Indicateurs environnementaux récents

Indicateurs environnementaux récents

Cette page liste les indicateurs récemment publiés par le programme d'Indicateurs canadiens de durabilité de l'environnement. 


#Indicateurs #Durabilité #EnvCan

Septembre 2025

Indicateurs sur l'eau

Rétablissement des secteurs préoccupants des Grands Lacs

Le bassin des Grands Lacs est la région la plus peuplée du Canada. Sa grande population et le développement intensif de ses activités mettent à rude épreuve la santé de l'écosystème. Les emplacements qui ont subi des dommages importants liés à l'activité humaine ont été nommé « secteurs préoccupants », une désignation établie en vertu de l’Accord Canada-États-Unis relatif à la qualité de l’eau dans Grands Lacs.

Aperçu des résultats
  • La qualité de l'environnement dans les 17 secteurs préoccupants canadiens des Grands Lacs s'est améliorée depuis le début du programme de rétablissement en 1987.
  • En 2025,
    • 3 des 17 secteurs préoccupants ont été entièrement rétablis et retirés de la liste
    • 1 secteur (la baie Nipigon) a été entièrement restauré, mais il est toujours considéré comme secteur préoccupant en attendant l'approbation finale de son rapport d'achèvement après la consultation publique

Traitement des eaux usées municipales

Chaque jour, des millions de mètres cubes (m3) d’eaux usées sont rejetés dans les égouts municipaux par les foyers, les entreprises, les institutions et les industries. Les eaux usées municipales sont l’une des sources majeures de pollution des eaux de surface au Canada. Avant leur rejet dans l’environnement, les eaux usées doivent être traitées. Un traitement plus efficace des eaux usées permet d’obtenir un effluent (déchet liquide) plus propre et de réduire l’impact sur l’environnement. Les indicateurs présentent le niveau de traitement des eaux usées offert à la population canadienne ainsi que la proportion des systèmes de traitement des eaux usées respectant les normes nationales de qualité des effluents.

Aperçu des résultats
  • Au cours de la période de 2013 à 2023, la proportion de la population desservie par les systèmes municipaux d’assainissement est restée stable à environ 86 %.
  • Depuis 2013, la proportion de la population desservie par chaque catégorie de traitement est restée stable, soit environ 28 %, 43 % et 13 % pour les traitements tertiaires, secondaires et primaires, respectivement;
  • En 2023,
    • 0,8 % de la population était desservie par des systèmes rejetant des eaux usées non traitées.
    • 14,1 % de la population n’était pas desservie par les systèmes municipaux de traitement des eaux usées.

Août 2025

Indicateurs sur l'air

Émissions atmosphériques de substances nocives

Le mercure, le plomb, le cadmium et l’arsenic sont considérés comme des substances toxiques en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999). Des petites particules de métaux toxiques peuvent parcourir de longues distances dans l'air et être inhalées ou se déposer sur le sol et dans l'eau. Ces particules peuvent ainsi pénétrer dans la chaîne alimentaire et s'accumuler dans les tissus des organismes vivants. L'exposition à ces substances, même en petite quantité, peut être dangereuse pour les humains et pour les écosystèmes.

Aperçu des résultats
  • En 2023, les émissions de mercure, de plomb et de cadmium ont diminué respectivement de 91 %, 91 % et 95 %, par rapport aux niveaux de 1990.
  • En 2023, les émissions d’arsenic des installations avaient diminué de 78 % par rapport aux niveaux de 1993

Indicateurs sur l'eau

Rejets de substances nocives dans l'eau

Le rejet de certaines substances dans l'environnement peut nuire à la santé humaine, à la faune et à la biodiversité. Certaines substances toxiques rejetés dans l'eau peuvent entrer dans la chaîne alimentaire et s'accumuler dans les tissus d'organismes vivants. L'exposition à ces substances, même en petite quantité, peut être dangereuse tant pour les humains que pour la faune. Le mercure et ses composés, le plomb, les composés inorganiques du cadmium et les composés inorganiques d’arsenic sont considérés comme toxiques au sens de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (1999)

Aperçu des résultats
  • Les rejets de mercure, de plomb, de cadmium et d’arsenic dans l'eau provenant des installations étaient respectivement 72 %, 66 %, 59 % et 96 % plus faibles en 2022 qu'en 2003.
  • En 2014, un déversement importantNote de bas de page3  a représenté 92 %, 92 % et 59 % des rejets totaux de mercure, de plomb, de cadmium et d’arsenic, respectivement.
  • 2022 et 2023 sont les années les plus faibles enregistrées pour les rejets de cadmium dans l'eau, tandis que 2022 est l'année la plus faible enregistrée pour les rejets de mercure dans l'eau et 2021 l'année la plus faible enregistrée pour les rejets de plomb et d'arsenic dans l'eau.

Indicateurs sur la biodiversité

Aires conservées au Canada

Les aires conservées préservent la biodiversité, les écosystèmes et les services écosystémiques pour les générations présentes et futures en réduisant les pressions exercées par les activités humaines. Elles offrent aussi aux gens la possibilité d'entrer en contact avec la nature. Le Canada s'est fixé pour objectif de conserver 25 % de ses terres et 25 % de ses océans d'ici 2025, et 30 % de chacun d'ici 2030.

Aperçu des résultats
  • Vers la fin de 2024, le Canada avait conservé
    • 13,8 % de son territoire terrestre (terres et eaux douces), incluant 12,8 % à travers les aires protégées;
    • 15,5 % de son territoire marin, incluant 11,4 % dans des aires protégées.
  • La superficie terrestre conservée a augmenté de 15 % au cours des 5 dernières années, et de 1,5 % au cours de la dernière année.
  • La superficie marine conservée a augmenté de 25 % au cours des 5 dernières années, et de 17 % au cours de la dernière année.

Juillet 2025

Indicateurs sur le climat

Changements de la température au Canada

La température est un indicateur clé de la réponse du climat face aux émissions de gaz à effet de serre (GES) anthropiques, étant donné que l'augmentation des concentrations de GES entraîne un réchauffement de la couche inférieure de l'atmosphère. Des changements de température peuvent influer sur les cultures agricoles, les forêts, les infrastructures, la santé, la propagation des maladies, la disponibilité de l'eau et la santé des écosystèmes.

Aperçu des résultats
  • Au Canada, la température terrestre moyenne nationale enregistrée en 2024 a été 3,1 degrés Celsius (°C) au-dessus de la valeur de référence pour la période de 1961 à 1990, égalant le record de 2010 comme année la plus chaude depuis 1948.
  • De 1948 à 2024, la tendance indique un réchauffement général moyen de 2,4 °C.
  • Depuis 1997, les températures moyennes annuelles ont été constamment égales ou supérieures à la valeur de référence.

Concentrations des gaz à effet de serre

Les gaz à effet de serre (GES) absorbent l’énergie du soleil et emprisonnent la chaleur dans l’atmosphère terrestre. Sans GES, la température moyenne de la Terre avoisinerait les -18°C, plutôt que la moyenne actuelle de 15°C. L’effet des gaz à effet de serre naturels de la Terre est un des paramètres clés qui rend la planète habitable pour les humains. Les activités humaines, comme la combustion de combustibles fossiles, les pratiques agricoles et l’industrialisation, modifient l’effet de serre naturel de la Terre. 

Aperçu des résultats
  • À l'échelle mondiale, la concentration moyenne annuelle de dioxyde de carbone (CO2) a augmenté de 25 %, passant de 338,9 parties par million (ppm) à 422,8 ppm entre 1980 et 2024.
  • Au Canada, la concentration moyenne annuelle de CO2 a augmenté de 25 %, passant de 339,6 ppm à 426,0 ppm entre 1980 et 2024.
  • En 2024, la concentration moyenne de CO2 au Canada était de 426,0 ppm, contre 422,4 ppm en 2023, soit la plus forte augmentation annuelle depuis 1980. 

Émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale

Les rejets des gaz à effet de serre (GES) et l'augmentation de leur concentration dans l'atmosphère causent le changement climatique, l'un des problèmes environnementaux les plus importants de notre époque. Ce changement affecte l'environnement, la santé humaine, et l'économie. L'augmentation des concentrations de GES est principalement causée par des activités humaines, comme l'utilisation des combustibles fossiles.

Aperçu des résultats
  • Entre 2005 et 2022, les émissions mondiales de GES ont augmenté de 24,2 %, passant de 39 300 à 48 824 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d'éq. CO2).
  • Entre 2005 et 2022, les émissions mondiales par habitant ont augmenté de 2,17 %, passant de 5,98 à 6,11 tonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (t d'éq. CO2).

Indicateurs sur la biodiversité

Aménagement et perturbations des forêts

En 2022, les forêts du Canada représentaient une superficie approximative de 3,7 millions de kilomètres carrés (environ 40 % de la superficie terrestre du Canada), soit environ 9 % des forêts mondiales. Une grande partie de ces forêts se développe dans la zone boréale, où plus de 2,8 millions de kilomètres carrés sont entrecoupés de lacs, de milieux humides et d’autres écosystèmes.

Aperçu des résultats

En 2022 :

  • l’approvisionnement durable en bois du Canada était d’environ 214 millions de mètres cubes; 
  • la quantité de bois rond industriel récoltée en 2022 était de 130 millions de mètres cubes, ce qui représente environ 61 % de l’approvisionnement durable en bois.

Juin 2025

Indicateurs sur l'air

Émissions de polluants atmosphériques

La pollution atmosphérique, tels que le smog et les pluies acides, sont le résultat du rejet de polluants dans l'atmosphère. Ces polluants peuvent affecter la santé des personnes au Canada, l'environnement, les infrastructures et l'économie. La majorité de ces polluants est libérée par l'activité humaine, notamment l'utilisation de combustibles pour l'électricité et le chauffage, le transport et les activités industrielles.

Aperçu des résultats
  • En 2023, les émissions de 5 des principaux polluants atmosphériques étaient inférieures par rapport à 1990 :
    • SOX 80 % inférieur;
    • NOX 45 % inférieur;
    • COV 38 % inférieur;
    • CO 65 % inférieur; et
    • PM2,5 15 % inférieur.
  • Le niveau des émissions de NH3 était 25 % plus élevé en 2023 qu'en 1990.

Indicateurs sur la biodiversité

Étendue des milieux humides au Canada

Les milieux humides comptent parmi les écosystèmes les plus importants de la planète. Ils fournissent des habitats vitaux pour la faune, filtrent les polluants, offrent une protection contre les inondations et atténuent les sécheresses, absorbent et stockent le carbone et sont des lieux d'importance culturelle pour de nombreuses communautés canadiennes. Les milieux humides sont également l'un des écosystèmes les plus menacés de la Terre.

Aperçu des résultats

Selon les données de 2024,

  • L'écozone des plaines hudsoniennes présentait la plus grande proportion de milieux humides (76 %).
  • Les écozones situées dans l'Arctique ou les régions montagneuses présentaient une faible proportion de milieux humides.
  • La cordillère arctique présentait la plus faible proportion de milieux humides (0,1 %).

Mai 2025

Indicateurs sur la biodiversité

Situation des populations d'oiseaux migrateurs du Canada

Les oiseaux remplissent des fonctions écologiques importantes telles que le contrôle des populations d'insectes et de rongeurs et la dispersion des graines. On peut également les observer et les chasser. L'indicateur rend compte de la proportion d'espèces d'oiseaux énumérées dans la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs dont les populations se situent dans des limites acceptables et donne un aperçu de la situation générale des oiseaux au Canada.

Aperçu des résultats

En 2022, sur les 328 espèces d'oiseaux pour lesquelles les données de suivi étaient adéquates :

  • les populations de 54% d'entre elles se situaient dans les limites de leur objectif;
  • les 2 groupes présentant le pourcentage le plus élevé de populations dans les limites de leur objectif étaient la sauvagine et les oiseaux de milieux humides (73% et 72%, respectivement);
  • seulement 24% des populations d'oiseaux de prairie et 29% des populations d'insectivores aériens se situaient dans des limites acceptables;
  • seulement 2 espèces, soit l’oie de Ross et l’oie des neiges, se situaient au-delà des limites acceptables. Ces 2 espèces font partie à la fois des regroupements de la sauvagine et des oiseaux de l'Arctique.

Tendances des populations d'oiseaux du Canada

Puisque les oiseaux sont sensibles aux changements environnementaux comme la perte d'habitat et la pollution, la santé de leurs populations peut servir d'indicateur de la santé des écosystèmes. Bien que les populations d'oiseaux fluctuent naturellement, des déclins rapides peuvent indiquer la nécessité de prendre des mesures urgentes en matière de conservation.

Aperçu des résultats

De 1970 à 2022, les tendances liées aux groupes d'espèces d'oiseaux ont varié.

  • Les groupes suivants ont connu une augmentation : les populations de sauvagine (de 46 %), d'oiseaux de proie (de 35 %) et d'oiseaux de milieux humides (de 21 %).
  • Les groupes suivants ont connu un déclin : les populations d'oiseaux de prairie (de 67 %), d'oiseaux insectivores (de 43 %), de limicoles (de 42 %), de migrateurs de longue distance (de 29 %) et d'oiseaux de l'Arctique (de 28 %).
  • Les populations d'oiseaux marins et forestiers ont connu des variations faibles (moins de 1 %).

État des principaux stocks de poissons

Les activités humaines dans les océans, y compris la pêche, et les conditions environnementales ont une incidence sur l'abondance et la santé des stocks de poissons à l'échelle nationale et mondiale. Afin de maintenir les stocks de poissons pour les prochaines générations, il est important de suivre leur état et d'adapter les mesures de gestion (par exemple: les taux et limites de captures). 

Aperçu des résultats
  • Plusieurs des nouveaux stocks de poissons ajoutés au cours des dernières années, ont un état est incertain.
  • Parmi les 199 principaux stocks évalués en 2023 :
    • 70 stocks (35 %) étaient dans la Zone Saine;
    • 23 stocks (12 %) étaient dans la Zone de Prudence;
    • 31 stocks (16 %) étaient dans la Zone Critique;
    • 75 stocks (38 %) n'ont pas pu être classés et leur état est incertain.

Niveaux d’exploitation des principaux stocks de poissons

Les activités humaines dans les océans, y compris la pêche, et les conditions environnementales ont une incidence sur l'abondance et la santé des stocks de poissonsNote de bas de page à l'échelle nationale et mondiale. Afin de maintenir les stocks de poissons pour les prochaines générations, il est important de suivre leur état et d'adapter les mesures de gestion (par exemple: les taux et limites de captures). 

Aperçu des résultats
  • Parmi les 199 principaux stocks évalués en 2023 :
    • 194 stocks (97 %) ont été exploités à des niveaux inférieurs ou égaux aux niveaux d’exploitation de référence ou d’autres niveaux approuvés;
    • 5 stocks (3 %) ont été exploités à des niveaux supérieurs aux niveaux d’exploitation de référence ou d’autres niveaux approuvés.
  • Entre 2012 et 2023, le pourcentage de stocks qui ont fait l'objet d'une surexploitation est demeuré faible (en dessous de 5 % des stocks totaux).

Indicateurs sur les déchets et les contaminants

Particules de plastique dans le fulmar boréal

Les plastiques font partie de la vie quotidienne au Canada et à travers le monde. La mauvaise gestion des déchets et leur élimination inadéquate ont entraîné une importante pollution par les plastiques. Au Canada, on estime qu'environ 1 % des déchets de plastique se retrouvent dans l'environnement, ce qui représente environ 40 400 tonnes en 2020.

Aperçu des résultats

Pour les fulmars boréaux échantillonnés à l'île de Sable dans l'Atlantique pour les périodes entre 2001 et 2023 :

  • la proportion de fulmars boréaux avec 0,1 gramme (g) ou plus de plastique dans l'estomac a connu un pic de 85 % pour la période entre 2001 et 2005 et un creux de 52 % pour la période entre 2010 et 2023;
  • la proportion de fulmars boréaux ayant 0,1 à 0,5 g de plastique dans l'estomac est restée relativement stable pour toutes les périodes, oscillant entre 24% et 35%;
  • la proportion de fulmars boréaux ayant de 0,5 à 1,0 g de plastique dans l'estomac est également restée relativement stable pour toutes les périodes, oscillant entre 8 % et 16 %.

Mars 2025

Indicateurs sur le climat

Émissions de gaz à effet de serre

Le changement climatique est un des enjeux environnementaux les plus importants de notre temps. Le changement climatique est causé par l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère. Cette augmentation est principalement causée par les émissions de GES liées aux activités humaines telles que l'utilisation des combustibles fossiles. Ce changement du climat a des incidences sur l'environnement, la santé humaine et l'économie. Ces indicateurs font état des estimations des émissions des gaz à effet de serre du Canada.

Aperçu des résultats
  • Les émissions totales de gaz à effet de serre (GES) du Canada en 2023 s'élevaient à 694 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d'éq. CO2), soit une diminution de 0,9 % par rapport aux 700 Mt d'éq CO2 émises en 2022.
  • De 2005 à 2023, les émissions de GES du Canada ont diminué de 8,5 % (-65 Mt d'éq. CO2).
  • De 1990 à 2023, les émissions de GES du Canada ont augmenté de 14,4 % (+88 Mt d'éq. CO2).

Émissions de gaz à effet de serre des installations d'envergure

Les rejets de gaz à effet de serre (GES) et l'augmentation de leurs concentrations dans l'atmosphère mènent à un climat changeant. Ce changement a un impact sur l'environnement, la santé humaine et l'économie. Cet indicateur fait le suivi des émissions de GES provenant des plus grandes installations émettrices au Canada.

Aperçu des résultats

En 2023,

  • 291 mégatonnes (Mt) de GES, en équivalent en dioxyde de carbone (éq. CO2), ont été émis par 1 862 installations qui ont déclaré leurs émissions au Programme de déclaration des émissions des GES du gouvernement du Canada;
  • les émissions des installations déclarantes constituaient 42 % des émissions totales de GES du Canada.

Indicateurs sur les déchets et les contaminants

Déversements d’hydrocarbures en milieu marin

Les déversements d’hydrocarbures en milieu marin peuvent avoir des effets négatifs à long terme sur les espèces sauvages, l’habitat, les collectivités locales et l’économie. Cet indicateur rend compte du nombre et de l’emplacement des déversements d’hydrocarbures dans les milieux marins du Canada qui ont été détectés par le Programme national de surveillance aérienne, ainsi que des déversements d’hydrocarbures en milieu marin qui ont été signalés au Centre national des urgences environnementales.

Aperçu des résultats

En 2024,

  • Dix-neuf (19) déversements d’hydrocarbures en milieu marin d’un volume supérieur à 10 litres ont été détectés par le Programme national de surveillance aérienne;
  • le Centre national des urgences environnementales a reçu 1 009 signalements de déversements d’hydrocarbures en milieu marin à travers le Canada, desquels 212 avaient un volume estimé à moins de 10 litres et 575 un volume  inconnu ou estimé à moins de 10 litres;
  • Quatre cent douze (412) ou 40,8 % des déversements d’hydrocarbures en milieu marin signalés au Centre national des urgences environnementales étaient liés au transport maritime, notamment aux embarcations de plaisance et aux navires de pêche.

Indicateurs sur l'air

Exposition de la population aux polluants atmosphériques extérieurs

L'exposition aux polluants atmosphériques peut contribuer à des problèmes de santé comme l'asthme, les maladies cardiovasculaires ainsi que d’autres maladies causant la mortalité prématurée. Les Normes canadiennes de qualité de l'air ambiant (NCQAA) sont des objectifs de qualité de l'air pour les concentrations de polluants atmosphériques extérieurs axées sur la santé et l'environnement.

Aperçu des résultats
  • Lors de la plus récente période (2020 à 2022), 74 % des Canadiens vivaient dans des régions où les concentrations des polluants atmosphériques extérieurs étaient inférieures ou égales aux normes.
    • Cela représente une diminution par rapport aux 85 % établis pour la période antérieure (2019 à 2021), essentiellement en raison de dépassements des normes pour l’ozone troposphérique dans le sud de l’Ontario, ainsi que des feux de forêt de 2022 en Colombie-Britannique et aux États‑Unis qui ont provoqué des dépassements des normes pour les particules fines en Alberta et en Colombie‑Britannique.
    • Ce résultat est meilleur que pour 12 des 16 périodes rapportées.

Février 2025

Indicateurs sur l'eau

Qualité de l'eau des cours d'eau canadiens

Une eau douce propre est essentielle à la santé des écosystèmes aquatiques afin qu’ils puissent soutenir la biodiversité animale et végétale. La qualité de l'eau et la santé des cours d'eau peuvent être affectées par l’aménagement et l’utilisation des sols environnants. Les indicateurs de la qualité de l’eau fournissent des informations sur l’état de la qualité des eaux de surface.

Aperçu des résultats
  • Pour la période de 2021 à 2023, la qualité de l'eau de 83 % des sites surveillés des cours d’eau canadiens était classée de satisfaisante à excellente;
  • L'aménagement des terres par l'agriculture, l'exploitation minière, la foresterie, la forte densité de population ou une combinaison de ces facteurs (pressions mixtes), a tendance à avoir un effet négatif sur la qualité de l'eau.

Utilisation de l'eau au Canada (nouvel indicateur!)

Le Canada est riche en eau douce, il possède 20 % des réserves mondiales d’eau douce et près de 7 % des réserves d’eau mondiales renouvelables annuellement. Cependant, ces grandes quantités d’eau douce, sont inégalement répartie sur le territoire canadien. L’approvisionnement en eau est impacté par des régimes météorologiques de plus en plus influencés par les changements climatiques, ainsi que par les activités humaines, comme le développement urbain, l’industrie et l’agriculture.

Aperçu des résultats
  • En 2021, plus de 34 410 millions de mètres cubes (m3) d’eau ont été prélevés dans les rivières, les lacs et les eaux souterraines du Canada. 78,3 % de ces prélèvements sont attribuables à deux secteurs :
    • Les centrales thermiques d’énergie électrique (22 903 millions de m3);
    • L’industrie manufacturière (4 046 millions de m3).
  • Entre 2005 et 2021, la quantité totale d’eau prélevée a diminué de 15,8 %, passant de 40 876 millions de m3 en 2005 à 34 410 millions de m3 en 2021.

Indicateurs sur le climat

Évènements de chaleur extrême (nouvel indicateur!)

Les évènements de chaleur extrême (communément appelés « vagues de chaleur ») sont l’un des effets connus des changements climatiques. Dans le présent indicateur, les évènements de chaleur extrême désignent les phénomènes météorologiques au cours desquels les températures quotidiennes atteignent le seuil d’avertissement de chaleur pendant au moins 2 jours consécutifs sans répit la nuit. 

Aperçu des résultats

Dans l’ensemble, le nombre de jours par année avec des conditions de chaleur extrême a augmenté depuis 1948. Au cours de la période s’échelonnant de 1948 à 2023, des 681 stations ayant accumulé au moins 30 ans d’observations :

  • 60 % (411 stations) ont enregistré une augmentation du nombre de jours de chaleur extrême;
  • 19 % (127 stations) ont enregistré une diminution du nombre de jours de chaleur extrême; et
  • 21 % (143 stations) n’ont pas enregistré suffisamment d’évènements de chaleur extrême pour permettre une analyse des tendances.

Émissions de gaz à effet de serre sur le plan de la consommation

L'inventaire national des émissions de gaz à effet de serre rend compte des émissions issues des activités humaines dans un pays donné, telles que la production d’énergie, les procédés industriels et l’agriculture; certains produits de ces activités sont par la suite exportés et consommés ailleurs. Les indicateurs sur les Émissions de gaz à effet de serre du point de vue de la consommation offrent une autre vision en regardant les émissions liées aux produits et services consommés dans un pays, qu’ils soient produits dans ce pays ou importés.

Aperçu des résultats
  • Depuis 1995, les émissions de GES du Canada liées à la production ont été supérieures à celles liées à la consommation, faisant du pays un exportateur net d'émissions de GES au cours de cette période.
  • De 1995 à 2011, les émissions liées à la consommation ont augmenté régulièrement, à l'exception d'une baisse en 2009 suite à la crise financière de 2008. Depuis 2011, les émissions liées à la consommation ont globalement diminué

Glace de mer au Canada

La glace de mer occupe une place importante dans le paysage des eaux du Nord canadien qui comprennent le domaine de l’Arctique canadien et le domaine de la baie d’Hudson. Elle est constituée de glace saisonnière qui se forme et fond chaque année (c'est-à-dire, glace de première année) et de glace qui a persité pendant au moins une saison de fonte (c'est-à-dire, glace pluriannuelle). Cet indicateur présente la superficie de glace de mer pendant la saison d'été. 

Aperçu des résultats
  • En 2024, la superficie de la glace de mer dans les eaux du Nord canadien en été, a atteint un minimum de 0,74 million de kilomètres carrés (km2), ce qui correspond à 19,6 % de la superficie totale de ces eaux (3,76 million de km2).
  • Au cours de la période de 1968 à 2024, la superficie de glace de mer en été la plus basse a été enregistrée en 2012, à 0,70 million de km2.
  • Au cours de la période de 1968 à 2024, la superficie de la glace de mer dans les eaux du Nord canadien, mesurée pendant la saison estivale, a baissé à un taux de 7,2 % par décennie.

Janvier 2025

Indicateurs sur le climat

Projections des émissions de gaz à effet de serre

Le changement climatique est causé par l'augmentation de la concentration des gaz à effet de serre (GES) qui emprisonnent la chaleur dans l'atmosphère de la Terre. Cette augmentation est principalement causée par les émissions de GES provenant des activités humaines.

Aperçu des résultats

Environnement et Changement climatique Canada publie annuellement une mise à jour des scénarios de projection des émissions de GES, reflétant les données historiques les plus récentes et les mises à jour des hypothèses sur l’économie et le marché énergétique. À ce titre, les projections fluctuent dans le temps.

Le dernier rapport de projection des émissions de GES comprenait 2 scénarios élaborés en utilisant une approche ascendante :

  • le scénario « de référence » qui inclut toutes les politiques et mesures financées, légiférées et mises en œuvre par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux jusqu'en août 2023 ainsi que les contributions de l'affectation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (ATCATF);
  • le scénario « Mesures supplémentaires », lequel tient compte en plus des politiques et mesures supplémentaires qui sont en cours d'élaboration mais qui n'ont pas encore été entièrement mises en œuvre, y compris les contributions de l'affectation des terres, du changement d'affectation des terres et de la foresterie (ATCATF), des solutions aux problèmes climatiques fondées sur la nature (SCFN) des mesures agricoles ainsi que les crédits achetés dans le cadre de la Western Climate Initiative (WCI) (en anglais seulement).

Indicateurs sur l'eau

Concentrations de phosphore dans les eaux au large des côtes des Grands Lacs

Le phosphore est un élément nutritif naturel et essentiel pour les écosystèmes aquatiques et un paramètre important de la qualité de l'eau qui est un indicateur de la santé d'un lac. Des concentrations trop élevées ou trop faibles peuvent avoir des effets néfastes sur le réseau trophique des lacs.

Aperçu des résultats

En 2023, les concentrations de phosphore étaient :

  • trop élevées dans les eaux au large des côtes du lac Érié, d'où un état mauvais;
  • trop faibles dans les eaux au large des côtes du lac Ontario, du lac Huron et de la baie Georgienne, d'où un état passable;
  • au niveau où elles devaient l'être dans les eaux au large des côtes du lac Supérieur, d'où un bon état.

Réduction des rejets de phosphore dans le lac Winnipeg 

Le lac Winnipeg est le sixième plus grand lac d'eau douce du Canada, son bassin hydrographique s'étendant sur 4 provinces et 4 états américains. Les terres du bassin sont principalement utilisées pour l'agriculture et abritent près de 7 millions de personnes.

Aperçu des résultats
  • Les projets achevés entre 2010 et 2023 ont empêché l'entrée d'une quantité estimée de 390 445 kilogrammes de phosphore dans le lac Winnipeg. 

Avis d'ébullition de l'eau

Les avis concernant la qualité de l'eau potable sont des messages qui visent à protéger la santé publique contre les risques réels ou potentiels pour la santé liés à l'eau potable. Ces avis sont généralement émis par mesure de précaution, ce qui signifie qu'ils sont typiquement lancés avant que ne survienne un problème de qualité de l'eau potable. Les avis peuvent prendre 3 formes : interdiction de consommer, interdiction d'utiliser et avis d'ébullition d'eau. Les avis d'ébullition d'eau sont de loin les plus courants, représentant environ 98 % des données liées aux avis concernant la qualité de l'eau potable chaque année.

Aperçu des résultats
  • En 2023,
    • 2 % des avis d'ébullition d'eau ont été émis en raison de la détection d'Escherichia coli (E. coli);
    • 11 % ont été émis dû à d'autres paramètres microbiologiques;
    • les 87 % restants ont été émis en raison de problèmes liés à l'équipement ou aux procédés.
  • Entre 2010 et 2023, le pourcentage d'avis d'ébullition d'eau émis par mesure de précaution en raison d'E. coli et d'autres paramètres microbiologiques a diminué, tandis que le pourcentage d'avis d'ébullition de l'eau émis en raison de problèmes liés à l'équipement et aux procédés a augmenté.

Indicateurs sur la biodiversité

Changement de statut des espèces sauvages en péril

La biodiversité soutient des processus écologiques vitaux et fournit une large gamme de ressources. Il est important de préserver la biodiversité pour prévenir l’extinction des espèces sauvages et la perte des écosystèmes. Les espèces sauvages sont essentielles à l'intégrité des écosystèmes. Cependant, certaines espèces sont à risque de disparaître du Canada. Les espèces sauvages considérées comme étant en péril font périodiquement l'objet d'une évaluation.

Aperçu des résultats

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada a commencé à évaluer les espèces sauvages en péril en 1978. Les espèces sont réévaluées lorsque suffisamment de données sont disponibles pour déterminer si leur statut a changé. Depuis 1978, 535 espèces ont été réévaluées et parmi celles-ci:

  • 86 espèces sauvages (16 %) font maintenant partie d'une catégorie de risque plus élevé;
  • 109 espèces sauvages (20 %) font maintenant partie d'une catégorie de risque moins élevé;
  • 340 espèces sauvages (64 %) n'ont pas changé de statut.

Décembre 2024

Indicateurs sur la biodiversité

Espèces exotiques envahissantes au Canada

Les végétaux, les animaux et les microorganismes qui se sont introduits dans des écosystèmes à l’extérieur de leur aire d’indigénat sont appelés « espèces exotiques ». Lorsque l’introduction et la propagation de ces espèces exotiques représentent une menace pour leur nouvel environnement, l’économie ou la société (y compris la santé humaine), elles sont considérées comme envahissantes. Les espèces exotiques envahissantes peuvent nuire à l’environnement et à l’économie, aux cours d’eau, à l’approvisionnement alimentaire et aux ressources naturelles.

Aperçu des résultats
  • De 2012 a 2023,
    • cinq (5) nouvelles espèces exotiques envahissantes réglementées par le gouvernement fédéral se sont établies : la mouche européenne des cerises, la pyrale du buis, la microstégie en osier, la tordeuse méditerranéenne de l’œillet et l’agent du flétrissement du chêne;
    • une (1) nouvelle espèce exotique envahissante non réglementée par le gouvernement fédéral s’est établie : le charançon du fraisier.

Tendances des populations d'espèces en péril 

Des populations d’espèces sauvages en santé constituent des éléments importants de la biodiversité. Au Canada, certaines espèces ont connu un déclin de leur population ou sont naturellement rares et risquent maintenant de disparaître. Les espèces en péril sont des espèces sauvages qui sont à risque et en danger de disparition et qui nécessitent des mesures de rétablissement ou de gestion. Le rétablissement ou la gestion réussie des espèces en péril peut être un processus à long terme dont l’objectif est d'arrêter ou d’inverser le déclin et d’améliorer la probabilité que les espèces se maintiennent à l’état sauvage. 

Aperçu des résultats

Pour les 167 espèces en péril ayant des objectifs de population et de répartition pour lesquelles des tendances de population et de répartition ont pu être déterminées en mai 2024 :

  • 66 espèces (40 %) montrent des progrès vers leurs objectifs;
  • 24 espèces (14 %) présentent des preuves mitigées par rapport au progrès, c’est-à-dire que certaines données suggèrent une amélioration des tendances mais qu’il existe également des signes de déclin;
  • 77 espèces (46 %) ne montrent aucun progrès vers leurs objectifs.

Novembre 2024

Indicateurs sur le climat

Émissions et absorptions de gaz à effet de serre terrestres

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) constituent les principaux facteurs des changements climatiques. Les activités liées à l'utilisation des terres (comme la récolte de bois et la conversion des terres) ainsi que les perturbations naturelles (comme les feux de forêt et les infestations d'insectes) entraînent des émissions de GES. Les activités liées à l'utilisation des terres peuvent aussi entraîner des absorptions de GES. Par exemple, lorsque les forêts poussent ou se régénèrent, du carbone est absorbé à partir de l'atmosphère et converti en bois par les arbres. Le suivi des tendances d'émissions et d'absorptions de GES terrestres du Canada peut nous aider à comprendre comment les décisions relatives à la gestion des terres peuvent réduire les émissions et augmenter les absorptions au fil du temps.

Aperçu des résultats
  • En 2022,
    • les perturbations naturelles représentaient des émissions d'environ 93 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d'éq. CO2);
    • les activités humaines représentaient des émissions de 52 Mt d'éq. CO2.
  • Entre 1990 et 2001, les estimations de GES terrestres ont montré plus d’absorptions que d’émissions pour toutes les années, à l'exception de 1995 (émissions nettes de 161 Mt d'éq. CO2), 1998 (émissions nettes de 147 Mt d'éq. CO2) et 1999 (émissions nettes de 18 Mt d'éq. CO2).
  • Depuis 2002, les estimations montrent plus d’émissions que d’absorptions, avec des émissions nettes comprises entre 30 Mt d'éq. CO2 et 314 Mt d'éq. CO2.

Octobre 2024

Indicateurs sur les déchets et les contaminants

Réacheminement et élimination des déchets solides

La manière dont nos économies extraient, utilisent, puis éliminent les ressources exerce une pression sur les systèmes naturels, les communautés et la santé publique. Prévenir et réacheminer les déchets en les réutilisant, réparant, reconditionnant, refabriquant, convertissant, recyclant, et en les compostant est un élément clé de l'économie circulaire qui peut aider à diminuer les impacts des déchets solides sur l'environnement. L’économie circulaire vise à conserver les produits, les matériaux et les ressources en service le plus longtemps possible, puis à les détourner des sites d’enfouissement pour les réutiliser d’une manière ou d’une autre. Actuellement, la majorité des déchets collectés aboutit dans des sites d'enfouissement et une petite quantité est incinérée. Cela peut causer des émissions de polluants atmosphériques, la perturbation des sols et la pollution de l'eau. L'extraction et le traitement de ressources de remplacement augmentent la pollution.

Aperçu des résultats
  • De 2002 à 2022,
    • la quantité totale de déchets solides générés au Canada a augmenté de 5,8 millions de tonnes (soit 19 %), atteignant 36,0 millions de tonnes;
    • la quantité de déchets réacheminés a augmenté de 3,3 millions de tonnes (soit 49 %), atteignant 9,9 millions de tonnes;
    • la quantité de déchets envoyés dans des sites d'enfouissement ou incinérés a augmenté de 2,5 millions de tonnes (soit 11 %), atteignant 26,6 millions de tonnes.
  • En 2022, 27,1 % des déchets solides générés au Canada ont été réacheminés, tandis que les 72,9 % restants ont été envoyés pour élimination.

Septembre 2024

Indicateurs sur la biodiversité

Intégrité écologique des parcs nationaux

Les écosystèmes sont intègres lorsque leurs éléments, tels que les espèces indigènes et les communautés biologiques, les paysages naturels et leurs fonctions écologiques, sont intacts et sont vraisemblablement maintenus. Annuellement, Parcs Canada résume l'état (bon, passable ou mauvais) et la tendance (en amélioration, stable, en déclin) de l'intégrité écologique des écosystèmes dans les sites de Parcs Canada à l'aide d'une série de mesures de surveillance pour suivre la biodiversité et les processus naturels.

Aperçu des résultats
  • 117 écosystèmes répartis dans les 42 parcs nationaux ont fait l'objet d'une évaluation en 2022. De ceux-ci,
    • 55 % étaient en « bon » état, 29 % étaient en état « passable » et 16 % étaient dans un état « mauvais ».
    • 68 % étaient stables, 11 % étaient en amélioration et 21 % étaient en déclin.
  • De façon générale, l'intégrité écologique de 79 % des écosystèmes des parcs s'est stabilisée ou améliorée en 2022. Cela représente une diminution de 11 % depuis 2016. 

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2025-09-25