Indicateurs environnementaux récents
Cette page liste les indicateurs récemment publiés par le programme d'Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement.
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Mars 2025
Indicateurs sur le climat
Émissions de gaz à effet de serre
Le changement climatique est un des enjeux environnementaux les plus importants de notre temps. Le changement climatique est causé par l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère. Cette augmentation est principalement causée par les émissions de GES liées aux activités humaines telles que l'utilisation des combustibles fossiles. Ce changement du climat a des incidences sur l'environnement, la santé humaine et l'économie. Ces indicateurs font état des estimations des émissions des gaz à effet de serre du Canada.
Aperçu des résultats
- Les émissions totales de gaz à effet de serre (GES) du Canada en 2023 s'élevaient à 694 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d'éq. CO2), soit une diminution de 0,9 % par rapport aux 700 Mt d'éq CO2 émises en 2022.
- De 2005 à 2023, les émissions de GES du Canada ont diminué de 8,5 % (-65 Mt d'éq. CO2).
- De 1990 à 2023, les émissions de GES du Canada ont augmenté de 14,4 % (+88 Mt d'éq. CO2).
Émissions de gaz à effet de serre des installations d'envergure
Les rejets de gaz à effet de serre (GES) et l'augmentation de leurs concentrations dans l'atmosphère mènent à un climat changeant. Ce changement a un impact sur l'environnement, la santé humaine et l'économie. Cet indicateur fait le suivi des émissions de GES provenant des plus grandes installations émettrices au Canada.
Aperçu des résultats
En 2023,
- 291 mégatonnes (Mt) de GES, en équivalent en dioxyde de carbone (éq. CO2), ont été émis par 1 862 installations qui ont déclaré leurs émissions au Programme de déclaration des émissions des GES du gouvernement du Canada;
- les émissions des installations déclarantes constituaient 42 % des émissions totales de GES du Canada.
Indicateurs sur les déchets et les contaminants
Déversements d’hydrocarbures en milieu marin
Les déversements d’hydrocarbures en milieu marin peuvent avoir des effets négatifs à long terme sur les espèces sauvages, l’habitat, les collectivités locales et l’économie. Cet indicateur rend compte du nombre et de l’emplacement des déversements d’hydrocarbures dans les milieux marins du Canada qui ont été détectés par le Programme national de surveillance aérienne, ainsi que des déversements d’hydrocarbures en milieu marin qui ont été signalés au Centre national des urgences environnementales.
Aperçu des résultats
En 2024,
- Dix-neuf (19) déversements d’hydrocarbures en milieu marin d’un volume supérieur à 10 litres ont été détectés par le Programme national de surveillance aérienne;
- le Centre national des urgences environnementales a reçu 1 009 signalements de déversements d’hydrocarbures en milieu marin à travers le Canada, desquels 212 avaient un volume estimé à moins de 10 litres et 575 un volume inconnu ou estimé à moins de 10 litres;
- Quatre cent douze (412) ou 40,8 % des déversements d’hydrocarbures en milieu marin signalés au Centre national des urgences environnementales étaient liés au transport maritime, notamment aux embarcations de plaisance et aux navires de pêche.
Indicateurs sur l'air
Exposition de la population aux polluants atmosphériques extérieurs
L'exposition aux polluants atmosphériques peut contribuer à des problèmes de santé comme l'asthme, les maladies cardiovasculaires ainsi que d’autres maladies causant la mortalité prématurée. Les Normes canadiennes de qualité de l'air ambiant (NCQAA) sont des objectifs de qualité de l'air pour les concentrations de polluants atmosphériques extérieurs axées sur la santé et l'environnement.
Aperçu des résultats
- Lors de la plus récente période (2020 à 2022), 74 % des Canadiens vivaient dans des régions où les concentrations des polluants atmosphériques extérieurs étaient inférieures ou égales aux normes.
- Cela représente une diminution par rapport aux 85 % établis pour la période antérieure (2019 à 2021), essentiellement en raison de dépassements des normes pour l’ozone troposphérique dans le sud de l’Ontario, ainsi que des feux de forêt de 2022 en Colombie-Britannique et aux États‑Unis qui ont provoqué des dépassements des normes pour les particules fines en Alberta et en Colombie‑Britannique.
- Ce résultat est meilleur que pour 12 des 16 périodes rapportées.
Février 2025
Indicateurs sur l'eau
Qualité de l'eau des cours d'eau canadiens
Une eau douce propre est essentielle à la santé des écosystèmes aquatiques afin qu’ils puissent soutenir la biodiversité animale et végétale. La qualité de l'eau et la santé des cours d'eau peuvent être affectées par l’aménagement et l’utilisation des sols environnants. Les indicateurs de la qualité de l’eau fournissent des informations sur l’état de la qualité des eaux de surface.
Aperçu des résultats
- Pour la période de 2021 à 2023, la qualité de l'eau de 83 % des sites surveillés des cours d’eau canadiens était classée de satisfaisante à excellente;
- L'aménagement des terres par l'agriculture, l'exploitation minière, la foresterie, la forte densité de population ou une combinaison de ces facteurs (pressions mixtes), a tendance à avoir un effet négatif sur la qualité de l'eau.
Utilisation de l'eau au Canada (nouvel indicateur!)
Le Canada est riche en eau douce, il possède 20 % des réserves mondiales d’eau douce et près de 7 % des réserves d’eau mondiales renouvelables annuellement. Cependant, ces grandes quantités d’eau douce, sont inégalement répartie sur le territoire canadien. L’approvisionnement en eau est impacté par des régimes météorologiques de plus en plus influencés par les changements climatiques, ainsi que par les activités humaines, comme le développement urbain, l’industrie et l’agriculture.
Aperçu des résultats
- En 2021, plus de 34 410 millions de mètres cubes (m3) d’eau ont été prélevés dans les rivières, les lacs et les eaux souterraines du Canada. 78,3 % de ces prélèvements sont attribuables à deux secteurs :
- Les centrales thermiques d’énergie électrique (22 903 millions de m3);
- L’industrie manufacturière (4 046 millions de m3).
- Entre 2005 et 2021, la quantité totale d’eau prélevée a diminué de 15,8 %, passant de 40 876 millions de m3 en 2005 à 34 410 millions de m3 en 2021.
Indicateurs sur le climat
Évènements de chaleur extrême (nouvel indicateur!)
Les évènements de chaleur extrême (communément appelés « vagues de chaleur ») sont l’un des effets connus des changements climatiques. Dans le présent indicateur, les évènements de chaleur extrême désignent les phénomènes météorologiques au cours desquels les températures quotidiennes atteignent le seuil d’avertissement de chaleur pendant au moins 2 jours consécutifs sans répit la nuit.
Aperçu des résultats
Dans l’ensemble, le nombre de jours par année avec des conditions de chaleur extrême a augmenté depuis 1948. Au cours de la période s’échelonnant de 1948 à 2023, des 681 stations ayant accumulé au moins 30 ans d’observations :
- 60 % (411 stations) ont enregistré une augmentation du nombre de jours de chaleur extrême;
- 19 % (127 stations) ont enregistré une diminution du nombre de jours de chaleur extrême; et
- 21 % (143 stations) n’ont pas enregistré suffisamment d’évènements de chaleur extrême pour permettre une analyse des tendances.
Émissions de gaz à effet de serre sur le plan de la consommation
L'inventaire national des émissions de gaz à effet de serre rend compte des émissions issues des activités humaines dans un pays donné, telles que la production d’énergie, les procédés industriels et l’agriculture; certains produits de ces activités sont par la suite exportés et consommés ailleurs. Les indicateurs sur les Émissions de gaz à effet de serre du point de vue de la consommation offrent une autre vision en regardant les émissions liées aux produits et services consommés dans un pays, qu’ils soient produits dans ce pays ou importés.
Aperçu des résultats
- Depuis 1995, les émissions de GES du Canada liées à la production ont été supérieures à celles liées à la consommation, faisant du pays un exportateur net d'émissions de GES au cours de cette période.
- De 1995 à 2011, les émissions liées à la consommation ont augmenté régulièrement, à l'exception d'une baisse en 2009 suite à la crise financière de 2008. Depuis 2011, les émissions liées à la consommation ont globalement diminué
La glace de mer occupe une place importante dans le paysage des eaux du Nord canadien qui comprennent le domaine de l’Arctique canadien et le domaine de la baie d’Hudson. Elle est constituée de glace saisonnière qui se forme et fond chaque année (c'est-à-dire, glace de première année) et de glace qui a persité pendant au moins une saison de fonte (c'est-à-dire, glace pluriannuelle). Cet indicateur présente la superficie de glace de mer pendant la saison d'été.
Aperçu des résultats
- En 2024, la superficie de la glace de mer dans les eaux du Nord canadien en été, a atteint un minimum de 0,74 million de kilomètres carrés (km2), ce qui correspond à 19,6 % de la superficie totale de ces eaux (3,76 million de km2).
- Au cours de la période de 1968 à 2024, la superficie de glace de mer en été la plus basse a été enregistrée en 2012, à 0,70 million de km2.
- Au cours de la période de 1968 à 2024, la superficie de la glace de mer dans les eaux du Nord canadien, mesurée pendant la saison estivale, a baissé à un taux de 7,2 % par décennie.
Janvier 2025
Indicateurs sur le climat
Projections des émissions de gaz à effet de serre
Le changement climatique est causé par l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre (GES) qui emprisonnent la chaleur dans l'atmosphère de la Terre. Cette augmentation est principalement causée par les émissions de GES provenant des activités humaines.
Aperçu des résultats
Environnement et Changement climatique Canada publie annuellement une mise à jour des scénarios de projection des émissions de GES, reflétant les données historiques les plus récentes et les mises à jour des hypothèses sur l’économie et le marché énergétique. À ce titre, les projections fluctuent dans le temps.
Le dernier rapport de projection des émissions de GES comprenait 2 scénarios élaborés en utilisant une approche ascendante :
- le scénario « de référence » qui inclut toutes les politiques et mesures financées, légiférées et mises en œuvre par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux jusqu'en août 2023 ainsi que les contributions de l'affectation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (ATCATF);
- le scénario « Mesures supplémentaires », lequel tient compte en plus des politiques et mesures supplémentaires qui sont en cours d'élaboration mais qui n'ont pas encore été entièrement mises en œuvre, y compris les contributions de l'affectation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (ATCATF), des solutions aux problèmes climatiques fondées sur la nature (SCFN) des mesures agricoles ainsi que les crédits achetés dans le cadre de la Western Climate Initiative (WCI) (en anglais seulement).
Indicateurs sur l'eau
Concentrations de phosphore dans les eaux au large des côtes des Grands Lacs
Le phosphore est un élément nutritif naturel et essentiel pour les écosystèmes aquatiques et un paramètre important de la qualité de l'eau qui est un indicateur de la santé d'un lac. Des concentrations trop élevées ou trop faibles peuvent avoir des effets néfastes sur le réseau trophique des lacs.
Aperçu des résultats
En 2023, les concentrations de phosphore étaient :
- trop élevées dans les eaux au large des côtes du lac Érié, d'où un état mauvais;
- trop faibles dans les eaux au large des côtes du lac Ontario, du lac Huron et de la baie Georgienne, d'où un état passable;
- au niveau où elles devaient l'être dans les eaux au large des côtes du lac Supérieur, d'où un bon état.
Réduction des rejets de phosphore dans le lac Winnipeg
Le lac Winnipeg est le sixième plus grand lac d'eau douce du Canada, son bassin hydrographique s'étendant sur 4 provinces et 4 états américains. Les terres du bassin sont principalement utilisées pour l'agriculture et abritent près de 7 millions de personnes.
Aperçu des résultats
- Les projets achevés entre 2010 et 2023 ont empêché l'entrée d'une quantité estimée de 390 445 kilogrammes de phosphore dans le lac Winnipeg.
Les avis concernant la qualité de l'eau potable sont des messages qui visent à protéger la santé publique contre les risques réels ou potentiels pour la santé liés à l'eau potable. Ces avis sont généralement émis par mesure de précaution, ce qui signifie qu'ils sont typiquement lancés avant que ne survienne un problème de qualité de l'eau potable. Les avis peuvent prendre 3 formes : interdiction de consommer, interdiction d'utiliser et avis d'ébullition d'eau. Les avis d'ébullition d'eau sont de loin les plus courants, représentant environ 98 % des données liées aux avis concernant la qualité de l'eau potable chaque année.
Aperçu des résultats
- En 2023,
- 2 % des avis d'ébullition d'eau ont été émis en raison de la détection d'Escherichia coli (E. coli);
- 11 % ont été émis dû à d'autres paramètres microbiologiques;
- les 87 % restants ont été émis en raison de problèmes liés à l'équipement ou aux procédés.
- Entre 2010 et 2023, le pourcentage d'avis d'ébullition d'eau émis par mesure de précaution en raison d'E. coli et d'autres paramètres microbiologiques a diminué, tandis que le pourcentage d'avis d'ébullition de l'eau émis en raison de problèmes liés à l'équipement et aux procédés a augmenté.
Indicateurs sur la biodiversité
Changement de statut des espèces sauvages en péril
La biodiversité soutient des processus écologiques vitaux et fournit une large gamme de ressources. Il est important de préserver la biodiversité pour prévenir l’extinction des espèces sauvages et la perte des écosystèmes. Les espèces sauvages sont essentielles à l'intégrité des écosystèmes. Cependant, certaines espèces sont à risque de disparaître du Canada. Les espèces sauvages considérées comme étant en péril font périodiquement l'objet d'une évaluation.
Aperçu des résultats
Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada a commencé à évaluer les espèces sauvages en péril en 1978. Les espèces sont réévaluées lorsque suffisamment de données sont disponibles pour déterminer si leur statut a changé. Depuis 1978, 535 espèces ont été réévaluées et parmi celles-ci:
- 86 espèces sauvages (16 %) font maintenant partie d'une catégorie de risque plus élevé;
- 109 espèces sauvages (20 %) font maintenant partie d'une catégorie de risque moins élevé;
- 340 espèces sauvages (64 %) n'ont pas changé de statut.
Décembre 2024
Indicateurs sur la biodiversité
Espèces exotiques envahissantes au Canada
Les végétaux, les animaux et les microorganismes qui se sont introduits dans des écosystèmes à l’extérieur de leur aire d’indigénat sont appelés « espèces exotiques ». Lorsque l’introduction et la propagation de ces espèces exotiques représentent une menace pour leur nouvel environnement, l’économie ou la société (y compris la santé humaine), elles sont considérées comme envahissantes. Les espèces exotiques envahissantes peuvent nuire à l’environnement et à l’économie, aux cours d’eau, à l’approvisionnement alimentaire et aux ressources naturelles.
Aperçu des résultats
- De 2012 a 2023,
- cinq (5) nouvelles espèces exotiques envahissantes réglementées par le gouvernement fédéral se sont établies : la mouche européenne des cerises, la pyrale du buis, la microstégie en osier, la tordeuse méditerranéenne de l’œillet et l’agent du flétrissement du chêne;
- une (1) nouvelle espèce exotique envahissante non réglementée par le gouvernement fédéral s’est établie : le charançon du fraisier.
Tendances des populations d'espèces en péril
Des populations d’espèces sauvages en santé constituent des éléments importants de la biodiversité. Au Canada, certaines espèces ont connu un déclin de leur population ou sont naturellement rares et risquent maintenant de disparaître. Les espèces en péril sont des espèces sauvages qui sont à risque et en danger de disparition et qui nécessitent des mesures de rétablissement ou de gestion. Le rétablissement ou la gestion réussie des espèces en péril peut être un processus à long terme dont l’objectif est d'arrêter ou d’inverser le déclin et d’améliorer la probabilité que les espèces se maintiennent à l’état sauvage.
Aperçu des résultats
Pour les 167 espèces en péril ayant des objectifs de population et de répartition pour lesquelles des tendances de population et de répartition ont pu être déterminées en mai 2024 :
- 66 espèces (40 %) montrent des progrès vers leurs objectifs;
- 24 espèces (14 %) présentent des preuves mitigées par rapport au progrès, c’est-à-dire que certaines données suggèrent une amélioration des tendances mais qu’il existe également des signes de déclin;
- 77 espèces (46 %) ne montrent aucun progrès vers leurs objectifs.
Novembre 2024
Indicateurs sur le climat
Émissions et absorptions de gaz à effet de serre terrestres
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) constituent les principaux facteurs des changements climatiques. Les activités liées à l'utilisation des terres (comme la récolte de bois et la conversion des terres) ainsi que les perturbations naturelles (comme les feux de forêt et les infestations d'insectes) entraînent des émissions de GES. Les activités liées à l'utilisation des terres peuvent aussi entraîner des absorptions de GES. Par exemple, lorsque les forêts poussent ou se régénèrent, du carbone est absorbé à partir de l'atmosphère et converti en bois par les arbres. Le suivi des tendances d'émissions et d'absorptions de GES terrestres du Canada peut nous aider à comprendre comment les décisions relatives à la gestion des terres peuvent réduire les émissions et augmenter les absorptions au fil du temps.
Aperçu des résultats
- En 2022,
- les perturbations naturelles représentaient des émissions d'environ 93 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d'éq. CO2);
- les activités humaines représentaient des émissions de 52 Mt d'éq. CO2.
- Entre 1990 et 2001, les estimations de GES terrestres ont montré plus d’absorptions que d’émissions pour toutes les années, à l'exception de 1995 (émissions nettes de 161 Mt d'éq. CO2), 1998 (émissions nettes de 147 Mt d'éq. CO2) et 1999 (émissions nettes de 18 Mt d'éq. CO2).
- Depuis 2002, les estimations montrent plus d’émissions que d’absorptions, avec des émissions nettes comprises entre 30 Mt d'éq. CO2 et 314 Mt d'éq. CO2.
Octobre 2024
Indicateurs sur les déchets et les contaminants
Réacheminement et élimination des déchets solides
La manière dont nos économies extraient, utilisent, puis éliminent les ressources exerce une pression sur les systèmes naturels, les communautés et la santé publique. Prévenir et réacheminer les déchets en les réutilisant, réparant, reconditionnant, refabriquant, convertissant, recyclant, et en les compostant est un élément clé de l'économie circulaire qui peut aider à diminuer les impacts des déchets solides sur l'environnement. L’économie circulaire vise à conserver les produits, les matériaux et les ressources en service le plus longtemps possible, puis à les détourner des sites d’enfouissement pour les réutiliser d’une manière ou d’une autre. Actuellement, la majorité des déchets collectés aboutit dans des sites d'enfouissement et une petite quantité est incinérée. Cela peut causer des émissions de polluants atmosphériques, la perturbation des sols et la pollution de l'eau. L'extraction et le traitement de ressources de remplacement augmentent la pollution.
Aperçu des résultats
- De 2002 à 2022,
- la quantité totale de déchets solides générés au Canada a augmenté de 5,8 millions de tonnes (soit 19 %), atteignant 36,0 millions de tonnes;
- la quantité de déchets réacheminés a augmenté de 3,3 millions de tonnes (soit 49 %), atteignant 9,9 millions de tonnes;
- la quantité de déchets envoyés dans des sites d'enfouissement ou incinérés a augmenté de 2,5 millions de tonnes (soit 11 %), atteignant 26,6 millions de tonnes.
- En 2022, 27,1 % des déchets solides générés au Canada ont été réacheminés, tandis que les 72,9 % restants ont été envoyés pour élimination.
Septembre 2024
Indicateurs sur la biodiversité
Intégrité écologique des parcs nationaux
Les écosystèmes sont intègres lorsque leurs éléments, tels que les espèces indigènes et les communautés biologiques, les paysages naturels et leurs fonctions écologiques, sont intacts et sont vraisemblablement maintenus. Annuellement, Parcs Canada résume l'état (bon, passable ou mauvais) et la tendance (en amélioration, stable, en déclin) de l'intégrité écologique des écosystèmes dans les sites de Parcs Canada à l'aide d'une série de mesures de surveillance pour suivre la biodiversité et les processus naturels.
Aperçu des résultats
- 117 écosystèmes répartis dans les 42 parcs nationaux ont fait l'objet d'une évaluation en 2022. De ceux-ci,
- 55 % étaient en « bon » état, 29 % étaient en état « passable » et 16 % étaient dans un état « mauvais ».
- 68 % étaient stables, 11 % étaient en amélioration et 21 % étaient en déclin.
- De façon générale, l'intégrité écologique de 79 % des écosystèmes des parcs s'est stabilisée ou améliorée en 2022. Cela représente une diminution de 11 % depuis 2016.
Août 2024
Indicateurs sur l'air
Émissions atmosphériques de substances nocives
Les émissions de certaines substances peuvent nuire à la santé humaine, à la faune et à la biodiversité. Par exemple, de petites particules de métaux toxiques peuvent parcourir de longues distances dans l'air et être inhalées ou se déposer sur le sol et dans l'eau. Ces particules peuvent ainsi pénétrer dans la chaîne alimentaire et s'accumuler dans les tissus des organismes vivants. L'exposition à ces substances, même en petite quantité, peut être dangereuse pour les humains et pour les écosystèmes. Le mercure et ses composés, le plomb et les composés inorganiques contenant du cadmium sont considérés comme des substances toxiques en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). L’indicateur sur les émissions atmosphériques de substances nocives présente les émissions de mercure, de plomb et de cadmium provenant des activités humaines.
Aperçu des résultats
- En 2022, les émissions de mercure, de plomb et de cadmium ont diminué respectivement de 91 %, 88 % et 95 %, par rapport aux niveaux de 1990.
Indicateurs sur le climat
Émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale
Les rejets des gaz à effet de serre (GES) et l'augmentation de leur concentration dans l'atmosphère causent le changement climatique, l'un des problèmes environnementaux les plus importants de notre époque. Ce changement affecte l'environnement, la santé humaine, et l'économie. L'augmentation des concentrations de GES est principalement causée par des activités humaines, comme l'utilisation des combustibles fossiles. Les gaz à effet de serre restent dans l'atmosphère pendant des périodes allant de quelques années à plusieurs milliers d'années. Pour cette raison, leurs effets sont mondiaux, peu importe leur point d'émission. Cet indicateur met en évidence les émissions de gaz à effet de serre (GES) causées par l'activité humaine dans le monde entier.
Aperçu des résultats
- Entre 2005 et 2021, les émissions mondiales de GES ont augmenté de 24 %, passant de 39 001 à 48 210 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d'éq. CO2).
- Entre 2005 et 2021, les émissions mondiales par habitant ont augmenté de 2,67 %, passant de 5,99 à 6,15 tonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (t d'éq. CO2).
Indicateurs sur l'eau
Rejets de substances nocives dans l'eau
Le rejet de certaines substances dans l'environnement peut nuire à la santé humaine, à la faune et à la biodiversité. Les métaux toxiques rejetés dans l'eau peuvent entrer dans la chaîne alimentaire et s'accumuler dans les tissus d'organismes vivants. L'exposition à ces substances, même en petite quantité, peut être dangereuse tant pour les humains que pour la faune. Le mercure et ses composés, le plomb et les composés inorganiques du cadmium sont considérés comme toxiques au sens de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). L’indicateur sur les rejets de substances nocives dans l'eau rend compte des rejets de ces substances dans l'eau provenant des installations.
Aperçu des résultats
- Les rejets de mercure, de plomb et de cadmium dans l'eau provenant des installations étaient respectivement 79 %, 71 % et 56 % plus faibles en 2022 qu'en 2003.
- En 2014, un déversement important a représenté 92 %, 92 % et 59 % des rejets totaux de mercure, de plomb et de cadmium, respectivement.
- 2022 représentait l'année la plus faible enregistrée pour les rejets de mercure et de cadmium dans l'eau, et la deuxième plus faible pour le plomb.
Juillet 2024
Indicateurs sur le climat
Changements de la température au Canada
La température est un indicateur clé de la réponse du climat face aux émissions de gaz à effet de serre (GES) anthropiques, étant donné que l'augmentation des concentrations de GES entraîne un réchauffement de la couche inférieure de l'atmosphère. Des changements de température peuvent influer sur les cultures agricoles, les forêts, les infrastructures, la santé, la propagation des maladies, la disponibilité de l'eau et la santé des écosystèmes.
Aperçu des résultats
- Au Canada, la température terrestre moyenne nationale enregistrée en 2023 a été 2,8 degrés Celsius (°C) au-dessus de la valeur de référence pour la période de 1961 à 1990, ce qui en fait la deuxième année la plus chaude depuis 1948.
- De 1948 à 2023, on constate une tendance vers un écart des températures moyennes annuelles par rapport à la valeur de référence, indiquant un réchauffement général moyen de 2,0 °C pour la période.
- Depuis 1997, les températures moyennes annuelles ont été constamment égales ou supérieures à la valeur de référence.
Indicateurs sur la biodiversité
Niveaux d’exploitation des principaux stocks de poissons
Les limites de prises de poissons sauvages et d'autres animaux marins sont établies de manière à les protéger pour l'avenir. Certains stocks de poissons ont une référence de prélèvement, qui est le taux ou le niveau de prélèvement maximum acceptable pour le stock basé sur des données historiques de productivité du stock. Lorsque les références de prélèvement ne sont pas disponibles, les niveaux de récolte réels sont comparés à d'autres niveaux approuvés, comme le total autorisé des captures.
Aperçu des résultats
- Parmi les 195 principaux stocks évalués en 2022
- 189 stocks (97 %) ont été exploités à des niveaux inférieurs ou égal aux niveaux d’exploitation de référence ou d’autres niveaux approuvés;
- 6 stocks (3 %) ont été exploités à des niveaux supérieurs aux niveaux approuvés.
- Entre 2012 et 2022, le pourcentage de stocks qui ont fait l'objet d'une surexploitation est demeuré faible (en dessous de 5 % des stocks totaux).
État des principaux stocks de poissons
Les activités humaines dans les océans (y compris la pêche) et les conditions environnementales ont une incidence sur l'abondance et la santé des stocks de poissonsNote de bas de page1 à l'échelle nationale et mondiale. Afin de maintenir les stocks de poissons pour les prochaines générations, il est important de suivre leur état et d'adapter les mesures de gestion (par exemple: les taux et limites de captures). Cet indicateur présente l'état (zone saine, zone de prudence, zone critique ou état incertain) des principaux stocks de poissons canadiens comme trouvé dans l'Étude sur la durabilité des pêches.
Aperçu des résultats
- L'état de plusieurs des nouveaux stocks ajoutés au cours des dernières années est incertain.
- Parmi les 195 principaux stocks évalués en 2022 :
- 66 stocks (34 %) étaient dans la zone saine;
- 24 stocks (12 %) étaient dans la zone de prudence;
- 23 stocks (12 %) étaient dans la zone critique;
- 82 stocks (42 %) n'ont pas pu être classés et leur état est incertain.
Les aires conservées préservent la biodiversité pour les générations présentes et futures en réduisant les pressions exercées par les activités humaines. Elles offrent aussi aux gens la possibilité d'entrer en contact avec la nature. Les aires conservées comprennent les aires protégées et d'autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ). Les aires protégées comprennent les parcs nationaux, provinciaux et territoriaux, les aires protégées autochtones, les réserves nationales de faune, les refuges d'oiseaux migrateurs et les aires marines protégées. Les AMCEZ sont des aires qui ne rencontrent pas la définition officielle d'aire protégée mais quit sont gérées de façon à préserver la biodiversité à long terme. Des exemples d'AMCEZ peuvent inclure : les territoires autochtones, les bassins versants ou les zones de gestion des ressources, ainsi que les zones d'accès restreint, telles que celles utilisées par les militaires. Ces indicateurs font le suivi de la quantité et de la proportion des aires reconnues comme conservées au Canada.
Aperçu des résultats
- Vers la fin de 2023, le Canada avait conservé
- 13,7 % de son territoire terrestre (terres et eaux douces), incluant 12,8 % à travers les aires protégées;
- 14,7 % de son territoire marin, incluant 9,1 % dans des aires protégées.
- La superficie terrestre conservée a augmenté de 101 % au cours des 20 dernières années, de 22 % au cours des 5 dernières années, et de 1 % au cours de la dernière année.
- La superficie marine conservée a augmenté de 3 099 % au cours des 20 dernières années, de 137 % au cours des 5 dernières années, et de moins de 1 % au cours de la dernière année.
Juin 2024
Indicateurs sur l'air
Émissions de polluants atmosphériques
La pollution atmosphérique, tels que le smog et les pluies acides, sont le résultat du rejet de polluants dans l'atmosphère. Ces polluants peuvent affecter la santé des Canadiens, l'environnement, les bâtiments, les structures et l'économie. La majorité de ces polluants est libérée par l'activité humaine, notamment le transport, l'utilisation de combustibles pour l'électricité et le chauffage et par diverses activités industrielles. Les indicateurs sur les oxydes de soufre (SOX), les oxydes d'azote (NOX), les composés organiques volatils (COV), le monoxyde de carbone (CO), l'ammoniac (NH3), les particules fines (P2,5), et le carbone noir, un composant des P2,5, rapportent les émissions générées par l'activité humaine.
Aperçu des résultats
- En 2022, les émissions de 5 des principaux polluants atmosphériques étaient inférieures par rapport à 1990 :
- SOX 78 % inférieur,
- NOX 42 % inférieur,
- COV 38 % inférieur,
- CO 65 % inférieur, et
- P2,5 22 % inférieur.
- Le niveau des émissions de NH3 était 22 % plus élevé en 2022 qu'en 1990.
Les polluants atmosphériques ont des effets néfastes sur la santé et l’environnement. Des problèmes tels que le smog et les pluies acides sont le résultat du rejet de polluants dans l’atmosphère. La majorité de ces polluants provient des activités humaines, tel que la combustion de carburants pour transport, l’électricité, le chauffage et l’industries Les polluants provenant de sources naturelles, comme les feux de forêt, peuvent contribuer tout autant à la mauvaise qualité de l’air lorsqu’ils se produisent. Les indicateurs de la qualité de l’air présentent les concentrations des 5 principaux polluants atmosphériques extérieurs du Canada à savoir : les particules fines (P2,5), l’ozone troposphérique (O3), le dioxyde d’azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) et les composés organiques volatiles (COV).
Aperçu des résultats
De 2006 à 2020 :
- les concentrations moyennes et de pointe de P2,5 présentent des fluctuations marquées par rapport à celles de 2006, avec le plus haut niveau enregistré en 2018 en raison des feux de forêts;
- les concentrations moyennes d’O3 sont restées presque au même niveau que celles de 2006, tandis que les concentrations de pointe d’O3 ont légèrement diminué;
- les concentrations moyennes et de pointe de NO2 et de SO2 ainsi que les concentrations moyennes des COV ont généralement diminué depuis 2006. Cette diminution est plus prononcée pour le SO2 que pour le NO2 et les COV.
Indicateurs sur l'eau
Éléments nutritifs dans le fleuve Saint-Laurent
Le fleuve Saint-Laurent relie les Grands Lacs à l’océan Atlantique et compte parmi les voies navigables commerciales les plus importantes au monde. Il s’agit d’un écosystème complexe qui comprend des lacs et des tronçons d’eau douce, un long estuaire et un golfe d’eau salée. Ses nombreux habitats différents abritent une grande diversité de plantes, de poissons et d’autres animaux.
Le phosphore et l’azote sont des éléments nutritifs essentiels pour les plantes. Cependant, lorsque leurs concentrations sont trop élevées ou trop faibles, ils peuvent avoir des effets nocifs sur le réseau trophique d’un cours d’eau. L’activité humaine, comme l’utilisation d’engrais chimiques, peut faire augmenter la concentration de ces nutriments jusqu’à les rendre nuisibles. Cet indicateur présente l’état de chaque station sous la forme d’un pourcentage d’échantillons dépassant les recommandations sur les éléments nutritifs. Il présente également les concentrations de phosphore et d’azote, ainsi que les tendances significatives suivies par ces concentrations au fil du temps, lorsque les données le permettent.
Aperçu des résultats
- De 13 stations de surveillance au cours de la période de 2021 à 2023 :
- les concentrations de phosphore et d’azote étaient supérieures aux recommandations à la plupart des stations de surveillance;
- l’état concernant l’azote a été jugé « mauvais » à 6 stations, « satisfaisant » à 4 stations et « bon » à 3 stations;
- l’état concernant le phosphore a été jugé « mauvais » à 5 stations, « satisfaisant » à 3 stations et « bon » à 5 stations.
Mai 2024
Indicateurs sur le climat
Émissions de gaz à effet de serre
Le changement climatique est un des enjeux environnementaux les plus importants de notre temps. Le changement climatique est causé par l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère. Cette augmentation est principalement causée par les émissions de GES liées aux activités humaines telles que l'utilisation des combustibles fossiles et l'agriculture. Ce changement du climat a des incidences sur l'environnement, la santé humaine et l'économie. Ces indicateurs font état des estimations des émissions des gaz à effet de serre du Canada.
Aperçu des résultats
- Les émissions totales de gaz à effet de serre (GES) du Canada en 2022 s'élevaient à 708 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d'éq. CO2), soit une augmentation de 1,3 % par rapport aux 698 Mt d'éq CO2 émises en 2021.
- De 2005 à 2022, les émissions de GES du Canada ont diminué de 7,1 % (54 Mt d'éq. CO2).
- De 1990 à 2022, les émissions de GES du Canada ont augmenté de 16,5 % (100 Mt d'éq. CO2).
Émissions de gaz à effet de serre des installations d'envergure
Les rejets de gaz à effet de serre (GES) et l'augmentation de leurs concentrations dans l'atmosphère mènent à un climat changeant. Ce changement a un impact sur l'environnement, la santé humaine et l'économie. Cet indicateur fait le suivi des émissions de GES provenant des plus grandes installations émettrices au Canada.
Aperçu des résultats
En 2022,
- 293 mégatonnes (Mt) de GES, en équivalent en dioxyde de carbone (éq. CO2), ont été émis par 1 814 installations qui ont déclaré leurs émissions au Programme de déclaration des émissions des GES du gouvernement du Canada;
- les émissions des installations déclarantes constituaient 41 % des émissions totales de GES du Canada.
Indicateurs sur la biodiversité
Capacité du paysage agricole à soutenir la faune
Lorsque nous convertissons des paysages naturels en terres agricoles, la quantité et la qualité de l’habitat qui soutient les activités de reproduction des espèces sauvages, constituant la « capacité d’habitat faunique », diminuent de manière générale. Toutefois, nous pouvons maintenir ou rétablir une partie de cette capacité au moyen de techniques de gestion efficaces, par exemple en protégeant les cours d’eau, en maintenant les brise-vent ou d’autres caractéristiques naturelles, ou en adoptant des pratiques de pâturage durables. Cet indicateur montre la mesure dans laquelle l’habitat de reproduction des espèces terrestres dans les paysages agricoles est maintenu tout en permettant la production de ce que nous consommons et utilisons. Le paysage agricole pris en compte dans cet indicateur comprend plusieurs types de couverture comme les terres cultivées, les prairies indigènes, les pâturages naturels, les terres boisées et les milieux humides.
Aperçu des résultats
- En 2020, la capacité globale du paysage agricole à soutenir la faune a été jugée modérée;
- la plus grande proportion du paysage est évaluée comme ayant une capacité élevée (37 %).
- De 2000 à 2020 dans l’ensemble du Canada, la capacité du paysage agricole à soutenir la faune était stable pour la plupart (78 %), mais a diminué pour 22 %.
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