Ébauche de la ligne directrice : Addenda - Qualité (chimie et fabrication) : Questions et réponses
Avis au lecteur :
La période de commentaires est maintenant terminée. La ligne directrice est maintenant disponible. Les suggestions et commentaires reçus lors de consultations antérieures furent analysés et intégrés à la version finale.
La présente ligne directrice est distribuée uniquement à des fins de commentaires.
Date de l'ébauche - 2016/08/31
Avant-propos
Les lignes directrices sont des documents destinés à guider l'industrie et les professionnels de la santé sur la façon de se conformer aux lois et aux règlements qui régissent leurs activités. Les lignes directrices offrent également de l'aide au personnel sur la façon dont les mandats et les objectifs de Santé Canada devraient être mis en œuvre de façon juste, uniforme et efficace.
Les lignes directrices sont des outils administratifs n'ayant pas force de loi, ce qui permet une certaine souplesse d'approche. Les principes et les pratiques énoncés dans le présent document pourraient être remplacés par d'autres approches, à condition que celles‑ci s'appuient sur une justification scientifique adéquate. Ces autres approches devraient être examinées préalablement en consultation avec le programme concerné pour s'assurer qu'elles respectent les exigences des lois et des règlements applicables.
Il y a un corollaire à ce qui précède : il importe également de mentionner que Santé Canada se réserve le droit de demander des renseignements ou du matériel, ou de définir des conditions dont il n'est pas explicitement question dans le présent document, et ce, afin que le Ministère puisse être en mesure d'évaluer adéquatement l'innocuité, l'efficacité ou la qualité d'un produit thérapeutique donné. Santé Canada s'engage à justifier de telles demandes et à documenter clairement ses décisions.
Ce document devrait être lu en parallèle avec l'avis d'accompagnement et les sections pertinentes des autres lignes directrices qui s'appliquent.
Tables des matières
ADDENDA - Qualité (chimie et fabrication) - Questions et réponses
Un document rassemblant questions et réponses est publié de temps à autre de manière à fournir des éclaircissements supplémentaires et une interprétation de la ligne directrice. Le présent document Questions et réponses, dans sa forme actuelle, pourra faire l'objet de commentaires au moment de sa publication dans le format Questions et réponses. Pendant que l'on met à jour la ligne directrice, l'interprétation est soit intégrée dans une nouvelle ligne directrice, soit publiée dans le présent addenda, sous forme d'un document Questions et réponses.
Les questions et réponses présentées ici le sont dans l'ordre des sections du CTD, de manière à en faciliter la consultation.
3.2.S Substance médicamenteuse
3.2.S.4 Contrôle de la substance médicamenteuse
Q : Au moment de qualifier une limite applicable à une impureté donnée dans un produit générique à partir des concentrations mesurées dans le produit de référence canadien, quelles preuves faut-il fournir pour montrer que c'est bien la même impureté qui est analysée?
R : En général, le fait que l'impureté ait le même temps de rétention que l'impureté trouvée dans le produit générique en utilisant la même méthode de chromatographie liquide à haute performance n'est pas une preuve suffisante. Aussi, il est recommandé que les échantillons du produit analysé et du produit de référence soient enrichis avec le même étalon de référence choisi pour l'impureté afin de confirmer son identité par des hausses des concentrations. Dans le cas des impuretés non identifiées, une autre technique de confirmation doit être utilisée, par exemple une comparaison du temps de rétention au moyen d'une méthode de chromatographie différente ou une détection spectroscopique par barrettes de diodes.
3.2.S.5 Substances et étalons de référence
Q : Quelle information doit-être présentée pour la validation des étalons de référence primaires et secondaires?
R : Un étalon de référence primaire autre qu'un étalon correspondant à une norme officinale doit être hautement purifié et entièrement caractérisé. Toutes les données étayant la détermination de la structure, la concentration et la pureté doivent être présentées. Un certificat d'analyse doit aussi être présenté et indiquer la pureté du produit calculée à partir du bilan de masse.
Les étalons de référence secondaires [étalons de travail, étalons maison] doivent être fabriqués et purifiés de façon similaire à la substance de référence primaire et doivent être normalisés par rapport à un étalon de référence correspondant à une norme officinale ou un étalon de référence primaire. L'étalon de référence secondaire doit être entièrement caractérisé pour ce qui est de son identité (les spectrogrammes infrarouge et ultraviolet des étalons de référence primaire et secondaire obtenus en parallèle doivent être présentés) et de sa pureté, et des copies du certificat d'analyse doivent être fournies.
Dans tous les cas, il faut décrire chacune des étapes utilisées pour purifier davantage les échantillons provenant d'un lot à l'échelle préindustrielle ou commerciale aux fins de l'établissement d'un étalon de référence.
3.2.P Produit médicamenteux
3.2.P.2 Mise au point pharmaceutique
Q : Quelle est la signification du facteur de similarité lorsque l'on compare des résultats d'essais de dissolution?
R : Il est recommandé de calculer le facteur de similarité (f2) pour comparer les profils de dissolution des formes posologiques solides (par exemple [p. ex.] comprimés, capsules) et déterminer dans quelle mesure différents échantillons d'un même produit sont semblables in vitro. Cette comparaison peut servir à appuyer une demande de dispense d'étude de bioéquivalence.
Si la valeur de f2 se situe entre 50 et 100, on peut considérer que les deux profils de dissolution sont similaires. Si les valeurs de f2 sont inférieures à 50, une étude doit être faite pour déterminer la cause de cette différence apparente. La présentation d'une explication scientifique et d'autres données pourrait être considérée, selon le cas.
3.2.P.3 Fabrication
Q : Les laboratoires d'analyse doivent-ils respecter les exigences des Bonnes pratiques de fabrication?
R : Oui. Les analyses doivent être effectuées dans des laboratoires respectant les exigences des Bonnes pratiques de fabrication (BPF) décrites au titre 2 du Règlement sur les aliments et drogues. Cette exigence s'applique à tous les distributeurs et importateurs canadiens prenant part à la vente d'une drogue (comme le prévoit l'article C.02.003), qu'ils disposent de leurs propres installations d'analyse ou qu'ils aient recours à des laboratoires d'analyse d'un tiers, en ce qui concerne l'évaluation des matières premières (C.02.009), du matériel d'emballage (C.02.016), du produit fini (C.02.018) et de la stabilité (C.02.028).
Q : Quelles sont les exigences concernant les données à fournir sur le transport des produits pharmaceutiques intermédiaires et des formes posologiques en vrac d'une installation à une autre en vue de leur transformation finale et/ou de leur conditionnement final (contenant commercial) avant toute approbation?
R : Les Lignes directrices des Bonnes pratiques de fabrication et les Lignes directrices concernant le contrôle de la température des médicaments pendant l'entreposage et le transport de l'Inspectorat de la Direction générale des produits de santé et des aliments décrivent les exigences applicables au transport d'un produit pharmaceutique dans son contenant commercial définitif. Les conditions de transport des produits pharmaceutiques intermédiaires (p. ex. granules, pastilles enrobées) et des formes posologiques en vrac (p. ex. comprimés en vrac, solutions en vrac) d'une installation de fabrication à une autre pour une transformation additionnelle et/ou pour le conditionnement dans les contenants commerciaux définitifs doivent également être évaluées avant toute approbation.
Les données exigées au sujet du transport des intermédiaires du produit fini et des formes posologiques en vrac varient en fonction de la nature des produits intermédiaires ou en vrac et en fonction du moyen de transport. Les études sur le transport doivent porter sur les conditions auxquelles pourraient être exposés les produits en transit, y compris des températures et des degrés d'humidité élevés ou bas, des pressions atmosphériques réduites (pendant le transport aérien par exemple) et des perturbations physiques associées aux vibrations et aux chocs. La présentation préalable à la mise en marché doit comprendre les résultats des études sur le transport, ou un protocole détaillé de telles études, et peut comprendre des essais effectués avec des échantillons ayant véritablement été expédiés ou avec des échantillons exposés à des conditions de transport simulées. Les éléments à considérer sont entre autres :
- la teneur et les produits de dégradation (tous les produits intermédiaires et les produits pharmaceutiques en vrac)
- la précipitation des solutés dissous dans le cas des solutions
- la séparation des phases dans le cas des systèmes à plusieurs phases (dispersés)
- la sédimentation des particules fines d'une poudre ou des granules
- la friabilité des comprimés ou des granules
- l'intégrité des contenants/dispositifs de fermeture (p. ex. préparations liquides exposées à une pression réduite).
- les résultats de tout autre essai de stabilité/comportement spécifique au type de produit pharmaceutique.
Les études sur le transport doivent étayer adéquatement les conclusions quant au choix du matériel d'emballage en vrac, du ou des moyens de transport, des contrôles applicables aux conditions d'expédition et des durées de retenue maximales qui conviennent.
Registre des changements du document
Version : ADDENDA : Qualité (chimie et fabrication) : Questions et réponses
Date 2016/08/31
En remplacement de : Sans objet. Nouvelle ligne directrice
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