Bulletin canadien des effets indésirables, Volume 24 - numéro 3 - juillet 2014
ISSN 1499-9463
No cat H42-4/1-24-3F
Direction générale des produits de santé et des aliments
Direction des produits de santé commercialisés
Équipe de rédaction du Bulletin canadien des effets indésirables
Dans ce numéro
Portée
Ce bulletin trimestriel prévient les professionnels de la santé des signaux potentiels qu'a pu révéler l'étude des notifications présentées à Santé Canada. Il s'agit d'un moyen utile pour stimuler la déclaration d'effets indésirables, ainsi que pour diffuser de l'information sur les effets indésirables soupçonnés chez l'humain concernant certains produits de santé, avant d'entreprendre des évaluations intégrées des risques et des avantages et de prendre des décisions réglementaires. L'évaluation continue des profils d'innocuité des produits de santé dépend de la qualité de vos déclarations.
Pour signaler des effets indésirables
Programme Canada Vigilance
Téléphone : 1-866-234-2345
Télécopieur : 1-866-678-6789
Des renseignements sur la marche à suivre pour déclarer un effet indésirable à Santé Canada sont publiés à la page Déclaration des effets indésirables associés aux médicaments et autres produits de santé.
Avertissement : On ne peut que soupçonner la plupart des effets indésirables (EI) des produits de santé à l'égard desquels on ne peut établir de lien prouvé de cause à effet. Les notifications spontanées d'EI ne peuvent servir pour déterminer l'incidence des EI, étant donné que les EI ne sont pas suffisamment signalés et l'étendue d'exposition des patients est inconnue.
Cisplatine et thrombose de l'aorte
Points clés
- Six cas canadiens de thrombose de l'aorte ont été signalés chez des patients atteints de cancer après l'instauration d'un traitement de cisplatine, en plus de 15 cas publiés survenus dans d'autres pays.
- La condition s'est stabilisée ou s'est résolue chez beaucoup de ces patients après l'instauration d'une anticoagulothérapie ou une intervention chirurgicale.
- Le dépistage et la prise en charge précoces de la thrombose aortique augmentent les chances d'une issue favorable.
Le cisplatine, un composé de platine, est un médicament anticancéreux modifiant l'ADN qui est commercialisé au Canada depuis 1979. Il est indiqué pour le traitement des cancers des voies génito-urinaires, notamment les cancers des testicules, de la vessie et des ovairesReference 1,Reference 2,Reference 3,Reference 4,Reference 5.
La thrombose aortique est un trouble rare et potentiellement mortel qui se caractérise par la formation d'un caillot dans l'aorte. Il est rare qu'une thrombose survienne spontanément dans des vaisseaux sanguins de si grande taille sans la présence de plaques d'athéroscléroseReference 6,Reference 7. La thrombose de l'aorte peut être liée à des états hypercoagulables héréditaires ou acquis concomitants, de même qu'à des facteurs qui peuvent favoriser la formation de caillots (p. ex., le cancer, la grossesse, une chirurgie récente, un trauma, l'immobilité, l'utilisation de certains médicaments ou substances, la septicémie, la polycythémie, une maladie auto-immune, l'inflammation des vaisseaux sanguins, le tabagisme, etc.)Reference 6,Reference 7.
Au 30 avril 2014, 6 déclarations canadiennes de thrombose aortique chez des patients atteints de cancer après l'instauration d'un traitement de cisplatine avaient été soumises à Santé Canada, dont 5 ont fait l'objet de publications (Reference tableau 1)Reference 8,Reference 9. Le cas canadien le plus récent est survenu en 2011.
Parmi les 6 cas canadiens, 5 indiquaient que le patient avait été traité avec des anticoagulants et un patient avait dû subir une intervention chirurgicale (thrombectomie de l'aorte et greffes aorto-bifémorales dans un cas). Dans 3 cas, le thrombus a été détecté après la dernière dose de cisplatine. On ignore si le traitement de cisplatine s'est poursuivi ou non dans les cas restants. Les facteurs confusionnels potentiels de thrombose aortique dans ces cas incluaient l'hypercoagulabilité associée à la tumeur maligne sous-jacente et d'autres facteurs prédisposants connus, comme le tabagisme (signalé dans 4 cas), l'obésité (constatée dans un cas) et des antécédents de maladie vasculaire (des accidents ischémiques transitoires ont été notés dans un cas). Quinze autres cas étrangers signalant une thrombose aortique suite à l'instauration d'un traitement de cisplatine ont été identifiés dans la littérature, en provenance de 13 publicationsReference 7,Reference 10,Reference 11,Reference 12,Reference 13,Reference 14,Reference 15,Reference 16,Reference 17,Reference 18,Reference 19,Reference 20,Reference 21.
Cas | Âge/ sexe |
Produits de santé soupçonnés | Indication | Dose de cisplatine à chaque cycle de chimiothérapie | Durée de l'exposition avant le dépistage | Issue |
---|---|---|---|---|---|---|
Reference *On ne peut utiliser ces données pour déterminer l'incidence des effets indésirables (EI) étant donné que les EI font l'objet de notifications insuffisantes et qu'on n'a tenu compte ni de l'exposition des patients, ni de la durée de commercialisation du médicament. | ||||||
1Reference 8 | 60/F | Cisplatine, fluoro- uracil, leucovorine, oxaliplatine |
Adéno- carcinome rectosigmoïdien récurrent |
100 mg/m2 IV, le 1er jour | 6 jours après la fin du 3e cycle | Thrombus stable à 12 mois |
2Reference 8 | 53/M | Cisplatine, étoposide |
Adéno- carcinome pulmonaire à petites cellules |
20 mg/m2 IV, du 1er au 3e jour | 4 jours après la fin du 3e cycle | Décès (10 jours après l'instauration de l'anticoagulo- thérapie) |
3Reference 8 | 53/M | Cisplatine, vinorelbine | Adéno- carcinome pulmonaire |
75 mg/m2 IV, le 1er jour | 14 jours après la fin du 4e cycle | Thrombus stable à 9 mois |
4Reference 8 | 50/F | Cisplatine, vinorelbine | Cancer du poumon non à petites cellules | 75 mg/m2 IV, le 1er jour | 14 jours après la fin du 4e cycle | Résorption (résolution complète à 6 mois) |
5 | 57/M | Cisplatine | Cancer de la vessie | Non déclarée | 7 jours après la fin du 3e cycle | Inconnue |
6Reference 9 | 54/F | Cisplatine, étoposide | Cancer métastatique du poumon à grandes cellules | 75 mg/m2 IV, le 1er jour | Deuxième cycle de cisplatine terminé (aucun autre renseignement fourni) | Pas de récurrence plus de 2 ans après la thrombectomie |
Les monographies de produit pour le cisplatine ne mentionnent pas la thrombose aortiqueReference 1,Reference 2,Reference 3,Reference 4,Reference 5. Toutefois, elles indiquent que des cas de toxicités vasculaires cliniquement hétérogènes coïncidant avec l'utilisation du cisplatine en association avec d'autres antinéoplasiques ont été observés rarement. Ces événements peuvent inclure l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébral, la microangiopathie thrombotique (syndrome urémique hémolytique) et l'artérite cérébrale. Le mécanisme exact de l'occurrence des effets vasculaires toxiques en lien avec le cisplatine n'est pas clair.
On rappelle aux professionnels de la santé que la thrombose de l'aorte a été observée chez des patients traités par cisplatine. Un dépistage précoce de la thrombose aortique peut contribuer à améliorer le pronosticReference 17. Les professionnels de la santé sont encouragés à signaler à Santé Canada tous les cas de thrombose aortique soupçonnée d'être associée au cisplatine.
David Duguay, PhD; Josephine Djulus, MD; Pascale Springuel, BPharm, DESS, Santé Canada
Hydroxychloroquine et hypoglycémie
Contexte :
L'hydroxychloroquine (Plaquenil) est indiquée dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du lupus érythémateux discoïde et disséminé ainsi que du paludisme (crises aiguës et traitement de suppression)Reference 1,Reference *.
L'hypoglycémie se définit généralement par a) la présence de symptômes correspondant à l'hypoglycémie; b) une faible concentration de glucose plasmatique (la limite inférieure de la concentration de glucose plasmatique à jeun est normalement d'environ 3,9 mmol/L); et c) le soulagement de ces symptômes après l'augmentation de la concentration de glucose plasmatiqueReference 2. Les manifestations cliniques de l'hypoglycémie comprennent des symptômes neuroglycopéniques (p. ex., confusion, fatigue, crise épileptique, perte de conscience et, si l'hypoglycémie est sévère et prolongée, le décès), de même que des symptômes neurogènes (p. ex., transpiration, faim, palpitations, tremblements, anxiété, etc.). L'hypoglycémie est rare en l'absence d'un traitement antidiabétique.
Résumé :
La possibilité que l'hydroxychloroquine amplifie les effets hypoglycémiants des agents antidiabétiques est connueReference 1. Au 31 décembre 2013, Santé Canada avait reçu 2 déclarations d'hypoglycémie soupçonnée d'être associée à l'hydroxychloroquine. Les 2 déclarations indiquent que la réaction est survenue dans le contexte de l'administration conjointe avec de l'insuline ou de la metformine.
Toutefois, l'hypoglycémie mettant en cause l'hydroxychloroquine sans administration conjointe d'un hypoglycémiant a été rapportée dans la littératureReference 3,Reference 4,Reference 5. Il existe suffisamment de preuves pour appuyer un lien causal entre l'utilisation d'hydroxychloroquine et l'apparition d'hypoglycémie dans ce contexte, y compris des cas graves impliquant la perte de conscience et l'hospitalisation.
Prochaines étapes :
Les professionnels de la santé devraient être conscients de l'association entre l'hypoglycémie et l'hydroxychloroquine, avec ou sans utilisation concomitante d'agents antidiabétiques. La monographie de produit canadienne de Plaquenil mentionne maintenant le risque d'hypoglycémie dans la section « Mises en garde et précautions »Reference 1.
- Les patients traités à l'hydroxychloroquine devraient être avertis du risque d'hypoglycémie et des signes et symptômes cliniques qui lui sont associés afin qu'ils puissent les reconnaître et les faire traiter.
- Les patients qui présentent des symptômes évocateurs d'hypoglycémie devraient faire vérifier leur glycémie, et la nécessité du traitement par l'hydroxychloroquine devrait être réexaminée au besoin.
- Dans les cas d'hypoglycémie sévère, le traitement à l'hydroxychloroquine devrait être interrompu et un autre traitement devrait être envisagé.
- Lorsque les patients utilisent l'hydroxychloroquine de façon concomitante avec des agents antidiabétiques, une diminution de la dose d'insuline ou des agents antidiabétiques peut être nécessaire.
David Duguay, PhD, Santé Canada
Présentation de cas
Les cas canadiens récents sont choisis en fonction de leur gravité, de leur fréquence ou du caractère inattendu des effets. Les présentations de cas sont considérées comme des effets soupçonnés et visent à stimuler la notification d'effets indésirables soupçonnés semblables.
Interaction soupçonnée entre le ginkgo biloba et l'éfavirenz
Santé Canada a reçu une déclaration de cas publiée traitant d'une interaction médicament-plante potentielle entre l'éfavirenz (Sustiva) et un produit à base de ginkgo biloba. L'éfavirenz est un inhibiteur sélectif non nucléosidique de la transcriptase inverse qui est indiqué dans le traitement de l'infection par le VIH-1, en association avec d'autres agents antirétroviraux (ARV). On sait que l'éfavirenz interagit avec divers médicaments, aliments et produits de santé naturels (PSN).
Le cas concernait un homme de 41 ans infecté par le VIH et suivant un traitement ARV composé de zidovudine, de lamivudine et d'éfavirenz, avec une bonne suppression virale (< 50 copies/mL) depuis 10 ansReference 1. Les analyses de sang de routine avaient détecté une augmentation de la charge virale du VIH du patient (à 1350 copies/mL). Lorsqu'interrogé, l'homme a nié avoir manqué des doses. Toutefois, il a révélé qu'au cours des 2 derniers mois, il avait consommé quotidiennement des PSN comprenant de l'acide gras oméga-3, du calcium, du magnésium, de la vitamine D, une multivitamine, de l'huile de lin, de la rutine, et 300 mg par jour d'un produit non spécifié à base de ginkgo biloba. De plus, il avait utilisé périodiquement du marronnier d'Inde pour le traitement d'hémorroïdes.
Lorsque l'homme a cessé de prendre le produit à base de ginkgo biloba et le marronnier d'Inde, le VIH a été réprimé de nouveau par le même traitement ARV un mois plus tard. En s'appuyant sur une étude de cas publiée précédemment, une interaction médicament-plante similaire entre le ginkgo biloba et l'éfavirenz a été soupçonnéeReference 2.
Les gens qui vivent avec le VIH/sida utilisent souvent une combinaison de produits de santé vendus sur ordonnance ou non, y compris des PSN. Les professionnels de la santé sont encouragés à rappeler aux patients de divulguer le nom de tous les produits de santé qu'ils utilisent, y compris les médicaments en vente libre et les PSN. Les interactions entre les médicaments et les PSN peuvent entraîner de graves effets indésirables et/ou atténuer les effets visés par les médicaments.
Santé Canada encourage la déclaration de tous les cas d'interaction soupçonnée, y compris les interactions qui se produisent suite à l'utilisation de produits pharmaceutiques, de PSN et de produits alimentaires, au Programme Canada Vigilance.
Sommaire trimestriel des avis à l'intention des professionnels de la santé et des consommateurs
Avis à l'intention des professionnels de la santé et des consommateurs affichés entre le 25 février et le 26 mai 2014
DateReference * | Produit | Sujet |
---|---|---|
Reference *Date de diffusion. Cette date peut différer de la date d'affichage. | ||
23 mai | Crème hydratante à l'igname sauvage Heartland Natural | Contient un ingrédient pharmaceutique sur ordonnance non déclaré |
23 mai | PMS-Losartan-HCTZ | Rappel : erreur d'étiquetage pour un lot |
16 mai | Chlorure de sodium Hospira à 0,9% pour irrigation, USP, 3000 mL, contenant flexible | Retrait d'un lot : risque potentiel de fuite |
16 mai | Lite Fit USA | Rappel d'un lot aux États-Unis |
14 mai | Inhibiteurs de la sérotonine servant à traiter les nausées et les vomissements | Risque de syndrome sérotoninergique |
13 mai | « Glande thyroïde » | La vente n'est plus autorisée |
13 mai | Treillis chirurgical | Complications associées à l'implantation transvaginale |
9 mai | Biolyse Pharma Corporation | Suspension de la licence en raison de graves préoccupations relatives à la fabrication |
9 mai | Marijuana à des fins médicales - Peace Naturals Project inc. | Rappel : présence, confirmée par des tests, de bactéries au-delà des limites acceptables dans un lot |
7 mai | Morcellateurs électriques destinés à la chirurgie laparoscopique | Risque de dispersion de sarcomes utérins non soupçonnés |
7 mai | Temodal (témozolomide) | Risque de problèmes de foie |
22 & 25 avr | Benlysta (belimumab) | Cas signalés de leucoencéphalopathie multifocale progressive |
18 avr | Marijuana à des fins médicales - Greenleaf Medicinals | Rappel : problèmes avec les pratiques de production de l'entreprise qui pourraient avoir des répercussions sur un lot |
17 avr | Clinimix, solution injectable d'acides aminés Travasol à 5 % avec électrolytes dans du dextrose injectable à 16,6 %, 1 L | Rappel : particules trouvées dans la solution |
11 avr | Produits de santé non autorisés | Saisie dans des magasins « SVN FUEL » de Colombie-Britannique |
10 avr | Neupogen (filgrastim) et Neulasta (pegfilgrastim) | Risque de syndrome de fuite capillaire |
9 & 14 avr | Dispositif d'occlusion septal Amplatzer | Risque d'érosion |
9 avr | Céfazoline pour injection USP 1 g | Risque d'allongement du temps de reconstitution et de précipitation de la solution reconstituée |
9 avr | « L-Showm Weight Loss Pills » | Saisie du produit de santé non autorisé dans un magasin U-Box de Burnaby en Colombie-Britannique |
7 avr | Busulfex (busulfan) injectable 6 mg/mL | Potentiel de matière particulaire dans les flacons de 10 mL |
7 avr | Zelboraf (vémurafénib) | Troubles du foie |
5, 9 & 23 avr | Bicarbonate de sodium sous forme de concentré liquide NaturaLyte | Rappel : risque de contamination bactérienne |
28 mars | Remeron / Remeron RD (mirtazapine) | Rythme cardiaque anormal |
26 mars | Imuran (azathioprine) ou Purinethol (mercaptopurine) | Lymphome T hépatosplénique |
26 mars | Contraceptifs oraux d'urgence | Nouvelles mises en garde concernant leur efficacité réduite chez les femmes au-delà d'un certain poids |
13 mars | Pompes à perfusion Hospira | Les nouvelles pompes intraveineuses ne sont toujours pas disponibles en raison de problèmes persistants de conception et de qualité |
11 mars | Bandelettes réactives pour glycémie FreeStyle d'Abbott | Peuvent donner de faux résultats avec certains appareils |
27 fév | Produits détoxiquants et laxatifs aux herbes Formule L1 et Cure Détox printemps-automne | Rappel : mentions de risques importantes manquantes sur l'étiquette |
25 février au 26 mai | Produits de l'étranger | 14 Alertes concernant les produits de l'étranger (APE) ont été affichées pendant cette période |
Pour recevoirle bulletin et les avis sur les produits de santé gratuitement par courriel, abonnez-vous à l'Avis électronique MedEffet.
Bulletin canadien des effets indésirables
Santé Canada
Direction des produits de santé commercialisés
Localisateur 0701D
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
Téléphone : 613-954-6522
Télécopieur : 613-952-7738
Équipe de rédaction
Patricia Carruthers-Czyzewski, BScPhm, MSc (Rédactrice en chef)
Christianne Scott, BPharm, MBA
Jared Cousins, BSP
Hoa Ly, BSc
Emir Al-Khalili, RPh, BScPhm, MSc
Nicoleta Hosszu Ungureanu, MSc
Remerciements
Nous remercions Sally Pepper, RPh, BScPhm pour sa participation dans la production de ce numéro.
Des suggestions?
Vos commentaires sont importants pour nous. Dites-nous ce que vous pensez.
Signaler des effets indésirables
Programme Canada Vigilance
Téléphone : 1-866-234-2345
Télécopieur : 1-866-678-6789
Droit d'auteur
© 2014 Sa Majesté la Reine du Chef du Canada. Cette publication peut être reproduite sans autorisation à condition d'en indiquer la source en entier. Il est interdit de l'utiliser à des fins publicitaires. Santé Canada n'accepte pas la responsabilité de l'exactitude ou de l'authenticité des renseignements fournis dans les notifications.
En raison des contraintes de temps concernant la production de cette publication, les informations publiées peuvent ne pas refléter les informations les plus récentes.
Signaler un problème ou une erreur sur cette page
- Date de modification :