au nom du gouvernement du Canada, une stratégie d’approvisionnement visant à fournir de l’électricité propre à la communauté fédérale afin de respecter l’engagement de la Stratégie pour un gouvernement vert d’utiliser 100 % d’électricité propre d’ici 2025 au plus tard. |
En cours |
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
Un point focal pangouvernemental pour les technologies propres. Le carrefour aide les innovateurs et les adeptes des technologies propres à naviguer dans le système fédéral de financement et de services, tout en améliorant la coordination des programmes fédéraux en matière de technologies propres. |
En cours |
|
Le financement de base du PIE, qui s’élève à 116 millions de dollars par an, vise à faire progresser les technologies d’énergie propre qui aideront le Canada à atteindre ses objectifs de lutte contre le changement climatique, tout en soutenant la transition vers une économie carboneutre. Il finance des projets de R‑D et D et d’autres activités scientifiques connexes qui font progresser les technologies énergétiques propres dans des domaines prioritaires tels que l’efficacité énergétique, l’électrification, les transports, les carburants plus propres et la réduction des émissions de GES et de méthane. |
En cours |
|
ENB-02.1 |
Prend en charge la R‑D et D pour améliorer la viabilité commerciale des technologies de CUSC. |
En cours
RNCan a également investi dans la recherche appliquée critique sur le CUSC dans les laboratoires et centres de recherche fédéraux. Entre 2021 et 2023, 89 projets intra-muros de R‑D et D en matière de CCUS ont été réalisés dans des laboratoires fédéraux pour soutenir la commercialisation des projets de CUSC. En 2023, la planification stratégique pour les cinq prochaines années a été achevée, 52 nouveaux projets de CUSC ayant été sélectionnés et lancés dans des laboratoires fédéraux. |
ENB-03 |
Pour soutenir les entreprises en démarrage et les entreprises en expansion afin que la viabilité des technologies propres précommerciales puisse être démontrée avec succès et que les premiers efforts de commercialisation puissent être appuyés. |
En cours |
Le Groupe de travail a été appelé à produire un rapport sur la façon de garantir l’équité dans la transition vers l’électricité produite à partir du charbon pour les travailleurs et les collectivités minières du Canada. |
Terminé |
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ENB-05 |
Soutenir l’avenir et les moyens de subsistance des travailleurs et de leurs communautés dans la transition vers une économie sobre en carbone. |
En cours |
ENB-06 |
Appuyer les investissements qui visent des objectifs environnementaux qui profitent à tous les Canadiens, notamment des projets qui appuient les mesures d’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques, la biodiversité et la conservation, ainsi que la prévention et le contrôle de la pollution. |
En cours |
ENB-07 |
Appuyer les projets qui contribuent à accroître la capacité et la sensibilisation en vue de réduire les émissions de GES du Canada.
Ministère responsable : ECCC |
Dans le cadre du FASC, un financement a été accordé en 2021-2022 et 2022-2023 pour des projets relevant des piliers suivants :
Les candidats ont été informés des décisions de financement dans le cadre du programme et les projets approuvés sont en cours. |
ENB-07.1 |
Le volet Action communautaire pour le climat du FASC accorde un financement aux projets qui fournissent des connaissances, des outils ou des compétences qui mènent ou engagent les communautés dans l’action climatique. |
En cours |
ENB-07.2 |
Le volet « Recherche sur le climat au sein des groupes de réflexion et dans les établissements universitaires canadiens » du FASC fournit du financement pour soutenir des projets axés sur l’identification, l’accélération et l’évaluation de solutions et de stratégies d’atténuation climatique qui contribueront à atteindre la carboneutralité au Canada. |
En cours |
ENB-07.3 |
Le volet « Sciences et technologies climatiques » du FASC fournit des fonds pour faire avancer les projets scientifiques et technologiques sur les changements climatiques qui renforcent la capacité scientifique du Canada à identifier, à accélérer et à évaluer les mesures d’atténuation en vue d’atteindre son objectif de carboneutralité d’ici 2050. |
En cours |
ENB-08 |
Le budget 2023 a instauré un nouveau crédit d’impôt remboursable équivalant à 30 % du coût d’investissement dans de la nouvelle machinerie et du nouvel équipement utilisés pour fabriquer ou transformer des technologies propres et extraire, transformer ou recycler les principaux minéraux critiques. L’Énoncé économique de l’automne de 2023 a fourni des détails supplémentaires sur l’échéancier à venir. |
En cours de développement |
ENB-09 |
Dans l’Énoncé économique de l’automne de 2022, le gouvernement du Canada a proposé un crédit d’impôt à l’investissement remboursable de 30 % pour les investissements des entreprises dans certains équipements de production d’électricité, le stockage stationnaire d’électricité, le chauffage à faibles émissions de carbone, les véhicules à zéro émission non routiers et l’infrastructure de recharge et de ravitaillement connexe. Le budget de 2023 proposait également d’élargir l’admissibilité pour inclure certains types de matériel d’énergie géothermique. |
Initié En août 2023, un ensemble de propositions législatives a été publié pour consultation. Cette consultation s’est achevée le 8 septembre. Le projet de loi C-59 a été déposé au Parlement le 30 novembre 2023. Une fois adopté, le crédit d’impôt sera offert rétroactivement aux entreprises qui ont engagé des dépenses admissibles à compter du 28 mars 2023. |
ENB-10 |
Créé en 2017, la SRDTP est une initiative conjointe, dirigée par RNCan, ISDE et le Carrefour de la croissance propre, pour appuyer la collecte de données et la déclaration régulière des activités liées aux technologies propres. |
En cours |
ENB-11 |
Dans le PRÉ pour 2030, le gouvernement s’est engagé à renforcer la coordination fédérale en matière de technologies propres et d’innovation climatique en insistant sur le soutien à l’innovation, l’investissement dans le déploiement, les signaux réglementaires, les incitatifs fiscaux et l’approvisionnement. |
En cours |
* les mesures principales sans activités, toutes les activités étant décrites dans les sous-mesures; non incluses dans le décompte des mesures
Tableau 6-2 : Mesures et accords de coopération
Le tableau des mesures et accords de coopération comprend les mesures qui ont été identifiées par les provinces et les territoires (PT) comme des accords de coopération clés dans leurs soumissions au cours de l’élaboration du PRÉ pour 2030. Ces soumissions se trouvent à l’annexe 1 du PRÉ pour 2030. Il existe une grande variété de types de mesures considérées comme des « mesures et accords de coopération », incluant les accords formels et les protocoles d’entente, les cadres politiques et les partenariats, la collaboration dans les forums internationaux et le soutien financier pour atteindre des objectifs climatiques communs avec les gouvernements provinciaux et territoriaux. En ce qui concerne le soutien financier, il peut s’agir d’initiatives fédérales qui se déroulent dans une province ou un territoire ou d’initiatives fédérales pour lesquelles les provinces et les territoires ont un rôle à jouer dans la réception et/ou la distribution des fonds. Notez que la liste des PT dans la description sert à identifier les provinces et territoires qui participent à l’accord ou à la mesure de coopération. Dans de nombreux cas, toutes les provinces et les territoires sont admissibles à présenter une demande pour le financement, et des négociations en vue d’une participation peuvent être en cours, mais ce n’est que lorsque la participation est confirmée, par exemple par un accord annoncé publiquement, que la province ou le territoire figure sur la liste. Les provinces et territoires participants peuvent changer au fil du temps.
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
COA-01 |
L’approche du gouvernement du Canada en matière de tarification de la pollution par le carbone donne aux provinces et aux territoires la possibilité de mettre en œuvre le type de système le mieux adapté à leur situation, pour autant qu’il soit conforme aux exigences nationales minimales en matière de rigueur (« modèle fédéral »). |
En cours |
COA-02 |
Tous les produits directs du système fédéral de tarification du carbone restent dans la province ou le territoire où ils ont été collectés. Les provinces et les territoires qui disposent de leur propre système de tarification du carbone utilisent les recettes comme ils l’entendent. |
En cours |
COA-03 |
En 2019‑2020 et 2020‑2021, le gouvernement du Canada a retourné une partie du produit de la redevance sur les combustibles de 2019‑2020 par l’entremise de programmes fédéraux, y compris le FIAC. Les produits ont été utilisés pour soutenir les écoles ainsi que les petites et moyennes entreprises par l’intermédiaire du FIAC dans les provinces et territoires qui ne répondaient pas aux exigences de rigueur fédérales. |
Terminé |
COA-04 |
Les programmes et les protocoles de crédits compensatoires provinciaux ou territoriaux qui satisfont aux critères d’admissibilité énoncés dans le Règlement sur le SFTR sont spécifiés dans la Liste des programmes et protocoles de crédits compensatoires reconnus pour le STFR fédéral, si la province ou le territoire accepte que leurs crédits soient utilisés en tant qu’unités reconnues. Les crédits compensatoires générés dans le cadre de protocoles reconnus peuvent être vendus et utilisés à des fins de conformité par les installations couvertes par le STFR fédéral. |
En cours |
COA-05 |
Le FEFEC soutient des projets qui contribuent à réduire les émissions de GES du Canada, à générer une croissance propre, à bâtir des communautés résilientes et à créer de bons emplois pour les Canadiens. Le fonds est un élément important des plans d’action du Canada en matière de croissance propre et de climat, notamment le Cadre pancanadien et le PRÉ pour 2030. |
En cours |
COA-06 |
Dans le cadre du Pacte de Glasgow sur le climat, lors de la COP26 en 2021, les Parties sont parvenues à un accord sur les aspects en suspens du recueil de règles de Paris, y compris les règles relatives aux approches coopératives volontaires internationales au titre de l’article 6. Avec les orientations et procédures adoptées lors de la COP27 en 2022, les règles de l’article 6 garantiront l’intégrité environnementale, la transparence et une comptabilité solide pour l’échange international de crédits carbone. |
En cours de développement |
COA-07 |
Approuvé en 2016, le CPC était le tout premier plan climatique national du Canada, élaboré avec les provinces et les territoires et en consultation avec les peuples autochtones. |
Adopté |
COA-08 |
Il existe un certain nombre de tables ministérielles fédérales–provinciales–territoriales pertinentes pour les changements climatiques et l’atténuation de ses effets, notamment le Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME), le Conseil canadien des ministres des forêts (CCMF), les ministres responsables de la conservation, de la faune et de la biodiversité (CCB), le Conseil canadien des ministres des pêches et de l’aquaculture (CCMPA), et la Conférence des ministres de l’énergie et des mines (CMEM). Le CCME est le principal forum intergouvernemental dirigé par les ministres pour une action collective sur les questions environnementales d’intérêt national et international, d’autres tables contribuant également à d’importantes questions sectorielles (p. ex. l’énergie, les forêts, l’agriculture, la biodiversité, la pêche). |
En cours |
COA-09 |
Le FSI réalise des investissements transformateurs dans tous les secteurs de l’économie afin d’aider le Canada à prospérer dans une économie mondiale fondée sur la connaissance. |
En cours |
COA-10 |
Le programme d’infrastructure Investir dans le Canada réalise des investissements dans l’infrastructure à travers plusieurs volets, y compris le volet « Infrastructures vertes ». |
En cours |
COA-11 |
Le Fonds pour l’infrastructure verte a soutenu des projets d’infrastructure environnementale qui favorisent la réduction des émissions de GES, l’assainissement de l’air, l’assainissement de l’eau et l’assainissement des sols. En fournissant jusqu’à 50 % de financement fédéral sur la base d’un partage des coûts, le fonds a permis d’obtenir des investissements supplémentaires de la part d’autres partenaires, y compris les provinces et les territoires. |
Terminé |
COA-12 |
La BIC travaille avec les provinces et les territoires pour développer la prochaine génération d’infrastructures vertes. |
En cours |
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
COA-13 |
Les propriétaires de toutes les provinces et de tous les territoires peuvent recevoir de 125 à 5 000 dollars pour couvrir les coûts des rénovations énergétiques, notamment l’isolation, les fenêtres et les portes, les pompes à chaleur et les systèmes solaires photovoltaïques. |
En cours |
COA-14 |
Les propriétaires de toutes les provinces et de tous les territoires peuvent bénéficier d’un financement sans intérêt de 5 000 à 40 000 dollars en plus de la subvention pour des maisons plus vertes au Canada pour les aider à réaliser d’autres rénovations importantes recommandées par un conseiller en énergie. |
En cours |
COA-15 |
Le programme Subvention pour la conversion abordable du mazout à la thermopompe aide les propriétaires qui chauffent actuellement leur maison au mazout à passer à des pompes à chaleur électriques à air froid. Les propriétaires à revenu faible ou médian peuvent recevoir un paiement initial allant jusqu’à 10 000 dollars, et jusqu’à 5 000 dollars supplémentaires pour compléter les contributions des provinces et des territoires par le biais d’accords de co-traitance. |
En cours |
COA-16 |
La Fédération canadienne des municipalités et le gouvernement du Canada ont accordé un financement de 14 millions de dollars par l’intermédiaire du Fonds municipal vert pour PACE Maritimes, un programme de financement visant à aider les propriétaires à effectuer des rénovations éconergétiques à Charlottetown et Stratford (Î.-P.-É.) et à Wolfville (N.-É.). |
En cours
En septembre 2022, Switch Wolfville avait réalisé 35 projets qui ont permis une réduction de 268,67 tonnes d’éq. CO2. |
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
COA-17 |
Les gouvernements provinciaux et territoriaux peuvent demander jusqu’à 25 millions de dollars pour soutenir la construction de projets d’énergie renouvelable et de modernisation du réseau. Tous les provinces et territoires peuvent appliquer pour du financement. |
En cours |
COA-18 |
En 2019, le gouvernement du Canada, les gouvernements des provinces de l’Atlantique et leurs services publics respectifs ont formé le Comité de l’énergie propre de l’Atlantique. Le gouvernement du Québec et Hydro-Québec ont participé en tant qu’observateurs. Le Comité a élaboré une feuille de route sur la façon dont les administrations peuvent collaborer au cours des prochaines décennies pour assurer un avenir énergétique propre à la région. |
En cours |
COA-19 |
Le gouvernement fédéral s’est engagé à faire progresser les connexions interprovinciales dans le Canada atlantique, et négocie actuellement avec les provinces et les services publics afin de définir une voie claire pour la réalisation de la première étape du projet d’ici 2030. |
En cours |
COA-20 |
En 2019, Wataynikaneyap Power et le gouvernement du Canada ont signé des accords qui ont officialisé 1,6 milliard de dollars pour soutenir le Projet de raccordement réseau dans le Nord de l’Ontario. Le gouvernement de l’Ontario soutient la construction du projet par le biais d’un prêt pouvant aller jusqu’à 1,34 milliard de dollars pour les coûts de construction. |
En cours |
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
COA-21 |
Le Fonds de réduction des émissions extracôtières est une initiative fédérale qui a fonctionné en T.-N.-L. et qui comporte deux volets : |
Terminé |
COA-22 |
En octobre 2020, le gouvernement du Canada a signé des accords d’équivalence sur les émissions de méthane provenant du secteur du pétrole et du gaz avec les gouvernements de l’Alberta, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan. |
Adopté |
COA-23 |
En 2019, le gouvernement du Canada et le gouvernement de la Colombie-Britannique ont signé un protocole d’entente dans lequel ils s’engagent à prendre des mesures conjointes pour faire progresser l’électrification des installations de gaz naturel. |
Adopté |
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
COA-24 |
Le PIVEZ fournit un financement pour le déploiement de bornes de recharge de véhicules électriques et de stations de ravitaillement à l’hydrogène à travers le Canada. |
En cours |
COA-25 |
La Colombie-Britannique et RNCan ont conclu un accord à but spécifique. Son objectif est de fournir une aide financière des gouvernements du Canada et de la Colombie-Britannique à des projets qui favorisent le déploiement de bornes de recharge de véhicules électriques (VE). |
En cours |
COA-26 |
Le Fonds pour le transport actif est une initiative fédérale qui fournira 400 millions de dollars sur cinq ans pour soutenir un transfert modal de la voiture vers le transport actif, à l’appui de la Stratégie nationale pour le transport actif du Canada. Le Fonds pour le transport actif investira dans des projets de construction et d’extension de réseaux de sentiers, de pistes cyclables, de sentiers et de passerelles pour piétons, en plus de soutenir la planification du transport actif et les activités de mobilisation des parties prenantes. Les provinces et les territoires peuvent faire une demande de financement. |
En cours |
COA-27 |
Les demandeurs peuvent bénéficier d’un rabais de 50 % sur les dispositifs et technologies d’économie de carburant pour les véhicules lourds qui peuvent entraîner des réductions de GES. Le Programme d’efficacité énergétique pour le camionnage a été lancé en 2019. Le gouvernement du Canada a investi 5,9 millions de dollars par l’intermédiaire du Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone, et le gouvernement du Manitoba a contribué à hauteur de 5,9 millions de dollars supplémentaires. |
En cours |
COA-28 |
L’IDIVECR a fourni des fonds à des organisations pour mettre en place des infrastructures afin d’aider les Canadiens à passer à des véhicules à émissions faibles ou nulles, notamment : un réseau d’un océan à l’autre de bornes de recharge rapides le long des routes principales et des autoroutes; des sites de ravitaillement en gaz naturel le long des principaux corridors de transport de marchandises; et des stations de ravitaillement à l’hydrogène dans les grands centres urbains. |
Terminé |
COA-29 |
Le FITC fournit plus de 2,9 milliards de dollars de financement à court terme pour aider à accélérer les investissements municipaux afin de soutenir la réhabilitation des systèmes de transport en commun, les nouveaux projets d’investissement, ainsi que la planification et les études pour l’expansion future du transport en commun afin de favoriser les plans de transport en commun à long. Le Canada a signé des accords bilatéraux avec les provinces et les territoires pour mettre en œuvre le FITC. |
Terminé |
COA-30 |
Le FNCC finance des projets qui aident le réseau de transport à résister aux répercussions des changements climatiques et à mieux s’adapter aux nouvelles technologies et à l’innovation. Un financement de 4,6 milliards de dollars sera réparti sur 11 ans, se terminant en mars 2028. |
En cours |
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
COA-31 |
Le programme SAC, qui comprend plusieurs volets, aidera à mettre au point et à mettre en œuvre des pratiques agricoles pour lutter contre les changements climatiques |
En cours |
COA-32 |
Le PCA était un investissement de 3 milliards de dollars sur cinq ans (2018 à 2023) par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pour renforcer et faire croître l’agriculture et le secteur agroalimentaire Canada. |
Terminé |
COA-33 |
Le PCA durable est un investissement de 3,5 milliards de dollars sur cinq ans (2023 à 2028) réalisé par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux en vue de renforcer et de faire croître le secteur agricole et agroalimentaire du Canada. |
En cours |
COA-34 |
La SAD établira un plan à long terme pour rassembler les actions sur les questions prioritaires liées à l’environnement et au climat dans le secteur de l’agriculture et aidera à définir une orientation commune pour une action collective visant à améliorer la performance environnementale et à renforcer la résilience face au changement climatique. |
Initié |
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
COA-35 |
Le FSCAN vise à réduire les émissions de GES en soutenant des projets qui conservent, restaurent et améliorent les forêts, les zones humides, les tourbières et les prairies afin de stocker et de capturer le carbone. Les provinces et les territoires peuvent faire une demande de financement. |
En cours |
COA-36 |
Le programme 2 milliards d’arbres s’est engagé à financer les provinces et les territoires pour soutenir la plantation d’environ un milliard d’arbres, sur l’objectif de deux milliards, d’ici 2031. Afin de faire avancer ce travail, le gouvernement fédéral signe des ententes de principes avec les provinces et les territoires. |
En cours |
COA-37 |
Le volet des espaces du Fonds de la nature du Canada offre des ressources qui permettront aux partenaires d’aider le Canada à respecter les engagements qu’il a pris par rapport à la biodiversité. À l’heure actuelle, le volet des espaces est divisé en deux grandes composantes : le Défi de l’objectif 1 du Canada, qui contribue à la création d’aires protégées sur des terres provinciales, territoriales, municipales et autochtones; et le Programme de conservation du patrimoine naturel, qui soutient la création d’aires protégées sur des terres privées. |
En cours |
COA-38 |
Le Canada, la Colombie-Britannique. et le Conseil des leaders des Premières Nations de la Colombie-Britannique ont élaboré un accord tripartite sur la nature pour valoriser le leadership autochtone dans le domaine de la conservation et réaliser en collaboration des mesures ambitieuses et durables en matière de conservation, de protection, de restauration, de rétablissement et d’amélioration des divers écosystèmes de la province, y compris les forêts anciennes et d’autres habitats, et de supporter la protection et le rétablissement des espèces en péril. |
Adopté |
COA-39 |
Le SNSCPRCF est le système canadien de déclaration du carbone forestier. Son objectif est d’estimer les stocks de carbone forestier, les changements dans les stocks de carbone et les émissions de gaz à effet de serre autre que le CO2 dans les forêts aménagées du Canada. Les agences forestières des provinces et territoires sont impliquées en tant que partenaires. |
En cours |
COA-40 |
Le PATPPA est un programme de contribution national qui investit 35 millions de dollars sur sept ans (2017 à 2024) pour aider les industries canadiennes de la pêche et de l’aquaculture à améliorer leur performance environnementale. |
En cours |
COA-41 |
La reconnaissance législative sert de mécanisme pour démontrer la conformité aux critères d’utilisation des terres et critères de biodiversité pour les charges d’alimentation récoltées en vue de la création des unités de conformité dans le cadre du Règlement sur les combustibles propres (RCP). Les autorités nationales et infranationales ont la possibilité de soumettre une demande, en identifiant toute législation qu’elles appliquent et qui permet d’atteindre les mêmes résultats qu’un ou plusieurs des critères d’utilisation des terres et critères de biodiversité. Une liste publique des autorités, des reconnaissances législatives accordées et des critères d’utilisation des terres et critères de biodiversité associés sera publiée sur le site web du RCP. |
Initié |
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
COA-42 |
En 2018‑2019 et 2019‑2020, le Fonds d’action pour le climat a permis un financement de 5,3 millions de dollars pour soutenir 44 projets d’action pour le climat. L’objectif du programme était de sensibiliser au changement climatique et de renforcer les capacités afin d’accroître les actions climatiques qui contribuent aux plans du Canada en matière de croissance propre et de changements climatiques (le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques et Un environnement sain et une économie saine). |
Terminé |
COA-43 |
Le FASC soutient la sensibilisation des jeunes au climat et l’action communautaire en faveur du climat, finance la recherche sur le climat dans les groupes de réflexion canadiens et dans les universités, et fait progresser la science et la technologie dans le domaine du changement climatique. |
En cours |
COA-44 |
L’initiative des Acheteurs pour l’action climatique est une coalition de grands acheteurs verts qui achètent un volume important de biens et de services dans des catégories d’achats à fort impact environnemental. En 2021, la coalition a été créée pour aider à conduire la transition vers une économie verte, carboneutre, en collaborant sur l’approvisionnement vert. Les membres comprennent : le gouvernement du Canada, le gouvernement de la Colombie-Britannique, le gouvernement du Québec, la ville de Vancouver, la ville de Toronto et la ville de Montréal. |
En cours |
COA-45 |
Le CICE offre des programmes de financement ciblés sur les innovations à faibles émissions de carbone. Le CICE propose des programmes de financement ciblés sur les innovations à faible teneur en carbone. Le CICE a été créé en 2021 avec 105 millions de dollars levés grâce à des partenariats entre membres publics et privés et à des subventions, notamment du gouvernement de la Colombie-Britannique, de Shell Canada et du gouvernement du Canada (35 millions de dollars dans le cadre du Programme d’innovation énergétique). |
En cours |
COA-46 |
Dans le budget 2021, le gouvernement du Canada s’est engagé à investir 25 millions de dollars pour soutenir les priorités d’atténuation et d’adaptation climatiques du Yukon. L’investissement a pris la forme d’une subvention ponctuelle, laissant au gouvernement du Yukon l’autonomie nécessaire pour déterminer les projets et les mesures spécifiques. Les projets sont alignés sur les objectifs plus larges du Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord et de la politique climatique fédérale, y compris le plan climatique renforcé du Canada. |
Terminé |
L’adaptation n’entre pas dans le champ d’application du rapport d’étape sur le PRÉ pour 2030; toutefois, des mises à jour sur la mise en œuvre de certaines mesures sont incluses ici. Un certain nombre de mesures d’adaptation ont été identifiées par les gouvernements provinciaux et territoriaux comme des accords et des mesures clés, compte tenu des liens étroits entre les mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique. Les rapports sur l’adaptation sont traités dans le cadre d’autres mécanismes d’établissement de rapports. Par exemple, le Plan d’action pour l’adaptation du gouvernement du Canada (PAAGC) décrit le cadre des politiques et des programmes du gouvernement fédéral et fournit un inventaire complet de tous les programmes fédéraux sur l’adaptation au changement climatique, y compris les exemples présentés dans le tableau ci-dessous.
| Mesure | Description | État d’avancement de la mise en œuvre |
|---|---|---|
COA-47 |
La première Stratégie nationale d’adaptation du Canada a été publiée en juin 2023. |
En cours |
COA-48 |
Le FAAC investit dans des projets d’infrastructures structurelles et naturelles afin d’accroître la résilience des communautés qui sont touchées par des catastrophes naturelles déclenchées par le changement climatique. Toutes les provinces et tous les territoires peuvent faire une demande de financement. |
En cours |
COA-49 |
Le Cadre stratégique pour l’Arctique et le Nord définit une vision stratégique à long terme qui guidera les activités et les investissements du gouvernement du Canada dans l’Arctique jusqu’en 2030 et au-delà, et qui alignera les objectifs de la politique arctique sur les priorités des peuples autochtones et des résidents de l’Arctique et du Nord. |
En cours |
COA-50 |
Le Canada compte cinq organisations de services climatiques qui donnent accès à des informations et à des services pour aider les Canadiens à accroître leur résilience face au changement climatique. |
En cours |
COA-51 |
Le programme RCERA a investi dans la formation, les activités d’échange de connaissances et les actions pratiques pour accroître les mesures d’adaptation aux changements climatiques. De 2017 à 2022, 20 projets ont été cofinancés par le gouvernement du Canada et les gouvernements provinciaux, des organisations non gouvernementales, des établissements universitaires et des associations professionnelles. |
Terminé |
COA-52 |
Le programme Municipalités pour l’innovation climatique était un programme quinquennal de 75 millions de dollars mis en œuvre par la Fédération canadienne des municipalités et financé par le gouvernement du Canada. De 2017 à 2022, le programme Municipalités pour l’innovation climatique a aidé plus de 600 municipalités en fournissant du financement, de la formation et du partage d’informations dans le but d’encourager les municipalités à mieux se préparer et à s’adapter aux nouvelles réalités des changements climatiques. |
Terminé |
Chapitre 7 : Provinces et territoires
Ce chapitre fournit un aperçu de chaque province et territoire, incluant le profil économique et d’émissions de gaz à effet de serre, les objectifs de réduction d’émissions et les plans climatiques, les actions climatiques récentes et les prochaines étapes. Le chapitre s’ouvre sur un résumé des données des provinces et les territoires en « un coup d’œil ».
Figure 7-1 : Émissions de GES dans chaque province/territoire, 2005, 2021 et (projection) 2030
Description longue pour la Figure 7-1
Ce graphique est un diagramme à barres qui présente les émissions de GES (Mt d’éq. CO2) dans chaque province et territoire à trois moments différents : 2005, 2021 et (projection pour) 2030.
| Province/territoire | 2005 (Mt d’éq CO2) |
2021 (Mt d’éq CO2) |
2030 (projection) (Mt d’éq CO2) |
|---|---|---|---|
| C.-B. | 64 | 59,4 | 50 |
| Alb. | 237 | 256,1 | 180 |
| Sask. | 71 | 67,1 | 44 |
| Man. | 21 | 20,7 | 17 |
| Ont. | 204 | 150,6 | 134 |
| Qc* | 86 | 77,5 | 59 |
| N.-B. | 20 | 11,9 | 7 |
| N.-É. | 23 | 14,6 | 9 |
| Î.-P.-É. | 2 | 1,6 | 1 |
| T.-N.-L. | 10 | 8,3 | 7 |
| Yn | 1 | 0,7 | 1 |
| T.N.-O. | 2 | 1,3 | 2 |
| Nt | 1 | 0,6 | 1 |
* Les projections pour le Québec incluent les crédits achetés dans le cadre de la Western Climate Initiative.
Figure 7-2 : Population par province/territoire, 20231
Description longue pour la Figure 7-2
Ce graphique est un diagramme à barres qui montre la population (millions) de chaque province et territoire, en 2023 (selon les projections).
| Province/territoire | Population |
|---|---|
| C.-B. | 5 519 013 |
| Alb. | 4 695 290 |
| Sask. | 1 209 107 |
| Man. | 1 454 902 |
| Ont. | 15 608 369 |
| Qc | 8 874 683 |
| N.-B. | 834 691 |
| N.-É. | 1 058 694 |
| Î.-P.-É. | 173 787 |
| T.-N.-L. | 538 605 |
| Yn | 44 975 |
| T.N.-O. | 44 972 |
| Nt | 40 673 |
Figure 7-3 : PIB par province/territoire, 20223
Description longue pour la Figure 7-3
Ce graphique est un diagramme à barres qui présente le produit intérieur brut (PIB) de chaque province et territoire, en 2022, en milliards de dollars enchaînés (2017).
| Province/territoire | PIB (2022) [Dollars enchaînés (2017) (x 1 000 000)] |
|---|---|
| C.-B. | 299 250,40 |
| Alb. | 331 488,80 |
| Sask. | 76 672,90 |
| Man. | 68 483,20 |
| Ont. | 839 497,40 |
| Qc | 428 252,20 |
| N.-B. | 34 329,70 |
| N.-É. | 43 188,40 |
| Î.-P.-É. | 7 109,90 |
| T.-N.-L. | 29 690,10 |
| Yn | 3 297,60 |
| T.N.-O. | 4 253,70 |
| Nt | 3 741,40 |
Description longue pour la Figure 7-4
Ce graphique est un diagramme à barres qui présente les émissions de GES par habitant par province, territoire et à l’échelle nationale, en 2021. La mesure utilisée est la mégatonne d’équivalent en dioxyde de carbone (Mt d’éq. CO2).
| Province/territoire | Émissions de GES par habitant (Mt d’éq. CO2) |
|---|---|
| Ca. | 17,44 |
| C.-B. | 11,28 |
| Alb. | 57,56 |
| Sask. | 57,41 |
| Man. | 14,82 |
| Ont. | 10,08 |
| Qc | 9,01 |
| N.-B. | 14,92 |
| N.-É. | 14,50 |
| Î.-P.-É. | 9,93 |
| T.-N.-L. | 15,78 |
| Yn | 15,08 |
| T.N.-O. | 28,84 |
| Nt | 15,56 |
Figure 7-5 : Émissions de GES par secteur économique par province/territoire et pour le Canada, 20214
Description longue pour la Figure 7-5
Ce graphique est un diagramme à barres empilées, jusqu’à 100 %, affichant la part en pourcentage des émissions de GES par secteur économique pour chaque province, territoire et à l’échelle nationale, en 2021.
| Secteur | Ca. | C.-B. | Alb. | Sask. | Man. | Ont. | Qc | N.-B. | N.-É. | Î.-P.-É. | T.-N.-L. | Yn | T.N.-O. | Nt |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Pétrole et gaz | 28 % | 21 % | 57 % | 25 % | 4 % | 5 % | 3 % | 26 % | 0 % | 0 % | 17 % | 0 % | 5 % | - |
| Électricité | 22 % | 1 % | 9 % | 23 % | 0 % | 2 % | 0 % | 24 % | 42 % | 0 % | 8 % | 7 % | - | - |
| Transports | 13 % | 36 % | 9 % | 14 % | 30 % | 31 % | 38 % | 26 % | 34 % | 41 % | 42 % | 55 % | 47 % | 55 % |
| Industrie lourde | 11 % | 9 % | 7 % | 6 % | 6 % | 18 % | 23 % | 5 % | 2 % | 1 % | 13 % | 21 % | 29 % | 13 % |
| Bâtiments | 10 % | 15 % | 8 % | 6 % | 14 % | 25 % | 12 % | 8 % | 13 % | 18 % | 9 % | 7 % | 10 % | 2 % |
| Agriculture** | 8 % | 5 % | 8 % | 24 % | 35 % | 8 % | 11 % | 4 % | 3 % | 24 % | 1 % | 1 % | - | - |
| Déchets | 3 % | 3 % | 2 % | 2 % | 6 % | 4 % | 6 % | 4 % | 3 % | 6 % | 7 % | 5 % | 3 % | 5 % |
| Production de charbon | 3 % | 4 % | 0 % | 0 % | - | - | - | - | 0 % | - | - | - | - | - |
| Industrie manufacturière légère, construction et exploitation forestière | 0 % | 6 % | 1 % | 1 % | 5 % | 6 % | 7 % | 4 % | 3 % | 11 % | 4 % | 5 % | 0 % | 0 % |
| Non divulguées* | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 7 % | 25 %% |
* Les données sur les émissions provenant de l’électricité et de la construction pour les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut ont été supprimées dans le Rapport d’inventaire national (RIN), pour respecter la confidentialité.
** Ce chiffre est basé sur la définition du secteur agricole du GIEC, qui ne couvre que les émissions de GES non énergétiques liées à la production de cultures et de bétail. Les émissions liées aux terres cultivées, qui ont contribué à l’absorption nette dans le secteur des terres ces dernières années, sont comptabilisées dans le secteur de l’ATCATF.
Figure 7-6 : Production d’électricité par source* par province/territoire et pour le Canada, 20215
Description longue pour la Figure 7-6
Ce graphique est un diagramme à barres empilées, jusqu’à 100 %, qui affiche la part en pourcentage de la production d’électricité par type de production pour chaque province, territoire et à l’échelle nationale, en 2021. Les types de production d’électricité sont les suivants : hydro, nucléaire, éolienne, solaire, biomasse, gaz naturel, pétrole, charbon et autres.
| Production | Ca. | C.-B. | Alb. | Sask. | Man. | Ont. | Qc | N.-B. | N.-É. | Î.-P.-É. | T.-N.-L. | Yn | T.N.-O. | Nt |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Hydro | 60,4 | 88,7 | 2,8 | 12,0 | 96,0 | 24,1 | 93,9 | 22,8 | 8,5 | - | 96,7 | 87,2 | 36,8 | - |
| Nucléaire | 13,9 | - | - | - | - | 57,1 | - | 38,3 | - | - | - | - | - | - |
| Éolienne | 5,5 | 2,5 | 8,0 | 3,1 | 3,3 | 7,6 | 5,1 | 6,6 | 13,9 | 96,8 | 0,4 | - | 2,4 | - |
| Solaire | 0,8 | 0,1 | 1,6 | 0,3 | 0,2 | 2,3 | - | - | 0,4 | 2,1 | - | 1,6 | 0,3 | 0,5 |
| Biomasse | 1,6 | 5,7 | 2,4 | - | 0,3 | 1,0 | 0,7 | 5,1 | 1,9 | 0,6 | 0,1 | - | - | - |
| Gaz naturel | 11,8 | 2,1 | 61,6 | 45,2 | 0,1 | 7,7 | 0,1 | 6,5 | 18,3 | - | 0,6 | 3,7 | 13,9 | - |
| Pétrole | 0,9 | 0,9 | 1,8 | - | 0,1 | 0,1 | 0,3 | 8,2 | 6,2 | 0,5 | 2,1 | 7,6 | 46,7 | 99,5 |
| Charbon | 5,1 | - | 21,4 | 38,7 | - | - | - | 12,5 | 50,9 | - | - | - | - | - |
| Autres | 0,1 | - | 0,3 | 0,7 | - | 0,1 | - | - | - | - | - | - | - | - |
*Ce graphique représente uniquement la production d’électricité. Certains provinces/territoires sont d’importants importateurs/exportateurs d’électricité. Pour plus de détails, voir les profils des différents provinces/territoires.
7.1 Colombie-Britannique
Profil provincial
- Population (2023)1 : 5 519 013
- Revenu médian (2020)2 : 40 800 dollars
- PIB (2022)3 : 299,3 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant des services immobiliers et des services de location et de location à bail (17,52 %), de la construction (9,76 %) et services professionnels, scientifiques et techniques (7,51 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 59,44 Mt d’éq. CO2, soit 8,87 % du total national
- Émissions de GES par habitant (2021)1, 4 : 11,28 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs des transports (36 %), du pétrole et gaz (21 %) et des bâtiments (15 %)
- Production d’électricité (2021)5, 6 : 88,7 % de l’hydroélectricité, 5,7 % de la biomasse, 2,5 % de l’énergie éolienne, 2,1 % du gaz naturel, 0,9 % du pétrole et 0,1 % de l’énergie solaire. La Colombie-Britannique a des interconnexions électriques avec l’Alberta et l’Ouest des États-Unis.
Figure 7-7 : Émissions pour la Colombie - Britannique par secteur économique, 20214
Description longue pour la Figure 7-7
Ce graphique est un diagramme circulaire qui répartit les émissions de GES de la
Colombie-Britannique en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Transports | 36 % |
| Pétrole et gaz | 21 % |
| Bâtiments | 15 % |
| Industrie lourde | 9 % |
| Industrie manufacturière légère, construction et exploitation forestière | 6 % |
| Agriculture | 5 % |
| Production de charbon | 4 % |
| Déchets | 3 % |
| Électricité | 1 % |
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
La Climate Change Accountability Act de la Colombie-Britannique est entrée en vigueur en novembre 2007, établissant des objectifs législatifs et des exigences en matière de production de rapports. La Colombie-Britannique a publié son plan climatique « CleanBC » en 2018 et sa CleanBC Roadmap to 2030 (PDF) (en anglais seulement) en octobre 2021, qui établit un plan renforcé pour atteindre les objectifs de lutte contre les changements climatiques fixés par la loi de la province.
La Colombie-Britannique s’est engagée à atteindre une série d’objectifs de réduction des émissions, dont la plupart sont des objectifs prévus par la loi :
- 16 % sous les niveaux de 2007 d’ici 2025 (objectif provisoire);
- réduction de 40 % des émissions de carbone en deçà des niveaux de 2007 d’ici 2030;
- réduction de 60 % en deçà des niveaux de 2007 d’ici 2040; et
- réduction de 80 % en deçà des niveaux de 2007 d’ici 2050.
Afin d’atteindre ces objectifs, la province a également établi des objectifs de réduction des émissions pour 2030 pour quatre secteurs, 2007 étant le point de référence : les transports (27 à 32 %), l’industrie (38 à 43 %), le pétrole et le gaz (33 à 38 %) et les bâtiments et les collectivités (59 à 64 %). Ils servent de points de repère pour éclairer l’élaboration des politiques, évaluer les progrès et assurer une plus grande transparence.
La CleanBC Roadmap to 2030 énonce l’intention d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050 et affirme que l’engagement de la Colombie-Britannique concernant un avenir carboneutre sera appuyé par la loi.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
Dans le cadre de la feuille de route CleanBC pour 2030, la province s’est engagée à faire passer de 20 à 30 % l’objectif de réduction de l’intensité carbonique de 2030 pour les réservoirs de carburant diesel et d’essence en vertu de la norme sur les carburants à faible teneur en carbone (LCFS) de la Colombie-Britannique. Depuis le 1er janvier 2023, les modifications apportées au Renewable and Low Carbon Fuel Requirements Regulation (en anglais seulement) de la Colombie-Britannique exigent que les fournisseurs de carburant réduisent l’intensité carbonique moyenne des carburants de transport fournis dans la province pour atteindre une réduction globale de 30 % d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 2010. De plus, la province a l’intention de moderniser la loi régissant la LCFS en janvier 2024, notamment en élargissant sa portée pour y inclure le carburant d’aviation et en modifiant les exigences relatives au carburant à faible teneur en carbone au-delà de la limite actuelle de l’utilisation du carburant de transport pour l’appliquer à toute utilisation de carburant. La LCFS est l’un des principaux contributeurs aux objectifs de réduction des émissions du plan CleanBC.
Le CleanBC Industry Fund (en anglais seulement) appuie l’élaboration, la mise à l’essai et le déploiement de projets qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités de grandes entreprises industrielles. Le Fonds appuie des projets novateurs depuis 2019 et a fait l’objet d’une transition en 2023 afin de s’harmoniser au nouveau système de tarification fondé sur le rendement de la Colombie-Britannique. Le renouvellement de ce fonds est prévu pour le printemps 2024.
Le budget de 2023 (PDF) (en anglais seulement) de la Colombie-Britannique prévoyait 100 millions de dollars pour appuyer des investissements plus actifs dans les transports, 85 millions de dollars pour accroître la capacité de gestion des urgences dans la province et pour fournir de nouveaux investissements dans l’évaluation, la préparation et l’atténuation des risques de catastrophe et 44 millions de dollars pour continuer d’appuyer la transition de la Colombie-Britannique vers une économie à zéro émission.
En vedette : le Centre for Innovation and Clean Energy de la Colombie-Britannique
En partenariat avec le Canada, la Colombie-Britannique a mis sur pied le Centre for Innovation and Clean Energy (CICE) de la Colombie-Britannique (en anglais seulement), une société indépendante, à but non lucratif, qui se consacre à l’expansion des solutions de décarbonisation les plus efficaces de la Colombie-Britannique, du Canada au monde entier. Le CICE est financé par la Colombie-Britannique, le gouvernement du Canada et Shell. Le CICE fournit un financement de démarrage pour accélérer la commercialisation et dirige des investissements non dilutifs dans des domaines d’innovation en matière d’énergie propre où l’absence de mesures traditionnelles sur les revenus est un obstacle commun. En travaillant en étroite collaboration avec l’industrie, les investisseurs, le gouvernement, le milieu universitaire et les titulaires de droits autochtones en vue de réduire les risques liés à l’adoption d’innovations en matière d’énergie propre, le CICE aide le monde à progresser vers une économie carboneutre qui tire parti des avantages de la Colombie-Britannique, attire des investissements et crée des emplois verts bien rémunérés. En août 2023, le CICE a octroyé 12,8 millions de dollars pour financer des projets d’énergie propre de la Colombie-Britannique, soit 58,3 millions de dollars au total.
Prochaines étapes
Dans le cadre du budget de 2023, la Colombie-Britannique a annoncé qu’à partir du 1er avril 2023, son prix du carbone augmenterait à 65 dollars par tonne d’éq. CO2, soit une hausse de 15 dollars par tonne chaque année jusqu’à ce qu’elle atteigne 170 dollars par tonne en 2030. La province a également annoncé son intention de passer du CleanBC Program for Industry (CPI) à un système de tarification fondé sur le rendement (STFR) élaboré en Colombie-Britannique pour les grands émetteurs industriels, qui entrera en vigueur le 1er avril 2024. La rigueur du STFR de la C.-B. est influencée par les normes de rendement propres à chaque produit et s’appuie sur les données du CleanBC Industrial Incentive Program (CIIP), ainsi que sur la capacité d’utiliser des unités de compensation pour assurer la conformité. La participation des producteurs de certains produits industriels réglementés en vertu du Greenhouse Gas Industrial Reporting and Control Act (GGIRCA), qui émettent plus de 10 kt d’éq. CO2 par année, sera obligatoire.
En mars 2023, la Colombie-Britannique a annoncé un nouveau cadre d’action sur l’énergie pour veiller à ce que les projets du secteur pétrolier et gazier respectent les engagements de la province en matière de climat et créent de nouvelles possibilités pour les personnes qui travaillent dans les domaines de l’énergie et des technologies propres. Selon ce cadre, la Colombie-Britannique exigera que tous les nouveaux projets de gaz naturel liquéfié (GNL) proposés dans le cadre du processus d’évaluation environnementale de la province ou entrant dans ce processus passent avec succès un test d’émissions assorti d’un plan crédible visant à atteindre la carboneutralité d’ici 2030, et elle envisagera un plafonnement réglementaire sur les émissions du secteur pétrolier et gazier. De plus, la Colombie-Britannique élaborera et mettra en œuvre un Cadre d’action sur l’énergie alignée sur le climat, dont l’objectif global est de maximiser la production d’énergie propre à utiliser au pays et à exporter.
La Colombie-Britannique mène au Canada dans l’adoption de ventes de véhicules neufs zéro émission. Selon le rapport annuel de 2022 de la province sur les véhicules zéro émission, 18,1 % des véhicules neufs achetés en 2022 étaient des véhicules zéro émission. Dans le cadre de la feuille de route CleanBC pour 2030, la Colombie-Britannique prévoit que toutes les voitures neuves vendues seront des véhicules zéro émission d’ici 2035. Afin de faciliter cette transition pour les résidents, la province prévoit investir 26 millions de dollars (en anglais seulement) dans 250 nouvelles bornes de recharge rapide publiques et légères, qui s’ajouteront à plus de 3 800 bornes de recharge publiques déjà présentes dans la province.
7.2 Alberta
Profil provincial
- Population (2023)1 : 4 695 290
- Revenu médian (2020)2 : 44 800 dollars
- PIB (2022)3 : 331,5 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant de l’extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz (22,00 %), des services immobiliers et services de location et de location à bail (10,72 %) et de la fabrication (8,59 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 256,15 Mt d’éq. CO2, soit 38,21 % du total national
- Émissions de GES par habitant (2021)1,4 : 57,56 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs du pétrole et gaz (57 %), des transports (9 %) et de l’électricité (9 %)
- Production d’électricité (2021)5,6 : 61,6 % du gaz naturel, 21,4 % du charbon, 8,0 % de l’énergie éolienne, 2,8 % de l’hydroélectricité et 2,4 % de la biomasse, 1,8 % du pétrole, 1,6 % de l’énergie solaire et 0,3 % d’autres sources. L’Alberta est une importatrice nette d’électricité. La province a des interconnexions électriques avec la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et le Montana.
Figure 7-8 : Émissions pour l'Alberta par secteur économique, 20214
Figure 7-8 (Voir la description longue plus bas)
Ce graphique est un diagramme circulaire qui présente la répartition des émissions de GES de l’Alberta en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Pétrole et gaz | 57 % |
| Transports | 9 % |
| Électricité | 9 % |
| Bâtiments | 8 % |
| Agriculture | 8 % |
| Industrie lourde | 7 % |
| Déchets | 2 % |
| Industrie manufacturière légère, construction et exploitation forestière | 1 % |
| Production de charbon | 0 % |
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
L’Alberta a publié son Emissions Reduction and Energy Development Plan (en anglais seulement) en avril 2023, qui décrit les prochaines étapes que la province compte entreprendre en vue de lutter contre les changements climatiques. Le plan décrit les mesures, les opportunités et de nouveaux engagements visant à réduire les émissions et à maintenir la sécurité énergétique grâce à la collaboration et aux partenariats, à la technologie propre et à l’innovation, et aux cadres financiers et stratégiques. Il confirme l’intention de l’Alberta d’atteindre une économie carboneutre d’ici 2050.
La Renewable Electricity Act (en anglais seulement) de l’Alberta décrit l’engagement de l’Alberta à augmenter la quantité d’énergie verte produite dans la province, y compris un objectif imposé par la loi de 30 % d’électricité renouvelable d’ici 2030.
L’Alberta a été le premier gouvernement régional en Amérique du Nord à s’engager à réduire les émissions de méthane dans le secteur pétrolier et gazier. Le Methane Emission Reduction Regulation (en anglais seulement) de l’Alberta vise une réduction de 45 % des niveaux de méthane provenant des activités pétrolières et gazières d’ici 2025.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
Le système de réglementation Technology Innovation and Emissions Reduction (TIER) (en anglais seulement) de l’Alberta a été modifié, à compter du 1er janvier 2023, pour la période de 2023 à 2030. Les modifications comprennent l’augmentation du prix du carbone afin de l’aligner avec le prix minimum national du gouvernement fédéral, le resserrement des critères de réduction des émissions, y compris dans le secteur des sables bitumineux, et la réduction du seuil d’adhésion pour permettre à plus d’industries d’être réglementées volontairement.
Dans le cadre du budget de 2023 (PDF) (en anglais seulement), l’Alberta a investi 800 millions de dollars dans le cadre du système TIER au cours des trois prochaines années pour soutenir une série de programmes visant à réduire les émissions, à soutenir le développement de technologies et à créer des emplois et des possibilités d’investissement dans tous les secteurs. Ce financement comprend des investissements continus dans des programmes offerts par des partenaires, dont Emissions Reduction Alberta, Alberta Innovates et le Municipal Climate Change Action Centre. Un montant supplémentaire de 387 millions de dollars sur cinq ans est réservé dans le Fonds TIER pour des investissements dans de futurs projets de captage, d’utilisation et de stockage du carbone.
D’autres mesures récentes comprennent un financement de 50 millions de dollars pour établir le Centre d’excellence sur l’hydrogène, (en anglais seulement) un financement de 41 millions de dollars pour appuyer le mandat élargi de la Régie de l’énergie de l’Alberta qui consiste à mettre en œuvre un cadre réglementaire pour la géothermie et les minéraux essentiels, et l’adoption de nouveaux codes nationaux du bâtiment et de l’énergie (PDF) (en anglais seulement) pour assurer une efficacité énergétique en tant que norme provinciale minimale.
En vedette : le système de réglementation Technology Innovation and Emissions Reduction
Le système TIER (en anglais seulement) est entré en vigueur le 1er janvier 2020. TIER est un système industriel de tarification du carbone et d’échange de droits d’émission qui s’applique automatiquement à toute installation qui a émis 100 000 tonnes ou plus d’éq. CO2 de GES en 2016 ou toute année subséquente. Les plus petites installations peuvent volontairement s’inscrire au système TIER. Les secteurs assujettis au système TIER comprennent les secteurs pétrolier et gazier, l’exploitation des sables bitumineux, l’électricité, la foresterie, les produits chimiques (y compris la production d’hydrogène), les engrais, les minéraux, la transformation des aliments et les déchets. Les installations réglementées peuvent faire des investissements pour réduire les émissions sur place, se conformer en utilisant des crédits (crédits compensatoires, crédits d’émission ou tonnes de séquestration) ou verser au fonds TIER au prix du carbone établi. Le prix actuel du carbone en Alberta est de 65 dollars la tonne (à compter du 1er janvier 2023) et il augmentera de 15 dollars par an jusqu’à ce qu’il atteigne 170 dollars la tonne en 2030. Le fonds TIER est investi dans des programmes et des projets de technologie et d’innovation afin de réduire les émissions et d’accroître la résilience de l’Alberta.
Prochaines étapes
Le captage, l’utilisation et le stockage du carbone (CUSC) sont au cœur des efforts de l’Alberta pour réduire les émissions. Pour permettre la réalisation d’un plus grand nombre de projets de CUSC et aider à répondre à la demande croissante de stockage du carbone, l’Alberta conclut des ententes d’exploration de séquestration de carbone au moyen d’un processus concurrentiel. Les propositions pour 25 centres de CUSC approuvés en 2022 passent à l’étape de l’évaluation. Ces centres pourraient faciliter les plans de décarbonisation des sables bitumineux et des industries telles que l’énergie, l’hydrogène propre, les produits pétrochimiques, la valorisation et le raffinage, le ciment, l’acier, les engrais, la production de biodiesel et le traitement du gaz.
L’Alberta étudiera un cadre pour un marché du crédit volontaire en Alberta pour les activités ou les secteurs, y compris les objectifs qui appuient l’article 6 de l’Accord de Paris et le Régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale L’Alberta a également l’intention d’explorer des partenariats en matière d’échange de droits d’émission et de liens commerciaux avec d’autres provinces et administrations, comme la Colombie-Britannique, pour soutenir le CUSC et le gaz naturel liquide.
7.3 Saskatchewan
Profil provincial
- Population (2023)1 : 1 209 107
- Revenu médian (2020)2 : 42 400 dollars
- PIB (2022)3 : 76.7 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant de l’extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz (26,62 %), et de l’agriculture, foresterie, et chasse et pêche (11,05 %) et des services immobiliers et services de location et de location à bail (8,20 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 67,11 Mt d’éq. CO2, soit 10,01 % du total national
- Émissions de GES par habitant (2021)1,4 : 57,41 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs du pétrole et gaz (25 %), de l’agricultureNote de bas de page 3 (24 %) et de l’électricité (23 %)
- Production d’électricité (2021)5,6 : 45,2 % du gaz naturel, 38,7 % du charbon, 12,0 % de l’hydroélectricité, 3,1 % de l’énergie éolienne, 0,3 % de l’énergie solaire et 0,7 % d’autres sources. La Saskatchewan est une importatrice nette d’électricité. La province a des interconnexions électriques avec l’Alberta, le Manitoba et le Dakota du Nord.
Figure 7-9 : Émissions pour la Saskatchewan par secteur économique, 20214
Description longue pour la Figure 7-9
Ce graphique est un diagramme circulaire qui présente la répartition des émissions de GES de la Saskatchewan en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Pétrole et gaz | 25 % |
| Agriculture | 24 % |
| Électricité | 23 % |
| Transports | 14 % |
| Industrie lourde | 6 % |
| Bâtiments | 6 % |
| Déchets | 2 % |
| Industrie manufacturière légère, construction et exploitation forestière | 1 % |
| Production de charbon | 0 % |
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
En décembre 2017, la Saskatchewan a publié le document intitulé Prairie Resilience : A Made-in-Saskatchewan Climate Change Strategy (en anglais seulement). La stratégie adopte une approche systémique et qui comprend plus de 40 engagements visant à rendre la Saskatchewan plus résiliente aux effets des changements climatiques.
Le Methane Action Plan (2019) (en anglais seulement) de la Saskatchewan comprend des règlements visant à réduire de 4,5 millions de tonnes par année d’ici 2025 les émissions de GES provenant des rejets dans l’atmosphère et du torchage dans le secteur amont du pétrole et du gaz de la Saskatchewan.
La Saskatchewan a déterminé qu’il était nécessaire d’assurer un approvisionnement en électricité fiable et abordable tout en continuant de réduire les émissions de GES dans des délais réalistes. SaskPower s’est également engagée à réduire de 50 % les émissions de GES d’électricité en deçà des niveaux de 2005 d’ici 2030 et à augmenter la capacité de production d’électricité renouvelable de 50 % d’ici 2030. Le plan d’abordabilité de mai 2023 de SaskPower prévoit la mise en place d’un réseau électrique carboneutre d’ici 2050, qui doit être réalisé en combinant l’énergie renouvelable et l’énergie nucléaire.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
Le règlement de la Saskatchewan sur la gestion des émissions pétrolières et gazières a permis de réduire les émissions de méthane du secteur pétrolier et gazier en amont de 64 %, soit 7,0 Mt d’éq. CO2, par rapport aux niveaux de 2015.
La Saskatchewan s’est engagée à maintenir une combinaison d’énergie de base fiable, notamment en utilisant des centrales au gaz naturel jusqu’à leur fin de vie utile, éolienne et solaire, et à travailler à l’établissement de petits réacteurs modulaires.
Depuis le 1er janvier 2023, la Saskatchewan a renforcé et élargi son système de tarification fondé sur le rendement (STFR) pour y inclure les secteurs de la production d’électricité et du transport du gaz naturel par pipeline. Les produits du STFR seront versés dans un fonds technologique qui financera des projets de réduction des émissions entrepris par des émetteurs réglementés.
La stratégie sur les minéraux critiques de la Saskatchewan vise à stimuler la production des minéraux nécessaires à la transition énergétique, à aider à réduire les goulots d’étranglement dans les matières premières et à accélérer la transition mondiale vers l’énergie durable.
L’adoption historique de pratiques agricoles durables et l’augmentation des rendements par les agriculteurs de la Saskatchewan ont modifié les émissions et les absorptions dans les sols agricoles. De 2017 à 2021, le flux net estimé de CO2 échangé entre les sols agricoles et l’atmosphère a entraîné des absorptions nettes moyennes de 15,75 Mt de carbone, compensant 95,7 % des émissions produites par le secteur agricole.
En vedette : les Rapports sur la résilience climatique
La Saskatchewan a publié son Climate Resilience Measurement Framework (en anglais seulement) en novembre 2018 et fait le point annuellement dans le cadre d’un rapport sur la résilience climatique. Le Cadre est une collaboration entre 14 directions générales de ministères et d’agences et suit les progrès réalisés sur 25 mesures dans cinq domaines clés : systèmes naturels, infrastructure physique, viabilité économique, préparation communautaire et bien-être humain. Les mesures comprennent la capacité de production d’énergie renouvelable, les émissions totales de GES du secteur de l’électricité, l’intensité des émissions de l’économie de la Saskatchewan et les émissions totales de GES produites en association avec le pétrole. Le premier rapport sur la résilience a été publié en avril 2019, présentant des données de référence et des objectifs pour ces mesures. Le rapport de 2023 s’est poursuivi en faisant rapport sur l’état et les tendances de 22 des 25 mesures. Vingt mesures figurant dans le rapport de 2023 ont été classées comme bonnes et deux comme équitables. Il n’y avait pas de mesures ayant un statut insatisfaisant.
Prochaines étapes
La Saskatchewan a déterminé que l’énergie nucléaire pourrait être une option de production d’énergie dans la province. SaskPower a fait sa sélection technologique en 2022 et en est maintenant à la phase de sélection des sites, dans le but de réduire les options pour un site potentiel en fonction de l’information recueillie dans le cadre d’études et d’activités de mobilisation avec les collectivités, les intervenants et les partenaires autochtones. Une décision sur le choix des sites sera prise en 2024, avec la décision de construire ou non un petit réacteur modulaire d’ici 2029.
Le fonds technologique de la Saskatchewan fournira du financement aux émetteurs industriels pour les aider à réduire leurs émissions de GES. Le Fonds commencera à accepter les propositions de projets en septembre 2023, et les décisions de financement seront prises en 2024.
7.4 Manitoba
Profil provincial
- Population (2023)1 : 1 454 902
- Revenu médian (2020)2 : 39 200 dollars
- PIB (2022)3 : 68,5 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant des services immobiliers et services de location et de location à bail (13,11 %), de la fabrication (10,96 %) et des soins de santé et assistance sociale (9,26 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 20,70 Mt d’éq. CO2, soit, 3,09 % du total national
- Émissions de GES par habitant (2021)1,4 : 14,82 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs de l’agricultureNote de bas de page 4 (35 %), des transports (30 %) et des bâtiments (14 %)
- Production d’électricité (2021)5,6 : 96,0 % de l’hydroélectricité, 3,3 % de l’énergie éolienne, 0,3 % de la biomasse, 0,2 % de l’énergie solaire, 0,1 % du pétrole et 0,1 % du gaz naturel. Le Manitoba est un exportateur net d’électricité. La province a des interconnexions électriques avec l’Ontario, la Saskatchewan et le Midwest des États-Unis.
Figure 7-10 : Émissions pour le Manitoba par secteur économique, 20214
Description longue pour la Figure 7-10
Ce graphique est un diagramme circulaire qui présente la répartition des émissions de GES du Manitoba en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Agriculture | 35 % |
| Transports | 30 % |
| Bâtiments | 14 % |
| Industrie lourde | 6 % |
| Déchets | 6 % |
| Industrie manufacturière légère, construction et exploitation forestière | 5 % |
| Pétrole et gaz | 4 % |
| Électricité | 0 % |
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
En 2017, le gouvernement a établi le Plan vert et climatique du Manitoba (PDF) (en anglais seulement), qui s’appuie sur quatre piliers : le climat, l’emploi, l’eau et la nature. Les pierres angulaires du pilier des changements climatiques comprennent l’énergie propre, la réduction des émissions sectorielles et l’adaptation.
La Loi sur la mise en œuvre du plan vert et climatique du Manitoba (2018) exige que le ministre de la Conservation et du Climat fixe des objectifs de réduction des émissions de GES pour la période de 2018 à 2022 et pour chaque période de cinq ans qui suit. Le Manitoba s’est engagé à réduire les émissions cumulatives de GES de 1 Mt entre 2018 et 2022. En 2023, le Manitoba a présenté son deuxième objectif quinquennal, soit un compte d’épargne carbone (CEC) d’au moins 5,6 Mt pour la période de 2023 à 2027. Des objectifs climatiques précis sont fixés pour 2030 et 2050.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
Le Fonds pour la conservation et le climat appuie des projets au Manitoba qui intègrent des mesures de lutte et d’adaptation contre les changements climatiques et de protection de l’environnement. Dans le cadre du budget provincial de 2023, Le Manitoba s’est engagé à continuer de financer des projets novateurs qui contribuent à protéger l’environnement en 2023-2024.
En 2022-2023, le Manitoba a investi 8,7 millions de dollars pour continuer à soutenir les initiatives de recyclage, de compostage et de réacheminement des déchets dans toute la province dans le cadre du programme d’aide à la réduction du volume et au recyclage des déchets. Ce programme aide à réacheminer plus de 188 250 tonnes de déchets des sites d’enfouissement du Manitoba chaque année.
Le programme Growing Outcomes in Watersheds (en anglais seulement) du Manitoba appuie la réduction des émissions et la séquestration du carbone. Le programme aidera les producteurs à établir des projets qui améliorent la gestion de l’eau dans les exploitations agricoles, renforcent la production agricole durable, améliorent la biodiversité et l’habitat, ainsi que la séquestration et le stockage du carbone. Le programme aide les producteurs et les éleveurs à réaliser des projets visant la restauration des terres humides, la plantation de brise-vent et l’équilibre entre le drainage et la rétention d’eau.
En vedette : le programme de camionnage efficace
Le programme de camionnage efficace (en anglais seulement) du Manitoba a été lancé en 2019 et appuie l’adoption de technologies propres dans le secteur des transports en offrant des incitatifs pour des technologies et des dispositifs précis afin d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire les émissions de GES. Des centaines de camions et de remorques ont fait l’objet d’amélioration en matière d’économie de carburant et de réduction des émissions, et les coûts sont partagés entre le Manitoba et le Canada par l’entremise du Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone. Lancé initialement comme un programme de trois ans, le budget de 2023 du Manitoba prévoit de nouveaux fonds pour continuer de miser sur le succès du programme de camionnage efficace. Le Manitoba travaille également en étroite collaboration avec les intervenants du secteur des transports et fera progresser les travaux de développement pour favoriser une transition verte.
Prochaines étapes
Au cours des prochaines années, le Manitoba coordonnera les efforts déployés par l’ensemble du gouvernement pour mettre en œuvre des mesures visant à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. De plus, la province continuera :
- d’examiner les possibilités de réduire davantage les émissions dans le cadre du Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone;
- de poursuivre ses travaux sur l’adaptation et la coopération intergouvernementale afin d’élargir les mesures de résilience;
- de fournir un soutien à Efficacité Manitoba pour faire progresser les programmes d’efficacité énergétique; et
- s’efforcera de rendre son réseau énergétique carboneutre d’ici 2035.
7.5 Ontario
Profil provincial
- Population (2023)1 : 15 608 369
- Revenu médian (2020)2 : 41 200 dollars
- PIB (2022)3 : 839,5 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant des services immobiliers et services de location et de location à bail (12,88 %), de la fabrication (11,45 %) et des finances et assurances (9,20 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 150,56 Mt d’éq. CO2, soit 22,46 % du total national
- Émissions de GES par habitant (2021)1,4 : 10,08 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs des transports (31 %), des bâtiments (25 %) et de l’industrie lourde (18 %)
- Production d’électricité (2021)5,6 : 57,1 % de l’énergie nucléaire, 24,1 % de l’hydroélectricité, 7,7 % du gaz naturel, 7,6 % de l’énergie éolienne, 2,3 % de l’énergie solaire, 1,0 % de la biomasse, et 0,1 % du pétrole. L’Ontario est un exportateur net d’électricité. La province a des interconnexions électriques avec le Manitoba, le Québec, le Michigan, le Minnesota et New York.
Figure 7-11 : Émissions pour l'Ontario par secteur économique, 20214
Description longue pour la Figure 7-11
Ce graphique est un diagramme circulaire qui présente la répartition des émissions de GES de l’Ontario en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Transports | 31 % |
| Bâtiments | 25 % |
| Industrie lourde | 18 % |
| Agriculture | 8 % |
| Industrie manufacturière légère, construction et exploitation forestière | 6 % |
| Pétrole et gaz | 5 % |
| Déchets | 4 % |
| Électricité | 2 % |
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
Le plan climatique de l’Ontario, Préserver et protéger notre environnement pour les générations futures : Un plan environnemental élaboré en Ontario (PDF) (2018) s’engage à réduire les émissions de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030. Le plan vise à comprendre les répercussions des changements climatiques, à mettre à jour les politiques et à établir des partenariats pour améliorer la résilience aux changements climatiques, à mettre en œuvre des normes de rendement à l’égard des émissions pour les grands émetteurs, à encourager les investissements dans les technologies propres et les infrastructures vertes, à améliorer l’efficacité énergétique des maisons et des bâtiments et à accroître l’accès à une énergie propre et abordable.
En avril 2022, l’Ontario a publié son scénario des émissions de l’Ontario (PDF), qui décrit, à l’aide de données de modélisation, l’approche de la province pour atteindre son objectif de réduction des émissions de 2030, qui consiste à réduire les émissions de GES de 30 % en deçà des niveaux de 2005. Selon les nouvelles prévisions de l’Ontario, la province atteindra son objectif de 2030 en réduisant les émissions de 12 Mt (à 143,7 Mt) de plus sous les niveaux prévus actuels (155,7 Mt). La majorité de ces réductions sont attribuables aux normes de rendement à l’égard des émissions et à la teneur en gaz renouvelable de l’Ontario et appuient l’élimination progressive du charbon industriel.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
En avril 2022, le gouvernement provincial a publié la Stratégie ontarienne relative à l’hydrogène bas carbone, qui fait de l’Ontario un carrefour de fabrication propre prêt à soutenir de nouveaux investissements dans la production d’acier propre, des véhicules électriques et des batteries qui les alimentent. La stratégie comprend huit mesures particulières pour permettre la production et développer l’économie de l’hydrogène bas carbone. Ces mesures devraient aider à multiplier par huit la capacité de production provinciale annuelle d’hydrogène bas carbone et à aider le marché naissant à réaliser son potentiel :
- le lancement du projet pilote de production d’hydrogène à Niagara Falls;
- la désignation des communautés du carrefour de l’hydrogène de l’Ontario;
- l’évaluation de la faisabilité des possibilités d’utilisation de l’hydrogène par Bruce Power;
- l’élaboration d’un tarif d’électricité interruptible;
- le soutien des projets pilotes de stockage de l’hydrogène et d’intégration au réseau;
- la transition de l’industrie par l’utilisation d’hydrogène bas carbone;
- la consultation sur un cadre réglementaire pour la séquestration et le stockage du carbone en Ontario;
- le soutien de la recherche en cours sur l’hydrogène.
En septembre 2022, le gouvernement provincial a augmenté le financement des programmes d’efficacité énergétique de 342 millions de dollars, ce qui porte le financement total à plus d’un milliard de dollars au cours de la période-cadre actuelle de 2021 à 2024. Cette augmentation du financement a également soutenu le lancement de « Peak Perks », un programme de thermostats intelligents auquel les propriétaires de maison et les petites entreprises peuvent s’inscrire et recevoir 75 dollars pour permettre à leur thermostat intelligent d’être ajusté lors des périodes de demande élevée pour une période maximale de trois heures, jusqu’à 10 fois par année. En juillet 2023, le gouvernement provincial a lancé une consultation publique et une consultation auprès des intervenants, y compris une sensibilisation ciblée auprès des communautés autochtones de l’Ontario sur la portée des futurs cadres d’efficacité énergétique et de conservation.
En mars 2023, l’Ontario a lancé un registre volontaire des Crédits pour l’énergie propre (CEP) qui fournit aux entreprises un outil pour atteindre leurs objectifs en matière d’environnement et de durabilité et démontrer que leur électricité provient de ressources propres. Le produit de la vente des CEP servira à financer la mise sur pied de projets d’électricité propre en Ontario par l’intermédiaire d’un nouveau Fonds pour l’électricité propre de demain. Ce fonds renforcera l’avantage de l’Ontario en matière d’énergie propre, au fur et à mesure que la province rivalisera pour attirer de nouveaux investissements dans la fabrication de véhicules électriques et de batteries, l’acier propre et d’autres secteurs. Le fonds permettra également de réduire le coût de l’électricité pour les contribuables en finançant les coûts futurs du système.
Parmi les autres initiatives d’électrification et de planification énergétique en Ontario, mentionnons le lancement, en 2022, du Comité de la transition relative à l’électrification et à l’énergie, qui fournira des conseils sur la planification énergétique intégrée, la demande croissante d’énergie, l’adoption de technologies propres émergentes et le remplacement des combustibles dans le contexte de la demande croissante d’énergie et de l’électrification à la fin de 2023. Les travaux du Comité sont appuyés par la première étude de la province sur les filières énergétiques rentables afin de réduire les émissions dans le secteur de l’énergie, qui devraient également être terminés à la fin de 2023.
En vedette : le plan Alimenter la croissance de l’Ontario
En juillet 2023, l’Ontario a publié son plan Alimenter la croissance de l’Ontario, qui décrit les mesures prises par la province pour répondre à la demande croissante d’électricité découlant d’une forte croissance économique et de l’électrification tout au long des années 2030 et 2040. Ce plan décrit les mesures prévues pour répondre aux besoins en énergie propre pour l’avenir de l’Ontario, notamment la construction du premier réacteur nucléaire intégré à grande échelle au Canada depuis 30 ans sur le site de la centrale nucléaire de Bruce, l’élargissement du programme de construction de petits réacteurs modulaires intégrés au réseau de l’Ontario, soit de un à quatre réacteurs, sur le site de la centrale nucléaire de Darlington, le lancement d’un marché pour des ressources énergétiques propres telles que l’énergie éolienne, l’énergie solaire, la biomasse, l’énergie hydroélectrique et les batteries en 2025-2026 pour une date opérationnelle de 2029-2030, déterminer et planifier des mesures pour éviter un flux excessif des transmissions dans le réseau provincial, tout en faisant progresser l’efficacité énergétique. Le plan prépare également le terrain pour la première planification énergétique intégrée de la province qui prévoit la façon dont la province commencera à planifier la transition énergétique d’une manière plus holistique, en tenant compte des besoins de la province et en harmonisant la planification du système entre le gaz naturel et l’électricité afin d’améliorer les résultats et de réduire les coûts.
Prochaines étapes
L’Ontario continuera de mettre en œuvre son Programme de normes de rendement à l’égard des émissions et finalisera une approche pour utiliser les revenus afin de réduire les grandes émissions industrielles tout en maintenant la compétitivité des entreprises.
L’Ontario s’est engagé à prendre un certain nombre de mesures pour favoriser la transition vers une énergie propre, notamment :
- faire progresser l’énergie nucléaire grâce aux travaux préparatoires de construction de la première centrale nucléaire à grande échelle depuis plus de trois décennies à Bruce Power et commencer la planification de trois petits réacteurs modulaires supplémentaires à la centrale nucléaire de Darlington;
- planifier l’approvisionnement à long terme en ressources électriques non émettrices, y compris l’énergie éolienne, l’énergie solaire, l’énergie hydroélectrique, le stockage et la bioénergie;
- optimiser le parc hydroélectrique d’Ontario Power Generation afin d’augmenter la production;
- planifier l’expansion du système de transmission qui offrira des possibilités de production d’électricité propre et facilitera l’électrification.
Dans son récent budget, l’Ontario s’est également engagé à attirer des investissements qui appuient la réduction des émissions dans le secteur de l’acier, à investir dans le transport en commun et à développer davantage l’avantage concurrentiel de la province dans les véhicules électriques et les batteries grâce à des investissements dans les installations et les opérations.
7.6 Québec
Profil provincial
- Population (2023)1 : 8 874 683
- Revenu médian (2020)2 : 40 800 dollars
- PIB (2022)3 : 428,3 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant de la fabrication (14,16 %), des services immobiliers et services de location et de location à bail (10,48 %) et des soins de santé et assistance sociale (8,72 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 77,48 Mt d’éq. CO2, soit 11,56 % du total national
- Émissions de GES par habitant (2021)1,4 : 9,01 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs des transports (38 %), de l’industrie lourde (23 %) et des bâtiments (12 %)
- Production d’électricité (2021)5,6 : 93,9 % de l’hydroélectricité, 5,1 % de l’énergie éolienne, 0,7 % de la biomasse et 0,1 % du gaz naturel. Le Québec est un exportateur net d’électricité. La province a des interconnexions électriques avec l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et le Nord-Est des États-Unis.
Figure 7-12 : Émissions pour le Québec par secteur économique, 20214
Description longue pour la Figure 7-12
Ce graphique est un diagramme circulaire qui présente la répartition des émissions de GES du Québec en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Transports | 38 % |
| Industrie lourde | 23 % |
| Bâtiments | 12 % |
| Agriculture | 11 % |
| Industrie manufacturière légère, construction et exploitation forestière | 7 % |
| Déchets | 6 % |
| Pétrole et gaz | 3 % |
| Électricité | 0 % |
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
En 2020, le Québec a publié son Plan pour une économie verte 2030. Ce plan fournit un cadre stratégique sur l’électrification et la lutte contre les changements climatiques de la province. Le plan réitérait l’engagement antérieur du Québec d’atteindre d’ici 2030 son objectif de réduction des émissions de 37,5 % sous les niveaux de 1990. Il fait également référence à l’ambition du Québec d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Le 19 mai 2023, le Québec a publié son troisième Plan de mise en œuvre pour la période de 2023 à 2028.
Voici d’autres objectifs clés inclus dans le plan du Québec :
- aucune vente de véhicules neufs à essence à compter de 2035;
- toutes les voitures, les VUS, les fourgonnettes et les minifourgonnettes du gouvernement et 25 % des camionnettes devront être électriques en 2030;
- une réduction de 50 % des émissions provenant du chauffage des bâtiments en 2030 et de 60 % des émissions provenant des bâtiments du gouvernement en 2030;
- 70 % de l’approvisionnement en énergie des systèmes hors réseau seront assurés à partir d’énergies renouvelables d’ici 2025;
- le règlement exige 15 % de carburant renouvelable dans l’essence et 10 % dans le diesel d’ici le 1er janvier 2030 (le règlement a été adopté en 2021-2022, à compter de 2023, pour un volume incrémentiel de carburant renouvelable).
Le Québec a voté pour atteindre un objectif de 80 à 95 % sous les niveaux de 1990 d’ici 2050 en tant que membre du Pacte des États et régions et signataire du Protocole d’accord sur le leadership climatique infranational mondial.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
Les mesures d’atténuation pour les secteurs des transports, de la décarbonisation de l’industrie et des bâtiments demeurent les trois principales priorités du Québec, de même que de nouvelles mesures et de nouveaux investissements dans l’ensemble du portefeuille du climat.
Les mesures annoncées dans le secteur des transports comprennent une augmentation de l’objectif pour les véhicules électriques légers, qui passera de 1,6 million à 2 millions d’ici 2030, l’octroi de 82,5 millions de dollars pour améliorer le programme Écocamionnage pour l’électrification des parcs de véhicules lourds, ainsi qu’une augmentation de 68 millions de dollars pour le programme d’aide financière au développement des transports actifs dans les périmètres urbains.
Dans le secteur industriel, les principaux investissements comprennent 175 millions de dollars pour un nouveau volet industriel du programme Bioénergies pour financer des projets de conversion de l’énergie en bioénergie pour les grands émetteurs industriels, 254,9 millions de dollars pour un nouvel appel de projets dans le cadre du programme Défi GES et 280,3 millions de dollars pour divers projets de conversion partielle hors réseau et des projets communautaires d’énergie renouvelable.
Dans le secteur de la construction, de nouveaux investissements comprennent 214,5 millions de dollars pour lancer un nouveau programme de récupération de chaleur résiduelle et 129,3 millions de dollars pour un nouveau volet commercial et institutionnel du programme Chauffez vert. La province travaille également à la mise en œuvre d’un système de rapports et de notation sur le rendement énergétique des bâtiments.
Le Québec a apporté des ajustements à son système de plafonnement et d’échange de droits d’émission afin d’accroître la rigueur de l’approche concernant les allocations gratuites d’émissions. Les ajustements comprennent un nouveau mécanisme selon lequel une partie des unités d’émission constituant l’allocation gratuite octroyée sera consignée, vendue aux enchères et le produit de la vente sera mis de côté au nom de l’émetteur pour contribuer à la transition climatique par le biais de projets de réduction des émissions de GES et de la recherche et du développement dans ce domaine.
En vedette : le plan de mise en œuvre 2023–2028
Conformément au plan de mise en œuvre 2023–2028, le gouvernement du Québec augmente ses investissements à 9 milliards de dollars, soit une augmentation de 1,4 milliard de dollars par rapport au plan de mise en œuvre précédent. On estime que les mesures et les budgets prévus mèneront à des réductions de GES représentant 60 du travail requis pour atteindre l’objectif de 2030, par opposition à 51 % du travail nécessaire lorsque le plan de mise en œuvre 2022–2027 a été lancé. Le plan prévoit également des mesures en cours d’élaboration pour stimuler davantage les progrès dans une fourchette allant de 69 à 73 %.
Prochaines étapes
Le Québec a annoncé son intention d’officialiser son objectif de carboneutralité d’ici 2050 au moyen du processus prévu par la Loi sur la qualité de l’environnement du Québec.
Le plan de mise en œuvre le plus récent du Québec définit une série d’initiatives prévues pour appuyer une transition climatique accélérée, y compris un certain nombre d’investissements importants dans des technologies en développement comme la bioénergie et l’hydrogène bas carbone, des technologies de pointe liées à la production d’aluminium, ainsi que le captage, l’utilisation et la séquestration du carbone. L’approche du Québec en matière de planification climatique appuie également l’examen et l’ajustement réguliers du plan de mise en œuvre, y compris la modification des mesures en cours, l’amélioration du financement et l’ajout de nouvelles activités.
7.7 Nouveau-Brunswick
Profil provincial
- Population (2023)1 : 834 691
- Revenu médian (2020)2 : 37 600 dollars
- PIB (2022)3 : 34,3 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant des services immobiliers et services de location et de location à bail (12,81 %), de la fabrication (11,88 %) et des administrations publiques (11,60 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 11,87 Mt d’éq. CO2, soit 1,77 % du total national
- Émissions de GES par habitant (2021)1,4 : 14,92 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs du pétrole et gaz (26 %), des transports (26 %) et de l’hydroélectricité (24 %)
- Production d’électricité (2021)5,6 : 38,3 % de l’énergie nucléaire, 22,8 % de l’hydroélectricité, 12,5 % du charbon, 8,2 % du pétrole, 6,6 % de l’énergie éolienne, 6,5 % du gaz naturel et 5,1 % de la biomasse. Le Nouveau-Brunswick est un importateur net d’électricité. La province a des interconnexions électriques avec le Maine, le Québec, la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard.
Figure 7-13 : Émissions pour le Nouveau-Brunswick par secteur économique, 20214
Description longue pour la Figure 7-13
Ce graphique est un diagramme circulaire qui présente la répartition des émissions de GES du Nouveau-Brunswick en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Pétrole et gaz | 26 % |
| Transports | 26 % |
| Électricité | 24 % |
| Bâtiments | 8 % |
| Industrie lourde | 5 % |
| Agriculture | 4 % |
| Déchets | 4 % |
| Industrie manufacturière légère, construction et exploitation forestière | 4 % |
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
En septembre 2022, le Nouveau-Brunswick a publié son plan d’action sur les changements climatiques de 2022–2027 : Notre voie vers la décarbonisation et la résilience aux changements climatiques (PDF).
Les objectifs de réduction des émissions du Nouveau-Brunswick ont été légiférés en 2018 par la Loi sur les changements climatiques :
- 14,8 Mt d’éq. CO2 en 2020 (équivalant à environ 24 % en deçà des niveaux de 2005);
- 10,7 Mt d’éq. CO2 en 2030 (équivalant à environ 45 % en deçà des niveaux de 2005);
- 5 Mt d’éq. CO2 en 2050 (équivalant à environ 74 % en deçà des niveaux de 2005)Note de bas de page 5 .
Dans son Plan d’action sur les changements climatiques de 2022–2027, le Nouveau-Brunswick s’est engagé à atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
Le Plan d’action sur les changements climatiques de 2022–2027 du Nouveau-Brunswick comprend 30 nouvelles mesures réparties sur trois piliers : le leadership et la responsabilisation du gouvernement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la préparation aux changements climatiques. Le plan s’appuie sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du plan d’action sur les changements climatiques de 2017–2022 du Nouveau-Brunswick : La transition vers une économie à faibles émissions de carbone. En juillet 2022, 76 % des mesures du plan étaient considérées comme terminées. Le Nouveau-Brunswick a publié son premier rapport d’étape sur la mise en œuvre du plan d’action sur les changements climatiques de 2022–2027 à l’automne 2023.
En novembre 2022, le gouvernement du Nouveau-Brunswick et Énergie NB ont annoncé un investissement total de 70 millions de dollars pour le lancement du Programme écoénergétique amélioré. Le programme aide les propriétaires à revenu faible ou moyen à abandonner les plinthes électriques et le mazout en offrant des thermopompes gratuites et une meilleure isolation.
Le Nouveau-Brunswick a lancé le programme de remise pour véhicules électriques rechargeables en juillet 2021. Le programme offre des remises pouvant atteindre 5 000 dollars pour l’achat de véhicules électriques et 750 dollars pour l’installation de bornes de recharge. L’immatriculation des véhicules entièrement électriques au Nouveau-Brunswick a plus que doublé de 2021 à 2022. La province investit également 10,6 millions de dollars dans des projets visant à décarboniser le secteur des transports par l’intermédiaire du Fonds pour les changements climatiques en 2023-2024.
Le Nouveau-Brunswick continue de mettre en œuvre un système de tarification fondé sur le rendement (STFR) provincial pour les grands émetteurs industriels, des ajustements à son système STFR sont entrés en vigueur le 1er janvier 2023 et s’harmonisent aux exigences fédérales de tous les régimes de tarification de la pollution par le carbone.
En novembre 2022, une modification à la Loi sur l’électricité du Nouveau-Brunswick est entrée en vigueur. Elle comprend des objectifs d’efficacité énergétique, un financement dédié dans le cadre du Fonds pour l’efficacité énergétique et des exigences précises en matière de rapports d’Énergie NB.
En 2023-2024, le Fonds en fiducie pour l’environnement du Nouveau-Brunswick a investi plus de 2 millions de dollars dans des projets qui visent l’atténuation des changements climatiques, l’adaptation et l’éducation. Le Fonds appuie des initiatives communautaires qui s’alignent sur les domaines prioritaires suivants : la protection de l’environnement, la sensibilisation accrue à l’environnement, la gestion des déchets, la lutte contre les changements climatiques et le développement de collectivités durables.
En août 2023, Énergie NB a publié son Plan intégré des ressources (PIR) 2023 : Voies vers un réseau électrique à consommation nette zéro. Le PIR représente le plan à long terme en matière d’offre et de demande d’énergie du Nouveau-Brunswick, présentant 16 voies différentes pour parvenir à un réseau électrique net zéro d’ici 2035.
En vedette : les Fonds pour les changements climatiques du Nouveau-Brunswick
Le Fonds pour les changements climatiques a été créé en vertu de la Loi sur les changements climatiques du Nouveau-Brunswick en 2018. Des projets de tous les secteurs de l’économie reçoivent du financement pour aider à réduire les émissions de GES, à accroître la résilience aux effets des changements climatiques et à favoriser les possibilités d’éducation pour les jeunes de la province. Parmi les projets récents, mentionnons des rénovations visant à améliorer l’efficacité énergétique, une agriculture adaptée au climat et l’écologisation des parcs de véhicules gouvernementaux. Soixante-treize projets ont été approuvés (PDF) pour l’exercice 2023–2024 et un financement engagé de 47 millions de dollars a été accordé.
Prochaines étapes
Une liste exhaustive de mesures figure dans le Plan d’action sur les changements climatiques 2022–2027. Voici quelques exemples :
- élaborer un plan d’action sur la carboneutralité d’ici 2025 qui établira des objectifs de réduction des émissions provisoires sur cinq ans et comprendra une série de mesures axées sur tous les secteurs clés, y compris les nouvelles technologies à faibles émissions de carbone et les solutions fondées sur la nature;
- élaborer un plan pangouvernemental de développement économique durable d’ici 2024, axé sur les opportunités et les obstacles de décarbonisation, visant spécifiquement à créer les conditions de croissance économique qui faciliteront la transition et le développement des entreprises et de l’industrie;
- élaborer une stratégie en matière d’électricité propre d’ici 2025 pour atteindre la carboneutralité d’ici 2035.
- élaborer une évaluation provinciale des risques liés aux changements climatiques d’ici 2025 afin de cerner les risques, d’établir les domaines prioritaires pour les mesures d’adaptation et d’éclairer la prise de décisions au Nouveau-Brunswick;
- collaborer avec les commissions de services régionaux, les administrations locales et les districts ruraux pour élaborer des plans de réduction des GES et des plans d’adaptation aux changements climatiques, et commencer à rendre compte des progrès et de la mise en œuvre chaque année;
- adopter la version la plus récente du Code national de l’énergie pour les bâtiments et du Code national du bâtiment du Canada et, à intervalles réguliers, adopter des codes à des niveaux plus rigoureux entre 2023 et 2030 dans le but d’atteindre la carboneutralité dans le secteur de la construction d’ici 2030.
7.8 Nouvelle-Écosse
Profil provincial
- Population (2023)1 : 1 058 694
- Revenu médian (2020)2 : 38 000 dollars
- PIB (2022)3 : 43,2 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant des services immobiliers et services de location et de location à bail (16,42 %), des administrations publiques (13,06 %) et des soins de santé et assistance sociale (10,20 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 14,60 Mt d’éq. CO2, soit 2,18 % du total national
- Émissions de GES par habitant (2021)1,4 : 14,50 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs de l’électricité (42 %), des transports (34 %) et des bâtiments (13 %)
- Production d’électricité (2021)5,6 : 50,9 % du charbon, 18,3 % du gaz naturel, 13,9 % de l’énergie éolienne, 8,5 % de l’hydroélectricité, 6,2 % du pétrole, 1,9 % de la biomasse et 0,4 % de l’énergie solaire. La Nouvelle-Écosse est un importateur net d’électricité. La province a des interconnexions électriques avec le Nouveau-Brunswick.
Figure 7-14 : Émissions pour la Nouvelle-Écosse par secteur économique, 20214
Description longue pour la Figure 7-14
Ce graphique est un diagramme circulaire présentant la répartition des émissions de GES de la Nouvelle-Écosse en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Électricité | 42 % |
| Transports | 34 % |
| Bâtiments | 13 % |
| Agriculture | 3 % |
| Déchets | 3 % |
| Industrie manufacturière légère, construction et exploitation forestière | 3 % |
| Industrie lourde | 2 % |
| Production de charbon | 0 % |
| Pétrole et gaz | 0 % |
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
En novembre 2021, la Nouvelle-Écosse a adopté la Environmental Goals and Climate Change Reduction Act, dans laquelle elle s’engage à réduire les émissions de GES d’au moins 53 % en deçà des niveaux de 2005 d’ici 2030 et à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. La Loi énonce un certain nombre d’autres objectifs liés à l’atténuation des changements climatiques et à la réduction des émissions, notamment de faire en sorte que 80 % de l’électricité de la province soit fournie par des sources d’énergie renouvelables d’ici 2030, d’éliminer progressivement la production d’électricité à partir du charbon d’ici 2030 et de réduire les émissions de GES dans les bâtiments appartenant au gouvernement de 75 % d’ici 2035.
Le plan climatique de la Nouvelle-Écosse, intitulé « Notre climat, notre avenir : Plan de la Nouvelle-Écosse sur les changements climatiques pour une croissance propre » (PDF), publié en décembre 2022, comprend également un nouvel engagement visant à réduire de 90 % les émissions de GES du secteur de l’électricité d’ici 2035 et à réduire la consommation de mazout domestique d’au moins 20 % d’ici 2030.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
La Loi sur les objectifs environnementaux et la réduction du changement climatique de 2021 a établi 28 objectifs pour atteindre une prospérité durable en Nouvelle-Écosse. En juillet 2023, la Nouvelle-Écosse a publié son premier rapport d’étape annuel (en anglais seulement) sur la mise en œuvre de la Loi sur les objectifs environnementaux et la réduction du changement climatique et du plan sur les changements climatiques Notre climat, notre avenir, qui souligne les progrès réalisés dans la réalisation des objectifs de la province.
Depuis l’adoption de la Loi sur les objectifs environnementaux et la réduction du changement climatique, la Nouvelle-Écosse a investi plus de 223 millions de dollars pour aller de l’avant avec les objectifs et les mesures prévues par la loi dans le plan sur les changements climatiques de la Nouvelle-Écosse, notamment :
- élaborer plus de projets d’efficacité énergétique et d’énergie propre, en mettant l’accent sur la pauvreté et l’équité énergétiques;
- déployer plus d’efforts pour réduire les émissions et passer du charbon à l’énergie renouvelable et à l’hydrogène bas carbone, y compris l’approbation de plus de 650 mégawatts de nouveaux projets d’énergie éolienne;
- renforcer la capacité communautaire de planifier et d’exécuter des projets de lutte contre les changements climatiques au moyen de programmes comme le Fonds Sustainable Communities Challenge Fund (en anglais seulement);
- soutenir les agriculteurs et les pêcheurs qui adoptent l’énergie solaire et élaborent des plans d’adaptation;
- accorder des remises aux consommateurs pour les véhicules zéro émission et les vélos électriques, ainsi qu’un soutien pour construire plus d’infrastructures de recharge;
- effectuer plus de recherche sur la technologie des batteries et d’autres technologies et pratiques de pointe qui appuient la carboneutralité;
- appuyer une formation et une capacité technique accrues en matière d’énergie propre afin de répondre à la demande de main-d’œuvre pour les professionnels des métiers.
En mars 2023, les gouvernements du Canada et de la Nouvelle-Écosse ont lancé l’évaluation régionale de l’exploitation de l’énergie éolienne extracôtière en Nouvelle-Écosse. Le Comité mobilisera les organisations autochtones, les autorités fédérales et provinciales, les organisations non gouvernementales et le public.
En vedette : 140 millions de dollars pour des programmes de réduction du mazout de chauffage
En 2022, la Nouvelle-Écosse a investi 140 millions de dollars dans deux programmes pour aider les Néo-Écossais à revenu faible ou moyen à abandonner plus rapidement le mazout. Les ménages à faible revenu peuvent maintenant présenter une demande au programme HomeWarming (en anglais seulement) pour obtenir des thermopompes gratuites et toute mise à niveau des panneaux électriques nécessaire afin de les installer. Les ménages qui ont déjà bénéficié d’améliorations de l’efficacité énergétique dans le cadre de ce programme peuvent présenter une nouvelle demande pour ce nouveau soutien. Tous les Néo-Écossais peuvent recevoir du soutien pour diverses améliorations écoénergétiques dans le cadre du Home Energy Assessment program (en anglais seulement). Il s’agit de la première étape pour obtenir des remises ou des prêts dans le cadre de l’Initiative canadienne pour des maisons plus vertes. Le nouveau financement fournira un soutien supplémentaire aux ménages à revenu moyen pour qu’ils obtiennent des remises lorsqu’ils installent des systèmes de chauffage écoénergétiques et d’autres améliorations qui réduisent leur dépendance au mazout de chauffage. Combinés aux investissements fédéraux du Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone et de l’Initiative canadienne pour des maisons plus vertes, ces programmes provinciaux aideront environ 13 500 ménages à faible revenu et environ 30 000 ménages à revenu moyen à réduire leurs émissions de GES et leurs factures d’énergie.
Prochaines étapes
La Nouvelle-Écosse a nommé un groupe d’experts possédant une vaste expertise dans plusieurs domaines, entre autres, l’histoire mi’kmaw et afro-néo-écossaise, le droit, le racisme environnemental, les politiques et la mobilisation communautaire, et les sciences de la santé et de l’environnement, pour diriger les travaux sur son engagement prévu par la loi qui consiste à lutter contre le racisme environnemental. Leurs travaux appuieront l’engagement du gouvernement à veiller à ce que chaque personne dans la province ait un accès équitable à un environnement sain, sûr et durable, ainsi qu’à une protection égale contre les dommages environnementaux et les répercussions des changements climatiques.
La Nouvelle-Écosse a mis en place un système provincial de tarification fondé sur le rendement pour les émetteurs industriels qui a remplacé son système de plafonnement et d’échange de droits, à compter du 1er janvier 2023. Le programme de plafonnement et d’échange de droits prendra officiellement fin d’ici la fin de 2023.
Une nouvelle stratégie sur les aires protégées sera publiée d’ici la fin de 2023. Cela permettra d’atteindre l’objectif de protéger au moins 20 % de la masse totale des terres et des eaux de la Nouvelle-Écosse d’ici 2030 et de réduire au minimum les répercussions climatiques en protégeant les aires naturelles.
Afin d’aider un plus grand nombre de collectivités à réduire leurs émissions de GES, la Nouvelle‑Écosse élabore un nouveau programme solaire communautaire, fournit un soutien accru aux collectivités pour accroître leur capacité à planifier et à mettre en œuvre des projets d’atténuation des émissions de GES et élabore des programmes pour élargir l’accès à des logements carboneutres, y compris des logements abordables.
Des travaux sont en cours pour appuyer la modernisation du processus d’évaluation environnementale en Nouvelle-Écosse afin de s’assurer que les nouveaux projets industriels sont alignés sur la vision de la province pour une prospérité durable, qui comprend des plans pour appuyer les objectifs de réduction des émissions.
7.9 Île-du-Prince-Édouard
Profil provincial
- Population (2023)1 : 173 787
- Revenu médian (2020)2 : 38 800 dollars
- PIB (2022)3 : 7,1 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant des services immobiliers et services de location et de location à bail (14,82 %), de la fabrication (12,99 %) et des administrations publiques (12,11 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 1,63 Mt d’éq. CO2, soit 0,24 % du total national
- Émissions de GES par habitant (2021)1,4 : 9,93 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs des transports (41 %), de l’agricultureNote de bas de page 6 (24 %) et des bâtiments (18 %)
- Production d’électricité (2021)5,6 : 96,8 % de l’énergie éolienne, 2,1 % de l’énergie solaire, 0,6 % de la biomasse et 0,5 % du pétrole. L’Île-du-Prince-Édouard est une importatrice nette de l’électricité. En 2019, environ 60 % de l’électricité consommée à l’Île-du-Prince-Édouard a été importée du Nouveau-Brunswick.
Figure 7-15 : Émissions pour l'Île-du-Prince-Édouard par secteur économique, 20214
Description longue pour la Figure 7-15
Ce graphique est un diagramme circulaire qui présente la répartition des émissions de GES de l’Île-du-Prince-Édouard en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Transports | 41 % |
| Agriculture | 24 % |
| Bâtiments | 18 % |
| Industrie manufacturière légère, construction et exploitation forestière | 11 % |
| Déchets | 6 % |
| Industrie lourde | 1 % |
| Électricité | 0 % |
| Pétrole et gaz | 0 % |
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
Le 2 décembre 2020, l’Île-du-Prince-Édouard a adopté la loi Net Zero Carbon Act (PDF) (en anglais seulement). La loi établit des objectifs d’émissions pour 2030 et 2040 :
- D’ici 2030, les émissions de GES doivent être inférieures à 1,2 Mt d’éq. CO2 par année (ce qui équivaut à environ 36 % en deçà des niveaux de 2005, selon les données du RIN de 2023);
- D’ici 2040, les émissions de GES doivent être à un niveau permettant d’atteindre la carboneutralité.
La Loi exige la production de rapports annuels (PDF)(en anglais seulement) sur les émissions de GES de la province, les risques liés aux changements climatiques et les progrès réalisés vers l’atteinte des objectifs.
En février 2022, l’Île-du-Prince-Édouard a publié son Cadre pour la carboneutralité 2040 (en anglais seulement). Ce cadre pour l’ensemble de l’économie fournit une feuille de route pour atteindre l’objectif de carboneutralité pour 2040 fixé par l’Île-du-Prince-Édouard, tout en contribuant aux priorités et aux objectifs nationaux. Le cadre repose sur six piliers : les transports, les bâtiments, l’agriculture, la séquestration du carbone, l’industrie propre et les déchets, et le leadership et la mobilisation. Chaque pilier a un objectif sectoriel pour 2030 et 2040 et est soutenu par des priorités et des objectifs précis.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
L’Île-du-Prince-Édouard a lancé des initiatives dans tous les secteurs afin d’atteindre son objectif de carboneutralité. Dans le secteur du bâtiment, les programmes d’électrification et d’efficacité énergétique enregistrent des réductions importantes des émissions malgré les mises en chantier et la croissance démographique. Depuis 2019, plus de 2 000 demandes de remise sur les systèmes solaires résidentiels ont été approuvées, ce qui représente plus de 75 millions de dollars en coûts d’installation.
L’Île-du-Prince-Édouard appuie activement la décarbonisation de son secteur des transports. Instauré en 2021, le programme d’incitatif universel pour les véhicules électriques offre des remises pouvant atteindre 5 000 dollars aux Prince-Édouardiens qui achètent des véhicules électriques à batterie, neufs ou d’occasion, ou jusqu’à 2 500 dollars pour les véhicules hybrides rechargeables, ainsi que 750 dollars pour les coûts de recharge. Le budget d’immobilisations de 2023-2024 prévoyait également 3,5 millions de dollars pour installer 16 nouvelles bornes de recharge rapide dans l’ensemble de l’Île. De plus, 25 % du parc d’autobus scolaires de l’Île est maintenant électrique.
L’augmentation de la séquestration du carbone est un pilier du cadre pour la carboneutralité 2040 de l’Île-du-Prince-Édouard. La province s’est engagée à accroître sa production d’arbres de 30 %, soit de 1,3 million d’arbres par an. En juin 2023, l’Île-du-Prince-Édouard a annoncé un financement provincial d’un million de dollars dans le cadre du programme 2 milliards d’arbres pour agrandir la pépinière J. Frank Gaudet Tree Nursery et travailler avec les partenaires communautaires et les propriétaires fonciers à la plantation d’arbres.
En vedette : les programmes de revenus admissibles
L’Île-du-Prince-Édouard a mis au point une série de programmes gratuits axés sur l’électrification et l’efficacité pour les résidents de l’île au revenu admissible afin de lutter contre les changements climatiques et la pauvreté énergétique. Ces programmes comprennent l’octroi de thermopompes gratuites, d’une isolation gratuite et de chauffe-eaux électriques gratuits. Depuis le lancement des programmes en 2021, plus de 7 000 thermopompes gratuites ont été installées et 7 000 autres sont prévues d’ici la fin de l’exercice 2023-2024.
Prochaines étapes
L’Île-du-Prince-Édouard a publié son plan Accroître la résilience : Plan d’adaptation climatique à la fin de 2022. Le plan fournit une feuille de route concrète permettant à la province de mieux se préparer tout en réduisant les répercussions des changements climatiques sur les résidents de l’Île. Accroître la résilience tout en atteignant la carboneutralité, c’est-à-dire en adoptant des stratégies qui peuvent réduire les émissions de GES et la vulnérabilité de l’Île-du-Prince-Édouard aux changements climatiques en même temps, est un aspect clé du plan.
Dans son cadre pour la carboneutralité 2040, l’Île-du-Prince-Édouard s’est engagée à élaborer et à mettre en œuvre des plans d’actions quinquennales consécutives qui comprendront des mesures et des initiatives précises pour atteindre ses objectifs ambitieux. Voici quelques-unes des mesures prévues qui sont soulignées dans le cadre :
- Établir un mandat zéro émission pour tous les nouveaux achats de véhicules légers, moyens et lourds;
- Faire des investissements pour aider les résidences et les entreprises de l’Île à changer de combustible et à adopter des mesures d’efficacité énergétique;
- Donner l’exemple en écologisant les opérations du gouvernement, notamment en convertissant le parc de véhicules existants en véhicules zéro émission et en investissant dans de nouvelles constructions de bâtiments gouvernementaux prêts à la consommation énergétique carboneutre;
- Élaborer une politique d’utilisation des terres qui désigne les terres à protéger.
7.10 Terre-Neuve-et-Labrador
Profil provincial
- Population (2023)1 : 538 605
- Revenu médian (2020)2 : 36 800 dollars
- PIB (2022)3 : 29,7 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant de l’extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz (31,56 %), des services immobiliers et services de location et de location à bail (9,05 %) et des soins de santé et assistance sociale (8,33 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 8,34 Mt d’éq. CO2, soit 1,24 % du total national des émissions
- Émissions de GES par habitant (2021)1,4 : 15,78 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs des transports (42 %), du pétrole et gaz (17 %) et de l’industrie lourde (13 %)
- Production d’électricité (2021)5,6 : 96,7 % de l’hydroélectricité, 2,1 % du pétrole, 0,6 % du gaz naturel, 0,4 % de l’énergie éolienne et 0,1 % de la biomasse. Terre-Neuve-et-Labrador est une exportatrice nette d’électricité. En 2019, les exportations interprovinciales et internationales nettes représentaient environ 75 % de la production.
Figure 7-16 : Émissions pour Terre-Neuve-et-Labrador par secteur économique, 20214
Description longue pour la Figure 7-16
Ce graphique est un diagramme circulaire qui présente la répartition des émissions de GES de Terre-Neuve-et-Labrador en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Transports | 42 % |
| Pétrole et gaz | 17 % |
| Industrie lourde | 13 % |
| Bâtiments | 9 % |
| Électricité | 8 % |
| Déchets | 7 % |
| Industrie manufacturière légère, construction et exploitation forestière | 4 % |
| Agriculture | 1 % |
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
Terre-Neuve-et-Labrador met en œuvre son plan climatique de 2019 à 2024 intitulé The Way Forward on Climate Change (PDF) (en anglais seulement), qui comprend un objectif provincial de réduction des émissions de 30 % en deçà des niveaux de 2005 d’ici 2030. Le plan contient 45 engagements qui exigent une action dans tous les secteurs de l’économie. En décembre 2021, 30 des 45 engagements étaient terminés. Un nouveau plan est en cours d’élaboration pour la période 2025 à 2030.
Le 5 juin 2020, Terre-Neuve-et-Labrador s’est engagée à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. En 2021, la province a nommé un conseil consultatif pour la carboneutralité. Le Conseil fournira des conseils sur les mesures fondamentales à prendre pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
Plusieurs nouveaux investissements ont été annoncés dans le budget de 2023 de Terre-Neuve-et-Labrador :
- 57 millions de dollars de financement provincial, du Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone et du Programme pour la conversion abordable du mazout à la thermopompe aideront 1 840 propriétaires à passer du mazout au chauffage électrique, ainsi que des projets de remplacement de combustible et d’efficacité énergétique dans les secteurs privé, municipal, sans but lucratif et public;
- 3 millions de dollars octroyés pour des initiatives reliées aux véhicules électriques et l’achat des sept premières bornes de recharge ultrarapide (175 kw/h) de la province;
- plus de 500 000 dollars pour accroître la capacité d’évaluation environnementale et de surveillance réglementaire des projets d’énergie éolienne et d’hydrogène.
Les dépenses totales pour les initiatives de réduction des GES entre 2023-2024 et 2026-2027 sont actuellement estimées à plus de 160 millions de dollars.
À compter du 1er janvier 2023, des modifications au Management of Greenhouse Gas Regulations de Terre-Neuve-et-Labrador ont été mises en œuvre afin d’adapter son système de tarification fondé sur le rendement pour les grands émetteurs industriels afin de s’aligner sur les exigences fédérales visant à mettre un prix actuel sur la pollution par le carbone. Les cibles de réduction des GES à l’échelle du système ont été atteints pour chaque année de mise en œuvre à ce jour (de 2019 à 2022).
En mars 2023, les gouvernements fédéral et provincial ont lancé une évaluation régionale de l’exploitation de l’énergie éolienne extracôtière. L’évaluation éclairera les futures évaluations d’impacts et décisions fédérales en ce qui a trait aux projets éoliens extracôtiers. En mai 2023, le gouvernement fédéral a apporté des modifications à la Loi de mise en œuvre de l’Accord atlantique afin d’établir un nouveau régime de réglementation pour les projets d’énergie renouvelable dans la zone extracôtière. Cela comprend l’exploitation, le stockage, la transmission et la recherche et l’évaluation connexes des ressources renouvelables. Une loi provinciale parallèle sera déposée à court terme.
En juin 2023, le gouvernement fédéral a investi jusqu’à 86 millions de dollars de son Fonds pour les combustibles propres et de son Fonds stratégique pour l’innovation afin de finaliser la transition de la raffinerie de North Atlantic vers une nouvelle installation de carburant diesel renouvelable et de carburant d’aviation à faible émission de carbone à partir d’huiles végétales et de graisses animales usées.
En août 2023, le gouvernement provincial a approuvé quatre soumissionnaires à passer au processus réglementaire en vue d’examiner les futurs projets éoliens côtiers. Un cinquième développeur poursuit un projet sur des terres privées. Cela fait suite à la levée en 2022 d’un moratoire sur les projets éoliens et à l’augmentation de l’énergie éolienne pour les premiers projets d’énergie associée à l’hydrogène de la province.
En octobre 2023, la province a annoncé un nouveau défi d’innovation de 6 millions de dollars pour le CUSC. Les dépenses totales devraient s’élever à au moins 12 millions de dollars. Le processus de candidature est en cours.
En vedette : le nouveau Fonds pour une transition verte de Terre-Neuve-et-Labrador
Le Green Transition Fund (en anglais seulement) appuiera des projets pour les entreprises, les organismes, les établissements postsecondaires et les associations industrielles, ainsi que d’autres efforts de collaboration visant à faciliter la transition de la province vers une économie verte. Dans le cadre de la restructuration de son entente avec le gouvernement provincial en mai 2022 pour relancer le projet West White Rose, les partenaires du projet se sont engagés à verser 100 millions de dollars pour établir un Fonds pour une transition verte. Le paiement annuel commence à 6 millions de dollars en 2023 et passe à 12 millions de dollars en 2033 et 2034. Les contributions peuvent être utilisées pour appuyer la poursuite, l’expansion ou la création d’activités dans la province qui mettent particulièrement l’accent sur la sensibilisation, la recherche et le développement commerciaux, le développement de nouveaux marchés et d’autres initiatives appuyant l’économie verte.
Prochaines étapes
Terre-Neuve-et-Labrador travaille sur la mise en œuvre des mesures financées dans le cadre de son plus récent budget, y compris celles financées dans le cadre d’ententes à frais partagés avec Environnement et Changement climatique Canada et Ressources naturelles Canada.
7.11 Yukon
Profil territorial
- Population (2023)1 : 44 975
- Revenu médian (2020)2 : 54 800 dollars
- PIB (2022)3 : 3,3 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant des administrations publiques (22,96 %), des services immobiliers et services de location et de location à bail (13,57 %) et de l’extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz (13,50 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 0,65 Mt d’éq. CO2, soit 0,10 % du total national
- Émissions de GES par habitant (2021)1,4 : 15,08 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs des transports (55 %), de l’industrie lourde (21 %) et de l’électricité (7 %)
- Production d’électricité (2021)5 : 87,2 % de l’hydroélectricité, 7,6 % du pétrole, 3,7 % du gaz naturel et 1,6 % de l’énergie solaire.
Figure 7-17 : Émissions pour le Yukon par secteur économique, 20214
Description longue pour la Figure 7-17
Ce graphique est un diagramme circulaire qui présente la répartition des émissions de GES du Yukon en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Transports | 55 % |
| Industrie lourde | 21 % |
| Électricité | 7 % |
| Bâtiments | 7 % |
| Déchets | 5 % |
| Industrie manufacturière légère, construction et exploitation forestière | 5 % |
| Agriculture | 1 % |
| Pétrole et gaz | 0 % |
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
En s’appuyant sur Notre avenir propre : La stratégie du Yukon sur les changements climatiques, l’énergie et l’économie verte (2020), la Loi sur l’énergie propre (PDF)du Yukon a été adoptée en novembre 2022, avec des objectifs de réduction des émissions et de carboneutralité d’ici 2050 et de réduction de 45 % des émissions en deçà des niveaux de 2010 d’ici 2030, sans compter les émissions du secteur minier.
Parmi les autres cibles, mentionnons : 93 % de l’électricité branchée au réseau proviendra de sources renouvelables d’ici 2030, avec un objectif aspirationnel de 97 %; une réduction de 30 % de l’utilisation du diesel pour la production d’électricité hors réseau en deçà des niveaux de 2010 d’ici 2030; la fourniture de 50 % des besoins de chauffage en énergie renouvelable d’ici 2030; la réduction de 30 % des émissions du transport routier en deçà des niveaux de 2010 d’ici 2030; et la réduction des émissions des bâtiments du gouvernement du Yukon de 30 %.
Le gouvernement du Yukon travaille à la révision de la Loi sur l’énergie propre afin d’y inclure un objectif de réduction de 45 % de l’intensité des émissions des opérations minières d’ici 2035.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
Dans son budget de 2023-2024, déposé le 2 mars 2023, le gouvernement du Yukon a accordé la priorité aux investissements visant à rendre la vie plus abordable, à renforcer les systèmes de santé et les systèmes sociaux du Yukon, à faire progresser la réconciliation, à faire croître une économie forte et à bâtir un avenir vert. En 2023-2024, le Yukon a affecté près de 60 millions de dollars à des initiatives sur les changements climatiques, notamment :
- 10,2 millions de dollars pour des remises sur l’énergie dans les secteurs de la construction et des transports;
- 9 millions de dollars pour financer des projets d’amélioration écoénergétique et d’énergie renouvelable;
- 8,3 millions de dollars pour la rénovation des bâtiments gouvernementaux afin de réduire les pertes d’énergie;
- 2,2 millions de dollars pour des rénovations énergétiques des logements appartenant aux Premières Nations;
- 2,5 millions de dollars pour l’élaboration de projets d’énergie renouvelable dirigés par un promoteur.
36,5 millions de dollars ont été alloués à la construction de projets énergétiques, notamment des projets éoliens, solaires et de stockage de batteries à l’échelle du réseau dans les collectivités reliées et non reliées au réseau au moyen du Fonds pour l’énergie dans l’Arctique. Le gouvernement du Yukon a affecté 50 millions de dollars pour soutenir le projet d’agrandissement de la centrale hydroélectrique d’Atlin, une centrale au fil de l’eau qui offrirait une capacité hivernale fiable, ce qui réduirait le besoin de louer quatre générateurs diesel.
Le Yukon a adopté le système fédéral de tarification de la pollution par le carbone, mettant en œuvre un prix de la pollution par le carbone de 20 dollars par tonne à compter du 1er juillet 2019. Le 1er avril 2023, la tarification fédérale est passée à 65 dollars la tonne et augmentera de 15 dollars la tonne le 1er avril de chaque année jusqu’à ce qu’elle atteigne 170 dollars en 2030. Le Yukon a mis en place un programme de remise sur le carbone qui retourne tous les revenus générés par le système fédéral aux particuliers, aux entreprises, aux gouvernements des Premières Nations, aux administrations municipales et aux exploitations minières autorisées de placers et de quartz du Yukon.
En vedette : le projet éolien de Haeckel Hill
Dans sa stratégie climatique intitulée Notre avenir propre, le Yukon s’est engagé à établir une exigence réglementaire minimale pour que la Société d’énergie du Yukon (SEY) produise en moyenne au moins 93 % de l’électricité à partir de sources renouvelables sur le réseau principal, et l’idéal serait d’atteindre 97 %. Le plan décennal d’électricité renouvelable de la SEY propose les projets et partenariats clés nécessaires pour donner suite aux politiques et aux mesures contenues dans le plan Notre avenir propre d’ici 2030. Parmi ceux-ci figure l’approvisionnement en électricité renouvelable du projet éolien de Haeckel Hill, qui permettra à quatre éoliennes d’un mégawatt de commencer à produire de l’électricité à l’automne 2023. Cela suffit pour alimenter 650 maisons du Yukon. Le projet appartient à Eagle Hill Energy Limited Partnership, une filiale en propriété exclusive de la société en commandite Chu Niikwan, la branche commerciale de la Première Nation des Kwanlin Dün, qui en assure l’exploitation. Le gouvernement fédéral fournit environ 26 millions de dollars pour le projet éolien, soit 8 millions de dollars par l’entremise de l’initiative Énergie propre pour les collectivités rurales et éloignées, environ 13 millions de dollars dans le cadre du Fonds pour l’énergie dans l’Arctique et près de 5 millions de dollars par l’entremise de l’Agence canadienne de développement économique du Nord. La Société de développement du Yukon verse 485 000 dollars. La Société en commandite Eagle Hill Energy apporte une contribution de plus de 2 millions de dollars.
Prochaines étapes
Dans le cadre du plan Notre avenir propre, le Yukon s’est engagé à réduire l’intensité en carbone du cycle de vie des carburants de transport, qui représentent la moitié des émissions de GES du territoire. Les priorités à court terme comprennent la préparation de l’industrie à la distribution et à l’utilisation de carburants renouvelables, l’objectif à long terme est de passer au transport à zéro émission.
Le Yukon a identifié plusieurs technologies de réduction des émissions qui pourraient faire l’objet de recherches plus approfondies et pour déterminer celles qui s’appliqueraient le mieux au territoire. Il s’agit notamment d’options pour l’électrification des véhicules moyens et lourds, des petits réacteurs modulaires, des technologies de l’hydrogène et des technologies permettant d’accroître l’approvisionnement en énergie renouvelable.
Le Yukon s’engage à continuer de travailler avec les gouvernements autochtones pour planifier, élaborer et autoriser des projets d’énergie renouvelable. À l’automne 2023, le gouvernement du Yukon participera à une série de conférences sur l’énergie organisées par le Conseil des Premières Nations du Yukon et travaille à l’élaboration d’un cadre pour la participation des Autochtones à l’économie de l’énergie renouvelable.
7.12 Territoires du Nord-Ouest
Profil territorial
- Population (2023)1 : 44 972
- Revenu médian (2020)2 : 56 800 dollars
- PIB (2022)3 : 4,3 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant de l’extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz (21,07 %), des administrations publiques (18,61 %) et des services immobiliers et services de location et de location à bail (10,05 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 1,29 Mt d’éq. CO2, soit 0,19 % du total national
- Émissions de GES par habitant (2021)1,4 : 28,84 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs des transports (47 %), de l’industrie lourde (29 %) et des bâtiments (10 %)
- Production d’électricité (2021)5 : 46,7 % du pétrole, 36,8 % de l’hydroélectricité, 13,9 % du gaz naturel, 2,4 % de l’énergie éolienne et 0,3 % de l’énergie solaire.
Figure 7-18 : Émissions pour les Territoires du Nord-Ouest par secteur économique, 20214
Description longue pour la Figure 7-18
Ce graphique est un diagramme circulaire qui présente la répartition des émissions de GES des Territoires du Nord-Ouest en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Transports | 47 % |
| Industrie lourde | 29 % |
| Bâtiments | 10 % |
| Non divulguées | 7 % |
| Pétrole et gaz | 5 % |
| Déchets | 3 % |
| Industrie manufacturière légère et exploitation forestière | 0 % |
Remarque : Les données sur les émissions provenant de l’électricité et de la construction ont été supprimées dans le RIN pour respecter la confidentialité.
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
Le 1er mai 2018, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (GTNO) a publié le Cadre stratégique sur le changement climatique. Le cadre définit l’objectif global du GTNO de réduire les émissions de 30 % en deçà des niveaux de 2005 d’ici 2030. Cet objectif est principalement traité dans le cadre de la Stratégie énergétique 2030 (PDF).
Quatre des six objectifs stratégiques de la Stratégie énergétique 2030 servent également de cibles sectorielles :
- réduire de 25 % les émissions provenant de la production d’électricité dans les collectivités alimentées au diesel;
- réduire les émissions des transports de 10 % sur une base par habitant;
- augmenter la part d’énergie renouvelable utilisée pour le chauffage communautaire à 40 % d’ici 2030;
- accroître l’efficacité énergétique des bâtiments commerciaux, résidentiels et institutionnels de 15 % en deçà des niveaux de 2016 d’ici 2030.
Depuis 2021, les Territoires du Nord-Ouest ont réduit leurs émissions de GES de 25 % depuis 2005, la pandémie de coronavirus et le ralentissement des activités d’exploitation des ressources étant les principaux facteurs de réduction des émissions au cours des dernières années. D’après une modélisation récente commandée par le territoire et réalisée par Navius Research, les Territoires du Nord-Ouest sont en bonne voie pour atteindre leur objectif de réduction des émissions de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici à 2030. La réduction prévue de l’activité minière à la fin des années 2020 est un facteur qui contribuera à la réalisation de cet objectif.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
Depuis le lancement du Cadre stratégique sur le changement climatique et de la Stratégie énergétique 2030, le GTNO et ses partenaires ont investi environ 165 millions de dollars dans des actions et des initiatives visant à améliorer les systèmes énergétiques, à stabiliser les coûts de l’énergie et à réduire les émissions de GES du territoire.
Les programmes et les services de l’Arctic Energy Alliance sont essentiels pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de GES des Territoires du Nord-Ouest en offrant des remises et des incitatifs pour aider les résidents à améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, à adopter des véhicules électriques et à soutenir les efforts de planification énergétique des communautés. Au cours de l’exercice 2022-2023, 2 656 remises et incitations accordées par l’Arctic Energy Alliance ont permis de réduire de 1,1 kilotonne d’éq. CO2 et de 1 400 mégawattheures la consommation d’électricité dans les Territoires du Nord-Ouest. Le GTNO administre également le Programme de subventions publiques pour la réduction des GES afin d’aider les gouvernements communautaires, les entreprises et les organisations à développer des projets de plus grande envergure qui réduisent les coûts énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre. Bon nombre de ces projets consistent à passer du chauffage aux combustibles fossiles à la biomasse et à réduire les coûts énergétiques tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre provenant du parc immobilier des Territoires du Nord-Ouest. Le Fonds de modernisation des immobilisations du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a ouvert la voie en déployant le chauffage à la biomasse dans les bâtiments gouvernementaux depuis 2007, réduisant les émissions de GES de 16,2 kilotonnes d’éq. CO2 et diminuant les coûts de 4,1 millions de dollars en 2021-2022.
En vedette : le projet éolien d’Inuvik
Avec jusqu’à 30 millions de dollars alloués par le gouvernement fédéral dans le cadre du programme d’infrastructure Investir dans le Canada, le GTNO construit une éolienne de 3,5 mégawatts associée à un système de stockage par batterie à Inuvik. Initiative clé de la Stratégie énergétique 2030, le projet éolien d’Inuvik devrait réduire la consommation de diesel dans la plus grande communauté hors réseau des Territoires du Nord-Ouest d’environ 30 %, soit 3 millions de litres de diesel par an. Lorsqu’il sera mis en service, ce projet devrait faire baisser le coût de l’électricité dans la communauté et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 6 000 tonnes d’éq. CO2.
Prochaines étapes
Au-delà de 2030, une modélisation récente montre que les émissions des Territoires du Nord-Ouest sont sensibles à l’évolution future du secteur minier. Les émissions devraient diminuer très lentement si d’importants investissements en capital ne sont pas effectués. Ces investissements sont nécessaires dans le système énergétique, le système de transport, les bâtiments communautaires et le logement des Territoires du Nord-Ouest. Cet investissement pourrait s’élever à plusieurs milliards de dollars selon les estimations du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest. Cependant, il ouvrira de nouvelles perspectives économiques et contribuera à la croissance et à la diversification d’une économie des Territoires du Nord-Ouest alimentée par des énergies propres. Une nouvelle génération de mines axées sur les minéraux essentiels pourrait également contribuer à la transition du Canada vers des émissions nettes nulles à l’avenir.
Le GTNO fait progresser plusieurs projets pour réduire la dépendance au diesel dans les collectivités éloignées dans les prochaines années. Ceux-ci incluent l’extension de lignes de transport aux communautés de Fort Providence, de Kakisa et de Whatì. Le GTNO planifie également le développement d’un réseau de bornes de recharge rapide pour les véhicules électriques dans les communautés reliées au réseau hydroélectrique, incluant un corridor pour relier ces communautés à l’Alberta.
En 2023, le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a lancé l’examen quinquennal du Cadre stratégique sur le changement climatique et de la Stratégie énergétique 2030 afin d’entendre les partenaires, les intervenants, les gouvernements autochtones et le public sur l’avenir énergétique des Territoires du Nord-Ouest. La discussion a été étayée par les conclusions d’une étude portant sur les exigences technologiques et les implications économiques de la réalisation d’objectifs climatiques plus ambitieux, y compris un objectif de carboneutralité d’ici à 2050.
À plus long terme, le projet d’expansion de la centrale hydroélectrique de Taltson vise à accroître les ressources hydroélectriques des Territoires du Nord-Ouest, à relier les deux réseaux hydroélectriques du territoire et à fournir de l’énergie propre pour développer l’industrie d’extraction des ressources, soutenant ainsi une économie à faibles émissions de carbone dans les Territoires du Nord-Ouest.
Les travaux du Conseil sur le changement climatique et du Groupe consultatif des jeunes sur le climat des Territoires du Nord-Ouest sont au cœur de l’action climatique dans les Territoires du Nord-Ouest. Le Conseil offre un forum pour l’échange d’information, la collaboration et la mobilisation entre le personnel non élu des gouvernements autochtones et des organisations autochtones, les représentants des collectivités des Territoires du Nord-Ouest et du GTNO, avec la participation de partenaires externes. Le Groupe consultatif des jeunes a été créé en 2023, en tant que priorité initiale du Conseil sur les changements climatiques des Territoires du Nord-Ouest, reflétant l’importance qu’il accorde aux perspectives des jeunes pour éclairer la prise de décisions.
7.13 Nunavut
Profil territorial
- Population (2023)1 : 40 673
- Revenu médian (2020)2 : 37 600 dollars
- PIB (2022)3 : 3,7 milliards de dollars, avec les contributions les plus importantes provenant de l’extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de (43,87 %), des administrations publiques (17,12 %) et des services immobiliers et services de location et de location à bail (6,90 %)
- Émissions de GES (2021)4 : 0,63 Mt d’éq. CO2, soit 0,09 % du total national
- Émissions de GES par habitant (2021)1,4 : 15,56 tonnes d’éq. CO2
- Secteurs économiques les plus émetteurs (2021)4 : les secteurs des transports (55 %), de l’industrie lourde (13 %) et des déchets (5 %)
- Production d’électricité (2021)5 : 99,5 % du pétrole et 0,5 % de l’énergie solaire.
Figure 7-19 : Émissions pour le Nunavut par secteur économique, 20214
Description longue pour la Figure 7-19
Ce graphique est un diagramme circulaire qui présente la répartition des émissions de GES du Nunavut en 2021 par secteur économique.
| Secteur économique | Pourcentage des émissions de GES totales |
|---|---|
| Transports | 55 % |
| Non divulguées | 25 % |
| Industrie lourde | 13 % |
| Déchets | 5 % |
| Bâtiments | 2 % |
| Industrie manufacturière légère | 0 % |
Remarque : Les données sur les émissions provenant de l’électricité et de la construction ont été supprimées dans le RIN pour respecter la confidentialité.
Plan climatique et objectifs de réduction des émissions
Le plan de lutte contre les changements climatiques du Nunavut, Upagiaqtavut : Paver la voie – Impacts et adaptations liés aux changements climatiques au Nunavut, a été publié en 2011 et met l’accent sur l’adaptation. Upagiaqtavut donne la priorité à l’action gouvernementale dans quatre domaines :
- la création de partenariats;
- la recherche et surveillance;
- l’éducation et sensibilisation;
- la politique et planification du gouvernement.
Le Nunavut a déployé des efforts pour améliorer l’efficacité énergétique de ses bâtiments gouvernementaux et financés par le gouvernement. Grâce à l’appui du gouvernement fédéral, il soutient également le développement de projets d’énergie propre, comme le projet de liaison hydroélectrique et à fibre optique Kivalliq entre le Manitoba et le sud-est du Nunavut, et de projets communautaires d’énergie solaire, afin de réduire la dépendance au diesel pour produire de l’électricité.
Points saillants des mesures d’atténuation récentes
Le budget de 2023-2024 du Nunavut comprenait un certain nombre de postes budgétaires liés au climat. Le budget propose des modifications à la Loi de l’impôt sur le revenu visant à instaurer un nouveau crédit d’impôt remboursable qui utilisera l’argent de la taxe sur le carbone pour verser un paiement en espèces aux Nunavummiut tous les trois mois afin de compenser la hausse des coûts du carburant. Le Crédit carbone du Nunavut remplacera le Programme de remboursement de la taxe sur le carbone du Nunavut. Un remboursement unique pour le carburant résidentiel est également prévu pour 2023 afin d’aider les propriétaires du Nunavut à gérer les coûts de chauffage plus élevés. Le Nunavut s’est également engagé à continuer d’investir dans des programmes comme le Programme de subvention pour l’autoproduction d’énergie renouvelable par les propriétaires et à travailler avec les constructeurs pour élaborer des plans et des conceptions de logements écoénergétiques.
Le Nunavut administre deux programmes de soutien à l’énergie renouvelable, le Programme de subvention pour l’autoproduction d’énergie renouvelable par les propriétaires et le Programme de subvention en énergie renouvelable pour cabine, afin d’aider les propriétaires à installer des systèmes d’énergie renouvelable dans leurs maisons ou leurs cabines. Le Nunavut s’associe également à la Société d’énergie Qulliq et à la Société d’habitation du Nunavut pour mener une campagne de sensibilisation aux économies d’énergie.
En vedette : l’énergie renouvelable par la Société d’énergie Qulliq
Le Société d’énergie Qulliq (SEQ) du Nunavut a mis en place une série de politiques et de programmes visant à appuyer le développement d’énergies renouvelables dans le territoire, à réduire sa dépendance au carburant diesel et à réduire les émissions de GES. Le Programme de facturation nette de la SEQ permet aux clients résidentiels qui possèdent leur propre système de production d’énergie renouvelable d’intégrer l’énergie excédentaire dans le réseau de la société en échange de crédits d’énergie. Le Programme pour les producteurs d’électricité commerciaux et institutionnels travaille avec des clients commerciaux et institutionnels existants pour leur permettre de vendre de l’électricité à la SEQ à partir de grandes installations d’énergie renouvelable, comme des panneaux solaires dans des arénas, des écoles ou des entreprises. La SEQ élabore également un Programme pour les producteurs d’électricité indépendants, qui permettra à ces derniers de vendre de l’électricité provenant de grands projets d’énergie renouvelable, comme des parcs éoliens et de grandes installations de panneaux solaires.
Prochaines étapes
Le Nunavut met en œuvre une évaluation pangouvernementale des risques et de la résilience liés aux changements climatiques afin de mieux comprendre les risques à court et à long terme associés aux changements climatiques au Nunavut et de permettre au gouvernement territorial d’établir des priorités et de comparer les risques climatiques aux fins de planification de la résilience.
Une priorité importante pour le Nunavut est d’augmenter le nombre de membres du Comité des jeunes du Nunavut sur les changements climatiques et de soutenir les voix des jeunes sur les changements climatiques. Le comité vise à fournir une perspective et une contribution des jeunes aux programmes, aux politiques et aux activités du Nunavut sur les changements climatiques, et à donner aux jeunes la possibilité de devenir des leaders engagés dans la lutte contre les changements climatiques.
Références
Chapitre 5
1 Environnement et Changement climatique Canada. 2023. Rapport d’inventaire national 1990-2021 : Sources et puits de gaz à effet de serre au Canada. Ottawa.
2 Environnement et Changement climatique Canada. 2023. Projections des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques au Canada 2023. Ottawa.
Chapitre 7
1 Statistique Canada. Tableau 17-10-0009-01 Estimations de la population, trimestrielles. Diffusé le 29 septembre 2023.
2 Statistique Canada. 2023. (tableau). Profil du recensement, Recensement de la population de 2021, produit nº 98-316-X2021001 au catalogue de Statistique Canada. Ottawa. Diffusé le 29 mars 2023.
3 Statistique Canada. Tableau 36-10-0402-01 Produit intérieur brut (PIB) aux prix de base, par industries, provinces et territoires, dollars enchaînés (2017) (x 1 000 000). Diffusé le 8 novembre 2023. ; Statistique Canada. Tableau 36‑10‑0400-01 Produit intérieur brut (PIB) aux prix de base, par industries, provinces et territoires, part en pourcentage. Diffusé le 8 novembre 2023.
4 Environnement et Changement climatique Canada. 2023. Rapport d’inventaire national 1990-2021: Sources et puits de gaz à effet de serre au Canada. Ottawa.
5 Ressources naturelles Canada. 2023. Cahier d’information sur l’énergie, 2023-2024. Ottawa. 62-63.
6 Régie de l’énergie du Canada. 2023. (page web). Profils énergétiques des provinces et territoires. Mise à jour le 23 août 2023.